Rituel d'initiation de Mozart

IDERM 83 Rituel de la réception de Mozart à la Loge la Bienfaisance Or.°. de Vienne 

Traduction : Maximilian Froeschl suivant l’original de la loge Quatuor Coronati à l’Or.°. de Vienne 

Reproduction interdite 

Préliminaires à la réception. 

Vienne, 6 heures du soir, le mardi 14 décembre 1784. Nuit noire et glaciale sur la ville 

impériale et royale. 1 Une silhouette sobrement vêtue grimpe l'escalier de la cour intérieure 

de la grande maison donnant sur la Domgasse et heurte l'huis du vaste et luxueux 

appartement des Mozart, situé au premier étage. 2 " Herr Kapellmeister Mozart ?" demande 

la silhouette avec un petit sourire. La question est en effet presque saugrenue. Tout le 

monde connaît Mozart, alors au sommet de sa gloire: à Vienne, en Allemagne, en Europe. 

Mozart embrasse Constance et suit la silhouette silencieuse. Leurs pas sonores les mènent 

bientôt dans le quartier moyenâgeux de la Landskrongasse. Les voici au Kienmarkt, devant 

l'immeuble d'état n°464 portant le nom " Zum rothen Krebsen". Une autre silhouette 

silencieuse, elle aussi accompagnée, les rejoint à 18 heures 30 précises. Ils montent tous les 

quatre au premier étage qui abrite les activités de la loge maçonnique " Zur Wohltätigkeit", 

sous-locataire d'une autre loge très célèbre occupant les mêmes locaux, " Zur Wahren 

Eintracht". Les Frères sont plus nombreux que la cinquantaine habituelle, car l'un des deux 

"Cherchants", que les deux silhouettes introduisent à présent chacune dans une petite pièce 

obscure, n'est autre qu'une célébrité musicale de tout premier plan, que les Frères venaient 

d'accepter parmi eux avec fierté et joie, au mépris du règlement qu'ils avaient quelque peu 

sollicité pour la bonne cause… 

C'est vers la mi-octobre que le Secrétaire de la loge Wohltätigkeit, le Frère Hoffmann, un 

jeune compagnon peu expérimenté, avait reçu la lettre de candidature du célèbre 

compositeur et interprète Mozart. 3 Son acceptation à peine votée par la loge, Hoffmann 

transmet la candidature à sa loge de District, mais néglige d'informer, selon l'usage, les 

autres ateliers de la région. Le maladroit Hoffmann disparaît alors, on ne sait pour quelle 

raison, mais on peut s'en douter. Son successeur Schwanckhardt, qui venait d'être affilié à 

Wohltätigkeit, écrit alors d'urgence aux loges de Vienne pour les informer de ce que Mozart 

serait reçu dans une semaine, sauf opposition de leur part. Le délai obligatoire de six 

semaines entre le vote de la loge et la cérémonie de réception 4 était à peine écoulé, voire 

même pas entièrement… 

Le rituel 

De nos jours, on dispose enfin de tous les rituels qui ont été en usage à Vienne vers la fin du 

XVIIIe siècle. La Grande Loge Nationale d'Autriche fut fondée le 22 avril 1784 et unifia les 

rituels des loges désormais sous sa juridiction. Mais avant cette date, quatre rituels étaient 

pratiqués à Vienne selon: 

1. La Stricte Observance. Ce texte est repris dans le fameux recueil du F. Joseph Baurnjöpel 

( qui compile des textes antérieurs à 1784 même si son ouvrage date de 1793). Il fut 

édité en 1986 par le F. Gottschalk, à Gratz. Il diffère de son homologue français de 1778, 

comme nous le verrons plus loin. 

1 Le récit qui va suivre n’est nullement imaginaire mais basé sur divers témoignages. 

2 C'est le seul des 18 appartements viennois de Mozart que l'on puisse encore visiter de nos jours. C'est là qu'il 

joua, avec Haydn, les six quatuors qu'il lui dédia respectueusement. In: "Appartement de Mozart ( Figarohaus), 

Domgasse 5, Vienne 1 er ", Wien Kultur, Musées de la ville de Vienne, 1987, p. 12. 

3 H. Schuler, op.cit., p. 27 

4 Le substantif utilisé tout au long du manuscrit est "Aufnahme", c'est à dire réception, admission. Il n'est 

jamais fait référence à une "initiation", qui se dirait "Einweihung". 

Rédacteurs : Yana Prosperini , Claudie Kibler-Andreotti et Pierre LIEGE Date : le 10 mars 2012 

1




2. Le rite de Zinnendorf ( rite de la Grande Loge des Francs Maçons d'Allemagne). Ce texte 

est contenu à la fois dans " Eine Wiener Freimaurerhanschrift" de Baurnjöpel (1780- 

1793?) et dans " Das Logenbuch der Loge Zur Wahren Eintracht ", de mars 1783, publié 

par le F. Lorenzi en 1979 ( dit rituel viennois). 

3. Le rite Ecossais Rectifié de Wilhelmsbad (1782), rituels publiés en français et en allemand 

à l'issue du célèbre Convent, et contenant des différences essentielles avec le "rituel 

Mozart", mais aussi d’intéressantes similitudes. 

4. Le rite d'adoption, toujours contenu dans Baurnjöpel. 

À la lecture du rituel de réception de Mozart, on peut penser que c’est le RER de 

Wilhemsbad qui fût utilisé. Il suffit de lire le rituel RER utilisé en France pour comprendre. En 

effet, Celui-ci a été organisé entre 1774 et 1782 par deux groupes de Maçons lyonnais et 

strasbourgeois, parmi lesquels on peut citer Jean et Bernard de TURKHEIM et Rodolphe 

SALTZMANN (Strasbourg) et surtout Jean-Baptiste WILLERMOZ (Lyon 173O-1824) qui en fut 

l'âme pensante. L'architecture du Régime fut son œuvre, et c'est lui qui mit en forme la 

doctrine que celui-ci véhicule. 

Les origines du RER : 

Le Régime Écossais Rectifié a trois origines, du point de vue spirituel, il a deux sources ou 

inspirations. 

Pour ce qui est de la structure et de la symbolique tant maçonnique que chevaleresque, les 

trois origines du Régime sont : 

1 La Maçonnerie française de l'époque, avec sa prolifération de grades les plus divers 

(WILLERMOZ les connaissait tous et en avait pratiqué beaucoup) et qui épurée, devait être 

structurée vers 1786-1787 en un Système qui portera plus tard le nom de "Rite français", 

avec ses trois grades et ses quatre ordres sans omettre les divers grades dont la combinaison 

constitue ce qu'on appelle « l'écossisme » ont été également synthétisés par Jean-Baptiste 

WILLERMOZ. 

2 Le Système propre à MARTINEZ de PASQUALLY personnage énigmatique mais inspiré 

que WILLERMOZ, comme Louis-Claude de SAINT-MARTIN, reconnut toujours pour 

son Maître, c'est-à-dire "l'Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coens de l'Univers". 

3 La Stricte Observance, dite encore "Maçonnerie rectifiée" ou "réformée de Dresde", 

Système allemand où l'aspect chevaleresque primait absolument sur l'aspect maçonnique, 

car il se voulait non seulement l'héritier, mais le restaurateur de l'ancien Ordre du Temple 

aboli en 1312. 

Les deux sources spirituelles : 

a) La doctrine ésotérique de Martinez de Pasqually dont l'essentiel porte sur l'origine 

première, la condition actuelle et la destination ultime de l'homme et de l'univers. 

b) La Tradition chrétienne indivise. Quoique certains aient affirmé, ces deux doctrines, non 

seulement ne se contredisent pas, mais au contraire se corroborent l'une l'autre. 

La Colonne d’Harmonie 

Les morceaux de la colonne d’harmonie, à l’exception de l’ouverture des travaux ont été 

écrit par Mozart pour la loge, et cela avant d’être initié, étant en contact permanent avec 

des frères à Vienne. A l’époque, la colonne d’harmonie était présente pour l’ouverture et la 

fermeture des travaux et ensuite pendant les agapes; pas de tracés pour savoir ce qui se 

passait ensuite, comme aujourd’hui… néanmoins, nous avons intégré une colonne 

d’harmonie mozartienne. 


2




Sur les particularités du rituel 

Cette tenue n’est pas une reconstitution historique, car pour cela il faudrait respecter la 

tenue des participants et exclure les femmes ; nous proposons de vivre le rituel de cette 

initiation de Mozart et ainsi voir comment nos rituels ont voyagés dans le temps. 

Chaque participant est muni d'une épée. 

La "vraie" manière pour un maçon de décider ou de donner un avis dans une loge de réception est de 

manifester son acquiescement: 

- lever la main droite, 

- opiner du chef, 

- et agiter le tablier. 

Pour l’ouverture des travaux, pas de batterie, mais seulement une acclamation : Hourraï par trois 

fois. 

On peut penser que les frères restaient debout pendant la tenue. 

Dans le rituel, prendre en compte le dénominatif FRERES pour frères et sœurs, pour respecter le 

rituel ; Constance, l’épouse de Mozart a trouvé dans les archives de son mari le projet de statuts 

pour la création d’une obédience mixte appelée la Grotte. 

Vénérable Maître 

•• • 

Premier Surveillant 

•• • 

Second Surveillant 

•• • 

Frère Premier Surveillant, quelle heure est-il ? 


Frère Second Surveillant, quelle heure est-il ? 

Il est Midi, mon Frère ! 

Il est Midi, Vénérable Maitre. 



Vénérable Maitre 

Quel est le premier devoir d'un bon franc-maçon et du Frère Second Surveillant ? 


Quel est le premier devoir d'un bon franc-maçon et du Frère Second Surveillant ? 


S'assurer que la Loge est dûment couverte. 


S'assurer que la Loge est dûment couverte, Vénérable Maitre. 

Mon Frère, faites votre devoir. 



Mon Frère Second Surveillant, faites votre devoir. 

Après avoir vérifié les alentours, le second surveillant revient 


3




Second Surveillant en restant debout 

Frère Premier Surveillant, j'ai inspecté la Loge et trouvé celle-ci dûment couverte, de telle sorte que 

les profanes ne peuvent s'en approcher et encore moins découvrir le secret de nos travaux. 


Vénérable Maitre, le Frère Second Surveillant a inspecté la Loge et trouvé celle-ci dûment couverte, 

de telle sorte que les profanes ne peuvent s'en approcher et encore moins découvrir le secret de nos 

travaux. 


•• • 


•• • 


•• • 






Il est Midi, mon Frère ! 


Il est Midi, Vénérable Maitre. 


Où est la place du Vénérable Maître ? 


Frère second surveillant, où est la place du Vénérable Maître ? 


A l’Orient, mon frère 


A l’Orient, Vénérable 


Pourquoi ? 


Pourquoi, mon frère ? 


Comme le soleil ouvre et illumine le jour à l’est, le vénérable doit être à l’Orient pour éclairer la loge, 

pour la gouverner et pour mettre les frères FM au travail. 


Comme le soleil ouvre et illumine le jour à l’est, le vénérable doit être à l’Orient pour éclairer la loge, 

pour la gouverner et pour mettre les frères FM au travail. 


Où sont les places des deux surveillants ? 


Où sont les places des deux surveillants ? 


A l’Occident 


A l’Occident, Vénérable. 


Pourquoi ? 


Pourquoi, mon frère second surveillant ? 


4





Pour obéir au Vénérable Maître. 


Pour obéir au Vénérable Maître 


Puisqu'il est maintenant midi, le vénérable ayant trouvé sa place à l’Orient pour illuminer et 

gouverner la loge, et mettre les travailleurs à l’œuvre, les surveillants ayant également leurs place à 

l’Occident pour obéir au Vénérable maître, informez maintenant les frères que nous désirons ouvrir 

la loge.* 


Puisqu'il est maintenant midi, le vénérable ayant trouvé sa place à l’Orient pour illuminer et 


l’Occident pour obéir au Vénérable maître, je vous informe que le vénérable désire ouvrir la loge. 


Mes frères, parce qu’il est midi, le vénérable ayant trouvé sa place à l’Orient pour illuminer et 


l’Occident pour obéir au Vénérable maître, je vous informe que le vénérable désire ouvrir la loge. 


Mes Frères, aidez moi à ouvrir la loge. 


Frère second surveillant, dites aux autres frères que vous devez aider le vénérable maître à ouvrir la 

loge. 


Mes frères, nous devons aider le vénérable maître à ouvrir la loge. 

A l’exemple du VM, tous les frères se mettent debout et font le signe d’apprentis 2 fois 


Debout mes frères, et faisons 2 fois le signe d’apprenti 

Informez maintenant les frères que la loge est ouverte 


Frère second surveillant, informez les frères que la loge est maintenant ouverte 

Second surveillant 

Mes frères, à l’ordre du vénérable, je vous informe que la loge est ouverte. 


Quel est le signe d’apprenti ? 


Frère second surveillant, quel est le signe d’apprenti ? 


Mes frères, quel est le signe d’apprenti ? 


Mes frères, faisons tous le signe d’ordre 

A l’ordre du Vénérable maître, tous les frères font le signe d’apprenti 


•• • 


•• • 


•• • 


Quelle heure est-il maintenant ? 


Frère second surveillant, quelle heure est il maintenant ? 


5




Second surveillant 

Plein midi, mon frère 


Plein midi, Vénérable maître 


Mes frères, la loge est maintenant ouverte et je vous salue (le VM s’incline 3 fois) 


Mes frères, vous répèterez après moi l’acclamation Hourraï, Hourraï, Hourraï et que l’acclamation 

A moi, mes frères pour l’acclamation Hourraï, Hourraï, Hourraï 

Mes frères, prenez place 


Frère Terrible, où se trouve le profane? 

Frère Terrible 

Vénérable Maître, il se trouve dans un lieu sûr (il montre la clef) et son parrain est avec lui. 


Alors, conduisez-le suivant la forme accoutumée à la porte du Temple. 

W.A. Mozart : Quatuor KV. 170 , Un poco Adagio 

Le Frère Terrible sort son épée et quitte le Temple. Les Frères patientent en silence. Quand le Frère 

Terrible fait savoir derrière la porte par un toussotement qu'il est là avec le Cherchant et son parrain, 

le Vénérable Maître donne avec force un coup de maillet sur l'autel, le couvreur frappe un coup 

analogue sur la porte auquel répond avec un même coup le parrain qui est au dehors avec le 

cherchant. 

Vénérable Maître • 

Couvreur • 

Parrain • 

Quand les trois coups ont été ainsi donnés, le Frère Terrible frappe en maçon. 

Frère Terrible •• • 

Couvreur •• • 

et dit a voix basse au Second Surveillant : 

Couvreur 

On frappe en maçon. 

Le Second Surveillant frappe en maçon sur le pommeau de son épée, puis le Premier Surveillant et le 

Vénérable Maitre sur l'autel. 

Second Surveillant •• • 

Premier Surveillant •• • 

Vénérable Maitre •• • 

Le Second Surveillant dit alors : 


On frappe en maçon et en apprenti 

Premier surveillant 

On frappe en maçon et en apprenti 


Mon Frère, Voyez qui est là ? 

Premier surveillant 

Mon Frère, Voyez qui est là ? 


(au couvreur) Mon Frère, Voyez qui est là ? 

Couvreur 

Le couvreur entrouvre la porte et demande : 

Qui est là? 


6




Le Frère Terrible répond : 


C'est un Cherchant qui demande à être accepté comme franc-maçon. 

Le frère couvreur ferme la porte et s’adresse au second surveillant et dit : 

Couvreur 

Le frère Terrible est là, accompagné d’un cherchant qui aspire à devenir Maçon 

Second Surveillant •• • 

Premier Surveillant •• • 

Vénérable Maitre •• • 


C’est le frère terrible qui est avec un Cherchant qui demande à être accepté comme maçon. 


C’est le frère Terrible qui est avec un Cherchant qui demande à être accepté comme maçon, 


En est-il digne ? Et qui seront ses parrains ? 

Le Parrain 

Moi, le premier parrain et les deux autres parrains, nous nous portons garant de lui, sur nos têtes. 

Le deuxième Parrain 

Moi, Le deuxième parrain et les deux autres parrains, nous nous portons garant de lui, sur nos têtes. 

Le troisième Parrain 

Moi, Le troisième parrain et les deux autres parrains, nous nous portons garant de lui, sur nos têtes. 

Le Vénérable Maitre dit immédiatement au Couvreur : 


Frère Couvreur, demandez-lui quel est son nom de baptême, quel est son nom de famille, le nom de 

son père, son âge, son jour de naissance, sa religion, son origine, son lieu de naissance, sa profession. 

S’il est membre d'un ordre secret ou officiel ? Si c'est une réelle ardeur qui l'a conduit ici ? Si ce n'est 

pas en partie dû à une curiosité malsaine, si ce n’est pas quelqu'un qui l’a poussé ? 

Le Couvreur ouvre la porte avec les coups rituels, auxquels le Frère Terrible répond de la même 

manière. 

Couvreur •• • 

Frère Terrible •• • 

Lorsque la porte est ouverte, avec une voix énergique, il pose au Cherchant toutes les 

questions précédentes 

Couvreur 

Quel est votre nom de baptême? 

Cherchant 

Wolfgang Amadé 

Couvreur 

Quel est votre nom de famille? 

Cherchant 

Mozart 

Couvreur 

Quel est le nom de votre père? 

Cherchant 

Léopold Mozart 

Couvreur 

Quel est votre âge? 

Cherchant 

28 ans 

Couvreur 

Quel jour êtes-vous né? 

Cherchant 

Le mardi 27 janvier 


7




Couvreur 

Quelle est votre religion? 

Cherchant 

Catholique 

Couvreur 

Quel est votre lieu de naissance? 

Cherchant 

Salzbourg 

Couvreur 

Quel est votre emploi? 

Cherchant 

Je suis Compositeur 

Couvreur 

Quelle est votre origine? 

Cherchant 

Fils de Léopold Mozart, Maître de Chapelle adjoint du Grand Duc, Archevêque de Salzbourg 

Couvreur 

Etes-vous membre d'un ordre secret ou officiel? 

Cherchant 

Non 

Couvreur 

Est-ce une réelle ardeur et passion qui vous a conduit ici ? 

Cherchant 

Oui, il en est ainsi 

Couvreur 

Peut-être avez-vous été poussé par une curiosité malsaine ? 

Cherchant 

Non 

Couvreur 

Quelqu'un vous a-t-il poussé ou persuadé ? 

Cherchant 

Sur mon honneur et ma conscience, personne ne m'a poussé ou persuadé. 

Le Couvreur referme la porte et s'adresse directement au Vénérable Maitre pour gagner du temps : 

Couvreur 

Vénérable Maitre, le nom de baptême du Cherchant est Wolfgang Amadé, son nom de famille est 

Mozart, le nom de son père est Léopold Mozart, son âge est de 28 ans, le jour de sa naissance est le 

mardi 27 janvier, il est de religion catholique, son lieu de naissance est Salzbourg, son emploi est 

Maitre de chapelle, son origine est d'être le fils de Léopold Mozart, Maitre de Chapelle adjoint du 

Grand Duc de Salzbourg, ii n'est pas membre d'un ordre secret ou officiel, c'est une réelle ardeur qui 

l’a conduit ici, aucune curiosité malsaine ne l’a poussé ici, il le garantit sur son honneur et sa 

conscience. 

Le Vénérable Maître, par un signe de la main, fait se lever les Frères qui se mettent à l’ordre 


Il frappe sur le pommeau de son épée avec son maillet 

•• • 


Il frappe sur le pommeau de son épée avec son maillet 

•• • 


•• • 


8





Mes frères, est-ce que nous pouvons laisser entrer le cherchant 5 ? 

Tous les frères acquiescent avec un hochement de tête lèvent la main droite et secouent le tablier 

avec la main gauche. 


Frère Couvreur, laisser entrer le frère Terrible avec son persévérant 

le VM fait signe aux frères de prendre place. Prenez place mes frères, 

Le cherchant devra être préparé « ni nu, ni vêtu » et les yeux bandés 

et le Frère Terrible répond: 

Couvreur 

•• • 


•• • 

Couvreur 

Frère Terrible, faites avancer et introduisez le persévérant 

Le frère terrible prend le persévérant et le mène entre les deux surveillants et dit : 


Avancez, je vous laisse à votre malheureux destin que vous avez si souvent mérité. 

Après cet épisode, un profond et court silence doit régner entre les Frères dans la loge pendant que le 

Frère Terrible dirige vers le persévérant une épée pour lui faire peur. 

W.A. Mozart : Duo pour violon et alto KV. 424, Allegro 


•• • 

auxquels répondent le Premier et le Second Surveillant. 


•• • 


•• • 

Après ce cérémonial qui s'effectue sans le moindre bruit, le Vénérable Maître reste un instant 

silencieux ; ensuite, il s'adresse au Persévérant de la manière suivante: 


Monsieur! Votre honorable nom et votre bonne réputation, votre vertu connue, votre conduite 

humaniste, la bonne image que nous avons de vous et votre confiance en nous, votre obéissance qui 

s'est manifestée durant ce qui s'est déjà passé - et qui va se passer - nous encourage à croire que ce 

qui vous a conduit ici et vous a donné une aussi étroite opportunité, n'est pas plus une curiosité 

féminine qu'une représentation naïve de choses étranges, que c'est encore moins la persuasion de 

quelqu'un, mais plus un penchant pour la vertu, la fidélité, l'amitié et l’ honneur qui vous a poussé à 

vous rapprocher plus que de coutume de cette société connue et d'obtenir une place parmi nous. 

Aussi, je vous demande sur la parole d'un homme d'honneur, si vous êtes volontaire pour vous en 

5 Cherchant : ce rituel utilisera successivement les qualifications de Cherchant, Persévérant et Souffrant, 

typiques du Rite Ecossais Rectifié, et qui apparaîtront pour la première fois dans les rituels de ce rite lors de 

leur élaboration au Convent de Wilhelmsbad, en 1782. L'emprunt au RER semble ici flagrant. Il est vrai que 

l'Autrichien Euber Bödecker assistait à la 14 e séance du 3 août de la commission chargée de préparer les 

cahiers des différents grades. Wohltätigkeit fut fondée pour travailler au RER. La persistance de ces trois 

qualifications dans les rituels de deux loges viennoises, après avril 1784, n'a rien de surprenant en soi. 


9




remettre entièrement à nous et, après les règles que vous entendrez, être constitué franc-maçon - 

ou bien si vous désirez réfléchir et renoncer ? Vous avez la liberté de faire ce qu'il vous plaît; 

répondez-moi par un "oui" ou un "non" réfléchi. 


Oui 

Quand le Vénérable Maître a pris connaissance de la réponse du Persévérant en ayant pris le temps 

suffisant pour réfléchir, le Vénérable Maître s'adresse une deuxième fois à lui: 


Monsieur! Si vous pensez qu’ici, il se passe des choses allant contre Dieu, la religion, envers 

l'Empereur et le régime, envers l'honorabilité et la vertu des hommes, envers les mœurs bonnes et 

correctes, alors, sur ma parole d'honneur et celle de toute la loge, je vous assure qu'il n'en est point 

ainsi. Si, en tant qu'homme honorable et sage, vous avez confiance, répondez-moi encore une fois et 

renforcez votre précédent "oui" avec la même assurance. 


Oui 

Le Vénérable Maître laisse un nouveau temps de réflexion au Persévérant et finalement s'adresse à lui 

pour la troisième et dernière fois: 


Monsieur! Les règlements et les obligations m'imposent de vous demander un troisième 

acquiescement, un "oui" qui, si vous le donnez, doit être fort et décidé. 


Oui 


Monsieur! Que votre volonté soit faite, mais sachez qu'il faut du courage et de la force d'âme, de la 

prudence et du sang froid pour éviter les dangers; mais celui qui craint et qui chancelle par des 

réflexions et des pensées éparpillées est à plaindre et peut facilement devenir une victime. 

Après ces paroles, le Vénérable Maitre demande à tous les Frères: 


Mes Frères, me donnez-vous votre accord pour accepter ce nouveau Souffrant ? 

Tous les Frères le confirment en agitant leur tablier. Là dessus, le Vénérable Maitre dit : 


Comme vous trouvez cela justifié, alors nous allons l'accepter et récompenser le Souffrant de sa 

décision, des preuves de sa fermeté d'âme et de sa forte motivation qu'il a montrée jusqu'à 

maintenant. 

Le Vénérable Maitre frappe en maçon sur l'autel, le Premier et le Second Surveillant sur le pommeau 

de leur épée. 


•• • 


(Il frappe sur le pommeau de son épée) 

•• • 


(Il frappe sur le pommeau de son épée) 

•• • 


Frère Second Surveillant, faites voyager ce Souffrant comme maçon ! 


Frère Second Surveillant, faites voyager ce Souffrant comme maçon ! 


Je vais exécuter la suite sur l'ordre du Vénérable Maitre. 


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W.A. Mozart : Concerto pour piano n°. 16, 1 e mouvement 

Sur ce, le 2 ème surveillant donne son maillet au Maitre des Cérémonies, lequel prend soin que la place 

soit occupée par le Frère le plus ancien de la loge ; ensuite, il se dirige vers le Souffrant et lui dit : 


Monsieur ! Mettons-nous en route et nous verrons alors si votre fermeté d'âme persiste. Prenez la 

pointe de mon épée et placez-la sur votre sein gauche. 

Le Souffrant prend la pointe, la place sur sa poitrine et donne sa main droite au Second Surveillant, 

qui lui demande simplement de lui faire confiance ; il le conduit en reculant et ensuite de la colonne 

du nord, vers l’orient, vers la colonne du midi et vers l’occident. De plusieurs endroits, les aides du 

Frère Terrible lancent sur le Souffrant de la terre (sable) et l'arrosent d'eau durant le voyage. 

Le Second Surveillant demande au Frère Terrible, au septentrion : 

Lorsque le Souffrant effectue son voyage, le Second Surveillant doit le rendre anxieux : dans ce but, ii 

lui dit : Allez à droite –à gauche, lentement - faites un grand pas - prenez garde - courbez-vous - 

plus bas -prudemment. 


Frère Terrible, le fer est-il chaud ? 


Pas encore – il le sera bientôt - 

Lorsque le Souffrant est entre les deux Surveillants, le Second Surveillant retire la pointe de son épée. 


Inclinez-vous bien bas devant le Vénérable Maitre. 

Quand le Cherchant s'est un peu reposé à l'occident, le Second Surveillant le frappe à l'épaule gauche, 

avec la main ouverte, suivant le rythme de la batterie maçonnique (•• •) le Premier Surveillant 

exécute ces coups sur son pommeau et le Vénérable Maitre sur l’autel 


Sur l’épaule du souffrant •• • 


sur le pommeau de son épée •• • 


sur son plateau •• • 

Le Vénérable Maitre demande par l'intermédiaire du Premier Surveillant 


Qui est là ? 


Qui est là? 


Un Cherchant qui a commencé à chercher la voie de la vertu. 


Un Cherchant qui a commencé à chercher la voie de la vertu, Vénérable. 


II n’est pas encore sur la bonne voie ; bien plus, le Cherchant en est loin ; faites-le encore voyager, 

ainsi nous verrons s'il lui sera possible d'y arriver ! 


II n’est pas encore sur la bonne vole; bien plus, le Cherchant en est loin ; faites-le encore voyager, 

ainsi nous verrons s'il lui sera possible d'y arriver ! 


Vénérable Maître, il va tout de suite voyager de nouveau. 

W.A. Mozart : « A toi, âme de l’Univers », KV. 429 


11




Sur ce, le 2 ème surveillant lui replace de nouveau son épée sur la poitrine et le laisse avec le souvenir de 

la fermeté faire son deuxième voyage comme maçon, de l'occident vers le midi, l'orient, et revenir à 

l'occident en passant par le septentrion... 

Le Second Surveillant dit au Cherchant : Restez ferme ! 

Au milieu de la colonne du midi, le Second Surveillant demande: 


Frère Terrible, qu'en est-il du fer? 


Il est en train de rougir. 

Il souffle de l'air chaud sur le visage du Souffrant, et un énorme bruit est fait par une machine à vent. 

Le Souffrant est ramené entre les deux surveillants. 


Inclinez-vous bien bas devant le Vénérable Maître. 

Le Souffrant s'incline devant le Vénérable Maître; comme la première fois, le Second Surveillant 

frappe sur son épaule nue (•• •), le Premier surveillant sur son épée, le Vénérable Maître sur l'autel. 

Second Surveillant sur l'épaule du Souffrant •• • 

Premier Surveillant sur le pommeau de son épée •• • 

Vénérable Maître Sur l’autel •• • 


Qui est là ? 


C'est un Passant qui progresse sur la route conduisant à la vertu. 


C'est un Passant qui progresse sur la route conduisant à la vertu, Vénérable Maître. 


Il n'est pas encore sur la bonne voie. Bien plus le Passant en est Loin. Il a cependant de l'espoir qu'il y 

arrive. Faites-le voyager encore une fois, car nous attendons la meilleure issue de ce voyage! 

Le Premier Surveillant répète mot à mot: 


Il n'est pas encore sur la bonne voie. Bien plus le Passant en est loin. Il a cependant de l'espoir qu'il y 

arrive. Faites-le voyager, encore une fois, car nous attendons la meilleure issue de ce voyage! 

Le Second Surveillant répond: 


Je l'espère aussi, Vénérable Maître. 

W.A. Mozart : Quatuor pour clarinette et cordes, KV. 374-f, Andante 

Avec le même cérémonial que précédemment, il fait alors exécuter au Souffrant le troisième voyage, 

vers l'est en passant par le septentrion et , de là, vers le midi et retourner à l’Occident. 

A l'occident, le Second Surveillant demande : 


Frère Terrible, qu'en est-il du fer ? 


II est chauffé à blanc, je viens maintenant, c'est le moment de l'épreuve du grand feu. 

A l’aide d'une substance inflammable, le Frère Terrible fait à cet instant un intense feu qui crépite et 

entraine l'effroi du Souffrant. 

Le Second Surveillant lui laisse un instant de répit et s'adresse ensuite au Souffrant : 


Inclinez-vous bien pour la troisième fois devant le Vénérable Maitre. 

Cela étant fait, il lui tape trois fois sur l'épaule non dénudée. 

Second Surveillant Sur l’épaule du Souffrant •• • 

Premier Surveillant sur le pommeau de son épée •• • 

Vénérable Maitre Sur l’autel •• • 


12




Qui est là ? 



C'est un respectable Souffrant qui a recherché la route de la vertu et qui l'a empruntée pour 

progresser. 


C'est un respectable Souffrant qui a recherché la route de la vertu et qui l’a empruntée pour 

progresser, Vénérable Maitre. 


Le Souffrant est maintenant sur la bonne voie ; je souhaite que toute sa vie il puisse emprunter ce 

chemin et progresser ; ensuite, cela réjouira nos cœurs à tous et lui fera plaisir d'avoir atteint le but 

Qu’il doit à son opiniâtreté. 

Cela ne sera pas répété par les Surveillants, mais au contraire le Vénérable Maitre continue à 

s'adresser au Souffrant avec les paroles suivantes : 


Monsieur ! Vous êtes près de la Lumière. Maintenant, avancez-vous pour vous unir avec nous par un 

serment éternel pour des liens d'amitié indestructibles. Que l’honneur anime toujours votre langue, 

et qu'une bonne conscience brille dans votre poitrine. 


Mes Frères ! Je vous demande s'il peut s'approcher de l'autel ? 

A l’exemple du VM , tous les Frères manifestent leur décision en agitant leur tablier. Le Vénérable 

Maître dit: 


Frères Premier et Second Surveillants, conduisez le Souffrant à l'autel. 

Le Premier Surveillant remet au Maître des Cérémonies son maillet qui le donne au second Frère le 

plus ancien. Sans répondre, les deux Surveillants effectuent cela de la manière suivante: ils le 

saisissent chacun sous un bras, ou par chaque main, et le font avancer par trois grands pas jusqu'au 

tapis. Le Premier Surveillant lui fait placer les deux pieds en équerre et, par le biais d'un pas du pied 

droit, le place en bas du midi. Le Second Surveillant, par le biais d'un pas du pied gauche, le place audessus 

du septentrion; ensuite le Premier Surveillant fait de même au bord de l'orient de telle façon 

qu'il ai les deux pieds à l'équerre avec les deux talons jointifs, qu'il soit au pied de l'autel qui est 

surélevé de trois marches et où se trouve sur la dernière un coussin sur lequel est dessinée une 

équerre; c'est dans cette position, entre les deux Surveillants, qu'il écoute les paroles du Vénérable 

Maître auquel l'Orateur répondra. 


Frère Orateur, adressez vos paroles au souffrant. 

Orateur 

Monsieur! L'opiniâtreté que vous avez manifestée pour surmonter les obstacles rencontrés lors de 

vos pénibles voyages et le zèle que vous avez montré pour trouver enfin les moyens qui vous 

permettent d'être accepté dans notre confrérie, nous persuadent que vous avez parfaitement 

dédaigné les jugements iniques de l'ignorance. En récompense d'une si noble opiniâtreté, vous devez 

maintenant établir avec nous une alliance telle qu'un homme vertueux ne puisse la briser, alliance 

qui vous unit à nous par un lien indissoluble ainsi qu'une forte et sincère amitié et qui vous donne la 

chance de pouvoir être accepté dans un Ordre auquel ont appartenu les plus grands monarques. 


13




C'est dans la discrétion de ce tribunal, au pied de la justice et devant le Grand Architecte de l'Univers 

que vous allez être amené à vous engager à taire les secrets du franc maçon dans votre cœur. 

Accomplissez votre travail avec réflexion et répétez le serment d'alliance que notre Vénérable Maître 

va vous faire prêter et que le Secrétaire de cette noble assemblée va vous lire. Rappelez-vous que le 

Grand Architecte de l'Univers est le témoin de votre serment maçonnique. 


Frères Surveillants, faites agenouiller le Souffrant devant l'autel de la manière rituelle. 

Les deux Surveillants font placer le genou droit dénudé du Souffrant sur le coussin, qui est sur la 

dernière marche de l'autel. Son genou gauche est dressé. Il avance ensuite sa main droite et la place 

exactement au-dessus de l’évangile de St Jean, et sur lesquelles l'épée du Vénérable est placée. 

Le Vénérable Maître dit ensuite au Souffrant: 


Monsieur! Croyez-vous que ce livre sur lequel repose votre main, sont les Saintes Écritures, et 

l'Évangile de St Jean, sur lesquels je vais maintenant vous faire prêter serment? 

Le Souffrant pourrait paraître hésiter, le Vénérable Maître dit alors: 


Je vous le garantis sur mon honneur et honnêteté de chevalier maçon. 


A l'ordre, mes Frères, (non indiqué dans le rituel original) 

Sur ce, le Vénérable Maitre met le compas dans la main gauche du Souffrant qui place une pointe sur 

la gauche de sa poitrine dénudée, et lui fait prêter son serment dans cette position, après avoir 

ordonné au Secrétaire de lire ce dernier. 


Frère Secrétaire, lisez la formule du serment au Souffrant ! 

Le Secrétaire le lit phrase par phrase. Le Souffrant les répète une à une. 

Secrétaire 

Moi, Wolfgang Amadé Mozart, je promets solennellement et jure devant le Dieu tout puissant, le 

Grand Architecte de l'Univers, devant le Vénérable Maitre de cette Loge et devant tous les chevaliers 

de l'Ordre maçonnique qui sont actuellement ici présents, que je ne révélerai jamais le secret des 

Francs-maçons ou leurs pratiques qui me sont confiés aujourd'hui ou qui le seront a l'avenir. De 

même je ne ferai rien qui puisse être la cause de leur révélation, tant par l'écriture que la gravure, 

l'impression ou la parole, en une quelconque langue et avec quelques caractères ou signes que ce 

soit. 

Je promets solennellement et m'engage également sur le Saint Evangile, de ne jamais parler de la 

Franc-maçonnerie ou de donner la possibilité de me faire reconnaitre comme franc-maçon, sauf 

lorsque j'aurai reconnu un véritable frère par les preuves et signes comme appartenant à une 

authentique loge, juste et parfaite. De même je ne visiterai jamais ou essaierai de m'introduire dans 

une loge sans savoir si elle est juste et parfaite. Si je ne respectais pas ma promesse, je consens a ce 

que ma tête soit coupée, mon cœur arraché, ma langue et mes viscères me soient ôtés et que tout 

cela soit jeté au fond de l'océan, mon corps brûlé et que les cendres soient dispersées dans l’air, afin 

qu'il ne puisse rester aucun souvenir de moi parmi les hommes et les chevaliers francs-maçons et les 

Frères. Que cela soit, avec l'aide de Dieu et avec sa miséricorde. 


14




Le Souffrant 

Je le jure. 

Quand le Souffrant a prêté serment, le Vénérable Maitre tourne la tête et dit : 


Que le Seigneur vous vienne en aide. 

Là-dessus, le Vénérable fait retirer au Souffrant la main qu'il avait sur les Saintes écritures et sur 

l’épée du Vénérable Maitre et, ensuite ordonne aux Premier et Second Surveillant, qui sont encore sur 

le côté, de relever le Souffrant qui est encore agenouillé. 

W.A. Mozart : Cantate : L’âme de l’Univers, n°. 2 = « Nous te remercions » 


Frères Premier et Second Surveillants, relevez le Souffrant ! 

Les deux Surveillants le relèvent et le conduisent de l'autel entre les colonnes en bas du tableau de 

loge, entre les places des Surveillants. Dès que le Souffrant est à sa place, le Vénérable Maitre dit : 


Frère 1 er surveillant, appliquez maintenant le sceau du secret de Salomon sur la langue de notre 

Souffrant. 

Cela se fait avec le pommeau de l'épée. Sur quoi, le Vénérable Maître dit: 


Debout et à l’ordre, 

Mes Frères, permettez-vous que notre Souffrant puisse voir la Lumière dont il a été empêché 

d'utiliser l'éclat depuis le moment de sa naissance jusqu'à cet instant heureux? 

Tous les Frères acquiescent, et tirent alors leur épée, le Vénérable Maître prend également son épée 

qui, jusque là, repose horizontalement sur les Saintes Écritures, le compas et l'équerre, sur l'autel. 

Pendant ce temps-là, le "dernier initié" quitte sa place sur la colonne du Nord et se place à l'Orient à 

la droite du VM avec ses Parrains. Quand tous les Frères de la loge ont la pointe de leur épée dirigée 

vers l'estomac du Souffrant, ce qui se passe sans le moindre bruit, le Premier Surveillant répond: 


Vénérable Maître, au nom de tous les Frères ici présents et au nom de tous les Frères dispersés sur 

toute la surface de la Terre, il mérite de recevoir la Lumière. Pour cela, il s'y est efforcé avec 

application et peine; aussi, ne peut-on pas le priver plus longtemps de cet avantage. 

Là-dessus, le Vénérable Maître ordonne: 


Frères Surveillants, donnez la Lumière au Souffrant! 

Sans répondre, les deux Surveillants ôtent le bandeau du Souffrant, si bien qu'il voit brutalement la 

lumière. 

Chaque Frère pointe son épée sur lui, sauf le dernier initié qui, tout en haut de la Loge, à droite du 

Vénérable Maître, s'appuie sur son parrain en tenant au-dessus de la gauche de sa poitrine un chiffon 

taché de sang - sa chemise et son habit doivent être ouverts et le cou dénudé. Quand le Vénérable 

Maître a laissé un peu de temps au Souffrant pour réfléchir, et pour observer ce que son regard 

imagine, il s'adresse à lui avec des mots énergiques: 


Monsieur! Toutes ces épées dont vous voyez en particulier les pointes dirigées sur vous, sont 

maintenant prêtes à vous défendre à l'avenir, quel que soit le lieu où vous pourriez vous trouver, et 

vous protéger aussi longtemps que vous serez dans la peine pour pratiquer les devoirs et les vertus 

d'un chevalier franc-maçon. Mais sachez aussi que ces épées seront saisies par des mains 

vengeresses si vous rompez votre serment maçonnique et votre discrétion. Sachez que nous, ainsi 


15




que nos Frères dispersés dans le monde, qui sont actuellement vos amis sincères et affectueux, 

deviendront alors vos plus enragés ennemis poursuivants et exécuteurs d'une féroce vengeance, 

ceux-là même qui vous ont reconnu devant le Grand Architecte de l'Univers, devant les actuels Frères 

présents et devant moi, le Vénérable Maître, devant cette respectable loge. 

Nous espérons que ces épées, qui sont dédiées à la défense de nos Frères, ne soient jamais souillées 

par le sang de la vengeance d'un maçon irrespectueux et, dans cet espoir, nous vous faisons vous 

agenouiller devant l'autel. 

Après ce discours, les Frères baissent leurs épées et le Vénérable Maître pose son épée sur l'autel et 

les Saintes Écritures. 

Quand le Vénérable Maître a laissé un peu de temps au Souffrant pour se ressaisir, il lui dit: 


Monsieur! Maintenant que vous êtes parvenu aussi loin, vous n'avez plus la liberté de changer d'avis 

ou de nous quitter avec honneur et sécurité. Aussi dois-je vous dire que vous devez encore acquérir 

le plus grand respect qui est nécessaire dans vos sentiments et votre façon de penser. Scellez votre 

serment d'une conclusion libre et indépendante en mêlant votre sang avec le sang d'un Frère. Ainsi 

nous conclurons et achèverons aussitôt votre réception comme maçon et vous donnerons l'accolade 

comme Frère. 

Le Vénérable Maitre regarde le dernier initié et demande : 

Comment est-il ? 


Il regarde ensuite le Souffrant et après avoir pose un regard sur chacun d'eux, ii dit : 


Aucune curiosité ou indiscrétion, Monsieur ! 

Aussitôt, le Vénérable demande : 


Mes Frères ! Souhaitez vous que le Souffrant soit conduit de nouveau à l'autel ? 

Les frères secouent leur tablier, 

Après que cela soit exécuté, les Surveillants l’accompagne à l’autel et lui font prendre la pose sur le 

coussin avec le genou droit dénudé et le gauche comme pour le serment, - la main droite posée sur la 

Bible et sur l'épée du Vénérable Maitre, et le compas pris par le Vénérable Maitre et dont la pointe est 

placée sur le sein gauche, comme c'est le cas lors du serment. 

Le Frère Terrible vient avec une assiette sur laquelle il y a des traces sanglantes et la tient sous la 

main du Souffrant, et le compas. 

Là-dessus, le Vénérable Maitre ordonne au Parrain qui soutient le dernier initié de le faire asseoir et 

dit : 


Frère Parrain ! Faites asseoir le Frère et prenez soin de lui, il est peut-être gravement blessé. 

et s'adressant au Souffrant : 


Pas de curiosité, Monsieur ! Dans un instant, vous allez être reçu dans notre respectable et illustre 

ordre ancien, Si vous ne vous dérobez pas à la pénible victoire de la dernière épreuve. 


16




En même temps, le Vénérable Maitre prend le maillet dans la main droite et, avec la gauche soutient 

la main du Souffrant avec laquelle il tient le compas contre sa poitrine. 

Le Vénérable Maitre presse le compas contre la poitrine et termine en donnant sur la tête du compas 

les trois coups traditionnels et dit, durant l'exécution de ceux-ci : 


Je te revêts de la force et de la noblesse que je possède. •• • 

En vertu de l'approbation et du consentement des Frères ici réunis aussi bien de tous les Frères 

dispersés sur la Terre, Je te reçois comme Chevalier Macon •• • 

et Apprenti et membre du respectable Ordre. •• • 

Le frère Terrible qui tient la tasse de sang, à l'aide d'une petite éponge, fait couler un peu d'eau tiède 

sur la poitrine du Souffrant. Là-dessus, les deux Frères Surveillants aident à se relever le Frère qui 

vient d'être accepté et le Vénérable Maitre dit : 


Frères Surveillants, jetez le nouveau Frère devant la porte du Temple. 

Les surveillants amènent le nouveau frère devant le tableau de loge les pieds à l’équerre. Après l’avoir 

fait, Les frères surveillants reprennent leurs places respectives. 


•• • 


•• • 


•• • 

Le Vénérable Maitre s’adresse au Secrétaire : 


Faites mention de ce qui vient de se passer dans la chronique de l'Ordre. 

Secrétaire 

En l’an 5784, en décembre, le quatorze, a été accepté le Cherchant Wolfgang Amadé Mozart, fils de 

Léopold, âgé de 28 ans, né le 27 janvier 5756, de religion catholique, d'origine bourgeoise, 

maintenant franc-maçon, natif de Salzbourg, employé comme compositeur, jusque là n'appartenant 

à aucun ordre connu ou inconnu, qui a été accepté pour son zèle sincère et son intérêt dans cet 

ordre maçonnique très ancien sans avoir été motivé par la curiosité, encore moins poussé par 

quelqu'un ou contraint, aussi suivant les statuts de ce respectable ordre, et choisi par un vote dans 

cette Loge de Saint-Jean, appelée Bienfaisance et ... 

Le Vénérable Maitre poursuit : 


Accepté comme franc-maçon, chevalier, apprenti et Frère. 

Là-dessus, après qu'il ait été félicité par tous avec les armes, le Vénérable Maitre frappe en maçon : 

et dit : 


•• • 


17





Mes Frères, remettez vos épées dans leur fourreau. 

Ce qui est immédiatement fait. Là dessus, le Vénérable Maitre pose son épée sur l'autel et les Frères 

rentrent leurs épées, à l'exception des deux Surveillants, du Maitre des Cérémonies et du Frère 

Couvreur qui la gardent à nu dans la main. Sur ce, le Vénérable Maitre ordonne : 


Frère Maitre des Cérémonies et Frères Parrains, conduisez le nouveau Frère au vestiaire pour qu'il 

puisse se rhabiller. 

Sur un signe de la main, il invite les Frères à s’asseoir. Le dernier initié reprend sa place. 

W.A. Mozart : Concerto pour piano n°. 17, KV. 453, 3 ème mouvement 

Dans le vestiaire il se rhabille et Lorsqu'il est de nouveau habillé ils le reconduiront dans le Temple, en 

entrant sans cérémonie entre les deux Frères Surveillants. Alors, le Second Surveillant frappe en 

maçon, suivi du Premier Surveillant et du Vénérable Maître 


•• • 


•• • 


•• • 


Le nouveau Frère est revenu. 


Le nouveau Frère est revenu, Vénérable Maître! 


Frère Maître des Cérémonies, conduisez le nouvel initié à l'autel, afin qu'il puisse recevoir le costume 

de l'ordre et de l'Apprenti. 

Là-dessus, le Maître des Cérémonies se rapproche de l'autel avec le nouveau Frère et, quand ils y sont 

arrivés, il prend en charge, l'épée et le tablier donnée par le Vénérable Maître. 


Mon Frère! je vous donne le tablier de l'Ordre qui est tout en cuir aussi bien en considération de sa 

blancheur que de sa persistance dans le temps et sa stabilité. Vous devez vous souvenir de la 

sincérité et de la constance et de la pureté du cœur de votre respectable fraternité: et vous devrez 

vous appliquer d'avoir cette qualité afin que l'on puisse chaque fois deviner et remarquer un zèle 

constant et une dignité. Je souhaite que vous portiez ce tablier comme un respectable Frère et que 

vous ne le tachiez jamais par le moindre vice ou faiblesse. 

Là-dessus, le Vénérable Maître remet au nouvel initié sa première paire de gants d'hommes et dit: 


Mon Frère, vous voyez la première paire de gants d'homme que vous devez constamment garder; 

ces gants blancs sont le symbole de votre réception ; et lorsque vos Maîtres jugeront nécessaire 

d'expliquer leur signification, vous aurez un complément d'enseignement. 

Sur ce, le Vénérable Maître donne une deuxième paire de gants et dit: 


Mon Frère, voici une deuxième paire de gants que vous devez portez toujours quand vous êtes en 

loge avec vos frères. 


18




Le Vénérable Maître lui donne une 3 e paire de gants blancs de femme (dentelés) 


Cette paire de gants de femme longs et brodés pour la femme que vous estimez le plus. 

Cette paire de gants blancs est aussi pour vous, car avec ce cadeau, vous rassurerez la femme à 

laquelle vous offrez votre cœur pur et sans tâche qui deviendra à ce moment une maçonne légitime. 

Ne laissez jamais porter ces gants par des mains impures ou revêtir les mains d'une prostituée. 

Ensuite, le Vénérable Maître lui remet une truelle argentée et non polie, qui pend à une lanière de cuir 

afin de pouvoir l'accrocher à la troisième ou quatrième boutonnière de l'habit, et dit: 


Mon Frère, je vous donne enfin une truelle que nous n'avons pas polie afin que vous vous souveniez 

combien vous devez être appliqué. Du fait du caractère nécessaire et indispensable de cette truelle, 

nous l’avons renforcée d'une lanière de cuir vous permettant de la mieux garder lors de 

l'accomplissement des travaux qui vous tiennent à cœur et qui sont de la plus haute importance ; de 

même, ce trésor vous permettra d'achever un travail très important et utile si vous vous donnez la 

peine de murer et cimenter le cœur humain aux attaques du vice ; ce travail est peut-être suffisant 

pour occuper tous les jours d'un maçon empli de droiture. 


Frère Maitre des Cérémonies, habillez le nouveau Frère comme maçon et conduisez-le à l’Ouest 

devant le tableau de loge. 

Le Frère Maitre de Cérémonies lui met l’épée, le tablier, et glisse les 2 paires de gants, lui demande de 

mettre la 1 ère paire de gants et le conduit à l’Ouest devant le tableau de loge. 


Frère Orateur, je vous demande d’instruire notre frère au secret, qu’il a découvert pendant son 

initiation et qui s’explique en symboles maçonniques. 

Tous les Frères écoutent avec beaucoup d’attention 

L’Orateur 

Mon frère, vous êtes maintenant dans notre sérénissime société de francs maçons et je dois vous 

expliquer le sens de nos cérémonies et vous dire pourquoi on vous a dirigé de telles ou telles 

manières. 

Avec le dépouillement des métaux, nous vous avons rappelés l’existence d’un état d’innocence dans 

lequel on n’a pas besoin de métaux. A la fois, nous vous avons averti de ne jamais construire votre 

bonheur sur l’argent ou sur les biens éphémères. Votre état, « ni nu, ni vêtu » enseigne que nous 

possédons une âme originelle dans un corps pur et aussi un corps sans tâche avec une âme pure. 

Nous n’estimons aucun des deux états. Néanmoins, nous voulons exprimer que nous sommes 

appelés à toute heure du jour au service de nos frères, que nous soyons ni nu, ni vêtu. Aussi, la 

pantoufle sur votre pied gauche indique que le temps prévu pour se reposer ou dormir doit être 

consacré, quand cela est nécessaire, au service des malheureux et surtout au service de nos frères. 

Le genou droit nu, nous rappelle le dévouement absolu vis-à-vis du Grand Architecte de l’Univers. Le 

dénuement de l’épaule gauche rappelle le respect que nous devons aux femmes, qui malgré 

l’attirance subséquente à leur beauté, ne doit surtout pas nous empêcher de respecter notre 

engagement et nos obligations vis-à-vis de nos frères et de l’Ordre. 

Le cherchant s’appelle ainsi parce qu’il cherche à être admis chez nous. 

Le persévérant s’appelle ainsi parce que sa persévérance mérite notre attention. 


19




Le souffrant s’appelle ainsi parce qu’il a enfin surmonté les difficultés et les souffrances de 

l’initiation. Le chiffon plein de sang que le dernier frère a eu sur sa poitrine montre qu’il est prêt au 

sacrifice pour le respect de l’Ordre et de ses frères. L’assiette pleine de sang fût la dernière épreuve 

de résistance. 

Soyez toujours prêt à verser votre sang et risquer votre vie pour la défense de l ‘ordre et respecter le 

silence par respect des frères. Le VM a déjà donné l’ordre de s’occuper du blessé et cela sera fait 

pour tous les vrais frères francs maçons. 

Les deux surveillants se font remplacer en donnant leur maillet ; le premier se place au nord du tapis 

de la loge, le deuxième se place au sud et dirigent leurs épées vers les symboles mentionnés par le 

frère orateur sur le tableau de loge. Et l’orateur dit : 

L’Orateur 

Mon frère, 

Regarder le tableau d’apprenti et imprégnez vous des explications sur les figures allégoriques. Tous 

nos secrets sont représentés dans ce petit espace ; le Grand Architecte de l’Univers ne nous a pas 

destiné à vivre dans une société close et cachée, mais lorsque violence, hypocrisie, méchanceté 

gagnent du terrain, la franchise devient une faute. La discrétion étant une vertu, l’union contre le 

pouvoir devient une nécessité. Tout cela, nous voulons le démontrer dans ce cadre fermé. 

L’étoile flamboyante qui a une relation avec le feu sacré a brulé en permanence dans le temple de 

Salomon et c’est un symbole de lumière de raison qui doit éclairer en permanence nos actions. 

L’équerre, le niveau et la perpendiculaire et compas sont des outils indispensables .Rappelez vous 

qu’un constructeur accompli conduit et mesure son travail avec un compas ouvert car c’est à vous 

de mesurer vos actions avec le compas de la raison ; dirigez vos pas suivant la règle et l’équerre de 

votre conscience ; coulez votre fondation en utilisant le niveau de votre expérience et construisez 

vos édifices avec le fil à plomb de la beauté : voilà pourquoi ces outils sont considérés comme signe 

d’honneur. Le premier signe est attaché au VM, les suivants aux deux surveillants, le compas étant un 

symbole méditatif pour tous les frères. Voilà ce que je devais vous présenter et expliquer, mais je 

déclare encore comme orateur devant cette noble assemblée de vous souhaiter beaucoup de 

bonheur et j’exprime ma joie d’avoir aujourd’hui un nouveau frère. 

L’orateur s’incline devant le VM et ses frères et s’assoit. 

Le deuxième surveillant qui est devant le tableau de loge, apprend au nouvel initié le signe d’ordre et 

le font ensemble 


Frères Surveillants, accompagnez notre nouveau frère à sa place sur la colonne du Nord en 

respectant l’ordre qui règne dans la loge. 

Ils accompagnent le frère à sa place au milieu de la colonne du Nord, face au tableau de loge et à côté 

de son parrain et regagnent leurs places respectives. 


•• • 


•• • 


•• • 

Commence ensuite le catéchisme 


Est-ce que vous êtes apprenti franc maçon ? 


Mes frères et compagnons me reconnaissent comme tel 


20





Comment puis vous reconnaitre ? 


Sur mes signes, attouchements, mots et les circonstances de mon initiation 

Quels sont vos secrets ? 

L’origine et la fondation de l’ordre 

Quel est le signe de l’apprenti ? 

Le signe de cou 

Que signifie ce signe ? 







Que je préfèrerai avoir la gorge tranchée plutôt que de révéler les secrets de l’ordre 

Lequel est le mot de l’apprenti ? 



Dites-moi la première lettre et je vous donnerai la deuxième 

Vénérable Maitre et 1 er Surveillant 

J -A - K - I - N - JA KIN- JAKIN 

Que signifie ce mot ? 

Dieu m’a créé 

Quel est le mot de passe des apprentis 

Tubal-Qaïn 






Pourquoi les apprentis ont-ils choisi ce mot ? 


Pour se rappeler que Tubal-Qaïn fut le premier forgeron qui inventa l’art de travailler les métaux et 

nous a communiqué la technique d’utilisation de tous les outils nécessaires à la préparation des 

pierres destinées à la construction du temple. 


Comment se déplace le chevalier apprenti ? 


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De l’Ouest à l’Est 

Pourquoi ? 

Pour chercher la lumière 





Que signifie le dépouillement des métaux ? 


Cela rappelle l’âge heureux d’or du monde ou l’époque d’or dans lequel ni or ni argent ni d’autres 

métaux pouvait pourrir le cœur humain. 


Pourquoi vous a-t-on dépouillé des métaux ? 


Lorsque Salomon a fait construire le temple, celui-ci a été fait uniquement avec des pierres déjà 

taillées pour que l’assemblage se fasse sans aucun outil, hache, marteau ou instrument de fer. 

Comment cela a t-il été possible ? 



Le roi de Tyr-Hiram, a fait apporter pour la construction du temple uniquement des pierres taillées et 

des cèdres du Liban déjà préparés. 


Comment étiez vous habillé quand vous êtes entré en loge ? 


Ni nu, ni vêtu, mais propre et honorable 


Comment avez-vous pu entrer dans le temple ? 


En frappant trois coups forts 

Que signifient les trois coups forts ? 



Les trois promesses de l’écriture sainte 


Quelles sont ces promesses ? 


Demandez et on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira 


Qu’avez vous reçu après les trois coups ? 


L’entrée de la loge, et mon admission dans l’ordre 


22





Qu’avez-vous vu en entrant en loge ? 


Rien que la raison humaine puisse comprendre 


Que signifient toutes ces pointes de l’épée tournée vers vous ? 


La concorde et la justice 


Que représente votre tablier ? 


La pureté et l’innocence de l’ordre 


Que signifient les gants blancs ? 


Seuls nos maitres savent t’expliquer cela 


Combien y a-t-il de bijou dans la loge ? 


Trois 


Lesquels sont-ils ? 


L’étoile flamboyante, les langues de feux, et le pavé mosaïque 


A quoi sert l’étoile flamboyante ? 


A éclairer le milieu du temple 


A quoi sert le voile ? 


A protéger le saint des saints 


A quoi sert le pavé mosaïque ? 


Pour couvrir les pierres du temple 


Pourquoi les FM ont –ils consacré leur loge avec les bijoux du temple de Salomon ? 


Pour se rappeler que tous les bijoux doivent servir leur loge afin de reconstruire un temple spirituel 

dans chaque cœur de FM 


Quels sont les bijoux de la loge ? 


Six, trois mobiles et trois fixes 


Lesquels sont les mobiles ? 


L’équerre, le niveau et la perpendiculaire 


Pourquoi tant de bijoux immobiles ? 


23





Parce que les symboles de la franc maçonnerie sont innombrables, vivent dans notre imagination et 

sont représentés par trois petits bijoux 


Quels sont les bijoux immobiles de la loge ? 


La pierre brute, la pierre taillée, la pierre cubique à pointe et la planche à tracer 


A quoi sert la pierre brute ? 


Pour adapter les apprentis aux matériaux de leur travail et leur apprendre à utiliser les outils 


A quoi sert la pierre cubique ou la pierre taillée ? 


Pour que les compagnons utilisent les mêmes outils pour eux et éclairés les apprentis 


A qui appartient la planche à tracer ? 


Les Maitres tracent sur elle leur dessin, ainsi que les ouvriers et frères Francs Maçons. 

Le catéchisme est terminé 


•• • 


•• • 


•• • 






II est minuit, mon Frère ! 


Vénérable Maitre, il est minuit 


Où est placé le Vénérable Maitre ? 


Où est placé le Vénérable Maitre ? 

.Second Surveillant 

A l’Orient, mon Frère ! 


A l’Orient, Vénérable Maitre. 


Pourquoi ? 


Pourquoi, mon Frère ? 


24





Pour diriger la loge 


Pour diriger la loge, Vénérable Maitre. 


Où sont placés les Frères Surveillants ? 


Où sont placés les Frères Surveillants ? 


À l’Occident. 


A l’Occident, Vénérable Maître. 


Pourquoi ? 


Pourquoi, mon frère ? 


Tout comme le Soleil termine sa course à l’Occident, les deux Surveillants doivent être aussi à 

l’Occident pour fermer la loge, payer les ouvriers et les laisser rentrer chez eux. 


Comme le Soleil termine sa course à l’Occident, les deux Surveillants doivent être aussi à l’Occident 

pour fermer la loge, payer les ouvriers et les laisser rentrer chez eux, Vénérable Maître. 


Frère Premier Surveillant, puisqu’il est maintenant minuit, que le Vénérable Maître est à sa place à 

l’Orient pour diriger la loge, que les deux Surveillants sont également à leur place à l’Occident pour 

fermer la loge, payer les ouvriers et les laisser rentrer à leur domicile, annoncez que je vais fermer la 

loge. 


Puisqu’il est maintenant minuit, que le Vénérable Maître est à sa place à l’Orient pour diriger la loge, 

que les deux Surveillants sont également à leur place à l’Occident pour fermer la loge, payer les 

ouvriers et les laisser rentrer à leur domicile, sachez que le Vénérable Maître a l’intention de fermer 

la loge. 


Puisqu’il est maintenant minuit, que le Vénérable Maître est à sa place à l’Orient pour diriger la loge, 

que les deux Surveillants sont également à leur place à l’Occident pour fermer la loge, payer les 

ouvriers et les laisser rentrer à leur domicile, sachez que le Vénérable Maître a l’intention de fermer 

la loge. 

Mes Frères, aidez moi à fermer la loge. ? 



Frère Second Surveillant, dites aux frères qu’ils doivent aider le VM à fermer la loge ? 


Mes Frères aidez le VM à fermer la loge. 


Debout et faisons 2 fois le signe d’ordre 

Là, tous les frères font le signe d’ordre deux fois 

Mes frères surveillants, annoncez à mes Frères que la loge est fermée. 


Frère Second Surveillant, annoncez aux Frères que la loge a été fermée par le Vénérable Maitre. 


25





Sur l’ordre du Vénérable Maitre, je vous informe que la loge est maintenant fermée. 

Quel est le signe de loge, mes frères? 



Frère Second Surveillant, quel est le signe de loge ? 


Mes frères, quel est le signe de loge ? 

Tout le monde fait le signe d’ordre deux fois en direction du VM 


•• • 


•• • 


•• • 


Frère Premier Surveillant, quelle heure est-il enfin ? 


Frère Second Surveillant, quelle heure est-il enfin ? 


Minuit plein, mon Frère. 


Minuit plein, Vénérable Maitre. 


Alors que les Frères se séparent, quelle heure est-il ? 


Alors que les Frères se séparent, quelle heure est-il , mon frère second surveillant? 


II est maintenant (heure profane). 


Il est maintenant (heure profane), Vénérable Maitre. 

W.A. Mozart : Cantate KV. 623, premier Chœur 


26

Rituel d'initiation de Mozart

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