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agir ensemble
pour une recherche
sur le handicap neurologique

la fondation neurodis :
une initiative unique en son genre
La genèse, la sélection du projet
En 2007, le Gouvernement a lancé
un appel à candidature auprès des
meilleures unités et services médicaux
français, afin de favoriser l’émergence
de pôles d’excellence de recherche
et de soins en France, reconnus parmi
les tout premiers au plan international.
Le projet de la fondation Neurodis
a été retenu par le Gouvernement
après sélection par un jury international
placé sous l’autorité du Président
de l’Académie des Sciences parmi
de nombreuses propositions d’équipes
de recherche de renom.
L’une des premières forces
de frappe européenne
de recherche sur le handicap
neurologique
La communauté de Neurodis réunit
plus de 800 acteurs de la recherche
dont 150 chercheurs de l’Inserm
et du CNRS, 173 professeurs
des universités, 73 médecins
des hôpitaux, plus de 150 ingénieurs
et techniciens, près de 250 doctorants
et 50 post-doctorants. Cette masse
critique positionne Neurodis de manière
compétitive à l’échelle européenne.
Une stratégie collaborative
ancrée sur quatre centres
hospitalo-universitaires (CHU)
Les Institutions porteuses du projet
ont développé une politique
de regroupement géographique
des équipes de recherche sur les sites
hospitaliers à proximité des services
de neurologie et de neurochirurgie
et des plateformes technologiques
de recherche.
• Neurocampus-Lyon sur le site de
l’Hôpital Neurologique et de l’Hôpital
psychiatrique du Vinatier.
• Institut des Neurosciences Grenoble,
sur le site de l’hôpital Michallon
auxquels s’ajoutent les équipes de
recherche et les équipes cliniques de
Saint-Étienne et de Clermont-Ferrand.
La synergie entre Lyon, Grenoble,
Saint-Étienne et Clermont-Ferrand
est un atout important du projet
pour trois raisons principales.
• Centrée sur le patient, cette stratégie
s’appuie sur le regroupement des
recrutements hospitaliers des quatre
CHU fondateurs de Neurodis (Lyon,
Grenoble, Clermont-Ferrand et Saint-
Étienne).
• Ce recrutement clinique très large
permet :
– de lancer des études
épidémiologiques ou thérapeutiques
sur un grand nombre de patients
pour obtenir des réponses rapides,
pertinentes et statistiquement
valides ;
– d’aborder les problématiques
spécifiques à certaines pathologies
rares et orphelines.
• La prise en charge des patients
concernés par le handicap
neurologique est déjà organisée
en concertation entre les CHU
impliqués ce qui garantit
des pratiques homogènes
pour tous les patients.

le handicap neurologique :
un défi majeur de santé publique
à la portée de neurodis
Le handicap est la limitation
des possibilités d’interaction
d’un individu en termes d’accessibilité,
d’expression, de compréhension
ou d’appréhension de l’environnement.
Les affections neurologiques et
psychiatriques contribuent massivement
à la limitation des possibilités
d’intégration sociale des malades à leur
environnement et à la détérioration
de leur qualité de vie.
Le handicap neurologique
peut concerner des sujets jeunes
qui souffrent leur vie durant
des conséquences fonctionnelles
de leur maladie. Il en est ainsi
des patients souffrant d’épilepsie
et de sclérose en plaques.
En France, l’épilepsie touche
près de 500 000 personnes,
dont 30 % présentent
des crises résistant aux traitements
médicamenteux disponibles,
et 60 000 personnes souffrent
de sclérose en plaques.
Ces deux affections débutent tôt
dans la vie et sont responsables
d’un handicap dont les patients
souffriront pendant des décennies.
La maladie de Parkinson
est la deuxième cause de handicap
moteur en France après les accidents
vasculaires cérébraux.
La douleur, la plus fréquente
des affections humaines,
est la source d’une perte majeure
de la qualité de vie lorsqu’elle devient
chronique et rebelle aux traitements
habituels comme le sont souvent
les douleurs neurologiques.
Ces quatre pathologies du domaine
des affections neurologiques sont
des cibles de recherche prioritaires
sur lesquelles les chercheurs
et les cliniciens de la fondation Neurodis
travaillent depuis de nombreuses
années avec des résultats reconnus
par la communauté scientifique
internationale.
La première mission de la fondation
Neurodis est de renforcer
la recherche dans ces quatre domaines
d’excellence en finançant la création
de nouvelles équipes.
La seconde est de promouvoir dans
la communauté des neurosciences
de Rhône-Alpes — Auvergne
la recherche sur les autres causes
du handicap neurologique
et psychiatrique aux premiers rangs
desquels se placent, la maladie
d’Alzheimer, les accidents
vasculaires cérébraux,
et la schizophrénie,
première cause de handicap cognitif
chez les sujets jeunes.

une organisation axée
sur l’efficacité scientifique
Le projet de la fondation Neurodis s’appuie sur des interactions fortes entre recherche fondamentale et recherche clinique au
bénéfice des patients pour créer un pôle de recherche et de soins de tout premier plan au niveau international.
Un triple objectif au service
des patients
• Soutenir la recherche
en neurosciences sur le handicap
neurologique en mobilisant
les potentiels publics et privés.
• Dépister plus tôt et plus efficacement
les maladies neurologiques.
• Rendre les soins plus performants
et plus simples à mettre en œuvre.
Les actions spécifiques
de Neurodis
• Renforcer le potentiel scientifique
et médical par la création de jeunes
équipes de recherche dotées
des ressources nécessaires
en personnels et moyens
de fonctionnement pour mener
à bien leurs projets de recherche.
• Organiser la venue de grands
scientifiques par la création
d’une chaire d’excellence sur appel
d’offre international.
• Offrir aux meilleurs de nos doctorants
des opportunités d’emploi
dans la recherche
sur le handicap neurologique.
• Amplifier l’impact économique
des résultats de la recherche
par la valorisation des connaissances
portant en particulier sur le
développement de soins innovants.
• Contribuer au rayonnement national
et international des neurosciences
régionales.
Dès 2008, des actions
concrètes
• Créer une chaire d’excellence
sur appel d’offre international.
• Constituer une première équipe
de recherche sur appel d’offre
international.
• Recruter sur des contrats des jeunes
talents scientifiques pour renforcer
les équipes existantes.
• Financer des programmes
de recherche à fort potentiel
de valorisation en partenariat
avec l’industrie.
Des partenaires garants d’une
recherche d’excellence
• Les CHU de Lyon, Grenoble,
Saint-Étienne et Clermont-Ferrand
• Les universités Claude-Bernard Lyon I
et Joseph-Fourier de Grenoble
• Le Commissariat à l’énergie atomique
(CEA)
• L’Institut national de la santé
et de la recherche médicale (Inserm)
De nombreux partenaires institutionnels
et industriels ont déjà manifesté
leur intérêt pour soutenir la fondation
Neurodis dans ses actions.

une équipe
Jacques Lambert
Président de Neurodis
Directeur général de la Fédération française de
football (FFF) depuis 2005, Jacques Lambert
a mené une carrière professionnelle à double
facette. Ancien élève de Sciences Po Grenoble
et de l’ENA, il a occupé pendant 17 ans des
fonctions de responsabilité dans la fonction
publique d’État, notamment dans le corps préfectoral,
au Secrétariat général du Gouvernement
et au cabinet de deux Premiers ministres.
Dans sa fonction de préfet de la Savoie, il a eu la
responsabilité de coordonner l’intervention des
services de l’État dans la préparation des Jeux
Olympiques d’hiver d’Albertville (1992), et en
particulier de concevoir et de diriger l’ensemble
du dispositif de sécurité.
Durant la deuxième phase de sa vie professionnelle,
Jacques Lambert réoriente sa carrière vers
l’entreprise privée et le sport. En 1993, il prend la
direction du Comité d’organisation de la Coupe
du Monde de Football France 98. Il rejoint ensuite
pendant cinq ans le groupe Suez, en qualité
de directeur délégué à l’action commerciale et
directeur général de Suez Industrial Solutions,
filiale dédiée aux grands projets industriels du
groupe. En avril 2005, il prend la direction générale
de la première fédération sportive de France.
Claude Feuerstein
Vice-président de Neurodis
Professeur de physiologie et de neurosciences
à l’université de Grenoble, Claude Feuerstein
est médecin au CHU de Grenoble. Il s’est
illustré dans l’émergence des neurosciences
à Grenoble, où il a joué un rôle pionnier dans
les recherches tant biologiques que cliniques
dans la maladie de Parkinson, les mécanismes
de compensation de la perte neuronale ou la
mise en œuvre de greffes expérimentales de
tissu cérébral pour corriger la perte de tissu due
à la maladie. II a également contribué à l’analyse
des mécanismes neurobiologiques par lesquels
la stimulation cérébrale profonde permet
aux patients Parkinsoniens les plus atteints de
retrouver leur motricité perdue.
Après avoir présidé l’Université scientifique et
médicale Joseph-Fourier de Grenoble, Claude
Feuerstein dirige aujourd’hui l’Institut des neurosciences
de Grenoble. Conseiller au Ministère
de l’enseignement supérieur et de la recherche
pour le secteur de la santé (de 2002 à 2006),
Claude Feuerstein, Vice-président de Neurodis,
a été nommé fin 2007 par la Ministre de la
recherche à la Commission qui a permis la mise
en œuvre du Plan Alzheimer qui débute en 2008.
François Mauguière
Directeur de Neurodis
Professeur de neurologie à l’Université Claude-
Bernard Lyon 1, François Mauguière est chef de
service à l’hôpital neurologique Pierre-Wertheimer
de Lyon où il exerce en tant que médecin des
hôpitaux au service des patients atteints de
maladies neurologiques et en particulier de ceux
souffrant d’épilepsie résistante aux médicaments
anti-épileptiques, et candidats à un traitement
par neurochirurgie. Docteur ès sciences,
il consacre son activité de recherche à la physiologie
des systèmes sensoriels, au handicap lié
aux lésions cérébrales, et aux mécanismes de la
douleur et de l’épilepsie.
Il est l’auteur de plus de 300 publications dans
des revues et ouvrages scientifiques internationaux.
Il a reçu en 2008 le prix Pierre Gloor de
l’American Neurophysiology Society pour ses
travaux sur l’épilepsie. François Mauguière a
dirigé le Centre d’explorations médicales par
émission de positons (Cermep) de 1988 à 1993
et l’Institut fédératif des neurosciences de Lyon
de 1998 à 2006. Il est actuellement Président du
Conseil scientifique de la Fondation française pour
la recherche sur l’épilepsie, membre du Conseil
scientifique de la Fondation pour la recherche sur
le cerveau et Directeur de la fondation Neurodis.

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70 mm
La Compagnie Acte
Annick Charlot, qui se destinait à une carrière scientifique avant de s’engager dans la
danse, devient chorégraphe de la Compagnie Acte en 2000. Ses chorégraphies sont
nourries d’un travail collectif associant la Compagnie et des chercheurs de disciplines
différentes, une manière d’inventer un autre regard sur la science et l’art. Parmi ses
nombreuses créations, citons :
• Danse Experimenta et Resistencia où elle explore la notion de résistance : résistance de
Inserm Bâtiment 452B – Centre Hospitalier Le Vinatier – 95, Bd Pinel – F-69 675 Bron cedex
tél + 33(0)4 7213 88 72 fax + 33 (0)4 721388 01 mél contact@fondation-neurodis.org
web www.fondation-neurodis.org siret 500 942 024 00018
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la matière et des corps aux contraintes physiques, résistance immunologique, aux virus,
stratégie du vivant, et enfin résistance psychologique et philosophique;
• Résilience, nos manières d’aimer, qui interroge l’humain de l’intérieur, à la recherche
de ce ressort invisible qui permet de rebondir dans l’épreuve en faisant de l’obstacle un
tremplin, de la fracture une force, de la fragilité une richesse, des impossibles un
ensemble de possibles, cette résilience ;
• Avec, ou sinon rien, huit récits dansés qui s’emparent du phénomène de résonance.
Annick Charlot y explore la propagation d’énergie et d’émotion entre les êtres et les corps,
l’empathie, la démultiplication des forces, ce qui nous agrège ou nous désagrège. Quelle
est cette fragile construction de l’être-ensemble ?
La fondation Neurodis souhaite s’ouvrir au-delà des mondes de la médecine et de la
recherche sur le handicap neurologique. Par ce partenariat avec la Compagnie Acte, la
fondation Neurodis a pris le parti de l’image du corps, un corps qui résonne, un corps qui
résiste… « un corps blessé dans une âme cabossée qui pourrait faire surgir des ressources
inconnues et illimitées ».
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© Photos Christian Ganet pour la Compagnie Acte.