ob_f1cbbf_helen-fielding-2-l-age-de-raison.pdf

3 500 livres du micro-ondes pour Gary afin qu’il puisse
commencer à acheter les matériaux et les trucs pour construire
mon nouveau bureau et la terrasse ! Hourra !
9:50. Super. J’ai appelé un taxi. Il sera là dans deux minutes.
10:00. Où est le taxi ?
10:05. Où est ce putain de taxi ?
10:06. Viens de téléphoner à la compagnie de taxis qui dit
qu’une voiture Silver Cavalier attend en bas.
10:07. Pas de Silver Cavalier en bas, pas plus que dans la
rue.
10:08. Le type de la compagnie de taxis me dit que la Silver
Cavalier arrive dans ma rue à l’instant même.
10:10. Toujours pas de taxi. Saloperie de taxi et tout… Aah !
Le voilà. Merde, où sont mes clés ?
10:15. Suis dans le taxi. J’ai déjà fait ce trajet en quinze
minute, c’est sûr.
10:18. Aah ! Le taxi se retrouve soudain dans Marylebone
Road, ayant inexplicablement décidé de me faire visiter Londres
au lieu d’aller directement à la gare Victoria. Je lutte contre mon
envie d’attaquer le conducteur pour le tuer et le manger tout cru.
10:20. Retour dans la bonne direction, c’est-à-dire que nous
avons abandonné celle de Newcastle, mais la circulation est dense.
Quelle que soit l’heure, à Londres, c’est toujours l’heure de pointe.
10:27. Je me demande s’il est possible d’aller de Marble Arch
à Gatwick express en une minute.
10:35. Victoria. Du calme. Du calme. Le train est parti sans
moi. Si je prends celui de 10h45, il me restera encore trente
minute avant le départ de l’avion. Et puis l’avion sera
probablement retardé.
10:40. Je me demande si j’aurais encore le temps d’acheter
un pantalon à l’aéroport. Bon, je ne vais pas me polariser làdessus.
Ce qu’il y a de merveilleux quand on voyage seul, c’est
qu’on peut vraiment commencer à changer de personnalité, être
élégant et zen, et comme ça personne ne vous connaît.
10:50. Si seulement je pouvais arrêter de me dire que mon
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