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CHAPITRE IV. SOMMAIRE. EXAMEN RAPIDE DES CAUSES QUI ONT MODIFIÉ LE CARACTÈRE ET LES MOEURS DES HABITANTS DE MAURICE,. COUP-D'OEIL RÉCAPITULATIF. - INFLUENCE EXTRAORDINAIRE ET DÉPLORABLE DU BARREAU DEPUIS SIX ANNÉES. - SON AMBITION DÉMESURÉE, SES INTRIGUES POUR S'EMPARER DE TOUTES LES ISSUES QUI CONDUISENT AU POUVOIR ET A LA FORTUNE. - FAIBLESSE ET CONDESCENDANCE DES SUCCESSEURS DE M. DECAEN ET DE SIR ROBERT A SON ÉGARD. - PACTE ENTRE LES CRÉANCIERS ET LES DEBITEURS. - ILLUSION DU GOUVERNEMENT. - ENUMÉRATION DES FAITS ET GESTES DE LA GENT CHICANIÈRE. - MAMA RITA, (SCÈNE DANS UN BUREAU PARTICULIER D'INDEMNITÉS) - HONTEUSE SPÉCULATION. - LES PETITES SUCCESSIONS, LARGE CURÉE DONT S'ENGRAISSE LA CHICANE. - UNE SAISIE FAITE EN NOTRE NOM. - DÉFIEZ-VOUS DE CERTAINS LOCATAIRES. - TROIS PETITES ANECDOTES. - MANIÈRE DE RENDRE JUSTICE AUX PAUVRES GENS. - ABUS SCANDALEUX. - COMMENT LES FRAIS DE PROCÉDURE ABSORBENT, ET AU-DELA, LA VALEUR DE L'OBJET EN LITIGE. - POURQUOI PERSONNE NE SE PLAINT. - UNE VENTE APRÈS DÉCÈS. - PETIT TABLEAU D'UN GROS COMPTE. – MOYENS D'ÉVITER DE CRIANTES EXACTIONS. - CE QUE SONT AUJOURD'HUI A MAURICE LES BORDEREAUX DE COLLOCATION, LES VENTES JUDICIAIRES, LES EXPROPRIATIONS, LES SÉPARATIONS DE BIENS. ETC. - SIMPLES QUESTIONS. - INCURIE DE CEUX QUI DEVRAIENT VEILLER AUX INTERÊTS PUBLICS. - L'INTRIGUE DOMINE A MAURICE, TANDIS QUE POPULATION RESTÉE FIDÈLE A SES DEVOIRS EST ET DISGRACE. - FAUTE DU GOUVERNEMENT.
CHAPITRE IV. POUR CHAQUE époque, sous le rapport des mœurs, porte le cachet des institutions qui la régissent et de l'esprit des hommes placés à la tête des affaires. La révolution et la création des assignats qui en fut une des conséquences, le théâtre, le renvoi des députés du Directoire, l'arrivée de M. Decaen, la Prise, l'incendie du Port-Louis et les évènements de 1832: telles sont les causes qui tour-à-tour ont influé le pins directement et avec le plus de force sur les mœurs, les habitudes et les opinions de Maurice. Sans remonter au-delà de l'époque à laquelle commence notre récit, nous voyons les hommes de ce temps tenir sans doute aux distinctions, mais sans rattacher à leurs vœux des idées de fortune et de honteuse cupidité. Paraître en relief, être applaudis suffisait à leur ambition. Sur cette ligne marchèrent ceux qui se mirent à la tête du mouvement de 1790. On est en droit cependant de leur adresser un reproche; c'est que, préoccupés du désir de briller au premier rang, d'imprimer aux affaires une direction conforme à leurs idées, ils embrassèrent d'une manière trop exclusive les principes d'une opposition systématique et se livrèrent trop aveuglement au plaisir d'humilier le pouvoir; faute grave, s'il en fût jamais, et dont les suites eussent été bien fâcheuses pour le pays, si l'autorité qu'ils avaient usurpée sur le gouverneur leur eût échappé pour passer dans les mains de ceux qu'on appelait alors Sans - Culottes. Ils surent se maintenir, grâce au bon esprit de la partie saine de la population qui avait sa fortune et son industrie à défendre, et qu'une lutte, dont les circonstances n'imposaient pas encore l'obli- gation rigoureuse, pouvait entraîner à sa ruine. Le renvoi des députés du Directoire, porteurs du décret d'émancipation, fut commandé par la nécessité. Il s'agissait là d'une question de vie ou de mort pour la colonie. St.- Domingue fumait encore, et ses désastres, présents à tous les esprits, donnèrent, dans cette circonstance, une force et un courage extraordinaires aux colons épouvantés. Parmi eux ne se manifesta pas la moindre divergence d'opinions, la moindre défection. Les mêmes sentiments les animaient, et cette unanimité de volontés et d'efforts dans l'entreprise justifiait, aux yeux de l'Europe, la révolte de la colonie contre le pouvoir éphémère et. calamiteux qui 'gouvernait la France. C'est ici le cas de rendre justice à cette partie de la population. Si elle nous a souvent inspiré des craintes, il faut reconnaître que toutes les fois que des dangers sérieux ont menacé la colonie, elle a marché d'accord avec elle et subordonné ses vues particulières à la règle de conduite qu'exigeait d'elle l'intérêt du pays. Vainement quelques brouillons et quelques hommes dangereux ont-ils voulu l'ébranler; elle est restée fidèle même à une époque où un parti puissant, dans le but de justifier ses propres excès, inventait des complots pour la
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SOUVENIRS D’UN VIEUX COLON DE L
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PREMIERE PARTIE CHAPITRE I. LA RÉV
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Souillac, par Beurnonville, depuis
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coup reçu et nie; d'aigres paroles
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commune de Paris, elles aussi ambit
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avait à sa tête quelques avocats,
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Voilà par quels discours on se hâ
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par la déportation de plus de cent
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croit obligé qu'à ce qu'il a écr
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intègres; la médecine et la chiru
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offraient une harmonie parfaite; il
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Du moment où l'on put comprendre l
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Culottes, se refusant à toute tran
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s'embarquèrent sur la Minerve, cap
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vente de son tabac; mais comme il
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furent amputés par M. Lapeyre, dé
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faits ni les uns, ni les autres, po
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CHAPITRE II. LE LANGUAGE, les mœur
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groupaient autour d'eux, entraîné
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Les Créoles propriétaires, sortis
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Naguère encore, n'avons-nous pas v
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qu'il pouvait en tirer. Tippoo-Saë
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de 20,000 piastres! Il se trouve en
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Tout n'était pas perdu, connue on
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Nous le demandons: serait-ce à une
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CHAPITRE III. SOMMAIRE. RÉPONSES A
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placer aussi les tribunaux sous le
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confiscation des aliments en état
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valait bien le St.-Augustin qui ava
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evint sur ses pas par la même rout
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personne; on n'eut aucun égard aux
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Nulle part il n'existe de registres
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DEUXIEME PARTIE CHAPITRE I. LA TERR
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considérable des objets à vendre.
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almanach de Maurice que la gloire d
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aboutissants de chacune des rues de
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CHAPITRE II. SOMMAIRE. RENVOI DES T
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Laglaine-Dozon, Faure, Duplessis, L
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d'antres qu'à ceux qu'il aurait ch
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injures autrement que par la parole
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leurs fonctions, aussi difficiles
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Son premier garçon, compris dans l
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CHAPITRE III. SOMMAIRE. TROUBLES A
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parties de l'Inde, n'y était prono
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On sait que M. Decaen, nommé gouve
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devoirs, et vous verrez s'il le pou
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accessoires indispensables aux gran
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personne n'ouvrit la bouche, person
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exaspéré jusqu'aux enfants, que l
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CHAPITRE VII UN bruit sourd, précu
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qui ont provoqué des troubles pour
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Un membre influent du Barreau publi
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La terreur étant à son comble, il
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éunis dans ce lieu. Certes on a eu
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pamphlet de M. Jérémie, par ses c
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les affaires du gouvernement. Arriv
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gémir sur leurs malheurs présents
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qu'ils mettaient mille entraves, lo
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plus criante, la plus sale a été
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on exiger d'elle ? ..... Ces reproc
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plusieurs étaient mus par l'unique
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et qui faisaient chorus avec cette
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où une pauvre veuve se procurait l
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gouvernement y peut mettre ordre en
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