28.06.2013 Views

Contributions à l'étude de la classification spectrale et applications

Contributions à l'étude de la classification spectrale et applications

Contributions à l'étude de la classification spectrale et applications

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

4.9.3 Résultats du spectral clustering 149<br />

In<strong>de</strong>x <strong>de</strong> simi<strong>la</strong>rité<br />

Pour prendre en compte <strong>de</strong> façon symétrique les tailles <strong>de</strong>s régions comparées, nous calculons<br />

l’in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> simi<strong>la</strong>rité suivant :<br />

Isim = card(Aspectral ∩ Agtruth)<br />

. (4.7)<br />

card(Aspectral ∪ Agtruth)<br />

Ce critère est <strong>à</strong> <strong>la</strong> fois sensible <strong>à</strong> <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>s régions comparées <strong>et</strong> <strong>à</strong> leur position<br />

re<strong>la</strong>tives. Il sera par contre implicitement affecté par <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux modalités<br />

<strong>et</strong> donc moins élevé que l’in<strong>de</strong>x d’inclusion.<br />

4.9.3 Résultats du spectral clustering<br />

Pour c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, nous ne considérons pas directement les données 3D temporelles mais <strong>de</strong>ux<br />

tranches 2D temporelles correspondant <strong>à</strong> une coupe sagittale <strong>et</strong> une coupe transverse du cerveau.<br />

Ainsi l’information <strong>de</strong> volume, <strong>à</strong> savoir les données réparties dans tout l’espace, est conservée. Rappelons<br />

que <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> spectral clustering est appliquée sur les données temporelles filtrées par<br />

l’équation (4.3) puis normalisées. Enfin un post-filtrage du résultat <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification est effectué<br />

pour prendre en compte les différences importantes en amplitu<strong>de</strong> d’intégrale <strong>de</strong> TACs entre <strong>de</strong>ux<br />

régions dont le profil temporel <strong>de</strong>s TACs serait proche <strong>à</strong> une homothétie près. Les TACs définies par<br />

l’équation (4.4) sont associées aux 5 régions cérébrales suivantes : le lobe frontal, le lobe occipital, le<br />

tha<strong>la</strong>mus, le lobe pariétal, le cervel<strong>et</strong>. Les clusters sont ensuite localisés dans le cerveau suivant leurs<br />

coordonnées géométriques. Certains clusters décrivent alors <strong>de</strong>s régions particulières du cerveau.<br />

Le résultat du spectral clustering est reconstitué suivant les coupes du cerveau <strong>et</strong> représenté sur<br />

<strong>la</strong> figure 4.23(a). Avec l’heuristique (3.5) pour déterminer le nombre <strong>de</strong> clusters, k = 6 clusters ont<br />

été déterminés après le post-filtrage. Pour juger <strong>de</strong>s contours <strong>de</strong>s régions du cerveau, <strong>la</strong> solution,<br />

décrite en couleurs, est superposée au résultat du spectral clustering, décrite en niveaux <strong>de</strong> gris,<br />

sur <strong>la</strong> figure 4.23 (b). Le résultat du clustering est aussi superposé <strong>à</strong> l’image IRM pour situer les<br />

clusters aux zones cérébrales. On observe que les 5 régions sont correctement délimitées. Les régions<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> vérité terrain sont plus p<strong>et</strong>ites en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> résolution spatiale entre <strong>la</strong> vérité<br />

<strong>de</strong> l’image IRM <strong>et</strong> <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion d’images TEP. Un sixième cluster caractérise le reste <strong>de</strong> l’image<br />

<strong>et</strong> les zones <strong>de</strong> "transition" entre le lobe pariétal, le lobe occipital <strong>et</strong> le cervel<strong>et</strong>. Ce cluster est<br />

imputable <strong>à</strong> l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> volume partiel [93]. C<strong>et</strong>te zone <strong>de</strong> transition présente une courbe TAC qui est<br />

un mé<strong>la</strong>nge <strong>de</strong>s TACs caractéristiques <strong>de</strong>s lobes pariétal <strong>et</strong> occipital <strong>et</strong> du cervel<strong>et</strong>. Le résultat du<br />

spectral clustering sur les TACs normalisées est affiché sur <strong>la</strong> figure 4.24. Les profils <strong>de</strong>s 5 régions<br />

sont compacts <strong>et</strong> décrivent un profil caractéristique. Le <strong>de</strong>rnier cluster en bleu regroupe <strong>de</strong>s TACs<br />

principalement affectées <strong>à</strong> l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> volume partiel ainsi que le fond <strong>de</strong> l’image, d’activité constante.<br />

Les critères basés sur l’in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> simi<strong>la</strong>rité <strong>et</strong> d’inclusion sont calculés sur <strong>la</strong> partition issue du<br />

spectral clustering <strong>et</strong> indiqués sur le tableau 4.2. Ces indices indiquent que <strong>la</strong> forme <strong>de</strong>s clusters<br />

<strong>et</strong> celle <strong>de</strong>s régions cérébrales coïnci<strong>de</strong>nt fortement entre 68% pour le lobe pariétal <strong>et</strong> 98% pour<br />

le tha<strong>la</strong>mus. Le spectral clustering présente donc <strong>de</strong>s résultats satisfaisants pour <strong>la</strong> segmentation<br />

d’images dynamiques TEP.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!