T4 - La Place de Vérité
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Il se rapprocha de Six Doigts et de ses lieutenants qui se battaient avec férocité et tentaient de retourner la situation en leur faveur. Deux Nubiens avaient été tués, plusieurs autres blessés. Et deux artisans allaient succomber sous les coups de l’adversaire quand plusieurs cobras semblèrent surgir de terre pour mordre les Libyens au mollet. — Les alliés de la femme sage ! cria Paneb ; avec eux, nous ne risquons plus rien ! Obstiné, Six Doigts affronta un Sobek déchaîné. Il tenta de frapper l’athlète noir au flanc, mais ce dernier, plus prompt, lui planta son épée dans la poitrine. Les artisans avaient cessé de se battre, car les cobras se chargeaient des derniers Libyens. — Emmenez les blessés au village, ordonna Paneb aux membres de l’équipe de gauche ; Claire les soignera. L’affrontement avait été aussi bref que violent, et le calme était revenu dans les collines inondées de soleil. Pas un membre du commando libyen n’avait échappé à la mort. — Chef, on ne trouve pas le cadavre du général Méhy, déplora un policier. — Ce lâche s’est enfui dans la montagne... Mais il ne nous échappera pas ! Le maître d’œuvre, qui avait sauvé plusieurs artisans en repoussant les tueurs libyens, reprenait son souffle, adossé à un rocher. — Paneb, attention ! hurla Sobek. Surgissant de sa cachette, Méhy planta dans le dos du colosse un poignard à double lame. Comme s’il ne s’agissait que d’une piqûre anodine, Paneb se retourna sans un gémissement. Méhy était livide. — Ce n’est pas possible... Tu devrais être mort ! — Toute ta maudite existence, tu n’as su que frapper parderrière... Moi, j’agis en pleine lumière, les yeux dans les yeux ! Comme il l’avait promis à Claire, Paneb ficha de toutes ses - 394 -
forces la pointe de son grand pic dans le crâne du général Méhy. - 395 -
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Il se rapprocha <strong>de</strong> Six Doigts et <strong>de</strong> ses lieutenants qui se<br />
battaient avec férocité et tentaient <strong>de</strong> retourner la situation en leur<br />
faveur. Deux Nubiens avaient été tués, plusieurs autres blessés.<br />
Et <strong>de</strong>ux artisans allaient succomber sous les coups <strong>de</strong><br />
l’adversaire quand plusieurs cobras semblèrent surgir <strong>de</strong> terre pour<br />
mordre les Libyens au mollet.<br />
— Les alliés <strong>de</strong> la femme sage ! cria Paneb ; avec eux, nous ne<br />
risquons plus rien !<br />
Obstiné, Six Doigts affronta un Sobek déchaîné. Il tenta <strong>de</strong><br />
frapper l’athlète noir au flanc, mais ce <strong>de</strong>rnier, plus prompt, lui<br />
planta son épée dans la poitrine.<br />
Les artisans avaient cessé <strong>de</strong> se battre, car les cobras se<br />
chargeaient <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers Libyens.<br />
— Emmenez les blessés au village, ordonna Paneb aux membres<br />
<strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> gauche ; Claire les soignera. L’affrontement avait été<br />
aussi bref que violent, et le calme était revenu dans les collines<br />
inondées <strong>de</strong> soleil. Pas un membre du commando libyen n’avait<br />
échappé à la mort.<br />
— Chef, on ne trouve pas le cadavre du général Méhy, déplora<br />
un policier.<br />
— Ce lâche s’est enfui dans la montagne... Mais il ne nous<br />
échappera pas !<br />
Le maître d’œuvre, qui avait sauvé plusieurs artisans en<br />
repoussant les tueurs libyens, reprenait son souffle, adossé à un<br />
rocher.<br />
— Paneb, attention ! hurla Sobek.<br />
Surgissant <strong>de</strong> sa cachette, Méhy planta dans le dos du colosse<br />
un poignard à double lame.<br />
Comme s’il ne s’agissait que d’une piqûre anodine, Paneb se<br />
retourna sans un gémissement.<br />
Méhy était livi<strong>de</strong>.<br />
— Ce n’est pas possible... Tu <strong>de</strong>vrais être mort !<br />
— Toute ta maudite existence, tu n’as su que frapper par<strong>de</strong>rrière...<br />
Moi, j’agis en pleine lumière, les yeux dans les yeux !<br />
Comme il l’avait promis à Claire, Paneb ficha <strong>de</strong> toutes ses<br />
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