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TROISIEME PARTIE CHAPITRE I. SOMMAIRE. APERÇU. - SITUATION DE LA COLONIE EN 1810. CONDUITE HABILE ET G:ÉNÉREUSE DU GOUVERNEMENT ANGLAIS. - CONSÉQUENCES FAVORABLES DE LA PRISE. - LA CONFIANCE RENAÎT; LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE PIŒNNENT DE L'ACTIVITÉ; LES CAPITAUX AFFLUENT; DE NOMBREUX DÉBOUCHÉS SONT OUVERTS; UNE ÈRE DE PROSPÉRITÉ COMMENCE POUR LA COLONIE. - ADMINISTRATION DE SIR ROBERT FARQUHAR. - PORTRAIT DU NOUVEAU GOUVERNEUR. - SON DÉVOUEMENT AUX INTÉRÊTS DE L'ILE. -BOURBON OPPOSÉ A MAURICE. - LE GÉNÉRAL WARD. - MESURES PRISES PAR SIR FARQUHAR POUR ASSURER LE BONHEUR DE LA COLONIE. - ESTIJIIE ET RECONNAISSANCE QUE LUI TÉMOIGNENT LES HABITANTS. - JUSTICE ET FERMETÉ DU POUVOIR. - ÉTAT DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE DE 1810 A 1815. - PARALLÈLE. - RETOUR DE SIR R. FARQUHARA MAURICE. - NOUVEAUX ACTES DE SON GOUVERNEMENT PATÉRNEL. - POLICE. - VENTES DES GRANDES RÉSERVES DU BOIS-ROUGE (1812). - LOI SUR LES PATENTES. - ACTES CONCERNANT L'ABOLITION DE LA TRAITE. - LORD MOIRA., ACCUEIL QU'IL REÇOIT A MAURICE. - CRÉATION D'UNE BANQUE DU GOUVERNEMENT. - AVANTAGES QU'EN RETIRENT LE COMMERCE ET L'AGRICULTURE. - CONSIDÉRATIONS DIVERSES.
TROISIEME PARTIE CHAPITRE I. DANS l'examen des faits accomplis, il est une infinité de circonstances majeures qu’on omet par ignorance ou qu on apprécie fort mal, parce qu'on est sous l'empire des idées généralement reçues et passées avec force d'axiome, bien qu'entachées d'erreur, On ne voit qu'un coté de la question, et les causes que l'on regarde d'une manière exclusive comme ayant amené l'issue d'un évènement, sont souvent celles qui ont eu sur cet évènement la moins grande influence. Par exemple, deux armées sont en présence de ces généraux qui les commandent ont pris, chacun de leur coté, toutes les précautions stratégiques propres à leur assurer la victoire; l'une est de beaucoup supérieure à l'autre par le nombre, et malgré cela, contre toutes les apparences, contre toutes les prévisions, c'est précisément celle-ci qui obtient l'avantage. Pompée se rencontre avec César à Pharsale, il ne le cède à son adversaire ni en talent, ni en valeur; son armée, beaucoup plus forte que la sienne, se compose de soldats intrépides, aguerris: car ce sont des Romains qui combattent des deux côtés; eh bien, Pompée est vaincu! Jamais Napoléon n'avait plus admirablement dressé son plan de bataille, plus habilement combiné ses moyens d'attaque et de défense qu’à Waterloo; jamais son vaste génie n'avait plus sûrement préparé le succès, et cependant la victoire lui échappe, et ce seul jour de revers le précipite tout - à - coup des hauteurs inaccessibles où la gloire l'avait porté! Pourquoi ces retombes soudains de la fortune qui déjouent les projets les mieux combinés, qui brisent les efforts de la résistance la plus opiniâtre et la plus courageuse? C'est qu'indépendamment des causes physiques, qui exercent sans doute une grande influence sur l'issue des évènements, il est des causes morales, dont généralement on tient peu de compte, et qui, bien autrement importantes en réalité, agissent puissamment et mettent en défaut les conjectures les moins hasardées. L'ennui, le dégoût, la lassitude des peuples, le besoin du repos, l'ambition assouvie chez les chefs, qui entrainent indécision dans leur conduite, arrêtent toute prompte résolution de leur part, paralysent l'énergie de leur volonté, rendent leur coup d' œil intellectuel moins sûr et souvent provoquent la défection et la trahison: telles sont les causes puissantes, quoique cachées, auxquelles on doit attribuer ce qu'on chercherait vainement à expliquer par un concours de circonstances, qui vingt fois se sont identiquement reproduites, sans néanmoins compromettre le succès d'une entreprise. On aurait tort de croire que l'action de semblables causes se fit sentir dans la dernière lutte soutenue par l'I1e-de-France contre l'Angleterre. Non, si cette dernière a triomphé, ce n'est ni par la faiblesse morale, ni par la lâcheté, ni par la trahison, ni par la maladresse des
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SOUVENIRS D’UN VIEUX COLON DE L
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PREMIERE PARTIE CHAPITRE I. LA RÉV
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Souillac, par Beurnonville, depuis
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coup reçu et nie; d'aigres paroles
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commune de Paris, elles aussi ambit
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avait à sa tête quelques avocats,
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Voilà par quels discours on se hâ
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par la déportation de plus de cent
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croit obligé qu'à ce qu'il a écr
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intègres; la médecine et la chiru
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offraient une harmonie parfaite; il
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Du moment où l'on put comprendre l
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Culottes, se refusant à toute tran
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s'embarquèrent sur la Minerve, cap
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vente de son tabac; mais comme il
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furent amputés par M. Lapeyre, dé
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faits ni les uns, ni les autres, po
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CHAPITRE II. LE LANGUAGE, les mœur
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groupaient autour d'eux, entraîné
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Les Créoles propriétaires, sortis
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Naguère encore, n'avons-nous pas v
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qu'il pouvait en tirer. Tippoo-Saë
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de 20,000 piastres! Il se trouve en
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Tout n'était pas perdu, connue on
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Nous le demandons: serait-ce à une
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serons mis hors la loi commune et d
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malheureusement le barreau dirigeai
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mois. La transaction s'accomplit et
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payer le transport de ses effets, (
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Idem, Idem 600 " Pour le greffier 1
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est-on même occupé une minute? Un
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SOMMAIRE. REMISE DES EVÈNEMENTS. -
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siégeaient et jugeaient les parent
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dans l'esprit des Mauriciens, la d
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profonde de démarcation entre l'ad
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vivres perdus, les habitations rava
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colonel fut de réintégrer, dans l
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CHAPITRE VI. SOUS DES formes plus d
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fidèles et les renégats, les oppr
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écompenses en faveur de ceux qui a
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les récompenses accordées à sir
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le même aspect. Milady, les enfant
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attaques; plusieurs fondateurs se r
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été pliés toute leur vie au joug
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doute: mais nous prétendons que, p
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homme à longue barbe noire, que tr
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impiétés et aux révoltes de 1792
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exaspéré jusqu'aux enfants, que l
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CHAPITRE VII UN bruit sourd, précu
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qui ont provoqué des troubles pour
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Un membre influent du Barreau publi
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La terreur étant à son comble, il
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éunis dans ce lieu. Certes on a eu
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pamphlet de M. Jérémie, par ses c
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les affaires du gouvernement. Arriv
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gémir sur leurs malheurs présents
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qu'ils mettaient mille entraves, lo
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plus criante, la plus sale a été
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plusieurs étaient mus par l'unique
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et qui faisaient chorus avec cette
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où une pauvre veuve se procurait l
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gouvernement y peut mettre ordre en
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