Bulletin Octobre 2012 - snclf

Comité Directeur et Scientifique de la SNCLF 

Président 

François-Xavier ROUX (France) 

Hôpital Sainte-Anne - Faculté Cochin Port Royal 

1, rue Cabanis 

F - 77674 Paris cedex 14 

Tél : +41 22 783 03 04 

Fax : +41 22 783 03 08 

fx.roux@ch-sainte-anne.fr 

Secrétaire général 

Daniel MAY (Suisse) 

4, avenue de Vaudagne 

CH – 1217 Meyrin - Genève 

Tél : +41 22 783 03 04 

Fax : +41 22 783 03 08 

daniel.may@bluewin.ch 

*Représentant de la Suisse 

Trésorier 

Bernard GEORGE (France) 

Hôpital Lariboisière CHU AP 

2 rue Amboise-Paré, 

F - 75475 Paris cedex 

Tél : +33 1 49 95 81 46 

Fax : +33 1 49 95 81 55 

bernard.george@lrb.aphp.fr 

*Représentant de la France 

Responsable du Bulletin 

Jean-Claude MARCHAL (France) 

Hôpital Central-Service de Neurochirurgie 

29, avenue Maréchal de Lattre de Tassigny 

F – 54035 Nancy Cedex 

Tél : +33 3 85 85 16 24 

Fax : + 33 3 83 85 26 12 

jc.marchal@chu-nancy.fr 


Délégué aux candidatures 

Seydou Boubakar BADIANE (Sénégal) 

Clinique de Neurochirurgie CHU Fann 

BP 5035 Dakar Fann - Sénégal 

Tél : +221 825 20 67 

sbbadiane@yahoo.fr 

*Représentant de l’Afrique subsaharienne 

Représentants nationaux 

David Fortin (Canada) 

Université de Sherbrooke 

Neurochirurgie - Neuro-oncologie 

3001, 12 N Ave 

JIH 5N4 Sherbrooke, Canada 

Tél : +18193461110 ext 13324 

Fax : +18198206452 

david.fortin@usherbrooke.ca 

*Représentant du Canada 

Nejib HATTAB (Tunisie) 

Hôpital Universitaire Fattouma Bourguiba 

Service de Neurochirurgie 

Rue du 1er Juin 

5000 Monastir - Tunisie 

nejib.hattab@rns.tn 

*Représentant du Maghreb 

Hugues LOISEAU (France) 

CHU de Bordeaux – Hôpital Pellegrin Tripode 

Clinique Universitaire de Neurochirurgie 

F - 33076 Bordeaux Cedex 

Tél : +33 5 56 79 55 18 

Fax : +33 5 56 79 59 84 

hugues.loiseau@chu-bordeaux.fr 


Didier MARTIN (Belgique) 

CHU Sart Tilman 


B – 4000 Liège 

Tél : +32 4 366 72 09 

Fax : +32 4 366 77 37 

didier.martin@chu.ulg.ac.be 

*Représentant de la Belgique 

Pascal ROUSSEAUX (France) 

Hôpital Maison Blanche 


45, rue Cognac Jay 

F – 51092 Reims Cedex 

Tél : +33 3 26 78 32 96 

prousseaux@chu-reims.fr 


Elie SAMAHA (Liban) 

Hôtel Dieu de France 


Rue Achrafieh 

Beyrouth - Liban 

elie.samaha@hdf.usj.edu.lb 

*Représentant du Moyen Orient 

Abderahmane SIDI SAID (Algérie) 

CHU Bab El Oued 


Boulevard Said Touati 

16000 Alger - Algérie 

Tél/Fax : +213 21 964 470 

asidisaid@yahoo.fr 

*Représentant du Maghreb 

Ramiro VILLAVICENCIO (Bolivie) 

Clinique INCOR 

Calle Chuquisara 430 

Santa Cruz de la Sierra - Bolivie 

Tél : +591 72 15 05 90 

ramvillaciencio@hotmail.com 

*Représentant de l’Amérique Latine 

Adjoints au CDS 

Jacques BRUNON (France) 

Tél : +33-4-77 12 77 42 

jacques.brunon@chu-st-etienne.fr 

*Historien 

Alain DE LOTBINIERE (Etats-Unis) 

Tél : +19149480444 

adelotbiniere@nsny.com 

*Délégué des Etats-Unis 

Abdessamad EL AZHARI (Maroc) 

a-elazhari@menara.ma 

*Délégué du Maroc 

Ling FENG (Chine) 

Ling-feng@vip163.com 

*Déléguée de la Chine 

Florin Mircea GRAMADA (Roumanie) 

floringramada@yahoo.fr 

*Délégué de la Roumanie 

Comité directeur 

www.snclf.com

Sommaire 

Nouveau site 

de la SNCLF 

www.snclf.com 

Comite Directeur Scientifique de la SNCLF (CDS) 

Éditorial du Président (François Xavier ROUX) 

Éditorial du Secrétaire (Daniel MAY) 

Éditorial du Trésorier (Bernard GEORGE) 

Programme du cours commun de la SNCLF et de la SFNC 

Programme de la réunion d’automne à Paris 

Résumé des communications orales, affichées, video 

et lues sur résumé 

European Pluridisciplinar Postgraduate course 

on pituitary tumors 

Cours sur la chirurgie hypophysaire 

N°37, Octobre 2012 

XVII ème Cours francophone du 26 septembre 2012-08-10, 

VIIIè me congrès de la Société Roumaine de Neurochirugie. (Bucarest) 

Liste des rapports jusqu’en 2016 

Bulletin de la Société de 

Neurochirurgie de Langue Française 

N°37 - Octobre 2012 

Adresse de la Rédaction : 

Jean-Claude MARCHAL 

Hôpital Neurologique - Service de Neurochirurgie 

29 avenue Maréchal de Lattre de Tassigny 

54037 NANCY CEDEX FRANCE 

Tél : 0033 3 83 85 16 26 - Fax : 0033 3 83 85 26 12 

Email : jc.marchal@chu-nancy.fr 

Rédaction : 

Jean-Claude MARCHAL 

Maquette : 

Éloïse FAGES 

Édition : 

REGIMEDIA - 326 Bureaux de la Colline - 92213 St Cloud Cedex 

Tél. : 01 49 10 09 10 - Fax : 01 49 10 00 56 

Régie publicitaire : 

REGIMEDIA - Yves PAVOT 

326 Bureaux de la Colline - 92213 St Cloud Cedex 

Tél. : 01 49 10 09 10 - Fax : 01 49 10 00 56 

Photo de couverture : 

Ericus fotalia 

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Éditorial du Président 

« Etudiez le passé si vous voulez appréhender l’avenir » (Confucius) 

Chères amies, chers amis et collègues, 

Editorial 

Les 26, 27 et 28 novembre prochain nous allons nous retrouver une fois encore au Carrousel du Louvres pour la Réunion 

Annuelle de Paris 2012. Ce sera, pour moi, la douzième RAP à laquelle je participerai en tant que membre du Comité 

Directeur Scientifique, Trésorier puis organisateur de cette réunion, et, enfin, Président de notre Société. 

Je suis certain que notre rendez-vous se déroulera, cette année encore, dans les meilleures conditions avec un programme 

scientifique de qualité et une large participation de toutes nos équipes. Seront, également, présentes l’Association 

de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française, la Société Francophone du Rachis et la Société Française 

de Neurochirurgie Pédiatrique qui organisent chacune d’elles une Table Ronde. La présentation du Rapport sur 

« les tumeurs de la moelle », par Fabrice Parker, Jean-Paul Lejeune et collaborateurs sera, bien sûr, une étape importante 

de notre RAP. 

Pour la première fois, l’organisation proprement dite de la RAP a été sous-traitée à une société de service, SPAT, du fait 

de la modification de la règlementation française depuis janvier 2012. Celle-ci rend quasi impossible la gestion d’une 

réunion scientifique par une Société savante qui est régie par la loi de 1901 et n’est pas déclarée en tant que société 

commerciale. Nous avons été obligés, de ce fait, de passer d’une organisation artisanale à une organisation plus professionnalisée. 

Cela a un inconvénient majeur qui est l’augmentation des coûts d’où l’augmentation du montants des 

inscriptions à la RAP ainsi, d’ailleurs, que des cotisations à la SNCLF. L’avantage devrait apparaître, dans les années à 

venir, sous forme d’un meilleur management organisationnel de la réunion, concernant les inscriptions, les réservations 

hôtelières pour ceux qui souhaiteront réserver une chambre d’hôtel, la soumission des résumés. Par ailleurs, cela 

allègera la charge de travail du Trésorier et de l’organisateur de la RAP qui aura été, parfois, au cours des précédentes 

années et décennies, le même membre du CDS. 

Les trois années écoulées ont vu une évolution importante au sein de la représentativité de notre Société, avec une 

réorganisation du CDS et la présence dorénavant permanente d’un représentant élu de chaque pays du Maghreb, 

Algérie, Tunisie et Maroc. Avec, également, la création des postes de Délégués, chargés par leur Société nationale de 

Neurochirurgie d’assurer un lien étroit entre celle-ci et la SNCLF. La Roumanie, la Chine, la Syrie, les USA ont ainsi un 

Délégué pour la durée de la mandature du CDS. Le nombre de Délégués devrait croître progressivement au cours des 

prochaines années et élargir, ainsi, le réseau francophone international de la SNCLF. D’autre part, il me paraît très important 

que notre Société, qui a la caractéristique d’être trans nationale, renforce ses liens avec d’autres Sociétés du même 

type telles la Société Pan Africaine de Neurochirurgie, la Société Maghrébine de Neurochirurgie, la World Association of 

Libanese Neurosurgeons, etc. 

Cette année voit plusieurs membres du CDS finir leur mandat. C’est le cas de Bernard George, notre Trésorier, et de 

Jean-Claude Marchal, son prédécesseur et actuel Rédacteur en chef du Bulletin de la SNCLF. Au nom de nous tous, je 

tiens à les remercier très sincèrement pour tout le travail qu’ils ont accompli au cours de ces années. Leur départ du 

CDS implique l’ouverture de candidatures pour 2 membres français qui seront élus lors de notre prochaine Assemblée 

Générale qui se tiendra mardi 27 novembre, en fin de matinée. Le poste de Ramiro Villavicencio qui était membre élu 

au titre de l’Amérique Latine sera dorénavant attribué au Maroc ; l’Amérique Latine sera, quant à elle, représentée par un 

ou plusieurs délégués nommés par leurs sociétés nationales auprès du CDS. 

Cette année est, également, celle de la fin de mon mandat de Président. Vous m’avez fait l’honneur et le plaisir de me 

faire confiance en me chargeant de présider notre Société durant ces trois dernières années. Je vous en remercie toutes 

et tous très sincèrement. J’espère avoir mené la barque de la SNCLF dans la bonne direction, en cette période de crise 

économique et politique mondiale. Je n’oublie, bien évidemment, pas les convulsions que vivent actuellement nos 

amis et collègues syriens dont nous connaissons tous les grandes difficultés, qui font suite aux révolutions tunisienne, 

égyptienne et libyenne. Ces turbulences graves nous concernent tous au même titre que nous nous sommes sentis très 

concernés par la révolution de jasmin qui a débuté en Tunisie il y a bientôt deux ans. Notre communauté neurochirurgicale 

francophone se doit de rester vigilante et à l’écoute de nos amis dans la difficulté. 

Sans aucune inquiétude pour l’avenir de notre Société, j’adresse, dés maintenant, à la future nouvelle équipe dirigeante 

de la SNCLF toute ma confiance et tous mes souhaits de réussite pour les années à venir. 

François-Xavier ROUX, 

Président de la SNCLF 

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Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française 

Éditorial du Secrétaire 

Lors du la prochaine Assemblée Générale du 27 novembre 2012, plusieurs postes au CDS de notre société seront à 

repourvoir. 

Tout d’abord, il s’agit de celui de la présidence, assurée depuis trois ans par François-Xavier ROUX et qui arrive au terme 

de son mandat. L’appel à candidature est lancé, en rappelant que les postulants doivent impérativement avoir été 

membre du CDS ou en être membre depuis trois ans pour pouvoir se présenter. Jusqu’ici deux candidats se sont déclarés, 

à savoir Najia EL ABBADI, de Rabat, qui a œuvré au sein du CDS comme représentante du Maghreb et déléguée 

aux candidatures et Christian RAFTOPOULOS, de Bruxelles, qui a siégé au CDS comme représentant de la Belgique et 

secrétaire général. 

Ensuite, deux représentants pour la France devront être remplacés. Il s’agit de Bernard GEORGE et de Jean-Claude MAR- 

CHAL. Pour ces deux postes, deux candidatures ont été reçues, celle de Michel ZERAH de Paris et celle de Philippe 

MERCIER d’Angers. 

Un nouveau comité éditorial de la revue NEUROCHIRURGIE devra aussi être constitué en veillant à une parité entre les 

deux sociétés SFNC et SNCLF. Un appel est lancé pour que plus de membres francophones non-français y siègent. 

Quant aux prochains congrès d’été de la SNCLF, la Roumanie est candidate à l’organiser en 2017 ; Damas, Bruxelles et 

Casablanca pour 2015. En 2014, le congrès aura lieu à Clermont-Ferrand, selon la formule actuelle d’un congrès tous 

les deux ans (années paires) avec la SFNC, formule qui a été remise en question et qui sera soumise à débat lors de la 

prochaine AG. Le congrès de 2013 se déroulera à Québec du 27 au 30 mai. 

Nous espérons vous retrouver nombreux lors de la prochaine Réunion Annuelle de Paris du 26 au 28 novembre prochain. 

Éditorial du Trésorier 

Daniel MAY 

Secrétaire général de la SNCLF 

La crise est là, elle est présente pour tous et y compris pour notre Société de Neurochirurgie de Langue Française. Bien 

sûr il ne s’agit pas d’une crise de la dette puisque légalement cela n’est pas possible pour une société mais notre capital 

de réserve s’effrite sérieusement. Il y a quelques années, alors que notre Président était Trésorier, on lui avait demandé 

pourquoi ce capital de réserve était aussi important ; il avait été répondu que cela ne représentait que deux années de 

fonctionnement et que cela pouvait servir en cas de difficulté. Aujourd’hui les difficultés sont là. 

Notre dépense principale est bien entendu représentée par l’organisation de la RAP dont le coût a pratiquement doublé 

en un peu plus de 5 ans, avec des contraintes maintenant importantes, notamment de passer par une société organisatrice 

qui facture avec une TVA. Bien sûr cela correspond aussi à une amélioration des conditions dans lesquelles se 

déroule notre congrès. Comme un gouvernement nous avons du réduire nos dépenses, celui du fonctionnement du 

CDS, les cours francophones à l’étranger notamment et également augmenter les recettes avec, en particulier, l’augmentation 

du prix de la cotisation et celui de l’inscription au congrès. 

Il n’y a pas si longtemps l’accès à la RAP était gratuit ; nous avons du l’augmenter progressivement et, sur les deux dernières 

années, plutôt rapidement, mais cela parait inéluctable. Nous avons du augmenter, mais de façon nuancée, la 

participation de nos sponsors de l’industrie qui eux aussi doivent supporter le poids de la crise. Il est vrai que par rapport 

aux congrès habituels notre tarif d’inscription est relativement faible mais j’espère que les choses vont s’améliorer et 

que nous n’aurons pas à poursuivre dans ce sens de façon à ce qu’un maximum d’entre nous, et en particulier les plus 

jeunes, puisse participer en nombre à notre réunion. Nous y sommes tous attachés et nous ferons le maximum pour 

qu’elle perdure dans les meilleures conditions. 

Bernard GEORGE 

Trésorier de la SNCLF

Programme du cours commun SNCLF, SFNC 

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Dimanche 25 novembre 2012 

- 14h00-18h30 : COURS COMMUN SNCLF, SFNC, COL- 

LÈGE DE NEUROCHIRURGIE : CHIRURGIE ENDOCRÂ- 

NIENNE ASSISTÉE PAR ENDOSCOPIE OU ENDOSCO- 

PIQUE PURE. 

Organisation : S. Froelich et E. Jouanneau 

Inscriptions sur place : 

Amphithéâtre Raymond Garcin 

CH Sainte-Anne, 

1 rue Cabanis, 75014 Paris 

(sous-sol Pavillon Raymond Garcin) 

- 14h00 : Introduction : E Jouanneau 

Chirurgie intracrânienne : microchirurgie assistée par 

endoscopie ou chirurgie endoscopique pure 

- 14h10 : Place de l’endoscopie dans la chirurgie de 

l’angle ponto-cerebelleux (F. Littré) 

- 14h30 -14h50 : Endoscopie endocranienne par keyhole 

(E Jouanneau) 

Endoscopie ventriculaire 

- 15h00 : Traitement de l’hydrocéphalie par endoscopie 

(D. Scavarda) 

- 15h15 : Chirurgie des tumeurs ventriculaires sous 

endoscopie (M Zerah) 

- 15h40 - 16h00 : Kystes colloïdes sous endoscopie 

(E. Mandonnet) 

Abord endoscopique endonasal de la base du crâne 

- 16h15 : Chirurgie hypophysaire par voie endoscopique 

(S Gaillard) 

- 16h30 : Voies d’abord entendues : classification 

(S Froelich) 

- 16h45 : Chirurgie du sinus caverneux (E Jouanneau) 

- 17h05 : Abord de l’apex petreux et Clivus (S Froelich) 

- 17h25 : Méningiomes (D Bresson) 

- 17h45 : Craniopharyngiomes (H Dufour) 

Conclusions et perspectives : S Froelich

Programme RAP 

Lundi 26 novembre 2012 

- 8h00 : Ouverture du secrétariat, accueil 

- 9h00 : Ouverture du congrès 

- 9h00-10h15 : SESSION FONCTIONNELLE 

Modérateurs : J. D’Haens, B. Devaux, S. Blond 

F1 Stimulation cérébrale profonde dans le traitement 

du syndrome de Gilles de la Tourette : expérience clinique 

à propos de 6 cas et revue de la littérature. 

J. Boetto, A. Seychelles, S. James, V. Gonzalez, T. Roujeau, 

L. Cif, P. Coubes. 

Montpellier. 

F2 Sélection des meilleurs candidats à la stimulation 

du cortex moteur à visée antalgique: étude des récepteurs 

opioïdes par TEP. 

J. Maarrawi, R. Peyron, P. Mertens, N. Costes, M. Magnin, M. 

Sindou, B. Laurent, L. Garcia-Larrea. 

Service de Neurochirurgie Fonctionnelle – Hôpital Neurologique 

de Lyon & Centre de Neurosciences de Lyon (INSERM 

U1028) & Service de Neurochirurgie- Hôtel-Dieu de France – 

Beyrouth 

F3 Les conséquences vasculaires liées aux cortectomies 

operculo-insulaires pour épilepsie. 

P. Finet, L. Crevier, D. Nguyen, A. Bouthillier. 

Montréal, Canada. 

F4 Thalamotomie unilatérale par ultrasons focalisés 

guidés par résonance magnétique (MRgFUS) pour traiter 

le tremblement essentiel réfractaire au traitement. 

M. Schwartz, N. Lipsman, A. M. Lozano, K. Hynynen, M. L. 

Schwartz. 

Université de Toronto, Canada. 

F5 Traitement radiochirurgical des tremblements 

pharmaco-résistants: Une étude en aveugle chez 50 

patients. 

10 


Vu le nombre important de résumés soumis à communication, 

il n’a pas été possible de tous les retenir pour une communication 

orale ou affichée. 

Le CDS a donné préférence aux communications suscitant la 

discussion pour être présentées oralement, à celles dont le 

message se prête à l’image pour être affichées et a retenu les 

résumés informatifs pour être « lus sur résumé ». 

Les communications orales sont limitées à cinq minutes et 

deux minutes supplémentaires sont prévues pour la discussion. 

PROGRAMME 

Une session vidéo est consacrée à des présentations exclusivement 

animées ne comprenant pas de message écrit. Ces présentations 

sont limitées à trois minutes et le support CD-DVD 

doit parvenir au secrétaire, Daniel May, 4 avenue de Vaudagne, 

1217 Meyrin, Suisse, avant le 10 novembre 2012. 

Un prix de 300 € sera attribué à la meilleure communication 

affichée. Les auteurs de cette communication seront invités à 

présenter oralement leur travail lors de la séance de remise du 

prix (5 minutes - 3 diapositives ).Tous les auteurs de communications 

affichées doivent donc se préparer à une éventuelle 

courte présentation orale. 

J. Régis, R. Carron, J. P. Azulay, D. Porcheron, T. Witjas. 

Marseille, Timone. 

F6 Électroencéphalogramme invasif par électrodes 

intraparenchymateuses dans l’épilepsie réfractaire: 

Technique d’implantation et résultats préliminaires. 

G. Vaz, G. van Rijckevorsel, C. Grandin, C. Raftopoulos. 

Centre de traitement de l’épilepsie réfractaire ; Cliniques 

Universitaires Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, 

Bruxelles, Belgique. 

F7 Traitement symptomatique des troubles mnésiques 

de la maladie d’Alzheimer par stimulation électrique 

chronique du fornix dans l’hypothalamus. 

D. Fontaine, A. Deudon, J. J. Lemaire, J. Darcourt, P. Paquis, 

P. Robert. 

CHU de Nice, CHU de Clermont-Ferrand. 

F8 Variabilité individuelle du bilinguisme dans la stimulation 

cérébrale directe. 

S. Tliba, D. Boudebza*, I. Takbou, L. Hannou, H. Himeur, N. 

Belahcene, H. Kechfoud, M. Ait Bachir. 

Services de Neurochirurgie et de psychiatrie*, Chu, Faculté de 

médecine, Bejaia. 

F9 Impact de la stimulation à haute fréquence et bilatérale 

des noyaux sous-thalamiques sur la motricité 

oesophagienne chez des patients parkinsoniens opérés. 

Résultats d’une étude prospective, randomisée en 

cross-over. 

S. Derrey, P. Hannequin, G. Viannet, D. Maltête, F. Proust, P. 

Fréger, G. Gourcerol. 

CHU Charles Nicolle, Rouen. 

- 10h15-10h45 : Pause/Visite des stands/Visite des posters 

- 10h45-11h30 : Conférence intrinsèque : « IRM, développements 

futurs » 

Fabien Schneider, Neuroradiologue, CHU Saint-Etienne

- 11h30-12h45 : SESSION TECHNIQUE 

Modérateurs : E. Samaha, A. El Khamlichi, B. George 

T1 Anatomie des veines vertébrales dans le canal des 

foramen transverses : Organisation et apport pour la 

chirurgie du rachis cervical. 

E. Magro1,3, J. C. Gentric2, G. Koch2,3, M. Talagas4, R. 

Seizeur1,3. 

1.Service de Neurochirurgie, CHU Brest. 2. Service de Radiologie, 

CHU Brest. 3. Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine, 

Université de Brest. 4. Laboratoire de Cytologie, CHU Brest. 

T2 Évaluation d’une méthodologie simplifiée d’implantation 

d’électrodes profondes d’enregistrement 

de l’EEG (SEEG), assistée par ordinateur, sans cadre et 

avec un bras à biopsie non-robotisé chez des enfants 

présentant une épilepsie réfractaire : bilan de la première 

année d’utilisation. 

D. Scavarda, H. Peyriere, G. Pech-Gourg, A. Trébuchon, M. 

Milh, N. Villeneuve, F. Bartolomei. M. Guye, N. Girard, G. 

Lena. 

Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Timone Enfant, Marseille. 

T3 Navigation multimodale pour la chirurgie des 

gliomes situés à proximité du faisceau pyramidal: Rôle 

de la tractographie et validation versus stimulations 

électriques directes. 

F. Vassal, F. Schneider (2), C. Nuti (1). 

(1) Service de Neurochirurgie, (2) Unité de Neuroradiologie, 

CHU de Saint-Etienne. 

T4 Abord mini-invasif trans-glabellaire assisté de l’endoscopie 

pour résection de tumeurs de la ligne médiane 

de la base antérieure du crâne : A propos d’une 

série de 20 patients. 

C. F. Litré, C. Eap, J. Duntze, E. Theret. 

CHU Reims. 

T5 Traitement endoscopique des rhinorrhées. 

K. Bouaita, T. Selmane*, Ch. H. Deliba*, S. Ramdani*, N. 

Ioualalen*, S. Zeghlache, M. Yazibane, Yahi. 

Service de Neurochirurgie , EHS ALi Ait Idir, Alger et Service 

d’ORL, EHS Kouba. 

T6 Les adénomes hypophysaires géants : Etude de 

50 cas opérés par voie endonasale trans-sphénoïdale 

endoscopique. 

J. Gondim-Oliveira, M. Schops, J. P. Almeida, L. Alverne, E. 

Gomes. 

Hospital General de Fortaleza, Brésil. 

T7 Expérience de l’utilisation du lambeau de fascia 

temporalis pour la couverture de défects de la base du 

crâne par voie endoscopique. 

M. Cardarelli, T. Graillon, D. Bresson, E. Mandonnet, P. Herman*, 

S. Froelich, B. George. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Lariboisière, 2 rue Amboise 

Paré, 75010 Paris, Service d’ORL*, Hôpital Lariboisière, 

2 rue Amboise Paré, 75010 Paris. 


T8 Abord supra-tentoriel dans le cadre des adénomes 

hypophysaires: Indications, résultats, complications, 

intérêts et inconvénients. A propos d’une série rétrospective 

de 17 cas. 

T. Graillon, S. Fuentes, P. Metellus, R. Grans, H. Dufour. 

Marseille. 

T9 Ventriculostomie du troisième ventricule par voie 

endoscopique dans les cas d’hydrocéphalie obstructive 

secondaire à une hémorragie intraventriculaire. 

A. G. Weil, S. Obaid, K. Elayoubi, P. O. Champagne, P. Finet, 

M. W. Bojanowski. 


- 12h45-14h00 : Déjeuner 

- 14h00-15h30 : TABLE RONDE PÉDIATRIE 

« Du stigmate cutané à l’anomalie vertébro-médullaire 

» 

Coordination : Olivier Klein 

- 15h30-16h30 : SESSION PÉDIATRIE 

Modérateurs : M. Zerah, G. Lena, A. Sidi Said 

P1 Vingt ans de traitement de l’hydrocéphalie chez 

l’enfant. 

C. Sainte-Rose, M. Zerah, S. Puget, F. Di Rocco, T. Blauwblomme, 

R. De Olivera, L. Crevier, E. Juca. 

Hôpital Necker, Enfants Malades. 

P2 Impact neuropsychologique des kystes arachnoïdiens 

de la fosse postérieure chez l’enfant. 

S. Puget, M. L. Cuny, N. Boddaert, T. Blauwblomme, H. Piana, 

M. L. Lognoz, S. Broman, M. Zilbovicius, R. Calmon, F. Di 

Rocco, M. Zerah, C. Sainte-Rose. 

Hôpital Necker, Paris. 

P3 Fistules du dorsum nasal de l’enfant : A propos de 

6 cas. 

O. Klein, L. Coffinet, E. Simon, A. Joud, C. Ghetemme, J. C. 

Marchal. 

Service de Neurochirurgie Pédiatrique, CHU Nancy, Service 

d’ORL et de Maxillo-faciale, CHU Nancy. 

P4 L’administration postopératoire de furosémide 

réduit les taux de transfusion pour la chirurgie de la 

scaphocéphalie. 

A. Harroud, A. G. Weil, J. Turgeon, C. Mercier, L. Crevier. 

Section de Neurochirurgie, Hôpital Sainte-Justine, Université 

de Montréal, Canada. 

P5 Craniosténoses et craniofaciosténoses : notre 

expérience et évolution de nos idée. A propos d’une 

série de 567 patients opérée entre 1995 et 2011. 

A. Szathmari, C. Mottolese, P. A. Beuriat et C. Rouselle. 

Lyon (France). 

P6 La croissance du foramen magnum dans le syndrome 

de Crouzon. 

G. Coll, E. Arnaud, C. Sainte-Rose, F. Brunelle, F. Di Rocco. 

Service de Neurochirurgie Hôpital Necker Enfants Malades. 

11

12 


P7 Etude prospective d’une stratégie thérapeutique 

préservant l’hypothalamus dans les craniopharyngiomes 

de l’enfant. 

S. Puget, E. Elowe-Gruau, C. Alapetite, N. Boddaert, P. 

Varlet, M. Zerah, F. DiRocco, V. Couloignier, S. Gaillard, T. 

Blauwblomme, C. Sainte-Rose. 


P8 Technique de revascularisation indirecte par trous 

de trépan multiples du syndrome de Moya-Moya de 

l’enfant : une série rétrospective de 32 patients. 

B. Mathon, T. Blauwblomme, M. Bourgeois, F. Brunelle, F. 

Di Rocco, S. Puget, M. Zerah, C. Sainte-Rose. 

Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France. 


- 17h00-18h30 : TABLE RONDE NEUROANESTHÉSIE 

« Craniectomie décompressive: Pour quelles pathologies 

(AVC ischémique, TC, hématomes): comment, 

quels patients? Quid de la fosse postérieure ? » 

Coordination : G. Audibert. 

Mardi 27 novembre 2012 

- 8h00-12h30 : RAPPORT « Tumeurs intramédullaires » 

Coordination : J. P. Lejeune et F. Parker 

Introduction : Historique et objectifs du rapport (7 mn). 

Pr Fabrice Parker (Bicêtre) et Pr Jean-Paul Lejeune (Lille). 

Anatomie chirurgicale de la moelle (13 mn). 

Dr Johan Peltier (Amiens). 

Les Hémangioblastomes intramédullaires : formes 

sporadiques et familiales ; spécificité et résultats de la 

prise en charge microchirurgicale (20 mn). 

Dr Philippe David, Pr Nozar Aghakhani , Dr Sonia Slimani. 

Pr Stéphane Richard, Dr Anne Herbrecht, Dr Guillaume 

Salliou, Pr Fabrice Parker (Bicêtre). 

Les Tumeurs gliales : 

Les problèmes diagnostiques différentiels : Myélite ou 

tumeur ? (20 mn). 

Pr Patrick Vermersch. (Lille) 

Imagerie des tumeurs de moelle en Résonnance Magnétique 

de tenseur de diffusion (15 mn). 

Pr Denis Ducreux, Dr Farida Benoudiba (Bicêtre). 

La série du rapport : Casuistique (30 mn). 

Dr Chantal Campello (Nîmes), Dr Anne Herbrecht (Bicêtre), 

Dr Sonia Slimani (Bicêtre), Pr Nozar Aghakhani (Bicêtre) et 

Pr Fabrice Parker (Bicêtre). 

Aspects anatomopathologiques et génomiques des 

tumeurs intramédullaires (15 mn) 

Dr Catherine Lacrois et Dr Clovis Adam (Bicêtre) 


- Ependymomes : présentation et résultats des prises 

en charge (15 mn). 

Pr Nozar Aghakhani, Dr Sonia Slimani, Dr Anne Herbrecht 

(Bicêtre) et Dr Chantal Campello (Nîmes). 

- Etudes électro physiologiques peropératoires dans 

la chirurgie des tumeurs intramédullaires (15 mn). 

Dr Nathalie André-Obadia et Pr François Mauguiere 

(Lyon). 

- Astrocytomes : présentation et résultats de la prise 

en charge (20 mn). 

Pr Fabrice Parker, Dr Anne Herbrecht (Bicêtre), Dr Chantal 

Campello (Nîmes), Pr Jean-Paul Lejeune (Lille). 

- Déformation vertébrale et tumeurs intramédullaires 

de l’adulte (10 mn). 

Dr Steven Knafo et Pr Fabrice Parker (Bicêtre). 

- Métastases intra médullaires et autres formes rares 

(5 mn). 

Dr Anne Herbrecht (Bicêtre). 

- Les Traitements adjuvants des Tumeurs Intramédullaires 

: 

Quelle place pour la chimiothérapie ? (15 mn). 

Pr Jacques Grill (Villejuif IGR). 

- La radiothérapie : indications, modalités d’irradiation 

et résultats (15 mn). 

Dr Frédéric Dhermain (Villejuif IGR). 

- Les Particularités des tumeurs de l’enfant. (20 mn). 

Pr Michel Zerah (Necker Enfants-Malades). 

- Conclusions (5 mn). 

Prs Fabrice Parker(Bicêtre) et Jean Paul Lejeune (Lille). 

- 12h30-13h30 : Déjeuner 

- 13h30-15h30 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 

- Rapport du président (F. X. Roux) 

- Rapport du Secrétaire (D. May) 

- Rapport du Trésorier (B. George) 

- Cours Francophones 

- In Memoriam 

- Election des nouveaux candidats à la SNCLF (S. B. 

Badiane) 

• Fabian Baumann, France (J. Y. Fournier, B. George) 

• Alpha Boubacar Bah, Guinée (M. Kalamarides, S. B. 

Badiane) 

• Kouassi Jean Marie Kisito Quenum, Bénin (A. El 

Khamlichi, S. B. Badiane) 

• Dominique N’Dri Oka, Côte d’Ivoire (G. Lot, S. B. Badiane) 

• Mohamed Abdelatif Boukebir, Algérie (M. Sindou, M. 

Guénot) 

• Schahrazed Bouazza, Algérie (F. X. Roux, B. George) 

• Lakhdar Fayçal, Maroc (N. El Abbadi) 

• El Hadj Abdou Azize Diop, Sénégal (S. B. Badiane, M. C. Ba) 

• Sidi Mohamed Salihy, Mauritanie (S. B. Badiane, M. C. Ba) 

• Oumar Diallo, Mali (G. Brassier, P. Mercier, O. Delalande) 

• Norbert Manzo, France (B. George, H.Duffau) 

• Lassaad Aouidj , Tunisie (N. Hattab, C. Raftopoulos) 

- Election au CDS de deux représentants de la France 

en remplacement de B. George et J. C. Marchal (Candidats 

: Michel Zérah et Philippe Mercier) 

- Election du président de la SNCLF en remplacement

de F. X. Roux (Candidats C. Raftopoulos, Belgique et N. 

El Abbadi, Maroc) 

- Stratégie des congrès d’été (F. X. Roux) et modification 

du règlement intérieur. 

L’organisation et le rythme actuel est remis en question. 

Pour mémoire, les années paires le congrès d’été est organisé 

sous les auspices de la Société Française de Neurochirurgie 

(SFNC) et les années impaires, le congrès est 

organisé par un hôte autre que la France. Le CDS souhaiterait 

redéfinir le rythme des congrès d’été : status quo ou 

un congrès d’été annuel qui tournerait dans les différents 

pays, y compris la France ou enfin un congrès d’été tous 

les deux ans ? 

- Présentation du 63ème congrès SNCLF Québec 

- Vote pour le 64ème congrès, Neurochirurgie 2014, 

Clermont-Ferrand 

- Revue Neurochirurgie 

- Divers 

- La parole est à vous 

- 15h30-16h30 : CONFÉRENCE EXTRINSÈQUE 

François Gouyette, 

Ambassadeur de France 

Présenté par F.X. Roux. 

François Gouyette est né le 17 

juin 1956 à Vincennes. Arabophile, 

il a étudié à Science Po 

Paris et il est diplômé supérieur 

en arabe littéral. Sa carrière 

diplomatique débute en 1981. 

Il est secrétaire d’ambassade et 

ses fonctions le conduisent à 

travailler dans plusieurs pays du 

bassin méditerranéen. Après un 

passage à l’administration centrale 

du ministère, il est nommé ambassadeur auprès des 

Émirats arabes unis en 2001. Après quatre ans en poste à 

Abou Dabi, il devient ambassadeur chargé du processus 

euroméditerranéen en août 2005. En décembre 2007, il 

est nommé ambassadeur de France en Libye et prend ses 

fonctions début 2008. Peu après le déclenchement de la 

révolte libyenne contre le régime de Kadhafi, l’ambassade 

de Tripoli est fermée et l’ambassadeur et son personnel 

rapatriés en France le 26 février 2011. Il poursuit cependant 

sa mission jusqu’à son remplacement en octobre 

2011 par Antoine Sivan. Le 24 août 2012, il est est nommé 

ambassadeur de France en Tunisie, et a pris ses fonctions 

le jeudi 13 septembre. 


- 17h00-17h45 : SESSION ONCOLOGIE I 

Modérateurs : H. Loiseau, F. Gramada, S.M. Ouldsalhi 

OI1 Prédiction de la récupération visuelle après 

chirurgie d’adénome hypophysaire par mesure de 

l’épaisseur des fibres de la tête du nerf optique par 

tomographie en cohérence optique. 

J. C. Kleber, J. Duntze, C. Eap, E. Theret, C. F. Litré. 

CHU Reims. 


OI2 La radiothérapie post-chirurgicale précoce augmente 

la survie sans progression tumorale des patients 

présentant un méningiome de grade 2. 

R. Aboukais, M. Baroncini, F. Zairi, N. Reyns, J. P. Lejeune. Lille. 

OI3 « Silencieux mais pas invisibles » Interêt des séquences 

T2 pour le dépistage des adénomes corticotropes 

silencieux. 

M. Dupuy, L. Cazabat(b), A. Boulin(c), M. Bernier(d), B. 

Baussart(a), L. Foubert(a), A. Kouadri (a), M. L. Raffin- 

Sanson(b), P. Caron(e), J. Bertherat(f), S. Gaillard(a). 

(a)Service de Neurochirurgie CMC Foch, (b)Service d’Endocrinologie 

CHU Ambroise Paré, (c)Service de Radiologie CMC 

Foch, (d)Service d’Anatomopathologie CMC Foch, (e)Service 

d’Endocrinologie Toulouse, (f)Service d’Endocrinologie CHU 

Cochin. 

OI4 Analyse rétrospective monocentrique des résultats 

de la chirurgie pour compression médullaire 

métastatique : taux de survie, facteurs pronostics et 

efficacité clinique. 

S. Fuentes, E. Tabouret, C. Cauvin, B. Esterni, T. Adetchessi, 

A. Madroszyk, A. Gonçalves, F. Casalonga, S. Brunelle, N. 

Salem, L. Gonzague, C. Tarpin, G. Gravis. 

CHRU la Timone, Instutut Paoli Calmette, Marseille. 

OI5 La cinétique tumorale radiologique spontanée 

prédit la transformation maligne et la survie globale 

des gliomes diffus de bas grade. Une étude multicentrique 

de 407 cas. 

J. Pallud, E. Mandonnet, D. Fontaine, L. Bauchet, P. Peruzzi, 

J. Guyotat, E. Audureau, M. Blonski, L. Taillandier, M. Frenay, 

M.H. Baron, H. Duffau, L. Capelle pour le REG 

Hôpital Sainte-Anne, Paris - Hôpital Lariboisière, Paris – CHU 

Nancy - CHU Nice - CHU Montpellier - CHU Reims – CHU Clermont-Ferrand 

- Hospices Civils Lyon - Réseau d’Etude des 

Gliomes, REG. 

OI6 Intérêt du monitoring électrophysiologique dans 

la chirurgie éveillée des gliomes de bas grade en zone 

fonctionnelle. 

P. Metellus, M. Guye, S. Fuentes, V. Tcherniak, E. Tramoni, L. 

Velly, N. Bruder, A. Trébuchon. 

Département de Neurochirurgie APHM CHU Timone, Marseille. 

Mercredi 28 novembre 2012 

- 8h00-10h30 : TABLE RONDE RACHIS 

« La névralgie cervico-brachiale: Mise au point et options 

thérapeutiques » 

Coordination : R Assaker 


- 11h00-11h30 : SESSION RECHERCHE 

Modérateurs : D. Martin, A. El Ouahabi 

R1 Imagerie optique tissulaire par tomographie de 

cohérence optique plein champ (FF OCT). Etude préliminaire 

et applications potentielles en neurochirurgie. 

13

14 


B. Devaux, P. Varlet2, K. Grieve3, F. Harms3, A. Latrive3, J. Pallud1, 

E. Dezamis1, B. de Poly4, C. Boccara3, F. X. Roux1. 

Services de Neurochirurgie1 et Neuropathologie2, Centre Hospitalier 

Sainte-Anne, Paris; Institut Langevin3, ESCPI, Paris; LLTech4, 

Paris. 

R2 Etude pré-clinique d’ouverture de la barrière hématoencéphalique 

par un dispositif ultrasonore implantable 

(SonoCloud). 

C. Horodyckid 1, 2, K. Beccaria 1, 2, M. Canney 1, 3, C. Lafon 

3, J. Y. Chapelon 3, A. Prigent 4, R. Boisgard 5, P. Merlet 5, A. 

Carpentier 2, 6. 

1CarThéra, IpepsICM, Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris, F-75013, 

France ; 2 Assistance-publique Hôpitaux de Paris, Hôpital de la 

Pitié Salpêtrière, Service de Neurochirurgie, Paris, F-75013, France 

; 3Inserm U1032, LabTau, Lyon, F-69003, France; 4IC. 

R3 Puissant effet inhibiteur par l’utilisation combinée 

de l’everolimus et de l’octréotide sur la prolifération 

de cellules de méningiomes in vitro. 

T. Graillon, C. Defilles, S. Fuentes, P. Metellus, A. Barlier, H. 

Dufour. 

Marseille. 

- 11h30-13h00 : SESSION VIDÉO 

Modérateurs : P. Mertens, R. Villaviciencio, N. Hattab 

V1 Résection des tumeurs rachidiennes intra-durale 

extra-médullaire par voie d’abord mini-invasive 

trans-musculaire. 

S. Fuentes, T. Adechessi, P. Metellus, H. Dufour. 

CHRU la Timone Marseille. 

V2 Prise en charge endoscopique du kyste colloïde du 

V3. Description d’une nouvelle technique. 

S. Chibbaro, P. Kehrli, K. Champeaux, S. Froelich, B. George. 

Strasbourg, Paris. 

V3 Le rôle de l’ « effet de chevalet » de l’arête pétreuse 

sur la racine trigéminale dans la genèse des névralgies 

trigéminales primaires. Vidéo d’un cas illustratif 

(3’30). 

M. Sindou, C. Batailler, A. Brinzeu, E. Simon, P. Mertens. 

Service de Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique P. Wertheimer, 

GHE, 59 Bd Pinel, 69003 Lyon. 

V4 Abord mini-invasif trans-glabellaire en endoscopie 

assistée. Exemple d’une résection d’un volumineux 

méningiome olfacto-jugal. 

C. F. Litré, J. Duntze, C. Eap, E. Theret. 

CHU Reims. 

V5 Anatomie de la citerne ambiante en vision transpiale 

après approche « keyhole » trans-T2. 

C. Raftopoulos, F. Ciobanu, G. Vaz. 

Cliniques Universistaires St-Luc. 

V6 Approche épidurale du cavum de Meckel appliquée 

à l’exérèse des schwannomes du trijumeau. 

H. Peyriere, A. Melot, R. Noudel, P. H. Roche. 

Marseille, hopital Nord. 

V7 Application à l’abord rétro-sigmoïdien de la technique 

de dissection des tissus sous-cutanés de l’abord 

ptérional. 

T. Graillet, M. Cardarelli, S. Hamdi, E. Mandonnet, B. 

George, S. Froelich. 

Paris. 

V8 Intérêt de l’abord endonasal endoscopique pour 

l’exérèse des tumeurs de l’apex orbitaire. Exemple 

d’un schwannome de l’apex orbitaire. 

E. Mornet, E. Magro, R. Seizeur, P. Dam Hieu. 

Services Neurochirurgie et ORL CHU BREST. 

V9 Approche du condyle occipital par endoscopie endonasale 

: la voie trans-condylaire. 

D. Bresson, S. Froelich, P. Herman, S. Bouazza, R. Kania, E. 

Sauvaget, B. George. 

Hôpital Lariboisière, Paris. 

V10 Décompression et exérèse microchirurgicale de 

coils dans le contexte d’anévrysmes géants symptomatiques. 

P. Finet, M. Bojanowski. 

CHUM Notrte-Dame, Montréal, Canada. 

V11 La névralgie trijumeau sur anomalie veineuse de 

développement est-elle chirurgicale ? 

E. Theret, B. Arnaud, C. F. Litre, C. Eap, J. Duntze, A. Chays. 

CHU Reims. 

V12 Malformation artério-veineuse du filum terminale 

: chirurgie d’une lésion exceptionnelle. 

L. Troude, R. Noudel, H. Brunel, P. H. Roche. 

Service de Neurochirurgie du Pr. ROCHE, CHU Nord, Marseille. 

- 13h00-14 h30 : Déjeuner 

- 14h30-15h15 : SESSION ONCOLOGIE II 

Modérateurs : P.H. Roche, A. El Azahri, G. Rosseau 

OII1 Vaccin utilisé chez des patients atteints d’une 

récidive de glioblastome. 

A. Stathopoulos, G. Milbouw, P. Glorieux, C. Pretto, P. Hantos, 

F. M. Hofman, T. C. Chen, J. A. Carrillo, V. E. J. C. Schijns, 

D. A. Bota. 

Arlon-Namur, Belgique. Los Angeles, Irvin,e U.S.A. 

OII2 Les tumeurs fibreuses solitaires et hémangiopéricytomes 

des méninges : un seul et même spectre 

tumoral ? 

P. Compes, C. Bouvier, T. Adetchessi, H. Dufour, S. Fuentes, 

D. Figarella-Branger, P. Metellus. 

Département de Neurochirurgie - CHU Timone - Assistance 

Publique des Hôpitaux Marseillais. 

OII3 Quantification de la cellularité et de l’œdème 

de part et d’autre des limites des anomalies IRM des 

gliomes diffus de bas grade : Implications pratiques. 

C. Guérin, J. Pallud, C. Deroulers, P. Varlet, C. Oppenheim, 

B. Grammaticos, M. Badoual, F. X. Roux.

Laboratoire IMNC, UMR 8165, CNRS, Université Paris Sud et 

Paris Diderot – Services de Neurochirurgie, Neuropathologie 

et Neuroradiologie, Centre Hospitalier Sainte-Anne, Université 

Paris Descartes. 

OII4 L’olfaction après exérèse de méningiomes du tubercule 

sellaire ? Analyse quantitative et qualitative 

d’une série prospective. 

P. Hannequin, A. Paviot, S. Derrey, S. Curey, J. P. Marie, P. 

Freger, F. Proust. 

Service de Neurochirurgie, CHU de ROUEN - Service de 

Chirurgie ORL, CHU de ROUEN. 

OII5 Prise en compte des aires motrices négatives axonales 

dans la balance onco-fonctionnelle de la chirurgie 

des gliomes. 

E. Mandonnet, I. Poisson, C. Madadaki, C. Habas, S. Froelich, 

B. George. 


OII6 Résultats et complications de la voie endoscopique 

endonasale trans-sphénoïdale après 248 cas 

d’adénomes hypophysaires non-fonctionnels opérés. 

E. Magro(1), T. Graillon(2), F. Castinetti(3), P. Rakotozanany(2), 

R. Gras(2), H. Dufour(2). 

(1)Service de Neurochirurgie, CHU de la Cavale Blanche, 

Boulevard Tanguy Prigent, 29200, Brest, France. (2)Service 

de Neurochirurgie, CHU de la Timone, 264 rue Saint-Pierre, 

13385 Marseille cedex 5, France. (3)Service d’Endocrinologie, 

CHU de la Timone, 2. 

- 15h15-16h15 : SESSION RACHIS 

Modérateurs : S.B. Badiane, D. May, C. Barrey. 

R1 Métastases rachidiennes intra-durales extra-médullaires 

(MERIDEM) de cancers d’origine non neurologique 

: une entité à part entière ou une forme particulière 

de méningite carcinomateuse ? Une étude 

cas-témoins. 

S. Knafo, J. Pallud, E. Le Rhun, E. Emery, F. Parker, G. Iakovlev, 

D. Laguerre, F. X. Roux. 

Service de neurochirurgie, Centre Hospitalier Sainte-Anne. 

R2 Etablissement de recommandations pour le traitement 

des fractures vertébrales ostéoporotiques avec 

la méthode RAND – UCLA. 

P. Fransen, G. C. Anselmetti, J. Bernard, T. Blattert, C. Court, 

D. Fagan, H. Fransen, T. Sabharwal, F. Schils, R. Schupfner, 

M. Ali Siddiqi, H. Stoevelaar, C. Kasperk. 

Service de Neurochirurgie, Clinique du Parc Léopold, 

Bruxelles, Belgique (multicentrique) 

R3 Reste-t-il une place pour le traitement chirurgical 

de l’ostéome ostéoïde du rachis? 

P. Younes, G. Nohra, T. Rizk, R. Moussa, J. Maarrawi, N. 

Okais. E. Samaha. 

Service de Neurochirurgie - Hotel-Dieu de France - Beyrouth, 

Liban. 


R4 Prise en charge des fractures traumatiques thoraco-lombaires 

par une ostéosynthèse percutanée 

postérieure combinée à une corpectomie prothétique. 

S. Fuentes, P. Rakotozanany, T. Graillon, H. Giorgi, P. 

Compes, T. Adetchessi, H. Dufour. 


R5 Scoliose lombaire dégénérative: Réduction-stabilisation 

par abord combiné. 

E. Freitas, F. Michel, G. Perrin, C. Barrey 

Service de Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital P 

Wertheimer, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard 

Lyon 1, 59 boulevard Pinel 69394, Lyon. 

R6 Rôle de l’infiltration péridurale dans le traitement 

des hernies cervicales. 

S. Abi-Jaoude, G. Nohra, R. Hajj, S. Abi-Jaoudé, S. Shamandy, 

J. C. Lahoud. 

Centre Hospitalier Universitaire Notre Dame Des Secours, 

Université Saint Esprit de Kaslik, Liban. 

R7 Ostéotomie trans-pédiculaire: Indications, technique, 

résultats, morbidité. 

C. Barrey, E. Freitas, F. Michel, G. Perrin. 


Wertheimer, Groupement Hospitalier Est, 59 boulevard Pinel 

69394 Lyon, France. 

R8 Résection des kystes synoviaux lombaires par 

abord minimalement invasif controlatéral en épargnant 

les facettes. 

A. Nzokou, A. G. Weil, K. Elayoubi, D. Shedid. 

Service de Neurochirurgie, Département de chirurgie, Hôpital 

Notre Dame, CHUM. 

R9 Hydatidose vertébro-médullaire : À propos de 20 

cas. 

A. El Massaoudi, A. Kanaan, A. Maati, Z. Nhaili, A. Naja, K. 

Ibahioin, S. Hilmani, A. Lakhdar, A. Ouboukhlik, A. El Kamar, 

A. El Azhari. 

Service de Neurochirurgie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, 

Maroc. 

- 16h15 : Prix Poster 

- 16h30 : Conclusion et Clôture de la Réunion 

COMMUNICATIONS AFFICHÉES – POSTERS 

P1 Intérêt de la chirurgie hypophysaire endoscopique: 

Le point sur la question. 

J. D’Haens, K. Van Rompaey. 

UZ Brussel, Vrije Universiteit Brussel, Bruxelles. 

P2 Stimulation cérébrale profonde : Implantation des 

électrodes assistées par robot stéréotaxique et scanner 

per-opératoire. 

M. Lefranc, P. Krystkowiak*, J. M. Macron**, J. Peltier***, A. 

Fichten***, C. Desenclos***, P. Toussaint***, D. Le Gars.*** 

***Service de Neurochirurgie CHU Amiens, ** Service des 

Explorations Fonctionelles du Système Nerveux , *Service de 

15

Neurologie CHU Amiens. 

16 


P3 La chirurgie endoscopique de la base du crâne. 

K. Bouaita, T. Selmane, H. C. Deliba, S. Ramdana, L. Boublata, 

N. Ioualalen, S. Zeghlache, Y. Yahi.* 

Service de Neurochirurgie EHS ALi Ait Idir, Alger, Service 

d’ORL EHS Kouba.* 

P4 Balisage des limites d’exérèse de tumeurs gliales 

par cathéters neuronavigués. 

B. Nicot, M. Lefranc, A. Fichten, J. Peltier, C. Desenclos, P. 

Toussaint, D. Legars. 

CHU Amiens. 

P5 Approche supracérébelleuse transtentorielle pour 

les lésions de la région temporale postéromédiale. 

K. Elayoubi, A. G Weil, D. Denis, M. W. Bojanowski. 

Service de Neurochirurgie, Université de Montréal. 

P6 Résection en bloc d’un chordome cervical haut. 

A. G. Weil, K. Elayoubi, M. Shehadeh, D. Denis, D. Shedid. 

Service de Neurochirurgie, Département de Chirurgie, Hôpital 

Notre Dame, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal. 

P7 Utilisation d’un capteur de mesure de la pression 

partielle transcutanée du CO2 : Etude préliminaire 

pour l’évaluation de la microperfusion tissulaire des 

lambeaux vascularisés utilisés notamment lors des 

reconstructions endoscopiques de la base du crâne. 

F. Baumann, F. Vallée, B. George, D. Bresson. 

Hôpital Lariboisière, Paris, France. Neurochirurgie (FB, BG, 

DB), Anesthésie et Réanimation (FV). 

P8 Encyclopédie Neurochirurgicale – Encyclopedia 

Neurochirurgica. 

G. Dechambenoit, Collège de Neurochirurgie. 

Collège de Neurochirurgie. 

P9 Exercice de la neurochirurgie en République du Bénin : 

Deux ans d’expérience. 

K. Quenum, B. Quenum, L. Fanou, R. Akadir**, A. Gnangnon**. 

Hôpital d’Instruction des Armées, Cotonou, **Clinique de la 

Marina, Cotonou. 

P10 Les Méningiomes radio-induits. A propos de 4 cas 

et revue de la littérature. 

M. Yahiaoui, B.Abzouzi 1, S. Benhabiles 1, K. Badache 1, N. 

Ioualalen 1, R.Baba Ahmed 2. 

1 Service de Neurochirurgie EHS ALi Ait Idir, Alger 2 Service 

d’Anatomie Pathologique CHU BEO, Alger. 

P11 Epilepsie révélatrice du kyste arachnoïdien. 

L. Arrouf, C. Arrouf. 

CHU Constantine, Algérie. 

P12 Kyste hydatique intra-orbitaire chez l’enfant. A 

propos de deux cas. 

Y. Becherki, L. Berchiche, Lahbib, F. Labaci, R. Baba Ahmed, 

T. Benbouzid. 

Service de Neurochirurgie et d’Anatomopathologie CHU 

Bab El Oued, Alger. 

P13 Apport de la vidéo-angiographie au vert d’indocyanine 

dans le traitement chirurgical du conflit vasculo-nerveux. 

J.D. Born(1), H.J. Renwart (1), J.C Cajot(1), V. Bonhomme(2). 

C.H. de la Citadelle, Service de Neurochirurgie (1) et Service 

Universitaire d’Anesthésie (2), Liège, Belgique. 

P14 Réponse hémodynamique corticale induite par 

la stimulation cérébrale profonde des 2 noyaux sousthalamiques 

lors d’une tâche motrice: Résultats préliminaires 

d’une étude en imagerie optique. 

M. Lefranc, M. Mahmoudzadeh**, D. Le Gars*, F. Wallois**, 

P. Krystowiak***. 

*Service de Neurochirurgie CHU Amiens, ** GRAMF (Groupe 

de Recherche sur l’Analyse Multimodale de la Fonction Cérébrale 

INSERM U 1105 UPJV Amiens, *** Service de Neurologie 

CHU Amiens. 

P15 Traitement de sauvetage de l’état de mal de névralgie 

faciale essentielle par stimulation électrique 

des nerfs grand occipitaux. 

D. Fontaine, E. Bozzolo, N. Chivoret, P. Paquis, M. Lanteri- 

Minet. 

CHU de Nice. 

P16 Gestion des complications des électrodes cylindriques 

percutanées pour stimulation médullaire : Intérêt 

du remplacement par électrodes chirurgicales. 

F. Pennes, D. Fontaine, D. Rasendrarijao, P. Paquis. 

CHU Nice Hôpital Pasteur. 

P17 Traitement de la névralgie du trijumeau de la personne 

âgée par décompression micro-vasculaire. 

J. Born, H.J. Renwart (1), C. Ramquet (2), V. Bonhomme (2), 

J.D. Born (1). 



P18 Evaluation de la précision stéréotaxique de la 

tomodensitométrie per-opératoire O-arm. 

I. Gobej (1), A. Boulin (2), F. Bourdain (3), C. Hausser-Hauw 

(4), B. Szekely (5), E. Mireau (1), E. Cuny (6), S. Gaillard (1), 

B. Jarraya (1,7,8) 

Services de (1)Neurochirurgie, (2)Neuroradiologie, (3)Neurologie, 

(4)Neurophysiologie, (5)Anesthésie, Hôpital Foch, 

Suresnes. (6)Service de Neurochirurgie CHU Bordeaux. (7) 

Université de Versailles (UVSQ). (8)Inserm Avenir, CEA, Neurospin, 

Saclay. 

P19 Variété rare d’hématome extra-dural : A propos 

de quatre cas. 

K.Quenum, B. Quenum, L. Fanou, R. Akadiri, A. Gnangnon. 

*Hôpital d’Instruction des Armées Cotonou, **Clinique de la 

Marina, Cotonou.

P20 Hématome de la Loge Hypophysaire : Conséquence 

Iatrogène d’une Variation de la Pression Intra 

Crânienne 

V. Mendes Martins, F. Farguette, C. Botella, G. Coll, V. 

Achim, I. Tauveron, J. Chazal. 

Neurochirurgie, Ophtalmologie, Endocrinologie, CHU Clermont 

Ferrand. 

P21 Résection d’un méningiome récidivant de la base 

du crâne assisté par imagerie métabolique au 18F- 

FET-PET et acide 5-aminolaevulinique. 

J. F. Cornelius, P.J. Slotty 1, G. Stoffels 2, N. Galldiks 2, K. J. 

Langen 2, H. J. Steiger 1. 

1: Neurochirurgische Klinik, Heinrich Heine Universität, Düsseldorf, 

Allemagne ; 2 : Institut für Neurowissenschaften und 

Medizin, Forschungszentrum Jülich, Allemagne. 

P22 La chirurgie des gliomes cérébraux avec le gliolan 

(acide 5-amino-lévulinique) au CHU de Fort de France 

et Giessen – Allemagne. 

N. Manzo. 

Service de Neurochirurgie CHU Fort de France. 

P23 « La Flatulencéphalie ». 

C. Guarnieri, H.Katranji, L. Di Tommaso, J.Godard, A.Czorny. 

CHU Jean Minjoz, 25000 Besançon. 

P24 Paragangliomes de la queue de cheval : A propos 

de six cas et revue de la littérature. 

B. Mathon, A. L Boch, S. Clémenceau, A. Bitar, K. Mokhtari, 

C. Adam, L. Dainese, D. Galanaud, F. Kalfon, P. Cornu, A. 

Carpentier. 

Service de Neurochirurgie, Service d’Anatomopathologie, 

Service de Neuroradiologie et Département d’Anesthésie- 

Réanimation. Groupe Hospitalier Universitaire de La Pitié- 

Salpêtrière, Paris, France. 

P25 Crâniopharyngiome de la fosse cérébrale postérieure: 

A propos d’une observation. 

N. Abdessamad, M. A. Sanda, A. El Azhari. 

Casablanca, Maroc. 

P26 Schwannome du nerf trijumeau. 

L. Boublata, H.C. Deliba, N. Tighilt, T. Selmane, K. Bouaita, 

N. Ioualalen. 

Service de Neurochirurgie- Ait Idir-Faculté de Médecine- Université 

Alger I, Alger-Algérie 

P27 Traitements oncologiques et survie de 265 patients 

âgés de 70 ans et plus, atteints d’un glioblastome 

diagnostiqué en France métropolitaine. 

L. Bauchet, S. Zouaoui, H. Mathieu-Daudé, P. Fabbro-Peray, 

A. Darlix, V. Rigau, D. Figarella-Branger, L. Pallusseau, 

M. Fabbro, C. Kerr, O. Chinot, F. Ducray,F. Bauchet, M. Wager, 

L. Capelle, T. Faillot, H. Loiseau, C. Campello, P. Menei, 

D. Frappaz, H. Duffau, F. Labrousse, B. Trétarre. 

Montpellier. 

P28 Intérêt d’un score composite dans l’évaluation du 

pronostic de métastases cérébrales du cancer du rein. 


O. Bennani, S. Derrey, O. Langlois, H. Castel, A. Laquerrière, 

P. Freger, F. Proust. 

Service de Neurochirurgie, CHU de Rouen, 76031, Rouen 

P29 Résection endoscopique pure d’un schwannome 

infraorbitaire. 

P. O. Champagne, R. Moumdjian, M. Desrosiers. 


P30 Les gliomes du tronc cérébral de l’adulte révélés 

par une atteinte périphérique du nerf facial: Série de 

13 cas et revue de la littérature. 

T. Dudois, G. Reyes-Botero (3), F. Laigle-Donadey (3), J.Y. 

Delattre (3) et J.S.G. Guillamo (2), E. Emery (1) 

(1) Service de Neurochirurgie, CHU Caen, (2) Service de Neuro-Oncologie, 

CHU Caen, (3) Neuro-Oncologie, Pitié-Salpétrière, 

APHP, Paris. 

P31 Le degré d’invasivité mesurée par le différentiel 

T1-Gado / Flair sur l’IRM initiale est-il un facteur pronostique 

de la survie des patients porteurs d’un glioblastome 

? 

A. Amélot, S. Hamdi, S. Bouazza, D. Bresson, M. Orabi, M. 

Polivka, J.P. Guichard, S. Froelich, B. George, E. Mandonnet. 

Service de Neurochirurgie, Hopital Lariboisière, 2 rue Ambroise 

Paré, 75010 Paris. 

P32 Place de la laminoplastie « open door » dans le 

traitement de la myélopathie cervicale d’origine arthrosique. 

P. Fransen, P Demoor, D Boucquey. 

Clinique du Parc Léopold, Bruxelles, Belgique. 

P33 Intérêt de l’ostéosynthèse percutanée dans la 

prise en charge des fractures du rachis thoraco-lombaire 

chez les patients traumatisés graves avec défaillance 

organique. 

S. Fuentes, H. Giorgi, B. Blondel, T. Adetchessi, P. Tropiano, 

H. Dufour. 


P34 Intérêt de l’angio-scanner 3D pour l’évaluation 

des vaisseaux pré-vertébraux avant abord antérieur 

du rachis lombo-sacré L4-L5 et L5-S1. Etude prospective 

à propos de 146 cas. 

C. Barrey, G. Louis-Tisserand, B. Ene, P Montagna, F. Michel, 

G. Perrin. 


Wertheimer, Groupement Hospitalier Est, Université Claude 

Bernard Lyon 1, 59 boulevard Pinel 69394 Lyon. 

P35 Stabilisation C1-C2 selon la technique de Harms: 

Indications, aspects techniques, résultats cliniques et 

radiologiques à travers une série de 22 cas. 

P. Bourdillon, G. Perrin, C. Barrey. 

Hôpital Neurologique de Lyon (Neurochirurgie C). 

P36 Traitement endoscopique des lombosciatiques 

par hernies discale en Afrique francophone: Expérience 

préliminaire à Dakar (Hôpital Principal). 

A. Diop, I. Tine, S. B. Badiane. 

Dakar – Sénégal. 

17

18 


P37 Techniques de rattrapage pour fractures de 

l’odontoïde compliquées secondairement. 

J. F. Cornelius, P. J. Slotty, M. El Khatib, H. J. Steiger, R. Bostelmann. 

Neurochirurgische Klinik, Heinrich Heine Universität, Düsseldorf, 

Allemagne. 

P38 Les tuberculomes intraduraux et extramédullaires: 

A propos de 3cas. 

S. Kinata-Bambino, E. Ait Benhaddou, G. Mpandzou, 

L. Lachhab, L. El Mesnaoui, W. Regragui, A. Benomar, 

M.Yahyaoui. 

Service de Neurologie B et de Neurogénétique, Hôpital des 

Spécialités, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc. 

P39 Spondylodiscite : A propos de 23 cas. 

N. Abdessamad, Z. E. A. En-Nhaili, M. Dianka, A. El Azhari. 

Service de Neurochirurgie , Casablanca, Maroc. 

P40 Brucellose vertébrale : Prise en charge neurochirurgicale. 

H. Abou Dargham, F. Abou Fakhr, R. Moghnieh. 

Hôpital Ain Wazein – Liban. 

P41 Profil histologique des compressions médullaires 

en milieu tropical. 

S. M. Ouldsalihy, A. Moctar, S. Memmou, K. A Salem, E. 

Sid’Ahmed, M. M. Vall, S. A. Mogueya, C. Né. 

Service de Neurochirurgie BP 612 Centre Hospitalier de 

Nouakchott Mauritanie. 

P42 Traitement des spondylolisthesis de haut grade 

via l’implantation d’une vis transsacrale postérieure 

par abord minimalement invasif. 

A. G. Weil, K. Elayoubi, A. Nzokou, D. Shédid. 



P43 Résultats cliniques, alignement sagittal et mobilité 

cervicale 3 ans après une arthroplastie cervicale 

avec une prothèse céramique. 

O. Gille. 

CHU Pellegrin, Service de Chirurgie orthopédique et traumatologie, 

Bordeaux. 

P44 Intérêt de l’IRM dynamique dans les myélopathies 

cervicales. 

L. Hattou (1), P.-L. Hénaux (1), R. Guillin (2), X. Morandi (1). 

1. Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2 rue Henri 

le Guilloux 35033 Rennes cedex 9, France 2. Département 

d’Imagerie ostéo-articulaire, CHU Hôpital Sud, 16 boulevard 

de Bulgarie 35203 Rennes cedex 2, France. 

P45 Décompression et stabilisation minimales invasives 

dans la prise en charge des métastases vertébrales 

symptomatiques. 

F. Zahiri, P. Marinho, A. Bouras, M. Allaoui, R. Assaker. Lille. 

P46 Vissage isthmique versus trans-isthmique de C2 : 

Etude anatomique biomécanique. 

F. Lucas, D. Mitton, B. Frechede, E. Emery, G. Perrin, W. Skalli, 

C. Barrey. 

Service de Neurochirurgie, CHU de CAEN; Université de CAEN; 

Université de Lyon, F-69622, Lyon; IFSTTAR, LBMC, UMR_T9406, 

F-69675, Bron; Université Lyon 1, Villeurbanne, France; Laboratory 

of Biomechanics, ENSAM, Arts et Métiers ParisTech. 

P47 Evaluation du traitement chirurgical des fractures 

de type burst non-déficitaire en neurochirurgie 

au CHU de Grenoble. 

E. Kpelao, V. Mendes Martins, R. Montessuy, M. Meyer, J. P. 

Chirossel, E. Gay 

Neurochirurgie Grenoble, Neurochirurgie Annecy. 

P48 Une hémorragie sous-arachnoïdienne secondaire 

à un anévrisme rompu de l’artère spinale antérieure. 

V. Gilard, S. Curey, S. Derrey, P. Fréger, F. Proust. 

Service de Neurochirurgie du CHU de Rouen. 

P49 Cavernome du noyau accumbens responsable 

d’acouphènes homolatéraux isolés. 

P. Finet, M. Bojanowski. 


P50 Rupture différée d’un anévrysme de l’artère vertébrale 

secondaire à une plaie de l’artère vertébrale 

pendant une chirurgie rachidienne cervicale. . 

S. Fuentes, T. Adetchessi, G. Armaganian, P. Metellus, H. 

Dufour. 


P51 Morbidité et mortalité du traitement chirurgical 

de l’anévrisme cérébral chez les patients porteurs de 

polykystose rénale autosomique dominante. 

F. Hammad, S. Curey, S. Derrey, O. Bennani, P. Fréger, F. 

Proust. 

C.H.U. Rouen. 

LUS SUR RÉSUMÉ 

LSR1 Cure endoscopique endonasale trans-sphénoïdale 

des adénomes de l’hypophyse : Résultats préliminaires 

à Dakar. 

A. Diop, I. Tine, S. B. Badiane. 

Dakar - Sénégal 

LSR2 Exploration de l’attention spatiale en chirurgie 

éveillée par stimulation électrique directe chez des 

patients opérés d’une lésion tumorale de l’hémisphère 

mineure. 

E. Tramoni-Negre, O. Felician, A. Trebuchon, A. Schmitt, M. 

Guye, S. Fuentes, M. Ceccaldi , P. Metellus. 

Service de Neurochirurgie APHM, La Timone, Marseille, France. 

LSR3 Gestion de l’erreur en neurochirurgie stéréotaxique 

sous IRM seule : De l’évaluation à la modélisation 

statistique. 

J. Perez, S. James, T. Roujeau, E. Lebars, A. Bonafe, M. Zanca, 

Ph. Coubes.

Unité de Neurochirurgie Fonctionnelle, Service de Neuroradiologie, 

Service de Médecine Nucléaire, CHRU Montpellier, 

France. 

LSR4 Réunion de Concertation Pluridisciplinaire 

(RCP) régionale pour la prise en charge des douleurs 

chroniques : Retour sur une expérience de quatre ans. 

A. Balossier (1), C. Delorme (2), F. Courthéoux (3), S. Schaeffer 

(4), J. Moussu (5), R. Deleens (6), E. Emery (1). 

(1) CHU de Caen, Service de Neurochirurgie, Caen, F-14000, 

France (2) CH de Bayeux, Réseau Régional Douleur, Centre 

d’Evaluation et de Traitement de la Douleur, Bayeux, 

F-14400, France (3) CHU de Caen, Service de Rhumatologie, 

Caen, F-14000, France. 

LSR5 Tumeur neuroepithéliale dysembryoplasique : A 

propos d’un cas et revue de la littérature. 

L. Mahfouf, A. Tikanouine, B. Merrouche, I. Moula, M. Mehamli, 

R. Zahed, B. Abdennebi. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Salim-Zemirli, Alger. 

LSR6 Les plaies crânio-encéphaliques : Aspects épidémio-cliniques 

et thérapeutiques à Dakar (Sénégal). 

A. Diop, I. Tine, A. K. Ouiminga, S. B. Badiane. 


LSR7 Evaluation Prospective du « Dispositif d’Annonce 

» pour les patients pris en charge dans le service 

de Neurochirurgie du CHU de Brest 

E. Magro 1,3, L. Bergot 2, S. Cuchard 2, S. Lebreton 2, P. D. 

Hieu 1,3, R. Seizeur 1,3. 

1.Service de Neurochirurgie, CHU Brest. 2. Dispositif d’annonce 

en cancérologie, CHU Brest. 3. Faculté de médecine, 

Université de Brest. 

LSR8 Maladie de Rodai-Dorfman du système nerveux 

central: A propos d’un cas et revue de la littérature 

C. Joubert, A. Dagain, A. T. Nguyen, N. Desse, J. Fesselet, B. 

Fouet, D. Figarella-Branger. 

Hôpital d’Instruction des Armées Sainte Anne, Toulon et 

CHU la Timone, Marseille.* 

LSR9 Étude épidémiologique de tumeurs opérées 

dans notre service : À propos de 3031 cas. 

B. Merrouche, L. Mahfouf, A. Abdennebi, B. Abdennebi. 

Service de Neurochirurgie, hôpital Salim Zemirli, El Harrach, 

Alger, Algérie. 

LSR10 Tumeurs neuroépithéliales dysembryoplasiques 

: A propos de deux cas. 

A. Mansour, M. Bouaziz, O. Keita Cheikh*, O. Laouar*. 

Service de Neurochirurgie CHU Annaba Algérie *Service 

d’Anatomie Pathologique. 

LSR11 ALDH1 est un marqueur diagnostique des tumeurs 

fibreuses solitaires des méninges. 

P. Metellus, C. Bouvier, J. Guyotat, T. Adetchessi, A. Jouvet, 

H. Dufour, F. Bertucci, S. Fuentes, D. Figarella-Branger. 

Service de Neurochirurgie APHM CHU Timone Marseille. 


LSR12 Les méningiomes intracrâniens : Expérience 

d’un service algérien à propos de 220 cas. 

A. Mansour, S. Bairi, A. Ziani, M. Bouaziz. 

Service de Neurochirurgie CHU Annaba, Algérie. 

LSR13 Les schwannomes vestibulaires : A propos de 

210 cas. 

L. Boublata, S. Ouhab, T. Selmane, N. Tighilt, N. Harchaoui, 

K. Bouaita, H. C. Deliba, N. Ioualalen. 

Service de Neurochirurgie- Ait Idir-Faculté de Médecine, Université 

Alger I, Alger-Algérie. 

LSR14 Traitement des compressions radiculo-médullaires 

par un foyer d’hématopoïèse extra-médullaire. 

D. Ndri, R. Koucthieu, A. Haïdara, E. Broalet, N. Tokpa, M. 

Kakou, V. Ba Zeze. 

Service de Neurochirurgie, CHU de Yopougon. 

LSR15 D’une base clinico-biologique de Glioblastome 

inter-régionale à une base nationale et internationale. 

P. Menei, A. Clavreul, A. Rousseau, A. Hamlat, P. François, 

P. D. Hieu, M. Wager, P. Bougnoux, L. Bauchet, D. Figarella. 

CHU Angers-INSERM U1066. 

LSR16 Données épidémiologiques sur les tumeurs 

prises en charge dans le centre de neurochirurgie pédiatrique 

de Lyon de 2003 à 2010. 

C. Mottolese, P.A. Beuriat, A. Szathmari, D. Frappaz, C. 

Conter, A.C. Ricci-Franchi. 

Service de Neurochirurgie pédiatrique, Hôpital Neurologique 

et Neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon, FR. 

LSR17 Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle 

– Résultats d’une série de 91 patients. 

F. Pennes, S. Litrico, S. Declemy, P. Paquis. 


LSR18 Les formes cliniques de la tuberculose vertébrale. 

Étude d’une série chirurgicale. 

D. Ndri, L. Dérou, E. Broalet, N. Adou, A. Tokpa, V. Boni, V. 

Ba Zézé. 


LSR19 Résection des tumeurs extramédullaires spinales 

thoraciques et lombaires par abord minimalement 

invasif. 

A. Nzokou, A.G. Weil, K. Elayoubi, D. Shedid. 

Service de Neurochirurgie, Centre Hôpitalier Universitaire de 

Montréal, Hôpital Notre Dame, CHUM. 

LSR20 Place du traitement endovasculaire dans la 

prise en charge des hémorragies cérébro-méningées. 

C. Salaud, T. Riem, H. Desal, R. Riem, J. P. Nguyen. 

CHU Nantes. 

LSR21 Hémorragie méningée par rupture d’anévrysmes 

intracrâniens en Afrique subsaharienne. 

D. Ndri, N. Adou, M. Kakou, A. Tokpa, A. Jibia, V. Ba Zeze. 

Service de Neurochirurgie CHU de Yopougon. 

19

20 


RÉSUMÉS 

Communications orales 

F1 

Stimulation cérébrale profonde dans le traitement du 

syndrome de Gilles de la Tourette : expérience clinique 

à propos de 6 cas et revue de la littérature. 

J. Boetto, Anne Seychelles, Syril James, Victoria Gonzalez, 

Thomas Roujeau, Laura Cif, Philippes Coubes. 

Montpellier. 

Introduction : 

Le syndrome de Gilles de la Tourette (GTS) est une maladie 

neuropsychiatrique caractérisée par des tics vocaux et moteurs 

multiples. Dans les formes réfractaires au traitement 

pharmacologique, la stimulation cérébrale profonde (SCP) 

représente un traitement prometteur. 

Matériel et méthode : 

Six patients (5 hommes; 1 femme), présentant un GTS ont 

bénéficié d’un traitement par SCP entre 2005 et 2012 au 

CHRU de Montpellier. L’implantation en condition stéréotaxique 

a été réalisée sous anesthésie générale, par visée 

directe IRM, sur différentes cibles : Globus Pallidus Interne 

moteur, GP limbique, GP externe et Thalamus. La sévérité 

des symptômes a été évaluée en préopératoire et en fin de 

suivi pour chaque patient par l’échelle Yale Global Tic Severity 

Scale (YGTSS). 

Résultats : 

La précision de la visée a permis l’implantation bilatérale de 

la cible visée chez les 6 patients. Les complications relatives 

à la technique chirurgicale : aucune complication hémorragique, 

infection chez 2 patients. Un patient a été exclu de 

l’évaluation, ayant refusé tout suivi après implantation. Les 

scores moyens YGTSS ont diminués de 91/100 (80-96) en 

préopératoire à 57/100 (29-77) en fin de suivi. Cinq patients 

présentent donc une amélioration des symptômes, 2 sur 

une durée de suivi de plus de deux ans, et 3 lors de l’évaluation 

précoce à six mois de traitement. 

Conclusions : 

Nous partageons notre expérience de la SCP dans la maladie 

de GTS autour des difficultés dans la sélection des candidats 

et des cibles. Dans la revue de la littérature, l’efficacité 

attendue est comprise entre 59 et 97 %, mais l’hétérogénéité 

clinique, l’existence de comorbidités psychiatriques, 

l’absence de consensus autour des critères d’indication 

rendent difficile l’analyse des résultats. 

F2 

Sélection des meilleurs candidats à la stimulation du 

cortex moteur à visée antalgique: étude des récepteurs 

opioïdes par TEP. 

J. Maarrawi, Roland Peyron, Patrick Mertens, Nicolas Costes, 

Michel Magnin, Marc Sindou, Bernard Laurent, Luis Garcia- 

Larrea. 

Service de Neurochirurgie Fonctionnelle – Hôpital Neurologique 

de Lyon & Centre de Neurosciences de Lyon (INSERM 

U1028) & Service de Neurochirurgie- Hôtel-Dieu de France – 

Beyrouth. 


De nombreuses études récentes ont pu mettre en évidence 

une participation du système opioïde endogène (SOE) dans 

les mécanismes d’action de la stimulation du cortex moteur 

(SCM) à visée antalgique, tant chez l’homme que chez l’animal. 

En plus, les douleurs neuropathiques (DN) s’accompagnent 

de modifications du SOE cérébral. Notre objectif 

est de tester si la distribution des récepteurs opioïdes cérébraux 

des patients atteints de DN réfractaires pourra contribuer 

à choisir les meilleurs candidats à la SCM. 


Quinze patients souffrant de DN réfrataires pour au moins 

2 ans ont été inclus et ont bénéficiés de 2 examens TEP à 

la 11C-Diprénorphine, puis opérés d’une SCM (repérage 

du cortex moteur par Potentiels évoqués somesthésiques 

et Neuronavigation). Les patients ont été évalués à 7 mois 

après la chirurgie. Un examen TEP a été réalisé chez 11 sujets 

témoins. 

Résultats : 

Le potentiel de liaison (PL) à la diprénoprhine sur les images 

TEP pré-opératoires est fortement correlé à l’efficacité clinique 

de la SCM au niveau de l’insula, du thalamus, de la 

substance grise périaqueducale (SGPA), du cortex orbitofrontal, 

du gyrus cingulaire antérieur et moyen, de l’amygdale, 

et du cervelet. La comparaison des TEP des patients 

non-répondeurs (< 30 % d’amélioration) montre significativement 

moins de liaison avec la diprénorphine par rapport 

aux répondeurs et aux témoins. Les patients qui ont un PL 

inférieur aux valeurs des témoins au niveau du thalamus, 

de la SGPA, de l’insula controlatéral à la douleur et du gyrus 

cingulaire antérieur ipsilatéral sont des mauvais répondeurs 

à la SCM. 

Conclusions : 

L’étude des récepteurs opioïdes cérébraux par TEP a pu 

prédire l’efficacité de la SCM à 7 mois dans cette série de 

15 patients. Si ces résultats s’avèrent reproductibles, la TEP 

pourrait être utilisée dans le futur pour sélectionner les 

meilleurs candidats à la SCM et éviter ainsi un geste chirurgical 

onéreux inutile.

F3 

Les conséquences vasculaires liées aux cortectomies 

operculo-insulaires pour épilepsie. 

P. Finet, Louis Crevier, Dang Nguyen, Alain Bouthillier. 



La chirurgie de la région insulaire est complexe en raison 

de sa relation étroite avec les branches sylviennes, la proximité 

de structures fonctionnelles et sa situation profonde 

dans la vallée sylvienne. Notre but est de démontrer que 

la chirurgie de l’épilepsie de la région insulaire peut être 

considérée comme sûre même si celle-ci peut être associée 

à des lésions ischémiques. 


Dix-sept patients consécutifs qui ont subi entre 2004 et 

2012 une cortectomie insulaire associé ou non à une autre 

technique, ont été étudiés de manière rétrospective. La 

localisation et l’étendue de la résection insulaire ont été 

déterminées préalablement par un EEG invasif. Tous ont 

bénéficié d’une IRM postopératoire permettant d’analyser 

radiologiquement les lésions vasculaires résultant des cortectomies 

réalisées. Les résections insulaires ont été classifiées 

selon l’étendue et la localisation de la cortectomie. 

Chaque patient a bénéficié d’un suivi clinique. 

Résultats : 

Des lésions ischémiques (LI) ont été identifiées chez 12 patients 

(70%). Parmi ces patients, 11 LI (65%) étaient liées à 

la cortectomie insulaire et trois à la technique chirurgicale 

associée. Les infarctus insulaires étaient typiquement localisés 

dans la corona radiata s’étendant de l’insula à la région 

péri-ventriculaire. Ils résultent de lésions de branches perforantes 

des segments M2 de l’artère sylvienne. Les LI ont 

été trouvées de manière équivalente dans les différentes 

régions insulaires réséquées. Huit patients ont présenté un 

déficit neurologique postopératoire (une dysphasie, une 

majoration d’une hémiparésie préexistante et six hémiparésies) 

parmi lesquels six avaient une LI liée à une cortectomie 

insulaire. Touts les déficits neurologiques décrits 

étaient transitoires. 

Conclusions : 

Les cortectomies insulaires sont associées à des lésions 

ischémiques chez approximativement 2/3 des patients. 

Ces LI ont cependant peu de conséquences cliniques étant 

donné qu’aucun patient n’a présenté de déficit postopératoire 

définitif. En conséquence, les cortectomies insulaires 

peuvent être considérées comme une technique chirurgicale 

sûre pour le traitement de l’épilepsie réfractaire. 

F4 

Thalamotomie unilatérale par ultrasons focalisés guidés 

par résonance magnétique (MRgFUS) pour traiter le 

tremblement essentiel réfractaire au traitement. 


M. Schwartz, Nir Lipsman, Andres M. Lozano, Kullervo 

Hynynen, Michael L. Schwartz. 

Université de Toronto, Canada. 


Le tremblement essentiel (TE) est parfois associé à une 

grande incapacité et une mauvaise qualité de vie. Une ablation 

par radiofréquence (RF) ou une stimulation du noyau 

Vim du thalamus sont des opérations à ciel ouvert avec les 

risques associés. La technique de MRgFUS est une alternative 

non-invasive. 


Trois patients atteints de TE réfractaire au traitement ont 

subi une thalamotomie unilatérale par MRgFUS pour un 

tremblement de leur main dominante. La température 

moyenne maximale obtenue était de 59,3 C. Les patients 

étant éveillés pendant le traitement, on a pu recueillir leurs 

impressions en temps réel sur les systèmes sensoriels ou 

moteurs stimulés par les températures lésionnelles et souslésionnelles. 

Résultats : 

Tous les patients ont bien toléré la procédure. Au 1er jour 

postopératoire, on observait une diminution moyenne de 

61,5 % du score global sur l’échelle CRST (Clinical Rating 

Scale for Tremor) avec une amélioration immédiate et 

importante de la fonction. Le patient 1, à trois mois, avait 

obtenu un bienfait durable avec une diminution de 55,6% 

du score sur l’échelle CRST. Lors des sonications d’essai avec 

des températures sous-lésionnelles, deux patients ont signalé 

des symptômes sensoriels, ce qui a permis à l’équipe 

thérapeutique de modifier les paramètres de sonication et 

liés à la cible. Une IRM per- et post-opératoire a démontré 

des lésions thalamiques bien circonscrites sans hémorragie. 

Les réactions indésirables étaient mineures durant la procédure 

et en postopératoire. 

Conclusions : 

La technique de MRgFUS offre une alternative non-invasive 

aux interventions à ciel ouvert et permettrait d’obtenir des 

lésions intracrâniennes avec efficacité et en toute sécurité. 

Sur le plan radiologique, les lésions étaient similaires à celles 

obtenues lors d’une ablation par RF; elles étaient associées 

à une diminution importante et durable du tremblement. 

F5 

Traitement radiochirurgical des tremblements pharmaco-résistants 

: Une étude en aveugle chez 50 patients. 

J. Régis, Romain Carron, Jean Philippe Azulay, Denis Porcheron, 

Tatiana Witjas. 

Marseille, Timone. 


S’il existe une littérature historique abondante relative à la 

thermocoagulation du VIM pour tremblement résistant, les 

résultats de la radiochirurgie dans cette indication restent 

peu documentés. 

21

22 



50 patients (âge moyen : 72.4 ans) présentant un tremblement 

sévère pharmaco-résistant (36 essentiel & 14 parkinsonien, 

32 hommes & 18 femmes) ont bénéficié d’une radiochirurgie 

Gamma Knife du VIM unilatérale (gauche chez 38 

patients et droite chez 12). A partir d’une IRM stéréotaxique, 

comprenant une séquence ventriculographique T2 (CISS) et 

une tractographie, un isocentre unique de 4 mm avec une 

dose au maximum de 130Gy était positionné à la cible du 

VIM selon Guiot. Une évaluation de la sévérité du tremblement 

(Whiget tremor rating scale), du retentissement sur 

l’activité quotidienne et des performances cognitives (Mattis 

dementia rating scale, verbal fluency) a été effectuée 

avant la radiochirurgie et 1 an après ainsi que des IRM de 

suivi à 3, 6 et 12 mois. Un neurologue spécialiste des mouvements 

anormaux d’un autre centre (Grenoble) a effectué 

à l’aveugle une évaluation de la gravité du tremblement à 

partir de vidéos enregistrées avant et à 12 mois. 

Résultats : 

L’évaluation à l’aveugle a démontré une amélioration 

de plus de 50% (55,1 pour la main droite et 57,5 pour la 

gauche). Toutes les composantes du tremblement étaient 

améliorées (repos, posture, intention). L’écriture l’était de 

46%. Les activités quotidiennes étaient améliorées de 

72,6%. L’évaluation neurospychologique est restée stable. 

Le délai d’amélioration était de 1 à 12 mois. Le seul effet 

secondaire était une hémiparésie transitoire associée a une 

réponse oedémateuse plus importante (hyper-répondeur). 

Chez les 12 patients en échec (aucun effet) les IRM de suivi 

montraient une réponse absente ou minime (hyporépondeurs). 

Conclusions : Cette évaluation en aveugle démontre que 

la radiochirurgie Gamma Knife est une procédure efficace 

et sûre pour le traitement des tremblements sévères. Les 

effets secondaires sont dans notre expérience rares et transitoires. 

F6 

Électroencéphalogramme invasif par électrodes intraparenchymateuses 

dans l’épilepsie réfractaire : Technique 

d’implantation et résultats préliminaires. 

G. Vaz, G. van Rijckevorsel, C. Grandin, C. Raftopoulos. 

Centre de traitement de l’épilepsie réfractaire ; Cliniques 

Universitaires Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, 

Bruxelles, Belgique. 

Introduction : Certains patients avec épilepsie réfractaire 

(ER) nécessitent une mise au point plus approfondie, avec 

électroencéphalogramme invasif (EEGi). Dans ce cadre 

nous présentons notre expérience de l’implantation des 

électrodes intraparenchymateuses (EIP) sous neuronavigation 

(Brainlab®, Allemagne). 

Matériel et méthode : Quatre-vingt huit patients consécutifs 

(âge moyen : 28 ans, min 3 – max 61 ; F/H : 46/42) avec 

une ER ont bénéficié d’une mise au point avec EEGi entre 

avril 2004 et novembre 2011. Deux-cents vingt-six EIP (AD- 

TECH®, USA) ont été implantées. La dure-mère est ouverte 

de façon punctiforme, après la réalisation d’un trou de trépan, 

pour que l’électrode pénètre par frottement et sa sortie 

est faite par contre-incision, avec une fermeture étanche 

pour éviter la fuite de LCR. Un stylet à bout mousse, calibré 

pour la neuronavigation, est utilisé pour réaliser chaque trajectoire 

avant l’implantation de l’EIP. Immédiatement après, 

une résonance magnétique a été réalisée pour contrôler la 

localisation exacte des EIP. 

Résultats : 

Deux-cents vingt-six EIP ont été implantées. Cent-vingtdeux 

électrodes avec 4 contacts (54%), 97 électrodes avec 

8 contacts (43%) et 7 électrodes avec 10 contacts (3%) ont 

été utilisées. Comme complications nous avons eu une infection 

intraparenchymateuse et deux hématomes intracérébraux 

(3.4%), avec une hémianopsie permanente (1.1%). 

Seize électrodes (7%) n’étaient pas placées à l’endroit exacte 

programmé, mais sans conséquence pour l’analyse du tracé 

et la correction du trajet n’a pas été nécessaire. Aucune fuite 

de LCR n’a été observée. 

Conclusions : 

L’implantation d’EIP pour EEGi sous neuronavigation est 

efficace et associée à un faible risque de complication permanente 

(0.4% par électrode). 

F7 

Traitement symptomatique des troubles mnésiques de 

la maladie d’Alzheimer par stimulation électrique chronique 

du fornix dans l’hypothalamus. 

D. Fontaine, A Deudon, JJ Lemaire, J Darcourt, P Paquis, .P 

Robert. 

CHU de Nice, CHU de Clermont-Ferrand. 


Les traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer 

(MA) sont décevants et il n’y a pas de traitement curatif. Des 

études récentes ont montré que la stimulation cérébrale 

profonde (SCP) pouvait moduler les circuits impliqués dans 

la mémoire et que cette propriété pouvait être utilisée pour 

ralentir le déclin cognitif des patients avec MA. 


Nous avons réalisé une étude prospective dont l’objectif 

était d’évaluer la faisabilité et la tolérance de cette approche 

chez les patients MA. Les critères d’inclusion étaient : âge 

MA récemment diagnostiquée et atteinte mnésique prédominante 

furent vus en consultation spécialisée mémoire. 

Seuls 9 patients (8,2%) correspondaient à l’ensemble des 

critères d’inclusion. Une seule patiente accepta d’être opérée 

(acceptabilité 11,1%) et compléta l’étude. Aucune complication 

ou effet secondaire ne fut observé. Après un an de 

stimulation, les scores mnésiques (MMSE, ADAS-Cog, Grober 

& Buschke) étaient stabilisés par rapport à l’état de base. 

Conclusions : 

Les résultats de cette étude pilote sont concordants avec 

l’étude pilote canadienne montrant que la SCP chronique 

du fornix est bien tolérée et qu’elle peut stabiliser le déclin 

cognitif chez certains patients. Cependant elle suggère que 

seule une petite proportion des patients MA pourraient être 

candidats et que peu acceptent la SCP. Ceci pourrait faire 

craindre une inadéquation entre l’attente de ces patients 

d’une part et le caractère invasif de ce traitement purement 

symptomatique d’autre part. 

F8 

Variabilité individuelle du bilinguisme dans la stimulation 

cérébrale directe. 

S. Tliba, D. Boudebza*, I. Takbou, L. Hannou, H. Himeur, N. 

Belahcene, H. Kechfoud, M. Ait Bachir. 

Services de Neurochirurgie et de psychiatrie*, Chu, Faculté de 

médecine, Bejaia. 


Au moment où le concept de variabilité inter-individuelle 

du langage n’a pas été largement établi, les théories de 

variabilité individuelle s’imposent actuellement comme 

sujet de controverse scientifique. En effet, la stimulation 

cérébrale corticale directe puis la neuro-imagerie moderne 

montrent différentes représentations cérébrales des langues. 


Lors de la stimulation électrique corticale et sous-corticale 

directe de 21 patients éveillés pour la procédure de traitement 

de tumeurs cérébrales, nous avons constaté des 

variabilités individuelles du langage (langue maternelle et 

langue secondaire) chez deux patients (17 et 39 ans) 

Résultats : 

Le contage en boucle de 1 jusqu’à 10 ainsi que l’épreuve de 

dénomination orale d’images dans les deux langues, arabe 

et française (maternelle et secondaire), nous ont permis de 

constater chez l’adulte de 17 ans, des troubles exclusivement 

dans la langue maternelle (arabe) sous forme d’arrêt 

lors de la stimulation de l’aire pré-centrale gauche alors 

que les troubles de la langue française ont une représentation 

plus large, particulièrement dans l’aire post-centrale 

supérieure du même côté. Chez l’adulte de 39 ans, aussi 

des troubles sous forme d’hésitations dans la langue arabe 

(maternelle) lors de la stimulation de l’aire temporale postérieure 

gauche alors que le langage français est fluant. Par 

ailleurs, des troubles de la langue française ont une repré- 


sentation plus éparse dans les deuxième et troisième circonvolutions 

frontales. 

Conclusions : 

Ces deux observations rejoignent certaines données de la 

littérature. En effet, trois facteurs semblent influencer cette 

variabilité du bilinguisme ; d’abord, l’âge d’acquisition de la 

langue secondaire (avant ou après 10 ans), le degré de maîtrise 

et finalement, le contexte d’acquisition. Il est certain 

que la neuro-imagerie rajoutée aux techniques de stimulation 

donnent plus de fiabilité à cette étude. 

F9 

Impact de la stimulation à haute fréquence et bilatérale 

des noyaux sous-thalamiques sur la motricité oesophagienne 

chez des patients parkinsoniens opérés. Résultats 

d’une étude prospective, randomisée en cross-over. 

S. Derrey, Pierre Hannequin, Viannet Gilard, Maltête David, 

François Proust, Pierre Fréger, Guillaume Gourcerol. 

CHU Charles Nicolle, Rouen. 


Les troubles de la motricité gastro-intestinale sont fréquents 

dans la maladie de Parkinson (MP) et peuvent précéder 

l’apparition des symptômes moteurs. Si l’efficacité 

de la stimulation sous-thalamique est bien documentée 

pour les troubles moteurs de cette maladie, en revanche, 

les données sur la motricité gastro-instestinale sont rares. 

L’objectif de ce travail prospectif randomisé était d’étudier 

l’impact de la stimulation sous-thalamique sur la motricité 

pharyngo-oesophagienne chez des patients parkinsoniens 

opérés. 


Seize patients (62.4 ± 9.3 ans) parkinsoniens opérés depuis 

au moins 6 mois ont été inclus dans cette étude prospective. 

Les patients sevrés du traitement médicamenteux étaient 

randomisés en 2 groupes pour être évalués soit en ON-stimulation 

puis en OFF soit en OFF puis en ON. Au cours de 

chacune des phases ON et OFF, la motricité oesophagienne 

était explorée par une manométrie à haute résolution. 

Résultats : 

Pour tous les paramètres étudiés, aucun effet groupe (ON- 

OFF vs OFF-ON) n’a été observé. En ON, une augmentation 

significative de l’amplitude des contractions oesophagiennes 

a été retrouvée (OFF: 1640±719 vs ON: 2035±598 

mmHg.cm.s; p=0.03), sans différence sur la vitesse de propagation 

des contractions. La pression de relaxation du 

sphincter oesophagien inférieur (SIO) était significativement 

plus basse en ON (OFF: 7.7±1.7 mmHg vs ON: 4.5±1.4 

mmHg; p=0.05) alors que la pression de repos étaient stable 

entre les 2 périodes. La pression intra-bolus, reflet d’un obstacle 

au niveau de la jonction oeso-gastrique, était significativement 

plus élevée en OFF (OFF: 4.5±1.9 mmHg vs ON: 

2.4±1.3 mmHg; p=0.03). Aucune différence significative n’a 

été retrouvée pour le sphincter supérieur de l’oesophage. 

23

24 


Conclusions : 

La stimulation sous-thalamique bilatérale dans la MP modifie 

les contractions oesophagiennes et favorise l’ouverture du 

SIO. Ces résultats suggèrent que la boucle nigrostriato-striatonigrale 

est impliquée dans le contrôle de la motricité oesophagienne 

et que son dysfonctionnement peut participer à 

l’apparition de symptômes gastro-intestinaux dans la MP. 

T1 

Anatomie des veines vertébrales dans le canal des foramen 

transverses : Organisation et apport pour la chirurgie 

du rachis cervical. 

Elsa Magro1,3, Jean-Christophe Gentric2, Guillaume 

Koch2,3, Matthieu Talagas4, Romuald Seizeur1,3. 

1.Service de Neurochirurgie, CHU Brest. 2. Service de Radiologie, 

CHU Brest. 3. Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine, 

Université de Brest. 4. Laboratoire de Cytologie, CHU Brest. 


L’organisation des veines vertébrales dans le canal transversaire 

a été peu étudiée et demeure un sujet de controverse 

opposant la conception d’une veine vertébrale unique à 

celle d’une confluence des veines en plexus. La connaissance 

précise de la disposition de ces veines est utile en 

chirurgie du rachis cervical pour les voies d’abord antérieures, 

et postérieures avec le développement des techniques 

de vissages articulaires. 


Il s’agissait d’une étude anatomo-radiologique. Dix spécimens 

ont été injectés puis disséqués, et des coupes histologiques 

ont été réalisées de façon étagée. La microdissection 

de chaque foramen transverse et le fraisage des corps vertébraux 

permettaient l’ouverture complète du canal transversaire 

et la visualisation des anastomoses avec les plexus 

veineux intra-rachidiens. Une étude en imagerie par résonance 

magnétique (IRM) haute résolution, angiographie en 

séquence 2D en temps de vol (TOF), a été conduite sur dix 

volontaires sains. La lecture des données a été réalisée par 

deux radiologues suivie d’une analyse de concordance. 

Résultats : 

On a trouvé une concordance pour l’ensemble des techniques 

d’explorations utilisées. Les veines vertébrales 

étaient disposées de façon plexiforme dans le canal transversaire, 

et notamment à sa partie haute, avant de se résoudre 

en une veine unique accompagnant l’artère à sa 

sortie du foramen transverse de la 6ème vertèbre cervicale. 

Ce système veineux se situait préférentiellement en situation 

ventrolatérale par rapport à l’artère vertébrale. Les 

anastomoses des veines vertébrales avec les veines intrarachidiennes 

longitudinales antérieures étaient constantes 

et disposées de façon segmentaire à chaque niveau vertébral. 

L’analyse histologique montrait une organisation sinusienne 

à la partie haute du canal transversaire, puis la présence 

d’une veine individualisable à la partie basse. 

Conclusions : 

On ne peut proposer une modélisation des veines vertébrales 

qui soit applicable à tous les sujets, mais cette 

description détaillée doit apporter des éléments utiles au 

chirurgien pour l’anatomie chirurgicale des voies d’abord 

du rachis cervical. 

T2 

Évaluation d’une méthodologie simplifiée d’implantation 

d’électrodes profondes d’enregistrement de l’EEG 

(SEEG), assistée par ordinateur, sans cadre et avec un 

bras à biopsie non-robotisé chez des enfants présentant 

une épilepsie réfractaire : bilan de la première année 

d’utilisation. 

D. Scavarda, H Peyriere, G Pech-Gourg, A Trébuchon, M Milh, 

N Villeneuve, F Bartolomei. M Guye, N Girard, G Lena. 

Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Timone Enfant, Marseille. 


L’implantation d’électrodes profondes d’enregistrement 

de l’EEG fait partie du bilan pré-chirurgical des épilepsies 

partielles réfractaires de l’enfant. Les progrès de la neuroradiologie 

et de la chirurgie assistée par ordinateur nous ont 

conduit à développer une méthodologie simplifiée d’implantation 

de ces électrodes sans cadre. Nous rapportons 

notre expérience des 16 premiers enfants implantés. 


Entre Avril 2011 et Juin 2012, 16 enfants ont été implantés 

(SEEG) (10 garçons, 6 filles). Ils présentent tous une épilepsie 

partielle réfractaire. La procédure nécessite la réalisation 

au préalable d’une IRM T1 3D Gadolinium, une station de 

chirurgie assistée par ordinateur Medtronic et un bras à 

biopsie Vertek. Les électrodes sont de type semi-rigide en 

platine iridium (Dixi Medical). La planification est réalisée 

sur console en dehors du bloc opératoire. L’évaluation de la 

précision est basée sur la norme des vecteurs des 3 axes (x, 

y, z), calculée en fusionnant l’IRM de planning et l’IRM post 

implantation. 

Résultats : 147 électrodes ont été implantées. La moyenne 

est de 9 électrodes par enfant [5-14]( 79 électrodes droites 

et 69 gauche). 80% des électrodes sont implantées de façon 

orthogonale. La durée opératoire est passé de 23 mn par 

électrode à 7 mn actuellement. L’implantation est unilatérale 

chez 7 enfants (43%). Les âges varient entre 30 mois 

et 19 ans. La durée d’enregistrement est de 5 jours pour 14 

enfants et de 8 et 10 pour les 2 autres. Aucune complication 

pendant l’enregistrement ni à distance. Tous les enfants ont 

bénéficié d’une IRM le lendemain de l’implantation puis à 3 

mois. Pour 75% des électrodes, l’artefact de signal sur l’IRM 

J1 se confond avec le trajet prévu. Pour les autres l’écart est 

de 3mm en moyenne. 

Conclusions : 

Nos résultats sur cette première année d’activité montrent 

que cette méthodologie simplifiée d’implantation d’électrodes 

de SEEG est simple, rapide, précise et sécurisée.

T3 

Navigation multimodale pour la chirurgie des gliomes 

situés à proximité du faisceau pyramidal: Rôle de la 

tractographie et validation versus stimulations électriques 

directes. 

F. Vassal, Fabien Schneider (2), Christophe Nuti (1). 

(1) Service de Neurochirurgie, (2) Unité de Neuroradiologie, 

CHU de Saint-Etienne. 


L’objectif était de valider la fiabilité des informations anatomiques 

apportées par la tractographie du faisceau pyramidal 

(FP), sur la base des corrélations établies avec une cartographie 

fonctionnelle par stimulations électriques directes 

(SED). 


Sept patients présentant un gliome situé à proximité du 

FP ont été inclus. L’acquisition IRM (3-Tesla) a compris une 

étude anatomique, fonctionnelle (IRMf), et en tenseur de 

diffusion (séquence écho-planar avec 20 directions de diffusion). 

Le planning pré-chirurgical a été réalisé grâce au logiciel 

iPlan Stereotaxy 3.0 (BrainLab) et intégré au système 

de navigation. Pour la tractographie du FP, 2 régions d’intérêt 

ont été placées respectivement au niveau du gyrus précentral 

(identifié sur des caractéristiques anatomiques et/ 

ou d’après la localisation des zones d’activation motrice en 

IRMf) et au niveau du bras postérieur de la capsule interne, 

en utilisant un seuil d’anisotropie de 0.15. Pendant l’intervention, 

les sites sous-corticaux où ont été identifiées les réponses 

motrices après SED ont été systématiquement corrélés 

à la localisation du FP telle qu’illustrée sur les images 

de navigation. 

Résultats : 

Treize SED sous-corticales induisant une réponse motrice 

ont été identifiées. La distance moyenne entre le point de 

stimulation et le FP a été mesurée à 6.8±3.4 mm (0–12 mm). 

La réduction tumorale moyenne a été de 94.3±10.5%. A 1 

mois, nous avons déploré la persistance d’une aggravation 

neurologique chez un patient. 

Conclusions : 

La tractographie offre au neurochirurgien une excellente 

compréhension des interrelations spatiales tumeur / FP. 

Pendant l’intervention, elle contribue à localiser plus rapidement 

le FP au sein de la cavité de résection. Nous avons 

retrouvé une bonne corrélation entre la tractographie du 

FP et la cartographie fonctionnelle sous-corticale. Dans 

cette série, la combinaison de ces deux techniques de cartographie 

cérébrale a permis une optimisation de la qualité 

d’exérèse, en association avec une préservation fonctionnelle 

satisfaisante. Les limites du protocole seront également 

discutées. 


T4 

Abord mini-invasif trans-glabellaire assisté de l’endoscopie 

pour résection de tumeurs de la ligne médiane de 

la base antérieure du crâne : A propos d’une série de 20 

patients. 

C. F. Litré, C Eap, J Duntze, E Theret. 

CHU Reims. 


Les tumeurs de la ligne médiane de la base antérieure du 

crâne obligent à une réflexion sur la meilleure voie d’abord 

d’exérèse. En effet, ces tumeurs sont souvent découvertes 

alors qu’elles atteignent déjà un volume important du fait 

de faibles signes cliniques. La voie sous-frontale utilisée 

jadis augmente largement le risque de lésion d’un lobe 

frontal déjà fragilisé par le volume tumoral et l’oedème 

réactionnel. Nous rapportons notre expérience d’exérèse 

par une voie trans-glabellaire trans-sinusale. 


Entre 2009 et 2012, 20 patients ont été opérés par cette voie 

dans notre service. On retrouve 12 femmes pour 8 hommes. 

L’âge moyen est de 58 ans. Le type tumoral est dominé par 

le méningiome : 10 méningiomes olfactifs, 8 méningiomes 

jugales et 2 esthésioneuroblastomes (par abord combiné 

endoscopique endonasal) 

Résultats : 

L’exérèse a été complète dans tous les cas. Il n’existe aucun 

préjudice esthétique avec une cicatrisation complète dans 

tous les cas et indiscernable à 6 mois. Les complications retrouvées 

et liées au geste opératoire (excluant les anosmies 

sur méningiome olfactif) sont : une fuite de LCR post-opératoire 

apparue et tarie spontanément entre J5 et J10, quatre 

hypoesthésies transitoires sur le trajet du nerf supra-orbitaire 

ayant toutes disparues au contrôle à 1 an, un micro-coton 

oublié dans le foyer opératoire sans conséquence pour 

le moment et une crise comitiale à J15. 

Conclusions : 

L’abord mini-invasif trans-glabellaire permet la résection 

de large tumeur tout en épargnant au maximum les lobes 

frontaux. Le résultat esthétique ne souffre d’aucune critique 

pour le moment et nous incite à continuer avec cette 

voie d’abord. 

T5 

Traitement endoscopique des rhinorrhées. 

K. Bouaita, T. Selmane*, Ch. H. Deliba*, S. Ramdani*, N. Ioualalen*, 

S. Zeghlache, M. Yazibane, Yahi. 

Service de Neurochirurgie , EHS ALi Ait Idir, Alger et Service 

d’ORL, EHS Kouba. 


La présence d’une rhinorrhée de LCR sous-entend une 

brèche durale de la base du crane ou une ouverture de 

toutes les barrières qui séparent les espaces sous-arachnoïdiens 

du tractus aéro-digestif supérieur. La prise en charge 

25

26 


de la fistule de LCR est sujette à controverse avec plusieurs 

points de vue. La chirurgie endoscopique a révolutionné la 

réparation des brèches durales. 


Entre 2009-2012, 21 patients avec une rhinorrhée posttraumatique 

et non traumatique ont été opérés par des 

approches endoscopiques élargies en collaboration avec 

les chirurgiens ORL. Il s’agit de 8 femmes (41,6%), pour 13 

hommes (58,4%) avec un âge moyen de 35,5 ans (extrêmes 

allant de 6-65ans). Le symptôme clinique le plus fréquent 

est la rhinorrhée (100%), associe à une méningite chez neufs 

patients (75%) et des céphalées chez quelques patients. On 

note une notion d’obstruction nasale unilatérale chez trois 

patients avec une fuite de LCR, cette obstruction est due au 

méningo-encéphalocèle. 

Résultats : 

En postopératoire, le patient reste en décubitus dorsal avec 

surélévation de la tête de lit de 30° sans drainage lombaire. 

Le packing nasal et la sonde urinaire sont enlevés après 4-5 

jours. La durée de l’hospitalisation est de 7jours. Un examen 

endoscopique de la cavité opératoire est effectué au dernier 

jour d’hospitalisation à l’aide d’un endoscope souple 

pour vérifier la solidité et la position de notre barrière par 

rapport au défect. Après un suivi à court et à long terme de 

36 mois, on note la réapparition de la fistule de LCR chez 

deux patients (16, 6). Le scanner cérébral de contrôle 6 mois 

après l’intervention montre le dispositif en place. 

Conclusions : 

La chirurgie endoscopique endonasale a pris une place incontestable 

dans le traitement des lésions de la base antérieure 

du crâne et surtout pour les rhinorrhées. C’est une 

chirurgie mini-invasive sans morbidité en la comparant aux 

voies endocrâniennes et qui doit être de pratique courante. 

T6 

Les adénomes hypophysaires géants : Etude de 50 cas 

opérés par voie endonasale trans-sphénoïdale endoscopique. 

J. Gondim-Oliveira, Michele Schops Joao Paulo Almeida 

Lucas Alverne Erika Gomes. 

Hospital General de Fortaleza, Brésil. 


Les adénomes pituitaires géants (adénomes > 4cm), représentent 

le plus grand défi en neurochirurgie. Nous présentons 

notre expérience de traitement chirurgical de ces 

tumeurs dans une série de 50 patients opérés par voie endonasale 

endoscopique. 


Cette analyse rétrospective concernait les patients soumis à 

une chirurgie endonasale trans-sphénoidale endoscopique 

à l’Hôpital Général de Fortaleza, Brésil, entre janvier 1998 

et novembre 2011. Les patients porteurs d’adénome pituitaire 

supérieur à 4cm ont été inclus dans cette étude. Les 

facteurs en relation avec le choix de la voie d’accès, l’état 

hormonal et visuel, l’extension de l’exérèse, l’évolution clinique 

et les complications ont été analysés. 

Résultats : 

Entre 1998 et décembre 2011, nous avons réalisé 480 chirurgies 

trans-sphénoidales endoscopiques, pour adénome de 

l’ hypophyse. Cinquante cas entraient dans nos critères d’inclusion. 

Quarante-deux patients présentaient des tumeurs 

non-sécrétantes (84%); parmi les adénomes sécrétants, 5 

patients (10%) avaient un adénome à GH et 3 patients (6%) 

avaient um prolactinome.. La taille maximum de la tumeur 

variait entre 4 et 7 cm, avec un diamètre moyen de 5,4 cm. 

La résection de la tumeur a été totale dans 19 cas (38%), 

quasi totale dans 9 cas. La vision s’est améliorée chez 38 

patients (76%), avec un seul cas d’aggravation visuelle. La 

mortalité et la morbidité étaient de 4% et 30%, respectivement. 

Conclusions : 

La chirurgie trans-sphénoidale par voie endoscopique endonasale 

peut amener à un traitement efficace des patients 

porteurs d´adénomes géants quand pratiquée par une 

équipe spécialisée en chirurgie pituitaire. Le principal objectif 

du traitement chirurgical étant la résection tumorale 

extensive sans effets collatéraux. Dans les cas où l’exérèse 

totale par voie endoscopique serait associée à d’importantes 

complications, nous recommandons la résection 

partielle suivie de chirurgie trans-cranienne ou radiothérapie, 

ceci en fonction de chaque cas particulier. 

T7 

Expérience de l’utilisation du lambeau de fascia temporalis 

pour la couverture de défects de la base du crâne 

par voie endoscopique. 

M. Cardarelli, T Graillon, D Bresson, E Mandonnet, P Herman*, 

S Froelich, B George. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Lariboisière, 2 rue Amboise 

Paré, 75010 Paris, Service d’ORL*, Hôpital Lariboisière, 2 rue 

Amboise Paré, 75010 Paris. 


La fermeture des défects dure-mériens de la base du crâne 

reste une des principales difficultés des voies endoscopiques 

endonasales. L’utilisation du lambeau naso-septal a 

permis une diminution importante du risque de fuite. Reste 

en cas d’échec ou d’indisponibilité des lambeaux muqueux, 

le lambeau de fascia temporalis. Celui-ci est également utilisé 

pour couvrir des zones de radionécrose dans les cancers 

ORL. Nous présentons notre expérience de l’utilisation de 

ce lambeau chez six patients. 


Pour quatre patients, le lambeau a été utilisé pour fermer 

un important défect dure-mérien de la base du crâne. Dans 

3 cas, il s’agissait d’une récidive de chordome du clivus où le 

lambeau naso-septal avait été précédemment utilisé. Dans 

un cas, il s’agissait d’une reprise après échec de fermeture 

à l’aide d’un lambeau naso-septal, après une résection d’un

volumineux granulome à cholestérine récidivant. Dans 2 

cas, le lambeau de fascia temporalis a été utilisé pour couvrir 

une cavité de résection de radionécrose. 

Résultats : 

Sur les 4 patients opérés pour fermeture d’un défect, il y a 

eu un cas de méningite sans fuite et une nécrose du lambeau 

nécessitant une réintervention pour ablation puis 

mise en place d’un second lambeau de fascia temporalis. 

Sur les deux lambeaux utilisés pour couvrir une zone de 

radionécrose, nous avons observé un cas de nécrose de 

l’extrémité du lambeau et deux cas de nécrose cutanée 

localisée autour de la cicatrice frontale. 

Conclusions : 

Il s’agit d’une technique de sauvetage efficace en cas de 

fuite après échec du lambeau naso-septal ou indisponibilité 

de celui-ci. Il s’agit néanmoins d’un geste relativement 

lourd et la viabilité du lambeau requiert une technique rigoureuse. 

Pour la couverture d’une zone de radionécrose, 

la morbidité est plus importante et nécessite de bien peser 

le rapport bénéfice/risque pour le patient. 

T8 

Abord supra-tentoriel dans le cadre des adénomes 

hypophysaires : Indications, résultats, complications, 

intérêts et inconvénients. A propos d’une série rétrospective 

de 17 cas. 

T. Graillon, Stéphane Fuentes, Philippe Metellus, Régis 

Grans, Henry Dufour. 

Marseille. 


Dans de rares cas (1,4% des cas de notre série), les adénomes 

hypophysaires doivent être opérés par voie haute. 


Nous avons colligé 17 cas d’adénomes hypophysaires 

géants et/ou invasifs opérés par voie haute entre 1997 

et 2011. Neuf ont été opérés par voie haute puis par voie 

basse dans six cas. Huit ont été opérés par voie basse puis 

par voie haute. 

Résultats : 

Le diamètre maximal moyen de notre série est 51.5 mm. 

Dans 88% des cas, l’adénome s’était révélé par des troubles 

visuels. Résultats visuels : 41% d’amélioration visuelle, 23.5% 

d’aggravation visuelle, 35.5% de stabilité visuelle. Le taux 

d’aggravation visuelle post-opératoire est bien plus important 

après voie haute que par voie basse (17.5% contre 7%). 

29% de paralysie du nerf oculo-moteur commun en postopératoire 

immédiat, persistante dans 17.5%. Résultats 

endocriniens : pan-hypopituitarisme post-opératoire dans 

35% des cas, sans différence évidente que le patient soit 

opéré par voie basse ou voie haute. 47% de cas de diabète 

insipide post-opératoire par voie haute contre seulement 

8% par voie basse. Une complication ischémique post-opératoire 

a été observée dans 23.5% des cas après voie haute. 

Dans la moitié des cas, une atteinte ischémique chiasma- 


tique était associée. L’exérèse a été totale dans 23.5% des 

cas et totale ou sub-totale dans 94% des cas. L’envahissement 

du sinus caverneux fait passer le taux d’exérèse totale 

de 50 à 9%. La durée moyenne de suivi est de 42.4 mois. 

Dans tous les cas d’exérèse complète, il n’y a pas eu de récidive. 

38.5% des résidus post-opératoires ont évolué justifiant 

un traitement complémentaire par radiothérapie. 

Conclusions : 

L’indication de l’abord supra-tentoriel dans les adénomes 

hypophysaires est rare mais nécessaire. Les complications 

doivent être prises en compte dans le choix de l’abord et 

l’information apportée au patient. Différentes alternatives 

chirurgicales peuvent être discutées : abord trans-sphénoïdal 

élargi, chirurgie par voie trans-sphénoïdale en 2 temps, 

abord combiné simultané… 

T9 

Ventriculostomie du troisième ventricule par voie endoscopique 

dans les cas d’hydrocéphalie obstructive 

secondaire à une hémorragie intraventriculaire. 

A. G. Weil, Sami Obaid, Karim Elayoubi, Pierre-Olivier Champagne, 

Patrice Finet, Michel W. Bojanowski. 



La ventriculostomie endoscopique du troisième ventricule 

(VET) représente souvent la technique de choix pour le traitement 

de l’hydrocéphalie obstructive (HO). Cependant, cette 

approche reste à être validée lorsque l’HO est secondaire à une 

hémorragie. Nous avons évalué la faisabilité et l’efficacité du VET 

dans l’hydrocéphalie secondaire à une hémorragie intraventriculaire 

(HIV). 


Analyse rétrospective de 78 patients consécutifs ayant subi une 

VET entre janvier 2003 et janvier 2011. Nous avons retenu tous 

les patients ayant subi une VET pour HO secondaire à une HIV. 

Résultats : 

La VET a été effectuée pour l’HO secondaire à une hémorragie 

chez 11 patients (6 femmes, 5 hommes) d’âge moyen 

de 58 ans (42 - 79). L’HIV présente chez tous les patients 

(n=11) était soit isolée (n=3) soit associée à une hémorragie 

intracérébrale (HIC)(n=3) ou à une hémorragie sous-arachnoïdienne 

(HSA)(n=5). L’évacuation concomitante de l’hématome 

intraventriculaire a été réalisée chez cinq patients 

(55 %). Un drainage ventriculaire en postopératoire n’a pas 

été nécessaire chez 4 patients (36 %). Deux patients sont 

décédés en phase aiguë (< 1 mois) en raison de la gravité de 

la condition neurologique initiale. Parmi les 9 survivants de 

la période aiguë, 8 ont une évolution favorable (mRS inférieur 

à 3) et 1 est décédé (cancer) au dernier suivi (moyenne 

16 mois, écart de 1mois à 68 mois). Sept patients n’ont pas 

développé d’hydrocéphalie chronique et n’ont donc pas 

nécessité de dérivation ventriculaire permanente (77 %). 

Les deux patients porteurs d’une DVP avaient présenté une 

HSA en plus de l’HIV. 

27

28 


Conclusions : 

La VET avec ou sans évacuation endoscopique de l’hématome 

intraventriculaire est un traitement sûr chez les patients 

présentant une HO secondaire à une hémorragie. Les 

avantages possibles comprennent la réduction du recours 

à une DVE ou de sa durée, ainsi que la réduction du développement 

d’une hydrocéphalie chronique. Une étude randomisée 

est justifiée. 

P1 

Vingt ans de traitement de l’hydrocéphalie chez l’enfant. 

C. Sainte-Rose, Michel Zerah, Stephanie Puget, Federico Di 

Rocco, Thomas Blauwblomme, Ricardo De Olivera, Louis 

Crevier, Eduardo Juca. 

Hôpital Necker, Enfants Malades. 


L’objectif était d’évaluer les résultats de l’utilisation d’un 

régulateur de débit (valve OSV) et la ventriculocisternostomie 

(V°C°) dans le traitement de l’hydrocéphalie de l’enfant 

dans le même service durant 20 ans. 


Entre 1987 et 2007, 1482 nouveaux patients ont été traités 

pour une hydrocéphalie. En fonction des caractéristiques 

de l’IRM, l’hydrocéphalie a été traitée initialement par V°C° 

chez 430 enfants et par valve pour les 1052 autres (valve 

OSV chez 967, régulation de pression chez 85). Le type de 

valve était surtout déterminé par les caractéristiques du 

LCR (liquide chargé de débris). L’échec du traitement était 

défini par la nécessité d’une nouvelle chirurgie. 

Résultats : 

La probabilité de succès de la V°C° était de 68% à 20 ans. La 

plupart des échecs survenaient la première année. L’analyse 

de Cox a montré que l’étiologie de l’hydrocéphalie était le 

seul facteur pronostique. La probabilité de succès du traitement 

par valve OSV était de 50% à 14 ans alors qu’il était 

de 50% à 5 ans dans un groupe précédent traité par régulateur 

de pression. Ces deux études montrent que les causes 

d’échec du traitement sont différentes dans les accidents 

précoces (18 premiers mois) et les tardifs. Les accidents 

précoces sont surtout liés à un problème chirurgical alors 

que les tardifs sont en rapport avec un hyperdrainage chronique. 

L’amélioration de la «survie» des valves rapportée ici 

semble surtout en rapport avec une limitation de l’hyperdrainage 

par l’OSV. 

Conclusions : 

Environ un quart des hydrocéphalies de l’enfant peut être 

traité par V°C°. La limitation de l’hyperdrainage chronique 

multiplie la survie des valves par 3. 

P2 

Impact neuropsychologique des kystes arachnoïdiens 

de la fosse postérieure chez l’enfant. 

S. Puget, M.L.Cuny, N.Boddaert, T.Blauwblomme, H.Piana, 

M.L.Lognoz, S.Broman, M.Zilbovicius, R.Calmon, F.diRocco, 

M.Zerah, C.Sainte-Rose. 



Les kystes arachnoïdiens de la fosse postérieure (KAFP) de 

l’enfant sont rares et souvent considérés comme banals. Le 

but de cette étude était d’apprécier chez ces enfants le statut 

neuropsychologique et la perfusion cérébrale mesurée 

par IRM (séquence ASL) ainsi que les résultats de la chirurgie. 


Il s’agit d’une série prospective d’enfants porteurs de KAFP 

isolés suivis depuis 2008. En préopératoire, tous ont eu 

un examen neurologique, une évaluation neuropsychologique 

approfondie ainsi qu’une IRM. L’imagerie a permis 

d’éliminer les patients ayant une hydrocéphalie, une autre 

malformation cérébrale ou une méga-grande citerne. 

Résultats : 

Vingt enfants (âge 3-17 ans) ont été inclus. Les signes de 

découverte étaient un malaise, des céphalées (n=15) et un 

syndrome cérébelleux associé à des troubles du comportement 

(n=4). L’évaluation neuropsychologique préopératoire 

a retrouvé des difficultés en motricité fine (19/20), des 

troubles exécutifs (10/20), des troubles du langage (7/20) et 

des troubles du comportement (7/20). Le QI médian total 

était de 101.5 (extrêmes 40-128). Six enfants avaient un 

retard scolaire supérieur à 1 an. Tous les kystes étaient rétro-vermiens 

avec une extension latérale dans 8 cas. Douze 

patients sur 13 évalués par IRM ASL avaient une diminution 

de la perfusion. Après chirurgie (12 cas), tous ont eu une 

amélioration de leur symptomatologie ainsi que de la perfusion 

cérébrale. 

Conclusions : 

Les enfants porteurs de KAFP peuvent avoir des difficultés 

d’acquisition passées inaperçues. Une évaluation neuropsychologique 

ainsi qu’une imagerie de perfusion devraient 

être faites afin d’identifier les patients dont les signes pourraient 

être améliorés par une chirurgie. 

P3 

Fistules du dorsum nasal de l’enfant : A propos de 6 cas. 

Olivier Klein, Laurent Coffinet, Etienne Simon, Anthony 

Joud, Cédric Ghetemme, Jean-Claude Marchal. 

Service de Neurochirurgie Pédiatrique, CHU Nancy, Service 

d’ORL et de Maxillo-faciale, CHU Nancy. 


Les fistules du dorsum nasal de l’enfant (FDNE) sont des 

malformations rares (1/20000 à 1/40000). En dehors d’épisodes 

infectieux, elles se présentent sous forme d’une tu-

méfaction ou d’un pertuis médian sur le dorsum nasal et 

leurs diagnostic et prise en charge sont souvent retardés. 

Les conséquences d’une FDNE non traitée sont : surinfections 

locales, méningites, voire empyème cérébral en raison 

de leur fréquent prolongement intracrânien. 


Notre étude est rétrospective et concerne 6 enfants (5 garçons 

et une fille), traités pour FDNE entre 2006 et 2012 au 

CHU de Nancy. Tous les enfants ont bénéficié d’un scanner 

et d’une IRM cérébrale et faciale. L’évaluation, le traitement 

et le suivi sont réalisés en triple équipe neurochirurgicale, 

ORL et maxillo-faciale. 

Résultats : 

L’âge au diagnostic est en moyenne de 12 mois (naissance 

– 36 mois). La présentation clinique comprend 3 infections 

locales, une tuméfaction du dorsum nasal, un écoulement 

de liquide cérébro-spinal et un enfant asymptomatique. 

Cinq enfants présentaient une extension au niveau de la 

base du crâne. Aucune malformation cérébrale associée 

n’est retrouvée. Tous les enfants ont été opérés par la même 

équipe (abord facial et crânien). Nous notons une complication 

opératoire (saignement de la partie antérieure du sinus 

sagittal supérieur pendant la dissection) avec nécessité une 

transfusion. L’histologie de l’extension intracrânienne a pu 

conclure à 3 kystes dermoïdes, 1 kyste épidermique, un tissu 

de granulations et pas de diagnostic dans un cas. Le recul 

moyen est de 30,8 mois (4 mois – 84 mois). Deux récidives 

sont notées chez un même enfant, ayant conduit à deux ré 

interventions. On ne retrouve aucune récidive ni complication 

au terme du suivi. 

Conclusions : 

Les FDNE sont des malformations rares, dont le diagnostic 

est souvent fait à l’occasion d’une complication infectieuse. 

Elles imposent une exérèse chirurgicale complète pour éviter 

la récidive et une stratégie thérapeutique multidisciplinaire. 

P4 

L’administration postopératoire de furosémide réduit 

les taux de transfusion pour la chirurgie de la scaphocéphalie. 

A. Harroud, Alexander G. Weil, Jean Turgeon, Claude Mercier, 

Louis Crevier. 

Section de Neurochirurgie, Hôpital Sainte-Justine, Université 

de Montréal, Canada. 


Un des défis majeurs en chirurgie des scaphocéphalies est 

le haut taux de transfusion (15-100%) lié au faible volume 

sanguin chez ces jeunes patients. Notre hypothèse était 

qu’une part significative de l’anémie postopératoire observée 

chez ces patients est dilutionnelle. Nous avons par 

conséquent mis en place en 2005 un protocole consistant 

en l’administration de furosémide pour traiter cette “anémie 

dilutionnelle” et minimiser les transfusions. Nous avons 


voulu évaluer l’impact du protocole de furosémide postopératoire 

sur les taux de transfusion. 


Étude rétrospective de 96 patients consécutifs avec scaphocéphalie 

opérés dans notre institution entre janvier 

2000 et avril 2012. L’âge moyen était de 4.9 ± 1.5 mois (étendue 

: 2.8-8.7 mois). Les patients opérés en 2005 et 2006 font 

partie d’une phase d’étude durant laquelle l’administration 

de furosémide n’était pas systémique. Des sous-analyses 

statistiques furent donc réalisées en excluant ces patients. 

Les taux de transfusion avant et après la mise en oeuvre 

du protocole ont été comparés. L’impact de l’introduction 

du furosémide sur les taux de transfusion a été mesuré en 

tenant compte d’autres variables d’intérêt dans un modèle 

de régression logistique multiple. 

Résultats : 

Le taux de transfusion postopératoire a significativement 

diminué après l’introduction du furosémide en comparaison 

du groupe contrôle (19% vs. 53.8% respectivement; 

p=0.001). Le nadir d’hémoglobine a été plus élevé chez les 

patients traités au furosémide que chez ceux du groupe 

contrôle (74.5 vs. 65.9 respectivement ; p=0.011). Dans un 

modèle de régression logistique multiple corrigeant pour 

l’âge, le sexe, la procédure chirurgicale, la perte sanguine 

per-opératoire, la durée de la chirurgie et l’hémoglobine 

pré-opératoire, seule l’administration de furosémide influençait 

significativement le risque de recevoir une transfusion 

post-opératoire (OR=0.214 ; p=0.008). 

Conclusions : 

L’administration de furosémide réduit significativement le 

taux de transfusion post-opératoire chez les patients opérés 

pour correction de scaphocéphalie isolée. 

P5 

Craniosténoses et craniofaciosténoses : notre expérience 

et évolution de nos idée. A propos d’une série de 

567 patients opérée entre 1995 et 2011. 

A. Szathmari, Carmine Mottolese, Pierre Aurelian Beuriat et 

Cristophe Rouselle. 

Lyon (France). 


Depuis décembre 1995 à janvier 2011 nous avons opéré 

567 patients pour une craniosténose ou craniofaciosténose. 


567 patients opérés en 16 ans ont faits l’objet de notre 

étude : 35 par an en moyenne. Treize pour cent des patients 

ont été traités pour une craniofaciosténose syndromiques. 

La majeure partie des enfants a eu un bilan radiologique 

avec scanner cérébral, Bébé vision, EEG et une IRM cérébrale 

pour les craniosténoses complexes. Les formes non-syndromiques 

étaient représentées par 44% de scaphocéphalies, 

10% de plagiocéphalies, 10,6% de brachycéphalies, 7,5% de 

trigonocéphalies, 4% d’oxycéphalies, 20% plagiocéphalies 

postérieures, 5% de formes inclassables. Depuis 2000 nous 

29

30 


avons utilisé des plaques résorbables. Entre 1995 et 2002 

nous avons suivi un protocole Eprex. Vingt patients ont 

bénéficié d’un traitement avec technique endoscopique et 

casque de remodelage crânien. 

Résultats : 

Les résultats morphologiques ont été meilleurs après l’utilisation 

des plaques résorbables qui gardent mieux les modifications 

de la correction osseuse induite. Quatre-vingt pour 

cent des enfants avec une craniosténose non-syndromique 

en âge scolaire suivent une scolarité normale seulement 

dans 67 % des cas. Cinquante pour cent des patients avec 

une craniosténose syndromique suivent une scolarité assistée. 

Chez les patients traités par endoscopie, une orthèse 

crânienne est indispensable pour un résultat morphologique 

acceptable. L’endoscopie n’évite pas la transfusion 

même si son taux est réduit. Deux patients sont décédés en 

post-opératoire d’une complication respiratoire. Un patient 

a présenté un bas débit cérébral en post-opératoire immédiat 

responsable de séquelles neurologiques sévères. Cinq 

pour cent des patients ont nécessité d’un chirurgie tardive 

pour brèches osseuses et 3%, d’une chirurgie de correction 

esthétique. 

Conclusion : 

Les craniosténoses et les craniofaciosténoses représentent 

une pathologie sévère encore à notre époque. La correction 

précoce est indispensable mais elle ne met pas à l’abri de 

problèmes neuropsychologiques et de troubles scolaire 

qui sont retrouvés chez 15% des patients. La morbidité et 

la mortalité se sont réduites mais ne sont pas encore nulles. 

P6 

La croissance du foramen magnum dans le syndrome de 

Crouzon. 

G. Coll, Eric Arnaud, Christian Sainte-Rose, Francis Brunelle, 

Federico Di Rocco. 

Service de Neurochirurgie Hôpital Necker Enfants Malades. 


Bien que les anomalies de la base du crâne chez les enfants 

atteints du syndrome de Crouzon soient fréquentes, aucune 

étude aujourd’hui, à notre connaissance, n’a apprécié 

la croissance du foramen magnum (FM) chez ces patients. 


Nous avons comparé un groupe de 21 enfants atteints 

d’un syndrome de Crouzon génétiquement confirmé à un 

groupe contrôle de 22 enfants sains ne souffrant d’aucune 

anomalie crâniofaciale. Pour mesurer les paramètres anatomiques 

du FM, des coupes tomodensitométriques millimétriques 

ont été utilisées. L’aire du FM ainsi que 5 de ses 

diamètres ont été mesurés. 

Résultats : 

Une croissance biphasique pour les paramètres anatomiques 

étudiés a été observée dans les deux populations 

: une première, rapide intéressant les 15 premiers mois de 

vie puis une phase de stabilisation. Les enfants souffrant 

d’un syndrome de Crouzon possédaient des taux de croissance 

supérieurs aux sujets témoins pour plusieurs paramètres, 

à savoir l’aire du FM et le diamètre sagittal du FM. 

Le diamètre transversal maximal obéissait également aux 

mêmes constatations cinétiques et seul le diamètre entre 

les synchondroses inter-occipitales antérieures était similaire 

aux patients témoins. Toutefois les dimensions du foramen 

magnum restaient inférieures à celles de la population 

contrôle. 

Conclusions : 

La croissance osseuse de la base du crâne chez les patients 

souffrant d’un syndrome de Crouzon, tout particulièrement 

au niveau de son FM n’a jamais été étudiée. Notre étude 

met en évidence une croissance biphasique commune aux 

populations saine et malade. Les vitesses de croissance sont 

cependant nettement supérieures pour les enfants syndromiques, 

même si les valeurs absolues des paramètres mesurés 

restent inférieures à celles des enfants sains. 

P7 

Etude prospective d’une stratégie thérapeutique préservant 

l’hypothalamus dans les craniopharyngiomes 

de l’enfant. 

S.Puget, E.Elowe-Gruau, C.Alapetite, N.Boddaert, 

P.Varlet, M.Zerah, F.DiRocco, V.Couloignier, S.Gaillard, 

T.Blauwblomme, C.Sainte-Rose. 



Le but principal de cette étude prospective était de savoir 

si une nouvelle approche chirurgicale basée sur un algorithme 

de traitement préservant l’hypothalamus, avec ou 

sans radiothérapie adjuvante, modifiait la prévalence de 

l’obésité dans les craniopharyngiomes. Les autres objectifs 

étaient d’évaluer les déficits hormonaux et le contrôle 

tumoral. 


Entre décembre 2002 et septembre 2010, 66 enfants ont 

été inclus dans ce protocole. Les données radiologiques, 

endocriniennes et anthropométriques ont été évaluées en 

pré- et post-opératoire et comparées à celle de notre étude 

précédemment publiée dont le but de la chirurgie était une 

exérèse complète. 

Résultats : 

L’IMC et les grades d’envahissement hypothalamique préopératoires 

étaient similaires dans les 2 séries. Après chirurgie, 

nous observons une diminution significative de l’IMC 

dans la série prospective (p

isque d’obésité sévère, d’hyperphagie et de troubles endocriniens. 

Le risque de récidive après radiothérapie est également 

diminué (4/66) dans cette série prospective mais 

méritent d’être confirmés sur un plus long terme. 

P8 

Technique de revascularisation indirecte par trous de 

trépan multiples du syndrome de Moya-Moya de l’enfant 

: une série rétrospective de 32 patients. 

B. Mathon, T. Blauwblomme, Marie Bourgeois, Francis Brunelle, 

Federico Di Rocco, Stéphanie Puget, Michel Zerah, 

Christian Sainte-Rose. 

Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France. 


La technique de revascularisation indirecte par trous de 

trépan multiples du syndrome de Moya-Moya de l’enfant a 

été évaluée dans notre service en 2006, avec des résultats 

très satisfaisants. L’objectif de cette étude était de confirmer 

ces précédents résultats sur une plus grande cohorte de patients, 

et avec un suivi plus long. 


Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 32 enfants 

(sex ratio = 0,41), âgés de 1 à 16 ans (moyenne = 8 ans), 

opérés entre 1999 et 2012. La symptomatologie révélatrice 

montrait, de manière isolée ou associée, au moins un AVC 

dans 81,2% des cas, des céphalées dans 50,0% des cas et des 

crises épileptiques dans 40,6% des cas. La gravité clinique a 

été évaluée par le score de Matsushima. Le diagnostic a été 

confirmé par une artériographie cérébrale. Le traitement a 

consisté en la réalisation de trous de trépan, uni- ou bilatéraux 

selon la localisation de l’atteinte, avec insertion sousarachnoïdienne 

d’un lambeau de périoste. Le critère principal 

d’évaluation était la récidive, en période postopératoire, 

de la symptomatologie initiale. La reperfusion cérébrale a 

été étudiée, dans les cas récents, par des séquences Arterial 

Spin Labeling en IRM. 

Résultats : 

Les suites opératoires ont été simples dans 61,3% des cas. 

L’imagerie postopératoire a parfois montré un épanchement 

sous-cutané (19,4%) ou une collection sous-durale 

(16,1%) n’ayant jamais nécessité de reprise chirurgicale. 

Sur un suivi postopératoire moyen de 32 mois, 86,7% des 

enfants ont été indemnes de nouvel AVC. Les céphalées ont 

régressé chez la moitié des enfants ; et 76,1% des enfants 

épileptiques en préopératoire n’ont pas présenté de nouvelle 

crise. Une reperfusion cérébrale radiologique a été 

observée dans tous les cas. 

Conclusions : 

Cette étude confirme, à plus grande échelle, les résultats 

déjà connus. Cette technique de revascularisation présente 

les avantages d’être efficace, sûre, et plus simple que les 

autres techniques. 


O11 

Prédiction de la récupération visuelle après chirurgie 

d’adénome hypophysaire par mesure de l’épaisseur des 

fibres de la tête du nerf optique par tomographie en 

cohérence optique. 

JC Kleber, J Duntze, C Eap, E Theret, CF Litré. 

CHU Reims. 


La récupération de la fonction visuelle après exérèse neurochirurgicale 

de tumeurs para-chiasmatiques est variable 

et imprévisible. Cette étude se propose de déterminer si la 

mesure de l’épaisseur des fibres de la tête du nerf optique 

par tomographie en cohérence optique (OCT en mode 

RNFL (Retinal Nerve Fiber Layer) thickness) permet de prédire 

la restauration de la fonction visuelle chez les patients 

opérés d’un macro-adénome hypophysaire. 


Vingt patients ayant bénéficié d’une résection de macroadénome 

hypophysaire avec compression du chiasma optique 

ont été inclus prospectivement et ont bénéficié avant 

l’opération d’un examen neuro-ophtalmologique avec 

mesure automatisée du champ visuel cinétique et OCT en 

mode RNFL. Ces tests étaient répétés six à huit semaines 

après la chirurgie permettant d’analyser l’évolution de la 

fonction visuelle (acuité et campimétrie) en fonction des 

résultats de l’OCT. 

Résultats : 

En préopératoire, 27 % des patients présentaient une épaisseur 

des fibres de la tête du nerf optique inférieure à la normale 

pour leurs classe d’âge et sexe, 84% souffraient d’une 

hémianopsie bitemporale, 25% avaient une acuité visuelle 

de loin inférieure à 5/10. En postopératoire, seuls 10 % présentaient 

un déficit du champ visuel et 46 % d’entre eux ont 

amélioré leur acuité visuelle après l’opération. En moyenne, 

l’évolution de l’acuité visuelle de loin était meilleure dans le 

groupe à OCT normale que dans le groupe à OCT diminuée 

(+1.5/10 vs -0.7/10 p=0.03). Tous les patients du groupe 

ayant une OCT RNFL normale en préopératoire ont amélioré 

leur acuité visuelle de loin. 

Conclusions : 

Les patients conservant une OCT RNFL normale en préopératoire 

ont plus de chance d’améliorer leurs fonctions 

visuelles après une chirurgie d’adénome hypophysaire. 

O12 

La radiothérapie post-chirurgicale précoce augmente la 

survie sans progression tumorale des patients présentant 

un méningiome de grade 2. 

Marc Baroncini, Fahed Zairi, Nicolas Reyns, Jean-Paul Lejeune. 

Lille. 


Les méningiomes de grade 2 posent un réel problème de 

31

32 


prise en charge thérapeutique en raison de leur tendance à 

récidiver. Le traitement le plus efficace reste la chirurgie. La 

place de la radiothérapie adjuvante est controversée dans 

cette pathologie en raison d’un effet incertain sur la survie 

sans progression. Notre objectif est de montrer que la 

radiothérapie post-chirurgicale précoce augmente la survie 

sans progression chez les patients présentant un méningiome 

intracrânien de grade 2. 


Etude continue rétrospective sur tous les patients suivis 

pour un méningiome de grade 2 au centre hospitalier de 

Lille entre 2000 et 2012. Pour chaque patient, nous avons 

noté l’âge au diagnostic, le sexe, les antécédents de neurofibromatose 

de type 2 ou de méningiomatose, la localisation 

du méningiome, la qualité d’exérèse tumorale (échelle 

Simpson) et s’il a bénéficié d’une radiothérapie post-chirurgicale 

précoce. Nous avons réalisé des analyses statistiques 

univariées et multivariées afin de déterminer si ces différentes 

variables modifiaient la survie sans progression des 

patients. 

Résultats : 

L’étude comportait 167 patients (94 femmes, 73 hommes, 

sexe ratio=1,28), l’âge moyen au diagnostic était de 53,8 

(+/- 16 ans) et le taux de re-évolution tumorale était de 41% 

avec un suivi moyen de 4,7 ans. Vingt-sept patients avaient 

bénéficié d’une radiothérapie post-chirurgicale précoce. En 

analyse univariée, les patients ayant bénéficié d’une radiothérpie 

post-chirurgicale précoce avaient une survie sans 

progression plus longue (8,2 ans) que les patients sans radiothérapie 

(5,7 ans, p=0,04). En analyse multivariée, la qualité 

d’exérèse chirurgicale et la radiothérapie post-chirurgicale 

précoce diminuaient le risque de progression tumorale 

(p

l’âge, du sexe, des comorbidités, du type de tumeur, de la 

perte de poids, de la présence d’une maladie systémique, 

du traitement post-chirurgical, du score ASA, de l’Index de 

Karnosfsky (IK), du score de Frankel et de la douleur étaient 

analysés par un modèle uni- et multivarié (Cox). 

Résultats : 

L’âge moyen était de 60 ans. La procédure chirurgicale 

comprenait une laminectomie et ostéosynthèse (73%), 

une vertébrectomie (15%) ou une cyphoplastie (12%). La 

médiane de survie globale était de 8.9 mois [IC95 :4.4-13]. 

Les tumeurs mammaires (42.9 mois, p=0.02) et hématologiques 

(p

électrocorticographique nous permettant de visualiser en 

temps réel l’effet local et régional (64 électrodes permettant 

un échantillonnage spatial de 8 x 8 cm²) des stimulations 

électriques directes. Nous rapportons ici notre expérience 

de cette approche électrophysiologique chez 5 patients 

opérés en condition éveillée d’un gliome de bas grade de 

l’hémisphère gauche. 

Résultats : 

L’utilisation de l’enregistrement électrocorticographique 

per-opératoire a permis d’augmenter la sensibilité et la spécificité 

des stimulations et un screening plus vaste des aires 

impliquées dans le langage ainsi que des connections entre 

ces différentes aires en temps réel. 

Conclusions : 

L’électrocorticographie per-opératoire est un outil innovant 

et potentiellement intéressant dans les chirurgies réalisées 

en condition vigile de l’hémisphère dominant. 

R1 

Imagerie optique tissulaire par tomographie de cohérence 

optique plein champ (FF OCT). Etude préliminaire 

et applications potentielles en neurochirurgie. 

Pascale Varlet2, Kate Grieve3, Fabrice Harms3, Anne Latrive3, 

Johan Pallud1, Edouard Dezamis1, Bertrand de 

Poly4, Claude Boccara3, François-Xavier Roux1. 

Services de Neurochirurgie1 et Neuropathologie2, Centre Hospitalier 

Sainte-Anne, Paris; Institut Langevin3, ESCPI, Paris; 

LLTech4, Paris. 


La tomographie de cohérence optique (OCT) est une 

méthode d’imagerie non invasive d’excellente résolution 

spatiale qui permet une exploration structurelle tissulaire 

en temps réel. Largement utilisée en ophtalmologie pour 

l’exploration de la rétine, ses applications dans d’autres 

spécialités se développent. Les images obtenues au cours 

d’interventions neurochirurgicales utilisant l’OCT en domaine 

spectral (SD OCT) ou temporel (TD OCT) sont prometteuses, 

mais de résolution encore limitée. L’OCT plein 

champ (FF OCT) permet actuellement d’explorer l’architecture 

microscopique d’un échantillon tissulaire (1cm x 1cm) 

sur une profondeur de 0,1 à 0,2 mm en 2 à 3 mn, avec une 

résolution spatiale de 1 µm. 


En collaboration avec l’Institut Langevin et la société LL- 

Tech, une étude comparative d’échantillons opératoires 

entre les données fournies par l’OCT plein champ et l’analyse 

histologique est menée. Nous présentons la première 

étape de ce travail, chez 10 patients porteurs de différentes 

lésions cérébrales (méningiome : 4 ; gliome de bas grade : 

2 ; gliome de haut grade : 1 ; sclérose hippocampique : 2 ; 

papillome : 1). 

Résultats : 

Les images OCT ont permis d’identifier aisément les couches 

34 


cellulaires de la corne d’Ammon, les structures vasculaires, 

l’architecture fusiforme des méningiomes, les faisceaux de 

fibres myélinisées, les corps cellulaires de sous-populations 

neuronales. En revanche, les structures intracellulaires ne 

sont pas discernables. Dans tous les cas, une corrélation 

entre les images OCT et l’histologie a pu être établie. 

Conclusions : 

Les applications envisagées de l’OCT plein champ incluent 

l’examen extemporané en salle d’opération des prélèvements 

tissulaires au cours d’exérèses et de biopsies stéréotaxiques, 

l’exploration in situ per-opératoire en chirurgie 

d’exérèse par le développement d’une sonde optique 

chirurgicale rigide. Ultérieurement, le développement 

d’une sonde fibrée permet d’envisager une analyse optique 

de sites biopsiques au cours de biopsies stéréotaxiques. 

R2 

Etude pré-clinique d’ouverture de la barrière hématoencéphalique 

par un dispositif ultrasonore implantable 

(SonoCloud). 

C.Horodyckid 1, 2, K.Beccaria 1, 2, M.Canney 1, 3, C.Lafon 

3, J-Y.Chapelon 3, A.Prigent 4, R.Boisgard 5, P.Merlet 5, 

A.Carpentier 2, 6. 

1CarThéra, IpepsICM, Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris, 

F-75013, France ; 2 Assistance-publique Hôpitaux de Paris, 

Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Service de Neurochirurgie, 

Paris, F-75013, France ; 3Inserm U1032, LabTau, Lyon, 

F-69003, France; 4IC. 


La barrière hémato-encéphalique (BHE) est la limitation 

principale à l’efficacité des chimiothérapies sur les tumeurs 

cérébrales. Les ultrasons focalisés permettent une ouverture 

transitoire et réversible de la BHE. Nous avons développé 

un dispositif ultrasonore (SonoCloud) IRM invisible qui, 

implanté dans la voûte crânienne, émet des ultrasons défocalisés 

de contact (1.05MHz, 0.6-0.8MPa). Nos précédentes 

études ont montré une ouverture de la BHE avec augmentation 

(x4) de la biodisponibilité intraparenchymateuse de 

molécules sans complication histologique. Notre étude a 

recherché une toxicité des ouvertures répétées de la BHE 

sur 3 mois. 


4 chiens et 3 primates ont été implantés avec le dispositif 

ultrasonore au sein d’un trou de trépan au contact de la 

dure-mère. L’émission d’ultrasons défocalisés avec injection 

intraveineuse concomitante d’agent de contraste ultrasonore 

(SonoVue®, Bracco) a été réalisée une fois sur les chiens 

et 7 fois sur les primates. IRM multimodale, TEPscan, électrophysiologie 

et analyse comportementale ont été réalisés 

à chaque traitement pour recherche de phénomènes 

hémorragiques, ischémiques, métaboliques, épileptiques, 

fonctionnels et comportementaux suivi d’une analyse histologique 

après sacrifice.

Résultats : 

Les données IRM après sonication montrent une prise de 

contraste en T1 au niveau du champ ultrasonore sur une 

profondeur de 3,8 cm pour un diamètre de 0,9 cm, témoin 

de l’ouverture de la BHE sans phénomène hémorragique ou 

ischémique. Les séquences flair retrouvent une zone œdémateuse 

de petit volume sans effet de masse ni retentissement 

neurologique. Les IRM de contrôles sont normales 

ainsi que les analyses comportementales. L’analyse histologique 

macroscopique ne montre pas de pétéchies hémorragiques. 

Conclusions : 

Les premiers résultats de cette étude confirment que l’émission 

d’ultrasons défocalisés peut ouvrir temporairement la 

BHE avec efficacité à des pressions acoustiques de 0,6 à 0,8 

MPa sans induire de lésions tissulaires aigues, sub-aigues ou 

chroniques, permettant d’envisager la mise en place d’un 

essai clinique chez l’homme. 

Work supported by CarThéra SAS. 

R3 

Puissant effet inhibiteur par l’utilisation combinée de 

l’everolimus et de l’octréotide sur la prolifération de cellules 

de méningiomes in vitro. 

Céline Defilles, Stéphane Fuentes, Philippe Metellus, Anne 

Barlier, Henry Dufour. 

Marseille. 


Aucune chimiothérapie n’a clairement prouvé son efficacité 

dans les méningiomes récidivants (particulièrement les 

grades 2 et 3) en situation d’impasse thérapeutique, avec 

une issue le plus souvent fatale. La voie Pi3Kinase-Akt-mTor 

est activée dans les méningiomes par inactivation de la pro- 


téine Merlin (encodée par le gène NF2). Les récepteurs somatostatinergiques 

SST2 sont fortement exprimés dans les 

méningiomes. Ces récepteurs sont la cible de l’octréotide, 

dont l’effet inhibiteur est bien connu dans d’autres types 

de tumeurs. L’objectif de cette étude est de tester in vitro 

l’effet d’un inhibiteur de mTor, l’everolimus et d’un agoniste 

somatostatinergique, l’octréotide sur des cellules de méningiomes 

humaines en culture primaire. 


Résultats : 

L’expression des récepteurs SST2 a été confirmée dans tous 

les méningiomes testés par PCR en temps réel. Le niveau 

d’expression de la protéine Merlin était très variable et était 

inversement corrélé au niveau d’activation de la voie mTor 

(p

Vidéos 

36 


V1 

Résection des tumeurs rachidiennes intra-durale extramédullaire 

par voie d’abord mini-invasive trans-musculaire. 

T Adechessi, P Metellus, H Dufour. 



Les abords rachidiens mini-invasifs trans-musculaires se 

sont développés depuis 20 ans. Initialement réservés à la 

chirurgie de la hernie discale lombaire, les indications se 

sont progressivement entendues à la chirurgie du canal 

lombaire étroit puis aux arthrodèses lombaires. Nous rapportons 

notre expérience de l’utilisation des abords rachidiens 

mini-invasifs dans la prise en charge des tumeurs 

rachidiennes thoraciques et lombaires intra-durales extramédullaires. 


La série comporte l’analyse de 14 patients opérés de Janvier 

2008 à Juin 2012. Il y avait 8 femmes pour 6 hommes, 

la moyenne d’âge était de 59 ans (30 - 85 ans). Les tumeurs 

réséquées étaient dans 7 cas des méningiomes, 6 cas des 

neurinomes et dans un cas un épendymome. Les lésions 

étaient thoraciques dans 10 cas, lombaires dans 4 cas. Neuf 

patients avaient un déficit moteur avant la chirurgie et 5, des 

douleurs radiculaires. Les auteurs se proposent de décrire la 

technique chirurgicale sous forme d’une vidéo descriptive, 

pas à pas, de la voie d’abord trans-musculaire mini-invasive. 

Résultats : 

La chirurgie a permis une résection complète dans 14/14 

cas. La durée de la chirurgie était en moyenne de 95 mn 

(60 mn à 125 mn). Les pertes sanguines liées à cette intervension 

étaient inférieures à 200 ml. Quand le déficit le 

permettait soit 12/ 14 patients les patients étaient levés 

le lendemain de la chirurgie. La durée moyenne du séjour 

hospitalier a été de 6 jours (4- 10J). Nous n’avons pas eu de 

complications infectieuses, de fuite de LCR ni d’hématome 

épidural post-opératoire. 

Conclusions : 

Les techniques de chirurgie mini-invasive peuvent permettre 

la résection des tumeurs intra-durales extra-médullaires. 

Elles peuvent être particulièrement utiles chez les 

patients obèses ou âgés et dans la chirurgie des lésions thoraciques 

hautes ou des jonctions. 

V2 

Prise en charge endoscopique du kyste colloïde du V3. 

Description d’une nouvelle technique. 

Pierre Kehrli, Bernard George. 

Strasbourg, Paris. 


A ce jour, différentes options chirurgicales sont disponibles 

pour le traitement des kystes colloïdes du V3. La prise en 

charge idéale serait de réaliser une résection complète, de 

restaurer la normale circulation du LCR avec une morbidité 

et une mortalité minimales. Les principales techniques utilisées 

sont l’abord endoscopique ou les abords ouverts transfrontal 

et trans-calleux. L’efficacité de la technique endoscopique 

a déjà été bien documentée. 


Les auteurs décrivent une variante de la technique endoscopique 

traditionnelle utilisant une approche plus antérieure 

qui permet un accès plus facile au V3, de mieux atteindre 

le toit du kyste et ses possibles adhérences avec la tela, le 

plexus choroïde et les veines cérébrales internes. 

Résultats : 

Cette technique permet par ailleurs de mieux respecter le 

fornix, d’explorer la partie postérieure du V3 et l’aqueduc 

ainsi que de réaliser, de façon systématique, une septostomie. 

Cette approche semble être efficace, rapide avec 

un taux d’exérèse complète de 86,2% dans une série de 29 

patients opérés consécutivement. 

Conclusions : 

Cette approche semble être efficace, rapide avec un taux 

d’exérèse complète de 86,2% dans une série de 29 patients 

opérés consécutivement. 

V3 

Le rôle de l’ « effet de chevalet » de l’arête pétreuse sur la 

racine trigéminale dans la genèse des névralgies trigéminales 

primaires. Vidéo d’un cas illustratif (3’30). 

C. Batailler, A. Brinzeu, E. Simon, P. Mertens. 

Service de Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique P. Wertheimer, 

GHE, 59 Bd Pinel, 69003 Lyon. 


Il est désormais admis que la plupart des névralgies trigéminales 

primaires sont dues à un conflit vasculo-nerveux, 

siègeant à l’entrée du trijumeau dans le pont. Il est néanmoins 

fréquent que soit constatée une angulation plus ou 

moins marquée de la racine trigéminale à son passage sur 

l’arête pétreuse. Cet « effet de chevalet » peut accompagner 

la compression vasculaire ou parfois sembler le facteur anatomique 

responsable. Un cas illustratif est présenté dans 

cette vidéo. 


Femme de 69ans qui présentait depuis l’âge de 44 ans une 

névralgie trigéminale droite, étendue aux trois branches, 

avec décharges paroxystiques (à 10 sur l’échelle VAS) et 

fond douloureux (coté à 5) et phénomènes vasomoteurs 

(larmoiements, œil rouge). L’IRM ne retrouvait pas de conflit 

vasculo-nerveux franc. Les coupes sagittales montraient

une angulation du nerf droit sur l’arête pétreuse. La chirurgie 

fut décidée en raison de la résistance aux traitements 

médicamenteux. 

Résultats : 

Après abord rétro-mastoïdien, infratentoriel-supracérébelleux 

et ouverture arachnoïdienne, il est observé : un contact 

(grade I) entre l’artère cérébelleuse supérieure et la face supéromédiale 

du nerf, un contact (grade I) entre une veine 

pontique et la zone d’entrée du nerf dans le pont, et surtout 

une angulation de la racine trigéminale à son passage 

sur l’arête pétreuse. Cet « effet de chevalet » était marqué, 

avec un aspect rubanné et tendu du nerf. L’intervention a 

consisté en une libération du nerf et la réduction de l’ « effet 

de chevalet » par insertion de Teflon au niveau du porus du 

Cavum de Meckel. Les suites ont été simples, avec disparition 

des douleurs et des phénomènes vasomoteurs. A noter 

cependant une hypoesthésie avec paresthésies, liées aux 

manipulations du nerf, en voie de régression progressive. 

Conclusions : 

Cet « effet de chevalet » mérite d’être recherché sur les IRM 

avant d’établir la stratégie chirurgicale et doit être pris en 

compte dans la technique opératoire. 

V4 

Abord mini-invasif trans-glabellaire en endoscopie assistée. 

Exemple d’une résection d’un volumineux méningiome 

olfacto-jugal. 

J Duntze, C Eap, E Theret. 

CHU Reims. 


Nous présentons le cas d’un patient de 54 ans présentant 

un volumineux méningiome olfacto-jugal (9x8x7 cm) découvert 

dans le contexte d’un syndrome frontal déficitaire. 

Un abord par la ligne médiane est préconisé compte tenu 

de l’œdème cérébral réactionnel important et du risque de 

lésion d’un lobe frontal par une voie latérale. 


Le patient est positionné en décubitus dorsal, tête en hyperextension. 

Une incision trans-glabellaire est pratiquée 

(n’excédant pas 3 cm), de canthus externe à canthus externe 

en V, avec une attention particulière pour le respect 

des nerfs supra-orbitaires. Le sinus frontal est cathétérisé 

avec réalisation d’un volet à la scie oscillante et ouverture 

à la fraise de la paroi postérieure du sinus. On réalise une 

ouverture de la dure-mère arciforme à charnière inférieure 

avec clippage du sinus longitudinal supérieur. L’exérèse 

tumorale est réalisée sous endoscopie en utilisant d’abord 

un endoscope court 30° puis long 30° sur bras autostatique 

permettant d’améliorer la visibilité extrême notamment 

pour le respect du polygone vasculaire antérieur et pour la 

zone d’insertion tumorale. Une fois l’exérèse complétée, la 

dure-mère est fermée par points séparés. Le sinus frontal 

est complètement exentéré à la fraise. Le canal sinuso-fron- 

Vidéos 

tal est bouché par un patch de graisse. La paroi antérieure 

du sinus frontal est reposée et fixée par deux mini-plaques 

en titane. 

Conclusions : 

Cet abord permet l’exérèse complète de volumineuses tumeurs 

de la ligne médiane de la base antérieure du crâne 

avec un résultat esthétique excellent. 

V5 

Anatomie de la citerne ambiante en vision trans-piale 

après approche « keyhole » trans-T2. 

Florin Ciobanu, Géraldo Vaz. 

Cliniques Universistaires St-Luc. 


Basée sur une expérience de plus d’une centaine de lésions 

purement mésio-limbiques opérées sous neuronavigation 

et extirpées en utilisant le bistouri à ultra-sons, cette vidéo a 

pour but de décrire la vision trans-piale d’une partie de la citerne 

ambiante et de certains de ses repères anatomiques. 

V6 

Approche épidurale du cavum de Meckel appliquée à 

l’exérèse des schwannomes du trijumeau. 

A. Melot, R. Noudel, P.H. Roche. 

Marseille, hopital Nord. 


Le cavum de Meckel (CM) est une loge méningée para-sellaire 

extra-caverneuse qui coiffe l’apex pétreux et s’ouvre en 

arrière sur la région pétro-clivale (RPC). Les tumeurs qui s’y 

développent, souvent bénignes, justifient dans certains cas 

d’une exérèse. Nous montrons que la voie épidurale décrite 

par Dolenc permet une exérèse optimale de ces tumeurs 

avec une morbidité acceptable. 


Entre 2010 et 2012, nous avons pris en charge 3 cas de 

schwannomes du trijumeau évolutifs et de gros volume, 

étendus en arrière dans la RPC. L’exérèse chirurgicale a été 

conduite dans tous les cas par la voie épidurale dont la 

technique est illustrée par une vidéo opératoire. Dans les 3 

cas, un geste combiné à une pétrectomie antérieure a permis 

d’exposer le contingent tumoral développé dans la RPC. 

Résultats : 

Les suites immédiates ont été marquées dans l’un des 3 cas 

par une confusion transitoire en rapport avec une contusion 

temporale. Une hypoesthésie trigéminée post-opératoire 

a toujours été observée, partiellement régressive et 

jugée peu invalidante par les patients. Un résidu tumoral a 

été laissé intentionnellement au contact de la racine sensitive 

du trijumeau dans les 3 cas justifiant d’un complément 

de traitement par radiochirurgie pour 2 des patients. 

Conclusions : 

L’exérèse par voie épidurale des tumeurs du CM est codifiée 

37

38 


par la connaissance de l’anatomie ostéo-durale qui autorise 

une approche reproductible et sécurisée. Plus que l’exposition 

elle même, ce sont les rapports entre le schwannome 

et le nerf trijumeau lui-même qui conditionnent la qualité 

de l’exérèse. La combinaison de cette approche à une pétrectomie 

antérieure optimise l’exposition et l’exérèse du 

contingent pétroclival de ces lésions. 

V7 

Application à l’abord rétro-sigmoïdien de la technique 

de dissection des tissus sous-cutanés de l’abord ptérional. 

M. Cardarelli, S. Hamdi, E. Mandonnet, B. George, S. Froelich. 

Paris. 


La voie d’abord rétro-sigmoïdienne est l’une des principales 

voies d’abord de fosse postérieure, au même titre que 

l’abord ptérional pour le corridor antérolatéral. Un abord 

trans-musculaire est classiquement réalisé. A partir des 

mêmes principes que ceux utilisés pour la dissection des 

tissus mous dans l’abord ptérional, nous proposons une 

alternative à l’incision trans-musculaire, plus anatomique, 

et permettant de mieux respecter les tissus. 


Deux têtes injectées et fixées ont été utilisées pour préciser 

les points anatomiques importants liés à cette technique. 

Deux séquences sont présentées : un cas de schwannome 

du VIII de stade IV et un cas de décompression microvasculaire 

du nerf trijumeau. 

Résultats : 

Après une incision cutanée arciforme rétro-auriculaire puis 

une dissection sous-galéale, le lambeau cutané est récliné 

vers l’avant. Les muscles sternocléidomastoïdien et splénius 

capitis sont désinsérés en incisant leurs insertions le long 

du bord postérieur de la mastoïde puis le long du tiers externe 

de la ligne occipitale supérieure. Le sternocléidomastoidien, 

le splénius capitis et le longissimus sont désinsérés 

puis élevés en bloc du sillon rétro-mastoïdien et de l’écaille 

occipitale. Ils sont ensuite réclinés vers le bas et l’arrière. Un 

court refend vertical postérieur peut être ajouté afin d’augmenter 

la surface d’exposition de l’écaille occipitale. Un fraisage 

antérieur expose le sinus sigmoïde. Le fraisage vers la 

profondeur le long du sinus sigmoïde mène au tubercule 

jugulaire qui peut être fraisé de la même manière qu’est 

réalisée une clinoïdectomie antérieure par voie extradurale. 

Conclusions : 

Cette technique est l’exacte transposition au niveau occipital 

de l’abord ptérional. Le principal intérêt est d’éviter l’utilisation 

d’écarteurs orthostatiques, ce qui diminue la profondeur 

de travail. Cette technique paraît également plus 

conservatrice, respecte l’intégrité des muscles, permet la 

conservation de l’artère occipitale et du nerf grand occipital 

et facilite la fermeture. 

V8 

Intérêt de l’abord endonasal endoscopique pour l’exérèse 

des tumeurs de l’apex orbitaire. Exemple d’un 

schwannome de l’apex orbitaire. 

Elsa Magro, Romuald Seizeur, Phong DAM HIEU. 

Services Neurochirurgie et ORL CHU BREST. 


Les tumeurs de l’apex orbitaire posent le problème de leur 

accessibilité, notamment lorsqu’elles sont situées sous et/ 

ou en-dedans du nerf optique. L’abord endonasal endoscopique 

trans-maxillaire et/ou trans-ethmoïdal permet un 

accès au compartiment orbitaire inféro-interne sans exposition 

première du nerf optique. Nous soulignons l’intérêt 

de cette voie d’abord en rapportant l’observation d’une 

patiente ayant un schwannome de l’apex orbitaire. 


Une femme de 75 ans a depuis quatre mois une baisse de 

l’acuité visuelle (AV) gauche (2/10e). IRM : lésion de l’apex 

orbitaire gauche, arrondie, située immédiatement sous le 

nerf optique, isointense T1 et T2 et rehaussée par l’injection 

de gadolinium. Le scanner montre que la lésion déforme 

la paroi inféro-interne de l’orbite. Une prise en charge otoneurochirurgicale 

avec un abord endonasal endoscopique 

est proposée, utilisant une optique rigide (4mm, 30°). Après 

méatotomie moyenne et pénétration dans le sinus maxillaire 

gauche, une ethmoïdectomie moyenne et postérieure 

permet d’atteindre la paroi inféro-interne de l’orbite. Le fraisage 

de la paroi osseuse et l’ouverture du périoste exposent 

progressivement la capsule tumorale. L’exérèse tumorale 

endocapsulaire est réalisée. Il existe un doute quant au caractère 

complet de l’excision capsulaire du fait d’adhérences 

de la partie supérieure de la capsule avec le nerf optique. 

Résultats : 

Après l’intervention, l’AV est à 5/10e à J2, jour de la sortie, 

puis à 7/10e à 3 mois. L’IRM confirme l’exérèse complète de 

la lésion. L’examen anatomo-pathologique a montré qu’il 

s’agissait d’un schwannome bénin. 

Conclusions : 

Par un accès immédiat à la tumeur sans exposition première 

du nerf optique, l’abord mini-invasif endoscopique endonasal 

trans-maxillaire et/ou trans-ethmoïdal est une solution 

élégante et sûre pour traiter les tumeurs du compartiment 

inféro-interne du cône orbitaire. 

V9 

Approche du condyle occipital par endoscopie endonasale 

: la voie trans-condylaire. 

S. Froelich, P. Herman, S. Bouazza, R. Kania, E. Sauvaget, B. 

George. 



L’approche endoscopique endonasale constitue une alter-

native pour la résection de lésions du clivus. Néanmoins 

une extension latérale de la tumeur, du fait des structures 

vasculaires et nerveuses à proximité, constitue un défi supplémentaire 

pour cette modalité chirurgicale. 


Nous rapportons deux cas de lésions comportant un envahissement 

majeur des condyles occipitaux (un chordome et 

une maladie d’Erdheim Chester). La technique de cet abord 

latéral extrême du foramen magnum est décrite pas à pas 

avec le support d’une vidéo. 

Résultats : 

Les deux patients (âgés de 22 et 32 ans) présentaient une 

paralysie unilatérale du nerf hypoglosse avec atrophie 

secondaire de l’hémilangue. Les examens pré-opératoires 

(AngioCT et IRM) montraient un effet de masse significatif 

sur le tronc cérébral au niveau de la jonction cranio-cervicale 

ainsi qu’une atteinte bilatérale des condyles occipitaux 

dans les deux cas. Une approche endoscopique endonasale 

trans-ptérygoidienne, trans-clivale et trans-condylaire a été 

choisie dans les deux cas. Le monitorage de nerfs mixtes 

et du XII préservé a été réalisé dans un cas. Cette approche 

a permis, dans les deux cas, une exérèse subtotale des lésions 

sans nouveau déficit neurologique. Un cas de fuite 

du liquide cérébro-spinal a été traité secondairement par 

un lambeau de fascia temporo-pariétal. Une ostéosynthèse 

occipito-cervicale a été indiquée dans l’autre cas 

Conclusions : 

La voie trans-condylaire est une alternative intéressante 

pour les tumeurs médiane et para médiane du clivus dans sa 

portion inférieure. Une attention tout particulière doit être 

portée à la carotide parapharyngée et au nerf hypoglosse. 

Le neuromonitorage est en cours d’évaluation pour préserver 

l’intégrité du XII et éviter, chez ces patients présentant 

fréquemment une atteinte unilatérale du XII pré-existante, 

une paralysie bilatérale aux conséquences dramatiques. 

V10 

Décompression et exérèse microchirurgicale de coils 

dans le contexte d’anévrysmes géants symptomatiques. 

Michel Bojanowski. 



Les anévrismes géants embolisés peuvent se manifester 

ultérieurement par leur effet de masse important. Nous 

désirons démontrer la faisabilité et l’efficacité d’une décompression 

chirurgicale. 


Deux patientes ont bénéficié en semi-urgence d’une décompression 

et exérèse microchirurgicale de coils en raison 

de la présence d’un effet de masse mettant en jeu le pronostic 

vital. La première patiente, âgée de 57ans, a bénéficié 

de plusieurs embolisations et de la mise en place d’une 

prothèse de diversion de flux dans le cadre d’un anévrysme 

Vidéos 

géant rompu du tronc basilaire récidivant. Elle a développé 

un syndrome pseudobulbaire suivi d’une tétraparésie 

sévère et des troubles respiratoires ayant nécessité une 

intubation endotrachéale secondaire à une compression 

mésencéphalique. La seconde patiente, âgée de 66ans, 

a bénéficié d’un traitement endovasculaire (spires + prothèse) 

d’un anévrysme géant non-rompu de la bifurcation 

sylvienne gauche avec œdème péri-anévrysmal responsable 

d’une dysphasie, une hémiparésie droite, une confusion, 

suivi de signes d’hypertension intracrânienne. 

Résultats : 

Les 2 patientes ont bénéficié, après ouverture du sac anévrysmal, 

de l’exérèse microchirurgicale des spires à distance 

du collet à visée décompressive. Les deux patientes ont 

présenté une évolution radio-clinique postopératoire favorable. 

Conclusions : 

Ces cas démontrent que la prise en charge chirurgicale 

d’anévrysmes géants embolisés avec important effet de 

masse doit être envisagé même en cas de situation clinique 

avancée. 

V11 

La névralgie trijumeau sur anomalie veineuse de développement 

est-elle chirurgicale ? 

Bazin Arnaud, Litre Claude-Fabien, Eap Christophe, Duntze 

Julien, Chays André. 

CHU Reims. 


La névralgie du trijumeau (NT) touche principalement les 

patients d’âge moyen et plus. La pathogénie est basée sur 

la démyélinisation des fibres sensitives du nerf trijumeau, 

la plupart du temps par compression artérielle neurovasculaire 

sur REZ du nerf trijumeau. Les veines peuvent en 

être responsable chez 13% des patients. Chez quelques patients, 

la pathogénie reste indéterminée. De rares cas de NT 

sur angiome veineux ont été décrits. Le traitement médical 

et les micro-compressions par ballonnet sont des échecs. 

Les alternatives sont la radiochirurgie par Gamma-Knife et 

la décompression chirurgicale. 


Patient de 18 ans, présentant une névralgie V2 et V3 droite, 

hyperalgique, ne pouvant ni se raser, ni se brosser les dents. 

Sa douleur évolue depuis 6 mois, s’aggrave progressivement, 

résistante aux Carbamazepine, Amitriptyline et 

Clonazépam en association. L’IRM montre une anomalie 

veineuse de développement : une tête de méduse à la naissance 

du noyau du V, puis une veine s’étendant le long du 

REZ droit, sans compression vasculaire. La veine et le nerf se 

rejoignent dans le porus. 

Résultats : 

Intervention par abord rétro-sigmoide droit. L’exploration 

du REZ retrouve une volumineuse veine, sans compression 

39

40 


et à l’entrée du porus, présence d’une zone d’hypertrophie 

osseuse comprimant le nerf et l’artère. Fraisage à l’entrée du 

porus jusqu’à libération du trijumeau et de la veine. En postopératoire, 

disparition complète de la névralgie jusqu’à arrêt 

du traitement. L’origine de la douleur est-elle nucléaire, 

le long du REZ ou à son entrée osseuse ? Nous pensons que 

la douleur n’est pas d’origine nucléaire (les têtes de méduse 

sont rarement symptomatiques) et que s’il n’existe pas de 

boucle vasculaire, la malformation veineuse ne doit pas être 

mobilisée. La compression nerveuse se situe à son entrée 

osseuse, rejointe par la volumineuse veine, qu’il faut donc 

élargir. 

Conclusions : 

Les névralgies faciales sur angiome veineux sont chirurgicales 

et basées sur le fraisage du porus. 

V12 

Malformation artério-veineuse du filum terminale : 

chirurgie d’une lésion exceptionnelle. 

Rémy Noudel, Hervé Brunel, Pierre-Hugues Roche. 

Service de Neurochirurgie du Pr. ROCHE, CHU Nord, Marseille. 


Les MAV spinales constituent un groupe hétérogène de 

malformations au sein desquelles la localisation au filum 

reste d’une extrême rareté, et de prise en charge non codifiée. 

A la lueur d’un cas opéré illustré par une vidéo opératoire, 

nous présentons les particularités de cette lésion 

exceptionnelle. 


Une patiente agée 60ans présente, en 1997, un tableau clinique 

de paraparésie partielle. l’IRM et l’angiographie spinale 

révèlent une MAV située sous le cône médullaire en 

regard des vertèbres L2 & L3, alimentée par l’artère spinale 

antérieure (ASA) issue de T10 droite. Une tentative d’embolisation 

échoue, la patiente est alors perdue de vue. En juin 

2012, cette patiente, jusqu’alors indépendante à la marche, 

signale une dégradation de sa paraparésie en quelques 

jours avec à l’examen un déficit côté à 2/5 aux membres 

inférieurs, des troubles de la sensibilité et sphinctériens. 

Résultats : 

Une nouvelle tentative d’embolisation ne permet pas la 

progression juxta-nidale du micro-catheter dans l’ASA. 

La chirurgie confirme que la MAV est localisée au filum et 

permet sa résection complète après contrôle précoce du 

pédicule artériel. Les suites immédiates sont simples et la 

patiente marche sans aide à 4 mois du traitement. L’angiographie 

de contrôle confirme la guérison radiologique. 

Conclusions : 

Les MAV du filum sont exceptionnelles si elles sont bien distinguées 

des MAV du cône médullaire. Le syndrome de la 

queue de cheval et le risque hémorragique potentiel justifient 

d’un traitement qui repose sur la chirurgie d’exérèse 

dont la faisabilité paraît acceptable. L’embolisation préopératoire 

est délicate compte tenu du caractère distal du 

nidus et de son alimentation par l’ASA.


O111 

Vaccin utilisé chez des patients atteints d’une récidive 

de glioblastome. 

Apostolos Stathopoulos, Germain Milbouw, Philipe Glorieux, 

Chrystel Pretto, Peter Hantos, Florence M. Hofman, 

Thomas C. Chen, Jose A. Carrillo, Virgil E.J.C. Schijns et Daniela 

A. Bota. 

Arlon-Namur, Belgique. Los Angeles, Irvin,e U.S.A. 


La récurrence de gliomes malins après traitement standard 

est presque universelle. Le seul traitement « de seconde 

ligne » approuvé contre les gliomes malins est le bevacizumab 

(Avastin). Toutefois, tous les patients atteints de glioblastome 

finissent par rechuter même s’ils ont été traités 

avec le bevacizumab, et aucune autre thérapie efficace n’est 

disponible. ERC-1671 vise à stimuler le système immunitaire 

des patients en combinant des lysats et des cellules 

issues du glioblastome du patient traité et de trois autres 

glioblastomes hétérologues issus de patients différents. 


Des patients éligibles, âgés de plus de 18 ans et dont le 

diagnostique de la tumeur a été histologiquement confirmé 

comme étant un glioblastome malin de grade IV selon 

l’OMS, ont été traités selon le protocole approuvé par le 

comité d’éthique. Seuls les patients où les soins standards 

n’ont apporté aucun effet ont été traités. Les critères d’évaluation 

principaux sont la toxicité et la survie sans progression 

(SSP) à 6 mois de la tumeur, et les critères d’évaluation 

secondaires sont la survie globale (SG). 

Résultats : 

A ce jour, 4 patients au total ont été enrôlés, aux Cliniques du 

Sud Luxembourg à Arlon, Belgique, et à l‘UC Irvine Medical 

Center, USA. Le KPS (Karnofsky Performance Status) moyen 

était 70 (50-80). Trois patients sont en vie. Une légère toxicité 

s’est manifestée chez 2 patients/4 par des maux de tête 

de grade 2 et chez 4 patients/4 par un érythème local de 

grade 2 au niveau du site d’injection. 

Conclusions : 

Selon les études les plus récentes, le taux de survie sans progression 

de la maladie à 6 mois est de 16% pour les patients 

présentant une récidive de glioblastome pour lesquels 

le bevacizumab n’a pas fonctionné. Nos données préliminaires 

suggèrent qu’ERC-1671(Gliovac) peut être un traitement 

plus efficace en combinaison avec d’autres agents de 

chimiothérapie dans ce cadre clinique 


O112 

Les tumeurs fibreuses solitaires et hémangio-péricytomes 

des méninges : un seul et même spectre tumoral ? 

C. Bouvier, T. Adetchessi, H. Dufour, S. Fuentes, D. Figarella, 

Branger, P. Metellus. 

Département de Neurochirurgie - CHU Timone - Assistance 

Publique des Hôpitaux Marseillais. 


Les tumeurs fibreuses solitaires des méninges et les hémangio-péricytomes 

sont des entités distinctes dans la 

classification OMS des tumeurs du système nerveux central 

alors qu’elles appartiennent au même spectre tumoral 

dans d’autres localisations. Par ailleurs pour ces tumeurs, il 

n’existe pas de facteurs pronostiques histologiques clairement 

définis. De manière à clarifier la relation entre tumeurs 

fibreuses solitaires et hémangio-péricytomes, et afin de 

trouver des facteurs pronostiques histologiques et immunohistochimiques, 

nous avons réalisé une étude rétrospective 

sur une série de 72 patients. 


Les paramètres histologiques de 29 patients porteurs d’une 

tumeur fibreuse solitaire des méninges et de 43 patients 

porteurs d’un hémangiopéricytome méningé ont été analysés. 

L’analyse a porté sur l’hypercellularité, les aires collagéniques, 

les atypies cytonucléaires, la nécrose, le nombre 

de mitoses par champ, l’adhérence vasculo-nerveuse définie 

par un engainement tumoral des vaisseaux ou des nerfs 

par la tumeur et l’infiltration cérébrale. 

Résultats : 

Nous avons trouvé des éléments histologiques et immunohistochimiques 

communs aux tumeurs fibreuses solitaires 

et aux hémangio-péricytomes. Les facteurs pronostiques 

histologiques les plus relevants dans toute la cohorte pour 

la survie sans progression et la survie globale en analyse 

univariée était l’hypercellularité, le fort index mitotique 

(supérieur à 5 par champ) et la nécrose. Sur ces bases, nous 

avons proposé un nouveau grading de ces tumeurs qui 

avait une valeur pronostique à la fois sur la survie sans progression 

et sur la survie globale en analyse uni- et multivariée. 

Concernant les facteurs pronostiques thérapeutiques, 

seule la qualité d’exérèse chirurgicale avait une valeur pronostique 

sur la survie sans progression et la survie globale 

en analyse univariée. 

Conclusions : 

Les tumeurs fibreuses solitaires et les hémangiopéricytomes 

semblent appartenir au même spectre tumoral dans 

leur localisation méningée. La prise en charge de ces lésions 

doit prendre en compte à la fois le grade histologique mais 

également la qualité de l’exérèse chirurgicale de ces patients. 

41

42 


O113 

Quantification de la cellularité et de l’œdème de part et 

d’autre des limites des anomalies IRM des gliomes diffus 

de bas grade : Implications pratiques. 

Johan PALLUD, Christophe DEROULERS, Pascale VARLET, 

Catherine OPPENHEIM, Basile GRAMMATICOS, Mathilde 

BADOUAL, François-Xavier ROUX. 

Laboratoire IMNC, UMR 8165, CNRS, Université Paris Sud et 

Paris Diderot – Services de Neurochirurgie, Neuropathologie 

et Neuroradiologie, Centre Hospitalier Sainte-Anne, Université 

Paris Descartes. 


La quantification des anomalies histo-pathologiques de 

part et d’autre des anomalies IRM semble être utile pour 

comprendre l’organisation spatiale des gliomes diffus de 

bas grade (GDBG) supra-tentoriels de l’adulte et pour développer 

des modèles bio-mathématiques réalistes capables 

de prédire l’évolution tumorale. 


Etude de corrélation à partir de biopsies stéréotaxiques étagées 

de GDBG : 1) analyse quantitative de l’œdème et de 

la concentration cellulaire ; 2) localisation des prélèvements 

biopsiques en fonction des anomalies T2/FLAIR en IRM. 

Résultats : 

La concentration cellulaire globale et la concentration de 

cellules en cycle (MIB-1 positives) sont significativement 

supérieures dans les biopsies situés à l’intérieur (1189±378 

cell/mm2 ; 10±12 cell/mm2) qu’à l’extérieur (740±124 cell/ 

mm2; 0,5±0,9 cell/mm2) des anomalies IRM (p


Les aires motrices négatives (AMN) corticales ont été mises 

en évidence par stimulation électrique par Pennfield puis 

Lüders. Plus récemment, des zones identiques ont été 

identifiées dans la substance blanche, lors de la résection 

de gliomes diffus de bas grade, conduisant à de nouvelles 

hypothèses physiologiques quant au fonctionnement des 

circuits cérébraux du contrôle moteur. L’objectif de cette 

étude était de déterminer comment la prise en compte de 

ces AMN peut contribuer à moduler l’extension de l’exérèse 

tumorale. 


Il s’agit d’une étude rétrospective dont les critères d’inclusion 

étaient : patients opérés en condition éveillée; réalisation 

per-opératoire d’une tâche motrice du membre supérieur 

et/ou inférieur controlatéral à la lésion ; obtention d’un 

ralentissement ou d’un arrêt complet du mouvement lors 

de la stimulation électrique directe à 60 Hz. 

Résultats : 

Quatre patients remplissaient les critères de l’étude : 3 

hommes et une femme, âgés de 31 à 71 ans. Les tumeurs 

étaient toutes frontales, du côté dominant dans la moitié 

des cas. Il s’agissait de 3 glioblastomes et d’un gliome diffus 

de bas grade. Aucune AMN n’a été mise en évidence lors de 

la cartographie corticale. En revanche, 9 AMN ont été localisées 

au niveau de la substance blanche, définissant les limites 

fonctionnelles postérieures et profondes de l’exérèse. 

Aucun patient n’a présenté de syndrome de l’aire motrice 

supplémentaire en post-opératoire. 

Conclusions : 

Le respect des AMN axonales détectées par électrostimulation 

semble prévenir la survenue d’un syndrome de l’aire 

motrice supplémentaire dans les suites post-opératoires. 

On discutera comment prendre en compte ces résultats 

pour adapter le geste d’exérèse à chaque patient (résection 

« à la carte »), et optimiser ainsi le rapport bénéfice oncologique 

sur risque fonctionnel. 

O116 

Résultats et complications de la voie endoscopique endonasale 

trans-sphénoïdale après 248 cas d’adénomes 

hypophysaires non-fonctionnels opérés. 

Elsa Magro(1), Thomas Graillon(2), Frederic Castinetti(3), 

Patrick Rakotozanany(2), Regis Gras(2), Henry Dufour(2). 

(1)Service de Neurochirurgie, CHU de la Cavale Blanche, Boulevard 

Tanguy Prigent, 29200, Brest, France. (2)Service de Neurochirurgie, 

CHU de la Timone, 264 rue Saint-Pierre, 13385 Marseille 

cedex 5, France. (3)Service d’Endocrinologie, CHU de la 

Timone, 2. 


L’étude des résultats et des complications de la voie d’abord 

endoscopique endonasale présente un intérêt pour les adénomes 

hypophysaires non-fonctionnels du fait de leur taille 


et de leur extension latérale. 


Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 248 patients 

consécutifs opérés. Tous les patients présentaient 

un macroadénome. Les patients perdus de vue ou au recul 

trop court pour juger de la qualité de l’exérèse ou du résultat 

endocrinien, ont été comptabilisés pour l’étude des 

complications. 

Résultats : 

Résultats Visuels : resté normal (21%), normalisé (26%), 

amélioré (36%), inchangé (5%) - Aggravation visuelle 

(6,4%) : transitoire (4,8%), définitive (1,6%) - Cause : hématome 

intrasellaire (2,8%), hématome suprasellaire (0,8%), 

overpacking (1,6%) - Paralysie oculomotrice (ou sensation 

de diplopie) transitoire (2%), définitive (0%) - Résultats endocriniens 

: resté normal (26%), normalisé (10%), amélioré 

(10%), inchangé (40%), aggravation (14%) - Diabète insipide 

(10,5 %) : transitoire (3,6 %) et définitif (6,9 %) - Résection tumorale 

(jugée sur la dernière IRM) : exérèse complète (52%), 

doute sur un résidu (14%), résidu stable (17%), résidu évolutif 

(5%), recul trop court (12%) - Complications infectieuses 

et fuites de LCR : rhinorrhée (4%), méningite (4,8%) - Complications 

vasculaires : plaie carotidienne (0,4%), hémorragie 

sous arachnoïdienne et vasospasme symptomatique 

(0,4%), épistaxis (2,4%), avec méchage (4 fois) et réintervention 

(2 fois) - Complications Rhinologiques : hyposmie 

(4,8%) transitoire (3,4%) et définitive (1,4%), anosmie (1,3%) 

transitoire (0,9%) et définitive (0,4%), rhinite crouteuse 

(0,4%), sinusite (1,2%) - Hypoesthésie de la partie antérieure 

du palais (1,2%) - Mortalité (0,8 %) 

Conclusions : 

Le diagnostic d’ANF est souvent fait au stade de macro-adénome 

compressif. Dans cette série, la voie ETS est assortie 

de résultats chirurgicaux et d’un taux de complications 

acceptables la rendant comparable à la technique sous microscope 

opératoire. 

R1 

Métastases rachidiennes intra-durales extra-médullaires 

(MERIDEM) de cancers d’origine non neurologique : 

une entité à part entière ou une forme particulière de méningite 

carcinomateuse ? Une étude cas-témoins. 

Johan Pallud, Emilie Le Rhun, Evelyne Emery, Fabrice Parker, 

Georges Iakovlev, Daniel Laguerre, François-Xavier Roux. 

Service de neurochirurgie, Centre Hospitalier Sainte-Anne. 


Les métastases lepto-méningées de carcinomes représentent 

une entité mal définie. L’objectif de cette étude était de 

préciser la prise en charge diagnostique et thérapeutique 

des métastases rachidiennes intra-durales extra-médullaires 

(MERIDEM) de cancers d’origine non neurologique, en 

particulier au regard des méningites carcinomateuses. 

43


Nous avons mené une étude cas-témoins rétrospective et 

multicentrique portant sur 11 cas de MERIDEM appariés 

avec 11 cas de méningite carcinomateuse. Le recueil des 

cas se faisait au moyen d’un formulaire disponible en ligne 

; celui des témoins au moyen d’une base de données préétablie. 

Résultats : 

L’analyse des critères diagnostiques montrait une différence 

significative entre le groupe MERIDEM et le groupe 

méningite carcinomateuse sur : l’âge moyen (61.4 contre 

58.1 ans, p = 0.03), l’existence d’un déficit neurologique 

(45.5% contre 90.1%, p = 0.06), la présence de cellules carcinomateuses 

dans le LCR (0% contre 54.5%, p = 0.03). Ces 

résultats n’étaient pas significatifs en analyse multivariée. La 

survie médiane dans le groupe MERIDEM était de 548 jours 

contre 53 jours dans le groupe méningite carcinomateuse 

(p = 0.002). L’analyse multivariée montrait le rôle péjoratif 

de l’existence d’un déficit neurologique (HR = 11.2, IC95 = 

[1.23 ; 102], p = 0.03), au contraire de celui d’une amélioration 

fonctionnelle au décours du traitement (HR = 0.12, IC95 

= [0.02 ; 0.76], p = 0.02). Des critères diagnostiques ainsi 

qu’un algorithme pour la prise en charge de ces MERIDEM 

sont proposés. 

Conclusions : 

Cette étude met en évidence une nette différence pronostique 

entre les MERIDEM et les méningites carcinomateuses, 

suggérant ainsi qu’il s’agit bien de deux formes évolutives 

distinctes de la maladie métastatique. Distinguer ces 

MERIDEM des méningites carcinomateuses revêt aussi une 

utilité en pratique clinique dans la mesure où un traitement 

focal (chirurgie puis radiothérapie) permet une amélioration 

fonctionnelle et une survie prolongée. 

R2 

Etablissement de recommandations pour le traitement 

des fractures vertébrales ostéoporotiques avec la méthode 

RAND – UCLA. 

Giovanni Carlo Anselmetti, Jason Bernard, Thomas Blattert, 

Charles Court, Daniel Fagan, Hendrik Fransen, Tarun Sabharwal, 

Frédéric Schils, Rupert Schupfner, Mashood Ali Siddiqi, 

Herman Stoevelaar, Christian Kasperk. 

Service de Neurochirurgie, Clinique du Parc Léopold, Bruxelles, 

Belgique (multicentrique) 


L’hétérogénéité clinique des fractures vertébrales ostéoporotiques 

(FVO) nécessite une prise en charge individualisée 

intégrant les bénéfices potentiels et les limites des traitements 

disponibles. Les recommandations actuelles sont 

divergentes, contradictoires, et insuffisamment détaillées 

pour pouvoir être appliquées en pratique quotidienne. 

Cette étude tente d’établir des recommandations de traitement 

pour chaque cas particulier. 

44 



Utilisant la méthode d’adéquation RAND/UCLA Appropriatedness 

Method (RAM), un comité multidisciplinaire de 12 

experts européens a évalué les indications des traitements 

non-chirurgicaux (TNC), de la vertébroplastie (VP) et de la 

cyphoplastie par ballonnet (CB) pour 128 profils hypothétiques 

de patients. Ces profils étaient des combinaisons 

uniques de facteurs cliniques jugés pertinents pour influencer 

le choix du traitement (délai depuis la fracture, données 

d’IRM, impact et évolution des symptômes, déformation 

rachidienne, fracture évolutive, dysfonctionnement pulmonaire). 

Après deux tours d’évaluations individuelles, des degrés 

de pertinence des traitements (approprié, inapproprié 

et incertain) ont été calculés pour chacun des scénarios. 

Résultats : 

Le taux de désaccord est descendu de 31 % lors du premier 

tour de questionnaires à 7 % lors du second tour. Les études 

de pertinence ont permis d’extraire des modèles spécifiques 

pour les trois types de traitement. Pour ¾ des profils, 

un seul type de traitement est considéré comme adéquat : 

TNC 25%, VP 6%, et CB 45%. Le TNC est généralement considéré 

comme approprié chez les patients avec IRM négative, 

ou IRM positive sans aucun autre facteur clinique. La VP est 

considérée comme indiquée chez les patients présentant 

une IRM positive, une fracture de > 6 semaines, sans déformation 

vertébrale. La CB est considérée comme indiquée 

chez le patients présentant une fracture progressive, et 

chez la plupart des patients présentant une IRM postive et 

un autre facteur clinique. 

Conclusions : 

Les résultats de la méthode RAND aident à rationaliser le 

choix du traitement dans la population hétérogène des patients 

souffrant de FVO. 

R3 

Reste-t-il une place pour le traitement chirurgical de 

l’ostéome ostéoïde du rachis? 

P. Younes, G. Nohra, T. Rizk, R. Moussa, J. Maarrawi, N. Okais. 

E. Samaha. 

Service de Neurochirurgie - Hotel-Dieu de France - Beyrouth, 

Liban. 


L’ostéome ostéoïde (OO) est une tumeur bénigne douloureuse 

de l’os. La thermo-lésion percutanée sous scan devient 

le traitement de choix ailleurs que dans le rachis. Dans 

sa localisation spinale, le traitement classique est chirurgical 

notamment à proximité des structures nerveuses. 

Matériel et méthodes : 

Huit patients portants chacun un ostéome ostéoïde du 

rachis (cervical 1, dorsal 2 et lombaire 5) adjacent soit à la 

racine nerveuse soit à la dure-mère ont été traités par une 

thermocoagulation percutanée sous repérage tomodensitométrique. 

La procédure s’est déroulée en salle de scan, 

sous anesthésie générale, à une température de 90 ºC pen-

dant 4 minutes. Basée sur des études faites aux laboratoires, 

la réponse motrice négative à la stimulation de 2.5 V, avant 

la thermolésion, était le moyen de sécurité pour éviter les 

complications neurologiques. 

Résultats : 

Sept patients quittent l’hôpital le même jour, le dernier est 

gardé 24 heures pour surveillance. Tous étaient soulagés 

complètement 24 à 48 heures après la procédure. L’un d’eux 

récidive 8 mois plus tard et répond à une autre thermo-lésion. 

Tous restent asymptomatiques à 30 mois de recul 

moyen. Aucune complication n’a été notée. Notre série est 

la première qui traite cette localisation par thermocoagulation. 

Nous discutons la technique afin d’éviter les complications 

qui pourraient être attribuées à la procédure. 

Conclusions : 

L’OO du rachis à proximité des structures nerveuses peut 

être traité par la thermocoagulation percutanée sous repérage 

scannographique. La stimulation motrice négative 

à 2.5 V (établi par le travail expérimental de notre équipe) 

et notre résultat préliminaire ajoutent sécurité et fiabilité à 

la technique. Une expérience plus large manque avant de 

confirmer l’abandon définitif du traitement chirurgical. 

R4 

Prise en charge des fractures traumatiques thoracolombaires 

par une ostéosynthèse percutanée postérieure 

combinée à une corpectomie prothétique. 

P. Rakotozanany, T. Graillon, H. Giorgi, P. Compes, T. Adetchessi, 

H. Dufour. 



L’utilisation des techniques mini-invasives par voie percutanée 

en traumatologie de la charnière thoraco-lombaire 

est désormais de pratique de plus en plus répandue. Il s’agit 

d’ostéosynthèses par montage court ce qui justifie une réparation 

corporéale ou disco-corporéale par une approche 

antérieure. Une prise en charge combinée associant une 

ostéosynthèse percutanée à une corporectomie par abord 

mini-invasif pourrait ainsi être proposée. 


Il s’agissait d’une étude rétrospective entre juillet 2009 

et décembre 2011portant sur une série de 29 patients 

(moyenne d’âge 40ans (16-78)). La prise en charge chirurgicale 

consistait en premier en une ostéosynthèse postérieure 

percutanée, suivie d’un temps antérieur de corporectomie 

suivie d’une reconstruction par cage téléscopique, 

une greffe osseuse et une ostéosynthèse. Dans 7 cas les 

deux temps chirurgicaux ont été réalisés d’emblée. Dans 22 

cas deux temps chirurgicaux distincts ont été réalisés avec 

contrôle scannographique dans l’intervalle. 

Résultats : 

Le niveau vertébral atteint concernait : L1 11 cas, T12 5 cas, 

L2 4 cas, L3 2 cas, L4 2 cas, et T6 T7 T8 T10 L5 1 cas chacun. 

Il s’agissait de fracture de type A3.3 17 cas, A3.2 9 cas, A3.1 


2 cas et A2.2 1 cas. La cyphose vertébrale moyenne était de 

18°4 en préopératoire, de 9°9 après le temps postérieur et 

de 3°8 après les deux temps chirurgicaux. La cyphose régionale 

moyenne était de 16°7 en préopératoire, de 6°5 après le 

temps postérieur et 6°2 après les deux temps chirurgicaux. 

La durée moyenne d’hospitalisation était de 13 jours (7-22). 

Le taux de fusion à 6 mois était de 96%. La cyphose régionale 

moyenne à 9 mois (0-28) était de 7°1. L’EVA moyenne 

était de 0,75/10 à un an de recul. 

Conclusions : 

Cette étude montre l’efficacité de la technique combinée 

sur le contrôle de la cyphose dans la prise en charge des 

fractures thoraco-lombaire non déficitaire, permettant un 

traitement de qualité sur le plan anatomique et fonctionnel. 

Les deux temps peuvent être réalisés durant la même 

anesthésie générale 

R5 

Scoliose lombaire dégénérative: Réduction-stabilisation 

par abord combiné. 

E. Freitas, F. Michel, G. Perrin, C. Barrey 


Wertheimer, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard 

Lyon 1, 59 boulevard Pinel 69394, LYON. 


L’objectif de ce travail est de rapporter une série de patients 

porteurs d’une scoliose lombaire dégénérative (SLD) et 

opérés par abord combiné en deux temps. 


Quarante six patients ont été opérés entre février 2006 et 

octobre 2010, l’âge moyen était de 65 ± 10,8 ans [40-76] et 

la série comprenait 32 femmes et 14 hommes. Les données 

cliniques et radiologiques (équilibre sagittal et frontal), pré 

et post-opératoires, la technique chirurgicale utilisée et les 

complications sont rapportées. Les patients ont tous été 

opérés par abord combiné : voie postérieure (P) et voie antérieure 

rétro-péritonéale (A). La séquence pouvait être A/P 

ou P/A. Lors du temps postérieur un geste de recalibrage 

plus ou moins étendu en fonction de la clinique et de l’imagerie 

était systématique. 

Résultats : 

Le montage a concerné le sacrum dans la majorité des cas 

(n=38/46), la limite supérieure de l’instrumentation s’arrêtant 

le plus souvent au niveau T12/L1. Au dernier recul, 

l’Oswestry Disability Index passait de 54 en pré-opératoire 

à 24 en post-opératoire et l’EVA de 7,5 à 3, respectivement. 

La lordose lombaire était mesurée à 39° en préopératoire 

contre 56° en post-opératoire ; on observait un repositionnement 

postérieur de l’aplomb de C7 (Rapport Aplomb 

C7/porte-à-faux mesuré à 0,3 contre 0,7 en préopératoire); 

l’angle de Cobb passait de 22° à 6°. 

Conclusions : 

Au final, la prise en charge de la SLD par abord combiné 

nous parait efficace en terme de soulagement de la douleur, 

45

46 


d’amélioration du statut fonctionnel et en terme de rééquilibrage 

frontal et sagittal, avec une morbidité acceptable. 

R6 

Rôle de l’infiltration péridurale dans le traitement des 

hernies cervicales. 

G. Nohra, R. Hajj, S. Abi-Jaoudé, S. Shamandy, J.C. Lahoud. 

Centre Hospitalier Universitaire Notre Dame Des Secours, Université 

Saint Esprit de Kaslik, Liban. 


La radiculopathie cervicale est une cause chronique de 

souffrance et d’invalidité. Le traitement médical conservateur 

réduit la douleur et l’invalidité dans 90% des cas. Les 

infiltrations épidurales de corticoïdes sont une option dans 

l’arsenal thérapeutique, soulageant les patients résistants 

au traitement médical. Nous avons voulu évaluer l’efficacité 

des infiltrations interlaminaires épidurales de corticoïdes et 

d’un anesthésique local dans la prise en charge des radiculopathies 

cervicales résistantes au traitement médical dues 

à une hernie discale ou à une spondylolyse. 


Il s’agit d’une étude prospective consécutive menée entre 

Janvier 2006 et Janvier 2010. L’étude porte sur 31 patients 

souffrant de radiculopathie cervicale et résistant à au moins 

4 semaines de traitement médical, qui ont été référés par 

leur médecin traitant au centre de thérapie interventionnelle 

de douleur pour une infiltration cervicale interlaminaire 

épidurale. Les malades présentant une myélopathie 

associée et/ou un déficit moteur ont été exclus. 

Résultats : 

Plusieurs mesures ont été utilisées pour le suivi dont le « Numeric 

Pain Rating Scale, NPRS » et le « Neck Disability Index, 

NDI » à l’état de base des patients, à 6 mois post-traitement 

et à la fin du suivi. Un soulagement significatif de la douleur 

(réduction de 50% ou plus du score du NPRS) a été démontré 

dans 70.97% des patients et une amélioration significative 

de l’état fonctionnel (réduction de 50% ou plus du score 

du NDI) dans 87.10% des patients. La durée du follow-up 

était de 2 ans. Un seul patient a eu besoin d’être opéré suite 

à l’échec de l’infiltration. 

Conclusions : 

Les infiltrations cervicales interlaminaires épidurales de corticoïdes 

et d’un anesthésique local seraient efficaces chez 

les patients souffrant de radiculopathie cervicale résistante 

au traitement médical. La chirurgie a pu être évitée chez 30 

des 31 patients avec un bon résultat fonctionnel à moyen 

terme. 

R7 

Ostéotomie trans-pédiculaire: Indications, technique, 

résultats, morbidité. 

C. Barrey, MD, PhD, E. Freitas, MD, F. Michel, MD, G. Perrin, 

MD, PhD. 


Wertheimer, Groupement Hospitalier Est, 59 boulevard Pinel 

69394 Lyon, France. 


L’objectif de ce travail est de rapporter notre expérience de 

l’ostéotomie trans-pédiculaire (OTP) à travers une série de 

patients porteurs d’un déséquilibre sagittal et ayant subi 

une OTP. 


Dix neuf patients, opérés entre septembre 2008 et août 

2012 ont été inclus dans ce travail. L’âge moyen était de 

68 ans et la série comprenait 11 femmes et 8 hommes. Les 

données cliniques et radiologiques, pré- et post-opératoires, 

la technique chirurgicale et les complications sont 

rapportées. L’analyse des paramètres spino-pelviens a été 

réalisée à l’aide du logiciel OptispineTM. 

Résultats : 

L’OTP a été réalisée en L4 dans la majorité des cas (n=9), au 

niveau de L3 dans 4 cas, en T12-L1 dans 4 cas et dans 2 cas 

au niveau du rachis thoracique. Le gain moyen de correction 

a été de l’ordre de 30° en moyenne. Environ 2/3 des patients 

ont bénéficié d’un second temps de greffe de part et 

d’autre de l’ostéotomie. Les complications observées sont 

de 3 ordres : pertes hémorragiques per-opératoires, complications 

radiculaires et complications mécaniques à long 

terme. 

Conclusions : 

Au final, l’OTP constitue un moyen très efficace pour la correction 

d’un déséquilibre sagittal au prix d’une morbidité 

non négligeable mais qui nous parait acceptable. 

R8 

Résection des kystes synoviaux lombaires par abord 

minimalement invasif controlatéral en épargnant les 

facettes. 

A.G. Weil, K. Elayoubi, D. Shedid. 

Service de Neurochirurgie, Département de chirurgie, Hôpital 

Notre Dame, CHUM. 


Les kystes synoviaux rachidiens sont très souvent lombaires, 

associés aux modifications dégénératives facettaires 

et à divers degrés de spondylolisthésis. L’abord ouvert avec 

laminectomie et facettectomie partielle ou totale est l’approche 

classique. Elle expose le patient aux lombalgies et à 

l’instabilité pouvant nécessiter une arthrodèse. Dans le but 

de minimiser le traumatisme chirurgical, l’approche minimalement 

invasive (MI) ipsilatérale avec écarteur ajustable

a été préconisé. Dans cette logique, nous avons adopté 

l’approche MI avec un écarteur non-ajustable à travers l’espace 

inter-laminaire controlatéral au kyste en épargnant les 

facettes. Nous rapportons ainsi notre expérience. 


Analyse rétrospective clinique et radiologique de 21 kystes 

consécutifs réséqués par cette technique entre 2010 et 

2011. Les kystes étaient situés au niveau L2-L3 (1 cas), L3-L4 

(6 cas), L4-L5 (13 cas) et L5-S1 (1 cas). Sept patients avaient 

un spondylolithésis grade I. Il n’y avait aucune instabilité en 

préopératoire. 

Résultats : 

La durée moyenne de chirurgie était de 73.5 min (32-198) et 

les pertes sanguines étaient de moins de 50 ml sauf dans 6 

cas. En peropératoire, une ouverture accidentelle de la dure 

mère est survenue dans un cas qui a été refermé sans complication 

en postopératoire. Neuf patients étaient opérés en 

chirurgie d’un jour et la durée d’hospitalisation moyenne 

de 40.8 heures pour les autres. Au suivi moyen de 14.8 mois 

(2.1-28.9), on notait une amélioration du VAS lombaire et 

radiculaire de 7.4 à 3.9 et de 8.8 à 2.9, respectivement. Un 

patient a nécessité une fusion pour aggravation de listhésis 

et douleur. Le MacNab était excellent ou bon dans 15 cas. 

Conclusions : 

L’abord minimalement invasif controlatéral permet une 

bonne exposition du kyste synovial et épargne la facettectomie. 

Il devrait être considéré comme une alternative 

fiable et sécuritaire de l’abord ipsilatéral. Cependant un 

échantillon et un suivi plus importants sont nécessaires 

pour une meilleure évaluation de cette technique. 


R9 

Hydatidose vertébro-médullaire : À propos de 20 cas. 

A. Kanaan, A.Maati, Z.Nhaili, A. Naja, K. Ibahioin, S. Hilmani, 

A. Lakhdar, A. Ouboukhlik, A. El Kamar, A. El Azhari. 

Service de Neurochirurgie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc. 


L’hydatidose osseuse est une affection rare (0.5 à 2%). Les 

localisations rachidiennes sont les plus fréquentes (44%) et 

les plus graves. 


Notre travail est une étude rétrospective à propos de 20 cas 

au CHU Ibn Rochd entre 2006 à 2010. Le but de notre travail 

est de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques 

de cette affection et d’insister sur l’intérêt du diagnostic précoce 

pour une meilleur prise en charge. 

Résultats : 

La tranche d’âge la plus touchée est située entre 20 et 40 

ans avec un sexe ratio de 9/8.Cinq malades seulement ont 

consulté dans les 6 mois après l’apparition des signes cliniques. 

La douleur rachidienne est le symptôme le plus 

fréquent, un déficit moteur a été noté chez 8 cas. Tous les 

malades ont bénéficié d’une imagerie sous forme de radiographies 

standards, d’une TDM et d’une IRM. Tous nos 

malades ont été opérés, par voie postérieure dans 16 cas 

et dans 10 cas une ostéosynthèse a été nécessaire. Trois 

patients ont récidivé en moins de 3 mois. 

Conclusions : 

L’hydatidose vertébrale est une lésion très agressive en relation 

avec l’extension des lésions et la récidive est fréquente. 

Le diagnostic est souvent fait tardivement même en pays 

d’endémie. Son pronostic reste très réservé d’où l’importance 

de la prévention . 

47

48 


Communications affichées 

P1 

Intérêt de la chirurgie hypophysaire endoscopique: Le 

point sur la question. 

K. Van Rompaey. 

UZ Brussel, Vrije Universiteit Brussel, Bruxelles. 


Les publications rapportant le caractère moins invasif de la 

chirurgie hypophysaire endoscopique par rapport à la technique 

traditionnelle et le nombre moindre de complications 

liées à la voie d’abord sont nombreuses, mais il n’y a pas de 

consensus dans la littérature concernant la supériorité de la 

qualité de la résection tumorale offerte par l’une des deux 

techniques. Cependant, même les auteurs rapportant des 

résultats comparables pour les deux techniques soulignent 

la meilleure vision chirurgicale offerte par l’endoscopie. 

Nous avons tenté d’élucider ce paradoxe. 


Nous avons repris les publications rapportant des résultats 

de séries comparatives dans une même institution évaluant 

la qualité de la résection tumorale en terme de rémission 

endocrinologique pour les adénomes sécrétants et d’imagerie 

par résonance magnétique pour les adénomes nonfonctionnels. 

Résultats : 

Nous n’avons retrouvé que 13 publications répondant à 

ces critères, deux études sont randomisées, les autres sont 

rétrospectives. Les 8 publications rapportant des résultats 

globaux ne montrent pas de différence significative de la 

qualité de résection tumorale suivant la technique chirurgicale 

utilisée. Les 5 autres publications, détaillant les résultats 

par sous-groupes (microadénomes versus macro-adénomes, 

caractère invasif), démontrent une supériorité de 

qualité de résection des macroadénomes par endoscopie. 

Il n’y a par aillleurs pas de différence significative entre les 

deux techniques pour les microadénomes et les adénomes 

invasifs. 

Conclusion : 

Les publications détaillant les résultats chirurgicaux par 

sous-groupes démontrent que la chirurgie endoscopique 

offre une meilleure qualité d’exérèse des macroadénomes 

hypophysaires que la chirurgie traditionnelle. 

P2 

Stimulation cérébrale profonde : Implantation des électrodes 

assistées par robot stéréotaxique et scanner peropératoire. 

P. Krystkowiak*, J.M. Macron**, J. Peltier***, A. Fichten***, C. 

Desenclos***, P. Toussaint***, D. Le Gars.*** 

***Service de Neurochirurgie CHU Amiens, ** Service des Explorations 

Fonctionelles du Système Nerveux , *Service de Neurologie 

CHU Amiens. 


La stimulation cérébrale profonde des noyaux subthalamiques 

(NST-SCP) est un traitement efficace de la maladie 

de Parkinson. Le bon positionnement des électrodes est 

directement lié à l’efficacité clinique. Nous présentons une 

méthode d’implantation basée sur l’utilisation conjointe 

de la robotique et d’un contrôle par scanner à capteur plan 

(fpCT) per-opératoire. 


Une IRM non-stéréotaxique est réalisée sous anesthésie 

générale avant la chirurgie. Pose du cadre de Leksell puis 

réalisation d’un scanner stéréotaxique. Recalage scanner/ 

IRM. Planification des trajectoires, visée directe. Mise en 

correspondance robotisée. Le robot est utilisé pour centrer 

scalp et trous de trépan. Après la mise en position du bras 

du robot, on place un tube-guide en regard de la trajectoire 

centrale du micro-descendeur sans pénétrer le parenchyme. 

Contrôle de la position du tube à l’aide du fpCT qui 

est fusionné au planning pré-opératoire. Une trajectoire 

correspondant à la position réelle du tube-guide est réalisée 

et extrapolée jusqu’en regard de la cible. Correction de 

la position du bras du robot si une erreur est objectivée de 

telle sorte que le tube-guide suive exactement la trajectoire 

prévue. Micro-recording et testing per-opératoire. Mise en 

place de l’électrode définitive en fonction des données anatomiques, 

électrophysiologiques et cliniques. Le fpCT est 

utilisé également pour s’assurer du bon positionnement de 

l’électrode définitive. 

Résultats : 

Pour les 8 premiers patients implantés, le recul post-opératoire 

est au minimum de 9 mois. 15/16 électrodes sont 

implantées en regard de la trajectoire centrale. L’amélioration 

moyenne de l’ UPDRS III était de 55%. (score «off med» 

avant chirurgie: 33,8 [23-43]; score “stim on / off med»: 15,2 

[9-23], score après test L-dopa pré-opératoire: 16.8 [23-12]). 

Conclusion : 

L’association du scanner per-opératoire et du robot stéréotaxique 

offre une réponse appropriée et ergonomique aux 

principaux défis techniques de la SCP. 

P3 

La chirurgie endoscopique de la base du crâne. 

T. Selmane, H.C. Deliba, S. Ramdana, L. Boublata, N. Ioualalen, 

S. Zeghlache, Y. Yahi.* 

Service de Neurochirurgie EHS ALi Ait Idir, Alger, Service d’ORL 

EHS Kouba.* 


L’apparition des techniques mini-invasives ne cesse de révolutionner 

les différentes spécialités chirurgicales. L’application 

des techniques endoscopiques dans le traitement 

des lésions de la base du crâne constitue une évolution

naturelle, stimulée par le développement de la technologie 

endoscopique et par la demande des patients. L’approche 

endoscopique est utilisée pour traiter un large éventail de 

lésions de la base du crâne soit tumorale ou non tumorale, 

la fuite de LCR traumatique, iatrogène ou spontanée étant 

la plus fréquente dans la catégorie non-tumorale. Nous rapportons 

une série de 100 patients opérés en collaboration 

avec une équipe d’ORL. 


Entre 2008-2012, 100 lésions de la base du crane ont été 

opérées par des approches endoscopiques standards et 

élargies en collaboration avec les chirurgiens ORL. Il s’agit 

de 51 adénomes hypophysaire, 11 craniopharyngiomes, 

21 rhinorrhées, 4 chordomes, 3 méningiomes de l’étage 

antérieur, 5 mucocèles et autres lésions (esthésioneuroblastome, 

naso-fibrome, ostéome sphéno-orbitaire et pituicytome 

intra-sellaire. 

Résultats : 

La qualité d’exérèse chirurgicale est en fonction de la lésion, 

totale (100%) dans les méningiomes de l’étage antérieur, 

totale (70%) dans les adénomes hypophysaire avec une 

exérèse partielle et subtotale dans les chordomes du clivus. 

Pour la rhinorrhée, après un suivi à court et à long terme 

de 36mois, on note la réapparition de la fistule de LCR chez 

deux patients. Pas de mortalité mais la morbidité est marquée 

par la fuite de LCR et des méningites. 

Conclusions : 

La chirurgie endoscopique endonasale a pris une place 

incontestable dans le traitement des lésions de la base du 

crâne. C’est une chirurgie mini-invasive sans morbidité en 

la comparent aux voies endocrâniennes et qui doit être de 

pratique courante. 

P4 

Balisage des limites d’exérèse de tumeurs gliales par 

cathéters neuronavigués. 

M. Lefranc, A. Fichten, J. Peltier, C. Desenclos, P. Toussaint, 

D. Legars. 

CHU Amiens. 


La chirurgie d’exérèse des lésions gliales hors zones éloquentes 

est difficile compte tenu de la perte des repères 

en profondeur. La neuronavigation fait défaut en raison du 

brain shift induit par la résection. L’IRM per-opératoire pose 

le problème de la disponibilité et du coût. Nous rapportons 

une technique qui permet de limiter les risques d’une résection 

subtotale. 


La planification de la résection est réalisée sur console de 

neuronavigation. La tumeur est circonscrite dans un polyèdre. 

Les arêtes anatomiques fixes (faux, dure-mère) dépendent 

de la topographie de la lésion. Les arêtes intra-parenchymateuses 

sont planifiées en trajets de biopsie (point 

d’entrée, cible). La technique consiste à matérialiser les 


limites de résection parenchymateuses en per-opératoire 

par l’implantation de 3 à 4 cathéters en silicone suivant les 

trajets plannifiés avant la corticotomie. 

Résultats : 

Un homme de 35 ans, présentait une lésion frontale droite 

de grade 3 (F1, F2, gyrus rectus, plus discrète infiltration du 

corps calleux). Après durotomie, mise en place de 3 cathéters 

neuronavigués (utilisation d’un introducteur passif de 

cathéter) permettant de déterminer les berges latérales et 

postérieures de résection. La mise en place des cathéters 

a nécessité moins de 15 min. Les cathéters souples permettaient 

de garder tout le long de la chirurgie les limites 

d’exérèse suivant alors les mouvements du parenchyme 

cérébral. Le volume de résection sur l’IRM post-opératoire 

à 48h emportait la prise de contraste et l’hypersignal FLAIR 

(respect volontaire du corps calleux). La même technique a 

été appliquée à deux autres patients avec pour chacun une 

exérèse complète. 

Conclusion : 

Cette technique permet une exérèse guidée de façon continue 

dans les 3 plans de l’espace maximisant la qualité de 

l’exérèse. Cette observation objective l’ergonomie de la 

technique chez les patients non candidats à la chirurgie 

éveillée lorsque l’IRM per-opératoire n’est pas disponible. 

P5 

Approche supracérébelleuse transtentorielle pour les 

lésions de la région temporale postéromédiale. 

A. G Weil, D. Denis, M. W. Bojanowski. 



L’accès chirurgical des lésions de la région temporale postéromédiale 

représente un défi important pour les neurochirurgiens, 

en raison de l’importance fonctionnelle des structures 

neurales impliquées et des déficits post-opératoires 

souvent rapportés. Nous avons récemment utilisé une 

approche supracérébelleuse transtentorielle (SSTT) dans le 

but d’éviter les complications liées aux abords classiques. 

L’objectif de cette étude est de décrire les étapes chirurgicales 

de cette approche à travers notre expérience. 


Étude des dossiers cliniques et radiologiques, et révision 

des vidéos concernant les patients ayant été opérés par 

voie SSTT. 

Résultats : 

Deux patients ont été opérés par abord SSTT. Il s’agit d’une 

malformation artérioveineuse temporale postéro-médiale 

gauche, et d’une volumineuse tumeur myofibroblastique 

inflammatoire de la tente du cervelet s’enfouissant dans le 

lobe temporal. La résection a été complète dans les deux 

cas sans déficit neurologique post-opératoire. 

Conclusion : 

L’approche SSTT s’avère une alternative aux abords 

transtemporal et sous-temporal pour la résection de lésions 

49

50 


impliquant la région temporale postéromédiale. Cette approche 

évite la rétraction cérébrale du lobe temporal et ne 

compromet pas son drainage veineux. De plus, elle permet 

d’éviter de transgresser le parenchyme cérébral. 

P6 

Résection en bloc d’un chordome cervical haut. 

K. Elayoubi, M. Shehadeh, D. Denis, D. Shedid. 




Les chordomes du rachis cervical haut (RCH) représentent 

de rares entités (4-5%). Ces tumeurs ont une tendance accrue 

à la récidive lorsque traitées par l’intermédiaire d’une 

résection intralésionnelle. II est désormais établi qu’une résection 

en bloc (REB) s’avère le facteur pronostique le plus 

important. Cependant, elle représente un défi chirurgical 

majeur et est rarement pratiquée en raison de l’anatomie 

complexe du RCH ainsi que de la nécessité de pratiquer une 

reconstruction de la colonne antérieure à ce niveau. Nous 

rapportons un cas de chordome C2-C3 qui fut traité par REB. 


Rapport de cas et description de la technique chirurgicale 

employée. 

Résultats : 

Une femme de 46 ans s’est présentée avec un chordome 

au niveau C2-C3 engainant l’artère vertébrale gauche au 

niveau du foramen C2-C3. La patiente a subi une occlusion 

endovasculaire de l’artère vertébrale suivie d’une fusion occipito-cervicale 

postérieure avec dégagement de la tumeur. 

Par la suite, via une approche trans-orale/trans-mandibulaire 

et cervicale antérieure étendue, une exérèse en bloc 

de la lésion et une reconstruction de la colonne antérieure 

a été complétée. En postopératoire, la patiente est demeurée 

intubée durant une semaine et a dû être réopérée pour 

replacer la tige occipito-cervicale. Une gastro-jéjunostomie 

a dû être mise en place de façon prolongée en raison d’une 

déhiscence de la paroi pharyngée. Au suivi de 6 mois la 

patiente est intacte avec aucun résidu tumoral à l’imagerie. 

Conclusion : 

La REB des chordomes représente le facteur pronostique le 

plus important dans le traitement de ces tumeurs. Un traitement 

chirurgical agressif s’avère la pierre angulaire du 

traitement des chondromes spinaux du RCH. La résection 

de chordomes du RCH est faisable et sécuritaire, et la REB 

devrait être considérée comme traitement de première intention 

lorsque réalisable. Par contre, ce type d’intervention 

revêt des risques significatifs sur le plan de la qualité de vie 

du patient en postopératoire. 

P7 

Utilisation d’un capteur de mesure de la pression partielle 

transcutanée du CO2 : Etude préliminaire pour 

l’évaluation de la microperfusion tissulaire des lambeaux 

vascularisés utilisés notamment lors des reconstructions 

endoscopiques de la base du crâne. 

F. Vallée, B. George, D. Bresson. 

Hôpital Lariboisière, Paris, France. Neurochirurgie (FB, BG, DB), 

Anesthésie et Réanimation (FV). 


Les lambeaux vascularisés sont utilisés dans les techniques 

endoscopiques de reconstruction de la base du crâne. La 

viabilité des lambeaux est variable et dépend du type de 

tissu, de la taille du pédicule mais aussi d’autres facteurs 

(antécédents de chirurgie ou de radiothérapie). Actuellement, 

elle est appréciée « de visu » ou par méthode doppler. 

Notre objectif est de trouver une méthode qui permette de 

mesurer la perfusion tissulaire des lambeaux. 


Une étude de faisabilité et de fiabilité des mesures a été effectuée 

entre mars et avril 2012, utilisant un capteur transcutané 

de la pCO2 disponible dans le commerce. Un modèle 

animal de lambeau dit de l’île épigastrique a été réalisé 

chez dix rats. Le capteur a été fixé au lambeau et les mesures 

ont été effectuées à l’aide du module portable TOSCA 500 

(Radiometer RSCH AG, Thalwil, Suisse), l’enregistrement de 

la pCO2 ayant lieu pendant la préparation vasculaire microchirurgicale 

et le clampage temporaire des vaisseaux. 

Résultats : 

Après environ 15 minutes d’augmentation continue de la 

de pCO2, un niveau d’équilibre entre la production et l’élimination 

du CO2 est atteint. L’évolution chronologique de 

la courbe de pCO2 et les valeurs de la pCO2 sont analysées 

après différentes manœuvres : ligature des collatérales des 

vaisseaux afférents avec augmentation du flux sanguin dans 

le lambeau et enfin clampage temporaire puis déclampage 

des vaisseaux fémoraux. 

Conclusion : 

Cette étude démontre la faisabilité et la fiabilité de la mesure 

de la perfusion locale tissulaire à l’aide d’un capteur 

utilisé habituellement de façon transcutanée. La prochaine 

étape est de réaliser ces mesures de perfusion tissulaire de 

lambeaux en conditions réelles afin d’apprécier la qualité 

de la microperfusion tissulaire et de corréler les chiffres à la 

viabilité, à long terme, du lambeau. 

P8 

Encyclopédie Neurochirurgicale – Encyclopedia Neurochirurgica. 




L’Encyclopédie Neurochirurgicale – Encyclopedia Neurochirurgica, 

pour la version bilingue - a pour objet de rassem-

ler le savoir nécessaire à la pratique de la neurochirurgie, 

de le mettre à la disposition des neurochirurgiens et futurs 

neurochirurgiens, étudiants en médecine, professions paramédicales, 

patients. L’Encyclopédie s’inscrit dans le cadre 

des activités du Collège de Neurochirurgie. 


Les publications utiliseront le vecteur numérique et doivent 

répondre aux règles de la médecine basée sur les preuves. 

Les chapitres (430) seront accessibles «en ligne « et libres 

d’accès. Thèmes: Pathologie / Acte chirurgical / Recommandations 

de bonnes pratiques / Informations aux patients. Le 

site est hébergé par l’Université de Limoges. Il s’agit d’un 

travail COLLECTIF en collaboration étroite avec la Société 

Française de Neurochirurgie et la Société de Neurochirurgie 

de Langue Française. 

Résultats : 

Interactif, évolutif avec une actualisation régulière, une validation 

scientifique et éthique. 

Conclusion : 

L’encyclopédie d’essence francophone a pour vocation de 

diffuser nos connaissances neurochirurgicales avec un partage 

mondial. 

P9 

Exercice de la neurochirurgie en République du Bénin : 

Deux ans d’expérience. 

B. Quenum, L. Fanou, R. Akadir**, A. Gnangnon**. 

Hôpital d’Instruction des Armées, Cotonou, **Clinique de la 

Marina, Cotonou. 


La pratique neurochirurgicale en République du Bénin, pays 

de l’Afrique de l’Ouest, a connue une avancée depuis 2003 

avec le retour au pays des premiers neurochirurgiens béninois 

formés et qui pratiquent cette spécialité au quotidien 

dans les formations sanitaires. En ce qui nous concerne, 

quelle est a été notre contribution à la prise en charge des 

patients après deux ans d’exercice ? 


Il s’agit d’une étude prospective portant sur 1467 patients, 

allant du 19 Août 2010 au 19 Août 2012 et qui a consisté en 

une évaluation épidémiologique et une analyse statistique 

de la série. 

Résultats : 

Durant les 2 ans d’exercice de la spécialité neurochirurgicale, 

nous avions suivi un total de 1467 patients dont 89% 

d’adultes et 11% d’enfants pour diverses affections neurochirurgicales. 

La répartition selon la pathologie permet de 

retrouver les pathologies dégénératives rachidiennes (lombarthrose, 

hernie discale, canal lombaire étroit) dans une 

proportion de 34,27%, les traumatismes crâniens comme 

2ème motif de consultation (32,06%) et les traumatismes 

du rachis (dorso-lombaire et cervical) dans 19,86%. La pathologie 

tumorale cérébrale représente 4,23% de la série. 

Parmi ces patients, 15,33% ont bénéficié d’un geste chirurgical 

pour les pathologies suivantes : traumatisme crânien, 


rachis traumatique, hernie discale lombaire et cervicale, 

méningiomes intracrâniens, dysraphisme crânio-spinal, 

hydrocéphalie post-méningitique et malformative, 1 cas de 

microchirurgie du nerf radial. L’évolution post-opératoire est 

satisfaisante avec comme complications l’infection de paroi 

dans 2, 27% et une mortalité post opératoire de 3,24%. 

Conclusion : 

La prise en charge neurochirurgicale des patients en République 

du Bénin, durant cette période d’évaluation connaît 

une amélioration notable malgré les difficultés d’accès au 

soin pour les patients et les conditions d’exercice délicates. 

P10 

Les Méningiomes radio-induits. A propos de 4 cas et 

revue de la littérature. 

B.Abzouzi 1, S. Benhabiles 1, K. Badache 1, N. Ioualalen 1, 

R.Baba Ahmed 2. 

1 Service de Neurochirurgie EHS ALi Ait Idir, Alger 2 Service 

d’Anatomie Pathologique CHU BEO, Alger. 


Les méningiomes radio-induits représentent une complication 

de plus en plus fréquente de la radiothérapie intracrânienne. 

L’incidence vraie des néoplasmes radio-induits, 

y compris les méningiomes, est actuellement inconnue. 

Ils se développent chez les sujets les plus jeunes après des 

périodes de latence variables et ils sont caractérisés par des 

lésions multiples, d’un taux élevé de récidive et d’un comportement 

agressif. 


Nous rapportons 4 cas de méningiomes intracrâniens développés 

après une radiothérapie chez un astrocytome pilocytique 

du cervelet, un épendymome de grade III du 4ième 

ventricule, un crâniopharyngiome et chez un médulloblastome. 

Résultats : 

Nous allons discuter à travers cette étude : L’âge, le sexe, la 

période de latence, l’étiopathogénie (étude cytogénétique), 

la clinique, la neuroradiologie, l’histologie, le traitement et l’ 

évolution de ces tumeurs avec les résultats de la littérature. 

Conclusion : 

Les méningiomes radio-induits sont de plus en plus fréquents. 

Les indications et les doses de la radiothérapie 

doivent être précises et justifiées en particulier chez la 

population pédiatrique. Les études cytogénétiques pourraient 

éclaircir les mécanismes du développement de ces 

tumeurs. La chirurgie reste le traitement de choix. 

P11 

Epilepsie révélatrice du kyste arachnoïdien. 

C. Arrouf. 

CHU Constantine, Algérie. 


Le kyste arachnoïdien (K A) est une pathologie qui pose des 

difficultés diagnostiques. Son expression clinique est variée 

51

52 


allant de l’épilepsie à une découverte fortuite lors d’un examen 

neuroradiologique. Le but de ce travail est d’étudier les 

différents modes de révélation selon les retentissements de 

la présence du KA et d’établir sa corrélation avec l’existence 

d’une épilepsie. 


Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 27 patients avec 

KA de tout âge dont 16 de découverte lors d’un examen 

en imagerie pour épilepsie, 8 cas de KA retrouvés lors d’un 

bilan de traumatisme crânien et 3 cas à expression clinique 

classique.Tous les patients ont bénéficié d’un examen éléctroencéphalographique 

(EEG) et une corrélation a été établie 

selon l’âge, la localisation du KA, les signes de découverte 

et le type de crises. 

Résultats : 

L’âge de nos patients se situait entre 14 mois et 48 ans avec 

une prédominance féminine de 56,25%. Les signes cliniques 

révélateurs étaient retrouvés avec 59,25% pour l’épilepsie. 

La topographie du KA était alors retrouvée à 68,75% 

en temporal et l’épilepsie était généralisée dans 56,25% des 

cas. Leur âge se situait en moyenne entre 13 et 30 ans pour 

43,75%. L’ association traumatisme crânien(TC) et KA avait 

été retrouvée dans 29,64% avec un âge inférieur à 12 ans 

pour 62,5%. 

Conclusion : 

L’épilepsie constitue un syndrome révélateur de nombreuses 

pathologies ; la découverte d’un KA lors d’un bilan 

de comitialité ne doit pas méconnaitre la possibilité d’une 

épilepsie propre indépendante de l’existence du K A. Les 

corrélations anatomo-éléctro-cliniques doivent être établies. 

Quand la clinique et L’EEG sont concordants avec leur 

siège la relation entre l’épilepsie et le KA pourrait être démontrée. 

P12 

Kyste hydatique intra-orbitaire chez l’enfant. A propos 

de deux cas. 

L. Berchiche, Lahbib, F. Labaci, R. Baba Ahmed, T. Benbouzid. 

Service de Neurochirurgie et d’Anatomopathologie CHU Bab El 

Oued, Alger. 


Le kyste hydatique intra-orbitaire est une entité clinique 

rare (1 à 2%). L’enfant et l’adulte jeune, de la campagne, sont 

souvent touchés. Le signe majeur est l’exophtalmie unilatérale. 

La tomodensitométrie ou la résonance magnétique 

restent essentiels au diagnostic radiologique. Le traitement 

est chirurgical. Nous rapportons deux cas de kyste hydatique 

intraorbitaire chez l’enfant. 


Deux enfants âgés de 3 et 4 ans, consultent pour une exophtalmie 

unilatérale évoluant progressivement depuis deux 

mois, non axile, inflammatoire dans l’un des deux cas, avec 

un chemosis et un pseudo-ptosis. L’enfant de 3 ans présente 

au fond d’œil, un œdème papillaire stade III. Chez l’enfant 

de 4 ans, on note la présence d’une paralysie du muscle 

droit interne. Le fond d’œil n’a pu être fait. L’IRM a montré 

une formation kystique hypo-intense en T1, hyper-intense 

en T2, avec une exophtalmie stade III dans le deuxième 

cas, refoulant le nerf optique : intra-conique dans le premier 

cas, extra-conique dans le deuxième cas. Les patients 

ont été opérés par un abord fronto-orbitaire mono-bloc, le 

kyste hydatique a été évacué par hydropulsion dans un cas. 

L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic 

de kyste hydatique. 

Résultats : 

Devant toute exophtalmie unilatérale, un examen radiologique 

(TDM ou IRM) orbitaire permet toujours le diagnostic 

étiologique et conduit au traitement chirurgical en urgence. 

La confirmation du diagnostic est apportée par l’examen 

anatomopathologique. L’évolution clinique et radiologique 

en post opératoire était très satisfaisante. On n’a pas noté 

de récidive. 

Conclusion : 

Le kyste hydatique intra-orbitaire est une urgence chirurgicale. 

Le pronostic visuel de l’œil atteint est mis en jeu par la 

compression du nerf optique. Le meilleur traitement reste 

toujours la prévention de l’hydatidose, d’où l’intérêt d’une 

éducation sanitaire sur les modes de contamination et les 

mesures d’hygiène générale. 

P13 

Apport de la vidéo-angiographie au vert d’indocyanine 

dans le traitement chirurgical du conflit vasculo-nerveux. 

J.D. Born(1), H.J. Renwart (1), J.C Cajot(1), V. Bonhomme(2). 




Le but du travail est d’évaluer l’intérêt de la vidéo-angiographie 

opératoire au vert d’Indocyanine* [VAO-ICG] pour 

apprécier la présence d’un conflit vasculo-nerveux [CVN]. 


Vingt-neuf patients opérés d’un CVN ont été inclus. Vingtdeux 

[64,2 ± 14 ans] présentaient une névralgie du V, 6 

[55,7±16,4 ans] un hémispasme facial [HSF] et 1 [67 ans] 

souffrait d’une névralgie du IX. Après exposition du CVN 

et avant la décompression chirurgicale, un bolus intraveineux 

de 12,5 mg/5ml d’ICG a été administré. L’évolution de 

la fluorescence au voisinage du CVN a été enregistrée par 

une caméra vidéo. Un bolus identique a été répété après 

décompression. . 

Résultats : 

Chez tous les patients, la VAO-ICG offre une excellente 

visualisation séquentielle de la vascularisation artérielle, 

capillaire et veineuse de l’angle ponto-cérébelleux. Sur les 

23 névralgies du V et du IX, nous avons trouvé 14 compressions 

artérielles, 3 veineuses et 5 mixtes. Chez un malade, 

nous n’avons pas mis en évidence de CVN. Nous montrons

que l’importance du CVN peut être estimée par la visualisation 

du flux sanguin à travers la structure nerveuse comprimée. 

Par contre, cette VAO-ICG ne nous a permis de visualiser 

le CVN que chez 1 seul des 6 patients qui présentaient 

un HSF. En effet, le calibre important des vaisseaux par rapport 

au nerf facial masque dans la plupart des cas le conflit. 

La répétition de l’examen après la décompression, permet 

d’affirmer l’absence de structure vasculaire résiduelle éventuellement 

conflictuelle au voisinage du nerf. 

Conclusion : 

Dans les atteintes du V, la VAO-ICG apporte des informations 

complémentaires à l’imagerie opératoire classique 

quant à la nature et à la sévérité du CVN. Elle permet aussi 

d’affirmer l’absence de conflit résiduel. Pour le traitement 

de l’hémispasme, cette technique ne nous semble pas utile. 

La surveillance du réflexe de Möller-Jannetta nous paraît 

plus importante. 

* Infracyanine ® – Laboratoire SERB – Paris 

P14 

Réponse hémodynamique corticale induite par la stimulation 

cérébrale profonde des 2 noyaux sous-thalamiques 

lors d’une tâche motrice: Résultats préliminaires 

d’une étude en imagerie optique. 

M. Mahmoudzadeh**, D. Le Gars*, F. Wallois**, P. Krystowiak***. 

*Service de Neurochirurgie CHU Amiens, ** GRAMF (Groupe de 

Recherche sur l’Analyse Multimodale de la Fonction Cérébrale 

INSERM U 1105 UPJV Amiens, *** Service de Neurologie CHU 

Amiens. 


La stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique 

(STN-DBS) est un traitement efficace de la maladie 

de Parkinson. Cependant, l’efficacité de la STN-DBS repose 

sur des mécanismes encore inconnus. Dans cette étude, en 

utilisant l’imagerie optique, nous avons évalué les changements 

hémodynamiques corticaux induits par STN-DBS de 

deux patients parkinsonien. 


Nous avons réalisé une étude d’imagerie optique en utilisant 

la spectroscopie proche infrarouge (NIRS) chez 2 

patients parkinsonien après STN-DBS. Nous avons mesuré 

les changements hémodynamiques corticaux en condition 

«On et Off stimulation » lors d’une tâche motrice (mouvement 

de la main gauche). Les changements de concentration 

relative de l’oxy-hémoglobine (HbO), désoxy-hémoglobine 

(DHb) et hémoglobine totale (HbT) ont été analysés en 

continu. 

Résultats : 

Pour les 2 patients les résultats sont similaires. L’ HbO et 

HbT ont augmenté immédiatement après le début de la 

tâche motrice, puis ont diminué progressivement lorsque 

la tâche motrice a été poursuivie. En période de stimulation 

électrique, une diminution de l’HbO et une augmentation 


de la DHb est observé dans les régions corticales sensorimotrices, 

l’aire motrice supplémentaire et le cortex frontal 

dorso-latéral. La diminution de HbO est plus importante 

dans l’hémisphère où la stimulation est la plus importante. 

Pendant la tâche motrice, stimulateur ouvert, on observe 

une augmentation spécifique de HbO en regard de la zone 

main/membre supérieur du cortex moteur primaire et cortex 

frontal dorso-latéral alors que les autres régions corticales 

présentaient parallèlement une persistance de la diminution 

de HbO. 

Conclusion : 

Cette étude montre que la NIRS est un outil efficace pour 

mesurer la variation hémodynamique locale corticale au 

cours de la STN-DBS. Cette étude corrobore celles réalisées 

en imagerie TEP et fournit de nouveaux arguments en faveur 

d’une diminution du débit sanguin cérébrale cortical 

(soit diminution de l’activation corticale) par la STN-DBS en 

regard du cortex sensori-moteur primaire et du cortex frontal 

dorso-latérale (cortex associatif). 

P15 

Traitement de sauvetage de l’état de mal de névralgie 

faciale essentielle par stimulation électrique des nerfs 

grand occipitaux. 

E. Bozzolo, N. Chivoret, P. Paquis, M. Lanteri-Minet. 

CHU de Nice. 


Nous rapportons pour la première fois un cas de névralgie 

faciale essentielle (NFE) en état de mal douloureux traitée 

efficacement par stimulation des nerfs grands occipitaux 

(SENGO), en l’absence d’autre alternative thérapeutique. 

Résultats : 

Il s’agissait d’une femme de 76 souffrant de NFE V2 droite 

depuis 14 ans et déjà traitée par radiochirurgie et 6 rhizotomies 

gassériennes percutanées. Depuis 2 mois elle présentait 

une exacerbation douloureuse résistante au traitement 

habituel (carbamazépine, baclofène), et aux perfusions de 

phosphophénytoïne et lidocaine. En dépit des gestes précédents, 

les douleurs gardaient les caractéristiques de NFE 

avec gâchette cutanée, à la vocalisation et la mastication, 

entraînant un mutisme et une dénutrition sévère (amaigrissement 

6 kg). La ponction du trou ovale s’avéra techniquement 

impossible. Malgré l’existence d’un conflit vasculo-nerveux 

sur l’IRM, une décompression fut réfutée du 

fait du mauvais état général. A titre compassionnel, deux 

électrodes de SENGO furent implantées sous anesthésie 

locale. La stimulation continue entraîna une diminution 

progressive de l’intensité des tics douloureux puis de leur 

fréquence, permettant la ré-alimentation. Après 10 jours, les 

douleurs avaient quasiment disparu. Les 2 électrodes transitoires 

furent retirées et la stimulation cessa. Les douleurs 

réapparurent progressivement deux semaines plus tard 

jusqu’à leur niveau préopératoire. Compte tenu de l’efficacité 

initiale, un système définitif de SENGO fut implanté. La 

53

54 


stimulation continue entraîna une amélioration progressive 

selon la même chronologie, estimée par la patiente à 50% 

puis 90% après 1 et 1,5 mois respectivement, maintenue par 

la suite (suivi de 4 mois). 

Conclusion : 

Un effet placebo (ressenti des paresthésies occipitales SEN- 

GO-induites) ou une amélioration spontanée de la NFE ne 

peuvent être exclus mais sont peu probables compte tenu 

de la chronologie de l’amélioration et sa reproductibilité. 

Cette observation suggère que la SENGO pourrait être une 

nouvelle option thérapeutique dans la NFE, dont l’efficacité 

à long terme et la place restent toutefois à évaluer. 

P16 

Gestion des complications des électrodes cylindriques 

percutanées pour stimulation médullaire : Intérêt du 

remplacement par électrodes chirurgicales. 

D. Fontaine, D. Rasendrarijao, P. Paquis. 



Les complications mécaniques des électrodes cylindriques 

percutanées (ECP) de stimulation médullaire sont fréquentes, 

mais il existe peu de données dans la littérature 

concernant leur gestion. Nous avons revu rétrospectivement 

ces complications et leur gestion sur une série de patients 

porteurs d’une stimulation médullaire par ECP pour 

traitement de douleurs neuropathiques des membres inférieurs. 


Entre 2005 et 2011, 126 patients ont bénéficié d’une stimulation 

médullaire avec un test externe positif (>8 jours). 

Chez 60 patients (48%) une ECP a été implantée d’emblée. 

L’âge moyen était de 59 ans. Dans 85% des cas, les patients 

avaient des douleurs neuropathiques après chirurgie rachidienne. 

Le suivi moyen était de 60 mois. 

Résultats : 

Sur 60 patients, 28 (46%) ont présenté une complication 

mécanique de leur système. Il y avait 10 (16.6%) problèmes 

lié au matériel, 7 migrations (11.6%), 6 pertes d’efficacité 

(10%), 5 pertes secondaires de couverture de la zone douloureuse 

(8%). Tous les patients ont été réopérés avec remplacement 

de l’ECP par une électrode chirurgicale plate 

par laminectomie partielle. Ce remplacement a eu lieu à 

24 mois en moyenne et 87% des patients ont pu retrouver 

une stimulation efficace à 1 an en post opératoire. Sur les 60 

patients ayant bénéficié d’une implantation d’ECP, le taux 

global d’ablation de matériel pour perte d’efficacité était de 

20%. 

Conclusion : 

Les électrodes cylindriques ont l’avantage de pouvoir être 

implantées par voie percutanée sous anesthésie locale, alors 

que les électrodes chirurgicales nécessitent une chirurgie 

plus invasive. Dans une étude comparative (Neurosurgery 

2005, North), le taux de complications mécaniques et de 

migration était plus élevé avec les électrodes cylindriques, 

comme dans notre expérience. Nos résultats suggèrent que 

ces complications mécaniques des ECP peuvent être prises 

en charge de manière efficace en optant pour leur remplacement 

par une électrode chirurgicale plate. 

P17 

Traitement de la névralgie du trijumeau de la personne 

âgée par décompression micro-vasculaire. 

H.J. Renwart (1), C. Ramquet (2), V. Bonhomme (2), J.D. Born (1). 

C.H. de la Citadelle, Service de Neurochirurgie (1) et Service Universitaire 

d’Anesthésie (2), Liège, Belgique. 


L’objectif de ce travail rétrospectif est d’évaluer l’efficacité 

et la sécurité du traitement de la névralgie du trijumeau 

(NT) par décompression micro-vasculaire (DMV) chez les 

patients de plus de 70 ans. 


De juin 1990 à décembre 2011, nous avons opéré 87 patients 

d’un âge moyen de 75,6 ans [70-88 ans]. La durée 

moyenne du suivi est de 3,2±2,8 ans. La classification de 

l’American Society of Anesthesiologists (ASA) a été utilisée 

pour évaluer l’état général du patient. 

Résultats : 

Notre série comporte 36 hommes et 51 femmes. Le score 

ASA est de 1 chez 53% des patients, 2 chez 29% et 3 chez 

18%. La médiane de l’évolution préopératoire est de 72 mois 

[3-360m]. Vingt-deux patients avaient été traités préalablement 

par une autre technique chirurgicale. Chez 49 patients, 

le conflit est artériel ; il est veineux ou mixte chez 16. Lors de 

la sortie, 86 patients ne présentent plus de douleurs. Une récidive 

de la NT a été observée chez 9 patients [délai :2 mois -5 

ans] (10%). Dans le mois qui suit l’intervention, nous n’avons 

observé aucun décès et les complications sont peu nombreuses 

: écoulement de LCR (1), cophose (1), parésie oculomotrice 

transitoire (3), confusion (3), FA (1), OAP (1), infection 

systémique (2). A tous les âges, céphalées, nausées et vomissements 

sont des observations habituelles après DMV. 

Conclusion : 

La DMV apparaît donc comme une intervention sûre et efficace 

même chez la personne âgée et avec un score ASA de 

grade 1 à 3. La littérature lui reconnaissant une efficacité supérieure 

aux techniques « destructives », nous considérons 

qu’elle est sous-utilisée après l’âge de 70 ans. 

P18 

Evaluation de la précision stéréotaxique de la tomodensitométrie 

per-opératoire O-arm. 

I. Gobej (1), A. Boulin (2), F. Bourdain (3), C. Hausser-Hauw 

(4), B. Szekely (5), E. Mireau (1), E. Cuny (6), S. Gaillard (1), B. 

Jarraya (1,7,8) 

Services de (1)Neurochirurgie, (2)Neuroradiologie, (3)Neurologie, 

(4)Neurophysiologie, (5)Anesthésie, Hôpital Foch, 

Suresnes. (6)Service de Neurochirurgie CHU Bordeaux. (7)Université 

de Versailles (UVSQ). (8)Inserm Avenir, CEA, Neurospin, 

Saclay.


Dans la chirurgie stéréotaxique de stimulation cérébrale 

profonde (SCP), la tomodensitométrie classique (TDMc) 

post-opératoire permet de localiser les électrodes au moyen 

d’une fusion avec l’IRM cérébrale pré-implantation. Une tomodensitométrie 

intra-opératoire (TDMi) permettrait d’étudier 

la localisation des électrodes pendant la procédure 

chirurgicale. Ceci nécessite une technologie TDMi aussi précise 

que la TDMc. L’utilisation de la TDMi O-arm (Medtronic) 

dans la SCP a déjà été rapportée dans la littérature. Au cours 

de ce travail nous avons évalué la précision stéréotaxique 

de la TDMi O-arm en utilisant un fantôme validé ainsi que 

chez les patients implantés. 


Etude sur fantôme : Nous avons utilisé un fantôme validé 

en stéréotaxie de dimensions connues (Elekta). Des acquisitions 

du fantôme avec le cadre de stéréotaxie (Leksell, 

Elekta) ont été réalisées en TDMc (GE) et en TDMi O-arm. 

A partir des images obtenues, nous avons segmenté les 

objets du fantôme (Osirix) puis estimé les distances géométriques 

(C++ et Matlab). Etude clinique : Deux patients ont 

été opérés d’une SCP du noyau Vim pour un tremblement 

pharmaco-résistant (3 électrodes). Chacun a eu une TDMi 

per-opératoire (O-arm) et une TDMc post-opératoire. Les 

images ont été fusionnées avec l’IRM 1.5T (logiciel Frame- 

Link, Medtronic). Les localisations des électrodes évaluées 

par TDMi-IRM et par TDMc-IRM ont été comparées. 

Résultats : 

L’étude sur fantôme a retrouvé une erreur de mesure

56 


Les cas d’hématome de la loge hypophysaire sans adénome 

préexistant sont rares (moins de 5%), et sont asymptomatiques 

dans moins de 10% des cas rapportés. L’augmentation 

modérée de la prolactinémie est réactionnelle à la compression 

de voisinage. 

Conclusion : 

La baisse rapide de la pression intra-crânienne, engendrée 

par la ponction lombaire serait à l’origine de ce saignement. 

La réalisation d’une PL déplétive en position allongée diminue 

le gradient de pression et limiterait la survenue d’une 

hémorragie intra-crânienne. 

P21 

Résection d’un méningiome récidivant de la base du crâne 

assisté par imagerie métabolique au 18F-FET-PET et acide 

5-aminolaevulinique. 

P.J. Slotty 1, G. Stoffels 2, N. Galldiks 2, K. J. Langen 2, H. J. Steiger 1. 

1 : Neurochirurgische Klinik, Heinrich Heine Universität, Düsseldorf, 

Allemagne; 2 : Institut für Neurowissenschaften und 

Medizin, Forschungszentrum Jülich, Allemagne. 


L’imagerie métabolique telle que la résection guidée 

par fluorescence à l’acide 5-aminolaevulinique (5-ALA) 

et la tomographie par émission de positons au (2-(18)Ffluoroethyl)-L-tyrosine 

(18F-FET-PET) ont raffiné la chirurgie 

des gliomes durant les dix dernières années. A présent, cela 

n’est pas utilisé pour la chirurgie des méningiomes. Nous 

présentons un méningiome de la base du crâne récidivant 

complexe où ces deux technologies ont facilité la chirurgie. 


La patiente a été operée via un abord combiné transcrânien/ 

transnasal endoscopique. Le microscope et l’endoscope ont 

été équipés pour la chirurgie guidée par fluorescence au 

5-ALA. De plus, l’imagerie 18F-FET-PET pré-opératoire a été 

fusionnée avec le CT-scan et l’IRM pour la neuro-navigation. 

Le cas rapporté est richement illustré avec des images des 

différentes modalités. 

Résultats : 

Une patiente de 65 ans se présentait avec des troubles visuels. 

Elle avait été opérée d’un méningiome olfacto-jugal 

en 1999. Par la suite elle a été perdue de vue jusqu’en 2012 

où elle présentait à nouveau une baisse de la vision. L’IRM 

montrait une volumineuse récidive avec extension dans les 

fosses nasales et les sinus paranasaux. L’extension exacte de 

la tumeur était difficile à juger en raison de la fibrose et de 

rétentions nasales. La chirurgie a été effectuée avec l’imagerie 

18F-FET-PET fusionnée au CT-scan et l’IRM pour la neuronavigation. 

De plus, le microscope et l’endoscope ont été 

équipés pour la chirurgie guidée par fluorescence au 5-ALA. 

Conclusion : 

L’imagerie métabolique était utile pour la résection de ce 

méningiome complexe. Le 5-ALA a permis de disséquer 

l’interface adhérente entre parenchyme cérébral et tumeur. 

Le 18F-FET-PET a permis de mieux distinguer l’infiltration 

durale et osseuse. Nous pensons que ces modalités peuvent 

baisser le taux de récidive par une meilleure visualisation de 

tissu tumoral qui peut persister de facon involontaire. Cela 

doit se vérifier dans un série clinique prospective. 

P22 

La chirurgie des gliomes cérébraux avec le gliolan (acide 

5-amino-lévulinique) au CHU de Fort de France et Giessen 

– Allemagne. 

N. Manzo 

Service de Neurochirurgie CHU Fort de France. 


Nous allons décrire une série de 65 patients opérés d’un 

glioblastome cérébrale avec le GLIOLAN et la fluoroscopie 

microscope PENTERO au CHU de Fort de France. 65 GLIO- 

BLASTOMES OPÉRÉS avec GLIOLAN - 45 patients de la MAR- 

TINIQUE - 10 patients de GUYANE - 5 patients de la GUADA- 

LOUPE - 5 patient de SAINT MARTIN. 


Une IRM post-op à 24 H, à 15 jours , à 1 mois , et tous les 

mois . Avec Gliolan : en moyenne 78% d’éxérèse par rapport 

à la taille initiale de la tumeur. Sans Gliolan : en moyenne 

60% d’éxérèse. ( Utilisation d’un logiciel de mesure de volume 

des hématomes pour calculer le volume pré-op et le 

volume résiduel post-op.). Influence sur l’évolution Groupe 

de 65 patients opérés en MARTINIQUE. Survie Sans Récidive 

: - à 8 mois : environ 22% dans le groupe opéré avec GLIO- 

LAN. - 10% dans le groupe opéré sans GLIOLAN Influence 

sur l’évolutionMoins de volume résiduel à l’IRM de contrôle. 

Amélioration de la Survie Globale : pas assez de recul . Récidives 

plus tardives : encourageant. 

Résultats : 

Acide 5-amino-lévulinique Nom commercial : GLIOLAN ® 

Médicament utilisé pour mettre en évidence le tissu tumoral 

pendant l’intervention. Forme galénique : poudre, à mélanger 

avec de l’eau . Utilisation en combinaison avec le microscope 

Pentero.Précurseur qui intervient dans la synthèse de 

l’hémoglobine. Absorbé par les cellules de l’organisme puis 

converti en agents fluorescents, Protoporphyrine IX. Or, les 

cellules des gliomes malins accumulent cette molécule, et la 

convertissent plus vite en agents fluorescents.En éclairant « 

en bleu » (longueur d’onde différente), la tumeur apparaît 

“en rose” , il suffit de changer le mode d’éclairage du microscope. 

Donc limites de résection plus précises, moins de 

résidus tumoraux. Visualisation en direct des cellules cancéreuses 

qui ont intégré la 5-ALA. 

Conclusion : 

L’utilisation du Gliolan n’en est qu’à ses débuts. - Les résultats 

obtenus doivent être pris avec réserve car étude récente, 

faible puissance donc peu significatifs. 

P23 

« La Flatulencéphalie ». 

H.Katranji, L. Di Tommaso, J.Godard, A.Czorny. 

CHU Jean Minjoz, 25000 Besançon.


Présentation d’un cas clinique concernant une confusion 

clinique à l’origine d’une confusion diagnostique. 


Rapport du cas clinique d’une patiente de 62 ans, aux antécédents 

de cancer sigmoidien en cours de traitement. 

Résultats : 

Elle est hospitalisée devant une confusion évoluant depuis 

48 heures. L’examen clinique retrouve un GSC à 14, une apyrexie, 

un syndrome tétrapyramidal. La biologie est négative. 

La TDM cérébrale retrouve une pneumencéphalie massive. 

Toutes les étiologies habituelles ont été éliminées. Le bilan 

radiologique a été complété par une TDM thoraco-abdominopelvienne 

qui retrouve une présence aérique étagée 

dans le canal rachidien. L’étiologie de la pneumencéphalie 

a été attibuée à une fistule colodurale par évolution de son 

cancer. 

Conclusion : 

Il s’agit d’une évolution neurochirurgicale rare d’un cancer 

digestif qui, compte-tenu des avancées thérapeutiques des 

cancers, peut devenir plus courante et créant ainsi une nouvelle 

entité nosologique, la « flatulencéphalie ». 

P24 

Paragangliomes de la queue de cheval : A propos de six 

cas et revue de la littérature. 

B. Mathon, A. L Boch, S. Clémenceau, A. Bitar, K. Mokhtari, 

C. Adam, L. Dainese, D. Galanaud, F. Kalfon, P. Cornu, A. Carpentier. 

Service de Neurochirurgie, Service d’Anatomopathologie, Service 

de Neuroradiologie et Département d’Anesthésie-Réanimation. 

Groupe Hospitalier Universitaire de La Pitié-Salpêtrière, 

Paris, France. 


Les paragangliomes de la queue de cheval sont des tumeurs 

rares de type neuroendocrine, dont le traitement 

de référence semble être l’exérèse chirurgicale. L’objectif 

de cette étude était de confronter les données cliniques, 

radiologiques, et pronostiques de six patients à celles des 

six séries précédemment rapportées dans la littérature, puis 

de discuter des recommandations de prise en charge et de 

surveillance. 


Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur six cas de 

paragangliomes de la queue de cheval opérés. La présentation 

clinique associait radiculalgies (6/6), lombalgies (4/6), 

troubles sphinctériens (2/6) et déficit moteur (1/6). L’aspect 

IRM était une lésion ovalaire rehaussée de façon homogène 

par le produit de contraste, rendant difficile le diagnostic 

différentiel avec une autre tumeur de la queue de cheval. 

Le traitement a consisté en une exérèse chirurgicale, avec 

ou sans contrôle électrophysiologique peropératoire. Les 

résultats opératoires ainsi que la morbidité et le suivi postopératoires 

ont été évalués. 


Résultats : 

Tous les patients ont pu bénéficier d’une exérèse complète 

de la tumeur (n=6/6). Le plus souvent, la tumeur englobait 

son axe porteur et présentait un aspect infiltrant, justifiant 

une résection de la racine porteuse (n=5/6). L’intervention 

a permis une régression de la symptomatologie initiale, 

mais a pu occasionner des troubles sphinctériens postopératoires 

régressifs (n=2/6). Le suivi clinicoradiologique (moy 

19 mois) n’a mis en évidence aucune récidive tumorale. 

Conclusion : 

Le traitement de référence de ces tumeurs reste l’exérèse 

chirurgicale complète, nécessitant souvent le sacrifice de la 

racine nerveuse porteuse. Le contrôle électrophysiologique 

peropératoire a permis d’apprécier le risque potentiel de 

déficit moteur induit. Dans la littérature, la radiothérapie 

adjuvante sur les résidus tumoraux postopératoires n’a pas 

montré de bénéfice. Une surveillance clinicoradiologique 

à long terme de tout le névraxe est préconisée devant le 

risque de récidive faible, mais réel, même lorsque l’exérèse 

a été totale. 

P25 

Crâniopharyngiome de la fosse cérébrale postérieure : A 

propos d’une observation. 

M. A. Sanda, A. El Azhari. 

Casablanca, Maroc. 


Les crâniopharyngiomes sont habituellement localisés au 

niveau de la région suprasellaire. Nous rapportons une localisation 

inhabituelle de crâniopharyngiome au niveau de la 

fosse cérébrale postérieure, que nous confrontons aux données 

de la littérature. 

Résultats : 

Il s’agit d’une patiente de 22 ans, sans antécédents notables, 

admise dans un tableau d’hypertension intracrânienne progressive 

et de syndrome cérébelleux. La TDM, puis l’IRM 

cérébrales montraient un processus cérébelleux gauche à 

double composante charnue et kystique, avec hydrocéphalie 

triventriculaire active et s’étendant jusqu’au foramen 

magnum avec compression latéromédullaire. Au fond d’oeil, 

on notait un oedème papillaire stade 2 bilatéral. La patiente 

a bénéficié d’une ventriculocisternotomie première, puis 

de l’ablation de la tumeur obtenue par voie sous-occipitale. 

L’examen anatomo-pathologique est en faveur d’un crâniopharyngiome. 

Les suites post-opératoires étaient simples. 

Conclusion : 

Le craniopharyngiome est une tumeur bénigne habituellement 

localisée au niveau de la région suprasellaire. D’autres 

localisations ont été rapportées. Son origine primitive au 

niveau de la fosse cérébrale postérieure est inhabituelle et 

exceptionnelle. 

57

58 


P26 

Schwannome du nerf trijumeau. 

L. Boublata, H.C. Deliba, N. Tighilt, T. Selmane, K. Bouaita, 

N. Ioualalen. 

Service de Neurochirurgie- Ait Idir-Faculté de Médecine- Université 

Alger I, Alger-Algérie 


Les schwannomes du nerf trijumeau sont des tumeurs 

rares. Ils représentent 0,07 à 0,36% des tumeurs intracrâniennes 

et 0,8 à 8% des schwannomes intracrâniens. La 

voie d’abord dépend du siège et de l’extension de la tumeur. 


Il s’agit d’une étude rétrospective de 6 patients, opérés 

d’un schwannome du nerf trijumeau. La tumeur à été classé 

selon la classification de Samii en 4 stades (IRM) : - Stade 

A : tumeur intradurale développée au niveau de la fosse 

cérébrale postérieure ; - Stade B : tumeur intradurale développée 

au niveau de la fosse cérébrale moyenne ; - Stade 

C : tumeur intradurale développée à cheval entre la fosse 

cérébrale moyenne et postérieure ; - Stade D : tumeur extradurale 

avec une extension intradurale. Le monitoring 

peropératoire du nerf facial à été utilisé pour les tumeurs 

type A et C. 

Résultats : 

L’atteinte du trijumeau est le signe commun, à type d’engourdissent 

de l’hémiface, névralgie du trijumeau (V1, V2, 

V3). L’atteinte du nerf facial : 3 patients L’atteinte cochléaire 

: 1 patient L’atteinte vestibulaire : 1 patient. HIC : 2 cas (1 

cas dans un état comateux). - Imagerie : Stade A : 0 cas / 

Stade B : 1 cas / Stade C : 4 cas / Stade D: 1 cas. - Chirurgie : 

Voie rétrosigmoidienne : 3 cas/ Pétréctomie antérieure : 1 

cas / Voie sous-temporale : 2 cas. - Postopératoire : Aggravation 

de l’atteinte du nerf facial transitoire en postopératoire 

immédiat : 2 cas (III HB). Atteinte du trijumeau : 6 cas 

Mortalité : nulle. Qualité d’exérèse : totale : 1 cas / subtotale 

: 5 cas (adhérence au tronc cérébral, envahissement 

du sinus caverneux). 

Conclusion : 

Une stratégie opératoire adéquate, en fonction de l’extension 

de la tumeur, est nécessaire pour assurer une bonne 

qualité d’exérèse et une préservation de la fonction neurologique. 

P27 

Traitements oncologiques et survie de 265 patients 

âgés de 70 ans et plus, atteints d’un glioblastome diagnostiqué 

en France métropolitaine. 

S. Zouaoui, H. Mathieu-Daudé, P. Fabbro-Peray, A. Darlix, 

V. Rigau, D. Figarella-Branger, L. Pallusseau, M. Fabbro, C. 

Kerr, O. Chinot, F. Ducray,F. Bauchet, M. Wager, L. Capelle, 

T. Faillot, H. Loiseau, C. Campello, P. Menei, D. Frappaz, H. 

Duffau, F. Labrousse, B. Trétarre. 

Montpellier. 


Le glioblastome (GB, âge médian au diagnostic 64 ans) est 

la tumeur cérébrale maligne primitive la plus fréquente. Il 

existe un traitement standard pour les patients (pts) 70 ans (dits âgés). Le but de cette 

étude est de décrire la prise en charge oncologique et la survie 

pour les pts GB âgés en France. 


Nous avons sélectionné les pts >70 ans atteints de GB incidents 

en 2004 et histologiquement prouvés dans la base de 

données de la French Brain Tumor DataBase (952 pts, Neuro- 

Oncol.2010, 12:725-35). 

Résultats : 

Nous avons inclus 158 hommes et 107 femmes âgés de 70 

à 84 ans (n=265). Les déficits neurologiques et les troubles 

des fonctions supérieures ont été les symptômes les plus 

fréquents ; 95 pts ont subi une exérèse (RS) et 170 une 

biopsie (B), dont 71 une B seulement, et 27 une RS seulement. 

Après la chirurgie, le traitement de première ligne a 

été la radiothérapie (RTn=76), la chimiothérapie (CTn=52, 

témozolomide principalement), et la radiochimiothérapie 

concomitante (CRCn=39). Les âges médians au diagnostic 

ont été respectivement de 76, 74 et 73 ans pour les 

groupes: absence de traitement, B + RT et/ou CT, RS + RT et/ 

ou CT. La médiane de survie globale (jours, IC 95%) a été de 

158[137-191]. La survie analysée par groupe de traitement 

a été: B-CT(n=41):199[155-280], B-CRC(n=21):318[166-480], 

B-RT(n=36):142[117-203], RS-CT(n=11):245[211-na], RS- 

CRC(n=18):372[349-593], RS-RT(n=40):284[218-349]. 

Conclusion : 

À notre connaissance, ce travail concernant les pts GB âgés 

en population est le plus important en Europe à ce jour. 

Dans cette cohorte, nous pouvons émettre l’hypothèse que 

les pts âgés (versus pts

tologie du CR, état clinique initial, données radiologiques, 

score de Karnofsky (KPS), traitements et survie) était réalisé. 

Le score pronostique du Graded Prognostic Assessment 

(GPA) était calculé à partir de l’âge, du KPS, du nombre de 

métastases cérébrales et de l’existence de métastases systémiques. 

On distinguait 3 groupes de patients: groupe A: 

GPA2.5 (meilleur pronostic). L’analyse statistique de 

la survie était réalisée par les méthodes de Kaplan-Meier 

et de Cox. 

Résultats : 

La survie médiane était de 10.1 mois. Les variables associées 

à une survie plus longue en analyse univariée étaient 

l’âge inférieur à 70 ans (p=0.011), l’absence d’hypertension 

intracrânienne (p=0.005), le KPS supérieur à 70 (p=0.035), 

l’absence de métastases systémiques (p=0.043). Seuls l’absence 

d’hypertension intracrânienne (p=0.010, HR=0.4) et 

l’âge inférieur à 70 ans (p=0.027, HR=0.405) étaient significatifs 

en analyse multivariée. L’histologie des CR, le nombre, 

la taille, le caractère hémorragique des MC n’étaient pas 

significatifs. La survie était corrélée au GPA (p=0.026): 20.7 

mois pour le groupe C, 7.3 mois pour le groupe B et 5.2 

mois pour le groupe A. Les traitements les plus bénéfiques 

étaient la résection de métastases (HR=0.297, p=0.003) et 

les traitements combinés (HR=0.55, p=0.054). 

Conclusion : 

Deux facteurs prédictifs de survie prolongée des MC de CR 

étaient identifiés : un âge inférieur à 70 ans et un GPA>2.5. 

Dans ce contexte une éventuelle exérèse chirurgicale 

prend tout son intérêt. 

P29 

P29 Résection endoscopique pure d’un schwannome 

infraorbitaire. 

R. Moumdjian, M. Desrosiers. 



Les schwannomes représentent un type de tumeur 

habituellement bénin et tirant son origine des cellules 

de Schwann qui constituent l’enveloppe des nerfs. Les 

schwannomes originaires du nerf trijumeau sont rares, 

ceux venant de sa portion extra-crânienne le sont d’autant 

plus, ne représentant que 10% de ces derniers. Une exérèse 

chirurgicale complète constitue le traitement définitif de 

ces tumeurs. L’approche classique pour le traitement des 

schwannomes de la portion extra-crânienne du trijumeau 

constitue en une approche ouverte par une incision de 

Caldwel-Luc. Cependant, l’approche de ces tumeurs par un 

abord endoscopique transnasal semble être une nouvelle 

option valable mais encore peu décrite dans la littérature. 


Présentation de cas d’un homme de 48 ans s’étant présenté 

avec une masse centrée sur la fosse ptérygo-palatine, 

description et discussion des étapes diagnostiques et chirurgicales 

inhérentes à l’éxérèse de cette lésion. 


Résultats : 

Il fut traité par une résection transnasale purement endoscopique. 

L’analyse histologique confirma le diagnostic de 

schwannome du nerf infraorbitaire. Aucune complication 

peropératoire n’est survenue et aucun déficit neurologique 

nouveau n’est survenu suite à la chirurgie. Le patient a pu retourner 

à domicile 48 heures suivant l’intervention. Le suivi à 

6 mois ne démontra aucune récidive clinique et radiologique. 

Conclusion : 

L’approche transnasale endoscopique pure pourrait représenter 

une alternative sécuritaire et efficace aux approches 

classiques dans le traitement des schwannomes extracrâniens 

du nerf trijumeau. 

P30 

Les gliomes du tronc cérébral de l’adulte révélés par une 

atteinte périphérique du nerf facial: Série de 13 cas et 

revue de la littérature. 

G. Reyes-Botero (3), F. Laigle-Donadey (3), J.Y. Delattre (3) et 

J.S.G. Guillamo (2), E. Emery (1) 

(1) Service de Neurochirurgie, CHU Caen, (2) Service de Neuro- 

Oncologie, CHU Caen, (3) Neuro-Oncologie, Pitié-Salpétrière, 

APHP, Paris. 


Les gliomes du tronc cérébral (TC) sont des tumeurs cérébrales 

rares (2% des gliomes), mieux décrites chez les enfants 

que chez les adultes. Les gliomes du TC de l’adulte, 

bien qu’hétérogènes, ont un meilleur pronostic que chez les 

enfants. Leur présentation clinique classique comprend une 

atteinte progressive, unique ou multiple, des nerfs crâniens. 

Nous avons identifié un phénotype particulier : les gliomes 

du tronc cérébral révélés par une atteinte périphérique isolée 

du nerf facial (une paralysie faciale périphérique ou un 

hémispasme facial) qui semblent avoir un profil évolutif plus 

favorable. 


Nous avons inclus 13 patients adultes de deux bases de données 

hospitalières françaises (Paris, Caen) sur l’intervalle de 

temps de 1987 à 2012. 

Résultats : 

L’âge moyen au diagnostic était 36.5 ans (compris entre 

22-57 ans). La durée moyenne des symptômes avant le diagnostic 

était 15.9 mois (compris entre 1-48 mois). Les caractéristiques 

des tumeurs à l’imagerie par IRM mettaient en évidence 

des lésions latéralisées au sein de la protubérance, en 

hyposignal T1 et hypersignal T2 ne se rehaussant pas après 

injection de gadolinium à l’exception de 2 cas. Les biopsies 

ont été réalisées dans 8 cas sur 13 (62 %) et ont montré 6 

gliomes de bas grade et 2 gliomes de haute grade. Tous les 

patients ont été traités en première intention par radiothérapie 

et pour 6 d’entre eux, ont bénéficié d’une chimiothérapie 

à la progression. La survie globale médiane était de 75 mois. 

La majorité de patients est décédée de progression tumorale 

à l’exception de 2 patients qui sont décédés de causes 

iatrogéniques. Trois patients sont toujours en vie. 

59

60 


Conclusion : 

Les gliomes du TC de l’adulte révélés par une atteinte périphérique 

isolée progressive du nerf facial semblent posséder 

un aspect clinico-radiologique particulier et un meilleur 

pronostic. 

P31 

Le degré d’invasivité mesurée par le différentiel T1-Gado 

/ Flair sur l’IRM initiale est-il un facteur pronostique 

de la survie des patients porteurs d’un glioblastome ? 

S. Hamdi, S. Bouazza, D. Bresson, M. Orabi, M. Polivka, J.P. 

Guichard, S. Froelich, B. George, E. Mandonnet. 

Service de Neurochirurgie, Hopital Lariboisière, 2 rue Ambroise 

Paré, 75010 Paris. 


L’âge, le score de Karnovsky et la mutation IDH sont les 

principaux facteurs pronostiques connus à la découverte 

d’un glioblastome (GBM). Plus récemment, le degré d’invasivité 

tumorale, estimé à l’IRM par le rapport volume T1- 

Gado / volume flair, a été identifié comme nouveau facteur 

pronostic de survie dans certaines études. Nous nous proposons 

d’étudier cette question au travers d’une cohorte 

rétrospective de 154 cas. 


Notre étude est basée sur une cohorte rétrospective de 154 

patients, hospitalisés entre 2005 et 2012 pour suspicion de 

glioblastome. Chaque patient, opéré ou biopsé, a bénéficié 

d’une IRM préthérapeutique. Nous avons étudié le rapport 

volume de la tumeur en séquence T1 gadolinium sur le 

volume de l’anomalie de signal en séquence flair (Vgado/ 

Vflair). Nous avons utilisé un modèle mathématique (dans 

lequel la prolifération est fixée par le paramètre Rhô et la 

migration par le paramètre D) pour calculer le degré d’invasivité 

D/Rhô. Les corrélations statistiques entre ces paramètres 

d’invasivité gliale et la survie ont été étudiées par 

un modèle multivarié de Cox. 

Résultats : 

Pour les 154 patients étudiés, l’invasivité tumorale ne 

semble statistiquement pas associée à la survie des patients 

atteint de GBM en analyse univariée et multivariée, 

aussi bien pour le rapport Vgado/Vflair que pour le rapport 

D/Rhô. 

Conclusion : 

Le degré d’invasivité des glioblastomes, analysé en IRM par 

le différentiel entre les étendues T1-Gado et Flair, n’apparaît 

pas comme facteur prédictif de la survie du patient. Les 

futures études devront prendre également en compte la 

vitesse de croissance initiale (reliée au produit D.Rhô). 

P32 

Place de la laminoplastie « open door » dans le traitement 

de la myélopathie cervicale d’origine arthrosique. 

P Demoor, D Boucquey. 

Clinique du Parc Léopold, Bruxelles, Belgique. 


La myélopathie cervicale d’origine arthrosique est une pathologie 

fréquente. Les traitements habituels de laminectomie 

simple peuvent présenter des complications d’instabilité 

post-opératoire alors que les décompressions par voie 

antérieure ou postérieure suivies d’arthrodèse peuvent engendrer 

une rigidité ou des lésions accélérées des segments 

adjacents. La laminoplastie cervicale initialement réservée 

aux patients pédiatriques ou aux ossifications du ligament 

longitudinal postérieur pourrait offrir une alternative intéressante, 

permettant une reconstruction anatomique sans 

arthrodèse. 


16 patients (10 hommes, 6 femmes), âge moyen 63 ans, ont 

été opérés de myélopathie cervicale d’origine arthrosique 

par laminoplastie cervicale et suivis prospectivement à 1 

mois, 6 mois, 1 an et 2 ans. L’évaluation clinique a été faite 

utilisant le score de la JOA modifié par Benzel et le score de 

Nurik. Le score Benzel-JOA préopératoire moyen était de 

13,43, le score de Nurik préopératoire moyen était de 1,81. 

Une IRM préopératoire a été réalisée dans 14 patients sur 16. 

Un hypersignal intramédullaire était présent chez 5 patients. 

L’intervention a porté sur 2 niveaux (3 cas), 3 niveaux (11 

cas), et 4 niveaux (3 cas). L’intervention a été réalisée selon 

la technique de laminoplastie « open-door » avec mise en 

place de « tuteurs » métalliques. 

Résultats : 

A un mois, le score JOA moyen était de 15,06, le score de 

Nurik de 1,13. A 6 mois, le score JOA moyen était de 16,36, le 

score de Nurik de 0,72. A un an, le score JOA moyen était de 

16,16, le score de Nurik de 0,83. A 2 ans, le score JOA moyen 

était de 17,5, le score de Nurik de 0,25. Une complication 

infectieuse, une brèche durale et un épisode transitoire de 

paresthésies de C5 ont été rapportés. 

Conclusion : 

La libération médullaire cervicale par laminoplastie « opendoor 

» permet une amélioration clinique significative s’installant 

progressivement durant les années suivant l’intervention. 

P33 

Intérêt de l’ostéosynthèse percutanée dans la prise en 

charge des fractures du rachis thoraco-lombaire chez les 

patients traumatisés graves avec défaillance organique. 

H. Giorgi, B. Blondel, T. Adetchessi, P. Tropiano, H. Dufour. 



Le concept de Damage Control Orthopedic peut être appliqué 

aux fractures instables du rachis thoraco-lombaire chez 

les patients polytraumatisés. L’objectif de cette étude est 

de rapporter l’intérêt de l’ostéosynthèse percutanée dans 

la prise en charge des fractures du rachis thoraco-lombaire 

chez des patients polytraumatisés.


Il s’agit d’une étude rétrospective de 9 patients avec un âge 

moyen de 45 ans et un traumatisme du rachis thoraco-lombaire 

(3 cas avec 1 fracture, 4 cas avec 2 fractures, 2 cas avec 

3 fractures), sans signe neurologique, associé à au moins 

une lésion organique. L’ostéosynthèse percutanée était effectuée 

le plus précocement après prise en charge des défaillances 

organiques. L’efficacité du traitement était évaluée 

cliniquement par la PAFI (PaO2/FiO2) pré et postopératoire, 

la nécessité d’une ventilation mécanique, l’EVA, la quantité 

de morphine consommée, les pertes sanguines et le taux de 

complications secondaires. 

Résultats : 

17 fractures entre T4 à L5 ont été ostéosynthésées, 15 thoraciques 

et 2 lombaires, par des montages longs compris 

entre T2 et S1. Le délai moyen de prise en charge était de 

3,9 jours. La cyphose segmentaire était réduite en moyenne 

de 5°(0-17), la cyphose régionale de 5,75°. Le temps moyen 

de scopie peropératoire fut de 3mn05 [2mn06-3mn17]. Les 

pertes sanguines per opératoires étaient inférieures à 150ml. 

La quantité moyenne de morphine utilisée dans les 24h postopératoires 

était de 7.8mg. La PAFI était améliorée de 17% . 

Dans les suites, 1 infection superficielle de cicatrice était retrouvée 

et 3 patients ont nécessité un complément d’ostéosynthèse 

par voie antérieure. 

Conclusion : 

L’ostéosynthèse percutanée représente une alternative intéressante 

à la chirurgie ouverte dans la prise en charge des 

polytraumatisés présentant une défaillance organique et 

un traumatisme rachidien instable sans troubles neurologiques. 

Cette technique permet une stabilisation précoce 

des lésions rachidiennes. L’analyse secondaire de la colonne 

antérieure reste indispensable afin d’évaluer la nécessité 

d’un geste complémentaire par voie antérieure. 

P34 

Intérêt de l’angio-scanner 3D pour l’évaluation des vaisseaux 

pré-vertébraux avant abord antérieur du rachis 

lombo-sacré L4-L5 et L5-S1. Etude prospective à propos 

de 146 cas. 

G. Louis-Tisserand, B. Ene, P Montagna, F. Michel, G. Perrin. 


Wertheimer, Groupement Hospitalier Est, Université Claude 

Bernard Lyon 1, 59 boulevard Pinel 69394 Lyon. 


Objectif : Rapporter une analyse quantitative de l’anatomie 

vasculaire pré-vertébrale du rachis lombaire investiguée à 

l’aide de l’angio-scanner 3D et introduire le concept de fenêtre 

vasculaire. 


146 patients ont bénéficié d’un agio-scanner 3D en préopératoire 

avant abord antérieur du rachis lombaire. Les indications 

étaient une pathologie dégénérative dans 120 cas 

et un spondylolisthésis isthmique dans 26 cas. Les recons- 


tructions 3D ont été obtenues grâce à la technologie VRT 

(volume rendering technique). Ont été analysés : le niveau 

de bifurcation aorto-iliaque, la confluence ilio-cave, la présence 

des vaisseaux sacrés médians et d’une veine lombaire 

ascendante, l’existence de variations anatomiques. 

La « fenêtre vasculaire » a été définie comme la zone libre 

à la face antérieure du disque en L5-S1 et à la face antérolatérale 

gauche du disque en L4-L5. 

Résultats : 

La bifurcation aortique se projetait le plus souvent en 

regard de L4 (64%). La confluence ilio-cave se projetait le 

plus souvent en regard de L5 (44%). La veine ilio-lombaire 

ascendante et les vaisseaux pré-sacrés étaient identifiés 

dans 84% et 72% des cas, respectivement. Six variations 

anatomiques (4%) ont été observes dans la série: drainage 

d’une veine iliaque interne droite dans la veine iliaque 

commune gauche (2 cas), dédoublement de la VCI (1 cas) 

et vaisseaux tortueux (3 cas). En moyenne, la fenêtre vasculaire 

mesurait 34.5±12 mm en L5-S1 et 23±8 mm en L4-L5. 

Cette fenêtre mesurait moins de 25 mm pour un patient 

sur 4 en L5-S1 et moins de 25 mm pour 2 patients sur 3 en 

L4-L5. 

Conclusion : 

Cette étude confirme la variabilité importante de la disposition 

des gros vaisseaux pré-vertébraux au niveau du rachis 

lombaire soulignant l’intérêt d’une évaluation pré-opératore. 

En permettant de déterminer dans quelle mesure il 

sera nécessaire de mobiliser les vaisseaux pré-vertébraux, 

l’évaluation pré-opératoire des fenêtres vasculaires par angioscanner 

3D pourrait influencer la stratégie chirurgicale. 

P35 

Stabilisation C1-C2 selon la technique de Harms: Indications, 

aspects techniques, résultats cliniques et radiologiques 

à travers une série de 22 cas. 

G. Perrin, C. Barrey. 

Hôpital Neurologique de Lyon (Neurochirurgie C). 


Afin de stabiliser le segment C1-C2 de nombreuses techniques 

chirurgicales ont été proposées (laçage par voie 

postérieure, vissage trans-articulaire C2-C1, crochets interlamaires). 

Récemment J. Harms a décrit le vissage de la 

masse latérale de C1 et de l’isthme de C2. Le but de ce travail 

est de rapporter une série de 22 patients avec un intérêt 

particulier pour les indications, les aspects techniques, 

le taux et le type des complications et le taux de fusion 

obtenu par cette technique. 


La série des patients s’étend de 2009 à 2012 et regroupe 

les patients ayant eu un vissage de la masse latérale de 

C1 et de l’isthme de C2. Outre la position des vis C1 et C2 

contrôlée scannographiquement, la fusion était évaluée à 

6 mois par une imagerie, de même que les complications 

et le statut neurologique. Après une exposition de C0 à C4 

61

62 


du rachis cervical, la vis C1 était introduite au centre de la 

partie sous lamaire de la masse latérale et la vis C2 l’était 

dans le cadran supéro-médial de l’isthme. Un contrôle fluoroscopique 

permettait d’adapter l’orientation et la longueur 

des vis. 

Résultats : 

A 6 mois de l’arthrodèse, aucune pseudarthrose n’a été 

observée, ni de complications mécaniques (déplacement 

de vis, fracture de tige). Chez 82 % des patients, la position 

de l’ensemble des vis des masses latérales de C1 et des vis 

isthmiques de C2 était satisfaisante et aucun patient n’a 

nécessité de reprise chirurgicale. Aucune aggravation neurologique 

n’a été constatée. 

Conclusion : 

La technique de stabilisation C1-C2 selon Harms remplit 

donc les critères recherchés au cours d’une arthrodèse. En 

effet, outre les avantages biomécaniques liés au vissage, 

cette ostéosynthèse est possible même en cas d’atteinte de 

l’arc postérieur de C1 ou de C2 et offre la possibilité d’une 

large greffe postérieure permettant ainsi un bon taux de 

fusion. 

P36 

Traitement endoscopique des lombosciatiques par hernies 

discale en Afrique francophone: Expérience préliminaire 

à Dakar (Hôpital Principal). 

I. Tine, S. B. Badiane. 



La chirurgie du disque par voie endoscopique s’inscrit dans 

le concept de chirurgie mini-invasive. Sa pratique assez 

récente mériterait d’être évaluée. Nous rapportons ici un 

travail préliminaire que nous comparons aux résultats la littérature. 


Il s’agissait d’une étude prospective débutée en août 2008. 

Dix huit patients présentant une lombosciatalgie par hernie 

discale rebelle au traitement médical et confirmée à l’imagerie 

(TDM ou IRM). Ils ont été opérés en endoscopie par 

le matériel de DESTANDEAU. L’évaluation s’est faite au plan 

clinique sur une période de suivi moyen de 12 mois en comparant 

les résultats de l’échelle visuelle analogique (EVA) 

avant et après la chirurgie. 

Résultats : 

Nous avons suivi 18 patients. La moyenne d’âge était de 

40,22 ans. Le sex ratio était de 1,57. Trois patients étaient 

déficitaires avant l’intervention. Treize patients avaient une 

douleur radiculaire évaluée à 7 ou plus sur l’EVA en préopératoire. 

En post-opératoire immédiat, cette douleur était 

à 0 pour 12 patients. La hernie discale intéressait l’étage 

L5-S1 dans 11 cas (60%). La durée de l’intervention était en 

moyenne de 105 minutes. La conversion était faite chez trois 

de nos patients. Le lever s’est fait entre la 6ème et la 9ème 

heure pour les cas non convertis et le lendemain pour les 

conversions. La seule complication per opératoire notée 

était une brèche durale minime traitée par apposition de 

surgicel. La durée moyenne d’hospitalisation était de 3,7 

jours (2-6 jours). Le recul moyen de cette série était de 12 

mois. Deux patients avaient présenté une reprise des douleurs 

radiculaires une semaine après l’intervention. Tous les 

patients avaient repris leurs activités au bout de 45 jours. 

Un patient a été réopéré de récidive au même endroit 18 

mois plus tard. 

Conclusion : 

La discectomie sous vidéoscopie semble être sûre et efficace. 

Elle réduirait la morbidité post opératoire et le délai 

de séjour à l’hôpital. 

P37 

Techniques de rattrapage pour fractures de l’odontoïde 

compliquées secondairement. 

P. J. Slotty, M. El Khatib, H. J. Steiger, R. Bostelmann. 

Neurochirurgische Klinik, Heinrich Heine Universität, Düsseldorf, 

Allemagne. 


Des fractures de l’odontoïde initialement traitées par vis 

simple peuvent se compliquer par rupture ou dislocation 

de la vis. Souvent une fixation C1-C2 par voie postérieure 

devient alors nécessaire. Différentes techniques de vissage 

de C2 ont été décrites: vis pédiculaires/ de la pars interarticulaire/ 

intralaminaire ou encore transarticulaire C1-C2. Le 

choix de la technique dépend de nombreux facteurs: anatomie 

osseuse, trajet de l’artère vertébrale, densité osseuse 

et contraintes biomécaniques. 


Nous présentons de façon exemplaire deux cas de fractures 

de l’odontoïde initialement traitées par vis simple qui 

se sont compliquées par une re-disclocation secondaire. 

Les patients ont été réopérés par voie postérieure (fixation 

C1-C2): l’un avec vis pédiculaires et l’autre avec vis intralamaires 

C2. 

Résultats : 

Un patient (75 a) avec fracture de l’odontoïde (Anderson/ 

Alonso 2) a été traité par vis simple. En raison d’une solidité 

insuffisante, une 2e vis a été posée. Secondairement, il y a 

eu une re-dislocation (2e trauma). Le patient a été réopéré 

par fusion C1-C2 avec vis pédiculaires en C2. Une autre 

patiente (76 a) a également eu une dislocation de vis de 

l’odontoïde. Elle n’a pas pu être opérée par des vis pédiculaires 

en C2 en raison de pédicules trop fins et du trajet de 

l’artère vertébrale. Une fusion C1C2 avec vis intralamaires 

en C2 a été réalisée. Pour les 2 cas les suites ont été favorables 

sur le plan clinique et radiologique. 

Conclusion : 

Il est important d’avoir plusieurs techniques de rattrapage 

en cas de dislocation d’un vissage de l’odontoïde. Le vissage 

pédiculaire C2 permet une très bonne stabilité. En cas 

de pédicules fins ou de trajet artériel aberrant le vissage

intralamaire C2 permet également une bonne stabilité avec 

un risque de blessure vasculaire moindre. Ces deux techniques 

représentent pour nous le meilleur compromis entre 

stabilité et sécurité comparées aux autres techniques. 

P38 

Les tuberculomes intraduraux et extramédullaires: A 

propos de 3cas. 

E. Ait Benhaddou, G. Mpandzou, L. Lachhab, L. El Mesnaoui, 

W. Regragui, A. Benomar, M.Yahyaoui. 

Service de Neurologie B et de Neurogénétique, Hôpital des Spécialités, 

CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc. 


Les tuberculomes intra-duraux extra-médullaires sans lésions 

osseuses associées constituent une complication rare 

de la tuberculose du système nerveux survenant au cours 

du traitement anti tuberculeux. Nous rapportons les modalités 

thérapeutiques et évolutives de trois patients immunocompétents. 


Nous avons colligé sur une période de 4 ans, trois observations 

d’un homme et deux femmes âgés respectivement de 

18, 26 et 40 ans. 

Résultats : 

Les trois patients ont présenté un tableau de compression 

médullaire d’installation aigüe au décours d’une méningoencéphalite 

(2 patients) et d’une péritonite tuberculeuse. 

L’IRM médullaire a mis en évidence des tuberculomes intraduraux 

extra-médullaires dorsaux associés à une arachnoïdite 

sans lésions osseuses. Tous ont bénéficié de la poursuite 

du traitement antituberculeux avec adjonction d’un bolus 

de méthylprednisolone 180mg trois fois par jour durant cinq 

jours, relayé par prednisone per os à 1mg/kg/jour sevré progressivement 

sur 2 mois et d’une kinésithérapie. L’évacuation 

chirurgicale a été réalisée chez une patiente. L’évolution est 

marquée par une récupération neurologique permettant la 

marche avec un recul respectif de 12, 32 et 4 mois. 

Conclusion : 

Les tuberculomes intra-duraux extra-médullaires représentent 

une complication rare de la tuberculose neuroméningée 

constituant une réaction paradoxale au traitement 

antituberculeux. Ils correspondent à une collection sous 

durale longitudinale de siège postérieur plus souvent dorsal 

refoulant la moelle épinière. L’IRM médullaire est la clé 

du diagnostic en permettant d’apprécier le niveau de compression 

et de souffrance médullaire. La poursuite du traitement 

antituberculeux et l’adjonction des corticoïdes sont la 

thérapeutique de base. La chirurgie est réservée aux formes 

collectées évolutives malgré le traitement médical. 


P39 

Spondylodiscite : A propos de 23 cas. 

Z. E. A. En-Nhaili, M. Dianka, A. El Azhari. 

Service de Neurochirurgie , Casablanca, Maroc. 


Le mal de Pott qui correspond à la localisation du processus 

infectieux tuberculeux sur un ou plusieurs ensembles 

disco-vértébraux, reste une affection fréquente au Maroc. 


Nous rapportons dans cette étude les résultats de l’analyse 

de 23 cas colligés dans le service de neurochirurgie de Casablanca 

sur une période de 5 ans étalée de 2007 à 2011. 

Le diagnostic de mal de Pott a été retenu sur l’examen anatomo-pathologique 

du prélèvement opératoire chez tous 

les patients. 

Résultats : 

L’âge moyen de nos patients est de 48.9 ans, une légère prédominance 

féminine a été notée avec un sex-ratio de 1,09. 

Une paraplégie complète a été notée chez cinq patients, 

quatre patients avaient une paraparésie. La raideur rachidienne 

était constante chez tous les malades. La TDM a été 

réalisée chez 22 patients. l’IRM a été réalisée chez tous nos 

patients. Tous nos malades ont bénéficié d’un traitement 

anti-bacillaire. Vingt de nos patients (86,9% ) ont bénéficié 

d’un traitement chirurgical : cinq ont bénéficié d’un abord 

antérieur, douze ont bénéficié d’un abord postérieur, alors 

que trois de nos patients ont été traité orthopédiquement. 

L’évolution a été jugé meilleure chez 18 de nos patients, 

alors que cinq de nos patients ont gardé un déficit moteur. 

Conclusion : 

Le mal de POTT reste une affection fréquente au MAROC, 

dont le pronostic reste meilleur en cas de prise en charge 

adéquate et à temps. 

P40 

Brucellose vertébrale : Prise en charge neurochirurgicale. 

F. Abou Fakhr, R. Moghnieh. 

Hôpital Ain Wazein – Liban. 


Les auteurs rapportent 20 cas de brucellose vertébrale, 

8 femmes et 12 hommes, diagnostiqués et traités par la 

même équipe. Les signes et symptômes évoluaient depuis 

20 jours à 4 mois, la moyenne étant 70 jours. Le tableau 

clinique variait selon la localisation et la précocité diagnostique, 

allant d’un simple syndrome subfébrile, douleurs 

rachidiennes surtout la nuit, à une atteinte neurologique 

sévère. 


Quatres cas ont été opérés, soit 20% de la série, dont 3 cas 

pour empyème extradural de la queue de cheval et un cas 

de biopsie transcutanée sous fluoroscopie à cause de la 

négativité des tests biologiques. 

63

64 


Résultats : 

L’atteinte osseuse nécessitait 6 semaines de tri-antibiothérapie 

qui a permis de guérir tous les patients. Le rôle 

de neurochirurgien reste primordial dans le traitement de 

cette pathologie infectieuse. Il sera présenté l’imagerie des 

4 patients opérés. 

Complication : 

La brucellose reste une pathologie rare dans les pays développés 

et cela a cause de sa transmission, essentiellement, 

par le biais des produits laitiers crus, surtout des chèvres 

sans négliger les autres causes. La chirurgie est nécessaire 

dans les cas avec complications neurologiques importantes. 

Son diagnostic précoce est primordial pour éviter les complications 

majeures. Il est simple dans les pluparts des cas. 

P41 

Profil histologique des compressions médullaires en 

milieu tropical. 

A. Moctar, S. Memmou, K. A Salem, E. Sid’Ahmed, M. M. Vall, 

S. A. Mogueya, C. Né. 

Service de Neurochirurgie BP 612 Centre Hospitalier de Nouakchott 

Mauritanie. 


La compression médullaire est une urgence diagnostique et 

thérapeutique. En milieu tropical, vu les difficultés d’accès 

aux soins, le diagnostic est souvent tardif. Le but de ce travail 

est de mettre en évidence les particularités étiologiques 

de la compression médullaire en Afrique subsaharienne. 


Il s’agit d’une étude rétrospective de dossiers de malades 

opérés au CHN de Nouakchott, sur une période de 10 ans, 

pour compression médullaire non-traumatique et non-dégénérative, 

et ayant eu un diagnostic histologique. 

Résultats : 

295 cas ont été colligés entre Janvier 2002 et Décembre 

2011. L’âge moyen est de 49 ans (3 à 80ans). Il existe une 

prédominance masculine nette. Le diagnostic clinique était 

souvent aisé vu que les patients arrivent à la phase d’état. 

L’IRM est l’examen de choix mais pas toujours faisable. 256 

de nos patients avaient une compression épidurale (87%) 

avec prédominance des causes infectieuses. Dans 33 cas 

(11%) le siège était intra-dural extra-médullaire et dans 

6 cas (2%) le siège était intra-médullaire. Les localisations 

extra-durales sont dominées par le mal de Pott (54%), suivi 

par les métastases ( prostate, sein, poumon, thyroïde, appareil 

digestif, hémopathies malignes). Les tumeurs primitives 

sont rares. Les lésions intra-durales extra-médullaires sont 

dominées par les neurinomes (21cas), les méningiomes (10 

cas), kyste hydatique (1cas), kyste arachnoïdien (1cas). Les 

lésions intra-médullaires sont rares avec 4 épendymomes, 1 

astrocytome et 1 hémangioblastome. 

Conclusion : 

Malgré l’avancée des moyens diagnostiques, la compression 

médullaire continue de poser un problème de prise 

en charge en Afrique subsaharienne. Le mal de Pott est la 

cause la plus fréquente et vient se surajouter aux étiologies 

classiques. 

P42 

Traitement des spondylolisthésis de haut grade via 

l’implantation d’une vis transsacrale postérieure par 

abord minimalement invasif. 

K. Elayoubi, A. Nzokou, D. Shédid. 




Le traitement chirurgical des spondylolisthésis isthmiques 

de haut grade au niveau L5-S1 représente un défi important 

sur le plan technique. Pour traiter ce type de lésion, 

la fusion postérieure représente la procédure la plus souvent 

utilisée. Le but de cette étude est de présenter une 

nouvelle technique, par abord minimalement invasif, pour 

traiter les spondylolisthesis isthmiques de haut grade. 


Six patients, souffrant d’un spondilolisthesis isthmique L5- 

S1 de haut grade ont subi une fusion et instrumentation 

L4-S1 à l’aide de vis pédiculaires percutanées. La reconstruction 

a été renforcée d’une vis transsacrale, implantée 

par l’intermédiaire d’un rétracteur tubulaire. 

Résultats : 

Les 6 patients souffraient tous d’un spondylolisthésis L4-L5 

de grade 3. Ils avaient tous une balance sagittale neutre 

à l’imagerie préopératoire. Il n’y a eu aucune complication 

postopératoire et les 6 patients sont retournés à domicile 

dans les 48 heures suivant l’intevention. À 6 mois postopératoires, 

les 6 patients n’accusaient plus aucune douleur et 

une fusion complète était obtenue. 

Conclusion : 

L’ajout d’une vis transsacrale par approche minimalement 

invasive à la fusion potérieure s’avère une alternative efficace 

et sécuritaire aux abords traditionnels de fusion postérieure 

et circonférentielle. La présence de cette vis axiale 

élimine le besoin de recourrir à une approche antérieure 

pour réaliser la reconstruction de la colonne antérieure, 

tout en conférant une stabilité bioméchanique supérieure 

par rapport aux techniques classiques de greffe osseuse fibulaire 

transsacrale. Également, l’approche minimalement 

invasive pourrait jouer un rôle dans la diminution de la 

destruction tissulaire, la diminution des pertes sanguines 

peropératoires, la réduction de la douleur postopératoire, 

ainsi que la diminution du temps d’hospitalisation. 

P43 

Résultats cliniques, alignement sagittal et mobilité cervicale 

3 ans après une arthroplastie cervicale avec une 

prothèse céramique. 

CHU Pellegrin, Service de Chirurgie orthopédique et traumatologie, 

Bordeaux.


L’ACDF est devenue un traitement chirurgical standard dans 

les pathologies dégénératives du rachis cervical, associé à 

des résultats satisfaisants mais aussi à un risque de complications 

(pseudarthrose, morbidité du site donneur, etc) pénalisantes 

dans des populations jeunes. L’arthroplastie est 

supposée diminuer ces risques mais il existe peu d’évaluations 

quantifiées avec un recul suffisant. Cette étude prospective 

évalue les résultats de l’arthroplastie cervicale avec 

une prothèse céramique à un recul de 3 ans. 


40 patients consécutifs (22H/18F: âge moyen 42,1±6 ans), 

traités par arthroplastie cervicale. Le diagnostique était de 

hernie discale (87%) et/ou sténose. Critères d’investigation 

clinique : douleur cervicale et radiculaire - EVA, fonction NDI 

et évolution des symptômes (ODOM). L’évaluation radiographique 

concernait la mobilité en flexion-extension, les 

centres moyens de rotation (CMR) et la lordose. 

Résultats : 

3 ans après l’arthroplastie cervicale, on observe une amélioration 

significative des symptômes: la douleur cervicale 

et radiculaire a diminué, passant de 58[4-100] et respectivement 

65 [0-100] en préopératoire, à 18[0-65] et 13[0-70]. 

La fonction s’est améliorée de façon similaire et les résultats 

issus du critère d’Odom sont excellents (62%), bons (24%), 

moyens (6%) ou insatisfaisants (8%). Des complications ont 

été observées dans 2/40 cas et 89% des patients se déclarent 

satisfaits de leur traitement. L’analyse radiologique des 

niveaux traités montre une mobilité moyenne de 6,6±3° (2- 

14°) à 36 mois, comparable au préopératoire, excepté pour 

4 patients (mobilités

66 




De juillet 2010 à janvier 2012, 10 patients ont été inclus. Il 

y avait 7 hommes et 3 femmes, avec un âge moyen de 64 

ans. Tous les patients avaient un cancer connu et présentaient 

une symptomatologie neurologique évolutive. L’IRM 

confirmait une compression focalisée à un seul niveau et le 

scanner objectivait l’instabilité liée à l’ostéolyse. La décompression 

a été réalisée par un dilatateur transmusculaire de 

22mm de diamètre. La stabilisation a été assurée par une ostéosynthèse 

percutanée (2 niveaux au-dessus et 2 niveaux 

en-dessous). Tous les patients ont bénéficié d’une radiothérapie 

postopératoire. 

Résultats : 

Aucune complication per opératoire n’a été rapportée. La 

durée moyenne d’intervention était de 170 minutes et le 

saignement moyen de 400 ml. Aucune complication grave 

n’a été rapportée. 8 patients ont été amélioré d’au moins 1 

point sur le score de Frankel. 

Conclusion : 

La chirurgie minimale invasive est une alternative efficace 

dans la prise en charge palliative des métastases vertébrales 


P46 

Vissage isthmique versus trans-isthmique de C2 : Etude 

anatomique biomécanique. 

D. Mitton, B. Frechede, E. Emery, G. Perrin, W. Skalli, C. Barrey. 

Service de Neurochirurgie, CHU de CAEN ; Université de CAEN 

; Université de Lyon, F-69622, Lyon ; IFSTTAR, LBMC, UMR_ 

T9406, F-69675, Bron ; Université Lyon 1, Villeurbanne, France ; 

Laboratory of Biomechanics, ENSAM, Arts et Métiers ParisTech. 


La technique de Harms est maintenant considérée comme 

la technique de choix pour stabiliser C1-C2 en permettant 

de diminuer le risque de lésion de l’artère vertébrale. 

Cependant, ce risque ne disparait pas totalement, en particulier 

du fait de la proximité du foramen transversaire. Afin 

de diminuer ce risque, l’utilisation de vis plus courtes dont 

l’extrémité s’arrête en regard du foramen transversaire a été 

proposée. L’objectif principal de cette étude a été de comparer 

la tenue en arrachement de vis trans-isthmiques et de 

vis isthmiques insérées en C2. 


13 rachis cervicaux humains issus du don du corps ont été 

inclus. L’orientation, la largeur et la hauteur de l’isthme de C2 

ont été mesurées à l’aide d’un scanner en coupes osseuses. 

Par la suite, des vis de titane de 3.5mm de diamètre ont été 

insérées selon la technique de Harms. Chaque vertèbre a 

reçu une vis longue trans-isthmique et une vis courte isthmique. 

La force maximale à l’arrachement et la rigidité ont 

été déterminées pour chaque vis à l’aide d’une machine de 

traction. L’étude statistique a été réalisée en apparié en utilisant 

le test de Wilcoxon et la méthode de Kaplan-Meier. 

Résultats : 

L’orientation transversale moyenne de l’isthme était de 

20±6°. La largeur de l’isthme était inférieure à 3.5mm dans 

35% des cas. La force à l’arrachement était de 340±85N 

en moyenne pour les vis longues trans-isthmiques contre 

213±104N pour les vis courtes isthmiques (p=0.004). La 

rigidité moyenne des vis longues trans-isthmiques était 

de 144±40N/mm et 97±54N/mm pour les vis courtes isthmiques 

(p=0.02). 

Conclusion : 

La force à l’arrachement des vis longues trans-isthmiques 

était significativement plus élevée (60% de résistance supplémentaire) 

par rapport aux vis courtes isthmiques. Bien 

que moins résistantes, les vis courtes isthmiques peuvent 

être utilisées en cas d’isthme étroit, celui-ci ne permettant 

pas l’insertion d’une vis de 3.5mm de diamètre. 

P47 

Evaluation du traitement chirurgical des fractures de 

type burst non-déficitaire en neurochirurgie au CHU de 

Grenoble. 

V. Mendes Martins, R. Montessuy, M. Meyer, J. P. Chirossel, 

E. Gay 

Neurochirurgie Grenoble, Neurochirurgie Annecy. 


Les « burst » fractures représentent 10 à 20% des fractures 

vertébrales. De nombreuses techniques chirurgicales sont 

décrites pour leur traitement, sans réel consensus. Nous 

avons voulu évaluer nos pratiques sur la réduction postopératoire, 

son maintien à un an et les répercussions cliniques. 


Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur tous les patients 

opérés en neurochirurgie à Grenoble entre 2006 et 

Mai 2011, pour une fracture de type « burst » non déficitaire, 

et dont au moins 2 des 3 tomodensitométries (préopératoire, 

post-opératoire immédiat et à distance) étaient 

consultables. Le critère principal était la cyphose vertébrale 

(CV). La cyphose régionale, la distance inter-pédiculaire 

des vertèbres adjacentes à celle fracturée, l’angulation 

régionale traumatique et les signes cliniques à distance 

ont été également analysés. 

Résultats : 

Quarante patients, 28 hommes (70%), 12 femmes (30%), 

d’âge moyen de 39,1 ans ont été retenus. L’étiologie principale 

était les accidents de ski (30%). Les vertèbres L1 (45%) 

et T12 (25%) étaient les plus concernées. Un abord postérieur 

avec laminectomie (100%), un montage long (62,5%) 

étaient réalisés. Deux patients présentaient une gibbosité 

secondaire (5%) ; 8 des douleurs résiduelles (20%) et 3 ont 

été réopérés par voie postérieure. Dix-sept patients avaient 

un scanner pré- et post-opératoire et 30 patients un scanner 

post-opératoire et un contrôle à 1 an. La distraction 

était en moyenne de 5,8 mm avec un gain sur la CV de 8,5°.

A 1 an, on notait une perte de correction de la cyphose d’environ 

3,1° avec un tassement secondaire de 2,5 mm. Le type 

de montage et l’indice de masse corporelle influençaient le 

degré de perte de réduction. 

Conclusion : 

La voie postérieure dans le traitement des burst expose à 

une perte de correction avec une faible répercussion clinique. 

Un traitement complémentaire sur la colonne antérieure 

pourrait être envisagé pour des patients jeunes. 

P48 

Une hémorragie sous-arachnoïdienne secondaire à un 

anévrisme rompu de l’artère spinale antérieure. 

S. Curey, S. Derrey, P. Fréger, F. Proust. 

Service de Neurochirurgie du CHU de Rouen. 


L’hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) est secondaire 

dans 5% des cas à des causes exceptionnelles comme les 

artérites inflammatoires, les coagulopathies, les malformations 

vasculaires médullaires. Les auteurs rapportent l’histoire 

d’une patiente victime d’une HSA secondaire à un anévrisme 

rompu de l’artère spinale antérieure (ASA) associé à 

une fistule durale. 

Résultat : 

Une femme de 59 ans, sans antécédent particulier, était admise 

en urgence pour une céphalée brutale. Elle présentait 

un syndrome méningé isolé (WFNS I). La tomodensitométrie 

cranio-encéphalique montrait une HSA prédominante 

dans les citernes de la base. L’angioscanner était normal. 

L’artériographie cérébrale montrait un anévrisme fusiforme 

de 4mm de diamètre implanté sur l’ASA en regard du corps 

vertébral de C1. Une fistule artério-veineuse durale de la 

jonction crânio-cervicale alimentée par l’artère vertébrale 

gauche (V3-V4) y était associée. Par voie sous-occipitale, 

un trapping veineux microchirurgical de la fistule a permis 

une exclusion des deux malformations, confirmée sur l’angioscanner 

post opératoire. L’artériographie post-opératoire 

montrait une occlusion complète de la malformation. 

A la sortie de l’hôpital, l’examen clinique de la patiente était 

normal, et à 6 mois, sa qualité de vie excellente. 

Conclusion : 

L’association de ces deux malformations posait la question 

de la malformation responsable du risque de saignement et 

l’impossibilité de traitement direct de l’anévrisme. 

P49 

Cavernome du noyau accumbens responsable 

d’acouphènes homolatéraux isolés. 

M. Bojanowski. 



Les acouphènes subjectifs sont la perception fantôme de 

sons sans stimulus auditif. Malgré sa prévalence élevée, il 


n’y a actuellement pas de consensus clair au sujet de sa 

physiopathologie. Il est cependant davantage admis qu’un 

mécanisme central joue un rôle crucial dans son origine. En 

effet des études récentes en imageries fonctionnelles suggèrent 

l’implication du noyau accumbens. Nous décrivons 

le premier cas d’acouphènes dans un contexte de cavernome 

du noyau accumbens. 


Une patiente de 66 ans présentant des acouphènes 

gauches évoluant depuis 3 ans et ayant un examen audiologique 

normal a bénéficié d’une imagerie cérébrale 

mettant en évidence un cavernome centimétrique dans la 

région du noyau accumbens. Une revue de la littérature a 

été réalisée. 

Résultats : 

Plusieurs aires cérébrales non-auditives ont été décrites 

comme participant à la perception d’acouphènes. Le système 

limbique et particulièrement le noyau accumbens 

ont été incriminés dans la physiopathologie d’acouphènes 

chroniques. Ceci est la première fois qu’une lésion structurelle 

du noyau accumbens pouvant expliquer la survenue 

d’acouphènes est décrite. 

Conclusion : 

La participation du système limbique et plus particulièrement 

du noyau accumbens dans la perception 

d’acouphènes chronique a été suggérée. Ce rapport de cas 

renforce cette hypothèse. 

P50 

Rupture différée d’un anévrysme de l’artère vertébrale 

secondaire à une plaie de l’artère vertébrale pendant 

une chirurgie rachidienne cervicale. . 

T. Adetchessi, G. Armaganian, P. Metellus, H. Dufour. 



La plaie de l’artère vertébrale est une complication rare 

pouvant engager le pronostic vital du patient. Les auteurs 

rapportent deux cas de patients victimes de plaie de l’artère 

vertébrale durant une chirurgie rachidienne cervicale 

par voie antérieure. 


Un patient de 49 ans admis pour corporectomie de C6. 

Durant la procédure chirurgicale une plaie de l’artère vertébrale 

gauche a été faite. La chirurgie a été poursuivie et 

une plaie de l’artère vertébrale droite a été réalisée, contrôlée 

par tamponnement. Dix jours après, le patient fit un arrêt 

cardiorespiratoire sur dypsnée. Un contrôle artériographique 

confirmait l’occlusion de l’artère vertébrale gauche 

et la présence d’un faux anévrysme de l’artère vertébrale 

droite. Une patiente âgée de 74 ans était admise pour une 

tétraparésie sévère. Elle avait été opérée à deux reprises à 

10 jours d’intervalle par voie antérieure d’une corporectomie 

de C5. Lors de la troisème chirurgie du rachis cervical 

une plaie de l’artère vertébrale était faite, contrôlée par 

67

68 


tamponnement. La patiente bénéficiait en urgence d’une 

angiographie qui retrouvait une petite encoche sur l’artère 

vertébrale gauche sans anévrysme. Après 48 heures la patiente 

a présenté un saignement brutal cervical suivi d’un 

arrêt cardiaque. Après les manoeuvres de réanimation l’artériographie 

retrouvait la présence d’un volumineux faux 

anévrysme. 

Résultats : 

Le patient sera embolisée du faux anévrysme droit et l’artère 

vertébrale gauche sera occluse à l’ostium. L’évolution 

clinique sera médiocre et le patient décédera après trois 

mois de réanimation. La patiente sera embolisée avec succès 

du faux anévrysme gauche. Après deux mois de réanimation 

elle sera transférée en centre de rééducation. 

Conclusion : 

Les plaies de l’artère vertébrale sont rares.Le contrôle 

per-opératoire peut être obtenu par tamponnement de 

compresses hémostatiques. Il semble nécessaire après ce 

contrôle de réaliser en urgence un bilan artériel pour déceler 

une fuite résiduelle, le début d’un faux anévrysme et 

surtout comprendre le système vertébro-basilaire. Un traitement 

précoce de la lésion de la paroi de l’artère vertébrale 

évitera ces complications sévères. 

P51 

Morbidité et mortalité du traitement chirurgical de 

l’anévrisme cérébral chez les patients porteurs de polykystose 

rénale autosomique dominante. 

S. Curey, S. Derrey, O. Bennani, P. Fréger, F. Proust. 

C.H.U. Rouen. 


La polykystose rénale autosomique dominante (PKRAD) est 

une affection héréditaire du tissu conjonctif associée dans 

10% des cas à des anévrismes intracrâniens (AI). Notre objectif 

était de décrire cette population et d’analyser la mor- 

bi-mortalité liée à l’exclusion microchirurgicale de ces AI. 


Notre étude rétrospective était composée de 18 patients 

(âge moyen :49±14 ans, sex ratio H/F 1.6). Les variables 

analysées étaient la circonstance diagnostique (lors d’HSA, 

l’échelle WFNS était utilisée), les caractéristiques de l’AI 

(topographie, taille (25mm), multiple, 

irrégulier), les difficultés opératoires (resaignement, clampage 

temporaire), l’évolution postopératoire selon l’échelle 

de Rankin modifiée (mRS). L’évolution était considérée favorable 

(mRS 0-2) ou défavorable (mRS 3-6). 

Résultats : 

La circonstance diagnostique était le dépistage chez 

9 patients (groupe A;14 AI) et une HSA chez les 9 autres 

(groupe B;10 AI). Dans le groupe A, les anévrismes étaient 

implantés sur l’artère cérébrale moyenne (ACM) pour 9 

(64%), et sur l’artère communicante antérieure (AComA) 

pour 2 (15%), tous de taille

Communications lues sur résumé 

LSR1 

Cure endoscopique endonasale trans-sphénoïdale des 

adénomes de l’hypophyse : Résultats préliminaires à 

Dakar. 

I. Tine, S. B. Badiane. 



La chirurgie hypophysaire par voie basse endoscopique 

entre dans le cadre de la chirurgie mini-invasive avec pour 

objectif une efficacité thérapeutique avec une moindre 

morbidité. Nous avons voulu valider cette hypothèse à travers 

une étude prospective en sa phase préliminaire. 


Il s’agit d’une étude prospective dans sa phase préliminaire 

ayant débuté en novembre 2008. Les patients ont bénéficié 

d’un examen clinique complet, un examen ophtalmologique 

(acuité visuelle et campimétrie) et d’un bilan endocrinien. 

L’IRM a été pratiquée chez tous nos patients. Ils ont 

été opérés par voie endoscopique sous repérage scopique 

et une analyse histopathologique de la pièce opératoire a 

été faite. Le suivi a été clinique et biologique avec diurèse 

du lendemain et densité urinaire mais également d’une 

IRM de contrôle. 

Résultats : 

L’âge moyen était de 39 ans (extrêmes de 19 et 70 ans). Le 

sex ratio était de 0,5. Le diagnostic de prolactinome a été 

porté et confirmé chez sept patients. Deux cas de maladie 

de Cushing, deux cas d’acromégalie et quatre cas d’adénome 

non sécrétant ont été retrouvés. Les céphalées (14cas) 

et les troubles visuels (11cas) ont constitué l’essentiel de la 

symptomatologie fonctionnelle. Une patiente a présenté 

un diabète insipide persistant au-delà de six mois après 

l’intervention. Les céphalées ont disparu chez 11 patients 

et les signes visuels se sont améliorés chez six patients. Une 

normalisation du bilan endocrinien a été obtenue pour 

tous les cas de prolactinome et de la maladie de Cushing. 

Conclusion : 

L’endoscopie trans-nasale trans-sphénoïdale est une technique 

mini-invasive qui semble efficace et efficiente pour 

traiter les adénomes de l’hypophyse relevant de la chirurgie. 

LSR2 

Exploration de l’attention spatiale en chirurgie éveillée 

par stimulation électrique directe chez des patients 

opérés d’une lésion tumorale de l’hémisphère mineure. 

E. Tramoni-Negre, O. Felician, A. Trebuchon, A. Schmitt, M. 

Guye, S. Fuentes, M. Ceccaldi , P. Metellus. 

Service de Neurochirurgie APHM, La Timone, Marseille, France. 



L’attention spatiale (AS) est sous-tendue par un vaste réseau 

cérébral impliquant le lobule pariétal inférieur et le 

gyrus temporal supérieur (GTS) droit. La stimulation électrique 

intra-opératoire (SIO) est une méthode privilégiée 

d’étude de l’organisation cérébrale. Deux études sur l’AS 

par SIO ont porté sur de petits effectifs de sujets, gauchers, 

et ont utilisé une seule tâche d’AS. L’objectif de ce travail 

est d’explorer les substrats anatomo-fonctionnels de l’AS 

par SIO chez des patients atteints d’une lésion tumorale de 

l’hémisphère droit. 


Cinq patients droitiers et 1 gaucher atteints d’un gliome 

de bas grade temporo-pariétal droit ont été opérés en 

condition éveillée. La cartographie fonctionnelle était réalisée 

pendant que les patients effectuaient une tâche de 

bissection de ligne puis d’exploration visuo-spatiale selon 

les méthodes décrites par Thiebaut de Schotten (2005) et 

Gharabaghi (2006). 

Résultats : 

Dans la tâche de bissection de ligne, après stimulation du 

gyrus supramarginal (GSM), nous avons observé des déviations 

significatives vers la gauche chez la majorité des 

patients droitiers (3/5) et uniquement à droite chez le sujet 

gaucher. Après stimulation du GTS, nous avons observé 

des déviations à droite chez un sujet droitier. Dans la tâche 

d’exploration visuo-spatiale, après stimulation du GSM, 

nous avons observé chez les sujets droitiers des erreurs à 

gauche (4/5) et à droite (2/5) mais aucune erreur chez le sujet 

gaucher. Après stimulation du GTS, nous avons observé 

des erreurs à droite chez 1 sujet droitier et à gauche chez 

le sujet gaucher. 

Conclusion : 

Ces résultats sont en accord avec les données de la littérature 

montrant un biais d’AS vers la droite chez les sujets 

gauchers stimulés au niveau du GSM. En revanche nous 

avons mis en évidence plus de biais d’AS vers la gauche 

chez les patients droitiers. Ces résultats peuvent s’interpréter 

comme le reflet d’une réorganisation fonctionnelle 

de l’AS dans le contexte d’un processus pathologique de 

développement lent. 

LSR3 

Gestion de l’erreur en neurochirurgie stéréotaxique 

sous IRM seule: De l’évaluation à la modélisation statistique. 

S. James, T. Roujeau, E. Lebars, A. Bonafe, M. Zanca, Ph. 

Coubes. 

Unité de Neurochirurgie Fonctionnelle, Service de Neuroradiologie, 

Service de Médecine Nucléaire, CHRU Montpellier, 

France. 

69

70 



Le placement d’électrodes de stimulation cérébrale profonde 

par neurochirurgie stéréotaxique nécessite une précision 

millimétrique de par la taille des électrodes, la définition 

en IRM et la taille des cibles visées. L’erreur tolérable 

définie de façon méthodologique dans notre protocole est 

de 0.5mm. L’objectif de ce travail est d’étudier la pertinence 

de ce seuil. 


L’étude est effectuée sur la séquence T1. Les mesures d’erreur 

en position sont faites grâce à un fantôme Elekta qui 

donne accès à des repères visibles sur l’image IRM (points 

séparés de 16mm dans les directions x et y). Le pointage 

manuel est effectué sur la Station Stealth (Medtronic) et le 

logiciel Framelink® dédié à la visée stéréotaxique. L’objectif 

est la cartographie des erreurs pour différentes valeurs de 

z données. L’erreur suivant une direction est la différence 

entre la valeur mesurée et la valeur théorique des coordonnées 

des repères. Une couleur est affectée à chaque valeur 

d’erreur pour une visualisation efficace. La modélisation 

statistique de la répartition des erreurs est effectuée par 

un modèle de Pearson grâce au calcul préalable des coefficients 

nécessaires donnés dans la littérature. 

Résultats : 

Les erreurs varient entre 0 et 1.1mm avec une moyenne de 

0.34mm. Les erreurs supérieures à 0.5mm se trouvent en 

périphérie du fantôme, hors des zones où les cibles visées 

se situent. Ainsi, ces erreurs géométriques présentes dans 

le plan ne joueront pas un rôle significatif dans la visée stéréotaxique. 

Conclusion : 

Cette approche permet une visualisation simple et efficace 

de la répartition des erreurs géométriques en IRM sur fantôme. 

La mise en place d’un seuil significatif de 0.5mm permet 

d’affirmer que les erreurs présentes ici n’influencent 

pas le résultat des opérations de stimulation profonde. Le 

modèle de Pearson de la distribution des erreurs permettra 

de confirmer ou d’infirmer le choix de ce seuil de façon 

mathématique. 

LSR4 

Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) régionale 

pour la prise en charge des douleurs chroniques : 

Retour sur une expérience de quatre ans. 

A. Balossier (1), C. Delorme (2), F. Courthéoux (3), S. Schaeffer 

(4), J. Moussu (5), R. Deleens (6), E. Emery (1). 

(1) CHU de Caen, Service de Neurochirurgie, Caen, F-14000, 

France (2) CH de Bayeux, Réseau Régional Douleur, Centre 

d’Evaluation et de Traitement de la Douleur, Bayeux, F-14400, 

France (3) CHU de Caen, Service de Rhumatologie, Caen, 

F-14000, France. 


Le Réseau Régional Douleur de Basse-Normandie, officialisé 

en 2001, a pour objectifs de faciliter l’orientation des 

patients à partir d’une consultation de proximité, garantir 

l’égalité d’accès aux soins, recenser les compétences 

locales afin d’optimiser leur utilisation. Les patients sont 

initialement pris en charge dans les structures douleur de 

proximité (SDCR). Certaines compétences n’y étant pas 

présentes (neurochirurgie fonctionnelle, rééducation, rhumatologie, 

et neuroradiologie interventionnelle…), une 

RCP régionale a été créée par la signature d’une convention 

CHU-Réseau Régional Douleur. L’objectif est d’offrir un 

meilleur accès à l’ensemble des soins spécialisés dans la 

prise en charge des douleurs chroniques rebelles, cancéreuses 

ou non. Les patients proposés sont sélectionnés par 

leur médecin algologue, après évaluation des premières 

étapes thérapeutiques, notamment médicamenteuses. 


Neuf structures SDCR identifiées, de Cherbourg à Alençon, 

participent à ces réunions trimestrielles, organisées dans le 

service de neurochirurgie du CHU de Caen et retransmises 

par vidéoconférence, réunissant spécialistes en douleur, 

soins palliatifs, rhumatologie, rééducation, électrophysiologie, 

neurologie, neurochirurgie, et neuroradiologie 

interventionnelle. Une fiche RCP commune est complétée 

durant la réunion puis transmise au médecin traitant. 

Résultats : 

D’avril 2008 à juin 2012, 169 dossiers (76 hommes, 93 

femmes, âge moyen 49 ans, extrêmes 28-88 ans) ont été 

présentés. Les pathologies les plus représentées sont : Failed 

Back Surgery Syndrome (28%), lombo-radiculalgies 

mécaniques ou mixtes (26%), douleurs neuropathiques 

par lésion médullaire (8%), lésion du plexus brachial (7%) 

et des nerfs périphériques (6%), ou post-AVC (5%), douleurs 

néoplasiques (4%), névralgies du trijumeau (4%). Ces 

patients ont ensuite bénéficié d’une prise en charge en 

neurochirurgie (47%), neuroradiologie interventionnelle 

(10%), rééducation (6%), algologie (5%), neurologie (3%), 

ou rhumatologie (3%). 

Conclusion : 

L’organisation d’une RCP régionale «Douleur» permet un 

meilleur accès aux soins, une meilleure connaissance de 

l’arsenal thérapeutique disponible et protocoles en cours, 

une prise en charge globale du patient et un suivi adapté, 

ainsi qu’une optimisation du parcours de santé. 

LSR5 

Tumeur neuroepithéliale dysembryoplasique : A propos 

d’un cas et revue de la littérature. 

A. Tikanouine, B. Merrouche, I. Moula, M. Mehamli, R. Zahed, 

B. Abdennebi. 

Service de Neurochirurgie, Hôpital Salim-Zemirli, Alger. 


Les tumeurs neuroépithéliales dysembryoplasiques 

(DNET) sont des tumeurs cérébrales histologiquement bénignes, 

habituellement rencontrées chez l’enfant épileptique. 

La prévalence des DNET dans une population don-

née est toujours sous-estimée, ce sont des tumeurs rares, 

d’individualisation récente, faisant partie de la famille des 

gliomes. La première description de ces tumeurs revient à 

l’équipe de l’hôpital de Saint-Anne à Paris il y a seulement 

24 ans (Daumas–Duport et coll, 1988). 


Nous rapportons l’observation d’un jeune homme âgé de 

26 ans, commerçant de profession, droitier, suivi depuis 

l’âge de 13 ans pour des crises d’épilepsie d’allure variable 

(crises partielles motrices, crises partielles sensitives et 

convulsions tonico-cloniques) avec perte de connaissance. 

Mis sous trithérapie, les comitialités sont devenues pharmacorésistantes 

depuis 2 ans avant son orientation vers notre 

structure. L’examen tomodensitométrique ainsi qu’une IRM 

cérébrale ont objectivé une formation nodulaire de 8x9 mm 

de grand axe au niveau de la région sous-corticale pariétale 

gauche, sans effet de masse ni œdème péri-lésionnel. Notre 

patient a été opéré suivant un protocole « vigil ». L’exérèse 

tumorale était macroscopiquement totale. L’examen anatomo-pathologique 

de la pièce opératoire a retrouvé un aspect 

de tumeur gliale sans infiltrat lymphocytaire en faveur 

d’une tumeur neuro-épithéliale dysembryoplasique. 

Résultats : 

Après un recul de six mois, notre patient a repris ses activités 

quotidiennes. Les crises comitiales sont peu fréquentes 

sous monothérapie. L’examen IRM cérébrale de contrôle ne 

montre aucun reliquat tumoral. 

Conclusion : 

Les tumeurs neuroépithéliales dysembryoplasiques sont 

des tumeurs épileptogènes du sujet jeune. Ces lésions bénignes 

sont caractérisées par leur stabilité évolutive et le 

diagnostic est posé sur un faisceau d’arguments cliniques, 

radiologiques et histologiques. 

LSR6 

Les plaies crânio-encéphaliques : Aspects épidémio-cliniques 

et thérapeutiques à Dakar (Sénégal). 

I. Tine, A. K. Ouiminga, S. B. Badiane. 



La plaie crânio-encéphalique est une solution de continuité 

de tous les plans de couverture séparant le parenchyme 

cérébral du milieu extérieur. L’infection devient alors la hantise 

et motive la rapidité de la prise en charge. 


Nous avons fait une étude rétrospective de 14 dossiers colligés 

de janvier 2006 à janvier 2008. Tous les patients ont été 

admis au service d’urgence et ont été évalué cliniquement 

par le score de Glasgow et un examen neurologique complet. 

Ils ont bénéficié d’un scanner cérébral avant une prise 

en charge médicale et chirurgicale. Ils ont été suivis sur une 

durée moyenne de 17 mois. 

Résultats : 

L’âge moyen de nos patients était de 30 ans, avec une pré- 


dominance masculine dans 11cas. La principale cause était 

les accidents de la voie publique (8cas) suivi par les agressions 

(4cas). Le délai moyen avant l’hospitalisation était de 

24 heures et le délai moyen de prise en charge chirurgicale 

était de 57 heures ; la majorité des patients avaient un bon 

état de conscience selon l’échelle de GLASGOW : 6 cas (15 

– 13) et 4 cas (12 – 9). Le scanner cérébral a permis de montrer 

les lésions osseuses et intra-parenchymateuses : 12 cas 

de contusions, 7 cas de pneumencéphalie, 5 cas d’hématome 

sous-dural et 1 cas de présence de corps étranger. La 

prise en charge thérapeutique comportait un volet médical 

et un autre chirurgical (craniectomie, reconstruction de 

la dure mère et de la peau). La durée moyenne d’hospitalisation 

était de 12 jours. L’évolution post opératoire immédiate 

était excellente dans 12 cas. Un patient était décédé 

et un autre avait gardé une hémiparésie. 

Conclusion : 

Les plaies crânio-encéphaliques constituent une entité 

neuro-traumatique assez fréquente dont la principale 

complication est l’infection méningée. Une prise en charge 

précoce avec parage et antibioprophylaxie permettrait 

d’obtenir des résultats satisfaisants surtout en Afrique. 

LSR7 

Evaluation Prospective du « Dispositif d’Annonce » 

pour les patients pris en charge dans le service de Neurochirurgie 

du CHU de Brest. 

E. Magro 1,3, L. Bergot 2, S. Cuchard 2, S. Lebreton 2, P. D. 

Hieu 1,3, R. Seizeur 1,3. 

1.Service de Neurochirurgie, CHU Brest. 2. Dispositif d’annonce 

en cancérologie, CHU Brest. 3. Faculté de médecine, 

Université de Brest. 


L’amélioration des conditions d’annonce du diagnostic fait 

partie des objectifs du Plan Cancer 2003-2007. Le dispositif 

d’annonce (DA) a été mis en place à la demande des 

patients afin d’améliorer la qualité globale de leur prise en 

charge. Des recommandations nationales ont été établiesmais 

les établissements de santé sont libres de mettre en 

place le DA comme ils le souhaitent. Une évaluation est 

recommandée de façon annuelle. Au CHU de Brest, le DA 

est en place dans le service de Neurochirurgie depuis 2007. 


Après une analyse rétrospective sur les années 2008 à 2010, 

une évaluation prospective basée sur un audit et une enquête 

de satisfaction ont été menées durant l’année 2011. 

Résultats : 

On constatait une augmentation importante du nombre 

de patients suivis par le DA en 4 ans. Les patients et leur famille 

semblaient globalement satisfaits des services du DA 

en ce qui concernait : les informations données, le soutien 

psychologique, le relais et l’aide à l’organisation pratique 

avec les intervenants ultérieurs. Les patients du service de 

Neurochirurgie du CHU de Brest viennent de l’ensemble de 

71

72 


la Bretagne occidentale. La qualité du relai fait aux autres 

DA, aux réseaux de cancérologie, aux hôpitaux de la région 

et aux médecins traitants est donc primordiale. Du fait du 

choc de l’annonce médicale, un certain nombre d’éléments 

étaient peu abordés lors de cette consultation avec l’infirmière 

du DA, la proposition d’un second entretien dans les 

jours qui suivent faisait partie des requêtes des patients. 

Conclusion : 

Cette évaluation nous a permis de mieux caractériser l’impact 

du DA sur la prise en charge globale des patients, mais 

également de pointer les modifications à y apporter. A l’avenir, 

une réévaluation sera conduite de façon annuelle pour 

mesurer l’effet de ces modifications et améliorer encore la 

qualité des soins apportés aux patients atteints d’une tumeur 

cérébrale. 

LSR8 

Maladie de Rodai-Dorfman du système nerveux central: 

A propos d’un cas et revue de la littérature 

A. Dagain, A. T. Nguyen, N. Desse, J. Fesselet, B. Fouet, D. 

Figarella-Branger. 

Hôpital d’Instruction des Armées Sainte Anne, Toulon et CHU la 

Timone, Marseille.* 


Décrite pour la première fois par Destombes en 1965, puis 

individualisée par J. Rosai et R. Dorfman, l’histiocytose 

sinusale avec lymphadénopathies massives est une affection 

caractérisée par une prolifération bénigne de cellules 

histiocytaires siégeant dans les sinus ganglionnaires et/ou 

les vaisseaux lymphatiques lorsqu’il existe une localisation 

viscérale. La forme localisée au système nerveux central est 

rare, concernant moins de 5% des cas. 


Cas rapporté et revue de la littérature. 

Résultats : 

Un homme de 38 ans est connu pour une tumeur de la 

gouttière olfactive isolée, diagnostiquée comme schwannome 

« remanié » à l’examen de la pièce opératoire. L’IRM 

avait permis d’affirmer le caractère complet de l’exérèse. 

L’évolution est favorable cliniquement et radiologiquement 

avec une absence de récidive. Alors qu’apparaît un 

ralentissement psychomoteur, à 7 ans de l’exérèse, une 

nouvelle IRM met en évidence de multiples lésions intracrâniennes 

extra-axiales, disséminées, pluri-centimétriques 

dont l’aspect est évocateur de méningiomes. Aucune lésion 

ganglionnaire ou cutanée n’est objectivée cliniquement. 

L’examen anatomopathologique des pièces opératoires 

avec les tests immuno-histochimiques complémentaires 

permet de conclure à une maladie de Rosai-Dorfman du 

système nerveux central. La revue de la littérature depuis 

1982 permet de dégager des tendances épidémiologique 

et clinique, à même de faire évoquer ce diagnostic différentiel 

des ménigiomes dans un cas similaire au cas rapporté. 

Le diagnostic est anatomopathologique par la mise en évi- 

dence d’empéripolèse et la positivité des marqueurs CD 68 

et PS 100 affirmant le caractère histiocytaire. Le traitement 

est chirurgical. La survenue de nouvelles lésions, même à 

distance reste toujours possible. Les données de la littératures 

doivent être confirmées par une étude prospective et 

méthodologiquement rigoureuse. 

Conclusion : 

Devant une méningiomatose chez un homme jeune, il faut 

savoir évoquer une Maladie de Rosai-Dorfman cérébrale et 

confirmer le diagnostic par la recherche de signes histologiques 

et de marqueurs immuno histochimiques discriminants. 

LSR9 

Étude épidémiologique de tumeurs opérées dans notre 

service : À propos de 3031 cas. 

L. Mahfouf, A. Abdennebi, B. Abdennebi. 

Service de Neurochirurgie, hôpital Salim Zemirli, El Harrach, 

Alger, Algérie. 


C’est une étude rétrospective des tumeurs du système nerveux 

central opérées dans un service de neurochirurgie en 

Algérie durant 22ans. 


Entre mars 1989 et Juin 2012, 3031 cas de tumeurs du système 

nerveux central ont été opérées dans notre service. Il 

existe une légère prédominance masculine (1601 hommes 

et 1430 femmes). 441 cas étaient observés chez des patients 

moins de 15 ans par rapport à 2590 cas chez adultes. 

2775 cas des tumeurs étaient intracrâniennes, et 255 cas 

de siège vertébromédullaire. 

Résultats : 

14,8% des tumeurs intracrâniennes et 15,4% des tumeurs 

intrarachidiennes étaient observées chez l’enfant avec un 

sex ratio (H/F) de 1,42 et 1,12 respectivement, alors que 

chez l’adulte il est de 1,05 (1216 H/1152 F) et 1,4 (126H/96F). 

Les types histologiques, toutes localisations confondues : 

gliomes (32%), méningiomes (22%), adénomes hypophysaires 

(10%), schwannomes (5,2%), épendymomes (3,9%), 

métastases (3,8%), médulloblastomes (3, %), crâniopharyngiomes 

(2,7%), kystes epidermoides (1,4%), chordomes 

(1,2%), kystes colloïdes (0,5%), tumours pinéales (0,4%). 

Conclusion : 

Les résultats de cette étude rétrospective étaient comparés 

à ceux de certaines séries rapportées dans la littérature afin 

d’apprécier les principales variétés histologiques décrites 

dans notre série. 

LSR10 

Tumeurs neuroépithéliales dysembryoplasiques : A 

propos de deux cas. 

M. Bouaziz, O. Keita Cheikh*, O. Laouar*. 

Service de Neurochirurgie CHU Annaba Algérie *Service 

d’Anatomie Pathologique.


Les tumeurs neuroépithéliales dysembryoplasiques sont 

des tumeurs cérébrales mixtes glioneuronales . Elles 

peuvent ressembler à n’importe quel type histologique de 

gliome mais se comportent comme des lésions carcinologique 

ment stables. Notre objectif est de décrire les différents 

aspects cliniques, anatomopathologiques et radiologiques 

des ces tumeurs. 


1ère observation : Jeune âgé de 23 ans hospitalisé pour une 

tumeur frontale responsable de crises d’épilepsie tonicocloniques 

généralisées évoluant depuis quatre ans. 2ème 

observation : Patiente âgée de 31 hospitalisée en urgence 

pour la prise en charge d’un processus expansif intracrânien. 

Les antécédents révèlent que la patiente est connue 

pour des crises épileptiques tonico-cloniques généralisées 

depuis 14 ans et qu’elle est sous traitement. 

Résultats : 

Les deux patients ont été opérés. Nous avons réalisé une 

exérèse totale. L’examen histologique a permis de porter 

le diagnostic de tumeurs neuroépithéliales dysembryoplasiques. 

Conclusion : 

Le bon pronostic des tumeurs neuroépithéliales dysembryoplasiques 

en fait une tumeur bénigne dont une bonne 

démarche diagnostique permet d’éviter aux patients des 

traitements agressifs et inappropriés tels la radiothérapie et 

chimiothérapie. 

LSR11 

ALDH1 est un marqueur diagnostique des tumeurs fibreuses 

solitaires des méninges. 

C. Bouvier, J. Guyotat, T. Adetchessi, A. Jouvet, H. Dufour, F. 

Bertucci, S. Fuentes, D. Figarella-Branger. 

Service de Neurochirurgie APHM CHU Timone Marseille. 


Les tumeurs fibreuses solitaires des méninges sont des tumeurs 

rares qui doivent être distinguées des méningiomes. 

Il a récemment été montré que, comme dans les tissus 

mous, les hémangiopéricytomes méningés pouvaient être 

un sous-type cellulaire des tumeurs fibreuses solitaires avec 

lesquels ils partagent un certain nombre de facteurs pronostiques. 

Le diagnostic différentiel principal des hémangiopéricytomes 

sont les sarcomes. 


En utilisant des puces pan-génomiques Affymetrix®, nous 

avons défini le profil d’expression génique de 16 tumeurs 

fibreuses solitaires dont 12 tumeurs méningées (9 soustypes 

cellulaires et 3 sous-types conventionnels) et 4 intéressant 

les tissus mous. Le profil d’expression génique de 

ces tumeurs a été comparé au profil d’expression génique 

de différents sarcomes de tissus mous disponibles dans la 

littérature. 


Résultats : 

Parmi les 1300 gènes différentiellement exprimés, ALDH1 

était le gène le plus surexprimé dans les tumeurs fibreuses 

solitaires. Nous avons ensuite analysé en immunohistochimie 

avec un anticorps anti-ALDH1 sur des tissue microarrays, 

57 tumeurs fibreuses solitaires, 163 méningiomes 

et 100 synovialosarcomes. Au total, 87% des tumeurs fibreuses 

solitaires marquées présentaient un immunomarquage 

positif ALDH1 alors que seulement 10% des synovialosarcomes 

et 6% des méningiomes étaient positifs. La 

positivité était intense, diffuse, cytoplasmique et nucléaire 

dans la plupart des tumeurs fibreuses solitaires alors que 

seulement 4 cas de synovialosarcome et un cas de méningiome 

montraient une positivité similaire. 

Conclusion : 

Ces données montrent qu’ALDH1 est un marqueur diagnostique 

intéressant pour les tumeurs fibreuses solitaires. 

Il s’agit également du second marqueur de cellules 

souches exprimé dans ces tumeurs après le CD34. ALDH1 

pourrait également représenter une cible thérapeutique 

intéressante pour les tumeurs fibreuses solitaires qui ne 

répondraient pas aux chimiothérapies conventionnelles. 

LSR12 

Les méningiomes intracrâniens : Expérience d’un service 

algérien à propos de 220 cas. 

S. Bairi, A. Ziani, M. Bouaziz. 

Service de Neurochirurgie CHU Annaba, Algérie. 


Les méningiomes sont des tumeurs bénignes. Ils représentent 

20% des tumeurs intracrâniennes. Nous vous présentons 

les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques 

des méningiomes colligés dans notre service. 


C’est une série rétrospective sur dix ans à propos de 220 

cas. Durant cette période nous avons opéré 1091 tumeurs 

cérébrales. Les méningiomes représentent donc 20% 

des tumeurs cérébrales. Dans notre série nous avons 167 

femmes et 53 hommes. L’âge varie entre 10 ans et 83 ans 

avec une moyenne de 49 ans. Le délai préopératoire varie 

entre un mois et 5 ans. La clinique est dominée par un syndrome 

HIC . Tous les patients ont bénéficié d’une TDM et/ 

ou IRM cérébrale. Les méningiomes de la base représentent 

37,5% des localisations. 

Résultats : 

Nos patients ont été opérés. Une exérèse type I ou II de 

Simpson a été faite dans la plupart du temps avec un taux 

de mortalité opératoire de 13%. Sur le plan histologique 

les méningiomes méningothéliaux prédominent. 

Conclusion : 

Les méningiomes sont des tumeurs cérébrales de plus en 

plus fréquentes dans notre service. Depuis la disponibilité 

du scanner et de l’IRM, les méningiomes posent moins de 

problème de diagnostic. Ils sont diagnostiqués chez des 

73

74 


patients relativement jeunes 49 ans. Nous pensons qu’une 

meilleure prise en charge sur le plan anesthésique et un 

meilleur équipement microchirurgical permettra de réduire 

notre taux de mortalité opératoire. 

LSR13 

Les schwannomes vestibulaires : A propos de 210 cas. 

S. Ouhab, T. Selmane, N. Tighilt, N. Harchaoui, K. Bouaita, H. 

C. Deliba, N. Ioualalen. 

Service de Neurochirurgie- Ait Idir-Faculté de Médecine, Université 

Alger I, Alger-Algérie. 


Le développement de la collaboration avec les ORL a permis, 

dans notre pays, de passer de la période de la préservation 

du pronostic vital à la préservation de la fonction du 

nerf facial. 


ll s’agit d’une étude rétrospective de 218 cas de Schwannomes 

vestibulaires unilatéraux, opérés entre 2001 et 2012. 

On distingue deux périodes : avant et après l’utilisation du 

monitoring du nerf facial. l’IRM est pratiquée chez tout les 

malades. le scanner en fenêtre osseuse est devenu systématique 

depuis 2008. La fonction du nerf facial est évaluée en 

fonction de la classification de House et Brackman. 

Résultats : 

178 ont été opérés sans monitoring de la fonction du nerf 

facial (avant 2007) Depuis 2007, 16 patients ont été opérés 

par voie translabyrinthique et 29 par voie rétrosigmoide, 

sous monitoring de la fonction du nerf facial. La fonction 

du nerf facial postopératoire: avant 2007: 80% stade IV HB; 

après 2007 : 83% stade I HB. La qualité d’exérèse en équipe 

multidisciplinaire (Après 2007), par voie rétrosigmoide 80% 

d’exérèse totale et par voie translabyrinthique 72%. La mortalité 

postopératoire depuis 2007 est de 2%. 

Conclusion : 

Nos perspectives sont le développement de la position demi-assise 

et la préservation de la fonction auditive. 

LSR14 

Traitement des compressions radiculo-médullaires par 

un foyer d’hématopoïèse extra-médullaire. 

R. Koucthieu, A. Haïdara, E. Broalet, N. Tokpa, M. Kakou, V. 

Ba Zeze. 



L’hématopoïèse extra-médullaire ectopique consiste en 

une production de cellules hématopoïétiques. Lorsqu’elle 

siège au niveau du canal rachidien elle se manifeste par un 

tableau de compression médullaire. Ce type de compression 

médullaire est très peu connu du neurochirurgien. L’objectif 

était de discuter le traitement de ce type compression 

médullaire à travers une revue de la littérature. 


Il s’agit d’une large revue de la littérature, la période allant 

de 1975 à 2008. Les pathologies concernées sont : la 

leucémie lymphoïde aigue (8cas), la leucémie myéloïde 

aigue (6 cas), l’alpha thalassémie (1 cas), la bêta thalassémie 

majeure (13 cas), la bêta thalassémie intermédiaire (43 

cas), l’hémopathie bi phénotype (1 cas), la drépanocytose 

(8 cas), le sarcome granulocytique (5cas), la polycythemia 

vera (6 cas) la myélofibrose (9 cas). Les traitements utilisés 

sont la laminectomie, l’hyper-transfusion, la radiothérapie, 

la chimiothérapie et l’association de ces différents traitements. 

Résultats : 

La laminectomie suivie d’une hyper-transfusion constitue 

un traitement d’urgence. La radiothérapie, l’hyper-transfusion 

et la chimiothérapie isolément utilisées peuvent 

donner de bons résultats. Mais la meilleure option thérapeutique 

reste l’association variable des méthodes thérapeutiques 

sus-énumérées. La revue de littérature est suivie 

de la présentation de trois observations personnelles. 

Conclusion : 

L’association thérapeutique a constitué la méthode thérapeutique 

de choix. Cependant en cas de compression 

médullaire urgente, l’association chirurgie et hyper-transfusion 

est la plus indiquée. 

LSR15 

D’une base clinico-biologique de Glioblastome interrégionale 

à une base nationale et internationale. 

A. Clavreul, A. Rousseau, A. Hamlat, P. François, P. D. Hieu, M. 

Wager, P. Bougnoux, L. Bauchet, D. Figarella. 

CHU Angers-INSERM U1066 


Les glioblastomes (GBM), dont on sait maintenant qu’il 

existe plusieurs types, soulèvent de nombreuses questions 

concernant les relations terrain génétique/environnement 

et mutations/thérapeutiques ciblées. Il y a un besoin 

urgent de biomarqueurs permettant d’identifier les soustypes 

moléculaires de GBM, de prévoir le pronostic ou la 

réponse aux traitements, et de comprendre la susceptibilité 

génétique à des carcinogènes environnementaux. 

Seulement d’ambitieuses études translationnelles basées 

sur de larges bases clinicobiologiques (BCB) permettront 

d’identifier ces biomarqueurs. 


L’objectif a été de constituer dès 2011, avec l’aide du Cancéropôle 

Grand Ouest, une base clinicobiologique inter-régionale. 

Cette base enregistre, via un e-CRF, des données 

concernant des patients opérés d’un GB dans les CHU du 

Grand Ouest. La stratégie est d’étendre cette BCB au niveau 

national. Un dossier a été présenté à l’INCa afin de constituer 

une base clinicobiologique nationale, d’au moins 1200 

GBM, couplée à une collection de tissus comprenant de la 

tumeur, du sang et des cheveux (appel à projet de 2012).

Tous les patients inclus vont bénéficier d’une relecture. 

Enfin, une communication et une interopérabilité vont être 

mises en place entre la BCB nationale de GBM et d’autres 

bases, précisément avec les BCB de tumeurs rares (le Réseau 

POLA) et des bases épidémiologiques (le recensement national 

des tumeurs opérées et les registres du cancer). La 

gouvernance sera assurée par un comité de pilotage représentatif 

des tous les centres participants. 

Résultats : 

D’ambitieux programmes de recherche translationnelle 

y sont déjà attachés: l’identification et validation de nouveaux 

biomarqueurs de sous-types, de pronostic ou de 

réponse, l’identification des mutations impliquées dans les 

GBM familiaux et du patient jeune par séquençage du génome, 

l’analyse des interactions gène/environnement. 

Conclusion : 

Cette BCB peut être rapidement et facilement étendue 

à d’autres centres. La SNCLF offre une opportunité aux 

centres neurochirurgicaux francophones de participer à 

cet ambitieux programme. D’autres projets de recherches 

seront les bienvenus. 

LSR16 

Données épidémiologiques sur les tumeurs prises en 

charge dans le centre de neurochirurgie pédiatrique de 

Lyon de 2003 à 2010. 

P.A. Beuriat, A. Szathmari, D. Frappaz, C. Conter, A.C. Ricci- 

Franchi. 

Service de Neurochirurgie pédiatrique, Hôpital Neurologique 

et Neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon, FR. 


Nous avons étudié les données des dernières années pour 

revoir l’incidence et surtout la typologie des tumeurs traitées 

dans notre région. 


Nous avons étudié le recueil systématisé des données de 

toutes les tumeurs opérées dans le Service de Neurochirurgie 

Pédiatrique de Lyon entre 2003 et 2010. Les données 

de l’état civil, l’année et l’âge lors de la chirurgie, le type de 

chirurgie, le type de tumeur, la localisation, le traitement 

complémentaire et la survie ont été recueillis. 

Résultats : 

299 enfants ont été opérés : 125 filles et 174 garçons : onze 

enfants de moins de 1 an, 75 entre 1 et 5 ans, 124 entre 5 et 

10 ans, 89 avaient plus de 10 ans. 166 patients ont bénéficié 

d’une exérèse complète, 85 d’une exérèse incomplète, 

41 d’une biopsie, 7 d’un autre geste chirurgical. La localisation 

était sus-tentorielle dans 135 cas, sous-tentorielle dans 

94 cas, pinéale dans 26 cas, rachidienne dans 18 cas et au 

niveau du tronc cérébral dans 13 cas. Les lésions du tronc 

cérébral qui n’ont pas bénéficié d’un geste chirurgical ont 

été exclues. L’histologie la plus fréquente était celle de l’astrocytome 

pilocytique. Nous avons recensé deux nouveaux 

types des tumeurs : les AT/TR et les tumeurs papillaires de 


la région pinéale. 

Conclusion : 

Notre étude permet d’affirmer qu’il existe une prédominance 

masculine. La tranche d’âge des 5-10 ans est la plus 

souvent touchée, la localisation sus-tentorielle est majoritaire, 

la chirurgie d’exérèse complète est obtenue dans la 

majorité des cas, l’astrocytome pilocytique est la tumeur la 

plus fréquente. En ce qui concerne le traitement complémentaire, 

la chimiothérapie seule semble être le choix thérapeutique 

le plus envisagé. La typologie des tumeurs n’a 

pas changé et leur incidence dans la région Rhône-Alpes 

ne semble pas être modifiée par les facteurs environnementaux. 

LSR17 

Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle 

– Résultats d’une série de 91 patients. 

S. Litrico, S. Declemy, P. Paquis. 



L’arthroplastie lombaire est destinée aux lombalgiques 

chroniques. Il s’agit de patients jeunes, le plus souvent en 

activité professionnelle. La reprise du travail fait donc partie 

intégrante du résultat. Cet aspect est rarement étudié en 

France et les résultats internationaux sont limités compte 

tenu de la diversité des systèmes de compensation sociale. 

Nous étudions le profil professionnel pré- et post-opératoire 

de nos patients opérés pour arthroplastie lombaire. 


91 patients ont été opérés entre 2005 et 2012. L’âge moyen 

était 39.2 ans. 58 ont été opérés en L5-S1, 20 en L4-L5, 1 en 

L3-L4 et 12 aux deux niveaux. 79 patients étaient en activité 

professionnelle avant leur intervention, 3 au chômage, 

1 patiente était mère au foyer. Sur 79 patients actifs, 27 travaillaient 

au moment de leur hospitalisation, 16 étaient en 

arrêt de travail depuis moins de 3 mois et 36 de plus de 3 

mois. Les types d’emploi et d’activité professionnelle sont 

détaillés dans l’étude. Les patients sont suivis jusqu’à 2 ans 

en post-opératoire et ont été recontactés téléphoniquement 

pour l’étude. 

Résultats : 

54 patients ont repris une activité, 9 sont passés en invalidité, 

15 en longue maladie, 2 sont au chômage. Le délai 

moyen de reprise a été de 6.49 mois. Ces données sont 

analysées en fonction du type d’emploi et d’activité professionnelle 

ainsi que de la durée de l’arrêt de travail avant 

la chirurgie. Les résultats sont comparés aux données de la 

littérature concernant les prothèses discales mais aussi aux 

arthrodèses et aux prises en charges conservatrices. 

Conclusion : 

L’arthroplastie lombaire permet une reprise d’activité professionnelle 

dans un pourcentage important de cas et avec 

des délais plus courts que les autres techniques. Les facteurs 

classiques de mauvais résultats (accident de travail, 

75

76 


arrêt de travail prolongé) sont retrouvés. Ils ne mènent cependant 

pas toujours à une situation d’échec et ne doivent 

pas être des facteurs systématiques de contre-indication à 

la chirurgie. 

LSR18 

Les formes cliniques de la tuberculose vertébrale. Étude 

d’une série chirurgicale. 

L. Dérou, E. Broalet, N. Adou, A. Tokpa, V. Boni, V. Ba Zézé. 



La forme clinique classique de la tuberculose vertébrale 

réalise une spondylo-discite appelée mal de Pott. Rarement, 

elle se présente sous des formes atypiques rendant 

le diagnostic difficile. L’objectif était de décrire les formes 

cliniques actuelles de la tuberculose vertébrale observées 

dans notre pratique. 


Il s’agit d’une étude rétrospective de 105 cas de tuberculose 

rachidienne traitée de janvier 1994 à décembre 2011. L’âge 

moyen des patients a été de 38 ans avec des extrêmes allant 

de 5 à 75 ans. 

Résultats : 

1/ Diagnostic. Les signes d’imprégnation tuberculeuse 

manquaient chez 60% des patients. L’IDR à la tuberculine 

était négative chez 44% des patients. Le scanner et l’IRM ont 

été utiles au diagnostic préopératoire. L’examen bactériologique 

n’a pas mis en évidence le BK, c’est l’examen anatomopathologique 

et le PCR qui ont permis le diagnostic. 

2/ Formes cliniques. La spondylo-discite appelée Mal de 

Pott, était observée dans cas 60,4% des cas. Les formes atypiques 

comprenaient la spondylite (0,95%), l’atteinte isolée 

de l’arc postérieur (0,95%), les formes extensives (33,34 %). 

Les localisations sacrées (1,9%), les localisations au niveau 

du rachis cervical supérieur et les formes osseuses multifocales 

(1,9%). L’association à une infection à VIH était observée 

dans 9,8 % des cas. 

Conclusion : 

Le diagnostic différentiel peut être difficile avec les causes 

tumorales et parasitaires. 

LSR19 

Résection des tumeurs extramédullaires spinales thoraciques 

et lombaires par abord minimalement invasif. 

A.G. Weil, K. Elayoubi, D. Shedid. 

Service de Neurochirurgie, Centre Hôpitalier Universitaire de 

Montréal, Hôpital Notre Dame, CHUM. 


L’exérèse des tumeurs spinales extradurales (ED) et intradurales-extramedullaires 

(ID-EM) nécessite habituellement 

une incision sur la ligne médiane, une dissection sous-périostée 

bilatérale, une laminectomie étendue et, en cas 

d’extension extra-foraminale, une facettotomie. Dans ce 

dernier cas, une fusion devrait être considérée pour prévenir 

déformation, douleur et détérioration neurologique. 

Nous décrivons notre expérience concernant l’exérèse par 

approche minimalement invasive des tumeurs ID-EM et 

ED foraminales avec l’écarteur tubulaire non-ajustable. Les 

avantages de cette approche sont discutés. 


Il s’agit d’une analyse rétrospective de 13 patients consécutifs 

d’âge moyen de 55 ans opérés entre 2010 et 2012 par 

cette technique. Les tumeurs étaient de localisation ID-EM 

thoracique (2 cas) et lombaire (2 cas) et ED-foraminale thoracique 

(7 cas) et lombaire (2 cas). Il s’agissait de schwannomes 

bénins dans 8 cas, de méningiome, métastase, 

plasmocytome, ostéome ostéoide et hémangiopéricytome 

dans un cas chacun. 

Résultats : 

L’exérèse était complète sauf dans un cas (subtotale) où 

la tumeur était adhérente au diaphragme. La durée de 

chirurgie et les pertes sanguines étaient en moyenne de 

189 minutes (75-540) et 219 ml (25-500) respectivement. 

La chirurgie s’est compliquée d’une petite perforation du 

diaphragme dans un cas lors de la dissection justifiant la 

résection subtotale, sans complication postopératoire. La 

durée moyenne d’hospitalisation était de 66 h (24 - 144). Au 

suivi moyen de 12 mois (écart de 2-68) : on notait une amélioration 

neurologique et du score de l’échelle visuelle de la 

douleur (VAS) de 7.8 à 1.2. 

Conclusion : 

Les tumeurs ID-EM et ED peuvent être réséquées complètement 

et de façon sécuritaire par approche minimalement 

invasive en utilisant un rétracteur tubulaire non-ajustable. 

Cette approche minimise le traumatisme chirurgical et permettrait 

une récupération fonctionnelle plus rapide. Dans 

les cas de tumeurs extra-foraminales, cette technique en 

évitant une facettotomie diminuerait l’incidence de déformation 

post-opératoire et/ou la nécessité d’une fusion 

chirurgicale. 

LSR20 

Place du traitement endovasculaire dans la prise en 

charge des hémorragies cérébro-méningées. 

T. Riem, H. Desal, R. Riem, J. P. Nguyen. 

CHU Nantes 


Le traitement de référence des hémorragies cérébro-méningées 

(HCM) est la chirurgie. Elle permet dans le même 

temps l’évacuation de l’hématome intra-parenchymateux 

(HIP) ainsi que l’exclusion chirurgicale de l’anévrysme rompu, 

toutefois quelques publications ont montré qu’il était 

possible de traiter préalablement l’anévrysme par une embolisation. 

Ces dernières années, ces deux types de prise en 

charge ont été adoptés indifféremment dans notre centre, 

en fonction de l’habitude du neurochirurgien de garde. 

Nous avons voulu évaluer notre pratique.


Les données d’une série consécutive de patients admis pour 

une HCM entre 2004 et 2012 ont été analysées rétrospectivement. 

Seuls ont été inclus les hématomes intra-parenchymateux 

d’au moins 5 cm de plus grand axe responsables 

d’une déviation d’au moins 5 mm. 

Résultats : 

Quarante et un patients, 16 hommes et 25 femmes, ont été 

inclus. L’âge médian était de 55 ans. L’anévrysme était localisé 

sur l’artère cérébrale moyenne dans 73% des cas. A l’admission, 

7 patients présentaient un score WFNS 2 à 3 et 34 

avaient un score WFNS 4 à 5 dont 19 avec une mydriase uni 

ou bilatérale. Vingt et un patients ont été embolisés avant 

l’évacuation de l’hématome. La mortalité globale était de 

36.6%, 42,8 % pour le groupe des embolisations premières 

et 30% pour le groupe des chirurgies. Il n’a pas été montré 

de différence statistiquement significative de pronostic 

fonctionnel entre les deux groupes. Cependant, il semble 

se dégager une tendance en faveur de la chirurgie pour les 

groupes les plus graves. 

Conclusion : 

L’embolisation première semble pouvoir être proposée 

dans la prise en charge des HCM mais il paraît préférable 

d’exclure l’anévrysme chirurgicalement afin de ne pas retarder 

l’évacuation de l’HIP chez les patients présentant un 

score WFNS 4-5. Il serait utile de réaliser une étude prospective 

multicentrique afin de confirmer ces données. 

LSR21 

Hémorragie méningée par rupture d’anévrysmes intracrâniens 

en Afrique subsaharienne. 

N. Adou, M. Kakou, A. Tokpa, A. Jibia, V. Ba Zeze. 

Service de Neurochirurgie CHU de Yopougon. 



Les anévrysmes seraient rares chez le noir. En Afrique subsaharienne 

peu de données existent sur cette pathologie. 

L’objectif était l’étude de l’épidémiologie des anévrysmes 

intracrâniens en Afrique subsaharienne. 


Présentation d’une série personnelle de 42 cas d’anévrysme 

suivie d’une revue de la littérature. 

Résultats : 

1/ Série personnelle. L’incidence d’anévrysme était d’environ 

deux cas par an. La moyenne d’âge était de 45 ans avec 

des extrêmes de 14 à 75 ans. Il n’y avait pas de prédominance 

sexuelle. Excepté un cas diagnostiqué par la pratique 

d’une autopsie tous les autres cas ont été diagnostiqués 

par la réalisation d’un angioscanner. Les artères porteuses 

étaient : l’artère péricalleuse (1cas), l’artère cérébrale 

moyenne (15 cas), les artères communicantes (5cas), les artères 

cérébrales antérieures (8 cas), l’artère communicante 

postérieure (2 cas), l’artère carotide interne (7 cas) et l’artère 

basilaire (1cas) où il avait une forme fusiforme. Le clippage 

chirurgical a été le seul moyen de traitement. 

2/ Revue de la littérature. Cinq cas sénégalais ont été publiés 

dans ‘Dakar médicale’ en 1979 et 7 cas sur trois ans au 

Nigeria publiés dans ‘Trop geogr. med.’ 1978. En 2006 Mudjir 

rapportait 354 cas au Maroc. 

Conclusion : 

L’incidence réelle des anévrysmes intracrâniens en Afrique 

subsaharienne et la distribution ethnique ne pourront être 

précisées qu’avec l’amélioration du plateau technique. 

77

European Pluridisciplinar Postgraduate course 

on pituitary tumors 

DATE: 18-20 NOVEMBER 2012 

LOCATION: ANNECY AND LYON FRANCE : LES PENSIÈRES, 

INSTITUT MÉRIEUX AND HÔPITAL NEUROLOGIQUE, HCL 

Scientific Committee: 

CoChairs: 

- Jacqueline Trouillas, France, Pathologist, 

- Marta Korbonits, United Kingdom, Endocrinologist 

- Michael Buchfelder, Germany, Neurosurgeon 

Representant of the European Society of Endocrinology: 

Christian Strasburger, Germany, Endocrinologist 

Representant of the Société Française d’Endocrinologie: 

Thierry Brue, France, Endocrinologist 

Representant of the Société Française de Neurochirurgie: 

Emmanuel Jouanneau, France, Neurosurgeon 

Local organization: 

- Emmanuel Jouanneau: Neurosurgeon 

- Jacqueline Trouillas: Pathologist 

- Gérald Raverot: Endocrinologist 

- Michelle Montange: Logistic. 

Email: michelle.montange@gmail.com, Ipsen 

Students: 25 

- Endocrinologists: 15 

- Neurosurgeons: 5 

- Pathologists: 5 

Audience: Specialists at the beginning of their cursus 

Recruitment: proposal by the local medical correspondant of 

IPSEN or by the european neurosurgeons and pathologists 

Selection: by the scientific committee 

Teachers: 24 european experts 

Programme: 

At les Pensières, Veyrier du lac (near Annecy), France 

Sunday November 17th: Arrival and dinner at les pensières 

Monday November 18th 

- 8h30: Welcome 

J. Trouillas, M. Korbonits, M. Buchfelder 

PATHOGENESIS, ANATOMY AND HISTOPATHOLOGY OF 

PITUITARY TUMORS 

- 8h40-9h20: Tumorigenesis of the pituitary 

78 


M.L. Jaffrain-Rea, l’aquila,Italy 

- 9h20-10h: How to read a pituitay MRI 

J.F. Bonneville, Besançon, France 

- 10h-10h40: Classification and pathology of pituitary 

tumors 

J. Trouillas, Lyon, France 

- 10h40-11h10: Surgical technics 

P. Nomikos, Athens, Greece 

- 11h10-11h20: Coffe break 

ACROMEGALY 

- 11h20-11h40: Molecular pathology of GH secretion 

A. Spada, Milan, Italy 

- 11h40-12h10: Somatostatine receptors 

M. Theodoropoulou, Munich, DM 

- 12h10-12h40: Familial acromegaly 

M. Korbonits, London, UK 

- 13h-14h: Lunch 

- 14h-14h40: Make your diagnosis of acromegaly 

P. Chanson, Paris, France 

- 14h40-15h: Complications and survival of acromegaly 

Biermer, UK 

- 15h-15h40: Case reports (4 cases) 

- 15h40-15h50: Coffee break 

- 15h50-17h: Controversy Medical/surgical treatment, 

Medical treatment (30mn) 

V. Popovic, Belgrade, Serbia 

Surgical treatment (40mn), Experience and strategies 

S. Gaillard Paris, E. Jouanneau, Lyon 

- 17h-17h30: Case reports (7 cases) 

WALK ALONG THE LAKE 

Tuesday November 19th 

CUSHING’S DISEASE 

- 9h-9h40: A difficult clinical diagnosis 

D. Clayton, UK 

- 9h40-10h: A difficult pathological diagnosis 

W. Saeger, Hamburg, DM 

- 10h-10h20: Silent ACTH adenomas 

G. Kontogeorgos, Athens 

- 10h20-11h: Cases reports (4 cases) 

- 11h-11h10: Coffee break 

- 11h10-11h40: Surgical treatment 

M. Buchfelder, Erlengen, DM 

- 11h40-12h: Medical treatment 

T. Brue, Marseille, France 

AGGRESSIVE AND MALIGNANT GH AND ACTH TUMORS 

- 12h-12h20: Pathological criteria of aggressiveness

and malignancy ? 

J. Trouillas, Lyon 

- 12h20-13h30: Lunch 

- 13h30-14h: Medical treatment of aggressive and malignant 

tumors 

G. Raverot, Lyon 

- 14h-14h50: Surgery of the invasive and recurrent tumors 

P. Nomikos, Athens, H Dufour, Marseille 

- 15h-16h: Radiotherapy : controversy 

The technics: P. Colin, Reims, France 

No: A. Beckers, Liege, Belgium 

Yes: F. Castinetti, Marseille 

- 16h-16h20: How to write a manuscript 

C. Strasburger, Berlin, DM 

- 16h20-16h30: Coffee break 

- 16h30-18h: Discussion and Case reports (10 cases) 

CONCERT AND DINNER AT L’ABBAYE DE TALLOIRES 

Wednesday November 20th 

European Pluridisciplinar Postgraduate course on pituitary tumors 

DEPARTURE FROM VEYRIER TO LYON 8H 

At the Neurological Hospital of Lyon HCL 

- 9h30-13h30: Practical demonstrations at the Neurological 

Hospital 

Neurosurgical operation: E. Jouanneau, Lyon, P. Nomikos, 

Athens 

Slide demonstration of ACTH and GH tumors: J. Trouillas, 

Lyon, W. Saeger, Hamburg 

Patient presentations: G. Raverot, Lyon, 

- 13h30-14h30: Lunch 

Departure to the airport Lyon St Exupery 15h 

79

80 

Bulletin de la Société de Neurochirurgie de Langue Française

XVII ème Cours francophone du 26 septembre 2012-08-10, 

VIII ème congrès de la Société Roumaine de Neurochirugie. (BUCAREST) 

XVII ème Cours francophone 

du 26 septembre 2012-08-10, 

VIII ème congrès de la Société Roumaine 

de Neurochirugie. (Bucarest) 

A Bucarest, le 26 sptembre 2012, la Société Roumaine de 

Neurochirurgie et la SNCLF ont organisé pour la dix-septième 

année consécutive le cours francophone qui précèdait 

le huitième congrès de la Société Roumaine de Neurochirurgie 

les 27, 28 et 29 septembre 2012. 

Par rapport aux autres années un solide et magnifique cours 

d’anatomie à destination des jeunes neurochirurgiens roumains 

a été initié par notre ami Philippe Mercier. Cela a eu 

un vif succès auprès des étudiants qui ont plébiscité et le 

contenu du cours et son modèle d’organisation. 

L’expérience sera renouvelée en 2013. 

Comme toujours l’accueil de la Société Roumaine de Neurochirurgie 

a été très chaleureux, confortable et amical. La 

SNCLF remercie les Professeurs Stefan Florian, président 

sortant de la Société Roumaine de Neurochirurgie, le Professeur 

R.M. Gorgan, Président du Congrès et le Docteur 

Florin Gramada, représentant de la Roumanie au bureau du 

CDS de la SNCLF pour la qualité et l’excellente tenue de ce 

rendez-vous annuel. 

Pr Bertrand Devaux 

Radiochirurgie: techniques et indications. 

Traitements chirurgicaux de la douleur. 

Chirurgie en zone fonctionnelle. 

Pr Jean Claude Marchal 

Tumeurs de l’orbite de l’enfant: diagnostic 

Tumeurs de l’orbite de l’enfant: prise en charge et traitement 

Pr Philippe Mercier 

Le cercle artériel de Willis et les perforantes 

Sinus et veines du cerveau 

Anatomie vasculaire microchirurgicale de la jonction cranio-rachidienne 

Pr Jean-claude MARCHAL 

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Liste des rapports jusqu’ en 2016 

Liste des rapports approuvés par le CDS. 

- 2012 : Anévrysmes intracraniens : clips ou coils ? 

Michel BOJANOWSKI, Daniel ROY, Jean RAYMOND et Nancy 

Mc LAUGHLIN 

Tumeurs intramédullaires 

Fabrice PARKER et Jean Paul LEJEUNE 

- 2013 : Les tumeurs de la région Pinéale 

Carmine MOTTOLESE 

Les chordomes 

Bernard GEORGE 

- 2014 : Les Méningiomes 

Emmanuel GAY 

La Neurofibromatose type 2 

Michel KALAMARIDES 

- 2015 : Traitements multidisciplinaires des méningiomes 

pétro-clivaux. 

P.H. ROCHE, H.D. FOURNIER et J. REGIS. 

Prise en charge pluridisciplinaire des tumeurs rachidiennes. 

Michael BRUNEAU 

- 2016 : Place de la chirurgie endonasale endoscopique 

pour les tumeurs des régions sellaire et parasellaire. 

H DUFOUR, S GAILLARD, E JOUANNEAU. 

Chirurgie de résection en zone cérébrale fonctionnelle 

Johan PALLUD et Édouard DEZAMIS

Bulletin Octobre 2012 - snclf

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