n°52 - Ville de Namur

périodique d’information de la Ville de Namur
namurmagazine
5000 NAMUR 1 - P501027
n décembre 2006
°52

Sommaire
n˚ 52 de décembre 2006
2 | FESTIVITÉS
5 | CONTE D’HIVER
6 | CULTURE
11 | CARTE BLANCHE
12 | PORTRAITS
14 | AGENDA
16 | VIE COMMUNALE
26 | MOBILITE
27 | SÉCURITÉ
28 | SOCIAL
29 | VIE DES QUARTIERS
32 | ENVIRONNEMENT
35 | JEUNESSE
36 | SPORT
DOSSIER:
«LE NOUVEAU VISAGE
DE LA COMMUNE»:
présentation du Collège
et du Conseil communal
(PAGES 16-21)
PHOTO COVER : LILLO CANTA
Pour Namur, au travail !
Chères Namurois, chers Namurois
éditorial
Vous me permettrez d’exprimer avant tout un sentiment de fierté, au nom de la nouvelle
majorité installée ce 4 décembre. Oui, nous sommes fiers de vous.
Au cours des derniers mois et de la campagne des élections communales, notre vie politique a été
pour le moins agitée, les débats ont été houleux et les esprits, parfois surchauffés. Au lendemain
du 8 octobre, il est bien vite apparu que les jeux n’étaient pas faits. Une volonté d’alternance et de
changement continuait à se manifester dans notre ville. La « vox populi » a su se faire entendre et
obtenir gain de cause. Avec fermeté, mais sans débordement, sans trouble de l’ordre public, toujours
dans le respect de nos valeurs démocratiques.
La population de Namur a donné au pays, dans la dignité, une leçon de démocratie
qui restera longtemps dans les mémoires. Cela mérite un coup de chapeau, et je tiens à vous
le décerner solennellement, me faisant ici le porte-parole de votre nouveau collège communal
et de tous vos élus.
Même à l’échelon local, la vie politique est parfois rude, compliquée. Elle peut de temps en temps
inspirer aux citoyens de la perplexité, quand ce n’est pas une tentation de rejet. J’aime comparer la
démocratie à une toile de maître impressionniste : quand on a le nez dessus, on ne voit que des
taches, des rayures, des traits grossiers. Il faut prendre un peu de recul pour en percevoir l’harmonie
générale et reconnaître qu’il n’y a rien de plus beau.
Cette image m’invite à réitérer ici un appel à la pacification des esprits, à la réconciliation de tous
les Namurois et de leurs élus de tous bords. La qualité de la vie de nos concitoyens, l’amélioration
de leur bien-être, dépendent d’une mobilisation de toutes les bonnes volontés, tant d’une majorité
soudée, âpre à la tâche, que d’une opposition constructive et vigilante.
Le nouveau collège s’engage à promouvoir le dialogue et, chaque fois que ce sera possible,
à fonder ses choix sur le consensus.
Ce n’est pas ici le lieu de détailler un catalogue de promesses précises et ponctuelles. Soucieux de
tirer les leçons d’un passé récent, nous prenons l’engagement de privilégier la rigueur et le souci
de l’intérêt public des Namurois dans la gestion des dossiers communaux, et notamment dans l’attribution
des marchés publics.
Si Namur a la réputation d’une ville prospère ou, du moins, d’un niveau de vie relativement
enviable à l’échelle de la Wallonie, nous n’oublions pas les déshérités, les moins nantis.
Des ménages à revenus moyens et modestes éprouvent de plus en plus de difficultés à s’y établir
ou à y demeurer. Nous ne négligerons aucun des leviers à notre disposition afin que notre ville
reste ouverte et hospitalière pour les familles de toutes conditions.
Namur passe également pour une ville calme, trop calme même, selon certains visiteurs de passage.
Nous ne devons pas rougir de cette quiétude et devons même la préserver, en nous félicitant,
par exemple, d’une cohabitation harmonieuse et fort bien vécue avec la population juvénile des
Facultés universitaires. Cela ne nous dispense pas d’avoir à cœur de favoriser l’émergence, dans
notre calendrier festif, de nouvelles manifestations culturelles ambitieuses, propres à accroître le
rayonnement et l’animation de notre cité.
Notre ligne de conduite sera aussi d’adapter notre espace urbain aux exigences de la modernité,
aux besoins de sa prospérité, tout en préservant avec le plus grand soin son charme historique
et son patrimoine exceptionnel.
Notre majestueuse citadelle est un exemple emblématique. Nous pouvons et devons déployer
toute notre inventivité pour la valoriser davantage en tant qu’outil touristique et économique,
sans dénaturer le paysage unique qu’elle offre depuis des siècles à notre chère Cité du Confluent.
A sa façon, elle continue de nous défendre, non plus contre des envahisseurs hostiles, mais contre
les assauts pernicieux d’un monde en perte de repères, d’identité et de capacités d’enchantement.
Les instants de rêverie qu’elle continuera à nous prodiguer ne nous invitent pas pour autant
à un repos contemplatif. Ils nous donnent au contraire de la force et du courage pour offrir aux
Namurois un avenir à la mesure de leur histoire.
A vous tous, à mes collègues et à moi-même, je dis donc : « pour Namur, au travail ! »
Joyeux Noël et bonne année à tous !
Jacques Etienne, bourgmestre

festivités I 2 I
Noël fait
sonpetit
marché
Les Fêtes de fin d’année, pour les bambins,
c’est des cadeaux au pied du sapin, des
batailles de neige dans le jardin, des matins
câlins, des repas qui n’en finissent point.
Et aussi des virées à Namur en famille, pour
faire ses emplettes dans le village de Noël et
dans les magasins.
RRues illuminées, boutiques chamarrées, vitrines décorées, guirlandes
dorées, manèges colorés En décembre, Namur met ses habits de fête pour
accueillir ses visiteurs. Nouveauté cette année, un Marché artisanal
se tient sur la place du Marché aux Légumes. On y trouve les produits
traditionnels et d’autres plus spéciaux (tartiflettes, cougnous, Irish coffee,
vin chaud, crêpes géantes, bougies en sel, objets en bois et en argile )
avec, certains jours, une animation musicale. Sur la place d’Armes, le
Village de Noël apporte, comme chaque année, sa petite touche de
féérie et de découvertes. Mais pas question pour l’organisateur Eric
Vandy de rivaliser avec Liège et ses 180 chalets, l’idée ici est plutôt de
privilégier la convivialité et la qualité, en proposant de bons et beaux
produits venus d’ici et surtout d’ailleurs. En déambulant parmi les
80 chalets, on découvre ainsi des produits de bouche et de l’artisanat
en provenance du Venezuela, du Mexique et de Bolivie, des confitures
de Provence, des soupes artisanales, des statues en feuilles de bananier
fabriquées au Kenya, des lampes du Maroc, de beaux jouets en
bois de Tchéquie. Pour satisfaire les petites fringales, tartiflettes et potées
aux carottes sont toujours au menu. Et pour réchauffer les doigts gelés,
rien de tel qu’un bon chocolat chaud ou un glühwein dans le grand
chalet.
Autres petites nouveautés, sur la place de l’Ange, la vente de sapins de
Noël et l’animation proposée par GAU : les enfants sont invités à décorer
l’arbre de Noël et la vente des boules se fera au profit de l’association
NOMA’S LAND.
A l’Espace Beffroi, GAU en collaboration avec la Ressourcerie namuroise
et l’Ecole d’Eco-consommation expose jusqu’au 3 janvier des
œuvres artistiques et des objets de récup‘ relookés. Une façon de montrer
qu’avec un brin de créativité, les objets en fin de vie, même les plus
« kitsch », deviennent tendance voire avant-gardistes. Et tant mieux si
ça peut donner des idées de cadeaux aux visiteurs !
namurmagazine décembre 2006
En pratique
Noël artisanal sur la place du Marché
aux Légumes jusqu’au 31 décembre,
ouvert en semaine et le dimanche de 12h
à 19h et le samedi de 10h à 21h (jusqu’à
22h certains jours), le lundi 25 de 15h à 19h.
www.village-de-noel.be
Village de Noël sur la place d’Armes
jusqu’au 31 décembre, ouvert tous les jours
de 11h à 20h et jusqu’à 22h, le week-end.
Infos au 0475 69 51 39.
Pour permettre l’installation des métiers
forains, la rue de Fer reste semi-piétonnière
jusqu’au 7 janvier. La Navette
des Fêtes relie, toutes les 15 minutes, les
Parcs-Relais Saint-Nicolas et Namur
Expo au centre-ville avec formule « parking
bus » gratuite. La nuit du 31
décembre, le TEC réitère son opération
Noctambus avec gratuité des bus sur
toutes les lignes régulières entre 19h et 7h
du matin et navettes pour desservir
les principales soirées, soit 14 circuits
en Province de Namur (Maison du TEC – tél
: 081 25 35 55).
Les commerces et parkings seront ouverts
le dimanche 17 décembre (de 13h à 18h) et
le 24 décembre (de 11h à 16h). Ils seront fermés
le 25 décembre et le 1 er janvier. Les sol-
MAISON DU TOURISME
tél : 081 24 64 49
GAU - tél : 081 26 26 38
Plus d’infos sur
www.ville.namur.be
des débuteront le mercredi 3 janvier avec
ouverture des commerces le dimanche 7
janvier de 13h à 18h.
Les marchés hebdomadaires
(Salzinnes, Boninne, Namur-gare et
Namur-centre, Jambes et La Plante) et la
brocante de Jambes se dérouleront aux
heures et endroits habituels.
Marchés de Noël à Jambes et Loyers le 17
décembre ainsi que dans l’ancienne
abbaye de Malonne, les 16 et 17 décembre.
Au programme, concert de Noël,
chorales, artisans et petite restauration.
Le 17 décembre, les 3 clubs Kiwanis de
Namur organisent Noël dans la Cité au
profit des personnes défavorisées. Un bus
sillonnera l’entité pour récolter les dons
déposés dans les abribus mais aussi sur
la place de la Gare fleurie à Jambes, à
l’Hôtel de Ville et à la Maison du TEC à
Namur (Kiwanis - tél : 081 61 04 13).
Le Wallonia Namur met sur pied sa 7 e marche
Namur illuminé, le 23 décembre, au
départ de l’Athénée royal de Jambes.
L’occasion de se dérouiller les jambes en
découvrant les illuminations de la ville,
du cœur de Namur au sommet de la
Citadelle pour les plus vaillants. Plusieurs
étapes sont prévues, le temps de se restaurer
(tél : 0474 70 87 34).

Fantaisie et
acrobaties
au Théâtre Royal
LLe pli est pris. Quand vient l’hiver et dans son
sillage, les longues journées frisquettes,
le Théâtre de Namur nous dorlote et nous
envoûte avec ses spectacles veloutés et colorés.
Le Cirque invisible ouvre le bal avec une
petite merveille signée Jean-Baptiste Thierrée
et Victoria Chaplin. Thierrée, Chaplin. Des
noms sans doute familiers pour les spectateurs
namurois qui ont eu la chance, en
décembre 2004, de plonger dans l’univers
fantasque et acrobatique de James Thierrée
(le fils) avec « La Veillée des Abysses » et qui se
sont réjouis, en décembre 2005, en découvrant
le monde merveilleux de Victoria (la
mère) et Aurélia Chaplin (la fille) dans
« L’Oratorio d’Aurélia ».
Cette fois, le Théâtre de Namur convie les
parents et précurseurs du nouveau cirque,
Jean-Baptiste Thierrée, ex-comédien
de Peter Brook et de Federico Fellini,
et Victoria Chaplin, dernière fille de son illustre
père. Les deux saltimbanques occuperont
la scène dans un tourbillon d’apparitions et
de métamorphoses surréalistes, lui, en clown
illusionniste, elle, en femme-oiseau volant audessus
de la piste en faisant naître, par ses
costumes, un bestiaire fantastique. De New-
York à Tokyo, de Barcelone à Copenhague,
leur spectacle a suscité partout le même
enthousiasme !
Autre événement en janvier, la venue pour
la première fois en Belgique de l'Ecole de
l’Opéra de Pékin. Le spectacle se compose
de plusieurs courtes scènes sans parole dans
la tradition de l’Opéra de Pékin, l’un des plus
grands au monde, qui combine musique,
danse acrobatique, chant, mime et théâtre.
Sur scène, une vingtaine de jeunes Chinois
débarquent avec armes et bagages : lances
sabres, masses, bâtons, hallebardes, épées
pour les uns. Nouilles de riz, baume de tigre, ginseng,
coiffes à plumes de paon, cothurnes, soieries,
brocards et matériel de maquillage pour
les autres. Ces jeunes artistes, que l'on appelle,
par tradition, les «disciples du jardin des poiriers»,
en souvenir du lieu où fut créé le premier
conservatoire de musique et de danse chinois,
au VIIIe siècle, ont entre 10 et 19 ans. Ils sont
accompagnés de 9 musiciens et de 11 professeurs
sous la direction de Sun Yumin, star de
la scène dans les années 60.
Dans le cadre de Noël au Théâtre, les bambins
auront d’autres petites friandises à se mettre
sous la dent comme « Wakan », une œuvre
picturale, sculpturale et musicale à savourer
à la Maison de la Culture (le 23 décembre),
« Petites histoires de cœur », un
assortiment de dou-
ceursconcoctées par le Théâtre des
Zygomars (les 29 et 30 décembre au
studio du Théâtre) et « L’histoire est sur la
palissade » qui relate les drôles d’aventures
de Tralala, petit Babibel au cœur tendre qui
veut devenir roi pour trouver une princesse
à son goût (les 2 et 3 janvier au studio du
Théâtre).
Le Cirque invisible, du 19 au 22 décembre (20h30) et le 23 décembre (19h)
L’Ecole de l’Opéra de Pékin (spectacle en chinois surtitré), du 2 au 6 janvier (19h) et le 7 janvier (16h)
festivités I 3 I
Ritournelles
de Noël
Un nouveau spectacle rythmé de musiques
et de chants du monde qui ravira les oreilles
et les yeux des petits et des grands, c’est ce
que proposent les "Jolies Notes" lors de son
traditionnel concert de Noël (gratuit), le
dimanche 17 décembre (17H30), à l’église
Saint-Loup à Namur.
Maison du Tourisme – tél : 081 24 64 49
Concert
du Nouvel An
Le concert du Nouvel An se déroulera au
Théâtre de Namur, le 14 janvier (17h). Au programme,
les oeuvres de Strauss par l’ensemble
instrumental de Wallonie sous la direction
de Giovanni Votano
Théâtre de Namur – tél : 081 226 026.
namurmagazine décembre 2006

festivités I 4 I
Bonhomme hiver,
tout feu tout flamme
AAu diable, les sentiments. A l’occa-
sion du Grand Feu de Bouge,
Bonhomme hiver, tout sympathique
qu’il soit avec ses rondeurs de
bon vivant et ses petits yeux noirs
comme du crayat, périra dans les
flammes. C’est la coutume depuis
plus de mille ans et rien, ni ses attaques
de boules de neige ni ses bourrasques
de vent froid, ne pourra changer le cours des
choses. Déjà les Bougeois s’activent pour récolter dans
le village les milliers de fagots qui alimenteront le
bûcher.
La mise à mort de bonhomme hiver aura lieu le dimanche
25 février. Un moment important pour la Confrérie
du Grand Feu qui fêtera ses 50 ans en 2007. Il faut savoir
que les grands feux avaient pratiquement disparu du paysage
il y a une cinquantaine d’années. C’est pourquoi
quelques Bougeois, fervents amateurs de folklore, ont
fondé la Confrérie du Grand Feu de Bouge, en 1956, et
ainsi permis aux grands feux de revivre en Wallonie.
Parmi les membres d’origine, trois sont toujours actifs
aujourd’hui : Jean Attout, Albert Onblet et Camille
Bodart qui aura l’honneur d’allumer le bûcher, le
dimanche, à 19h30, juste après le cortège. Érigé sur les
hauteurs de Bouge, le Grand feu, haut de 15 mètres,
Traditions
D’IRLANDE
à la bibliothèque
La Bibliothèque communale a pris l’habitude,
au premier flocon venu, de présenter
à ses lecteurs les traditions de Noël. Jusqu’au
6 janvier, c’est l’Irlande qui sera mise à l’honneur
à travers des objets de décoration,
livres, recettes, musiques, contes et souvenirs.
On découvrira, au détour d’un livre, l’importance
du houx dans les coutumes païennes
et druidiques. Jadis, des branches de
namurmagazine décembre 2006
Au grand feu ! Les chîjes au feu
Tournans tot autoû do feu
Avou les mwins dins les mwins
Come au timps d'nos vîs parints
Qui tchantinne leû p'tit refrain :
Au grand feu ! Les chîjes au feu !
Au grand feu ! Les chîjes au feu !
permettra de découvrir la vallée
mosane, la Citadelle et les hauteurs
avoisinantes. D’autres feux seront allumés,
ce soir-là, à Loyers (Bossimé),
Erpent (Val, Les Bleuets et Bois
Williame), Wépion (La Pairelle) et
Namur
Citadelle. Selon
la tradition, celui
qui voit sept feux n’a rien à
redouter des grimaciers et des
sorciers pendant un an. On prétend
aussi que les amoureux qui
voient sept feux se marient dans
l’année et que manger des crêpes
le jour du Grand Feu protège
des mauvaises mouches. Si vous êtes sceptiques, rendez-vous
à Bouge, le 25 février. Une exposition de photos
relatera tous les grands moments de cette fête qui marque
le début de l’année à Namur. Vous pourrez vous
réchauffer à la chaleur du brasier et chanter avec les
habitants « Au grand feu, les sizes au feu», une ritournelle
écrite par Jacques Calozet, membre de l’Académie royale
de Littérature et de Langue française, sur une musique
d’Ernest Montellier, musicologue distingué et président
de la Royale Moncrabeau. On rappellera au passage
que les sizes (ou chîjes) sont les veillées qui se tenaient
durant les mois réputés noirs, de novembre à février.
« Les sizes au feu » signifie que l’hiver ne sera bientôt
plus qu’un mauvais souvenir. Déjà, le printemps pointe
le bout du nez.
houx étaient placées autour des maisons en
signe d’hospitalité et de gentillesse. On pensait
en effet que cet arbrisseau à la parure
rouge et vert, qui fait la nique à l’hiver pendant
que les autres arbres se gèlent les
miches, fournissait aux fées des arbres un
abri contre le froid et protégeaient la maison
des esprits malfaisants. Pensez-y quand
vous décorerez votre demeure
Bibliothèque communale
Venelle des Capucins, ouverte du
mardi au vendredi de 10h à
18h30, le samedi de 9h à 13 h. tél :
081 24 64 40.
Grand Feu traditionnel
de Bouge avec Concours de
déguisement, marche ADEPS,
sculpteur à la tronçonneuse,
fanfare et feux d’artifice
info : 081 73 33 33
grandfeudebouge.folknam.be
La Citadelle
reprend du flambeau
A l’entame de la nouvelle année, la Régie Citadelle organisera
trois balades au flambeau. Le 13 janvier, « La Médiévale»
prendra son départ au Château des Comtes (18h) et sera
basée sur l’histoire de la Citadelle au Moyen Age. Le 3 février,
la balade « A travers le temps » partira du stade des jeux
(18h) pour aller à la rencontre des personnages qui ont marqué
l’histoire des lieux. Enfin le 25 février, la « Balade des
Grands Feux » proposera une visite de la Citadelle au départ
de Terra Nova (18h) avec découverte des Grands Feux.
Régie Citadelle – tél : 081 65 45 00
www.citadelle.namur.be
Photo Philippe Berger

conte d’hiver I 5 I
Conte de neige
et d’étoile
C’
C’était il y a très longtemps, là-bas en
Palestine Dans une étable, sur de la paille
entre un bœuf et un âne, un enfant était né.
Un tout petit bébé, tout nu, tout rose, tout
fragile, et pourtant chaque jour des gens
venaient le voir, lui apportaient des
cadeaux, venaient s’incliner devant lui en
signe de respect Un vrai défilé !
Près de l’étable, trois arbres étaient plantés:
un palmier, un olivier et un sapin.
En voyant les gens entrer dans l’étable, les
bras chargés de présents, ils se dirent entre
eux : « Nous aussi, nous offririons bien quelque
chose à cet enfant ! ».
- Oh ! Moi je sais, dit le palmier en se redressant
de toute sa taille fièrement, je donnerai
une de mes palmes pour éventer l’enfant. Ce
sera bien utile avec toutes ces mouches que
les bêtes amènent. C’est dégoûtant ! ».
- Oui mais moi, dit l’olivier en agitant ses
branches, je presserai mes olives et donnerai
mon huile pour masser les petits pieds
de l’enfant ! ».
Le sapin les écoutait en pendant la tête : « Et
moi, que pourrais-je lui offrir ? ».
- « Toi !!! Hurlèrent les deux autres, mais
rien voyons ! Tu n’as rien à donner à l’enfant
: tes aiguilles piqueraient sa peau toute
tendre, tes larmes sont résineuses et collantes.
Il n’y a rien de bon en toi ! ».
Le sapin baissa un peu plus ses branches,
il parut encore plus sombre : « Vous avez
raison, je n’ai rien d’assez bon pour être
offert à l’enfant ».
Ce soir-là dans le grand ciel noir piqueté
d’étoiles voletait une présence blanche.
- « Non mais qu’est-ce que c’est que ces
deux gros bouffis ! », s’écria l’ange. « Ils sont
tout gonflés de leur importance, tout plein
d’eux-mêmes ! Et ce pauvre sapin qui ne
dit rien ! Ce n’est pas juste ».
L’ange regarda autour de lui, il mit les
mains en porte-voix et appela les étoiles :
- « Mesdemoiselles, pourriez-vous me rendre
un petit service ? ».
- « Bien sûr, bien sûr, bien sûr ! » tintinnabulèrent-elles
de leur voix de clochettes.
Elles se laissèrent tomber en pluie et vinrent
se poser sur les branches du sapin.
Juste à ce moment-là, la porte de l’étable
s’ouvrait sur un visiteur.
L’enfant aperçut toutes ces lumières qui
brillaient au-dehors. Il tendit ses petites
menottes vers le sapin et un sourire illumina
son visage
C’est depuis cette nuit-là que le sapin est
devenu l’arbre de Noël.
Les conteuses
se mettent à table
A quelques heures du réveillon de Noël, tandis que les
rues de Namur grouillent de petites fourmis empressées
et chargées de colis, la Maison du Conte vous offre
une petite pause gourmande, le temps de savourer en
famille un assortiment d’histoires. Rendez-vous le 23
décembre pour une veillée constellée de contes de
neige et d’étoiles suivie d’un gouter.
Dans le cadre de la campagne d’Amnesty international
« Halte à la violence contre les femmes », les conteuses
narreront, le 13 janvier, des histoires pour la princesse
qui pleurait toujours. Préparez vos mouchoirs,
car la vie des jouvencelles, malgré tout
Jean-Pascal André
Conte réécrit par
Bernadette Malherbe
(Maison du Conte) d’après
une légende allemande.
Maison du Conte
170 rue des Brasseurs à Namur
tél : 081 22 92 10
www.maisonducontenamur.be
ce qu’on fait croire aux petites filles, n’est pas toute rose
et violette.
Les 9 et 16 février, les conteuses se mettront A table!
Serments, paris, saveurs, contrats, regards, dessus, dessous,
seul ou bien à treize Tendez l’oreille, c’est fou se qui
se trame autour d’une table !
Au-delà de ces rendez-vous à thème, la Maison du
Conte poursuivra ses classiques : Contes du 10e jour,
Bambin Sourd bouquine, Contes d’hier pour
aujourd’hui, formations. Les conteuses prendront également
le temps de distiller leurs histoires dans des
milieux plus précaires : prison, hôpitaux, centres pour
handicapés et d’autres institutions sensibles à la
parole contée.
namurmagazine décembre 2006

culture I 6 I
Coups de cœur
à Jardin
Passion
Dans son joli théâtre aménagé de l’autre côté de la gare,
Jardin Passion offre aux artistes « exilés » un lieu de
créativité et d’expression afin qu’ils partagent avec le
public namurois leurs moments de tendresse, d’humour,
de passion.
Derrière chaque spectacle, un artiste du cru, comédien,
metteur en scène, scénographe, régisseur. Au fil de la
saison, on retrouvera ainsi Eve Jadot dans « La chaise
de paille » (du 23 au 27 janvier), Benoit Pauwels dans
«Goupiochka » (du 13 au 17 février), Philippe Leminaut dans
« Hystérie » (du 1er au 3 et du 8 au 10 mars), Pierre Doucet
dans « Le Dindon » ou encore Cédric Eeckout et Joëlle
Franco dans « Pouillot » (du 15 au 18 mai). Pour la petite
histoire, ce mot évoque à la fois un
oiseau de la famille des muscicapidés,
proche de la
fauvette, et une rue à
Erpent où les deux
Namurois se sont rencontrés
il y a 24 ans.
« Pouillot » croisera
donc souvenirs de
jeunesse et fiction à
travers un conte initiatique
aux parfums
des bois.
Les
Baladins
badinent avec l’amour
De son côté, la Ruelle aux Baladins mise également sur
des talents namurois. Dans son spectacle « Rires en vrac»,
qui réunit trois pièces en un acte et une palette d’acteurs
haut en couleurs, Alain Rochette mettra en scène le texte
« Alors on joue ? » du Namurois exilé à Paris, Bernard
Frippiat (du 5 au 21 janvier).
Ensuite, place à la volupté avec « Quand l’amour frappe
à la porte » (9 février), un repas-spectacle spécial Saint-
Valentin pour ravir les cœurs et les zygomatiques les
plus endurcis. A la carte, dîner aux chandelles, sentiments,
chansons, fantaisie et jonglerie en bonne compagnie.
Seule contrainte pour les amoureux transis : ne
pas rire la bouche pleine !
Théâtre Jardin Passion
39 rue Marie-Henriette à Namur – tél : 0472 96 53 16
www.theatrejardinpassion.be
La Ruelle aux Baladins
31 rue Général Michel à Namur – tél : 071 43 00 32
www.laruelleauxbaladins.be
magazine décembre 20062006
Jacques Bouton, 1972
Le dernier habitant
duGrognon?
CCette photo, extraite du nouveau livre édité par les Archives photographiques namu-
roises, a été prise par Jacques Bouton, au moment de la démolition du quartier du
Grognon. L’auteur raconte : « Le quartier du Grognon, considéré comme le berceau
de Namur, fut démoli, sur décision de l'Administration communale, entre 1969 et
1972. Après la reconstruction rapide, dans les années cinquante, des destructions dues
à la guerre, Namur succomba dans les années soixante à la mode de l'Urbanisme
Hygiéniste qui consista à supprimer les taudis. Le quartier du Grognon fut rasé au
grand désespoir de la plupart des Namurois. La Commission royale des Monuments
et Sites avait demandé de sauvegarder cinq façades de la Place Saint-Hilaire. Seuls
deux éléments furent sauvés : le porche du lavoir Saint-Hilaire et une des façades de
la pharmacie Némery ».
Comme l’explique Jacques Bouton, cette façade, de style Louis XVI, fut reconstruite
en 1976, rue Notre-Dame, à côté du porche de 1712. « Dans la foulée, poursuit-il, il
avait été prévu de démolir tout le côté Sambre de la rue des Brasseurs jusqu'à la
rue Saintraint et d'y construire une série de logements sociaux. Mais le traumatisme
causé par la destruction du Grognon fut tel que la politique du Collège échevinal
changea du tout au tout et, la mode ayant changé, passa au stade de la réhabilitation
des vieux quartiers qui dure toujours. Mais pour le Grognon, c'était trop
tard ».
Un siècle d’images
Le nouveau volume des Archives photographiques namuroises, le dixième de la
collection, réunit des clichés pris entre 1890 à 1989 par des photographes namurois,
amateurs ou professionnels. Aux côtés de Jacques Bouton, on retrouve
Jean Côme, Pierre Dandoy ainsi que les photographes Petit et Gilles.
Pas de thème précis dans cet ouvrage, juste l’envie d’illustrer Namur et son histoire,
en révélant au grand public la richesse et la variété des collections confiées aux
Archives photographiques namuroises.
Si vous souhaitez découvrir ce livre (en vente en librairie) ou si vous êtes à la recherche
de vieux clichés, les Archives photographiques organisent une permanence,
le samedi de 10h à 16h.
Archives photographiques namuroises
10 rue Saint-Nicolas à Namur – tél : 0475 41 91 35

Îlot de Culture
La culture se sent bien dans le quartier des Brasseurs.
Le Musée Rops, la Maison de la Poésie, le FIFF, les Arts
forains y ont élu domicile. Le Musée archéologique posera
ses pénates dans l’ancienne école des Bateliers, lorsque
l’îlot culturel, toujours à l’étude, verra le jour. La Maison
du Conte y a elle aussi déposé son baluchon au rez-dechaussée
de l’ancien Hôtel maternel, dans un bâtiment
remis à neuf par la Ville. La compagnie Hypothésarts
vient de la rejoindre. Comme la Maison du Conte,
Hypothésarts pourra accueillir ses visiteurs sur place,
mais elle apportera aussi sa contribution littéraire à des
événements ou institutions en différents lieux de Namur.
Prochain rendez-vous, « Réception du Diable » d’Henri-
Frédéric Blanc avec Richard Martin sur une mise en scène
de Christian Leblicq, au Théâtre royal, le 12 février.
Hypothésarts
170 rue des Brasseurs à Namur
tél : 081 22 47 22
culture I 7 I
La poésie, plus c’est
court…
«6tu D6D 1 jr dHT 7 Am kitM,dadrèC Isoley dtavwa & daxepT m fraz…Jms porte
nsrè cloz pr 1 sijoliroz…6 lavie d2m1 aujd8 tFray,D7n8 vi 1 rèV ds la miN…»
Finies les longues envolées lyriques, odes héroïques, rimes léonines, vers
intercalaires et tous ces procédés de style dont usèrent et abusèrent, au cours
des siècles, les artisans du verbe. Aujourd’hui, la poésie se veut spontanée,
rebelle, libérée des codes. Plus le temps d’accorder sa lyre et d’affûter ses vers,
elle surgit comme un cri, se scande dans la rue et se déclame sur tous les tons.
La Maison de la Poésie l’a bien compris, elle qui a ouvert ses portes et nos
oreilles aux haïkus, aux slams et à toutes formes de poésie moderne.
Dernier exemple en date, le concours de poésie par SMS qu’elle vient d’organiser
de concert avec l’opérateur mobile Base. Sous le thème « Aimer c’est
parler », ce concours visait à stimuler la créativité de la langue française
auprès du grand public. Sur les 360 personnes qui ont répondu à l’appel,
30 ont été primées. Leurs messages, transmis par téléphone portable, viennent
d’être publiés dans un recueil de poésies. Ils sont également accessibles sur le
site de la Maison de la Poésie.
Maison de la Poésie
28 rue Fumal à Namur – tél : 081 22 53 49
www.maisondelaposie.be
Jazz et musette
en goguette
Amateurs de jazz, à vos agendas. Du 23 février au
24 mars, le Nam in Jazz débarque dans les salles et
bistrots de Namur. Le Théâtre Jardin Passion, le
Conservatoire, le Royal, le Christie’s, le Miroir, le Bon
Vin... comme chaque année, ils accueilleront l’un ou
l’autre concert. Parmi les groupes annoncés, As Guests, Jojoba, No Vibrato,
Mam Musette et Funk Sinatra.
Nouveauté pour cette édition 2007, sept concerts seront groupés sur trois
jours, du 15 au 17 mars, en un lieu, l’Arsenal. Une place de choix sera accordée
aux groupes français et suisses, mais aussi à l’accordéon, histoire de montrer
qu’Yvette Horner n’a pas le monopole du piano à bretelles ! Au programme,
Jazz Meets Rap (le 15), Zakaria Quartet (le 16), Musique Acoustique Machines
(le 17), le duo Pascal Schumaker au vibraphone et Jef Neve au piano (le 17) et
Mam Musette (photos) dans un répertoire ludique et swinguant qui devrait ravir
les fans de Django et Trenet.
A chaque édition, sa vedette internationale. L’an dernier, c’était Archie Shepp
qui a avait complètement subjugué le public à l’Arsenal. Cette année, c’est
Dave Liebman, le maître absolu du sax soprano. L’Américain jouera, le 16
mars, aux côtés d’un superbe trio français composé de Jean-Marie Machado
(piano), Jacques Mahieux (batterie) et Jean-Philippe Viret (contrebasse).
Asbl N’8’Jazz
26 rue Saint-Donat à Namur – tél 081 73 00 21
www.naminjazz.be
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
culture I 8 I
Le breaker est un corps.
Pas un être humain avec une cervelle,
une personnalité ou des émotions.
Non ! Un corps.
Tout ce qu'on demande au breaker,
c'est des prouesses...
Tourne plus vite, toujours plus vite
Extrait de « + Vite que tes yeux »
« + Vite que tes yeux »
Rencontre à corps
ouvert
JJean-Michel Frère et Bashkim Topojani sont tous les deux Namurois,
l’un est metteur en scène, l’autre breaker. Après une première rencontre
en 1997 lors du spectacle Hush Hush Hush, ils décident de
travailler ensemble. Résultats, deux spectacles créés avec le Namur
Break Sensation qui cartonnent dans le monde : SC35C en 2000 et Men
Need Sleep en 2002. De cette collaboration artistique, naît une véritable
complicité qui aboutit à une nouvelle création, construite autour
du personnage de Bashkim. Sur scène, il est accompagné de DJ Gregg
et d’images vidéo signées Xavier Istasse. Ce spectacle multidisciplinaire,
produit par le Théâtre des Zygomars, s’intitule «vite que tes yeux».
Jean-Michel : SC35C et Men Need Sleep étaient des spectacles très
visuels, basés sur la performance. Cette fois, j’avais envie de faire
quelque chose de différent, avec un texte plus profond. J’ai proposé
à Bashkim de raconter son parcours de réfugié au départ du Kosovo,
de parler de ses plaisirs et aussi de ses douleurs, morales et physiques
Bashkim : Je ne parlais jamais de mes blessures. Pour moi, ça n’intéressait
personne. Mais Jean-Michel est parvenu à sortir des choses
en moi. Ensuite, il a écrit un texte et j’ai découvert que ce que je
racontais pouvait toucher les gens.
Jean-Michel : Derrière le spectacle, se pose la question du choix de
vie : qu’est-ce que je suis prêt à sacrifier pour réussir quelque chose ?
Certains sacrifient leur famille pour leur boulot. Un sportif comme
Mohamed Ali était conscient qu’il risquait sa santé et sa vie pour la
boxe. Avec la danse, Bashkim sait qu’il détruit son corps.
Mais il continue parce qu’au-delà des blessures, il y a la performance,
le plaisir, une certaine excitation et le public ! Au départ
du particulier, l’expérience de Bashkim, le spectacle tend vers
l’universel . Que me restera-t-il lorsque mon corps ne suivra
plus ?
Bashkim : J’ai appris le break dans les années 80, quand j’étais
au pays, au Kosovo. En arrivant en Belgique, j’avais déjà un
bon coup de ciseaux. Je rêvais d’être danseur, mais on était 8 frères
et sœurs dans la famille et il fallait manger. Je vendais des
fleurs pour rapporter de l’argent à la maison. En 1995, j’ai voulu
rejoindre le Namur Break Sensation mais on m’a dit que je
n’avais pas le niveau. Alors, je me suis entraîné pendant plus
d’un an jusqu’au jour où on m’a proposé de remplacer un breaker
pour le spectacle Hush Hush Hush. J’avais trois jours pour
connaître ma performance. Je l’ai fait et j’ai réussi. C’était la
première fois de ma vie que j’étais fier de moi ! C’est là que j’ai
rencontré Jean-Michel. Avec SC35C et Men Need Sleep, on a
tourné partout dans le monde, au Japon, à New York, au Canada.
J’aurais pu devenir un « bad boy ». Je suis devenu un « B-Boy »,
un danseur de break.
Jean-Michel : Dans ce spectacle, Bashkim n’est pas seulement
danseur, il est aussi comédien. Il raconte une histoire.
Au fil des représentations, il a pris confiance en lui, fait vivre le
personnage ...
Bashkim : Je ne pensais pas que je pouvais être comédien.
Grâce à Jean-Michel, aujourd’hui, je lis des bouquins, j’écris
aussi pour rester debout. A 30 ans, je pense à mon avenir.
Quand j’arrêterai la danse, j’imagine pas être maçon et me
lever à 6h du matin. Après le spectacle, j’ai vraiment envie de
continuer à faire du théâtre.
« + vite que tes yeux » :
les 13 et 14 mars (19h) au
Grand Manège.
Réservations au
Théâtre de Namur
tél : 081 226 026
Photos Pierre-Jean Lacroix et Thomas Delvaux. Théâtre des Zygomars - 2005

Agenda
théâtre de namur
Architruc. F.L. Athènas
Du 13 au 29 décembre
Le juste milieu
Quatre professionnels du bonheur vous pré-
sentent une méthode, naturelle et révolutionnaire,
pour trouver votre juste milieu, vous
aider à accepter vos parts d’ombre et accéder
à vos parts de soleil. Une comédie signée
Nathalie Uffner, Nicolas Buysse, Serge
Demoulin et Alexis Goslain (au Grand
Manège).
9 janvier
Orchestre de Chambre
de Wallonie - Les Agremens
Mozart, Mendelssohn, Stravinski et Purcell
figurent au programme de cette confrontation
amicale et originale entre deux orchestres,
l’un baroque, l’autre moderne, placés
sous la direction de Guy Van Waas.
Du 11 au 14 janvier
La nuit de Valognes
Version moderne de Don Juan écrite par Eric-
Emmanuel Schmitt et mise en scène par le
Théâtre Entre Parenthèses (studio)
12 et 13 janvier
Sois belge et tais-toi
Revue 2007 par André et Baudouin Remy.
Du 12 au 23 janvier
Architruc
Cette fable baroque et légère, drôle et cruelle,
raconte l'histoire de deux bouffons pathétiques,
un roi et son premier ministre vieux
et usés. Une critique sévère du pouvoir,
signée Robert Pinget et mise en scène par
Ahmed Madani (Île de la Réunion).
17 janvier
Gary Kurtz, illusionniste
« Au-delà des mots », le Canadien dévoile ses
talents de comédien et son penchant pour
les jeux d’esprit.
Du 23 au 27 janvier
Liberté, égalité, sexualité
Le scoop du siècle : Sam Touzani, le comique
militant, et Bernard Breuse de Trans-quinquennal,
interviewent Dieu, LE créateur! Une
coproduction Théâtre de Namur et
Koninklijke Vlaamse Schouwburg.
30 et 31 janvier
C’est-à-dire
Un plateau. Un tabouret. Une guitare. Un
homme seul qui nous parle et qui danse. Une
manière pour le danseur et chorégraphe africain
Seydou Boro de se mettre à nu face au
public. Et face à lui-même.
2 février
Tango Remembrances sur des
musiques d’Astor Piazzolla
Concert-spectacle de tango avec le quatuor
Caliente (bandonéon, violon, piano, contrebasse)
et les danseurs Pascale Coquigny et
Luis Bruni.
2 et 3 février
Yaguine et Fodé
« Si leur acte extrême était une réponse à
leur temps, alors, plus modestement, en
relayant leurs paroles, ce spectacle est ma
réponse à leur lettre ». Une pièce de Pietro
Varraso, écrite à la mémoire de Yaguine et
Fodé, ces deux jeunes passagers clandestins
guinéens découverts morts dans le train d'atterrissage
d'un avion, à Zaventem, en août
1999.
3 février
Mademoiselle Julie
Emilie Dequenne et Bruno Wolkowitch dans
un combat à outrance, où chaque phrase se
révèle meurtrière. Un grand classique signé
Strinberg.
8 février
Serge Lama
Spectacle Accordéonissi-mots.
culture I 9 I
Théâtre de Namur /
Sun Production
www.theatredenamur.be
tél : 081 226 026
9 février
Perles d’amour
Du chagrin d’amour à l’amour filial, du pre-
mier amour à l’amour manqué, Marlene
Dorcena (Haïti), Minyeshu (Ethiopie), Cécile
Kayirebwa (Rwanda) et Talike (Madagascar)
déclinent l’amour en chansons.
15 et 16 février
La poursuite du Vent
Epatante dans « La Chambre d’Isabella »,
Viviane De Muynck revient à Namur dans
un monologue mis en scène par Jan Lauwers.
Elle incarne Claire Goll, une femme redoutable
qui a côtoyé les plus grands artistes du
20e siècle : Breton, Picasso, Satie, Dalí, Cocteau
17 février
Chefs-d’oeuvre de J-Sébastien Bach
Programme varié proposé par Mira
Glodeanu et Frédérik Haas autour d’œuvres
incontournables du grand Bach (1685-1750).
Du 27 février au 3 mars
Les fantaisistes par Shirley & Dino
Champions du cabaret réinventé, Gilles et
Corinne Bénizio allient les arts de la piste à
ceux du théâtre. Sketches, acrobaties, gags
et chansons se passent allègrement le relais.
Du 1er au 3 mars
Par le Boudu, clown pour adultes
Jadis ange-acrobate au cirque Plume, Bona-
venture Gacon joue ici un clown inquiétant :
triste, ivre et sale, le Boudu respire la solitude
par tous ses pores, revendique sa
méchanceté et n’éprouve aucun remord à
manger les enfants.
Du 5 au 10 mars
Bord de Mer
Les derniers jours d’une mère en perdition
et ses deux filles : le premier roman déchirant
de Véronique Olmi adapté au théâtre.
13 mars
Le Sacre du Printemps
Le chorégraphe Heddy Maalem a placé ce
Sacre africain sous le signe des menaces qui
pèsent sur le continent noir. Ce spectacle
époustouflant, adapté du chef-d’œuvre de
Stravinsky, réunit 14 danseurs d’Afrique et
de la Guadeloupe.
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
culture I 10 I
Noémie Dujardin
François Maniquet dans « Révolution ».
Photo Bruno Fahy
Concours Verdur Rock
Appel aux jeunes talents
Avis aux jeunes groupes pop, rock, électro.
Si vous avez envie de sortir de votre garage
pour tâter de la scène, montrer ce que vous
avez dans le ventre et partager votre fougue
avec un vrai public (et pas seulement avec
vos voisins blasés), le service Jeunesse vous
invite à participer au prochain concours
Verdur Rock, doté de nombreux prix
(mini tournée au Québec, 2480 euros de la
Ville de Namur, prix en espèces de la
Communauté Française ).
Les inscriptions se dérouleront de décembre
2006 au 13 avril 2007. Un jury se réunira le
3 mai pour sélectionner les 5 groupes qui
participeront à la finale. Celle-ci aura lieu le
samedi 30 juin 2007 lors de la 23 e édition
du Festival Verdur Rock.
Le formulaire d’inscription peut être obtenu
sur http://www.verdur-rock.be ou auprès de
la Régie Loisirs Jeunesse et Sports, Verdur
Rock - Hôtel de Ville à Namur
tél : 081 24 64 32 - fax : 081 24 71 05 ou
verdur-rock ville.namur.be
parlons-en…
Paraît que la presse française n’hésite pas à la
qualifier de « nouvelle Cécile De France En septembre,
le public namurois a découvert Noémie
Dujardin dans « La dispute », une pièce de
Marivaux mise en scène par Marc Paquien au
Théâtre royal. Originaire de la région namuroise,
la jeune comédienne travaille à Paris où elle fait
beaucoup parler d’elle notamment avec son dernier
spectacle « Doute » dirigé par Roman
Polanski.
En octobre, deux prix ont été décernés à des
Namurois lors du Festival International du Film
Francophone de Namur. Le Prix du Meilleur
court métrage de la Communauté française de
Belgique a été remis à Véronique Jadin pour son
film « En fanfare ». Une belle reconnaissance
pour la jeune réalisatrice qui se dit prête à se
lancer dans un long métrage pour toucher le
grand public. De son côté, Xavier Diskeuve,
qui doit avoir une belle collection de trophées
sur sa cheminée, a reçu le Prix du Court Métrage.
Rappelons que son film « Révolution » avait remporté,
début septembre, le premier prix de la
compétition mondiale des courts au 30e Festival
des films du Monde de Montréal. On y retrouve
ses acteurs « fétiches » : François Maniquet,
Christelle Cornil et Nicolas Buysse. Cette consécration
lui permet d’intégrer la présélection de
courts métrages en lice pour les Oscars 2007.
Dans la foulée, « Révolution » et « L » de Vania
Leturcq (tourné à Namur) ont reçu une mention
spéciale du jury au Festival du Film de Gand, en
octobre dernier.
Pour sa 21e édition, le FIFF a également rendu
hommage à Rémy Belvaux, disparu quelques
semaines plus tôt à l’âge de 40 ans. L’occasion
pour les Namurois de revoir sur grand écran son
film-culte "C'est arrivé près de chez vous" réalisé
avec André Bonzel et Benoît Poelvoorde.
Quelques jours plus tôt, sortait le film « La raison
du plus faible » de Lucas Belvaux. L'histoire de
quatre hommes, d'une femme et d'un enfant que
le destin va réunir. L’enfant en question, c’est Elie
Belvaux, neveu de Lucas et fils de Bruno. Le jeune
Namurois apparaissait déjà dans la trilogie de
Lucas Belvaux
(Un couple
épatant Cavale
Après la vie)
aux côtés de
Ca-therine
Frot et d’Ornella Muti. Grâce à son dernier film,
il a eu le privilège de monter les marches du festival
de Cannes en mai dernier sous les flashes
des photographes. Encourageant !
Bruno Belvaux était lui aussi à l’affiche cet
automne au Théâtre Le Public, à Bruxelles, avec
la pièce «Mais qu’est-ce qu’on a fait pour en arriver-là
» co-écrite avec Thomas Gunzig, Olivier
Coyette, Véronique Dumont et Marc Moulin. Au
printemps 2007, il compte relancer « Modèle
déposé » avec Renaud Rutten dans le rôle jadis
occupé par Benoît Poelvoorde.
Flexa Lyndo poursuit son petit bonhomme de
chemin. L’album Slow Club, sorti chez nous en
2005, est arrivé dans les bacs des disquaires
japonais il y a quelques mois et plus de 3000
exemplaires ont été écoulés. C’est pas le raz-demarée,
mais c’est plus qu’en Belgique. Un bel arti-
cle dans un magazine anglais permettrait au
groupe namurois de s’offrir une petite tournée
nippone (si vous avez des copains british ). En
attendant, l’album est également sorti en France
où le groupe compte pas mal d’aficionados. Entre
deux concerts, Flexa Lyndo a fait ses premiers
pas au cinéma en signant les musiques de deux
films, « Retour » du Namurois Nicolas Bruyelle et
« Gangsterminus » de Bernard Declercq et Thomas
François. Sous l’enseigne « Carte postale Records»,
le chanteur Loïc B.O. et Marie V. ont lancé un projet
en duo. Ca s’appelle Bambi Kramer et c’est, de
l’aveu même des intéressés, plutôt lent et triste.
www.flexalyndo.net
Belle récompense pour le Chœur de Chambre
de Namur dirigé par Jean Tubéry. Fin novembre,
l’Académie des Beaux Arts lui a décerné le
Prix de Chant choral Liliane Bettancourt d’un
montant de 40.000 €.
Photo Laurent Poma

«
rents états d’âme.
Les années d’insouciance aux Ursulines puis au
Collège d’Erpent me semblent des années
bénies entre jeux et formation de mon propre
univers avec le ciment local, les bunkers du
Bois-Brûlé et du Fort de Dave, le Condroz aux
pierres humides. D’autres éléments de l’éducation,
le violon au Conservatoire, chaussée de
Louvain, les louveteaux, les couloirs des
Facultés où enseignaient mes parents.
Puis trois années à l’internat Saint-Paul, à
Godinne, où j’évite de peu l’homosexualité.
Enfin, le paradis à Sainte-Marie, 95 pour cent de
filles, début de la sexualité sur le vieux parquet
des couloirs de l’école, théâtre avec Monique
Fiévet, Rose Nollevaux et en dehors du cadre
scolaire avec l’extraordinaire Jean-Marie
Evrard.
A la suite de l’interprétation de Treplev dans
la Mouette de Tchekhov, je souhaite être écrivain
et amoureux. Je renonce donc à un diplôme,
choisis d’être élève libre et fais un tri dans les
cours des Facs, principalement en Lettres
Classiques et en Droit. J’abandonne romantiquement
le domicile familial pour louer une
chambre, d’abord rue de Bruxelles, puis avenue
Reine Astrid enfin rue de la Croix, à dix
mètres de mon édifice préféré à Namur, l’église
Saint-Loup.
Pour subvenir, des dizaines de petits boulots,
tous aussi stupides qu’enrichissants. Compter
des bus, poser nu à l’atelier du peintre Marcel
Warrand dans un grenier de la place Saint-
Aubain, vendre des yoyos luminescents, coller
des affiches pour la Galerie d’Art Molina et
le Centre Rops et surtout commis de cuisine au
« Temps des Cerises » sous l’égide de Dominique
Renson avec qui j’apprendrai à jouir du simple
et de l’exquis.
Pour l’anecdote, je fus barman le temps de son
passage aux Bateliers, du spectacle « Modèle
déposé » avec Benoît Poelvoorde dont je garde
un souvenir admiratif.
MMes rapports à Namur sont passés par diffé-
En 1996, publication de mon premier recueil
de poèmes, Le berger des nuages, à l’Arbre à
paroles. Trois mois plus tard, je largue les amarres,
direction inconnue, aboutissement au
Mexique (dont le génial photographe crupetois
Baudoin Lotin m’avait indirectement illuminé
l’intérieur des paupières), à Guadalajara, où
l’amour plantera le piquet des chèvres.
Dix ans plus tard, mon quatrième livre
« Introduction à tout autre chose » est accepté
chez Gallimard, dans la collection Verticales.
carte blanche I 11 I
Mes rapports à Namur
par Hubert Antoine
Photo Philippe Lavandy
Né à Namur en 1971,
Hubert Antoine vit depuis
dix ans au Mexique mais
prétend encore posséder
l’âme d’un escargot namurois.
Il vient de publier
« Introduction à tout autre
chose »
aux éditions Gallimard.
« Qu’est-ce qui traverse la
paume dans le serrement de
main ? Cette contraction des
muscles qui ouvre les pétales
du salut et signe l’ouverture
des butineries, ponctue, en
Occident, la plupart des
rencontres. Je suis un
angoissé. À partir du moment
où je me pose la question,
ça me triture, je n’en peux
plus. En plus comme les
moyens du bord sont plutôt
vastes (grâce au pollen, sans
aucun doute, et mille mercis),
afin de purger ce doute, je
file à l’aéroport international
serrer la pince à quelque
type égaré».
Extrait du livre « Introduction à tout
autre chose » (Gallimard, collection
Verticales, 2006)
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
portraits I 12 I
Artistes
au féminin pluriel
Namur compte pas mal de jeunes talents et de valeurs confirmées dans les domaines
du cinéma et du théâtre. Désormais, les choses bougent aussi sur la scène musicale
et de nouveaux talents attirent les regards et charment les oreilles.
Parmi ces artistes, deux jeunes Namuroises qui ont obtenu les faveurs du public et
du jury aux Francofolies de Spa : Alix Leone et Marie Warnant.
Plusieurs pistes si vous souhaitez découvrir leur petit univers : lire ce qui suit,
visiter leur site internet, les applaudir lors des concerts et festivals ou commander
leur CD au père Noël qui, en bon mélomane dénicheur de talents, se fera un plaisir
de le déposer au pied du sapin.
Son nom est Leone…
Alix Leone
Dans « Je t’écris une chanson », elle se dit nostalgique, colérique pathétique,
dramatique, boulimique euphorique, névrotique, drolatique,
optimiste, communiste, mauvaise guitariste… Ca fait beaucoup pour
une seule personne. Ce qui est sûr, c’est qu’Alix Leone, Namuroise de
25 ans, balance allègrement, dans la vie comme dans ses chansons,
entre la mélancolie et la joie de vivre, le drame et la comédie, le cadre
intimiste et l’ambiance festive. Sur scène, entourée de garçons-musiciens
aimants, protecteurs et parfois emmerdeurs (c’est écrit sur son
site), Alix Leone y va franco. Elle manie avec bonheur le français,
l’italien, le jazz, la gratte, la douceur, la folie. Et aussi le public !
Déclic ?
Mon père m’avait refilé une grille d’accords, c’est comme ça que j’ai commencé
à composer des chansons. Au début, j’écrivais en anglais,
comme tous les ados, comme ça, personne ne comprenait les paroles.
Aujourd’hui, je compose en français, avec ma guitare. Après mes études
en théâtre à l’IAD, mon frère m’a encouragée à poursuivre dans la
chanson. On a formé un groupe pour le festival Mars en Chansons et
on a gagné le concours Tremplin. Voilà comment est née Alix Leone!
Fêtes de Wallonie ou Festival du Film ?
J’ai aimé ces deux expériences. D’un côté, un concert en plein air avec
plein de gens bourrés devant la scène et un public qu’il faut aller chercher.
Résultat, on y a mis toute l’énergie ! De l’autre, une courte prestation
dans le cadre intimiste du Théâtre royal lors du Gala d’ouverture
du FIFF devant un public qui n’est pas venu pour nous mais qu’il
faut séduire en quelques morceaux. Impressionnant ! En coulisse,
Jamel Debbouzze m’a fait une petite tape sur le dos et m’a dit qu’il avait
aimé !
Miroir, mon beau Miroir !
Le Miroir à Namur, c’est notre lieu de fidélité. Même si l’acoustique
n’est pas très bonne, c’est là qu’on a donné notre premier concert.
Quand on y joue, la moitié de la salle est composée de nos copains.
C’est très chaleureux et en même temps, assez stressant !
Sergio Leone ou Benoît Mariage ?
Le nom « Alix Leone » évoque à la fois les cultures grecque et latine, le
lion, le cinéma italien J’ai toujours rêvé faire du cinéma. Dans n’importe
quel type de film, comédie, drame Pareil ! Un film de Benoît
Mariage, ça me plairait !
Les bienfaits de Spa
Les Francofolies de Spa, en juillet dernier, que de bons souvenirs ! Un
accueil chaleureux et une belle reconnaissance puisqu’on a remporté
le Premier prix Franc’Off. Grâce à ça, on va pouvoir enregistrer une
nouvelle démo en décembre et on sera présent aux prochaines
Francofolies. Un gars d’une maison de disque en France nous a aussi
repérés et nous tiendra à l’œil pendant un an ou deux. Ca débouchera
peut-être sur un album ?
Road Movie
www.alixleone.com
Mes chansons parlent de l’Italie, de New York, elles racontent l’histoire
de femmes qui voyagent comme dans Thelma et Louise, mais
sans l’issue fatale. Avec juste une bonne claque en guise de chute.
J’aime aussi décrire les ambiances : la couleur du ciel, les parfums, les
odeurs, la chaleur, les ambiances en demi-teinte.
Un cadeau sous le sapin ?
Bof, rien de concret. Mon rêve, c’était un voyage à New-York, c’est fait
Ah oui, un beau manteau pour l’hiver, je veux bien. Ou alors une
bagnole !

Marie
Warnant
Aller/retour Bruxelles-Namur
Lauréate du Concours Musique à la française, Révélation aux
Francofolies de Spa, « Femme de Cristal » dans la catégorie
chanson… Déjà pas mal de consécrations pour Marie Warnant
qui a signé les dix titres de son premier album « De un à dix »,
sorti en 2005. Depuis, cette Namuroise qui a grandi à Profondeville
enchaîne les concerts un peu partout en Belgique mais
aussi en France, en Suisse et au Québec. Prochaine prestation
à Namur, le 21 avril, à la Maison de la Culture. Elle multiplie également
les apparitions dans les magazines. Marie s’affiche
ainsi dans un reportage photo du « Elle Belgique » de décembre
aux côtés de Samir Barris, Mud Flow, Charline Rose, Sharko,
Matthieu Bioul et Baï Kamara.
Déclic ?
Quand j’étais en rhéto à l’institut Saint-Louis, je voulais travailler
en milieu carcéral. J’hésitais entre des études de psycho ou
le droit. C’est un truc très namurois ! Avec la classe, on a participé
cette année-là à l’émission « Génies en herbe ». J’étais inscrite
dans l’épreuve d’improvisation musicale J’ai découvert
les plateaux TV et j’ai adoré ! Je me suis inscrite en relations
publiques à l’IHECS à Bruxelles. Avant cela, j’avais déjà eu un premier
déclic lors d’un stage de chant à Profondeville. J’ai aussi
appris la guitare et le piano.
Actions d’éclat ?
J’ai chanté pendant 4 ans dans le groupe Balimurphy. J’amenais
mes textes féminins à six mecs qui faisaient de la musique festive
du style Louise Attaque Plutôt décalé ! Puis tout s’est accéléré.
Un producteur a flashé sur une de mes démos, j’ai reçu
une bourse du Fonds Thirionnet, quelques prix, j’ai rencontré
Vincent Liben du groupe Mudflow qui s’est chargé des compositions
et des arrangements de mon premier album.
Où es-tu parti ?
portraits I 13 I
Duo avec Arno
L’album s’intitule « De un à dix ». On y trouve une chanson sur Bruxelles où je vis depuis
dix ans. J’aurais très bien pu en écrire une sur Namur. J’aime bien cette ville, la place
du Vieux Marché, la Citadelle, la Meuse, les gens. L’album comprend aussi un clin d’œil
à Arno avec la chanson « Va t’en savoir ». J’ai déjà rencontré Arno j’aimerais beaucoup
faire un duo avec lui ! Le deuxième album est en gestation. Il sera sans doute plus rock
et plus guitare. Je voudrais bien travailler avec le groupe anglais Archive avec lequel
j’ai déjà eu quelques contacts.
Un rêve ?
Aller en Corse et frapper à la maison des Dutronc ! Ca me plairait de travailler avec le père
ou le fils, Thomas !
Quelques mots qui font du bien ?
Charme, charmant, relax amour exact et son contraire, en retard. J’ai un problème avec
les heures ! Et aussi chaleur humaine Je pense bien sûr aux Namurois !
www.mariewarnant.com
Photo Muriel Thies
« Lorsque je mangerai un bonbon qui pique la langue, que je dessinerai des
tournesols, que je reniflerai ton doudou, que je me reposerai contre un arbre,
je serai toujours triste. Mais maintenant, je suis sûre que tu es encore là avec moi,
que je peux t’appeler tout bas dans mon cœur et compter sur toi…».
Ecrit et dessiné par Laurence Afano, « Où es-tu parti? » est un livre tout en douceur
qui aborde un sujet très délicat : la mort d’un enfant. « J’ai écrit cette histoire sous le
coup de l’émotion, il y a trois ans. Mes amis venaient de perdre leur petit garçon. En
tant que maman de deux enfants, j’ai imaginé le vide que sa sœur pouvait ressentir.
J’ai donc raconté l’histoire d’une petite taupe qui perd son frère. D’abord, elle ne comprend
pas, elle part à sa recherche, découvre la tristesse de ses parents. Puis elle
refuse la réalité, elle ressent de la colère, de l’injustice. J’ai montré mon texte à des
spécialistes, notamment une psychologue de l’asbl « Vivre son deuil » qui m’a
conseillé de ne rien changer : toutes les étapes du deuil étaient évoquées ».
Consciente que l’histoire risque de déranger, car elle parle de la mort d’un enfant et
s’adresse aux bambins, Laurence Afano s’est battue pour que le livre sorte. Car il lui
tient à cœur et elle estime qu’il peut intéresser certaines institutions et certains
parents ou enseignants. Aussi, parce qu’au-delà du drame, elle a voulu laisser un
message d’espoir. Le grand frère est parti, mais il
restera toujours présent dans le cœur
de sa petite sœur.
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
agenda I 14 I
Les rendez-vous d’hiver
5 janvier (20h00)
Concert Bogaerts - Vanden Eynden
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
6 janvier (20h00)
Match d’Impro
Championnat de Belgique par la Fédération
belge d’improvisation à la Maison de la
Culture - tél : 02 672 93 25
6 et 7 janvier
8 e Euro Motor Show
Namur Expo - tél : 0477 41 66 92
Du 6 au 28 janvier
Expo photo « Les Monuments »
Organisée par le Service de la Culture à
l’Espace Beffroi - tél : 081 24 64 33
7 janvier
Visite guidée : Namur ouvre ses portes
Départ : Maison du Tourisme (14h30)
tél : 081 24 64 49
10 janvier (20h30)
Concert du Chœur mondial
des Jeunes
« Sing we and chant it » à l’église Saint-Loup
tél : 081 71 16 00
Du 12 au 15 janvier
Authentic Namur
Salon des antiquaires et brocanteurs
à Namur Expo - tél : 081 47 93 47
Demandez l’Agenda des manifestations 2007au SIC - tél : 081 24 65 13
Du 12 au 14 janvier
Trwes c’est d’trop
Théâtre wallon à la salle des Fêtes
de l’institut Saint-Berthuin à Malonne
tél : 081 44 45 91
Du 12 janvier au 25 février
Impression Noire
Spectacles, photos, littérature, cinéma et
expos avec « Voix de Femmes » et « Thomas
Chable, Odeurs d’Afrique » (Grand Manège) et
« Aim Mpena, Toma Muteba et
A. Ntakiyica » (Maison de la Culture)
Théâtre de Namur - tél : 081 22 60 26
13 janvier (20h30)
Concert Stotzem et Klenes
Duo guitare et contrebasse à la Maison
de la Culture
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
13 janvier
« Sergeant Pepper »
Dans le cadre du ciné-club « Le 10H des
enfants » au Cinéma Forum de Salzinnes
tél : 081 73 64 69
14 janvier (de 7h à 15h)
29 e Marche de la Citadelle
Départ de l’Arsenal
Spitants de Namur - tél : 081 51 17 06
jean-pascal André
14 janvier
Visite guidée : Histoire et urbanisation
Départ : Maison du Tourisme (14h30)
tél : 081 24 64 49
17 janvier (20h30)
Euroligue basket féminin
Dexia Namur - Usk Prague
Hall Octave Henry à Saint-Servais
Dexia Namur - tél : 0474 72 73 82
18 janvier
Concert du dimanche matin
Récital de Julie Haas (violon) et Stéphanie
Salmin (piano)
Maison de la Poésie - tél : 081 22 53 49
19 janvier (21h)
Concert Fred Radix
Spectacle « Une chanson derrière la tête »
à la Maison de la Culture
Asspropro asbl - tél : 081 73 59 46
Du 20 janvier au 15 avril
Exposition Eduart Wiiralt
Musée Rops - tél : 081 22 01 10
21 janvier
Visite guidée : Au cœur du savoir
Départ : Maison du Tourisme (14h30)
tél : 081 24 64 49
21 janvier
Concert du dimanche matin
« Sévigné à la lettre »
Maison de la Poésie - tél : 081 22 53 49
21 janvier (15h et 20h)
Pique ou keûr
Comédie en wallon à la Maison de la Culture
Théâtre de Namur - tél : 081 22 60 26
23 janvier (20h30)
Ciné Mardi
« Le Mécano de la Générale » de Buster
Keaton, film accompagné au piano
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
26 janvier
La transe des mots
Lecture-concert (voix et guitares) sur des textes
de Baudelaire, Hugo, Kerouac
Maison de la Poésie - tél : 081 22 53 49
27 janvier (dès 21h00)
Concert Quasimorock
My Little Cheap Dictaphone et DAAN after
party avec EleKtrash et Pomi
Maison de la Culture Info : 081 24 64 32

27 janvier
Soirée-cabaret
Le groupe « Samson Musette » chante Edith
Piaf à la salle « La Gelbressée »
Animation gelbressoise - tél : 21 56 63
27 janvier (10h)
Fête de Saint-Mutien
Chapelle de l’Institut Saint-Berthuin
à Malonne - tél : 081 44 51 67
28 janvier
Visite guidée : Le pouvoir et le savoir
Départ : Maison du Tourisme (14h30)
tél : 081 24 64 49
1er février
Jeu des Dictionnaires et Semaine
infernale
Enregistrement des émissions à l’Institut
François d’Assisse - 30 rue de l’Institut à
Bouge - tél : 081 21 02 47
2 février
Concert Djangofollies
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
Du 2 au 4 février
Cabaret-chanson «A l’air libre»
Théâtre Jardin Passion
TAPS – tél : 081 72 97 92
Du 2 au 5 février
Karting
Namur Expo - tél : 081 47 93 47
Du 2 février au 4 mars
Rétrospective 2006 Photos de presse
Organisée par le Service de la Culture à
l’Espace Beffroi - tél : 081 24 64 33
3 février
Foire aux livres d’occasion
Séminaire de Namur - tél : 081 25 64 72
La Pastorella
Concert classique à la Maison du Culture
de Namur - tél : 081 22 90 14
4 février
Visite guidée : La Neuville
Départ : Maison du Tourisme (14h30)
tél : 081 24 64 49
9 et 10 février
Salon Etudes et Professions
Organisé par le SIEP à Namur Expo
tél : 081 25 14 04
10 février
« Pom, le poulain »
Dans le cadre du ciné-club « Le 10H des
enfants » au Forum -tél : 081 73 64 69
10 février (20h)
Match d’Impro
Championnat de Belgique par la Fédération
belge d’improvisation à la Maison de la
Culture - tél : 02 672 93 25
11 février
Visite guidée : Le vieux Namur
en wallon
Départ : Maison du Tourisme (14h30)
tél : 081 24 64 49
13 février (20h30)
Ciné Mardi
« M, le Maudit » de Fritz Lang
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
16 février (20h30)
Le Cirque des Mirages
Spectacle de Yanowsky et Parker entre cabaret
expressionniste, mime, chanson française
et théâtre à la Maison de la Culture
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
17 (20h) et 18 février (15h)
Medley
Spectacle de clôture du 20e anniversaire du
Jeune Ballet de Namur avec la participation
de l’Académie des Beaux Arts de Bruxelles et
de la Cie Osiaka à la Maison de la Culture -
tél : 081 22 34 64
18 février
Visite guidée : Le berceau de Namur
Départ : Maison du Tourisme (14h30)
tél : 081 24 64 49
Tournoi de foot en salle
Au profit du Télévie au CNS
tél : 081 24 64 27
19 février
Salon international du chat
Namur Expo - tél : 081 47 93 47
20 février (20h30)
Ciné Mardi
« Le magicien d’Oz » de Victor Fleming
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
Du 23 février à septembre
Expo Verre Design
Mariage inédit entre patrimoine et modernité
au Musée de Groesbeeck de Croix
tél : 081 24 87 20
agenda I 15 I
24 février
Concert RUN
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
Journée pour le Télévie
Animations pour enfants, danses, soirée
musicale Salle Guisset, place du Bia Bouquet
à Belgrade - tél : 081 74 06 50
28 février
Le somnambule équivoque
Rencontre littéraire
Maison de la Poésie - tél : 081 22 53 49
25 février
Visite guidée : Le faubourg de
Salzinnes
Départ : place Godin à Salzinnes (14h30)
Maison du Tourisme - tél : 081 24 64 49
2 mars
Concert Patricq Dheur
« La musique au bout des doigts »
Maison de la Culture - tél : 081 22 90 14
Du 2 au 4 mars
Salon beauté, bien-être et paranormal
Namur Expo - tél : 47 93 47
3 mars
Tom Goldschmidt en trio
Rythm’n Blues sur fond de poésie et
d’humour
Maison de la Poésie - tél : 081 22 53 49
Du 3 mars au 15 avril
Expo « Simon Norfolk / Après la
guerre »
Théâtre de Namur - tél : 081 226 026
Du 3 mars au 16 juin
Expo Voyage au cœur des fleurs
Modèles botaniques et flores d’Europe au 19e
siècle. Dans le cadre du 175e anniversaire des
FUNDP
Bibliothèque universitaire Moretus Plantin
- tél : 081 72 46 32
4 mars
Visite guidée : Art Nouveau et Art
contemporain
Départ : pl. de Wallonie à Jambes (14h30)
Maison du Tourisme - tél : 081 24 64 49
4 mars (15h et 20h)
« C’est mi qu’èst maîsse »
Théâtre wallon
Théâtre Royal - tél : 081 22 60 26
7 mars
La folie originelle d’Eugène
Savitzkaya
Dans le cadre du Printemps des Poètes avec
la participation d’artistes lecteurs
Maison de la Poésie - tél : 081 22 53 49
namurmagazine décembre 2006

MR 9
vie communale I 16 I
LE NOUVEAU VISAGE
DE LA COMMUNE
PS 15
namurmagazine décembre 2006
Deux mois après les élections
communales, le nouveau Conseil communal
a été installé : le 4 décembre 2006,
les Bourgmestre, Echevins et Conseillers
communaux ont prêté serment (« Je jure
fidélité au Roi, obéissance à la
Constitution et aux lois du peuple
belge »).
A Namur, le Conseil communal est
composé de 47 élus, soit 37 Conseillers
communaux, 9 Echevins et le Bourgmestre,
auxquels s’ajoutera le Président du CPAS
en janvier 2007. A l’issue des élections
du 8 octobre 2006, les groupes CDH,
ECOLO et MR forment la nouvelle
majorité avec 32 sièges sur 47. Le PS se
retrouve dans l’opposition avec 15 sièges.
2006
ECOLO 10
Evolutions du nombre de sièges sur
deux législatures
(47 sièges au total)
PARTIS 2000 2006
CDH 11 13
ECOLO 8 10
MR 10 9
PS 18 15
CDH 13
Au rayon nouveautés
Dans le but d’assurer plus de transparence,
de clarté et d’efficacité dans la gestion des
instances locales, le Parlement wallon a voté,
en novembre 2005, un décret réformant le
Code de la démocratie locale et de la décentralisation.
Parmi les nouveautés importantes,
la parité hommes-femmes sur les listes électorales
et l’élection « directe » du bourgmestre.
D’autres mesures seront d’application
dès cette nouvelle législature.
Quelques exemples :
➔ Les partis qui forment la majorité ont signé
le pacte de majorité à la première séance
du Conseil communal, le 4 décembre. Ce
pacte, qui précise les groupes politiques formant
la majorité ainsi que l’identité du
Bourgmestre, des Echevins et du Président
du CPAS, a été adopté par la majorité des
membres présents lors du Conseil communal.
➔ Le Conseil communal doit voter un
Règlement d’Ordre Intérieur comportant
des règles déontologiques. Notamment : le
refus d’accepter un mandat qui ne pourrait pas
être pleinement assumé, la participation
Le Collège communal au grand complet.
régulière aux séances du Conseil, du Collège
et des Commissions, les relations entre les
élus et l’administration locale, l’écoute et l’information
du citoyen.
➔ Le terme « Collège des Bourgmestre et
Echevins » est remplacé par le terme
« Collège communal » car désormais, le
président de l’Action sociale (CPAS) fait
partie du Collège où il a voix délibérative sauf
lorsqu’il s’agira d’exercer la tutelle sur le
CPAS et ce, pour éviter tout conflit d’intérêt. S’il
n’est pas Conseiller communal, ce qui est le
cas à Namur, il siège au Conseil avec voix
consultative.
➔ Le Collège communal doit comporter des
représentants des deux sexes. A Namur,
quatre femmes occupent le poste d’Echevin.
➔ Le Collège est responsable devant le
Conseil communal. Ce dernier pourra
déposer une motion de méfiance à
l’égard d’un membre, de plusieurs membres
ou de l'ensemble du Collège (méfiance
individuelle ou collective) mais sous
certaines conditions (délais, adoption à la
majorité du Conseil, solution de remplacement...).
Photo JL

COMPOSITION
DU COLLEGE
COMMUNAL
Jacques ETIENNE
Bourgmestre CDH
Arnaud GAVROY
Parmi ses attributions :
Sécurité, Affaires Générales,
Relations Publiques et
Communication (y compris les
Relations internationales et la
Reprographie) et Développement
durable
1 er Echevin ECOLO
Anne BARZIN
Tanguy AUSPERT
Echevin de l’Aménagement
durable, de l’Energie et la Citadelle
Echevine MR
Echevin CDH
Anne DEGAND
Echevine des Finances, du
Commerce et de l’Economie
Echevin des Bâtiments
et de la Jeunesse
Echevine ECOLO
Echevine de la Culture,
du Tourisme et des Fêtes
Alain DETRY
Echevin MR
Maxime PREVOT
Echevin CDH
Geneviève LAZARON
Echevin des Affaires Sociales,
du Logement et des Sports
Patricia GRANDCHAMPS
Echevine ECOLO
Bernard DUCOFFRE
Echevine de la Mobilité, des Voies
publiques et de l’Equipement
urbain
Echevine CDH
Philippe DEFEYT
Echevin de l’Environnement
et des Espaces Verts
Echevin MR
Echevin de l’Etat civil de la
Population et de la Logistisque
Echevine de l’Enseignement,
de la Petite Enfance et des
Ressources humaines
Président du Centre Public
d’Action Sociale (CPAS)
A partir du 4 janvier 2007
ECOLO
namurmagazine décembre 2006

Tanguy
AUSPERT
Echevin
Inspecteur d’administration
(Wierde)
Stéphanie
SCAILQUIN
Fonctionnaire juriste
(Namur)
Anne
MALEVEZ-DEGAND
Echevine
Professeur de français
(Vedrin)
Françoise
KINET
Dentiste
(Bomel)
namurmagazine décembre 2006
les membres du conseil comm
Brigitte
BAZELAIRE
JEANMART
Commerçante
(Namur)
Virginie
SION-DAVREUX
Enseignante
(Vedrin)
Riziki Marcelline
MUSHOKOZA
Educatrice
(Salzinnes)
Denis
MATHEN
(Chef de groupe)
Fonctionnaire RW juriste
(Wépion)
Jean
GOFFINET
Enseignant
(Jambes)
Guy
CARPIAUX
Directeur d’école à la retraite
(La Plante)
Baudouin
SOHIER
Employé
(Marche-les-Dames)
René
ROBAYE
Professeur FUNDP
(Dave)
Eric
MIEVIS
Cardiologue
(Malonne)
Frédéric
LALOUX
Cadre
(Jambes)
Geneviève
DEMOUSTIER
(Chef de groupe)
Infirmière
(Namur)
Brigitte
BALAND
Médecin
(Namur)
Hubert
SAUVAGE
Architecte
(Temploux)
Bernard
ANSELME
Mandataire
(Boninne)
Georges
LEFRERE
Délégué CGSP cheminots
(Bouge)
Jacques
ETIENNE
Bourgmestre
Député juriste
(Wépion)
Philippe
DEFEYT
Président du CPAS
Economiste
(Salzinnes)
Etienne
ALLARD
Avocat
(Vedrin)
Jacquie
CHENOY
Directeur d’administration
(Jambes)
Marcel
MAASKANT
Pensionné
(Bouge)

nal - législature 2006-2012
Geneviève
LAZARON
DESSAMBRE
Echevine - Enseignante
(Jambes)
Philippe
DETRY
Receveur régional
(Vedrin)
Anne
BARZIN
Echevine
Députée juriste
(Wépion)
Jean-Louis
CLOSE
Docteur en Droit - Mandataire
(Wépion)
Christian
PIROT
Fonctionnaire provincial
(Saint-Marc)
Patrick
MAILLEUX
Médecin radiologue
(Vedrin)
Arnaud
GAVROY
Echevin
Professeur d’histoire
(La Plante)
Alain
DETRY
Echevin
Fonctionnaire
(La Plante)
Florence
COLLARD
Employée
(Naninne)
Bernard
PONCELET
Fonctionnaire
(Wierde)
Benoît
MALISOUX
Attaché de cabinet
(Malonne)
Patricia
GRANDCHAMPS
Echevine
Fonctionnaire RW
(La Plante)
Bernard
DUCOFFRE
Echevin
Pédiatre
(Jambes)
Valérie
DEOM
Députée fédérale
(Salzinnes)
Dominique
RENIER-MOEYAERT
Secrétaire de direction
(Flawinne)
André-Marie
PONCELET
Chef de cabinet
(Bouge)
Michel
GRAWEZ
(Chef de groupe)
Employé FUNDP
(Bomel)
Bernard
GUILLITTE
Chef de cabinet
(Saint-Servais)
Yvette
DESTREE
Présidente des
Mutualités socialistes
(Vedrin)
Eliane
TILLIEUX
Députée wallonne
(Champion)
Maxime
PREVOT
Echevin
Directeur politique du CDH
(Dave)
Nermin
KUMANOVA-GASHI
Assistante sociale
(Salzinnes)
Anne
HUMBLET
Employée gérante
(Malonne)
Pierre-Yves
DUPUIS
Médecin
(Salzinnes)
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
vie communale I 20 I
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
LE CONSEIL COMMUNAL
répartition politique
Echevin Echevin Echevin
MR
3 échevins
6 conseillers
Réunions du Conseil Communal
Echevin Echevin Echevin
Conseiller
communal
Le Conseil communal se réunit en moyenne dix fois par an sur convocation
du Collège. Ses séances se tiennent au 3 e étage de l’Hôtel de Ville, 44
rue de Fer (entrée côté ETHIAS) à partir de 18h. Elles sont publiques sauf
la partie à huis-clos (qui concerne directement des personnes).
Conseiller
communal
Bourgmestre Secrétaire
communal
collège communal
majorité
CDH
1 bourgmestre
3 échevins
9 conseillers
opposition
PS
15 conseillers
Conseiller
communal
Conseiller
communal
1 er Echevin
Conseiller
communal
Echevin Echevin
ECOLO
3 échevins
7 conseillers
+ président du CPAS
Photo JL
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Président CPAS
Prochain Conseil communal le mercredi 20 décembre 2006.
Calendrier 2007 du Conseil communal sur www.ville.namur.be
SECRETARIAT DU CONSEIL COMMUNAL
Hôtel de Ville – tél : 081 24 63 05
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal
Conseiller
communal

QUI FAIT QUOI?
Illu Kroll
➔ LE CONSEIL COMMUNAL
est l’assemblée qui détient le pouvoir
législatif, c’est en quelque sorte le
« parlement » de la commune. Il règle tout ce qui est
d’intérêt communal (sauf objet imposé par l’autorité supérieure) : il
vote le budget, les taxes, règlements communaux et ordonnances de
police, arrête les plans communaux d'aménagement du territoire,
décide du mode de passation des marchés publics, etc.
Le Conseil se réunit en moyenne dix fois par an, ses réunions sont publiques.
Pour pouvoir délibérer valablement, la moitié au moins des conseillers
doit être présente, chaque délibération devant obtenir la majorité
absolue (moitié plus un) des votes valablement exprimés.
➔ LE COLLÈGE COMMUNAL constitue l’organe exécutif,
le « gouvernement » de la commune. Contrairement au Conseil communal,
le Collège ne détient que les attributions que la loi lui confère
et qui sont énumérées dans le Code de la démocratie locale et de la
décentralisation.
Le Collège est notamment chargé d’exécuter les décisions prises par le
Conseil communal et par les autorités supérieures (lois, décrets, règlements
). Il gère les propriétés et établissements communaux (piscines,
halls omnisports, salles polyvalentes ) ainsi que les revenus et dépenses
de la commune. Il dirige les travaux entrepris par la commune, fait
entretenir les chemins vicinaux et les cours d’eau...
Le Collège est chargé de l’application de certaines sanctions administratives
communales (suspension ou retrait d’autorisation, fermeture
d’établissement) et de la confirmation des mesures de fermeture prises
en urgence par le Bourgmestre. Il est également chargé de la gestion
journalière du personnel communal (hors Police locale) et de la tenue
des registres d’Etat civil, mais c’est le bourgmestre ou un échevin délégué
(c’est le cas à Namur) qui exerce la fonction d’officier de l’Etat civil.
Le Collège se charge donc de l’administration quotidienne de la commune.
Il se réunit une fois par semaine et ses réunions ne sont pas publiques.
➔ LE BOURGMESTRE : comme le Collège communal, le
Bourgmestre ne détient que les attributions que la loi lui confère. Il pré-
vie communale I 21 I
side le Conseil communal et le Collège. Il signe les règlements et ordonnances
du Conseil et du Collège ainsi que les actes et la correspondance
de la commune.
Il est chargé d’exécuter les décisions prises par les autorités supérieures
(lois, décrets, ordonnances ).
Il est l’autorité responsable en matière de police administrative :
il peut prendre des ordonnances d’urgence (en cas d’émeute,
par exemple) qui doivent ensuite être confirmées par le
Conseil, il a le droit de réquisition (sous certaines conditions)
et peut prononcer en urgence la fermeture provisoire
d’un établissement ou la suspension temporaire
d’une autorisation.
Chef de la Police locale (à ne pas confondre avec le Chef
de corps qui dirige et organise le service de police), le
Bourgmestre est l’autorité compétente pour prendre toutes
les mesures de portée individuelle qui ont trait au maintien
de l’ordre public. Il doit veiller à prendre les mesures générales
nécessaires pour garantir la sécurité sur le territoire communal.
➔ LE SECRÉTAIRE COMMUNAL dirige et coordonne les
services communaux sous l'autorité du Collège. Il est le chef du personnel.
Il est chargé de préparer les affaires soumises au Collège comme
au Conseil. Il contresigne tout document officiel de la Ville tels que les
règlements, arrêtés, publications et la correspondance de la commune,
mais il peut déléguer.
Le Secrétaire n'est pas responsable du fond ou de l'opportunité des décisions
prises par le Collège, le Conseil communal ou le Bourgmestre,
mais atteste, par sa signature, de l'authenticité des actes comme de l'authenticité
de la signature des mandataires attitrés. Il se trouve donc à la
charnière entre l'administration et le politique. Conseiller attitré de l'autorité
communale, il se doit d'appliquer avec loyauté les décisions prises
par celle-ci.
➔ LE RECEVEUR COMMUNAL est chargé, seul et sous sa
responsabilité personnelle, d'effectuer les recettes et d'acquitter les
dépenses de la Ville sur base de mandats réguliers et dans la limite des
crédits budgétaires. A cet effet, il est tenu de déposer un cautionnement
en numéraire, titres ou immeubles, ou par la garantie d'une « mutuelle
des receveurs ».
Le Secrétaire et le Receveur sont nommés et le cas échéant, révoqués par
le Conseil communal. Ils ne sont pas mandataires : ils restent en place,
comme l’ensemble du personnel communal statutaire, quelle que soit
la majorité politique.
namurmagazine décembre 2006

vie communale I 22 I
PLEINS FEUX SUR L’HÔTEL DE VILLE (suite et fin)
LA VOIX DU PEUPLE
Notre système politique actuel trouve son origine dans les idées de démocratie et de citoyenneté
qui ont émergé à la fin du 18 e siècle au milieu de convulsions politiques et sociales extrêmes dont
la rapide succession laisse de prime abord une impression de confusion. On a parlé à cet égard
d’accélération de l’Histoire. En conclusion des précédentes, cette chronique a pour objectif de
retracer les principales étapes du long et difficile cheminement qui a conduit à l’adoption du
suffrage universel et à son application sur le plan local.
PPendant la seconde moitié du 18e siècle donc,
l’esprit des Lumières imprègne les milieux
intellectuels dans toute l’Europe et alimente la
remise en cause de l’absolutisme, la contestation
des privilèges et du corporatisme.
Nos régions ne sont pas en reste : nos « cousins
» liégeois en particulier se montrent particulièrement
sensibles à la propagande philosophique.
La Principauté, qui ne fait pas partie
des Pays-Bas autrichiens, est
depuis longtemps perméable aux
idées et aux modes en provenance
de Paris.
Dans ces mêmes Pays-Bas autrichiens,
auxquels le comté de
Namur appartient, ce sont paradoxalement
les souverains euxmêmes,
Marie-Thérèse puis
Joseph II, qui vont tenter de
moderniser les institutions,
jusqu’au niveau local. Qu’on ne
s’y trompe pas, il n’y a pas de
L’ancien Hôtel de Ville de Namur.
souci démocratique là-dedans : en rationalipare. A Paris, les révolutionnaires sont au
sant et centralisant, il s’agit surtout d’arriver pouvoir. La déclaration de guerre de la
à un meilleur contrôle et à plus d’efficacité. Convention à l’Autriche va entraîner le défer-
C’est ce qu’on appellera le « despotisme
éclairé ».
lement des armées françaises sur nos régions.
A Namur, cela se traduit par la création, le
10 mai 1771, d’un poste d’«échevin - pensionnaire
» qui vient chapeauter le Magistrat :
nommé à vie, cet agent gouvernemental a
pour mission de surveiller la gestion de la
Ville, et surtout de contribuer au rétablissement
d’une situation financière qui laisse fortement
à désirer. Bien que son action soit soumise
à l’aval de ses collègues, dans la pratique,
son pouvoir et son influence sont
considérables. Une mise sous tutelle donc,
déjà
namurmagazine décembre 2006
Un vif mécontentement va sanctionner le
réformisme autoritaire de Joseph II et provoquer
l’éphémère révolution dite « brabançonne»
(1789 - 1790), rassemblement réactionnaire
et hétéroclite de groupes aux intérêts
divergents, dont la branche la plus progressiste,
les « vonckistes », n’aura quasiment pas de
représentants à Namur. Mais, après un bref
rétablissement du pouvoir autrichien, un bouleversement
beaucoup plus radical se pré-
La Ville libre de Namur
La mainmise française s’opérera en deux étapes.
Le 2 décembre 1792, Namur est aux mains
des révolutionnaires. Le 5, le «peuple souverain
de la Ville libre de Namur» (!), réuni en assemblée
sous les voûtes de la cathédrale Saint-
Aubain, élit par acclamation 40 représentants.
Ce premier exercice de démocratie directe
porte au pouvoir, pour l’essentiel, des notables
de l’ancien régime, dont beaucoup ont
joué un rôle actif lors de la révolution brabançonne
et qui s’adaptent. Parmi eux, figurent
12 avocats ! Après avoir prêté serment devant
l’Arbre de la Liberté, ils désignent les membres
du nouveau Magistrat.
La deuxième restauration autrichienne (mars
1793 – juillet 1794) rétablira pour peu de temps
les instances traditionnelles dans leurs anciennes
fonctions.
Mais après leur victoire à Fleurus le 26 juin
1794, les armées de la République rentrent à
Namur et le ton va très vite changer.
Une nouvelle constitution est
promulguée en l’an III (1795). Elle
stipule que les communes de plus
de 5.000 habitants seront dirigées
par un collège municipal dont
le nombre des membres dépend
de l’importance de la population: à
Namur, ils seront 7, maire compris.
Mais il s’agit d’un suffrage censitaire
: c’est-à-dire qu’il n’est accessible
qu’aux hommes de plus de
21 ans payant un impôt équivalent
à trois journées de travail. De plus,
à la tête de ce collège est placé un commissaire
du Directoire nommé par le Gouvernement
qui le surveille étroitement. Les premières élections
ont lieu en 1797 et ne soulèvent pas l’enthousiasme
: à Namur, il y a 202 électeurs inscrits
pour une ville d’à peu près 15.000 habitants.
Le coup d’Etat du 18 brumaire (an VIII /
9 novembre 1799) sonne le glas de la
République et porte Bonaparte au pouvoir. Un
régime autoritaire s’instaure. La constitution
est à nouveau modifiée : dans les communes
de plus de 5.000 habitants, les conseillers
municipaux, dont le rôle est purement consultatif,
seront cette fois nommés par le préfet. Le
maire, aidé par un ou plusieurs adjoints, est
nommé par le chef de l’Etat.

Waterloo (18 juin 1815) et le Congrès de Vienne (1er octobre 1814 – 9 juin
1815) fusionnent Belgique et Hollande dans un grand royaume des
Pays-Bas sous le sceptre de Guillaume d’Orange. Sous le nouveau
régime (1815 – 1830), l’organe de gouvernement de la ville porte le titre
de « Conseil de Régence ». Ses 18 membres sont élus – à vie – par
un groupe de 36 électeurs payant 40 florins d’impôt ! A sa tête, un
bourgmestre et deux échevins sont désignés par le Roi. Il s’agit donc toujours
d’un suffrage censitaire et d’un système qui sont rien moins que
démocratiques
Après la révolution de 1830 et l’indépendance de la Belgique, partisans
de la centralisation et défenseurs de l’autonomie communale
s’affrontent. Le 11 octobre 1830, le gouvernement provisoire donne le
droit aux notables de chaque commune d’élire les bourgmestre et
échevins mais décrète paradoxalement qu’il y a lieu de « réorganiser
les administrations communales d’après les principes d’une révolution
populaire dans son origine et dans son but ». Cette belle déclaration
de principe mettra près de six ans à se concrétiser. La Loi communale
est adoptée, après beaucoup de discussions, le 10 mars 1836. Le
vote reste néanmoins censitaire. L’abaissement du montant du cens
à deux reprises, en 1848 et 1871, élargira cependant fortement le corps
électoral.
Un homme, une voix ?
En 1883, la loi accorde le suffrage communal à des capacitaires, c’està-dire
à des citoyens se distinguant par la possession d’un diplôme,
l’exercice de certaines fonctions ou la réussite d’un examen spécial.
Cette modification de type élitiste eut néanmoins pour conséquence d’augmenter
de près d’un quart le corps électoral.
En 1893, le suffrage universel est enfin inscrit dans la Constitution : tout
Belge de 25 ans au moins, devient électeur. Mais cela ne concerne que
les hommes et le scrutin est, selon la formule consacrée « tempéré » par
le vote plural ce qui signifie que certains électeurs ont droit à des voix
supplémentaires (deux au maximum pour les législatives, trois pour les
communales) : par exemple, en tant qu’électeur capacitaire, en tant
que chef de famille, en tant que détenteur d’un livret d’épargne ! Au
niveau communal, il faut avoir 30 ans pour voter et une quatrième voix
est attribuée aux pères de famille remplissant certaines conditions.
Depuis, le scrutin communal va en quelque sorte servir à plusieurs
reprises de laboratoire pour les législatives.
En 1921, les femmes y acquièrent le droit de vote alors qu’il faudra attendre
1948 pour que ce soit le cas aux niveaux provincial et national. En
1969, l’âge des électeurs est ramené à 18 ans, mesure qui sera appliquée
aux législatives en 1981 ; à partir de 2000, les ressortissants de
l’Union européenne obtiendront le droit de vote ; en 2006, ce sont tous
les ressortissants étrangers (mais sous certaines conditions).
Le principe « un homme, une voix » est donc aujourd’hui d’application.
Il aura fallu près de deux siècles et bien des combats, bien des débats,
dont la sèche énumération qui précède a dû faire, malheureusement,
faute de place, l’économie.
Jean-Louis ANTOINE
Les bourgmestres
Jean-Baptiste
Brabant et Emile
Cuvelier
Collection Dexia /
Bibliothèque communale
de Namur
vie communale I 23 I
LES BOURGMESTRES
DE NAMUR DEPUIS 1830
Rue Jean-Baptiste Brabant, boulevard Melot, rue Saintraint, avenue
Materne Derrière tous ces noms, se cache un maïeur. Seuls les
six derniers bourgmestres de Namur n’ont pas eu le privilège de
laisser leur patronyme sur une plaque émaillée.
A l’aube de cette nouvelle législature, voici la liste de tous les bourgmestres
namurois depuis la création de la Belgique.
1. Jean-Baptiste BRABANT (1802-1872) :
bourgmestre de 1830 à 1838
2. Charles ZOUDE (1794-1860) :
bourgmestre de 1839 à 1842
3. François DUFER (1793-1871) :
bourgmestre de 1842 à 1867
4. Xavier LELIEVRE (1805-1876) :
bourgmestre de 1867 à 1876
5. Emile PIRET- PAUCHET (1827-1894) :
bourgmestre de 1876 à 1879
6. Emile CUVELIER (1816-1890) :
bourgmestre de 1879 à 1890
7. Henri LEMAITRE (1822-1904) :
bourgmestre de 1891 à 1895
8. Ernest MELOT (1840-1910) :
bourgmestre de 1895 à 1908
9. Joseph SAINTRAINT (1852-1924) :
bourgmestre de 1908 à 1911 et de 1921 à 1924
10. Arthur PROCES (1857-1921) :
bourgmestre de 1912 à 1921
11. Fernand GOLENVAUX (1866-1931) :
bourgmestre de 1924 à 1931
12. Louis HUART (1880-1964) :
bourgmestre de 1932 à 1963
13. Fernand PIELTAIN (1893-1977) :
bourgmestre de 1964 à 1970
14. Emile LEBRUN (1912-1986) :
bourgmestre de 1971 à 1976
15. Louis NAMECHE (1915-1990) :
bourgmestre de 1977 à 1982
16. Jean-Louis CLOSE (né en 1947) :
bourgmestre de 1983 à 2000
17. Bernard ANSELME (né en 1945) :
bourgmestre de 2001 à 2006
18. Jacques ETIENNE (né en 1949) :
bourgmestre de 2006 à 2012
namurmagazine décembre 2006

vie communale I 24 I
FERVIT’
S’OUVRE A L’ART
Le 1er octobre, l’entreprise d’insertion Natise a ouvert les portes de sa centrale
de repassage à l’art. Pour le directeur Alain Piron, FerVit’ est plus
qu’un lieu de travail, c’est un tremplin-emploi qui permet un nouveau
départ dans la vie. De là l’idée d’élargir son cadre social au domaine de
l’imaginaire et de mettre en contact travailleurs, créateurs et amateurs
d’art. La première exposition réunit, jusqu’au 28 décembre, les œuvres de
Vincent Kuentz et Yves Michel, deux artistes qui s’inspirent de l’Action
Painting (« le geste qui peint ») auquel ils ont ajouté une touche symbolique,
expressionniste, voire figurative. D’autres artistes prendront le relais en
2007, peut-être certains travailleurs à la fibre artistique engagés par Natise.
Pour rappel, Natise est une entreprise d’insertion professionnelle qui fonctionne
via les titres-services. Soutenue par la Ville et agréée par la Région
wallonne, elle permet à des personnes qui recherchent un emploi (chômeurs,
travailleurs à temps partiel, personnes sans allocations, etc.) de
prester en toutes légalités grâce à un véritable contrat de travail. Le système
offre d’autres avantages : congés, pension, assurance, formations...
En ce qui concerne les utilisateurs de titres-services, ils peuvent faire appel
à Natise pour des activités ménagères : courses, ménage, repassage,
petits travaux de couture, réparation de repas, lessive, nettoyage de vitres...
Le prix du titre-service pour l’utilisateur est de 6,70 € par heure dont 30 %
sont déductibles fiscalement, soit un coût réel de 4,69 € pour une heure
de travail.
FERVIT’
77 avenue Albert 1 er à Namur – tél : 081 22 43 66
Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 18h
et le samedi de 9 h à 12 h.
www.fervit.be
NATISE
14 rue des Bourgeois à Namur – tél : 081 65 40 40
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h.
www.natise.be
900.000 €
POUR LA CITADELLE
La Région wallonne a octroyé un subside de plus 900.000 € à la
Ville de Namur pour la protection et la restauration de la Citadelle.
Quelque 611.000 € serviront à stabiliser et à réparer les murailles
entre le Bonnet de Prêtre et la Tour Joyeuse, le reste sera consacré à
la restauration des murailles situées dans le Grand Fossé face au
Stade des Jeux.
Toujours à la Citadelle, la Ville poursuit l’aménagement du jardin
d’inspiration médiévale entre la Tour Joyeuse et la Tour César ainsi
que la réalisation d’une ruelle le long du Château des Comtes.
namurmagazine décembre 2006
Photo:
Alain Onckelinx
PARKING
BASSE-MARCELLE
Dans le cadre du projet de revitalisation urbaine mené
rue Basse-Marcelle, à Namur, le Conseil communal du
22 novembre a marqué son accord sur l’achat par la
Régie Urbaine de l’Equipement de 222 emplacements de
parking souterrain. Les trois premières années, le stationnement
sera essentiellement de courte durée pour
favoriser la rotation et assurer l’équilibre financier de la
Régie. Par la suite, dès que le taux d’occupation atteindra
60 %, 50 places seront réservées au stationnement de
longue durée via abonnement, 112 seront mises en stationnement
rotatif et 20 places seront vendues au privé.
PERMANENCES
SOCIALES DU FONDS
DES ACCIDENTS DU
TRAVAIL
Le Fonds des Accidents du Travail, organisme de sécu-
rité sociale, assure des permanences dans votre région.
Chacun peut s’y présenter pour toutes questions ou
informations concernant un accident du travail.
Des permanences sont organisées à l’Hôtel de Ville,
le premier mardi du mois de 13h30 à 16h30 (sauf en juillet
et en août) – tél 081 24 64 64.
Vous retrouverez toutes les informations concernant le
règlement d’un accident du travail ainsi que la liste complète
des jours de permanences sur le site
www.faofat.fgov.be
LE CENTRE
DE CONGRÈS
EST OUVERT
Une situation idéale sur la place
d’Armes, en plein cœur de la
Capitale wallonne, à proximité des
commerces, des administrations, de l’horéca et d’un parking.
D’emblée, le nouveau Centre de Congrès aménagé dans l’ancienne
Bourse de Commerce s’impose comme un lieu incontournable
pour l’organisation de réunions en tout genre : séminaires,
incentives, conférences de presse... Inauguré le 23 novembre dernier,
après deux ans de travaux, ce nouvel outil s’inscrit dans
une optique de développement à la fois économique, culturel et
touristique de Namur. Son coût, 5,315 millions d’euros, a été pris
en charge par la Ville, la Province et l’intercommunale SIAEERN.
Actuellement, c’est la Régie foncière de la Ville qui gère la location
des salles. Le nouveau Collège communal devra ensuite
choisir un gestionnaire.
RÉGIE FONCIÈRE
Hôtel de Ville - tél : 081 24 63 66.

LA VOIRIE MET
SON GRAIN DE SEL
Décembre venu, le service Voirie de la Ville se prépare aux pre-
mières offensives du froid. Si le bulletin Météo annonce du verglas
ou de la neige pour le lendemain, les ouvriers de la Voirie
sont prévenus et partent dès 2h du matin avec les six camions
d’épandage. Il n’est bien sûr pas possible pour eux d’être sur
tous les fronts à la fois, car la commune s’étend sur 1170 km de
voirie et les effectifs ainsi que le matériel d’épandage sont limités
(on ne s’équipe pas à Namur
comme à Chamonix !).
Pour parer au plus pressé, les
camions empruntent ce qu’on
appelle le circuit prioritaire, c’està-dire
le circuit des bus (environ
400 km de voirie), pour qu’il soit
prêt à 6h du matin. Après quoi,
ils passent jusqu’à midi dans les
autres rues en fonction des
nécessités. Si les rues sont inaccessibles,
le salage se fait manuellement.
Les ouvriers communaux déposent également des sacs de sel le
long des voiries difficiles d’accès pour que les riverains puissent
eux-mêmes intervenir dans leur rue. Evitez donc de les utiliser
pour votre usage personnel !
Rappelons qu’en cas de verglas ou de neige, tout riverain d’une
voie publique doit veiller à ce qu’un espace suffisant soit déblayé
ou rendu non glissant pour le passage des piétons devant la propriété
qu’il occupe.
Quelques conseils pour terminer. En cas de fortes neiges ou de
verglas, inutile de sortir de chez soi et d’encombrer les rues si ce
n’est pas indispensable. Si on doit prendre sa voiture, mieux
vaut partir plus tôt, emprunter les grands axes et rouler doucement.
Et si c’est possible, on part à pied ou on prend le bus !
SERVICE VOIRIE
Hôtel de Ville – tél : 081 246 508.
POURSUITE DU RAVEL
Le MET poursuit l’aménagement du Ravel sur la chaussée de
Dinant, entre le parc de La plante et le Casino. Pour l’instant, les
Voies navigables aménagent le chemin du halage, à hauteur de
la Pairelle à Wépion. Le MET prendra ensuite le relais : il rétrécira
la chaussée et élargira le trottoir pour favoriser la circulation
des piétons et des cyclistes.
LA PLACE
LONGUENESSE A
VEDRIN RELOOKÉE
En octobre, le Conseil communal a marqué son accord sur le
projet de rénovation de la place Longuenesse, à Vedrin.
Objectif ? Mieux différencier les fonctions de la place : circulation
piétonne, circulation et stationnement automobiles et espaces de
jeux pour enfants. L’éclairage public et l’évacuation des eaux
seront aussi améliorés. La Ville attend maintenant les promesses
de subsides régionaux
vie communale I 25 I
TRAVAUX
EN COURS & À VENIR
➔ Réfections de voiries
BELGRADE : entretien rue des Balsamines, Azalées, Pivoines,
Cyclamens, Eglantines, Campanules, Millepertuis, Jasmin, Sg. Benoît,
Cyprès et Deneumoustier
BONINNE : rue du Try
BOUGE : rue des Tourterelles (voirie /égouttage)
DAVE : rue de Saint-Hubert (égouttage et réfection)
FLAWINNE : rue Vandy, place de l'Eglise (aménagement), Fond
Barbette (égouttage et réfection)
JAMBES : allée de la Porcelaine (réfection et éclairage public)
MALONNE : rue du Grand Babin, carrefour des rues Lambillon, du
Broctia et chemin des Italiens (égouttage et évacuation des eaux de
surface)
NAMUR : place d’Armes (rénovation du plancher), rues Léanne et
de la Montagne, rue Père Cambier (remplacement des conduites de
distribution d'eau et aménagement), rue Juppin à Salzinnes (trottoirs),
av. Arthur Procès ( SWDE)
NANINNE : rue des Viaux et Haie Lorrain, rue de la Gare, rue de
Cotibeau (voirie / amélioration de l’évacuation des eaux de surface)
SAINT-MARC : rue Haut de Bomel (voirie / amélioration de l’évacuation
des eaux de surface)
SAINT-SERVAIS : rue du Nouveau Monde, rue Museu et entretien
des rues des Carrières, de l’Industrie, Ortmans, du Beau Vallon, de
Hulster et voirie autour de la piscine ; réfection des trottoirs rue
Danhaive
TEMPLOUX : égouttage et réfection des rues Bout du village,
Hierdeau et Bois de Boquet
VEDRIN : aménagement du trottoir le long de la cité de l’ancienne
Propriété terrienne, rue du Transvaal, place Longuenesse (aménagements
conviviaux)
WIERDE : réfection rues Grande et du Perseau
➔ Divers
AIRES DE JEUX : rue Bel Horizon à Namur et Plomcot
ECOLES COMMUNALES : extension et aménagement des abords
à Erpent et Temploux, aménagement de classes à l'école industrielle
(rue Pépin à Namur), aménagement des abords à Andoy (Wierde),
création d'un accès à Beez (rue d'Eparmar), construction d’un préau
à Jambes (Velaine), sanitaires et préau à La Plante
INFRASTRUCTURES SPORTIVES : création d'un skatepark à
Amée ; création d'une salle de danse à la piscine de Salzinnes, aménagement
du parking au hall O. Henry de Saint-Servais ; extension
du parking du hall sportif de Bouge, réfection terrains de balle pelote
à Andoy, clôtures aux terrains de foot de Malonne et Wartet
BÂTIMENTS COMMUNAUX : création de l'Espace Citoyen (Hôtel
de Ville), transformation et extension de la salle Al'Volée à Flawinne,
rénovation et extension de l'ancienne maison communale à Vedrin,
aménagement des abords des ateliers communaux et construction
d'une salle polyvalente à Naninne, stabilisation du clocher à l’église
de Beez, création au cimetière de Namur de zones de sépultures
pour le culte musulman (fini) et pour les urnes enterrées.
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
mobilité I 26 I
En selle,
pour de nouvelles
aventures
Ils étaient plus de 120 écoliers l’an dernier à
enfourcher leur vélo pour passer leur brevet
cycliste. A l’invitation de la Ville, 20 nouvelles
classes de primaire, issues des écoles de La
Plante, Belgrade, Bouge et Jambes, ont souhaité
participer à l’expérience cette année. Pendant
trois mois, un premier peloton de jeunes cyclistes
a découvert tous les « trucs » pour bien rouler
dans la circulation : apprentissage du code de la
route avec l’instituteur, parcours d’habileté dans
la cour de récré avec le prof de gym, trois sorties
en ville en compagnie de moniteurs et en décembre,
le passage du brevet pour les cyclistes confirmés.
En janvier, de nouveaux élèves se mettront en selle
pour décrocher leur brevet à la belle saison.
Service Mobilité
Hôtel de Ville – tél : 081 24 60 86 - 87 - 88
www.mobilite.ville.namur.be
De nouvelles zones
pour déposer les écoliers
CChaque jour, plus de 60 % des enfants sont
déposés et repris en voiture près de leur école.
C’est ce qui ressort de l’enquête « Mobilité
scolaire » menée par la Ville auprès des écoles
namuroises, en mars dernier. Afin d’assurer
la sécurité de tous ces enfants sur le
chemin de l’école, la Ville a décidé d’instaurer
dix nouvelles zones de « dépose-écoliers »
à Namur.
En plus des places Maurice Servais et Saint-
Aubain, des espaces d’arrêt ont ainsi été aménagés
places de la Station et du Palais de
Justice, rues Pépin, des Bourgeois, du Lombart,
Julie Billiart et Général Michel ainsi
qu’aux boulevards du Nord et Frère Orban.
Ces espaces d’arrêt sont accessibles gratuitement
aux heures d’entrée et de sortie des
classes et identifiables grâce à un panneau
et à un marquage au sol de couleur jaune.
L’objectif étant de pouvoir accueillir le plus
grand nombre de parents, la rotation doit être
importante. Il est donc demandé aux automobilistes
de respecter un arrêt maximum
de 10 minutes, un laps de temps jugé suffisant
pour conduire et rechercher les plus
petits dans la cour de récréation.
Toujours selon le même principe, rendre les
abords des écoles plus sûrs pour les enfants,
les Assistants de Prévention et de Sécurité
sont présents aux heures d’entrée et de sorties
des classes. Ces « APS », reconnaissables
à l’uniforme mauve, peuvent arrêter le trafic
pour faire traverser vos enfants en toute
sécurité.
Le car-sharing a la cote
Le car-sharing se porte bien à Namur. Pour preuve, une nouvelle station a été lancée fin
octobre dans le centre ville. La station Moncrabeau, du nom de la rue qui l’accueille, est
en réalité l’extension de la station de Fer. D’après Frédéric Van Malleghem, responsable
de la société Cambio Wallonie, cette dernière est la station de car-sharing la plus utilisée
à Namur et en Wallonie. Avec un taux moyen de 40%, qui correspond à une dizaine
d’heures d’utilisation par jour et par voiture, elle concurrence même les meilleures stations
bruxelloises. A titre de comparaison, un véhicule privé n’est utilisé en moyenne
qu’une heure par jour !
Dans la foulée, la station Port de Jambes a été maintenue au boulevard de la Meuse. Cette
station tourne avec une trentaine d’utilisateurs, ce qui est satisfaisant aux yeux des gestionnaires.
Au total, Namur est équipée de six stations de car-sharing (Porte de Fer, Moncrabeau,
Saint-Aubain et Maurice Servais à Namur, Wiertz à Salzinnes, Joséphine Charlotte et Port
de Jambes), ce qui représente 10 véhicules partagés.
La formule compte plus de 200 clients pour l’ensemble des stations namuroises.
Pour rappel, le car-sharing est un système de location de voitures, souple et économique.
Chaque station dispose d'un parking réservé pour plusieurs véhicules, loués sur base
d'un contrat de location et d'une feuille de route.
Maison du TEC - Place de la Station à Namur
Société Cambio - Tél : 010 23 58 01 www.cambio.be

Une brigade
canine
au service de la population
Photo JL
En septembre dernier, une Brigade canine a été créée au sein de la Division
Police Secours dirigée par le nouveau Commissaire Divisionnaire, Pierre
Jacobs. La Brigade rassemble 10 maîtres-chiens, dont trois formateurs,
accompagnés de 10 bergers malinois dotés d’une formation policière. Ils
assurent une présence de 7h à 23h en semaine et jusqu'à 4h du matin, les
vendredi et samedi soir.
Missions ?
1. Ils interviennent dans des situations où d’autres chiens sont impliqués
(chiens dangereux, errants, maltraités).
2. En cas de danger lors d’un conflit, ils sont dressés pour protéger leur
maître, pour calmer des personnes violentes et les maîtriser si elles
sont armées.
3. Ils participent à la sécurité des sites et parkings lors des grands
rassemblements (ex. Fêtes de Wallonie).
4. Ils viennent en appui des patrouilles pédestres et peuvent intervenir
en cas d’agissements suspects, de perquisitions à risques ou à la demande
d'un des services de la zone de police.
N’hésitez par à aborder les maîtres-chiens et à leur demander des conseils
sur la protection animale et sur les règlements communaux.
Commissariat d’Hastedon
et Hôtel de Police
Le commissariat d’Hastedon à Saint-Servais est accessible au public du
lundi au vendredi, de 8h à 16h45.
C’est là que se trouvent désormais la Division Proximité (tél : 081 24 99 11 et 081
24 99 12) qui réunit les Inspecteurs de quartier, le Service des Armes et
Autorisations et la Brigade environnement ainsi que la Division Circulation
(tél : 081 24 98 67 et 081 24 98 68) qui gère la délivrance des cartes riverains,
les réservations de stationnement, les problèmes liés à la mobilité et
à la sécurité routière. Les dépôts de plaintes sont également pris en charge
au sein de ce commissariat.
D’autres services comme le GIS (Delta), le Travail policier Autonome et la
Logistique y sont localisés.
L’Hôtel de Police à Namur reste accessible au public 7 jours sur 7 et 24h
sur 24 pour les dépôts de plaintes et l’accueil des victimes. Il abrite également
les bureaux du Service Enquêtes et Recherches.
Hôtel de Police, 5 place du Théâtre à Namur
Commissariat d'Hastedon, 3 rue du Plateau d'Hastedon
à Saint-Servais
sécurité I 27 I
SSur un lit d’hôpital, un jeune homme remet ses souvenirs en place.
La veille... une boîte de nuit une soirée très (trop ?) arrosée
le retour en voiture... le crash et un corps embarqué sur une
civière. Celui de sa compagne !
Ce spot, tourné à Namur par Demis Stellas et François Paquay, vient
d’être diffusé dans les salles de cinéma à l’initiative de la Police de
Namur en partenariat avec la Province. Il vise en particulier les
jeunes conducteurs, mais son message concerne tous les automobilistes
qui seraient tentés, en cette fin d’année, de faire rimer
biture et voiture : quand on boit, on ne conduit pas ! Le spot insiste
également sur la responsabilité des autres (amis, passagers, petite
amie ) face au problème de l’ivresse au volant.
Dans la foulée, sous le slogan « Ta sécurité fait partie de notre métier », la
Police locale a réactualisé une petite brochure qui sera distribuée
dans les boîtes de nuit. Elle comprend un volet informatif avec l’ensemble
des partenaires de cette campagne (IBSR, Croix-Rouge, RYD )
et un volet dissuasif reprenant les risques encourus en cas d’accident
fatal. La brochure propose également des pistes pour ne pas en
arriver là :
> A toi de choisir de dire non.
> Amuse-toi, mais si tu conduis, ne consomme pas. Reste clean !
> Si tu n’es pas clean, refile tes clefs au Bob(ette) de la soirée
ou appelle un taxi. Ça coûte moins cher qu’une nouvelle caisse !
> Roule cool. Boucle ta ceinture.
> Sois jeune et responsable.
A quelques jours des fêtes de fin d’année, la Police locale intensifiera
ses contrôles (alcool, drogue, vitesse) sur les grands axes, surtout à
proximité des lieux de « divertissement ».
Les jours de réveillon, les Responsible Young Drivers
(tél : 0494 88 94 08) et Exceptés Jeunes (tél : 0495 50 55 40) proposeront
leurs services pour raccompagner les fêtards.
(
Appel général de la Police locale
081 24 66 11
www.polnam.be
((
Biture + voiture =
un cocktail
mortel
namurmagazine décembre 2006

Qu’est-ce que la médiation ?
M.R. La médiation constitue une approche dynamique
de gestion des relations humaines. C’est
aller vers l’autre et lui dire : « tu existes avec tes
besoins et tes demandes, moi aussi j’existe avec
mes besoins et mes demandes ». Quand on est
dans une impasse, la médiation tente de rétablir
le dialogue, elle permet de résoudre des
conflits sans devoir passer par le tribunal.
Autrement dit, c’est une méthode élégante de
gestion de conflits qui respecte les individus
dans leur spécificité. Elle est humaniste, pacifique,
créative, rapide, simple et souvent efficace.
Dans quels cas peut-on pratiquer la
médiation ?
La médiation peut s’adapter à toutes les situations
pour autant que le médiateur puisse mener son
travail de façon impartiale. La médiation s’exerce
quand il y a des conflits de famille : divorce, séparation,
garde des enfants, gestion du patrimoine.
La médiation scolaire intervient quand il y a des
problèmes entre élèves, professeurs, parents,
direction. On parle aussi de médiation interculturelle,
de médiation d’entreprise, de médiation
de quartier quand surgissent des conflits de voisinage
ou encore de médiation « logement »
quand locataire et propriétaire ne sont pas sur
la même longueur d’onde.
Que faut-il pour que la médiation soit
une réussite ?
Il faut avant tout qu’il y ait adhésion volontaire
des deux parties, sans quoi la médiation ne peut
se mettre en place. Chaque partie doit donc com-
namurmagazine décembre 2006
Maria Ruisi, médiateur à la Ville.
social I 28 I
La cellule Médiation
organise des séances
d’informations à la
médiation dans le
cadre de l’année académique
2006-2007
de l’UTAN
La médiation
pour une société responsable et adulte
On parle beaucoup de médiation. Médiation interculturelle, médiation de quartier,
médiation logement, médiation de famille… Mais qu’est-ce, au juste, que la médiation ?
A quoi sert-elle ? Peut-on résoudre tous les problèmes par la médiation ?
Petit tour de la question avec Maria Ruisi, médiateur depuis 4 ans à Namur.
prendre l’intérêt qu’elle peut en tirer. Le taux
de réussite est cependant très difficile à évaluer.
La médiation est un travail de longue haleine.
Si des personnes n’ont pas accepté d’aller
jusqu’au bout du processus, ce n’est pas nécessairement
un échec. Le simple fait de se remettre
en question et d’évaluer en quoi on participe
au conflit est déjà positif.
Qui peut faire appel à vous et comment
doit-on s’y prendre ?
Tout le monde peut faire appel au service de
Médiation, par écrit, par téléphone, via internet,
en venant nous voir ou par l’intermédiaire
d’une association ou d’un service extérieur. Le
pré-requis est d’avoir envie d’adhérer au processus
et d’y participer activement.
Comme fonctionne la médiation à
Namur ?
Au service des Affaires sociales, nous travaillons
selon trois axes : la médiation interculturelle,
la médiation de logement et la médiation
de quartier. Régulièrement, nous collaborons
avec le monde associatif, la police, les mutualités,
les syndics d’immeuble. C’est une bonne
chose de travailler en concertation. Pour moi,
une société qui gère ses conflits, si petits soientils,
sur le mode de la médiation est une société
responsable et adulte, saine et démocratique,
où les gens restent acteurs et responsables de
leur vie.
Le logement
en question
« Mon propriétaire peut-il mettre fin au bail
pour réaliser des travaux ? Qui doit intervenir
s’il y a de l’humidité dans mon appartement
? Puis-je résilier mon bail n’importe
quand à partir du moment où je trouve un
nouveau locataire ? »…
C’est pour répondre à ce type de questions que
Médiatoit, l’une des cellules de médiation de la
Ville, organise depuis l’an dernier des séances
d’information sur le bail. Elles visent en particulier
les populations précarisées, qu’elles
soient belges ou d’origine étrangère. L’objectif est
de les aider à avoir les « bons réflexes » (occuper
le logement en bon père de famille, ne jamais
faire justice soi-même en arrêtant, par exemple,
de payer les loyers ) pour éviter qu’un jour, des
conflits n’éclatent entre locataires et propriétaires.
Vu leur succès, ces séances se poursuivront
en 2007 en collaboration avec le service Info-
Conseil Logement de la Région et le secteur associatif
namurois (CAI, Alpha 5000, Format, Resto
du Cœur ).
Dans la foulée, deux petites brochures ont été
éditées pour répondre aux questions récurrentes
des locataires. Ces brochures seront bientôt
traduites en trois langues (turc, marocain et albanais).
Pour les propriétaires, la cellule Médiation prépare
une autre brochure conçue avec l’appui de
la Région wallonne et du service Logement de la
Ville. Elle aborde les problèmes d’insalubrité,
passe en revue les droits et obligations des propriétaires
et leur donnent aussi quelques conseils
en cas de loyers impayés.
Au-delà de ce volet informatif, Médiatoit intervient
en cas de désaccord entre locataires et propriétaires
pour éviter que les conflits ne dégénèrent.
Le médiateur tente de négocier des solutions
qui satisfont les deux parties, de recréer la
confiance réciproque et nécessaire pour que le bail
se poursuive dans un climat serein.
( La Cellule Médiation
Service des Affaires sociales
Hôtel de Ville – 081 24 65 43

Sport & nature
pour retrouver ses marques
Ils ont à peine 14 ans et déjà pas mal d’expériences
pénibles et de souffrances derrière
eux : problèmes familiaux, décrochage scolaire,
petits délits, agressivité, consommation
de drogue ou d’alcool Ces jeunes en mal de
repères, incapables la plupart du temps de
gérer leurs émotions et d’accepter leurs responsabilités,
risquent très vite de basculer
dans la délinquance si aucun déclic, aucun
repère positif ne survient dans leur parcours
d’adolescent.
C’est pour les aider à retrouver des balises et
des règles indispensables pour vivre en
société que la cellule Insersport organise
depuis un an des camps sportifs spécifiques.
Comme l’expliquent Madjid Zekri et Viviane
Van Lancker, initiateurs du projet, ces jeunes
sont souvent livrés à eux-mêmes et adoptent
un rythme de vie inadéquat. Et parfois, ils
pètent les plombs ! L’idée est de les mettre à
l’épreuve dans un milieu inhabituel pour favoriser
de nouveaux comportements. « Encadrés
par une équipe composée d’éducateurs et de
psychologues, les participants sont confrontés
durant trois jours aux exigences d’une dynamique
de groupe : adopter une bonne hygiène
de vie, vivre dans la nature, participer à des
activités sportives, réaliser divers petits travaux
forestiers, s’impliquer dans des actions
citoyennes auprès, notamment, de personnes
âgées ».
Quatre camps sportifs sont organisés sur l'année.
Sur base des observations effectuées par
des psychologues, ils apporteront un certain
nombre de renseignements utiles aux personnes
qui encadrent les jeunes dans la vie
quotidienne.
A terme, cette expérience devrait amener les
participants à «s’apprivoiser » et les aider à
mieux se connaître pour mieux comprendre
les autres. Pour Insersport, l'objectif est que
les jeunes adoptent de nouveaux comportements
pour s’intégrer dans la société et se
construire un avenir professionnel.
Le prochain camp est prévu en février dans la
région de Mariembourg.
CELLULE INSERSPORTS
Hôtel de Ville (aile Eden)
081 24 63 74
vie des quartiers I 29 I
1956-2006
La communauté albanaise
se souvient
Août 1956
700 réfugiés venus
des pays situés derrière
le Rideau de Fer
(Albanie, Bulgarie,
Roumanie, Hongrie )
débarquent en gare
de Seilles, près
La famille Beca à Dinant en décembre 1956.
d’Andenne.
« Fatigués, encombrés de bagages, ces réfumiers locataires. J’allais à l’école à la rue
giés avides de liberté manifestent haute- de Balart. En quelques mois, je parlais le
ment leur joie de vivre enfin dans un pays français ».
libre et de trouver à leur disposition mille Ramiz Beca n’a pas l’impression d’avoir
choses dont ils avaient oublié l’existence », été victime de rejet ou de racisme. « Les
écrit « La Vie mosane», le 3 août 1956. Italiens sont arrivés dix ans plus tôt.
Ces réfugiés seront dispersés par famille Beaucoup ont souffert. D’une certaine
vers des endroits susceptibles de les façon, ils nous ont ouvert la voie et ont faci-
accueillir et les employer. Les hommes tralité notre intégration».
vailleront notamment dans l’industrie, le 50 plus tard, sous l'impulsion des cousins
bâtiment et les commerces.
Beca, la Communauté albanaise de Namur,
Entourés de leur famille, les frères Beca, en collaboration avec le CAI et la Médiation
Shahin, Emrullah et Rexhep, poseront leurs interculturelle, a souhaité fêter cet anniver-
bagages à Namur. Comme d’autres Albasaire à l’occasion de la Fête nationale albanais,
ils ont fuit le régime de terreur d’Enver naise, le 28 novembre. Le 4 décembre, une
Hoxha.
séance commémorative était organisée à
50 ans plus tard, certains vivent toujours à Beez au cours de laquelle était distribuée une
Namur. C’est le cas de Musli et de son cou- brochure racontant l’exil des Albanais.
sin Ramiz. Marié et père de quatre enfants, L'occasion de rappeler l'histoire à la fois sin-
Musli habite à Saint-Servais et travaille gulière et tragique d'une communauté mal
dans un ministère à Bruxelles.
connue et pourtant bien ancrée en
Ramiz, également marié et père de quatre Belgique. Une exposition au Parlement wal-
enfants, dirige une société à Namur dans lon clôturera les commémorations en jan-
le domaine de la construction.
Musli et Ramiz avaient 10 ans en 1956,
quand leur famille a quitté l’Albanie pour
vier.
venir s’installer dans le Namurois. Malgré CENTRE CULTUREL ALBANAIS
les souffrances d’un tel exode, Ramiz garde 85 rue Courtenay à Namur – tél : 0476 90 97 46
un bon souvenir de son arrivée chez nous. CENTRE D’ACTION INTERCULTURELLE (CAI)
« Je me souviens de l’accueil, la générosité 2 rue Docteur Haibe à Saint-Servais
et la disponibilité des associations qui nous tél : 081 73 71 76
sont venues en aide. Nous nous sommes MEDIATION INTERCULTURELLE
installés avenue des Champs Elysées, dans
la Cité de Plomcot où nous étions les pre-
Service des Affaires sociales – 081 24 65 73
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
vie des quartiers I 30 I
Cultura
Namur
réveille l’artiste
qui est en vous
Nunzio est percussionniste, son frère
Marco, prof de danse et d’écriture rap,
Pino est pianiste et saxophoniste.
A trois, ils viennent de lancer l’association
Cultura Namur pour promouvoir
la culture, et dans la foulée, tous les
artistes de l’ombre que compte Namur.
Ils font appel aux graffeurs, musiciens,
rappeurs, comédiens qui acceptent de
partager leur talent pour susciter
auprès des jeunes de nouvelles vocations.
« C’est comme ça qu’on a débuté
avec le groupe Ritmo Del Mondo,
raconte Nunzio. Au départ d’un atelier
de percussions, plusieurs jeunes des
Balances décident de créer un petit
groupe. Au fil des ans, certains partent,
d’autres arrivent, mais Ritmo Del
Mondo continue son petit bonhomme
de chemin. On donne des concerts à
Namur et ailleurs. Chaque année, on
participe à Multi Cité ».
Cultura Namur compte débuter ses
activités dès janvier par des ateliers de
percussions, de clavier et d’écriture
rap. Avis aux artistes confirmés et à
tous ceux qui doivent encore s’épanouir.
CULTURA NAMUR ASBL
48 rue de Balart à Namur
tél : 0476 400 166
RRebelle, sans doute. Mais un rebelle pacifique.
Utopiste, aussi. Armé de bombes de peinture, il rêve
de mettre de la couleur dans la ville et de la joie
dans la tête des gens. Artiste, certainement. Mais
ses œuvres ne s’exhibent pas dans les galeries d’art
ou dans les musées. Ou du moins pas encore. Elles
sont dans la rue, elles colorent les façades des maisons
de jeunes, et d’autres murs par ci par là.
A Saint-Servais, Jonathan a d’ailleurs laissé pas
mal de traces sur son passage. Faut dire, ça fait un
bon bout de temps qu’il sévit. Avec sa sœur Midila,
qui apporte ses lettrages et sa touche féminine aux
fresques. Et en compagnie de ses potes Reda et
Somsanouk, de la cité Germinal. Ados, ils ont créé
« Les Fils du 6ment » il y a plus de 10 ans. Tous les
trois étaient et sont toujours branchés hip hop. Reda
est rappeur, Somsanouk breaker et Jonathan, sous
le pseudo Mc Gill (allusion à sa première planche de
skate), est graffeur.
La passion du dessin, ça lui a pris qu’il était tout
petit. Des bonshommes griffonnés sur des bouts de
papier et dans les marges de ses cahiers d’écolier,
qui, au fil des ans et dans l’effervescence du mouvement
hip hop, affichent leur bobine au détour
d’une rue. Un mur, deux murs, trois murs : à la
Maison des Jeunes de Saint-Servais, à la cité
Germinal, dans le quartier des Balances. Ensuite,
la réputation aidant, les fresques éclatent au grand
jour à Namur, à MultiCité, au Belgian Chill Festival
Ses thèmes de prédilection ? La rue. Mais aussi la
vie, la mort, la nature, les mangas, la Guerre des
Etoiles, les monstres, la mythologie, l’orient, l’occi-
Équipe prévention - Affaires sociales
Cité Germinal
1 place chapelle Hastimoulin
Saint-Servais
tél : 081 63 56 62
JONATHAN ALIAS MC GILL
DE LA COULEUR, DU RÊVE ET DU CIMENT
dent. Selon l’humeur, les mines sont patibulaires
ou réjouies, le décor est apocalyptique ou joyeux, série
noire ou fleur bleue. Mais toujours, l’humain reste
au centre des préoccupations.
Un héros ? Pas vraiment. Un personnage qui le suit
depuis des années, regard noir et corps difforme,
parfois chauve, parfois affublé d’un chapeau de
pêcheur. L’air un peu mauvais, au premier abord,
mais la volonté de faire le bien autour de lui. Un
héros anonyme et terriblement humain. Avec ses
peurs, ses doutes, ses rêves.
Les rêves de Jonathan, ou plutôt ses projets, car il
compte bien les réaliser, tournent autour du graff.
Il planche sur un projet collectif pour « décorer » le
long mur d’Acinapolis. Il souhaite aussi que l’on offre
plus de murs aux jeunes graffeurs, pour qu’ils puissent
s’exprimer dans un cadre légal en valorisant
leurs talents. A titre perso, Jonathan espère sortir un
bouquin qui le représenterait à travers ses dessins.
Aujourd’hui, il travaille au sein de l’équipe
Prévention à la Cité Germinal où il anime des ateliers
créatifs et aide les enfants à faire leurs devoirs après
l’école dans un local décoré par ses soins.
Avec « Les Fils du 6ment », Reda et Somsanouk aux-
quels sont venus se joindre Casy, Jamy, Equimoz,
Skyzo et Negativo, Jonathan Mc Gill prépare la sortie
d’un maxi 4 titres. Chacun apportera sa contribution,
dans sa discipline : textes, arrangements
musicaux, habillage Le hip hop mène à tout, le tout
est d’y croire.

Espace communautaire
des Balances
Maison des Jeunes et
de la Culture
38 rue des Bosquets
5000 Namur
tél : 081 73 66 27
Annoncer la couleur
tél : 081 72 95 74
AMO Passages
145 rue des Brasseurs
5000 Namur
tél : 081 22 47 80
tous les mêmes
tous différents !
« La démocratie, c’est pas que des mots ». C’est
le thème de la campagne 2006 lancée par « Annoncer
la couleur » (et parrainée par Sam Touzani) pour sensibiliser
aux relations Nord – Sud. A l’Espace communautaire
des Balances, ce thème a suscité pas mal de
réflexions auprès des enfants, des jeunes et des adultes
de l’atelier Théâtre. Emmenés par Soudaly
Bounsack et Geneviève Miserocchi, ils ont décidé de
monter un spectacle « patchworld » soutenu par le
Province, le 10 janvier (19h) à la Maison de la Culture.
Une façon pour eux de défendre les valeurs démocratiques
en conjuguant émotion, humour et prise de position.
« Cette pièce en trois parties est le résultat d’une bonne
année de travail, d’improvisations, de brassages d’idées
et ces dernières semaines, de pas mal d’excitation »,
raconte Soudaly.
Dans le groupe des enfants, le thème du respect servira
de fil conducteur à « Deux fois trois petites histoires
» : respect de l’autre (ne pas frapper, ne pas insulter),
respect au sein de la famille, de l’école, du quartier
Avec « Le concours de danse », les ados ont choisi de travailler
sur le thème du racisme. Ils raconteront l’histoire
d’une jeune fille d’origine marocaine rejetée par
les élèves au sein de sa nouvelle école. « Mon rôle,
explique Soudaly, c’est de mettre les jeunes en
confiance, de les aider à exprimer leurs idées et leurs
émotions tout en évitant peut-être de tomber dans certains
clichés : la gentille contre les méchants ! C’était
aussi de relever les pointes d’humour, au cours des
improvisations, pour ensuite les accentuer ».
Dans « Nettoyage à sec », les adultes abordent le thème
de l’extrême droite et du fascisme. « Après des hauts et
des bas, l’urgence s’est fait sentir à l’approche des
élections, le thème s’est imposé : et si l’extrême droite
prenait le pouvoir en Belgique ? ». D’origine belge,
congolaise, guinéenne ou marocaine, les comédiens
ont mêlé leurs idées, leurs peurs, leurs traditions, pour
concocter une histoire forte, mais qui se permet aussi
des pointes d’autodérision.
A quelques semaines du jour J, les comédiens comptent
vie des quartiers I 31 I
rameuter les copains, la famille et tous les Namurois
qui souhaitent partager leurs histoires en prenant le
temps de réfléchir sur certaines valeurs comme la tolérance
ou la solidarité.
De son côté, Soudaly tire déjà un bilan positif de cette
expérience : « Au-delà du spectacle, l’important, c’est tout
le chemin parcouru par ces jeunes et par ces adultes.
Ils ont montré qu’ils étaient capables de se mobiliser
pour faire passer un message : on est tous les mêmes,
tous différents, tous faits de chair et de sang ! ».
Balance
les idées reçues
« Le policier, il nous écoute pas, il frappe. L’enseignant ?
Il s’en fout. Le juge ? Il tranche. Le jeune ? Bagarreur !
L’immigré ? Fainéant. Le Belge ? Intolérant ! »... Des clichés,
toujours des clichés qui suscitent la peur, la
méfiance, parfois la violence entre les gens. Pour tordre
le coup à ces idées reçues, un groupe de jeunes
Namurois, encadrés par l’Espace communautaire des
Balances et l’AMO Passages, organise le Namur Trophy
Day, une journée de rencontres et d’échanges, le
23 décembre, à Franière.
Mot d’ordre ? « E-kart-ons les idées reçues ». « Nous
voulons réunir des gens issus de tous les milieux lors
d’une compétition de karting, explique Memedali
Ahmedi de l’AMO Passages.
34 équipes s’affronteront pour démontrer qu’il est
possible de passer une journée ensemble et de créer
des liens quel que soit son mode de vie, son mode de
pensée, sa culture, son rang social ou son origine ».
Pour estomper les différences, les organisateurs et participants
seront tous casqués. « Lorsque chacun est
muni d’un casque, que reste-t-il d’un jeune, d’un flic, d’un
juge, d’un éducateur, d’un politicien… si ce n’est la personne
? ».
A plus long terme, l’objectif de cette manifestation soutenue
par la Ville est de valoriser l’image des jeunes
et de créer des liens durables entre eux et les acteurs
sociaux de la commune.
namurmagazine décembre 2006

environnement I 32 I
La nature
au fil des pages
Après nous avoir révélé toutes les richesses naturelles de la
Citadelle, du Piroy à Malonne, des bords de Meuse et de
la carrière d’Astimoulin, le Service Eco-Conseil de la Ville
publie quatre nouvelles brochures dédiées à Namur et à son
milieu naturel. L’une remet à l’honneur les légumes oubliés
tandis que les autres partent à la découverte de Dave, de Wépion et du Sart-
Hulet.
« En balade à Dave » propose une promenade en bordure de Meuse et dans
le village, accompagnée d’une découverte de la flore et de l’île de Dave. A l’origine,
l’île était constituée d’anciennes prairies marécageuses et au 19e siècle,
ses roseaux étaient utilisés comme litière pour le bétail. Au début du
20e siècle, l’île devient un site de promenade. Elle est abandonnée après la
deuxième Guerre Mondiale avant d’être classée comme site, en 1982, pour
sa valeur esthétique et scientifique.
« Le Sart-Hulet » s’intéresse aux plantes et animaux qui peuplent ce bois
situé entre la voie de chemin de fer Namur-Luxembourg, le Bois Brûlé à
Erpent, le lotissement du Sart-Hulet et le domaine militaire (Polygone du
Génie à Jambes). Le Bois du Sart-Hulet est sillonné de nombreux chemins
fréquentés par les promeneurs et se prête bien à une approche didactique
du milieu forestier.
« Les oubliés du potager » rassemble des plantes autrefois cultivées et
consommées dans nos régions qui ont progressivement disparu du paysage,
lorsque les jardins d’agrément ont pris le pas sur les jardins potagers.
Par le biais d’anecdotes et de recettes, ce petit guide joliment illustré nous
rappelle les pratiques d’antan, les goûts et les saveurs de ces variétés anciennes.
On salive en découvrant la cassolette de queues de langoustines au
topinambour, le gratin de cardons, la poêlée de crosnes aux champignons
des bois A vos fourneaux !
namurmagazine décembre 2006
Service Eco-conseil
tél : 0800 935 62
www.nature-namur.be
Wépion,
cover.indd 1-2 23/08/06 8:30:46
« Wépion, fille de Meuse » passe en revue l’histoire et toutes
les richesses, passées et présentes, de la cité mosane. La culture
de la fraise, qui participe à la réputation internationale de Wépion,
est évoquée, mais aussi le tourisme et le passé industriel du village
avec le travail de la pierre et du fer. L’ouvrage, illustré de nombreux
clichés et cartes postales du Musée de la Fraise, fait la part
belle à la flore et à la faune qui ont colonisé le fleuve et ses abords.
Il évoque bien entendu la présence sur nos terres de maître renard,
appelé aussi le goupil, du latin vulpecula, qui a donné son nom à
Wépion (vulpilio, terre à renards).
Des poils et des plumes
à Namur Expo
Cocorico Les 16 et 17 décembre, poules, lapins, pigeons, canards
et dindons débarqueront à Namur Expo à l’occasion des Concours
interprovinciaux d’animaux de basse-cour organisés par l’asbl
namuroise Poils et Plumes en collaboration avec la Ville et la Région
wallonne. Environ 1500 animaux de basse-cour sont attendus et en
renfort, peut-être quelques ânes, moutons, chèvres et canaris. La
Ville sera présente à travers un stand didactique et d’informations
qui renseignera notamment les visiteurs sur les actions menées
par la commune dans les domaines de la nature et de la ruralité.
Entrée : 2,5 euros, gratuit pour les - 15 ans.
Asbl Poils et Plumes, 60 rue Camille Godefroid à Belgrade
tél : 081 73 91 90.
Service Eco-conseil, Hôtel de Ville – tél : 0800 935 62.
Fête du sacrifice le 31 décembre
Abattages rituels
Dans le but d’assurer la protection de l’environnement et de la
santé publique, en tenant compte de la législation relative au bienêtre
animal, la Ville de Namur organisera l’abattage rituel des ovins
au sein d’installations adaptées, en collaboration avec les responsables
des communautés musulmanes locales.
La Ville organisera également, en collaboration avec le Ministère
de la Région wallonne, le ramassage des déchets d’animaux résultant
des abattages rituels pratiqués sur ce site d’abattage.
Le lieu d’abattage rituel temporaire sera localisé sur le site de la
Porcelaine, 57 chaussée de Liège à Jambes. Il s’agit du seul lieu
d’abattage agréé sur le territoire de la Ville.
Le dépôt des ovins sur le site se fera la veille de la Fête du Sacrifice,
le samedi 30 décembre de 9h à 16h. Les abattages rituels seront
organisés le jour de la Fête, le dimanche 31 décembre, à partir de
09h45.
Service Eco-conseil, Hôtel de Ville – tél : 0800 935 62

La récup’,
c’est tendance !
À partir de 2007, la collecte à domicile des encombrants sera limitée
à deux passages sur l’année (dates de passage dans le calendrier
distribué par le BEP). En contrepartie, la Ville a renouvelé sa convention
avec la Ressourcerie namuroise qui, sur simple appel, collecte tous
les objets qui vous encombrent. Ces objets sont notamment acheminés
à l’Atelier Récup’ Ravik, situé avenue Reine Astrid à Salzinnes, où
une équipe composée d’artistes et d’artisans se charge de les relooker
(remise en forme, nouvelles couleurs, ajouts d’éléments originaux
) afin de leur donner une nouvelle vie.
La liste des objets récoltés est longue : déchets d’équipement électrique
et électronique (frigo, aspirateur, matériel audio, TV, ordinateurs,
lampadaires), matériel de chauffage et sanitaire, vélos, tondeuses,
meubles, bibelots, livres, jouets, lingerie de maison, outils, portes,
matériaux bruts (bois, métal).
Pour bénéficier du service de collecte à domicile, contactez la
Ressourcerie namuroise (du lundi au vendredi de 9h à 16h) afin de
fixer le jour et l’heure de passage pour l’enlèvement des objets qui seront
acheminés à l’Atelier récup Ravik.
A signaler dans le cadre des animations de fin d’année, la Ressource
namuroise et l’Ecole d’Eco-consommation exposent leurs œuvres
relookées à l’Espace Beffroi jusqu’au 3 janvier.
En conjuguant déchets et design, l’exposition montre aux visiteurs
que « La récup, c’est tendance ! ».
Des recettes, des idées cadeaux et
pleins d’autres conseils pour réduire
nos déchets sur :
www.fetesecosympas.be
Ressourcerie namuroise
73 rue Piret Pauchet à Namur
tél : 081 26 04 00
Atelier récup’ Ravik
70 avenue Reine Astrid à Namur
tél : 081 40 09 70
www.ravik.be
✂
FICHE CONSEIL
ÉNERGIE
Un outil énergétique méconnu
LA POMPE
À CHALEUR
EN RÉGION WALLONNE
Le principe de fonctionnement d’une pompe à chaleur est basé
sur les propriétés de changement de pression d’un fluide. C’est
ce changement de pression et d’état du fluide (liquide ou gazeux)
qui va permettre de puiser l’énergie dans un milieu et de la restituer
ailleurs.
Pour puiser l’énergie, plusieurs sources d’énergie sont possibles:
l’air, l’eau et le sol et pour la restituer, différentes solutions
Cela peut paraître compliqué et pourtant, tout le monde dispose
d’au moins une pompe à chaleur chez lui. En effet, votre frigo travaille
de la même manière. On dit cependant que le principe est
inversé car dans le cas du frigo, l’énergie est puisée à l’intérieur de
l’appareil et les calories absorbées sont rejetées dans l’atmosphère.
Le bon fonctionnement d’une pompe à chaleur se traduit par son
coefficient de performance (COP). Pour être considérée comme
performante, votre pompe à chaleur doit avoir un COP moyen lors
de la saison de chauffe supérieure ou égale à 3. Cela signifie qu’à
un moment donné, les températures des sources chaudes et froides
de l’appareil étudié sont telles que cet appareil transmet via
son condenseur une puissance de 3 kilowatts (chaleur) alors qu’au
même moment le compresseur de l’appareil consomme une puissance
de 1 kilowatt (électrique).
Ceci traduit en pratique par le fait que lorsque votre compteur
électrique débite 1 kWh, votre appareil vous « rend » une énergie
de 3 kWh.
La pompe à chaleur est donc un outil intéressant pour réaliser des
économies d’énergie au niveau de l’énergie « primaire ».
Néanmoins, pour des raisons techniques cet investissement est
à réserver aux constructions neuves très bien isolées. La Région wallonne
octroie à cet effet une prime couvrant 75% de l’investissement
avec un plafond de 1500 euros.
namurmagazine mars 2006

FICHE CONSEIL ÉNERGIE
POMPE À CHALEUR
Certains appareils offrent la possibilité d’inverser le sens du fluide,
ce qui permet de puiser l’énergie dans le bâtiment et de la restituer
dans l’atmosphère ou le sol. Néanmoins, il faut savoir que ce
système est extrêmement énergivore. De fait, il faut beaucoup
plus d’énergie pour faire du froid que du chaud ! ! Il est à noter
que ces systèmes dit « réversibles » ne font pas l’objet d’une prime
à l’énergie.
Pour tout savoir sur la pompe à chaleur, n’hésitez pas à contacter
le Guichet de l’Energie de Namur ou à consulter le site
www.energie.wallonie.be
Fiche Conseil Energie : septembre 2006
Réponses du Concours « Etes-vous incollables en URE ? »
paru dans le Namur Magazine n°51 :
1.C ; 2.C ; 3.C ; 4.C ; 5.C ; 6.C ; 7.A ; 8.B ; 9.B ; 10.A ; 11.B ;
12.B ; 13.A ; 14.B ; 15.A ; 16.A ; 17.A ; 18.B ; 19.B ; 20.A.
Guichet de l’Énergie
Rue Rogier, 89 – 5000 NAMUR • 081/26 04 74
ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h et
de 13h30 à 16h00
Fermé le lundi
SOURCE : Le Ministère de la Région Wallonne -
namurmagazine Direction Générale des Technologies, de la Recherche
décembre 2006
et de l’Energie (DGTRE)– Division de l’Energie
Rendez-vous au
village de Noël
Vous avez décidé d’adopter des comportements plus respectueux
de l’environnement ? Vous souhaitez tout savoir sur l’éco-consommation
? Rendez-vous jusqu’au 31 décembre au chalet de la Ville
installé dans le village de Noël, place d’Armes. Vous pourrez participer
à un jeu-concours et repartir avec des colis cadeaux reprenant
un agenda et un calendrier 2007 éco-consommation.
Collecte
des sapins de Noël
Après les fêtes de fin d’année, le Département de l’Environnement
et de la Propreté (D.E.P.) assurera la collecte des sapins de Noël. Seuls
les sapins naturels, sans pied, ni pot, ni décoration seront
ramassés.
Les sapins devront être présentés le jour spécifique de collecte avant
8 heures sur le trottoir, à proximité de l’immeuble et être bien
visibles de la voie publique. Pour des raisons de sécurité, ils ne pourront
entraver la libre circulation des piétons.
Dimanche 7 janvier : Namur - centre urbain ancien (corbeille
rue Notre-Dame et bd Baron Huart), Dave, Jambes, Naninne,
Suarlée et Temploux
Lundi 8 janvier : Beez, Bouge, Erpent, Gelbressée, Lives-sur-
Meuse, Loyers, Marches-les-Dames, Salzinnes-les-Moulins ( av. de
Stassart et des Combattants, rue Armée de Grouchy, de la Dodane,
Wodon et Quai de l’Ecluse), Vedrin et Wierde
Mardi 9 janvier : Citadelle et Salzinnes
Jeudi 11 janvier : Belgrade, Bomel/Heuvy/Herbatte/ Plomcot,
Boninne, Champion, Cognelée, Daussoulx, Flawinne et Saint-
Marc
Vendredi 12 janvier : La Plante, Malonne, Saint-Servais et
Wépion
Département de l’Environnement et de la Propreté,
Hôtel de Ville
tél : 081 24 86 26.

STAGES DE NOËL
ET DE CARNAVAL
La Ville organise des stages sportifs pour les
enfants et les adolescents (de 3 à 16 ans)
durant les vacances de Noël (du 27 au 29
décembre et du 3 au 5 janvier) et de
Carnaval (du 19 au 23 février).
Au programme : éveil du corps par le jeu,
mini-foot/baby-basket/baby-gym/mini- tennis
natation, multisports basket ou baseball,
danse/jazz/step, tennis de table, danse
et multisports, patinage artistique, escalade
en salle, karaté et self defense, équitation
Au Carnaval, des plaines de vacances sont
également proposées à Jambes et Wépion,
ainsi qu’un séjour en ski en Italie, un stage
de théâtre pour ados et une formation
d’animateurs à la Marlagne (Wépion).
ESPACE LOISIRS
Hôtel de Ville (aile Eden)
tél : 081 24 63 76
NAMUR
DANS
TOUS
LES SENS
Vous cherchez un restaurant ouvert après
22h ? Une salle à louer ? Un club de
capoeira ou de sudoku ? Une école de
devoir ? Un magasin de seconde main ?
Un bureau de poste ? Une borne internet ?
Les heures d’ouverture de la Commune ?
La liste des événements récurrents à
Namur ?
Infor Jeunes et le Service Information
Communication de la Ville sortent prochainement
une nouvelle version de « Namur
dans tous les sens ». Le guide décline
Namur en six chapitres : Pratique, Services,
Détente/Loisirs, Sportive, Studieuse et By
Night.
A la rubrique « Namur pratique »», le guide
reprend les différents services communaux
avec leurs missions et coordonnées
ainsi que les services de la Province et de
la Région wallonne.
En 248 pages et à travers plus de mille références,
« Namur dans tous les sens » révèle
ainsi aux Namurois les multiples ressources
et richesses de leur ville. En plus, il est
gratuit !
jeunesse I 35 I
INFOR JEUNES
4 rue du Beffroi à Namur
tél : 081 22 38 12
ACCUEIL EXTRA-SCOLAIRE :
DES ACTIVITÉS POUR TOUS LES GOÛTS
Pour beaucoup de parents, c’est le casse-tête
dès la rentrée. Que faire des enfants lorsqu’on
travaille jusqu’à 18h ? Bien sûr, il y a la garderie
ou l’étude. Mais les journées paraissent
longues pour l’écolier et les neurones sont
parfois mis à rude épreuve !
Heureusement, la Ville a mis en place voici
un peu plus d’un an l’accueil extra-scolaire
dans le cadre du programme de Coordination
Locale de l’Enfance soutenu par l’ONE.
Après l’école, les enfants de 2,5 à 12 ans participent
à toutes sortes d’activités ludiques,
sportives ou artistiques. Certaines se déroulent
à l’extérieur, comme la piscine ou le cinéma,
d’autres sont organisées dans les écoles com-
munales de Bouge (Centenaire ou Moulin à
Vent). C’est le cas pour la musique, le dessin,
le bricolage, le tennis de table ou, nouveauté
cette année, le baby basket féminin. Les
enfants sont pris en charge par une équipe
d’accueillantes qui organisent des activités
spécifiques (bricolages, dessins, jeux ) ou laissent
l’enfant à ses rêveries s’il le souhaite.
Mais les accueillantes ne sont pas seules. Une
série d’associations namuroises et certains
services communaux (Académie des Beaux
Arts, Bibliothèque communale, services des
Sports et de la Culture ) apportent également
leurs compétences, histoire de varier les plaisirs.
Namur
dans tous les sens
SERVICE INFORMATION
COMMUNICATION
Hôtel de Ville - tél : 081 24 62 46
Une centaine d’enfants fréquentent l’accueil
extra-scolaire. Ils sont domiciliés ou fréquentent
l’une des écoles communales de Namur-
Nord (Boninne, Bouge, Champion, Cognelée,
Daussoulx, Vedrin) ou un de leurs parents travaille
dans l’une de ces entités. La Ville étudie
la possibilité d’étendre l’expérience au
centre et au sud de Namur pour répondre à la
demande de nombreux parents.
SERVICE JEUNESSE
COORDINATION EXTRA-SCOLAIRE
Hôtel de Ville (aile Eden)
tél : 081 24 60 16
www.extrascolairenamur.be
namurmagazine décembre 2006

namurmagazine décembre 2006
sport I 36 I
DES SPORTIFS
MÉRITANTS
Chaque année, la Ville de Namur décerne une
série de prix aux sportifs namurois qui ont
brillé durant l’année écoulée.
La cérémonie avait lieu, le 27 novembre dernier,
au Théâtre royal. Sans surprise, c’est donc
Chloé Graftiaux qui a reçu le prix du Mérite
Sportif en escalade.
Le 1er Accessit est revenu à Nicky Covyn en
jujitsu, le Trophée du Cœur à l’Open de tennis
en fauteuil roulant,
le Prix Spécial du Jury à l’Equipe Kronos en
rallye et le Trophée de la Reconnaissance à
Vincent Libertiaux en volleyball pour l’ensemble
de sa carrière sportive. Félicitations à
tous ces ambassadeurs du sport !
Photo
Benjamin
Bouchat
COMITÉ DE RÉDACTION
ÉDITEUR RESPONSABLE :
JEAN-MARIE VAN BOL,
SECRETAIRE COMMUNAL
RÉDACTRICE EN CHEF :
VALÉRIE SACCHI
CHEF DE SERVICE : HÉLÈNE GHEUR
HOTEL DE VILLE - 5000 NAMUR
TÉL : 081/24 63 22 - FAX : 081/24 63 31
namurmagazine@ville.namur.be
Namur Magazine sur internet :
www.ville.namur.be
COLLABORATEURS :
JEAN-LOUIS ANTOINE (archéologue),
JACQUES LEURQUIN (photos)
RÉALISATION :
CAUDALIE COMMUNICATION - 081/ 21 41 16
IMPRESSION :
BIETLOT - 071/28 36 11
RÉGIE PUBLICITAIRE :
SPONSOR ONE - 081/73 68 90
Tirage 51.000 exemplaires distribués gratuitement
dans tous les foyers namurois.
CHLOÉ & ALIX GRAFTIAUX
toujours plus haut
Ça leur a pris qu’elles étaient à peine ados,
elles devaient avoir 11 – 12 ans. Alix effectuait
un stage d’escalade, elle y a pris goût
et a proposé à sa frangine Chloé de suivre
sa voie. C’était le début d’une grande passion
qui les conduira en quelques années au top
10 de l’escalade mondiale junior.
Des grimpettes dans la région avec le Club
alpin belge aux expéditions à l’autre bout du
monde, des murs de résine aux massifs
enneigés, l’escalade occupera une place de
plus en plus grande dans leur vie.
Alternant compétitions et sports de montagne,
les deux sœurs caressent le même
objectif : aller toujours plus haut et repousser
ainsi leurs limites. Mais chacune gère
cette entreprise à sa façon.
Chloé aime l’escalade pour le dépassement
de soi et la prise de risque. Elle est du genre
perfectionniste (ses parents la disent hypertêtue).
« Je n’aime pas faire les choses à moitié.
Ou bien j’arrête, ou bien je me donne à
fond avec la volonté d’en faire plus». Ses
atouts ? Force physique et combativité. Sa faiblesse
? Le stress. « J’ai tendance à me mettre
trop la pression ! ».
Alix se dit plus cool, moins stressée. Elle
aime la montagne pour ses espaces de
liberté, son engagement et ses dangers («
c’est un milieu qu’on ne contrôle pas »); la
compétition pour les moments d’adrénaline,
les échanges avec les grimpeurs de
toutes nationalités, le soutien du public. «
La compétition, c’est comme un jeu où le
stress me donne des ailes tandis que la
montagne, c’est sérieux. Le milieu naturel
est fort et il faut faire gaffe ! ».
Si les deux sœurs sont confrontées aux
mêmes défis lors des compétitions, dans la
vie, chacune a choisi sa voie. Alix, 20 ans,
poursuit des études d’infirmière à Bruxelles.
Son objectif ? Devenir guide en haute montagne,
histoire de combiner sa passion et
sa formation, ou encore travailler dans l’humanitaire.
Ce qu’il ne l’empêche pas de poursuivre les
compétitions. Championne de Belgique de
difficulté, elle a également obtenu la première
place en Coupe de Belgique de bloc
dans la catégorie senior.
Chloé, 19 ans, est provisoirement en France,
à Grenoble, pour s'entraîner sur des infrastructures
de qualité. En s'inscrivant pour
suivre un module du Brevet d'état de moniteur
sportif en escalade, elle a multiplié ses
contacts dans le milieu de la grimpe de haut
niveau. Elle y acquiert les bases théoriques
de l'entraînement qu'elle pratique tant en
salle qu'en grandes voies. De plus, conformément
au projet Ariane de la
Communauté Française, elle améliore ses
aptitudes au-delà de la seule compétition
qui focalise ses préoccupations actuelles.
Au terme de cette année, elle s’est hissée à
la 2e place en Coupe d’Europe (junior) et à
la 6e place en Coupe du monde (senior). Au
passage, elle a également raflé les prix du
Mérite sportif de la Communauté française
et de la Ville de Namur.
Si vous étiez…
Un animal ?
Alix : un lézard Chloé : un chat
Une montagne ?
Alix : le Mont Blanc Chloé : l’Everest
Un super héros ?
Alix : Spiderman Chloé : Spiderman
Un livre ?
Alix : Premier de cordée Chloé : Da Vinci
Code
Un film ?
Alix : Le dernier jour Chloé : Vertical Limit
Un super pouvoir ?
Alix : voler Chloé : voler
www.belclimb.net
www.clubalpin.be