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universite toulouse iii - paul sabatier - desc orthopedie

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4.2.2. FORAGE DE HANCHE ET TECHNIQUES DERIVEES<br />

4.2.2.1.FORAGE SIMPLE<br />

Développé en France par Arlet et Ficat dans les années 60[39], puis repris outre atlantique par<br />

Hungerford[40], cette technique consiste en la résection d’une carotte osseuse cylindrique de<br />

8mm de diamètre grâce à une tréphine dentée. Fondée sur le postulat français d’hyperpression<br />

intra médullaire de la tête fémorale[41], son effet décompressif devait être antalgique,<br />

stabiliser l’évolution de la nécrose et stimuler la reconstruction osseuse grâce à une<br />

circulation facilitée du flux sanguin.<br />

L’analyse des séries récentes avec plus de dix ans de recul confirme l’efficacité du forage sur<br />

le syndrome douloureux tant que la nécrose demeure au stade initial où elle a été forée mais<br />

aussi sa supériorité sur le traitement conservateur médical.<br />

Le critère le plus fiable et évocateur est le taux de prothétisation à 2 ans : le taux de survie<br />

sans PTH est selon Scully [42] de 100 % au stade 1 , 65 % au stade 2 et 21 % au stade 3.<br />

Les succès varient de 40 à 90 % dans la littérature [1, 43-45] et entre 60 et 70 % si le<br />

traitement est instauré au stade pré-effondrement.<br />

Technique chirurgicale conservatrice encore le plus communément pratiquée dans le monde<br />

au stade précoce de la maladie, l’intérêt du forage et son efficacité font toujours l’objet de<br />

polémique et controverse tant les résultats des diverses séries au long terme sont inconstantes<br />

et disparates [34, 46-50].<br />

Pour certains auteurs[45, 47-49, 51, 52] le forage simple serait peu efficace sur la stabilisation<br />

des lésions mais aussi dangereux en raison du risque de mobilisation du séquestre et de<br />

fracture (incidence de 0,5 à 12 % [1] ) siégeant au niveau d’une trépanation trop basse.<br />

De plus, si le forage provoque une décompression médullaire et un saignement premier temps<br />

de la réparation osseuse, la moelle du col fémoral est faiblement hématopoïétique,<br />

probablement insuffisante pour induire une néogénèse de moelle rouge et une libération<br />

adéquate de facteurs ostéoinducteurs.<br />

Des techniques dérivées du forage sont donc proposées afin de répondre à ces insuffisances.<br />

C’est ainsi que certains auteurs ont pensé à associer au forage une autogreffe de moelle<br />

osseuse, une injection de protéines ostéoinductrices type BMP, une autogreffe spongieuse.<br />

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