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Novembre - Nervure Journal de Psychiatrie

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6<br />

■ URGENCE<br />

LIVRES ET REVUES<br />

100 petites expériences <strong>de</strong><br />

psychologie <strong>de</strong> la séduction<br />

N. Guégen<br />

Dunod<br />

Sexy, puisque c’est le thème, amusant,<br />

et surprenant souvent. C’est ainsi<br />

que se présente cet ouvrage qui collige<br />

<strong>de</strong>s résultats d’expériences sur la<br />

séduction. Savez-vous, par exemple,<br />

que la femme élisabéthaine mettait<br />

une pomme sous son aisselle et qu’une<br />

fois cette <strong>de</strong>rnière imprégnée <strong>de</strong> son<br />

musc, elle la donnait à son amant<br />

afin qu’il puisse la humer où qu’il<br />

soit ? L’époque contemporaine appelait<br />

une vérification expérimentale<br />

d’un tel fait. Or les phérormones ont<br />

<strong>de</strong>s effets indéniables : <strong>de</strong>s femmes<br />

qui vivent ensemble synchronisent<br />

leur cycles hormonaux et celles qui<br />

sont proches d’hommes voient leur<br />

cycles diminuer en longueur. Et pour<br />

le sex-appeal ? Il semble que cela<br />

fonctionne aussi, dans les <strong>de</strong>ux sens<br />

(masculin-féminin et réciproquement),<br />

voire que le génotype HLA l’influence,<br />

via les dites phérormones. Bon, par<br />

ailleurs, apprendre que les hommes<br />

sont attirés par les poitrines fortes ne<br />

surprendra personne mais, par contre,<br />

qu’en est-il <strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong>s pieds<br />

<strong>de</strong> la partenaire ? Ou du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> rasage<br />

du mâle potentiellement choisi ?<br />

A propos, saviez-vous que les femmes<br />

semblent aimer les hommes qui ont<br />

<strong>de</strong> l’humour, mais pas vraiment le<br />

contraire ? Des appariements en<br />

couple par caractéristiques physiques,<br />

en passant par l’attirance par tel ou<br />

tel type <strong>de</strong> voix ou <strong>de</strong> ratio hanchestaille,<br />

sans oublier quelques surprises<br />

<strong>de</strong> ce qui peut marcher, ou pas, dans<br />

la drague, ce livre se lit <strong>de</strong> façon très<br />

flui<strong>de</strong>. Son optique est résolument<br />

celle d’une psychologie évolutionniste<br />

: comment la femelle va-t-elle<br />

choisir le mâle qui garantira le mieux<br />

sa protection alors qu’elle s’occupera<br />

<strong>de</strong>s enfants à venir ? Et comment le<br />

mâle choisira-t-il une (ou <strong>de</strong>s) femelles<br />

aptes au mieux à pérenniser et à faire<br />

fructifier son semen. Les enseignements<br />

<strong>de</strong>s différentes expériences<br />

rapportées font l’objet d’hypothèses<br />

allant en ce sens. Une optique que<br />

l’on peut discuter ; mais en tout cas<br />

<strong>de</strong>s résultats constatés souvent troublants<br />

...<br />

Geneviève Rodis-Lewis,<br />

interprète <strong>de</strong> Descartes<br />

Revue philosophique <strong>de</strong> la France et<br />

<strong>de</strong> l’étranger 2007 n°3<br />

Presses Universitaires <strong>de</strong> France, 21 €<br />

Le 11 juin 2005 d’est tenu en Sorbonne<br />

un colloque intitulé Une autre<br />

histoire <strong>de</strong> la philosophie du XVII e siècle,<br />

en hommage à la mémoire du P. G.<br />

Rodis-Lewis. Les articles réunis dans<br />

ce numéro sont issus <strong>de</strong>s communications<br />

qui y furent présentées.<br />

C’est par ses travaux sur Descartes<br />

que la notoriété <strong>de</strong> G. Rodis-Lewis est<br />

aujourd’hui la plus gran<strong>de</strong> : elle est<br />

celle qui introduit à sa lecture l’étudiant<br />

comme l’honnête homme, qui<br />

découvrent la vie <strong>de</strong> ce philosophe<br />

à travers la bibliographie qu’elle lui<br />

consacra en 1996, ou les gran<strong>de</strong>s<br />

lignes du développement <strong>de</strong> sa pensée<br />

dans l’étu<strong>de</strong> générale qu’elle publia<br />

en 1971. Elle reste, en effet, l’une<br />

<strong>de</strong>s meilleures sources <strong>de</strong> renseignements<br />

concernant <strong>de</strong>s auteurs<br />

postcartésiens, tels Desgabets, ou Malebranche.<br />

C’est aussi elle qui replaça<br />

parmi les « grands » philosophes Arnauld,<br />

alors échoué au milieu <strong>de</strong>s<br />

« petits cartésiens ». Elle est, enfin, la<br />

seule à avoir proposé un travail d’envergure<br />

sur l’inconscient ou l’individualité<br />

selon Descartes. Enfin, l’œuvre<br />

<strong>de</strong> Geneviève Rodis-Lewis ne concerne<br />

pas les seuls érudits ou philosophes<br />

mo<strong>de</strong>rnistes : la rigueur intellectuelle<br />

qu’elle incarna <strong>de</strong>meure un exemple.<br />

<br />

Evaluation <strong>de</strong> la prescription<br />

<strong>de</strong>s psychotropes dans une<br />

unité d’hospitalisation <strong>de</strong><br />

courte durée<br />

C’est une Unité Fonctionnelle d’Hospitalisation<br />

<strong>de</strong> dix lits. Sauf cas exceptionnel,<br />

la durée d’hospitalisation dans<br />

l’UHCD doit être inférieure à 36<br />

heures ou <strong>de</strong>ux nuits consécutives.<br />

Lors du projet initial, une procédure a<br />

donc été effectuée avec l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s psychiatres <strong>de</strong> l’institution, afin <strong>de</strong><br />

définir les caractéristiques <strong>de</strong>s patients<br />

adultes admis dans l’unité et relevant<br />

d’une pathologie psychiatrique.<br />

Nous avons donc retenu comme<br />

pathologies éligibles pour cette unité,<br />

les états anxieux, les états dépressifs<br />

non graves (non mélancoliques), les<br />

intoxications médicamenteuses volontaires<br />

non graves et les autres pathologies<br />

psychiatriques qui ne présentent<br />

pas <strong>de</strong> risque apparent d’hétéro<br />

ou d’auto-agressivité.<br />

Nous avons, également, convenu, en<br />

rapport avec les conférences <strong>de</strong><br />

consensus actuelles, que tous les<br />

patients ayant effectué une tentative<br />

<strong>de</strong> suici<strong>de</strong> doivent être examinés dans<br />

les vingt quatre heures par un psychiatre.<br />

On rappelle à ce propos que l’UHCD<br />

n’a pas comme fonction d’accueillir<br />

les patients agités ou violents, du fait <strong>de</strong><br />

l’absence <strong>de</strong> salle <strong>de</strong> contention. C’est<br />

donc le Praticien responsable <strong>de</strong><br />

l’UHCD qui assure avec l’équipe <strong>de</strong><br />

<strong>Psychiatrie</strong> <strong>de</strong> Liaison la prise en charge<br />

<strong>de</strong>s patients relevant d’un problème<br />

psychiatrique.<br />

Ces patients bénéficient tous au moins<br />

d’une consultation psychiatrique lors<br />

<strong>de</strong> leur séjour dans l’UHCD.<br />

Les Hôpitaux du Léman disposent <strong>de</strong><br />

43 lits d’hospitalisation <strong>de</strong> <strong>Psychiatrie</strong><br />

Adulte pour un bassin <strong>de</strong> population<br />

<strong>de</strong> 115 000 habitants environ. La suite<br />

<strong>de</strong>s soins psychiatriques est assurée<br />

soit par l’équipe <strong>de</strong> <strong>Psychiatrie</strong> <strong>de</strong> Liaison,<br />

soit par les Psychiatres ou Psychologues<br />

du Centre Médico-Psychologique<br />

(CMP) ou, encore, par les<br />

Psychiatres libéraux.<br />

Un ren<strong>de</strong>z-vous avec un professionnel<br />

<strong>de</strong>s soins psychologiques ou les<br />

coordonnées <strong>de</strong> ces services sont données<br />

systématiquement au patient à<br />

sa sortie. Profitant du lien qui a été<br />

crée dans l’UHCD avec l’équipe soignante,<br />

il est également rappelé au<br />

patient, qu’en cas <strong>de</strong> récidive d’un raptus<br />

anxieux, il peut à nouveau consulter<br />

notre service. Cette information a<br />

permis à certains patients <strong>de</strong> reconsulter<br />

notre unité, permettant ainsi<br />

d’éviter un nouveau passage à l’acte.<br />

Un courrier est adressé systématiquement<br />

au Mé<strong>de</strong>cin et au Psychiatre qui<br />

s’occupent habituellement du patient.<br />

Objectifs <strong>de</strong> ce travail et<br />

méthodologie utilisée<br />

Le but <strong>de</strong> ce travail est <strong>de</strong> décrire<br />

l’activité psychiatrique <strong>de</strong> cette unité<br />

et, en particulier, l’activité pharmacopsychiatrique<br />

durant le mois <strong>de</strong><br />

février 2007. Une étu<strong>de</strong> rétrospective<br />

a été effectuée par la consultation<br />

dossier par dossier <strong>de</strong>s quarante sept<br />

patients présentant un état <strong>de</strong> crise<br />

psychologique et hospitalisés durant le<br />

mois <strong>de</strong> février 2007.<br />

Au total, 3375 patients ont été hospitalisés<br />

dans l’UHCD <strong>de</strong>puis son<br />

ouverture en juin 2005 jusqu’au mois<br />

<strong>de</strong> février 2007.<br />

61% <strong>de</strong> ces patients sont retournés<br />

à leur domicile après leur séjour dans<br />

l’unité.<br />

La Durée Moyenne <strong>de</strong> Séjour <strong>de</strong> l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s patients est <strong>de</strong> 1,32 jours.<br />

Evaluation spécifique<br />

<strong>de</strong> l’activité<br />

psychiatrique <strong>de</strong><br />

l’UHCD au cours du<br />

mois <strong>de</strong> février 2007<br />

Le nombre total <strong>de</strong> patients hospitalisés<br />

dans l’UHCD et relevant d’une<br />

prise en charge psychiatrique durant<br />

le mois <strong>de</strong> février 2007 est <strong>de</strong> 47, ce<br />

qui correspond à 40% <strong>de</strong>s patients<br />

hospitalisés durant cette même pério<strong>de</strong>.<br />

59% sont <strong>de</strong>s femmes et 41% <strong>de</strong>s<br />

hommes. L’âge moyen est <strong>de</strong> 45.3<br />

ans, avec <strong>de</strong>s extrêmes allant <strong>de</strong> 18 à<br />

93 ans.<br />

Dans 23% <strong>de</strong>s cas, le motif d’admission<br />

est une tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>, essentiellement<br />

médicamenteuse. 11% <strong>de</strong>s<br />

patients présentent une agitation initiale.<br />

21% sont alcoolisés à leur admission.<br />

2% disent avoir consommé <strong>de</strong>s<br />

drogues. La durée moyenne <strong>de</strong> séjour<br />

<strong>de</strong> ces patients est <strong>de</strong> 1,48 jours, avec<br />

<strong>de</strong>s extrêmes qui vont <strong>de</strong> une journée<br />

à quatre jours. Le pourcentage <strong>de</strong><br />

patients ayant regagné leur domicile<br />

à l’issue du séjour est <strong>de</strong> 73%.<br />

Le pourcentage <strong>de</strong> patients hospitalisés<br />

en Unités Psychiatriques ou dans les<br />

Services <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine conventionnels,<br />

après passage par l’UHCD, est donc<br />

<strong>de</strong> 27%. Tous les patients ont bénéficié,<br />

au cours <strong>de</strong> leur séjour et dans les<br />

premières 24 heures, d’au moins un<br />

entretien psychiatrique. 34% <strong>de</strong>s<br />

patients ont bénéficié d’un <strong>de</strong>uxième<br />

entretien psychiatrique dans le service.<br />

Deux inci<strong>de</strong>nts, à type <strong>de</strong> fugues sans<br />

conséquence, sont survenus durant le<br />

séjour <strong>de</strong> ces patients.<br />

Les diagnostics<br />

psychiatriques retenus<br />

selon la CIM 10<br />

Les syndromes dépressifs représentent<br />

30% <strong>de</strong>s cas, dont 36% sont<br />

<strong>de</strong>s syndromes dépressifs majeurs.<br />

Les troubles anxieux représentent<br />

19% <strong>de</strong>s patients, les troubles <strong>de</strong> la<br />

personnalité représentent 13% <strong>de</strong>s<br />

cas les troubles affectifs bipolaires<br />

représentent 11% <strong>de</strong>s cas, les décompensations<br />

psychotiques avérées<br />

représentent 8,5% <strong>de</strong>s patients, les<br />

alcoolisations aiguës ou chroniques<br />

représentent 17% <strong>de</strong>s patients.<br />

Pour ce qui concerne la<br />

prescription <strong>de</strong>s<br />

psychotropes<br />

Les Benzodiazépines sont prescrites<br />

dans 70% <strong>de</strong>s cas.<br />

L’Alprazolam est prescrit dans 60%<br />

<strong>de</strong>s cas et le Clorazépam dans 26%<br />

<strong>de</strong>s cas.<br />

Le Méprobamate a été prescrit dans<br />

8,5% <strong>de</strong>s cas, essentiellement chez le<br />

sujet âgé.<br />

Les neuroleptiques sont prescrits dans<br />

53% <strong>de</strong>s cas.<br />

La Cyamémazine est prescrite dans<br />

60% <strong>de</strong>s cas et la Loxapine dans 25%<br />

<strong>de</strong>s cas.<br />

Les neuroleptiques atypiques sont<br />

prescrits dans 7% <strong>de</strong>s cas.<br />

Les anti dépresseurs ont été essentiellement<br />

reconduits voire prescrits<br />

dans 30% <strong>de</strong>s cas. Dans 80% <strong>de</strong>s<br />

cas ils sont <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong>s Inhibiteurs<br />

Spécifiques <strong>de</strong> la Recapture <strong>de</strong><br />

la Sérotonine ou <strong>de</strong>s Inhibiteurs <strong>de</strong><br />

la Recapture <strong>de</strong> la Sérotonine et <strong>de</strong> la<br />

Noradrénaline.<br />

Un Imipraminique, l’Amitriptyline, a<br />

été prescrit une fois pour un épiso<strong>de</strong><br />

dépressif majeur.<br />

La Miansérine a été prescrite à <strong>de</strong>ux<br />

reprises.<br />

Les normothymiques ont été prescrits<br />

dans 13% <strong>de</strong>s cas, dont 66%<br />

pour le Lithium.<br />

Le Divalproate <strong>de</strong> sodium a été prescrit<br />

à <strong>de</strong>ux reprises.<br />

Les hypnoptiques ont été prescrits<br />

dans 55% <strong>de</strong>s cas. Il s’agit, dans 46%<br />

<strong>de</strong>s cas, <strong>de</strong> zolpi<strong>de</strong>m et dans 38 %<br />

<strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> zopiclone.<br />

La Mépronizine a été prescrite dans<br />

11% <strong>de</strong>s cas.<br />

Ces psychotropes ont été prescrits en<br />

association dans 91% <strong>de</strong>s cas.<br />

Dans 15% <strong>de</strong>s cas, aucune prescription<br />

médicamenteuse n’a été proposée.<br />

Il s’agit essentiellement <strong>de</strong> patients<br />

alcoolisés placés en surveillance dans<br />

le service.<br />

Conclusion<br />

Les Unités d’Hospitalisation <strong>de</strong> Courte<br />

Durée font désormais partie intégrante<br />

du paysage hospitalier actuel ;<br />

elles représentent <strong>de</strong>s unités incontournables<br />

dans la prise en charge <strong>de</strong>s<br />

patients <strong>de</strong> plus en plus nombreux<br />

présentant un état <strong>de</strong> crise psychologique<br />

et reçus par les Services d’Accueil<br />

<strong>de</strong>s Urgences. Ces unités permettent,<br />

dans un premier temps, aux<br />

patients <strong>de</strong> temporiser ces états <strong>de</strong><br />

crise, en leur apportant notamment<br />

un lieu d’écoute adaptée, ce qui<br />

constitue un préliminaire indispensable<br />

à la sédation <strong>de</strong> l’angoisse.<br />

Les psychotropes utilisés, et notamment<br />

les nouvelles molécules forment<br />

un indispensable arsenal thérapeutique.<br />

Dans notre unité, dans la majorité <strong>de</strong>s<br />

cas, sont prescrits <strong>de</strong>s benzodiazépines,<br />

Manuel <strong>de</strong> psychiatrie<br />

Masson<br />

N°8 - TOME XX - NOVEMBRE 2007<br />

<strong>de</strong>s hypnotiques ainsi que la Cyamémazine.<br />

Cependant, toutes les classes<br />

pharmacologiques sont représentées,<br />

notamment les anti dépresseurs et les<br />

anti psychotiques <strong>de</strong> nouvelle génération.<br />

Les entretiens psychothérapeutiques<br />

bien conduits associés à une utilisation<br />

raisonnée <strong>de</strong> ces psychotropes<br />

permettent donc dans la gran<strong>de</strong> majorité<br />

<strong>de</strong>s situations un retour au calme<br />

rapi<strong>de</strong>, associé à une bonne sédation<br />

<strong>de</strong> l’angoisse, ce qui favorise un retour<br />

à domicile précoce et dans <strong>de</strong> bonnes<br />

conditions.<br />

Ce premier contact avec un professionnel<br />

<strong>de</strong>s soins psychologiques<br />

<strong>de</strong>meure très important car il conditionne<br />

la suite <strong>de</strong> la prise en charge. ■<br />

Ludovic Sache<br />

Praticien Hospitalier, Responsable <strong>de</strong> l’Unité<br />

d’Hospitalisation <strong>de</strong> courte durée <strong>de</strong>s Hôpitaux<br />

du Léman<br />

Bibliographie<br />

(1) Recommandations <strong>de</strong> la Société Francophone<br />

<strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine d’Urgence concernant la<br />

mise en place, la gestion, l’utilisation et l’évaluation<br />

<strong>de</strong>s unités d’hospitalisation <strong>de</strong> courte<br />

durée <strong>de</strong>s services d’urgence, JEUR, 2001,<br />

14, 144-152.<br />

La Psychanalyse face à ses<br />

détracteurs<br />

Vannina Micheli-Rechtman<br />

Aubier, 21 €<br />

Les détracteurs contemporains puisent<br />

dans les dogmes mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong><br />

la science les arguments <strong>de</strong> leur<br />

contestation. Pour V. Micheli-Rechtman,<br />

Freud en avait anticipé les principales<br />

tendances. En développant<br />

une généalogie <strong>de</strong> l’interprétation,<br />

elle resitue les différentes critiques<br />

dans leur contexte historique. La<br />

psychanalyse est alors en débat avec<br />

l’herméneutique (en montrant comment<br />

le freudisme en modifie son<br />

histoire), avec la science (en partant<br />

<strong>de</strong> la querelle entre les sciences <strong>de</strong><br />

la nature et les sciences <strong>de</strong> l’esprit),<br />

enfin avec la philosophie du langage<br />

(puisque Wittgenstein se présentait<br />

comme un « disciple » <strong>de</strong><br />

Freud).

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