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Curriculum Vitae - APC - Université Paris Diderot-Paris 7

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Dans ce contexte, la découverte des supraconducteurs au Fer (Fe-SC) en 2008 possédant<br />

une structure électronique multi-orbitale a ouvert une nouvelle voie vers la supraconductivité<br />

à haute température critique. D’un prime abord, les Fe-SC ont des propriétés similaires à<br />

celle des cuprates, leur bi-dimensionnalité et la proximité d’un ordre antiferromagnétique<br />

notamment, ce qui a suscité l’espoir légitime qu’ils puissent donner des indices sur une voie<br />

générique vers la supraconductivité à haute température critique. Pourtant trois ans après<br />

leur découverte, de nombreuses différences sont apparues et notamment le fait que la<br />

présence de plusieurs surface de Fermi et la nature essentiellement itinérante et non-localisé<br />

comme dans les cuprates de leur magnétisme. Ces différences font des Fe-SC des<br />

systèmes intéressants en soi et, possiblement, une voie alternative vers la supraconductivité<br />

à haute température critique.<br />

Dès 2009, nous nous sommes intéressés au lien entre la phase magnétique, de type<br />

onde de densité de spin (ODS), et la phase supraconductrice (SC) dans ces systèmes. Nous<br />

avons étudiés en particulier l’impact de la phase ODS sur le gap supraconducteur dans des<br />

monocristaux de BaFe2As2 dopés en électrons en substituant des atomes de Fer (Fe) avec<br />

du Cobalt (Co). Ce composé est très intéressant car son diagramme de phase montre une<br />

zone de coexistence à l’échelle atomique entre les deux ordres électroniques ODS et SC.<br />

Etant donné le caractère itinérant du magnétisme on s’attend donc à une compétition entre<br />

les deux ordres pour les états électroniques au niveau de Fermi. Les conditions de cette<br />

coexistence /compétition restent encore largement inexplorées. A dopage faible où seule<br />

l’ordre ODS existe, nous avons montré via une étude du continuum Raman électronique<br />

jusqu’à 250 meV que les surfaces de Fermi sont reconstruites dans la phase magnétique<br />

(référence 4 de la liste des publications). Cette reconstruction est compatible avec un<br />

repliement de bande associée à la périodicité de la phase onde densité de spin. L’anticroisement<br />

qui résulte de ce repliement détruit la surface de Fermi et active des transitions<br />

optiques bien visibles à dopage nul (voir fig. 5). L’emboîtement des surfaces de Fermi étant<br />

imparfait, la destruction n’est que partielle comme l’atteste l’intensité non-nulle du continuum<br />

à basse énergie.<br />

Nous avons ensuite mené des expériences à basse température (T=2,5K

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