La Mouche ou la Guêpe ? - Manager Repreneur

Le 13/05/2007 20:18:33
de KPMG), un ami qui deviendrait par la suite mon conseil puis
mon commissaire aux comptes. Notez au passage que le
repreneur qui s’appuie sur des conseils identifiables (et si
possible très connus) améliore sa crédibilité. Comme me l’avait
appris un formateur, devenu président de SAP Canada :
« si t’as des dollars, t’as des hard currencies, si
t’connais des gens importants, t’as en plus des soft
currencies ! Pi l’idéal, ben c’est quand t’as les deux !!! »
L’étape cruciale se tient courant Décembre sous la forme d’une
réunion de travail à quatre sur la valorisation : le cédant, son
expert comptable, mon conseil et moi. Ce type de rencontre peut
faciliter le chemin vers une négociation amiable en laissant les
conseils s’affronter en première ligne sur des arguments de
technique comptable. Cependant la valorisation de Thierry ne
dépassait pas 1,1 à 1,2 M€. Ses arguments m’ont semblé mieux
construits que ceux du comptable « adverse » mais là n’était pas
l’essentiel. Je crois avec le recul qu’il avait raison de ne pas
survaloriser une entreprise qui était au fond en bout de course
dans un secteur difficile avec une base de clientèle pour partie
trop concentrée. Je crois que mes idées de développement
d’ailleurs un peu inspirées de ce que j’avais vu chez « Trobo
Sécurité » n’étaient pas réalistes.
La négociation en est restée à ce stade-là. Aucune rupture ne
s’est faite à la différence du cas Octim. Le cédant a certainement
pensé que nous avions tout le temps de poursuivre les
discussions et qu’il avait tout intérêt à écouter d’autres
propositions. Pour ma part, j’avais depuis quelques temps une
autre affaire en ligne de mire qui présentait des caractéristiques
autrement plus attirantes de prime abord. Je ne fis donc pas de
nouvelle offre.
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