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Corrigé exercice 16 - Chimie - PCSI

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Architecture de la matière<br />

LES ORBITALES<br />

1) On constate que la densité de probabilité de présence ne dépend que de , c’est-à-dire que la<br />

valeur de est la même pour tous les points d’une sphère de centre O et de rayon .<br />

On dit que les surfaces d’isodensité isodensité de probabilité de présence sont des sphères de centre O, ou<br />

encore que<br />

l’orbitale 1 est à symétrie sphérique.<br />

Les orbitales atomiques d’un type donné ( (, , …), c’est-à-dire dire d’une valeur du nombre quantique<br />

secondaire donnée (ℓ 0, , 1, 2…) possèdent la même forme à tous les niveaux d’énergie. Seule la taille<br />

change :<br />

On trace l’allure de la fonction <br />

<br />

Toutes les OA sont à symétrie sphérique.<br />

0<br />

<br />

Plus le rayon est petit, c’est-à-dire dire plus on se rapproche du noyau, plus la densité de probabilité de<br />

l’électron est élevée. On trace ci-dessous dessous trois sphères d’isodensité correspondant aux rayons , et<br />

<br />

:<br />

<strong>Corrigé</strong> <strong>exercice</strong> <strong>16</strong><br />

ES ORBITALES 1 ET 2 DE L’ATOME D’HYDROGÈNE<br />

HYDROGÈNE<br />

:<br />

x<br />

sphères d’isodensité d’une OA de type s<br />

2) On calcule la probabilité dans l’espace entier et on vérifie que cette probabilité vaut 1<br />

(condition de normalisation) :<br />

z<br />

Exercice <strong>16</strong><br />

y<br />

Page 1 sur 4


d ⋅ d<br />

<br />

<br />

(car la densité de probabilité est définie par d<br />

d )<br />

<br />

<br />

<br />

⋅ ⋅ sin ⋅ d ⋅ d ⋅ d<br />

<br />

(car l’élément de volume s’exprimer en coordonnées sphériques : d ⋅ sin ⋅ d ⋅ d ⋅ d)<br />

<br />

<br />

1<br />

<br />

<br />

2<br />

⋅ exp − ⋅ <br />

⋅ sin ⋅ d ⋅ d ⋅ d<br />

Cette intégrale est à variables séparables, donc on peut écrire :<br />

<br />

1<br />

⋅ exp − 2<br />

⋅ d<br />

× sin ⋅ d<br />

× d<br />

<br />

On calcule alors chaque intégrale séparément :<br />

<br />

<br />

⋅ exp − 2<br />

⋅ d<br />

<br />

<br />

2<br />

2<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

4<br />

(grâce à l’indication mathématique fournie)<br />

<br />

Architecture de la matière Exercice <strong>16</strong> Page 2 sur 4<br />

<br />

<br />

sin ⋅ d<br />

− cos −−1 − −1 2<br />

<br />

<br />

d<br />

2<br />

<br />

Finalement :<br />

1<br />

× <br />

× 2 × 2 <br />

4<br />

La fonction est bien normalisée.<br />

3) On pose le même calcul que précédemment, mais on intègre en rayon entre <br />

et 5 :<br />

<br />

<br />

<br />

⋅ ⋅ sin ⋅ d ⋅ d ⋅ d<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

1<br />

⋅ exp − 2<br />

⋅ d<br />

× sin ⋅ d<br />

× d<br />

<br />

<br />

Les deux intégrales sur les angles ont été calculées à la question précédente :<br />

<br />

<br />

sin ⋅ d<br />

2 et d<br />

2


Pour calculer l’intégrale en rayon, il faut faire deux intégrations par parties successives…<br />

Le résultat final est :<br />

5<br />

2 − 61 91,7%<br />

4) Une coquille sphérique de centre O et de rayon est un élément de volume infinitésimal contenu<br />

entre la sphère de rayon et la sphère de rayon + d.<br />

x<br />

z<br />

coquille sphérique de rayon r<br />

et d’épaisseur dr<br />

Le volume d de cette coquille est égal à la surface de la sphère (intérieure ou extérieure, car<br />

épaisseur infinitésimale) multipliée par son épaisseur, soit : d d.<br />

On peut le démontrer en sommant les éléments de volume d ⋅ sin ⋅ d ⋅ d ⋅ d sur tous les<br />

angles en maintenant constant, ce qui décrit bien tout le volume de la coquille :<br />

<br />

<br />

d ⋅ sin ⋅ d ⋅ d ⋅ d sin ⋅ d<br />

× d<br />

× ⋅ d 4d <br />

Architecture de la matière Exercice <strong>16</strong> Page 3 sur 4<br />

<br />

<br />

Or on a remarqué précédemment que l’OA 1 ne dépendait que de : elle est à symétrie sphérique. Par<br />

conséquent, tout point de la coquille sphérique possède la même valeur de densité volumique de<br />

probabilité de présence . La probabilité dans la coquille est donc simplement le produit de par<br />

le volume de la coquille d 4 d :<br />

d × 4 d<br />

d 4<br />

× exp − 2<br />

⋅ d<br />

5) La fonction de distribution radiale représente la distribution de la probabilité en fonction du<br />

rayon uniquement à tous angles confondus. C’est la probabilité dans une coquille sphérique par unité<br />

d’épaisseur de la coquille, soit :<br />

, d <br />

d<br />

y<br />

<br />

4<br />

× exp − 2<br />

<br />

Pour étudier cette fonction, on la dérive, on en déduit ses variations et on trace le graphe (déjà fait sur<br />

l’énoncé) :<br />

d ,<br />

d<br />

d ,<br />

d<br />

4<br />

<br />

8<br />

<br />

2<br />

2 ⋅ exp − −<br />

2<br />

2<br />

⋅ ⋅ exp − ⋅ 1 −<br />

<br />

<br />

⋅ exp − 2<br />

<br />

Cette dérivée s’annule en , est positive avant et négative après.<br />

La fonction , est donc :<br />

- croissante sur 0; ;<br />

- passe par un maximum en 0,0529 nm ; ce rayon particulier, le rayon de Bohr, est<br />

le rayon le plus probable pour trouver l’électron (il faut choisir la coquille sphérique<br />

ayant ce rayon-là pour avoir le maximum de chances d’y détecter l’électron) ; ce rayon est<br />

défini comme le rayon de l’atome d’hydrogène en physique quantique ;<br />

- est décroissante sur ; +∞ ; plus on s’éloigne du noyau, c’est-à-dire plus on choisit une


coquille sphérique de grand rayon, moins on a de chance d’y trouver l’électron.<br />

6) L’orbitale 2 est à symétrie sphérique, comme toutes les OA de type : on retrouve bien cette<br />

propriété dans le fait que la densité de probabilité de présence ne dépende que de . Les surfaces<br />

d’isodensité de probabilité sont donc des sphères centrées en O, comme pour l’OA 1.<br />

On remarque que pour 2 , et , s’annulent : cette sphère où l’électron n’est jamais présent<br />

est appelée une sphère nodale.<br />

En étudiant la fonction , (voir aussi sur le graphe fourni), on constate qu’elle atteint un maximum<br />

en 3 + √5 ≈ 5,2 ; le rayon de l’OA 2 est donc beaucoup plus grand que celui l’orbitale 1<br />

(qui vaut ).<br />

Représentation usuelle des OA et <br />

x<br />

z<br />

sphère nodale (rayon 2a0)<br />

sphères d’isodensité de l’OA 2s<br />

En général, on ne dessine que l’une des sphères d’isodensité, choisie avec un rayon tel que la<br />

probabilité de trouver l’électron à l’intérieur soit très élevée (par exemple 90%). Pour que l’aire sous<br />

la courbe représente 90% de l’aire totale, on voit qu’il faut choisir un rayon de l’ordre de 2,5 pour<br />

1 et de l’ordre de 7 pour 2 :<br />

x<br />

orbitale 1s<br />

(état fondamental de H)<br />

z<br />

y<br />

Architecture de la matière Exercice <strong>16</strong> Page 4 sur 4<br />

y<br />

x<br />

z<br />

orbitale 2s<br />

(état excité de H)<br />

y

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