4 péchés givrés sarah truong-qui - Spirit Magazine
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© Louis Roland Trinquesse Le Serment à l’amour<br />
Dijon - Musée des Beaux Arts par François Jay<br />
© Vincent Debanne<br />
en direct des galeries<br />
Petits théâtres<br />
de l’intime<br />
Le musée des Augustin lance<br />
une invitation à pénétrer salons,<br />
cuisines, antichambres<br />
et intérieurs du XVIIe siècle<br />
français. Petits théâtres de l’intime<br />
s’empare de la peinture<br />
« de genre » française entre<br />
la Révolution et la Restauration<br />
pour un voyage dans le quotidien<br />
des maisons bourgeoises<br />
principalement, mais aussi des<br />
classes sociales plus pauvres.<br />
Ces œuvres valent autant par<br />
une technique précise et maitrisée<br />
que par les informations<br />
qu’elles délivrent. De la peinture<br />
documentaire en quelque<br />
sorte. Fruit d’une collecte auprès<br />
de collections publiques<br />
et privées, l’exposition dévoile<br />
des trésors rares, pièces de<br />
Fragonard et de sa belle sœur<br />
Marguerite Gérard, mais aussi<br />
de Greuze, Boilly ou Drolling.<br />
\ S.P. \<br />
Jusqu’au 22.01, Musée<br />
des Beaux-arts, Toulouse,<br />
05 61 22 21 82<br />
Vincent<br />
debanne<br />
Si on devait s’en tenir au titre<br />
de la nouvelle expo du Château<br />
d’eau Tribute to Archaic<br />
Devices on resterait vaguement<br />
dubitatifs. Mais il faut se<br />
confronter aux photographies<br />
à la fois documentaires et scénarisées<br />
de Vincent Debanne<br />
pour saisir toute la force suggestive<br />
de son travail. Incidents<br />
2009 - Dispositifs 2007<br />
- Dreamworks 2006 - Welcome<br />
to Children 2005 sont les<br />
quatre séries choisies où l’on<br />
aperçoit une préfecture en feu,<br />
comme un écho à la destruction<br />
de la Bastille, des hommes<br />
en salopette au travail, tels des<br />
ouvriers modèles du temps du<br />
communisme, des parkings<br />
de supermarché où les enfants<br />
participent à l’acte de consommation.<br />
Cet œil-là semble<br />
in<strong>qui</strong>et, du moins circonspect<br />
sur l’état du monde, du pouvoir,<br />
des classes sociales. Implacable.<br />
\ S.P. \<br />
Du 4.01 au 4.03,<br />
Le Château d’Eau,<br />
vernissage le 04.01 en<br />
présence du photographe,<br />
05 61 77 09 40,<br />
galeriechateaudeau.org<br />
Jean-Luc feixa<br />
Quoi de plus photogénique et<br />
graphique qu’un gratte-ciel,<br />
une gare, une esplanade ?<br />
Jean-Luc Feixa l’a compris. Ce<br />
photographe, journaliste, a<br />
construit une exposition photo<br />
en noir et blanc comme on<br />
trace des es<strong>qui</strong>sses architecturales.<br />
Pourtant Des Lignes<br />
et des Hommes ne pratique<br />
pas la photographie d’architecture,<br />
vide, léchée. Feixa<br />
aime croiser le monumental<br />
et l’humain. Dans ses tableaux<br />
d’ombre et de lumière, les silhouettes<br />
font sens, perdues<br />
ou alors totalement intégrées<br />
dans le paysage urbain. Pris<br />
au hasard de ses voyages<br />
dans le monde, New York,<br />
Toulouse, Bilbao, ces clichés<br />
racontent l’histoire d’une ville<br />
occidentale et sa relation aux<br />
hommes <strong>qui</strong> l’habitent. \ S.P. \<br />
Jusqu’au 27.01, Galerie<br />
Passage à l’art, 5 Grande<br />
Rue Saint-Nicolas,<br />
Toulouse, entrée libre.<br />
© Jean-Luc Feixa