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Curriculum Vitae - APC - Université Paris Diderot-Paris 7

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Or il y a des situations où cette approche classique peut échouer, même très loin du régime de localisation, pour<br />

deux raisons : d’une part les termes suivants dans l’Eq.1 peuvent être supérieurs au terme d’ordre 1 ( J u<br />

<br />

. ), d’autre part, au<br />

contraire de la source « physique » (le transducteur), le terme source adéquat dans l’ETR n’est pas nécessairement localisé<br />

dans le temps et dans l’espace. Je propose d’étudier deux aspects de ce problème, l’un plus académique l’autre plus<br />

appliqué.<br />

2.3.1. Transport non diffusif 2D<br />

*<br />

L’idée serait de concevoir une expérience spécifique qui illustrerait que, dans certains cas, = ( 1−<br />

cos )<br />

n’est pas<br />

nécessairement le paramètre pertinent pour caractériser le transport de l’intensité moyenne. Pour ce faire, je propose<br />

d’étudier la dynamique d’évolution du halo moyen de diffusion entre deux points, en transmission, dans un milieu quasi-<br />

2D modèle comme une forêt de tiges parallèles de paramètres contrôlables, immergées dans l’eau. La fréquence centrale<br />

serait choisie de telle sorte qu’elle corresponde à un mode de résonance des diffuseurs tel que leur section efficace<br />

différentielle (et donc la fonction de phase gouvernant l’ETR) à cette fréquence présente des harmoniques angulaires<br />

d’ordre 2 ou 3 de poids bien supérieur à celui du fondamental. D’un point de vue théorique, cela ne remettrait pas en<br />

cause la tendance à long terme, c’est-à-dire l’évolution vers l’isotropie, mais la transition ne serait plus simplement<br />

*<br />

= 1−<br />

cos . Il faudrait identifier alors une autre distance caractéristique, prenant en compte les<br />

gouvernée par le seul ( )<br />

termes d’ordre supérieurs dans le développement de l’intensité spécifique (Eq. 1).<br />

Je propose d’étudier ce problème théoriquement et expérimentalement, en concevant un échantillon où la transition de<br />

l’ETR vers le régime diffus serait suffisamment lente pour pouvoir être observée précisément, dans une bande de<br />

fréquences accessibles à des transducteurs piézo-électriques de tailles comparables à la longueur d’onde (typiquement entre<br />

1 et 8 MHz). L’emploi de forêts de tiges parallèles (non nécessairement métalliques) est intéressant, car la convergence de<br />

l’ETR vers l’équation de la diffusion est sensiblement plus lente à deux dimensions qu’à trois [32].<br />

2.3.2 Dynamique de l’intensité rétrodiffusée aux temps faibles : CND de milieux modérément hétérogènes<br />

Même en dehors de ce cas d’école (paragraphe 2.3.1), il est des applications tout à fait concrètes où la transition<br />

progressive depuis l’équation de Bethe-Salpether jusqu’à l’ETR et l’équation de la diffusion (ED) nécessite d’être revisitée<br />

en détail.<br />

En vue d’applications au contrôle non-destructif (CND), les expériences en rétrodiffusion suscitent plus d’intérêt car les<br />

pièces à inspecter sur site ne sont en général accessibles que d’un côté. Pour calculer l’intensité diffusée, un problème<br />

crucial est définition adéquate de la source diffuse à prendre en compte dans l’ED ou l’ETR. Considérons l’exemple<br />

typique représenté sur la Fig. 7, où un transducteur piézoélectrique est placé au contact d’un matériau hétérogène. Le<br />

transducteur n’est pas nécessairement petit devant la longueur d’onde, et émet de façon cohérente. Quelle est la source<br />

diffuse dans ce cas, et où est-elle ? L’ouverture du transducteur peut-elle être remplacée par une superposition de sources<br />

diffuses ponctuelles ?<br />

TRANSDUCER<br />

×××××××××<br />

z0<br />

3 – 7 <br />

Fig. 7 : Dans cette expérience type, les dimensions du transducteur sont de<br />

quelques longueurs d’onde. Pour calculer l’intensité, une approche classique<br />

consiste à traiter l’ETR ou l’équation de la diffusion en considérant un<br />

ensemble de sources diffuses fictives (croix rouges), sous l’hypothèse que le<br />

champ incident devient diffus après une distance caractéristique z0. Ici la<br />

source physique n’est ni ponctuelle ni infiniment plane et rayonne de façon<br />

cohérente. L’épaisseur de l’échantillon est de quelques libres parcours<br />

moyens, la diffusion multiple doit donc être prise en compte.<br />

Certes, si la profondeur d’intérêt est grande devant *, alors même sans atteindre stricto sensu le régime diffus, il a été<br />

montré qu’il est tout à fait légitime (et bien plus pratique, analytiquement) de simplifier le problème en injectant dans<br />

l’ETR ou l’ED une source simple dont la forme décrit l’ouverture du transducteur, éventuellement artificiellement située à<br />

une profondeur z0 sous l’interface pour rendre compte de la distance nécessaire pour que le champ incident ait diffusé<br />

[33,34].<br />

Mais cette approche risque de ne pas toujours être adaptée, particulièrement en vue de mesures qui seraient réalisées en<br />

rétrodiffusion dans des milieux « modérément hétérogènes », c’est-à-dire tels que les distances parcourues sont<br />

suffisamment grandes devant le libre parcours moyen pour devoir prendre en compte la diffusion multiple, mais pas assez<br />

pour appliquer l’ETR ou l’ED munies d’une « source diffuse » simple.<br />

Dans une telle situation, une description plus précise de la source diffuse est nécessaire. Physiquement, on peut décrire le<br />

processus mis en jeu en deux temps : un rayonnement cohérent est émis par le transducteur, d’ouverture limitée ; tout en

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