Le Vase Communicant N°80.pdf

N°80
du 23 septembre
au 6 octobre
2010
Retrouvez-nous aussi sur :
www.levase.fr
Bimensuel indépendant et gratuit d’informations locales du Soissonnais
Si maintenant n'est pas le moment d'agir, quand ce moment viendra-t-il ? (Hillel, vers 50 avant JC)
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les avis des lecteurs page 8 et 10
L’aménagement du centre ville et du marché couvert divise les lecteurs - © Pierre Commeine
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P. 4 : Economie : l’Hôtel
P. 6 : Le salon du blog/CHD
P. 12 : Intercommunalités
P. 14 : Dans les villages
P. 16 : Histoire : Explosion
de la gare en décembre 1944
P. 17 à 19 : Culture / Loisirs
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LES INFOMERCIALES Danger !
■ Ouvertures
La boulangerie de Belleu, rue Joliot-Curie,
près de l'Eglise, vient de rouvrir, une bonne
nouvelle !
A la pépinière, 2 allée de l'Innovation, création
de HELP (Horizon Energie Locale
Perpétuelle), cabinet d'études environnementales
et d'expertise dans le domaine des énergies
renouvelables (solaire, éolien, biomasse).
Cette société a été fondée par des anciens
d'Ecofys, liquidée l'an dernier; elle compte
déjà 3 salariés et dispose déjà de plusieurs
dossiers, dans tout le bassin parisien.
Création de LVA à Fontenoy, 1bis rue du
Fief champêtre: Damien Brétillot créée et
entretient des espaces verts. Implantation
d'un bureau de Kofratek, entreprise de bâtiment
de Garches, au 309 route de Reims (ex
Aéro décor).
Hertz, location de voitures, ferme au 6 avenue
de Reims ; à sa place, Martial Hernandez
s'installe début octobre comme serruriermétallier
(entreprise MCH).
Ouverture prévue de Mylène Institut, 10 rue
Georges Muzart à l'emplacement des chaussures
Boline, institut de beauté, et ouverture
de Jeff de Bruges, chocolatier, place Fernand
Marquigny.
A Vénizel, Alain Kloda s'installe comme
artisan taxi.
■ Changements
Au 18 Bd Paul Doumer, la SDPC (dernier
grossiste alimentaire indépendant en
Picardie) a cessé son activité, en raison de la
situation économique et de la disparition de
nombreux commerces de campagne, encore
récemment la boulangerie de Ciry-Salsogne.
En revanche la confiserie Au Paradis
Gourmand/Levasseur maintient son activité
de vente au détail.
Plusieurs boulangeries changent de propriétaires
: Place Alsace-Lorraine, M. et M me
Ludovic Carlier succèdent à M. et M me
Choupe, à Acy rue du Carrier, Christophe
Bredillon prend la suite de Fabrice
Fernandez.
Autre changement, l'émetteur de Reims
passe à la TNT le 28 septembre. Ceux d'entre
vous qui sont concernés et n'auront pas fait
le nécessaire vont avoir de longues soirées
pour lire le Vase Communicant...
Dans cette rubrique, signalons qu'à
Pernant, les électeurs vont de nouveau être
appelés aux urnes, pour compléter le conseil
municipal suite à plusieurs démissions. A
Pernant, cela devient habituel...
■ Fermetures
Allo Rapido Pizza, 32 rue du Champ
Bouillant, a été placé en liquidation, comme
AG Déco, bâtiment, rue des Stèles romaines.
A Vailly, 17 rue Alexandre Legry, dissolution
d'Etre et Bien être, et à Braine, fermeture de
la sellerie, 1 rue Schonenberger.
■ Travaux
L'été a été propice aux chantiers. De nombreuses
rues (Saint-Martin, Docteur Laplace,
Pot d'Etain, Arago, Pétrot Labarre...) et des
ronds points (Bucy, Chevreux, le Vase...) ont
été rénovés. Beaucoup de gêne, mais c'est
pour la bonne cause !
■ Eoliennes
Un permis de construire des éoliennes a été
accordé sur le plateau au dessus de
Courcelles/Vesles le 8 août 2006. L'opérateur
attendait que le site soit reconnu en ZDE,
zone de Développement de l'Eolien. C'est
chose faite par arrêté préfectoral du 30 juin,
la réalisation devrait intervenir d'ici la fin de
cette année. L'opérateur, la société MET Le
Mont Hussard, est filiale à 50% de la SICAE.
Les travaux de terrassements ont démarré,
sur les communes de Courcelles, Brenelle,
Cys-la-Commune, sur des terrains moissonnés.
La validité du permis de construire est
contestée par des opposants au projet ; toutefois
ledit permis, prorogé une fois le 3 juillet
2008, avec date d'effet à l'échéance, le 8
août, bénéficie du décret du 19 décembre
éDITO
Comment le dire en peu
de lignes ?
L'évolution des impôts
locaux ne cesse de désarmer le
contribuable.
Certes, le département doit
assumer des charges sociales imposées par
l'Etat mais de moins en moins bien compensées.
Astucieux, le bouleversement, entre la taxe
foncière et la taxe d'habitation, permettant de
minorer théoriquement la fiscalité des plus
modestes.
Mais la hausse du foncier sera forcément
répercutée : les professionnels la paient dans
leur loyer, leur situation financière se détériore
encore. Les bailleurs HLM voient s'envoler
leurs charges, au détriment inévitable de la
construction et peut-être de l'entretien.
Qui trinquera, au final ?
Michel Bultot
2008 qui prolonge de deux ans tous les permis
en cours, dans le cadre du plan de
relance. Un recours gracieux (c'est le terme
juridique) contre l'arrêté préfectoral a été
déposé.
■ Permis de démolir
Plusieurs permis de construire sont à l'instruction
en mairie de Soissons, ainsi qu'un
permis de démolir : déposé par réseau Ferré
de France, il concerne le réservoir d'eau de la
gare, utile du temps où il fallait alimenter les
tractions à vapeur...(voir page 16)
Côté permis de construire, deux projets à
caractère économique en zone franche des
Entrepôts: le projet d'extension de la
Blanchisserie Centrale, sur plus de 600 m 2 ,
et le projet de construction, par un particulier,
d'un atelier de 800 m 2 divisible en petites
cellules, destinées à la location à des petites
entreprises ou artisans.
■ Ces entreprises qui roulent
C'est bien le cas de Créatec, 19 rue de
Villeneuve, spécialiste du visuel événementiel:
en témoigne le train « Alzheimer », qui
circule à travers la France ces jours-ci,
« habillé » par la société soissonnaise. ■
Directeur de la publication : Michel BULTOT - 06 81 79 45 74 - Courriel : contact@levase.fr - Bimensuel gratuit d’informations locales édité par Le Vase Communicant
®, SARL au capital de 5000 €, 2 Allée de l’innovation, Parc Gouraud - 02200 Soissons. RCS Soissons 493 468 243 - Code APE 221 C - Composition, impression : Technimages - 02320
Pinon - Tirage de ce numéro : 23 000 ex. Tous droits de reproduction réservés. L’annonceur est censé disposer des droits de reproduction des documents confiés.
Distribution : Adrexo, et entre autres par Marie Christine Cabouco. Dépôt légal : à parution. ISSN 1955-9909. A participé à ce numéro : Pierre Commeine
Prochain numéro : le 7 octobre, c'est il y a 140 ans que Gambetta quitta Paris pour fuir la commune. Abonnement : 40 € pour 20 numéros, par chèque à adresser au Vase
Communicant. Des autocollants sont disponibles au Parc Gouraud.
2
Un camion d'ordures renversé au rond point de
Chevreux
Le Vase
Je lis
communicant
Je lis
Le Vase
communicant

M.B. : Nicole Sinet vous êtes la créatrice
de la marque ALTHEAGREY, vous
étiez installée au centre ville et la réputation
de vos produits ne doit rien au hasard.
N.S. : Oui, j'ai créé mon laboratoire à
Soissons et je suis maintenant à Neuville
Saint-Vaast près d'Arras où j'enseigne aux
instituts de haut de gamme - qui sont mes
partenaires - la technicité des produits et
des soins ''ZEN'' ALTHEAGREY.
M.B. : vous travaillez avec une équipe
d'ingénieurs chimistes ? Recherchez-vous
des technicités spéciales ?
N.S. : Oui bien sûr ! Je crée avec eux
des formules avec des ingrédients actifs
naturels de plus en plus performants. Les
avancées scientifiques et biologiques permettent
de soigner la peau à des profondeurs
exceptionnelles, en particulier les
peaux matures à partir de la quarantaine
avec des résultats rapides et
spectaculaires ainsi que les
peaux sensibles, rouges et
les peaux acnéiques. Je
viens en outre de créer
des produits sans parabène.
En 1996, Patrick Génin, responsable
de la branche assurances dans une
agence bancaire locale, et suite à la
modification du mode de commercialisation
des produits d'assurance,
décide de prendre son indépendance.
Il s'installe au 9 place Fernand
Marquigny, face au marché couvert de
Soissons, sous l'enseigne EGP
Assurances (Eric et Patrick Génin).
Eric, après ses études, rejoint son
père dès septembre 1996, et se forme
159
Nicole Sinet : rencontre
avec le Vase communicant Publireportage
M.B. : Vos produits sont-ils facilement
réalisables ?
N.S. : Non, ils contiennent tellement
d'huiles nobles et riches qu'ils sont fragiles
et difficiles à réaliser. C'est de l'Artisanat de
Haut de Gamme fabriqué en petite quantité.
M.B. : On peut comparer vos produits à
de l'orfèvrerie. J’ai entendu parler de “ cocktails
personnalisés” ; qu'entendez-vous par
là ?
N.S. : Personne n'a la peau partout
pareille. Je base ma méthode de création
de produits sur l'équilibre du yin et du yang
que m'a appris un grand maître japonais. Le
YIN nourrit et hydrate, le Yang va au cœur
des cellules pour les régénérer. Je lie un
produit YIN et un Yang pour obtenir un
cocktail répondant aux besoins de ma
cliente. J’obtiens ainsi des résultats exceptionnels.
Dans les villes sans centre ALTHEA-
GREY, je donne les conseils par téléphone,
par mail et cela fonctionne très bien. De
plus les clientes consultent le site internet
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sont expliqués.
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dans la connaissance et la gestion de
tous produits d'assurance. Le choix du
métier de courtier se fait tout naturellement,
dans l'esprit de protéger la clientèle,
en laissant le choix des garanties,
des franchises, des tarifs...
A ce jour, EGP vous accueille dans
deux agences, du lundi après midi au
samedi soir, à Crouy et Soissons.
Ici vous sont proposés tous types
de contrats d'assurance : automobile,
moto, cyclo, habitation, loisirs,
chasse, complémentaire santé, couverture
des revenus en cas de
maladie/accident, épargne, retraite,
prévoyance, garantie obsèques,
pour les particuliers, les artisans,
les commerçants, les entreprises...
En juin 2009, Eric Génin a
repris la clientèle de Daniel Cailleux, qui
partait en retraite, sur l'agence de Crouy.
M.B. :
Si je comp
r e n d s
bien c'est
chez vous
une passion
?
N.S. : Oui absolument ! Entendre des
femmes qui me téléphonent très souvent
pour me dire qu'elles sont très satisfaites
parce qu'elles obtiennent des résultats
magnifiques est une merveilleuse récompense.
J'en suis ravie.
M.B. : On peut donc vous contacter à
tout moment ?
N.S. : Absolument : pendant les heures
de bureau au N° Vert Gratuit
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Le local du 20 rue des Cordeliers était
disponible. Dans la continuité et l'esprit
de cette entreprise locale et familiale, Eric
Génin a facilité la reprise des lieux par le
Secours catholique, en offrant le droit au
bail et en incitant le propriétaire à effectuer
certains travaux.
Toute l'équipe d'EGP Assurances,
Céline, Laurence, Frédérique, Delphine,
Josette, Eric et Patrick Génin, profite de
cette occasion pour remercier ses clients
de leur confiance …
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Hôtel des Francs, ouverture imminente ! ………
Et justement, les francs sont présents : un
bas relief réalisé par le tailleur de pierre local
Alain Létoffé représente une horde de guerriers
francs, sur un dessin de Bernard Lefranc,
ancien député-maire, clin d'oeil révélateur de
l'état d'esprit de l'investisseur, Yves Dupont,
qui a multiplié les partenariats locaux pour
cette réalisation.
Côté confort, les 70 chambres présentent
des prestations soignées. Les salles d'eau sont
équipées de douches (la baignoire correspond
de moins en moins aux attentes de la clientèle,
il y en aura dans quelques chambres). La
chambre-témoin a permis d'ajuster l'esthétique,
la taille du mobilier, l'emplacement des
équipements...Huit chambres seront climatisées.
Quelques « suites » sont aménagées,
permettant de disposer d'un bureau.
Au rez-de-chaussée, la partie restauration
comporte 3 salles : un bar et ses fauteuils,
une salle de 55/60 couverts, prolongée par
une terrasse côté ouest, une seconde prévue
en priorité pour les petits déjeuners, pouvant
également accueillir des clients. Non loin, un
espace détente/remise en forme complet,
avec une piscine intérieure de 8m x 3, un
hammam, un spa, un sauna, un espace fitness.
C'est au 3 ème et dernier étage que sont
4
situées les salles de
séminaires, une surface
de 200 m 2 divisible
à la demande
en 2 ou 3 pièces,
avec possibilité de
collation, et une
superbe terrasse
avec la vue sur la
cathédrale et l'abbaye,
un paysage
urbain inégalable.
On remarquera le
soin apporté aux différents
halls, à
chaque niveau, avec
une structure de bois
demi-sphérique particulièrementréussie.
Au sous-sol se
trouvent 85 places de parking.
Côté environnemental, vous le savez déjà,
cet hôtel a reçu une certification Haute qualité
environnementale. Les panneaux photovoltaïques
installés sur le versant ouest du toit
produisent de l'électricité revendue à EDF,
l'équivalent d'un quart de la consommation de
l'hôtel. Les panneaux thermiques en terrasse
côté sud devraient assurer la moitié de la production
d'eau chaude nécessaire à l'établissement.
Les techniques d'isolation ont été différenciées
selon l'exposition de chaque façade,
tout en permettant un revêtement de pierre de
taille réjouissant à l'oeil. L'architecte castel
Eric Pace s'est investi sans réserve dans ce
projet. Relisez donc notre article dans le N°62
(ah oui, il faut les conserver !).
Le Best Western, à terme, comptera 25 à
30 salariés (compte tenu de ce que certains
postes peuvent être à temps partiel). L'équipe
se constitue autour de Jean-Gérald Berthier,
directeur de l'hôtel, Cédric Hennion, responsable
de l'hébergement, et de Nicolas
Baudon, chef de cuisine. Depuis plusieurs
semaines, ils préparent l'ouverture !
Enfin, la partie de trottoir du boulevard au
droit de l'édifice a été remise à neuf cet été
par la ville, de façon à ne pas obérer l'aménagement
futur, non encore définitif, tout en
assurant un accès convenable aux utilisateurs.
L'Hôtel des Francs... « joue dans la cour des
grands ! » MB ■
économie
Le 11 octobre, l'Hôtel des Francs ouvre au 62 boulevard jeanne d'Arc. C'est réellement un événement très important
pour le Soissonnais : un hôtel de grande classe, une réalisation à très hautes performances énergétiques, des
emplois créés... Le Best Western devient un fleuron de la cité de Clovis.
L'équipe de direction : Cédric Hennion, Nicolas Baudon, Jean-Gérald Berthier.
Chômage : un écart record entre la
France et l'Aisne
Début 2010, le taux de chômage est toujours
très élevé dans l’Aisne avec 13,6 %
mais reste stable par rapport au quatrième
trimestre 2009. Le département est en
tête des départements les plus touchés exæquo
avec l’Hérault. Depuis le troisième
trimestre 2007, l’écart entre le taux
métropolitain et départemental ne cesse
d’augmenter. Cet écart passe de 2,8
points à 4,1 points. Sur un an, le taux de
chômage augmente de 1,3 point.
Les zones de Saint-Quentin et Chauny-
Tergnier-La Fère sont toujours les plus touchées
(respectivement 15,2 % et 14,6
%). La zone de Soissons est la seule du
département à avoir un taux de chômage
en baisse (-0,3 point). (source : INSEE).
Invisible du bas, les machines (ventilations,
extracteurs...) sont situés entre les deux pans
de toit.
La structure de bois au 2 ème étage.
La chambre témoin.
Le modèle du bas-relief, encore protégé
des travaux lors de notre visite.
Vue de la cathédrale depuis la salle de séminaire.
Le trottoir du boulevard a été aménagé avant l’ouverture.
Le vase communicant

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Avec le 3ème salon du blog culinaire,
une cuisine ouverte sur le monde ! ………………
Troisième édition de ce salon, qui témoigne d'un phénomène de société :
Internet, sur lequel des milliers de cuisiniers créent leurs propres pages,
des blogs, pour présenter leurs recettes, pour inviter les internautes à rentrer
dans leur cuisine ouverte ainsi sur le monde. Phénomène social, mais
aussi une vraie réalité économique, jugez-en plutôt.
Ce salon rassemble 250 blogueurs, venus
avec au moins un accompagnateur, à
Soissons, pendant deux jours, les 20 et 21
novembre prochains. Et 75 d'entre eux vont
procéder à la démonstration de leur recette en
public, au Lycée Hôtelier le Corbusier bien
“25 000 recettes de cuisine”
• La première application culinaire
iphone téléchargée
• La 5ème application téléchargée en
France toute appli iphone confondue
Développée par 750 grammes, l’application
iphone 25 000 recettes de cuisine a
été téléchargée 400 000 fois en dix mois
et ce depuis son lancement en novembre
2009.
“25 000 recettes de cuisine” se positionne
ainsi à la 5ème place parmi toutes
les applications téléchargée confondues.
15 à 20% de détenteurs d’iphone ont
ainsi téléchargé 25 000 recettes de cuisine.
La raison d’un tel succès ? 25 000
recettes de cuisine est la première application
gratuite à proposer des recettes et
la seule à en proposer désormais…
30 000.
Des chiffres qui illustrent l’engouement
des français pour la cuisine !
CHD, une personne
en 1957
Jean-Claude Colas.
( J e a n - C l a u d e
Colas), plus de 500
aujourd'hui dont 50
experts-comptables,
avec un siège toujours
à Soisssons, le
fondateur y tient.
Au fil du temps,
le cabinet comptable
s'est accru et
diversifié, en essaimant
dans toute la
France et à l'étranger. Ses principales implantations
se situent à Paris, Lille, Reims, Metz,
Clermont-Ferrand, Montluçon, Valenciennes,
ainsi qu'au Luxembourg et à Djibouti.
Au delà de l'activité historique (comptabilité,
expertise, finances, audit), le groupe a la
volonté de tendre vers un service complet à
l'entreprise. Aspects juridiques, sociaux, formation...Mais
aussi un secteur informatique
conséquent (une centaine de collaborateurs,
dont 42 à Soissons – 2 SI, dirigée par Alain
Crémont, toujours avenue de Laon – et les
6
sûr, base de départ de ce salon, mais aussi en
ville, participant ainsi de façon citoyenne à
l'animation de la cité du vase. Sous le Marché
couvert, à Saint-Jean des Vignes, au restaurant
inter administratif, au magasin Mobalpa,
autant de lieux où les curieux pourront se rendre.
En effet, le Lycée ne peut accueillir trop de
public compte tenu de la taille des locaux,
même si pour la circonstance Mobalpa installe
une cuisine supplémentaire dans un
ancien office, sous le restaurant d'application.
Un impact économique
Les retombées économiques ? Plus de 500
personnes, venant de France, de Belgique,
même du Danemark et du Canada...
L'organisation est assurée par le site local
www.750g.com, qui, avec maintenant deux
permanents et l'appui en externe de 5 prestataires,
gère la réservation de plus de 200
chambres d'hôtel...
Sur 250 blogueurs, 75 ont été sélectionnés
pour les démonstrations : 32 le samedi au
lycée, 24 le lendemain au même endroit, 3
samedi matin au marché, 3 samedi aprèsmidi
à Saint-Jean des Vignes, et enfin 8
samedi et le dimanche matin au magasin
Mobalpa/Gout et Passion. Tous ceux qui interviennent
en ville ont été retenus pour leur
savoir faire, étant déjà présents lors des deux
premiers salons. Le public ne sera pas déçu !
autres à Montpellier, Lille,
Montluçon...). Mais encore des
structures dédiées au patrimoine,
au conseil autour de la retraite et de
la prévoyance, à l'activité « chasseur
de têtes »...
L'ensemble du groupe CHD réalise
un chiffre d'affaires annuel de
l'ordre de 43 à 44 M€.
A Soissons, le bâtiment inauguré
rue Lavisse, un ancien bâtiment
construit vers 1976 pour loger les sous-officiers
du 67ème RI, a été rénové par le promoteur
local Arcade. Dans 800m2 , une trentaine
Le nouveau siège.
économie
Lors du salon, au Lycée, plusieurs animations
spécifiques sont organisées : une découverte
de sauces par l'un des sponsors, Lesieur,
ou comment bien photographier un plat, avec
un professionnel...
Le budget est soutenu par le secteur privé:
Lesieur, Lapin de France, Bord dia (produits
irlandais), Mobalpa national, Milk
Factory...ainsi que par les collectivités :
Département, Agglomération, Ville de
Soissons, sans oublier l'importante logistique,
en hommes et en matériel, du Lycée des
Métiers le Corbusier, coeur du salon. ■
Internet et l'emploi
Le site 750g est créé et maintenu à partir
d'un bureau situé Parc Gouraud. Il
emploie désormais 2 permanents, dont
Vicent Lefrant, un ancien du lycée, 1 prestataire
commerciale locale, 2 personnes à
Paris en appui (gestion et publicité), et
bien sûr 2 chefs cuisiniers, Damien
Duquesne, enseignant au Corbusier, et
Christophe Dovergne, son ancien collègue,
enseignant désormais à Avesnes/Helpe.
Le site a lancé la collection éponyme de
livres de recettes issues de la blogosphère.
CHD inaugure son implantation dans le quartier Gouraud……………………
C'est au 14 rue Ernest Lavisse, en zone franche, en bas du Parc Gouraud, que le groupe soissonnais CHD a choisi
de regrouper ses bureaux, autrefois situés Tour Saint-Waast. Quelques éléments sur ces entités mal connues du
grand public.
Lors de l’inauguration.
de personnes travaillent (CHD, ACE,
Fiduciaire de Picardie), dont 6 experts comptables
(Jean-Claude et Bruno Colas, Bertrand
Jacques, Chantal Ledieu, Frédéric Obled,
Ibrahima Sow).
Jean-Claude Colas a toujours voulu conserver
le siège du groupe à Soissons, même si,
regrette-t-il, « il est difficile de recruter des
cadres dans une ville non universitaire ». Et
ses équipes ont désormais la volonté de proposer
leurs services également vers les particuliers
(gestion de patrimoine, déclarations
fiscales ISF et impôt sur le revenu, etc). Le
savoir faire existe ! ■
Le vase communicant

Dans la ruelle calme de la
Surenchère, un parking a été aménagé,
avec soin, réservé aux visiteurs.
A l'intérieur, trois salons funéraires.
Classique, direz-vous. Mais non, il y a
bien plus, à découvrir.
D'abord, le soin extrême apporté à
tous les détails. Une aire d'accueil extérieure,
minéralisée, respectueuse des
croyances et des doutes de chacun. Une
décoration plaisante, réconfortante. Un
mobilier fabriqué sur mesure, dessiné
par le maître des lieux.
Un salon est prévu pour accueillir provisoirement
les urnes suite à crémation.
A l'étage, trois innovations :
• d'abord, une chambre d'hôtes, avec
salle d'eau, permet d'accueillir des personnes
venant de loin, désireuses de se
recueillir devant le corps de leur cher
disparu. A noter d'ailleurs que la gare
SNCF est à moins de 300 m à pied.
Bimensuel - N°80
Les Pompes funèbres Patrick Moitié :
pour mieux prendre en compte les proches des défunts
Patrick Moitié inaugure sa chambre d'accueil funéraire ® , unique en Europe !
Venez visiter une entreprise performante de votre région, les samedi 2 et dimanche 3 octobre, à Belleu. Et appréciez
ces détails qui font qu'ici, tout est différent...
Le bâtiment, d'emblée, marque son
originalité dans le paysage, par ses couleurs
à la fois sobres et chaleureuses.
• une vaste salle de réunion permet
d'accueillir une centaine de personnes,
pour des cérémonies civiles : moins
d'obsèques religieuses, éloignement des
centres de crémation, le besoin était
réel.
Ici, dans un lieu neutre mais paisible,
dans un décor évoquant là encore la
sérénité, rappelant tout en légèreté les
symboles religieux planétaires, les personnes
endeuillées pourront écouter
textes, chants, musique, et passer un
moment ensemble, dans le recueillement.
• Et à côté, prolongement logique,
une salle permet de recevoir une
soixantaine de convives pour une collation,
préparée par un traiteur ou par
les proches, avec un office (réchauffage
des plats, vaisselle, réfrigérateurs).
Techniquement, la maison dispose
aussi d'une pièce-laboratoire, dans
laquelle Patrick Moitié peut embaumer
les corps – il est thanatopracteur – ou
encore procéder à des autopsies (dans
un espace de haute technicité).
2 et 3 octobre de 9h à 18h
Découverte de l'entreprise
La disposition permet une sécurisation
optimale des risques bactériologiques
(ventilation conçue selon l'emplacement
des bacs de déchets, passage
obligatoire par la pièce de décontamination).
Un local réfrigéré à usage de morgue
complète l'ensemble, conçu avec le
sens pratique de Patrick Moitié, qui n' a
pas oublié qu'il a commencé comme
fabricant de matériel funéraire.
Les détails, vous ne les verrez pas,
tant ils sont logiques...Allumage et
extinction des lumières à chaque première
entrée ou dernière sortie dans une
pièce, douchette dans chaque WC pour
tenir compte des pratiques musulmanes,
matériels adaptés à chaque religions,
mobilier pour recevoir les couvercles
de cercueils, prises informatiques
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Les Pompes Funèbres Patrick Moitié,
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7

Phillipe Daquai, Chaussures Paul, nous donne
son sentiment :
« Les élus donnaient l’impression depuis longtemps
de croire que le centre ville fonctionnait
automatiquement et qu’il était inutile de s’en
préoccuper. C’était un acquis. Il faut dire que
peu de commerçants siègent ou ont siégé au
Conseil Municipal pour interpeller les autres élus
sur la nécessité de garder l’attractivité de la ville
et favoriser les flux vers Soissons.
Pourtant l’immobilisme devient vite de la récession,
surtout à notre époque où il ne faut plus attendre d’expansion
comme après la guerre pour dynamiser naturellement les choses.
Heureusement que nous avons une association de commerçants
forte et dynamique qui travaille
pour créer un climat propice aux
affaires.
On ne peut que se réjouir
aujourd’hui de voir nos élus se
pencher sur les moyens de rendre
notre ville plus attractive, surtout
qu’il ne reste plus grand-chose,
sinon le commerce du centre-ville,
pour rendre Soissons attractif.
Les zones de périphéries montrent
rapidement leurs limites : les
magasins ont tous la même offre
et se font une concurrence importante
sans apporter de solutions
aux besoins des habitants. La nouveauté
suscite la curiosité un
court moment jusqu’à ce qu’une
autre zone plus ou moins proche
ouvre et attire à son tour les
clients désireux de découvrir et de
trouver autre chose.
Sur ce projet, les résultats des
études restent assez proches des études sur lesquels on a planché
depuis 40 ans, sinon plus, preuve que les réflexions n’étaient pas si
mauvaises.
8
Un beau projet
Malheureusement pas grand-chose n’a bougé et encore une fois,
nous espérons que toutes ces belles perspectives ne resteront pas au
fond d’un carton aux archives.
Aurons nous cette fois la chance de voir se réaliser un beau projet ?
De nombreuses villes de la région ont vu leur centre être rénové, parfois
en bien, parfois de façon banale et peu adaptée aux besoin et aux
désirs des habitants (St Quentin, Compiègne, Reims, Châlons en
Champagne…, je laisse les lecteurs classer dans l’une ou l’autre catégorie),
elles donnent pourtant l’impression d’être plus modernes et
plus adaptées au style de vie actuel.
Le projet reste modeste et peut aboutir. Une partie doit être financé
et réalisé par des sociétés privées, répondront-elles favorablement ?
Toucherons-nous des subventions pour éviter d’alourdir une pression
fiscale qui devient de plus en plus difficile à supporter pour beaucoup
d’habitants ?
C’est un tout et il paraît difficile de faire l’impasse sur certains
points.
Le marché forain du mercredi et du samedi devrait être plus beau et
plus attractif.
Le tribunal restera cependant comme une verrue alors qu’il aurait
été judicieux de le transporter à Gouraud. Sa présence au centre-ville
ne s’imposait pas économiquement et architecturalement. Il faudra
“faire avec”.
Faire bouger Soissons, je suis pour, même si cela risque de poser des
problèmes de circulation pendant quelques mois. J’espère que l’on
saura prendre les mesures pour réduire les nuisances, on a vu à l’occasion
de la réfection de la chaussée dans la rue Saint Martin, avec du
dialogue et de la réflexion, qu’il était tout à fait possible d’y arriver. »
Relevé quelques avis (extraits) sur le blog du Vase, www.levase.fr :
Mickado : « Je trouve qu'un centre ville piéton aurait été bien mieux,
le seul espace ouvert c'est la place Marquigny, construire des bureaux
alors que le parc Gouraud est encore vide, pas logique , de même pour
aménagement
Centre ville : nos lecteurs donnent leur avis
Le projet de restructuration du centre ville va être présenté au conseil municipal ces jours-ci. La revue Action
et le Vase Communicant vous en ont déjà présenté les grandes lignes. Voici un premier florilège de réactions.
La rue de la Bannière, document du Cabinet Wilmotte ©.
le cinéma: a- t-on besoin d'avoir un complexe multimédia alors que le
Clovis a du mal à être plein . »
Pour Sim, « ce projet me parait pharaonique pour une ville comme
Soissons...il y a des choses plus urgentes à mes yeux: une nouvelle piscine
par exemple. »
Enosteriph ajoute : « Cette histoire de parking souterrain, j'ai envie
de rire. Le Mail n'est quand même pas si loin du centre... Moi je suis
pour une solution toute simple : un centre piéton ! Ce serait un vrai
bonheur de ne plus avoir à slalomer sur les trottoirs entre les poubelles,
les bacs à "fleurs" et les terrasses des cafés...»
Pour Alain, « Notre ville a besoin de se rénover. Au delà des projets
annoncés qui donneront un aspect
nouveau et que j'espère convivial,
les villes qui vivent ont un secteur
piétonnier. Dans ce projet il faut
absolument une rue entièrement
piétonne et je crois savoir que les
commerçants s'opposent au secteur
piétonnier alors que cela fait
venir les clients.»
Georges-André est précis : « Les
fouilles archéologiques vont effectivement
êtres longues et chères.
Bon courage…Le projet ne tient
pas compte de l’attachement des
Soissonnais au marché couvert qui
constitue le côté un peu suranné
charmant des villes de province si
recherché (les grandes villes ont
souvent rasé ces marchés pour
faire des halles modernes aseptisées).
En revanche, le marché
doit demeurer à sa place. C'est
l'âme de Soissons et il est lié aux commerces de la rue Saint-Martin.
Et pas de centre commercial Quand on voit le misérable marché de
Laon, on comprend qu'il faut un vrai marché central populaire, un des
derniers lieux de mixité sociale...La place Mantoue a coûté la mairie à
la Droite : si la Gauche veut se tirer une balle dans le pied…
Enfin, le projet de constructions monumentales place Marquigny
rappelle les architectures indigestes des années 80-90 des certains
centres-villes, notamment des centres commerciaux, devenues de
laides verrues. Du tissu urbain, évidemment, mais plus fluide et esthétique.
(…) De la vraie végétalisation : autre chose que cette esplanade
minérale froide, façon quartier de La Défense, qui vieillira mal, qui
nous est proposée. On dirait que Wilmotte et Cie veulent faire une
place d'Erlon, mais Soissons n'est pas Reims !
Au fait, sur la belle 3D de Wilmotte & Co, la cathédrale n'a pas des
proportions très catholiques ! Normalement, le chevet et la tour sont
plus larges mais l’amaigrissement rend le projet de blockhaus sans
doute moins roboratif… On nous enfume ! »
Le dessin de Pierre
Suite page 10.
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9

D’accord………………………………
La revue Esprit de Picardie en surprend plus d'un par
sa qualité.
Par ces temps de vaches maigres,
combien ça coûte, entend-on
ici ou là. Et pour quelles retombées
?
Renseignements pris auprès
d'Isabelle Letrillart, conseillère
régionale, la revue est tirée à 157
000 exemplaires, pour un coût de
l'ordre de 600 000€ pour trois
journaux en 2009 (2 en français,
1 en néerlandais), soit 10% du
budget du Comité Régional de
Tourisme.
10
Une petite anomalie, facile à corriger?
La revue assure la promotion du
tourisme en Picardie, et le succès
est visible dans les chiffres.
Le CSA réalise des enquêtes, en
2009 13% des lecteurs ont
déclaré qu'ils ne seraient pas
venus en Picardie pour un séjour
ou une visite sans cette revue, ce
pourcentage est de 57% pour la
période de janvier à juin 2010.
Quand ça marche, il faut le
dire ! ■
Pas d’accord…………………………
Au carrefour du boulevard
Jeanne d'Arc et de la Porte
Gouraud (nouveau nom de
la voie d'accès au Parc), il
est fréquent que des automobilistes
stationnent leur
véhicule juste à l'angle.
Outre le fait que cet
endroit soit juste en prolongement
du passage piéton
(et en conséquence devrait rester
libre), la visibilité des automobilistes
sortant du parc s'en trouve
fort diminuée.
Il serait dommage qu'une
répression s'instaure, il suffit à
chacun de faire attention... ■
En …………………………………
Le Parc Gouraud, c'est une
ancienne caserne. A certains égards,
la géométrie des lieux peut rappeler
le temps du régiment.
Ce qui est sûr, c'est que maintenant,
les fleurs éclosent...et cette
idée ne demande qu'à être imitée!
Merci Alexandra de ce sourire dans
notre grisaille ! ■
En …………………………………
La rue du Commandant Gérard
est cette impasse qui rejoint l'abbaye
Saint-Jean des Vignes à par-
tir du boulevard Jeanne d'Arc, à
gauche de l'ancienne clinique
Bulart.
De fait, rien n'indique qu'il
s'agisse d'une impasse, et de
nombreux touristes notamment s'y
engagent à tort.
Du reste, même le fameux nouveau
plan de la Ville indique
«impasse du Commandant
Gérard».
Et si l'on faisait correspondre la
réalité avec le plan ? ■
Où trouver le Vase Communicant ? …
Le plus simple, dans les communes
desservies (de Juvigny au
nord à Septmonts au sud, de Vic à
l'ouest à Vailly à l'est), c'est d'apposer
l'autocollant sur sa boîte à
lettres.
Des dépôts sont alimentés aux
endroits suivants :
• Soissons, Maison de la Presse,
accueil Hôtel de Ville, CIC rue
Saint-Martin, Maaf, Chambre de
Commerce, brasserie Au Bureau,
Crédit Immobilier.
• Villeneuve-Saint-Germain,
cave Saint-Jean des Vignes,
• Vailly, boulangerie Topart.
Pinon, Technimages. Vic,
Intermarché. Braine, Office de
Tourisme. Villers-Cotterêts, le
Kiosque et office de tourisme.
Il vous est toujours possible de
vous abonner par Internet
(www.levase.fr, c'est gratuit) ou
par voie postale, 40€ pour
20 n°. ■
Centre ville : nos lecteurs donnent
leur avis (suite).
Lagronome ne fait pas dans le détail : «Si ce projet se fait; je quitte
Soissons, que j'aime par ailleurs.
Propositions : faire de la place Marquigny un beau parc avec un ou
deux kiosques pour boire des verres (les cafetiers les exploitant
conservent bien sûr leurs établissements pour l'hiver).
Le marché peut devenir un centre de commerce charmant, on transfère
alors le marché du mercredi-samedi dans un coin où on peut se
garer et qui manque de dynamisme... St Waast, place d'Alsace-
Lorraine (nécessité de construire un marché couvert effectivement).
Pour le parking, franchement c'est vrai que le Mail n'est vraiment pas
loin, il faut peut-être que les gens bougent un peu...
Pour le cinéma, le coté multiplex est l'abrutissement absolu des
masses et en plus c'est très cher . Mais si vraiment il en faut un, on
détruit réellement les silos, c'est dommage, c'est une forme de patrimoine
mais ils sont dangereux ; et le cinéma à la place : entre St-
Waast et le centre.
Voilà pour des idées qui épargneraient les impôts des soissonnais.
Ça branche quelqu'un une pétition contre cet horrible projet déjà certainement
très coûteux en études ? »
Les trottoirs de la rue du Collège. On notera que sur ce document du Cabinet
Wilmotte©, le trottoir de droite est à l’ombre, alors qu’il est orienté plein sud,
et celui de gauche est en plein soleil : le réaménagement prévu
permettra-t-il de modifier l’orientation du soleil !!
mfrance02 n'est pas d'accord : « Dénaturer le centre ville pour y
construire du béton, quelle horreur ! Soissons est une des villes de
l'Aisne qui a su conserver son centre ville animé, la place avec ses
arbres est une bouffée d'oxygène au milieu de la circulation. Partout
où l'on a mis des rues piétonnes, le commerce a disparu. Mettez plutôt
un kiosque avec des bars et des animations sur la place pour animer
le W.E. (car Soissons est une ville morte le dimanche), ce serait
sympa. Nous racketter des impôts pour faire ça, ...Soissons LA
HONTE.... »
A chacun son avis, voici celui de jide : « Pourquoi ne pas imaginer
simplement un réaménagement tout piétonnier de la place, prolongé
par le square Saint-Pierre vers la rue de la Bannière.
Supprimer le stationnement sur la place, ne pas imaginer un parking
souterrain (trop coûteux pour Soissons), et renvoyer les voitures vers
le Mail (environ 200 m !).
Et des espaces verts, agréables pour rompre la réalité urbaine et
construite, permettre enfin une vraie mise en valeur du choeur de la
cathédrale, que M. Wilmotte a bien oubliée dans son projet.
Gardons le marché sur place, une des vraies animations de la ville ,
il n'y a qu'à voir le monde le samedi matin.
Pas de zone commerciale à cet endroit, il y en a suffisamment ailleurs
avec la standardisation des enseignes. »
DMA s'insurge : « Un parking (gratuit ?) est un indispensable pour
redynamiser le centre ville de mon point vue.
J'ai également l'impression (…) que nous ne verrons pas les belles
perspectives du cabinet Wilmotte sortir de terre avant 10 ans au
moins. En attendant, les piétons continueront à marcher sur des
dalles de plus en plus de guingois par endroit. »
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11

Le cru SITUS 2010-2011:
que du plus, que du mieux ! …………………
A chaque rentrée, le président du SITUS (Transports Urbains), Didier
Boda, fait le point des nouveautés. Les recettes stagnent, il faut à la fois
maîtriser les dépenses et toujours mieux répondre aux demandes !
Pour commencer, chaque foyer a reçu le
guide des horaires. Et là, surprise, on s'aperçoit
très vite que beaucoup n'ont pas la curiosité
de feuilleter les pages, en dehors de la
ligne qui le concerne.
Et pourtant ! Page 45, pleins de lieux, avec
pour chacun les lignes qui y conduisent.
Exemple, Clinique Courlancy, trois arrêts et
quatre lignes. Quoiqu'il y ait une mise à jour
encore à faire dans cette liste !
Page 46, les correspondances avec chaque
départ de train. Là encore, c'est fort pratique.
Page 54, les arrêts du TàD permettent de se
rendre en différents lieux, ou de trouver des
correspondances; ce n'est pas encore le plan
du métro mais le service est bien là.
Et si vous partagiez votre véhicule ? Le
covoiturage est encore une solution, rendezvous
page 75.
Ce guide vous donne au début toutes les
améliorations apportées. On soulignera que
12
les nouveaux lieux incontournables (Gouraud,
Parc des Moulins, zone du Plateau) sont bien
desservis. 15 dessertes sur 3 lignes pour les
Moulins, et le bus de la ligne TàD 14 emmène
ainsi chaque matin déjà une dizaine de personnes
de la Gare au Plateau.
Sur la ligne 9, un arrêt tôt le matin peut
surprendre, pour desservir le parc des
Moulins: mais cet horaire intéresse au plus
haut point les étudiants du Lycée Le
Corbusier !
Rappelons encore l'existence du site
www.mobilinfos.org, qui d'ailleurs va bientôt
utiliser un moteur de recherche plus performant.
Et pour toute question, pour se faire
préciser un itinéraire d'un point à un autre, le
numéro vert est irremplaçable :
0 800 53 50 99
Appel gratuit
intercommunalité
1 125 000 passagers/an dans les bus,
40 000 dans les TàD.
Sur un plan plus général, sachez encore
que l'expérimentation du transport à la
demande dans 14 villages* va être pérennisée,
et que désormais l'ensemble des véhicules
sont accessibles aux utilisateurs handicapés
moteurs. Il reste à mettre en place les
équipements sonores et lumineux pour les
malvoyants et les malentendants, d'ici 2/3
ans.
* Braye, Chaudun, Ciry-Salsogne, Clamecy,
Dommiers, Fontenoy, Margival, Neuville-sur-
Margival, Pernant, Rozières-sur-Crise,
Saconin-et-Breuil, Tartiers, Terny-Sorny et
Vuillery. ■
0 800 53 50 99
Appel gratuit
A propos des frontières des collectivités………………………………………
Les collectivités territoriales ont été invitées, de longue date, à se rassembler en communautés de communes
ou d'agglomération, pour mettre en commun moyens et compétences, et pour dépasser l'émiettement communal
français, le nombre de communes étant jugé beaucoup trop important.
Il ne nous appartient pas ici de juger le
bien fondé ou non de cette démarche,
quoiqu’il faille bien reconnaître que, dans le
cas de Soissons, le passage parmi les premiers
a permis d'obtenir des aides de l'Etat
particulièrement fortes et bienvenues.
Ce qui nous intéresse ici, c'est de jeter un
coup d'oeil sur les périmètres actuels.
La CAS, Comm. D'Agglomération du
Soissonnais, rassemble les communes des
cantons de Soissons Nord et Sud, + Acy,
Serches et Sermoise du canton de Braine,
Osly-Courtil, Cuisy-en-Almont et Bagneux du
canton de Vic, et plus récemment Vregny, du
canton de Vailly. A contrario, Bucy-le-Long,
limitrophe de la ville de Soissons, appartient
à la Communauté du Val de l'Aisne, qui
regroupe les communes des cantons de Vailly
et de Braine, sauf Vregny, Acy, Serches et
Sermoise. Elle accueille en plus celle de
Monampteuil (canton d'Anizy), tandis que
celle de Courcelles/Vesles est toujours indépendante.
Le village de Braye a bien souhaité
rejoindre l'Agglo du Soissonnais, cette année,
mais les communautés de Vailly et du
Soissonnais s'y sont opposées.
La Communauté du canton d'Oulchy-le-
Château est le seul exemple du Soissonnais
dans lequel le périmètre est parfaitement
équivalent à celui du canton.
La Communauté Villers-Cotterêts/Forêt de
Retz correspond au canton de Villers, moins
Ancienville et Noroy/Ourcq, au sud, qui ont
préféré rejoindre la Communauté de Neuilly-
Saint-Front, tandis qu'Haramont, comme
Courcelles, conserve mordicus son indépendance.
La communauté du Pays de la Vallée de
Source : CCIA
l'Aisne, autour de Vic, rassemble son canton,
moins Cuisy, Bagneux, Osly, mais plus
Audignicourt et Vassens, issues du canton de
Coucy.
D'un département à l'autre
Dans le canton de Coucy, le bourg de
Blérancourt a demandé son rattachement à la
Communauté du Noyonnais, dans l'Oise, sous
réserve de l'accord de la Préfecture de l'Aisne.
Certains se rappelleront peut-être que lors de
la constitution du pays du Soissonnais, le
département de l'Oise et le Compiègnois
s'étaient vivement opposés à ce que le secteur
d'Attichy rejoigne le Soissonnais, avec lequel
les liens géographiques et économiques sont
pourtant très forts.
Si les cantons vont prochainement perdre
leur dernière signification de circonscription
électorale, l'élection des conseillers territoriaux
s'effectuant sur des circonscriptions un
peu plus grandes, ils restent encore les points
d'appui du mouvement de mise en place des
différentes intercommunalités.
Enfin, sachez qu'il est long et difficile de
modifier des périmètres communaux, ce qui
aboutit parfois à des situations pour le moins
aberrantes. Ainsi, à Leury, les deux dernières
maisons du village sont sur le terroir de
Juvigny! L'avenue de Compiègne est partagée
entre Mercin et Pommiers. Et que dire du
quartier de Belleu situé entre les routes de
Château Thierry et d'Orcamps, formant cette
fameuse pointe dans la ville de Soissons. Là,
l'avantage fiscal est tel que le découpage a
peu de chance d'évoluer.
Les élus savent que chaque délimitation
peut cacher des arrières pensées fiscales et
qu'une fois le périmètre arrêté, il est presque
impossible de le modifier, d'où l'intérêt de le
prévoir au mieux au départ! Mais pour le
citoyen ordinaire, tout cela n'est pas toujours
compréhensible... ■
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13

Un rapprochement scolaire exemplaire :
Cuisy-en-Almont/Vauxrezis/Pommiers.………
Où comment l'intelligence et la bonne volonté vont permettre aux enfants
une meilleure scolarité, par dessus des obstacles psychologiques et admi-
nistratifs.
15 ans qu'elle attendait ce moment,
Brigitte Charpentier, directrice de l'école de
Pommiers et 1 ère adjointe, légitimement fière
de faire découvrir les locaux lors de leur présentation
officielle. Et Françoise Champenois,
maire de Cuisy, a souligné les nombreux partenariats
qui avaient pu permettre la concrétisation
de ce projet, en expliquant :
« Chacun sait que l'école à la campagne
représente la vie d'un village, avec les cris des
enfants, les contacts des parents à l'entrée et
à la sortie de l'école, habitude intemporelle,
qui semblait immuable.
Mais il faut se rendre à l'évidence, les investissements
ne peuvent se faire qu'en participant
à des structures plus importantes pour
donner à chacun de nos enfants les mêmes
chances d'étudier, nous savons que leur avenir
passe par leur éducation. »
L'opération a permis de créer un ensemble
complet : 3 ème classe à Pommiers, permettant
Par beau temps, les écoliers profitent de ces jeux extérieurs.
Merci aux municipalités qui nous adressent
régulièrement leurs publications, quel qu'en
soit le rythme. Nous les découvrons toujours
avec intérêt, et nos lecteurs peuvent ainsi profiter
d'informations pouvant les concerner.
Le village d'Osly-Courtil envisage de lancer
une étude sur l'aménagement complet de la
place publique.
A Vauxbuin, la municipalité propose une
commande groupée de fioul domestique, pour
obtenir un prix plus intéressant.
14
une répartition idéale des trois niveaux de primaire,
accueil péri scolaire, étude, cantine,
transport gratuit. Pour la cantine, implantée
dans la salle des fêtes pomérannienne, la
commune a dû investir, un agrandissement
est projeté en 2011. Succès, pour une quinzaine
de candidats pressentis, une trentaine
d'élèves sont inscrits !
Un groupe scolaire complet
La troisième classe (existante) a été rénovée,
de nouveaux lits équipent le dortoir de la
maternelle, une grande salle permet l'accueil
de la garderie et les ateliers plastiques, un
deuxième TBI (tableau blanc informatique)
est commandé, l'école reçoit également 10
ordinateurs portables. Autour des trois institutrices,
pardon, professeures des écoles, une
assistante territoriale et une aide à la direction
permettent de renforcer l'équipe, qui
accueille 60 élèves. La pérennité de cet
ensemble ne fait aucun doute (d'autant que
Pommiers prépare un gros programme d'habitations),
tandis que l'implantation de Cuisy
était menacée, il restait 30 élèves dans le
regroupement Tartiers/Cuisy/Vauxrezis.
L'école de Cuisy était devenue vétuste et
inadaptée, la remise aux normes eût été prohibitive.
De nombreux enfants étaient scolarisés à
l'extérieur, compte tenu de l'absence d'accueil
des élèves en dehors des heures de
classe.
Crouy Infos, réalisé cette fois avec l'appui
d'un stagiaire en communication graphique,
fait état d'un différend avec la paroisse Saint-
Médard à propos de la fermeture de l'église.
Le journal comportait même une édition
spéciale « coulées de boue », il semble malheureusement
que ce phénomène se répète
trop souvent...
VILLAGES
L'équipe pédagogique : Ghislaine Paradis, Nathalie
Couteau, Brigitte Charpentier, Laetitia Fostier,
Chantal Messance.
Il a fallu dissoudre le syndicat existant,
Tartiers rejoignant le regroupement de
Fontenoy. Il a fallu trouver une solution pour
le transport des élèves, pas simple: le transport
scolaire est de la compétence du Conseil
Général tandis que le SITUS de Soissons est
seul compétent à Pommiers...Une astuce a
été trouvée, avec l'accord de toutes les entités
concernées: les enfants de Cuisy et de
Vauxrezis utilisent le car qui transporte leurs
aînés au collège de Cuffies !
Il a simplement fallu financer le poste d'une
accompagnatrice dans l'autocar.
Et tous comptes faits, les coûts ont diminué
de plus de moitié pour les élèves de Cuisy et
de Vauxrezis. Quand on veut...
Lionel Tordeux, inspecteur d'Académie, a
soutenu cette proposition intelligente de
« glissement », permettant un service public
de l'éducation de bien meilleure qualité, tandis
que Patrick Day, conseiller général de
Soissons-Nord, a souligné l'exemplarité de ce
rapprochement, « c'est vraiment l'intérêt des
enfants qui y a présidé ». ■
A travers la presse municipale ………………………………………………
www.archives.aisne.fr
Voilà un site qui va en passionner plus d'un!
Les archives départementales viennent
d'être numérisées et mises en ligne, accessibles
par tout un chacun sur internet.
Pour les généalogistes, c'est un vrai bonheur.
A condition de savoir au moins le nom
de la commune, et hop, voici le détail de
l'acte de naissance de l'ancêtre encore
inconnu !
Pour les géographes et historiens, voici le
moyen de découvrir le cadastre napoléonien,
Les Montécussiens (habitants de Cuisy-en-
Almont) ont également un journal, réalisé par
le même prestataire qu'à Osly-Couril, clair et
attrayant.
Le bulletin municipal de Montigny-Lengrain
nous apprend que la commune, qui dispose
d'une mairie récente, envisage de réhabiliter
l'ancienne mairie.
D'autre part, deux gîtes ruraux viennent
d'ouvrir, au hameau de la Vallée. ■
De site en site …………………………………………………………………
les cartes anciennes de nos villages permettent
de constater l'évolution de l'urbanisme.
La manipulation n'est pas toujours aisée,
les documents sont nombreux et de grande
taille, il faut souvent déplacer les curseurs,
mais c'est inévitable s'agissant de documents
anciens.
De nombreux documents peuvent ainsi être
découverts, différents liens utiles sont proposés,
et le site ne va cesser de s'enrichir: environ
1% des 20 km d'archives sont numérisés
pour l'instant. Le site reçoit des milliers de
visites chaque jour, preuve qu'il répond à des
besoins réels. ■
Le vase communicant

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15

Les explosions de décembre 1944
à la gare de Soissons ……………………………
Contrairement à la guerre de 1914-1918, la deuxième guerre mondiale a entraîné beaucoup
moins de dommages dans le Soissonnais. Toutefois, le quartier de la Gare a été soufflé
après la Libération, dans des conditions qui ont marqué la population de l'époque.
A travers différents témoignages, nous allons retracer le cours des événements.
16
Le contexte
Le 16 décembre 1944, Soissons a été libérée
fin août rappelons-le, les allemands lancent
une ultime et violente contre-attaque
dans les Ardennes belges, pour reprendre
Anvers. Pendant 9 jours, les américains
livrent un combat effroyable ; des trains de
munitions sont stockés à Soissons avant de
rejoindre les Ardennes, par Reims, la ligne
Laon-Hirson étant encore coupée.
A la gare se trouvent environ 600 wagons de
munitions, gardés par des soldats américains,
et l'éclairage fonctionne la nuit pour permettre
une meilleure surveillance. Ce soir là, la
nuit est claire, il gèle fort, le sol est recouvert
d'une vingtaine
de centimètres de
neige. L'Aisne
avait débordé,
« on pouvait y
patiner », indique
René Mudet.
Albert Hottois précise : « Chaque train ne
pouvait comporter plus de 60 wagons, cela
représente 800 m, la longueur maximale des
voies de triage. »
La date
C'est bien dans la nuit du 26 au 27 décembre
que l'épisode est intervenu, malgré des
souvenirs affirmant le contraire.
Robert Carré, dans le livre « Le coup de sifflet
du couvreur », évoque la veille de Noêl
44. René Mudet, avenue de Reims, hésite
entre le 24 et le 26. Les frères Hottois évoquent
un de leurs amis, Ghislain Franquard:
sa mère se souvient avoir accouché le jour de
l'explosion, le 21 décembre.
Mais les journaux de l'époque, et la
mémoire d'André Vélu, de Belleu, ne laissent
pas de doute, c'est bien le 26, comme Marie
Agnès Pitois-Déhu l'indique dans son livre « La
Libération de Soissons ». Une lectrice, Annick
Etienne, nous a montré une lettre de ses
grands parents à son père, postée du 27,
expliquant les événements de la nuit.
Explosion ou bombardement ?
Là, c'est un tout petit peu moins clair. Si
chacun s'accorde sur les bruits des explosions
et les heures, l'origine exacte laisse un doute.
Beaucoup ont entendu, voire vu un avion
allemand dans l'après midi.
Robert Carré : « Un avion, un seul, tourne
très haut dans le ciel. Une bombe, une seule,
est larguée par l'avion ennemi. La DCA se
déchaîne, mais trop tard. »
Claude Charpentier, 80 ans, habitant
désormais Saint-Crépin, avait 14 ans et se
souvient : « J'étais au centre d'apprentissage,
82 avenue de Reims, en tôlerie chaudronnerie.
« J'ai entendu le bruit d'un avion, puis
vers 23 h, une seule bombe, puis ça a sauté
toute la nuit. Et le lendemain vers 8 h, la mai-
son a bougé comme un tremblement de terre.
Les gardes corps en fonte se sont cassés ! »
Un ancien soldat américain, Norbert
Beernaert, cantonné dans un baraquement
près de Wolber, interrogé par l'Union en
décembre 1994, explique : « Les lumières
scintillaient encore dans la gare, malgré le
couvre-feu. Nous avons entendu un bruit de
moteur qui provenait d'un avion qui survolait
la gare. Nous avons alors vu un avion allemand,
un bimoteur, survolant à 250 m tout au
plus la gare. Il est passé à plusieurs reprises,
la DCA s'est mise en marche mais nous ne
l'avons pas atteint.
C'est alors qu'il a déversé sur la gare non
pas des bombes, mais une sorte de feu
liquide...Nous avons alors vu deux hommes,
habillés en gendarmes français, parlant bien
le français, mettre le feu – au sol – à deux
wagons emplis de poudre. Immédiatement les
voitures se sont embrasées . »
René Mudet, 80 ans, habitait, et habite
toujours, au 64 avenue
de Reims.
« Beaucoup d'allemands
travaillaient
jour et nuit, surveillés
par des soldats noirs
américains. D'après
moi, ce sont des allemands
qui ont mis le
feu. La zone de
munitions était le
long de la rue de
Villeneuve, les vivres
étaient derrière. La
1 ère explosion s'est
produite vers 23 h. »
Il ajoute : « Les
munitions américaines
étaient bien séparées: douilles, poudre,
têtes. Beaucoup d'obus ont voltigé, ils
n'ont pas explosé car le détonateur n'était pas
fixé. » La dernière est intervenue vers 17h30
le 27 ; René Mudet se souvient que la population
avait été prévenue qu'une dernière
grosse explosion interviendrait, sans doute
une mise à feu volontaire pour circonscrire le
sinistre.
Un témoignage complet
André Vélu, 89 ans, de Belleu, travaillait à la
société de labourage de Soissons, 3 bis avenue
de la Gare, de 1939 à 1943. Fuyant le
STO (Service du Travail Obligatoire), il rejoint
un maquis dans l'Indre, est blessé le 9 août
1944 vers Issoudun. Il rappelle que ce coin
de France a été libéré par les FFI/FTP !
Il revient à Soissons en novembre et entre
aux chemins de fer le 18 décembre 1944,
recruté par M. Guilbault, chef de gare à Berzy.
Il est embauché au « chantier nord », à
Soissons, en 3x8. La nuit du 26, il prend son
service à 22h. Il croise Guibault qui lui dit :
« Tiot, il y a alerte ! »
histoire
Manœuvre de
nuit, il participait
au triage des
wagons pour Margival. « A l'époque, dans
l'équipe, il y avait Bourrée de Billy, Nottelet,
Martial Raucourt de Chevreux, et 2 autres
dont je ne me souviens plus des noms. Les
américains travaillaient avec des projecteurs,
nous, en cas d'alerte, on travaillait dans le
noir, près d'un block haus. Le chauffeur de la
locomotive monte sur sa machine, pour faire
de l'eau. Nuit claire, 20 à 25 cm de neige. Un
petit avion vient de Reims, on voyait son
ombre sur la neige. Premier passage, puis
deuxième, puis troisième, au dessus du
triage. Là, les américains éteignent. Au 4ème André Vélu.
passage, le chauffeur descend de sa loco et
entend le sifflement d'une bombe, sur la voie
16 (dernière voie, côté Pèlerin). Tout le triage
était plein de wagons.
Le blockhaus a bougé, nos lampes à acétylène
se sont éteintes. On attend, puis on voit
des flammes. On met la machine à vapeur en
Le café de la gare après l’explosion (photo transmise par Jean Hallade
à Marie-Agnès Pitois-Déhu).
marche pour raccrocher le maximum de
wagons, laissant le ou les wagons qui brûlaient.
On tire 15 à 20 wagons direction ligne
de Reims. Je suis sur le marchepied, je vois
des balles traçantes dans le ciel: j'ai supposé
que l'avion venait nous mitrailler, à moins que
ce ne soit la DCA au pont de Villeneuve.
Une nuit de feu
Je saute dans une tranchée proche du passage
à niveau de l'avenue de Reims, avec le
garde-barrière et un américain, pour m'abriter.
Puis une explosion, je ressors sur l'avenue,
devant l'atelier de bronze (Prat ?) et me met
dans l'encoignure d'une porte. Une déflagration
plus forte, la porte s'ouvre, les carreaux
cassent, je me mets dans un bureau.
A chaque explosion, les livres tombent des
étagères. Arrivent des Dodge (ambulances
américaines), qui s'arrêtent tout près, avant
de franchir le passage à niveau. Je suis resté
là jusqu'à 5h du matin. »
A Suivre au prochain numéro. ■
Le vase communicant

Culture-loisirs
Organise à
SePtmOntS
dans la salle
des fêtes et
sous chapiteaux
Les 2 et 3 octobre :
un week-end autour du vin
Samedi 2 de 14h à 17h30 :
Bourse aux vins
(réservation auprès de Jean-Pierre,
03 23 72 34 49 jusqu'au 26 septembre)
Visite des vignes et du pressoir du club, dégustation,
conférence vin et santé par le Dr Taupin.
Dimanche 3 de 10h à 18h :
Bourse aux accessoires du vin
Capsules, étiquettes, verres, carafes,
tire-bouchon, affiches, plaques émaillées,
cendriers, buvards...
Animations, Entrée gratuite
Renseignements et réservation auprès de Christian
✆ 03 23 72 34 60 jusqu'au 26 septembre
Bimensuel - N°80 17

18
Festival Soissons en Sc'Aisne
Le programma détaillé a été distribué ces derniers jours dans les
boîtes à lettres du Soissonnais. Plus de 80 animations d'une extrême
variété sont proposées par de nombreuses associations, impossible de
les rapporter ici. Samedi 25 et dimanche 26 septembre, les berges de
l'Aisne vont rythmer le coeur de la cité. Sport, musique, danse, théâtre,
peinture, arts de la rue, jeux, marché gourmand...Et c'est gratuit!
Retenez la présence d'une péniche, Story Boat, accueillant
concerts, théâtre, contes. Ne manquez pas l'action de nettoyage des
berges, vendredi à 13h30 et samedi à 9h30.
A noter, la prestation des Voiles Soissonnaises avec le concours de
plus de 150 bénévoles.
Insolite aussi, la Randonnée nocturne Méganight Samedi sur le
Mail, départ groupé à 20h30 en allure contrôlée les 5 premiers kilomètres,
allure libre sur le reste du parcours de 35km au total.
Inscrivez-vous gratuitement auprès de Mégacycles au
03.23.53.72.09 (Limité à 120 participants) ; Casque, Gilet fluo,
éclairage obligatoire ! ■
François Soulage à Soissons le 16 octobre
Le 17 octobre est institué « journée mondiale du refus de la
misère ».
Samedi 16 après-midi, les bénévoles et les permanents du Secours
Catholique se retrouveront pour une après midi de travail au Mail.
Ensuite, le lieu sera confirmé ultérieurement, sur une initiative de Mgr
Hervé Giraud, évêque, est organisée une conférence donnée par
François Soulage, président national du Secours Catholique, et
ambassadeur de la France dans le cadre de l'année européenne de la
lutte contre la pauvreté. Le thème de son intervention portera sur la
pauvreté, la solidarité, que peut-on faire ici et maintenant, et bien sûr
cette conférence est ouverte à tous.
Enfin, dimanche 17, à l'issue de la messe de 11h, à la Cathédrale,
sera posée une plaque rappelant que le père Joseph Wrezinski, fondateur
du mouvement ATD Quart Monde, a été formé à Soissons.
Nous y reviendrons dans le prochain numéro. ■
Vase-y donc, l’agenda pour SEPTEMBRE/OCTOBRE
Date Spectacle - Conférence - Autres manifestations Lieu
Jusqu'au 13 mars 2011 Le Trésor de la Cathédrale de Soissons Abbaye Saint-Léger
Jusqu'au 7 novembre Les 15 ans de l'Arsenal Arsenal
Jusqu'au 19 octobre Exposition Camille Claudel Chapelle St-Charles
rue de Panleu
Samedi 25 septembre 17h30 Hommage aux Harkis Place F. Marquigny
Les 25 et 26 Septembre Soissons en Sc'Aisne Berges de l'Aisne
Samedi 25 septembre 14h Rando brame + resto à Coucy, avec Gigi, sur inscription, En forêt de Saint-Gobain
03 23 59 45 01, 11,5 km
Dimanche 26 septembre Forum des associations de Villers-Cotterêts Marché couvert de Villers
Mardi 28 septembre 20h Conf. Hypnose et PNL : des outils pour combattre Salle de la Mutualité
le stress ( Ass. Action Prévention Santé)
Mardi 28 septembre 21h Bœuf : Le Chien qui miaule, conte et vielle EJC
Mercredi 29 septembre 19h Conseil municipal de Soissons Hôtel de ville
Jeudi 30 septembre 19h Conseil Communautaire CAS Cuffies
Vendredi 1 er octobre 20h30 Concert org. par l'ADAMA : un univers de valses, Arsenal
piano à quatre mains
2 et 3 octobre Exposition Fossiles et Minéraux Espace Claude Parisot
Dimanche 3 octobre 9h Randolibre : les Bruyères de Gondreville, Pasly,
avec Gigi (03 23 59 45 01), 18 km, 5h avec son pique-nique
Mardi 5 octobre 14h15 Conf. de M. Choiselle : Auditorium du Mail
Est-ce à l'Etat d'écrire l'histoire ? (ACTL)
Du 8 octobre au 18 décembre, Deux pièces de Feydeau : Feu la mère de Madame, Théâtre Saint-Médard
les vend/sam 20h30 Mais n'te promène donc pas toute nue
Samedi 9 octobre 10h à 17h Semaines régionales de l'environnement, marché bio Rocourt Saint-Martin
Samedi 9 octobre 20h30 Soirée Cabaret avec “L’Ensemble très Musique” Salle des fêtes du Mail
Samedi 9 octobre 20h30 Concert Gospel avec la chorale Pic'Pulse Cathédrale
Mardi 12 octobre 21h Bœuf : tour de chant de Michel Desproges EJC
Mardi 12 octobre 20h30 Conf. De la Navicula au cadran de Régiomontanus, 7 rue de l'Echelle
ass. Astronomique du Temple
Samedi 16 octobre 18h30 Café philo : être Français se mérite-t-il ? Havana Café
Pour être présent dans notre agenda : signalez nous votre spectacle, votre conférence, votre
manifestation,… en adressant votre invitation au Vase communicant, 2 allée de l’Innovation
02200 Soissons (ou contact@levase.fr) un mois à l’avance.
Culture-loisirs
Bourse aux vêtements
L'association familiale du Soissonnais organise sa Bourse aux vêtements
les 8 et 9 octobre, 11 rue du Bois de Sapins (quartier de
Presles). Vendredi 8, ventes de 15h à 19h. Samedi 9, ventes de 9h à
19h. ■
Chantons à Belleu
La chorale Not'en Choeur a repris ses répétitions, à l'école Léo
Lagrange, tous les vendredi de 19h30 à 21h. Vous aimez chanter, venez
les rejoindre, aucune connaissance musicale n'est requise; La chorale
recrute tous pupitres pour une saison culturelle 2010/2011 qui s'annonce
riche en événements. Ambiance conviviale assurée !
Renseignements : 03 23 75 04 18 ■
Chantier de jeunes à Saint-Waast
Le Centre social Saint-Waast / Saint-Médard organise un chantier de
jeunes pour l'aménagement en espace vert de la sente piétonne, du 25
au 29 octobre. Ouvert aux jeunes de 17 à 25 ans scolarisés ou en
formation ; s'inscrire d'ici le 5 octobre.
Renseignements : 03 23 76 24 29. ■
La douleur chez la femme
C'est le thème de la prochaine conférence organiséespar
l’Association Réflexion Douleur, le mardi 5 octobre à 20h30 à L’IFSI de
Soissons sur le thème : " La Douleur chez la femme", animée par
Monsieur le Professeur Olivier Graesslin, Gynécologue-Accoucheur des
Hôpitaux, exerçant au Centre hospitalier Universitaire de Reims,
Institut Mère-Enfant Alix de Champagne.
(Entrée de l’IFSI par la rue d’ Oulchy). Soirée gratuite, venez nombreuses
et nombreux.
Nouvelle adresse du site : http://associationreflexiondouleur.org ■
Bridge à Soissons
Le club, 21 rue Porte
Crouy vous accueille
les lundi et jeudi à
14h, mercredi à 20h.
Cours tous niveaux.
Tél. 06 22 31 66 79 ■
A l'Alibi, Morsain
Samedi 25 septembre, à 21h30 et Dimanche
26 septembre, à 17h.
"UNITY 5tet" avec Adrien VARACHAUD:
saxophones Rasul SIDDIK : trompette, Tom
Mc CLUNG: piano, Wayne DOCKERY : contrebasse,
Douglas SIDES : batterie
Un évènement ! Avec la sortie du disque
"STRANGE HORNS"de cet orchestre directement
issu de la "fabrique de l'ALIBI"...
A ne pas manquer !
25/20/15 €. (Il est prudent de réserver)
GALERIE de BERLINVAL
02290 Berlinval - MORSAIN
Renseignements/réservations :
tél. 03 23 59 01 32
E-mail : galeriedeberlinval@yahoo.fr ■
Cours et stages
de Maths - Physique - Chimie
Stages : Toussaint, Noël, Février, Pâques
révision BAC et Prérentrée
Parc Gouraud à Soissons
7j/7 de 8h à 21h
Tél. 06 75 41 98 63
Le vase communicant

Autour du vin à Septmonts….
Le club des Oenophiles de Septmonts organise un week-end
autour du vin à Septmonts, les 2 et 3 octobre. (voir aussi l'affiche,
page 17).
.Au sein du club, fondé en 2000 et qui compte une soixantaine de
membres, un groupe de six : Christine Reveret, Maurice Potier, Jean-
Pierre Benetti, Bernard Schwab, Claude Chandellier et Christian
Nehring mettent la
dernière main à
cette manifestation.
Pour la partie
« bourse aux vins »
le samedi, ils vous
proposent l'expertise
et la vente de
vos bouteilles
(contacter Jean-
Pierre au 03 23 72
34 49).
Pour le diman- Le club lors de la dernière fête du Haricot, en 2008.
che, le club recherche
des amateurs de bons vins, des collectionneurs de capsules,
d'étiquettes, de verres, d'affiches, de tire-bouchons...(là, contactez
Christian au 03 23 72 34 60). C'est urgent, les inscriptions, réservées
aux amateurs, sont closes (enfin, si possible!) le 26 septembre.
Le club Septmontois, présidé par Nicolas Lanthiez, souhaite vous
faire partager sa passion. Outre un voyage annuel (cette année en
Touraine), les membres se réunissent régulièrement autour d'un vigneron
pour une dégustation « verticale », c'est à dire le même vin sur
plusieurs années.
Et de plus, le club entretient la vigne du parc du Château, la vendange
et vinifie ! ■
Vient de paraître…………….
Etude territoriale du bassin économique de Soissons, par la
chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne.
Un seul commentaire, si nous
pouvons nous permettre :
“vachement” bien fait !
Ce document constitue une
excellente synthèse des principales
données statistiques disponibles,
emploi, démographie,
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Et encore : la collection de 750g s'enrichit !
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Plateaux TV, voici encore deux ouvrages issus des contributions des
blogueurs culinaires : Cocottes et Verrines, en attendant Papillotes et
Gratins en mars prochain.
Bimensuel - N°80
GRANDE FOIRE
Braderie - Brocante - Vide greniers
Lundi 11 octobre 2010
Centre ville de Soissons
Organisée à l’initiative de l’association
des commerçants
Les Vitrines du Soissonnais
Et avec le concours des services de la Ville
Rues Saint-Martin,
du Commerce,
du Collège,
Saint-Christophe
Automobilistes,
MERCI de ne pas stationner
dans ces rues
dès le dimanche soir, merci.
Renseignements :
03 23 74 45 78
Pour chacune des recettes, un test a été fait (pour pouvoir les photographier
!),les unités de mesure ont été uniformisées (par exemple, on ne
parle pas de cuillères mais de centilitres).
A vendre dans nos librairies locales, ou sur internet, ou encore au Parc
Gouraud, au siège de 750g, 8 allée de l'Innovation. Prix 9,90 €, les bénéfices
étant toujours reversés à Action contre la Faim. ■
19

Le panneau « Keep your right » se trouve à l'entrée de Berny-Rivière,
en venant de Vic, et donc en
venant du camping particulièrement
apprécié des britanniques.
Un petit rappel à l'ordre n'est
jamais trop prudent !
Bravo à Catherine Devarieux,
première à avoir identifié le lieu !
Aujourd'hui, voici le pignon
d'une maison, en centre ville,
datant de la reconstruction. Où
cette photo a-t-elle été prise ?
Mieux, quelqu'un peut-il indiquer
le nom de famille caché
derrière ces initiales GB ? ■
Le déborde………………………..
D'idées... Celle-ci nous
a été soufflée par notre
dessinateur : une bonne
solution pour éviter de
payer le stationnement
tout en n'empiétant pas
sur la chaussée.
20
Pour sourire
Si tous les cons volaient, il ferait nuit.
(Frédéric Dard)
Pour réfléchir
La vie engendre la vie. L'énergie crée
l'énergie. Ce n'est qu'en se dépensant
soi-même qu'on devient riche. (Sarah
Bernhardt).
Pour se prendre la tête
L'homme n'est pas fait pour travailler,
la preuve c'est que ça le fatigue.
(Courteline)
Pour bien parler le français
On ne dit pas : « par contre », utilisez
plutôt « en revanche ».
La Photo insolite…………………
Où mettre un PV sur un
vaisseau du désert ?
J'entends déjà certains
lecteurs penser : c'est de
l'humour vache ! Je les
laisse déblatérer, pendant que le chameau...blatère ! ■
Un arbre dans la ville ………………
Chacun reconnaîtra
le cèdre situé à l'angle de
l'avenue du Général de
Gaulle et de la rue de
Pampelune. Il semblerait
que l'Hôpital de
Prémontré, propriétaire
des lieux, envisage de
couper cet arbre plus que
centenaire.
Ce n'est pas à nous
de juger, au moins, si
cela doit être exécuté,
aurons-nous un souvenir...
■
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