FONTE À GRAPHITE SPHÉROÏDAL - Sorelmetal
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A<br />
B<br />
9<br />
… SUR L'ACIER ET LA <strong>FONTE</strong><br />
Dans les fontes grises et GS, le carbone en excédent<br />
du pourcentage soluble dans le fer à l'état solide est<br />
présent sous forme de graphite finement dispersé, plutôt<br />
que sous forme de Fe3C (cémentite). Dans LES<br />
<strong>FONTE</strong>S GRISES, les lamelles de graphite agissent<br />
comme points de concentration de contraintes et, sous<br />
effort, favorisent la propagation de la crique - voir figure<br />
(A). Il en résulte que les fontes grises sont peu<br />
résistantes, avec des contraintes à la rupture de l'ordre<br />
de 20 000 à 58 000 psi (150 à 400 MPa ) et pratiquement<br />
aucun allongement. La longueur des lamelles de graphite<br />
varie selon les conditions de production et, aussi, avec<br />
l'épaisseur de paroi. Normalement la longueur des lamelles<br />
varient de 0,1 à 1 mm.<br />
LA <strong>FONTE</strong> <strong>À</strong> <strong>GRAPHITE</strong> <strong>SPHÉROÏDAL</strong> (c'est-à-dire<br />
fonte GS) est devenue une réalité industrielle en 1948. Le<br />
graphite précipite sous forme de sphéroïdes plutôt que de<br />
lamelles, par un traitement approprié du métal en fusion.<br />
La forme quasi sphérique du graphite supprime l'effet de<br />
crique et, en fait, les sphéroïdes deviennent des<br />
«arrêts de criques» comme illustré de manière spectaculaire<br />
à la figure ci-contre (B).