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tout va bien. »
C'était Jude et Shazzer.
Dimanche 31 août
51,5 kg (Ouii! Ouii! triomphal aboutissement de dix-huit ans
de régime, quoique peut-être à un prix injustifié), unités d'alcool:
4, calories: 8995 (certes méritées), évolution dans le trou du mur
grâce à Carry l'Artisan: 0.
2 heures du matin. Chez moi. Génial d'être chez soi.
Génial de retrouver Jude et Shazzer. A l'aéroport, un policier nous
a aidées à traverser la foule pour nous diriger vers un bureau où
des gens de la brigade anti-drogue et un type des Affaires
étrangères ont commencé à me poser un tas de questions.
- Écoutez, ça ne peut pas attendre? a éclaté Shazzer, indignée,
au bout d'une minute environ. Vous ne voyez pas dans quel état
elle est?
Les types ont eu l'air de penser qu'il était nécessaire de
continuer, mais finalement ils ont été tellement terrifiés par
Shazzer qui râlait : «Vous êtes des hommes ou des monstres? », et
par ses menaces de les dénoncer à Amnesty International qu'ils
nous ont donné un flic pour nous accompagner jusqu'à Londres.
- Faites attention aux gens avec qui vous vous liez, la
prochaine fois, a dit le type des Affaires étrangères.
- Oh, je vous en prie! a répondu Shaz.
Juste en même temps, Jude disait :
- Oh, tout à fait, monsieur, et elle s'est lancée dans un
discours genre motion de confiance devant conseil
d'administration.
Quand je suis rentrée chez moi, le frigo était plein, il y avait
des pizzas prêtes à réchauffer, des boîtes de chocolats, des toasts
au saumon fumé, des paquets de Minstrels et des bouteilles de
chardonnay. Plus une grande affiche sur la bâche plastique devant
le trou du mur, qui disait: « Bienvenue à la maison, Bridget. » Et
un fax de Tom - qui avait emménagé avec le douanier de San
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