4 péchés givrés sarah truong-qui - Spirit Magazine
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Bouillon de culture<br />
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De l’extérieur, c’est une bâtisse grande et calme, un hôtel<br />
particulier du XIX e siècle. À l’intérieur, en revanche, c’est l’effervescence<br />
culturelle. Entre ateliers multimédia, cours d’art<br />
plastique, de musique ou de danse, le Centre culturel Bellegarde<br />
s’agite à tous les étages. Les badauds traînent au rez-de-chaussée,<br />
dans de beaux salons aux cimaises bleues <strong>qui</strong> servent d’espace<br />
d’exposition - en ce moment c’est Lionel Loetscher. Le lieu chargé<br />
d’histoire se visite aussi, prochain rendez-vous le 7 janvier.<br />
Centre culturel Bellegarde, 17 rue Bellegarde, entrée libre,<br />
05 62 27 44 88, www.centrebellegarde.toulouse.fr<br />
des cookies,<br />
et de l’amour autour<br />
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Question partage des tâches, Anne et François-Xavier sont<br />
un couple exemplaire. La première tient la caisse et le coin<br />
sandwichs pendant que le second est tout à ses fourneaux.<br />
Leur boulangerie est la seule du quartier à fabriquer ses propres<br />
produits. C’est une affaire <strong>qui</strong> roule, une jolie love story, entre l’artisan<br />
et son ancienne cliente, passée il y a six ans de l’autre côté<br />
du comptoir. Leur créneau, le cookie : 250 petits gâteaux ronds<br />
(attention, c’est très sucré) sont vendus chaque jour aux habitants<br />
du quartier, tous devenus accros ! « Je suis Breton : la biscuiterie,<br />
c’est notre domaine de prédilection », affirme le patron. Pour les<br />
deux tourtereaux, le repos aussi, c’est sacré : la boutique ferme<br />
tous les week-ends, pendant les vacances de Noël, et six semaines<br />
pendant l’été. Vous êtes prévenus.<br />
Boulangerie aFX, 64, rue du Taur, 05 61 21 31 72<br />
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Parole<br />
de chineur<br />
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Il y a quelques années, les puces du<br />
samedi s’étalaient jusque dans la rue<br />
du Taur. Il suffisait de disposer quelques<br />
objets sur une couverture pour participer à cet<br />
ancêtre du Boncoin. Désormais, seuls les brocanteurs<br />
sont autorisés à cameloter leurs anti<strong>qui</strong>tés.<br />
Petit mobilier, jouets anciens, vêtements<br />
d’occasion croisent le fer avec de vieilles bicyclettes<br />
retapées ou d’anciens appareils photos<br />
argentiques. Les jours de chance, on trouve<br />
même quelques perles : des sièges de cinéma,<br />
des livres rares, de la vaisselle en porcelaine<br />
presque pas ébréchée. Trouver son bonheur<br />
se résume à trois mots : se baisser, chiner et<br />
négocier. Bien plus popu que les broc’ des allées<br />
Jules-Guesde, ces puces-là ressemblent à<br />
leurs sœurs bruxelloises. En fin de marché, on<br />
file siroter un café dans ce petit coin de paradis<br />
qu’est la buvette du musée Saint-Raymond et<br />
déballer ses trouvailles.<br />
Tous les samedis jusqu’à 13h, place St-Sernin<br />
Vous avez dit<br />
bistronomie ?<br />
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Depuis septembre, Aziz Mokhtari et<br />
Vincent Tenes ont ouvert Les P’tits<br />
Fayots, resto de poche (une vingtaine<br />
de couverts) au cadre à la fois épuré et chaleureux,<br />
où l’on peut voir Aziz concocter sa « cuisine<br />
bistronomique ». Les plats alternent audace<br />
et tradition - Saint-Jacques caramélisées à la<br />
tatin d’échalotes, veau confit et pi<strong>qui</strong>llos au chou<br />
braisé, rumsteak Rossini et gratin de pommes<br />
de terres, filet de maigre avec croûte d’herbe,<br />
légumes poêlés sauce aigre-douce - avec une<br />
belle agilité, tandis que parfois la simplicité vise<br />
en plein centre : brandade de morue à l’huile<br />
d’olive (extra !). Ouvert midi et soir, du mardi au<br />
samedi, le resto propose des formules déjeuner<br />
(14 et 19 e) d’un remarquable rapport qualité /<br />
prix. Très bonne sélection de vins.<br />
Les P’tits Fayots, 8 rue de l’Es<strong>qui</strong>le,<br />
05 61 23 20 71<br />
Sixtine sur Garonne<br />
8<br />
On la surnomme « la chapelle Sixtine », à<br />
cause des riches peintures <strong>qui</strong> recouvrent<br />
ses murs et ses voûtes en lambris. C’est<br />
un ancien couvent des Carmélites érigé rue du<br />
Périgord aux XVII e et XVIII e siècles. Un ensemble<br />
de huit tableaux, signés du grand peintre toulousain<br />
Jean-Baptiste Despax, accrochés dans<br />
la nef, retrace d’ailleurs l’histoire des deux fondateurs<br />
de l’ordre du Carmel, Elie et Elisée. Le<br />
lieu accueille parfois des concerts (l’acoustique<br />
y est remarquable) et des manifestations artistiques,<br />
comme le Printemps de Septembre.<br />
Chapelle des Carmélites, ouverte tous<br />
les jours, entrée libre, 1 rue du Périgord<br />
<strong>Spirit</strong> # 46 / 25