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Aiglon_ClassiqueDeVillars2011.indd 1 13.12.2010 11:40:34

Bienvenue
à cette 16 e édition
Après leur grand succès en 2011, nous sommes heureux de
recevoir la Camerata Russe et son chef Andrei Kroujkov à nouveau.
Le Festival démarre avec des notes de Jazz & Soul en accueillant le
Villars Vanguard Jazz Orchestra et la chanteuse Joana Jantet au micro.
Suivra Fanny Leeb accompagnée par ses deux musiciens Keni Arifi et Yoann
Julliard. Des rythmes garantis !
Pour la musique de chambre, la jeune et très talentueuse violoniste tessinoise Maristella Patuzzi sera
accompagnée au piano par son père, Mario Patuzzi. Notre fidèle directeur artistique et violoncelliste, Mark
Drobinsky, se joindra à eux pour un trio. Du Brahms, du Mendelssohn et deux morceaux de Sarasate. A propos
du talentueux musicien et compositeur Sarasate, George Bernard Shaw disait qu’il « laissait les critiques
s’essouffler à des kilomètres derrière lui ». Le traditionnel concert pour les enfants aura lieu avec le soutien
de notre commune à la Grande salle d’Ollon. Nous aurons le plaisir de présenter la violoniste et directrice artistique
des concerts-spectacles Art-en-Ciel, Isabelle Meyer. Ses compères seront François Killian au piano et
Pierric en magicien-récitant. On y retrouvera Ferdinand, le petit taureau qui n’aime pas la corrida, Babar
le petit éléphant qui devient le roi des éléphants et des extraits du Boeuf sur le toit. Pour le bonheur des
petits… et des grands ! Entrée libre avec une collecte à l’issue du concert en faveur de la Fondation Make-
A-Wish, qui réalise les vœux les plus chers d’enfants vivant en Suisse avec une maladie grave.
La soirée Tango & Danses du monde présentera : Birthe Blom, la violoniste néerlandaise, et le guitariste
andorran Albert Pià qui joueront, entre autres, Historia del Tango. La Camerata Russe présentera des
danses, une polonaise, un ballet et des valses.
Jean-Charles Simon et Patrick Lapp monteront sur l’alpe pour l'émission de La Première (en direct) Aqua
Concert, le 2 mars. Installez-vous dans leur salon cossu pour écouter de la musique classique et savourer
leur regard caustique et décalé sur l’actualité.
Nul besoin de présenter Pierre Amoyal, qui nous fait l’honneur de présenter sa Carte blanche. En interprétant
le Concerto pour violon de Tartini, ce que disait Sir Yehudi Menuhin « Le luthier, en fabriquant un violon,
permet la naissance des plus beaux sons de miel et d’or que l’oreille humaine puisse entendre » aura tout
son sens. Mark Drobinsky accompagnera Pierre Amoyal pour le double concerto de Vivaldi et l’altiste Yuko
Shimizu dans une symphonie de Mozart, le compositeur qui « cherchait des notes qui s’aiment ». La jeune
soprano lyrique de Villars Daria Rybak fera ses débuts avec orchestre, à dix-sept ans, et interprétera deux airs
d’opéra. La Grande musique russe clôturera le Festival avec la Camerata Russe qui présentera l’ouverture
de l’opéra La Khovantchina de Moussorgski, une fantaisie sur Kalina Krasnaya, une chanson populaire,
et les célèbres Variations sur un thème rococo de Tchaïkovski. Le Festival se terminera sur les notes de
la Sérénade pour orchestre à cordes de Tchaïkovski dont il disait : « Que ce soit parce qu’elle est mon
dernier « enfant » ou parce qu’elle est vraiment belle, je suis terriblement amoureux de cette sérénade. »
Nous terminons par les mots traditionnels : la passion d’organiser ces concerts pour vous qui aimez la
musique est intacte, en réponse au soutien, à l’enthousiasme et à la fidélité de tous les sponsors, amis et
logeurs. Un grand merci. En vous souhaitant de très belles émotions musicales.
Le comité de l’Association CLG Musique / Jacques van de Ven, président
Corinne Rosay / Michèle Médée-Bertmark / Caroline van de Ven, directrice des Classiques de Villars

Kaenel
depuis 1954
Chronométrie – Joaillerie
pierre-Francis Kaenel
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Est heureux de s’associer aux Classiques de Villars
et vous propose des prix spéciaux pour votre dîner avant ou après le concert!
Dès 2 personnes, une réduction de 50%
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sur le prix des mets (hors boissons) sur présentation de votre billet de concert
Les 26 février et 4 mars après le concert dès 21h00
Les 28 février, 1er et 2 mars avant le concert dès 18h30
Sur réservation uniquement, Tél. 024 495 24 78
Martine et son équipe se réjouissent de vous accueillir !
Restaurant de l’Alchimiste – Avenue Centrale – Villars (à 150 m de la Grande salle)
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JAzz & SOUL
Dimanche 26 février 2012 - 18 h
Grande salle, Villars
Villars Vanguard Jazz Orchestra
Roger Scupham, direction
Joana Jantet, chant
***
Fanny Leeb Trio
Fanny Leeb, chant
Keni Arifi, guitare
Yoann Julliard, batterie
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N’hésitez pas à nous contacter
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MUSIQUE DE CHAMBRE
Mardi 28 février 2012 - 20 h
Grande salle, Villars
Maristella Patuzzi, violon
Mark Drobinsky, violoncelle
Mario Patuzzi, piano
Pablo de Sarasate (Pampelune 1844-Biarritz 1908)
zigeunerweisen op. 20 (1878)
Moderato, Lento, Un poco più lento, Allegro molto vivace
Johannes Brahms (Hambourg 1833-Vienne 1897)
Sonate pour violon et piano en ré mineur op. 108 (1886-88)
- Allegro
- Adagio
- Un poco presto e con sentimento
- Presto agitato
Pablo de Sarasate – Carmen Fantaisie op. 25 (1883)
Allegro moderato, Moderato, Lento assai, Allegro moderato, Moderato
***
Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg 1809-Leipzig 1847)
Trio N° 1 en ré mineur op. 49 (1839)
- Molto allegro agitato. Assai animato
- Andante con moto tranquillo
- Scherzo. Leggiero e vivace
- Finale. Allegro assai appassionato
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de Villars et environs.
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MUSIQUE DE CHAMBRE
Pablo de Sarasate - Zigeunerweisen op. 20
(Les Airs bohémiens)
« Pendant trente-sept ans, j’ai répété et joué quatorze heures par jour, et
maintenant ils m’appellent un génie. »
Pablo de Sarasate
Ses biographes assurent que Pablo de Sarasate avait deux passions : la musique et
sa ville natale (Pampelune). Etabli à Paris, où il exerçait son activité académique et
professionnelle, la vie artistique de ce prodige finit par en faire un artiste universel.
Ses tournées à travers l’Europe, la Russie et l’Amérique furent incessantes et il remplit
les théâtres et les auditoriums. Son nom fut célèbre dans les plus importantes
cours européennes telles que celles de Napoléon III, de la reine Victoria d’Angleterre
et de la reine Isabelle II d’Espagne. Il compose Zigeunerweisen en 1878 en opus
20 (sur les cinquante-quatre qu’il composa). La première a eu lieu à Leipzig. Les
Airs bohémiens ne sont pas basés sur les mélodies du flamenco d’Espagne, son
pays natal, mais plutôt sur celles des Tziganes hongrois qu’il rencontra lors de ses
tournées. Cette œuvre a été l’objet d’enregistrements par tous les grands violonistes.
Johannes Brahms - Sonate pour violon et piano
N° 3 en ré mineur op. 108
« Brahms a immédiatement pris une place indétrônable dans mon cœur.
Ce que j’ai aimé si profondément dans sa musique, c’est ce qu’elle raconte,
note après note : une vie volontairement retranchée, vouée exclusivement
à l’essentiel... » Hélène Grimaud, Variations sauvages (2003)
Johannes Brahms est né dans les bas-fonds de Hambourg en 1833, dans une
famille très modeste. Le père de Brahms décèle très vite l’oreille musicale de son
fils, qui identifie n’importe quelle note instantanément. Il commence ses cours de
piano dès sept ans et donne son premier concert à l’âge de dix ans. Il présente en
concert, à quatorze ans, l’une de ses compositions. Brahms termine sa troisième
sonate en 1888 au bord du lac de Thoune et dédie la sonate à son ami pianiste,
chef d’orchestre et compositeur Hans von Bülow.
François-René Tranchefort écrit sur l’œuvre : « Le deuxième mouvement, Adagio,
constitue certainement le sommet, très émouvant, de cette œuvre puissante, capricieuse
et brillante à la fois, l’une des plus significatives de la grande « manière »
brahmsienne, et de toute la musique de chambre de ce compositeur. »
« Il est venu cet élu, au berceau duquel les grâces et les héros semblent avoir
veillé. Son nom est Johannes Brahms, il vient de Hambourg… Dès qu’il
s’assoit au piano, il nous entraîne en de merveilleuses régions, nous faisant
pénétrer avec lui dans le monde de l’Idéal. Son jeu, empreint de génie,
changeait le piano en un orchestre de voix douloureuses et triomphantes.
C’étaient des sonates où perçait la symphonie. »
Article de Robert Schumann, Neue Zeitschrift für Musik, 1853

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MUSIQUE DE CHAMBRE
Suite…
Pablo de Sarasate - Carmen Fantaisie op. 25
Pablo de Sarasate est certes connu pour ses Airs bohémiens, mais aussi pour
sa Carmen Fantaisie, composée cinq ans plus tard. La fantaisie, qui reprend
les thèmes de l’opéra Carmen de Georges Bizet, est un succès immédiat. Malgré
le fait que ce morceau soit considéré comme l’un des plus difficiles pour le
violon, il est aussi l’un des plus fréquemment joués dans le répertoire pour cet
instrument. L’œuvre contient une adaptation de l’Aragonaise, de la Habanera,
d’un interlude, de la Seguedilla et de la Danse des gitans de l’opéra de Bizet.
George Bernard Shaw aurait dit que bien qu’il y ait beaucoup de compositeurs
de musique pour le violon, il y avait peu de compositeurs de musique de violon.
A propos du talentueux Sarasate, à la fois en tant que musicien et compositeur,
il a dit qu’il « laissait les critiques s’essouffler à des kilomètres derrière lui ».
« L’amour est enfant de bohème
Il n’a jamais jamais connu de loi
Si tu ne m’aimes pas je t’aime
Et si je t’aime prends garde à toi … »
Extrait de Habanera de l’opéra Carmen de Georges Bizet
Felix Mendelssohn-Bartholdy - Trio N° 1
pour violon, violoncelle et piano en ré mineur op. 49
« Des prodiges musicaux ne sont probablement plus si rares, mais ce que ce
petit homme peut faire en improvisant et en jouant sans partition relève du
miracle. Je ne pouvais pas croire cela possible à un âge si tendre. »
Goethe sur Felix Mendelssohn, 1821
Né le 3 février 1809 à Hambourg, Felix Mendelssohn est le fils d’un riche banquier
juif. Sa famille est très cultivée et fort aisée. Elle s’exile à Berlin et, face à l’antisémitisme
ambiant, se convertit au protestantisme et prend le nom de Mendelssohn-Bartholdy.
Dans son jeune âge, Mendelssohn rencontre l’écrivain et savant
allemand Goethe, qui le compare déjà à Mozart. Après des succès en Allemagne,
Mendelssohn voyage dans l’Europe entière et est particulièrement bien accueilli en
Grande-Bretagne, où certaines de ses œuvres majeures sont créées au cours de ses
dix visites. Son œuvre, très féconde pour sa courte vie, témoigne de ses étonnants
dons musicaux. Le Trio, avec Mendelssohn au piano, est créé au Gewandhaus de
Leipzig le 1er février 1840. Mendelssohn a, jusqu’à sa mort, une activité étourdissante,
mais, très marqué par la mort de sa sœur aînée qu’il adorait, Fanny, il meurt
à peine six mois après elle, en 1847, à l’âge de trente-huit ans. Le monde musical
est stupéfait, et des services funèbres sont organisés à travers toute l’Allemagne,
en Angleterre ainsi qu’à Paris.

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Notre fondation réalise les vœux d’enfants malades.
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CONTE & MUSIQUE
Mercredi 29 février 2012 - 16 h
Grande salle d ' Ollon
Concert présenté avec le généreux soutien de la Commune d’Ollon et sa direction
des écoles ainsi que le Migros pour-cent culturel. Entrée libre, collecte à l’issue du
concert en faveur de la Fondation Make-A-Wish qui réalise les vœux les plus chers
d’enfants vivant avec une maladie grave en Suisse. Un goûter pour les enfants sera
généreusement offert par la Boulangerie Charlet et La Baudelière.
Isabelle Meyer, violon
François Killian, piano
Pierric, magicien-récitant
Alan Ridout (Londres 1934-Caen 1996)
Ferdinand le petit taureau, pour violon et comédien (1971)
Francis Poulenc (Paris 1899-1963)
Histoire de Babar, le petit éléphant, pour piano et comédien (1946)
Darius Milhaud (Marseille 1892-Genève 1974)
Le Boeuf sur le toit, des extraits pour violon et piano avec comédien (1919)
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goûter pour les enfants !
Et un thé est servi par
La Baudelière

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CONTE & MUSIQUE
Alan Ridout - Ferdinand, le petit taureau
« Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur. » Walt Disney
Alan Ridout met en musique le conte pour enfants L’Histoire de Ferdinand, de
Munro Leaf. L’histoire : le petit Ferdinand aime sentir les fleurs. A l’âge adulte,
il devient très grand, mais, contrairement à ses semblables, il aime se laisser
vivre et n’est pas du tout intéressé par la corrida ! Un jour de sélection de taureaux
pour l’arène, Ferdinand, piqué par une abeille, court en tous sens avec une
grande énergie. Impressionnés, les sélectionneurs décident de le recruter… Walt
Disney en fait un petit film qui est récompensé par l’Oscar du meilleur court-
métrage d’animation en 1939.
Francis Poulenc - Histoire de Babar, le petit éléphant
« Babar, Babar, mon gentil petit éléphant.
Babar, Babar, toi qui es l’ami des enfants.
Babar, Babar, emmène-nous petits et grands.
Au pays des bons éléphants,
Où tout l’monde est content. »
Chantal Goya
Babar, qui a célébré ses quatre-vingts ans en 2011, est un héros créé par Jean
de Brunhoff, auteur et dessinateur français. Le premier titre de Babar parut en
1931. Dans les années quarante, Francis Poulenc réalise une mise en musique
pour récitant et piano. L’histoire : après que sa mère a été tuée par un chasseur,
l’éléphanteau Babar quitte sa jungle et arrive, épuisé, dans une grande ville. Il se
lie d’amitié avec la vieille dame qui l’éduque. Des années plus tard, il retourne
au royaume des éléphants après la mort du roi. Babar est couronné roi, se marie
avec Céleste, restaure la paix et fonde la ville de Célesteville, dans laquelle
chaque peuple animal construit sa maison avec son architecture particulière et
vit selon ses propres coutumes.
Darius Milhaud - Le Boeuf sur le toit op. 58
«… son attachement aux racines populaires, celles de sa Provence natale,
mais aussi celles qu’il a adoptées en rencontrant d’autres cultures comme
le folklore brésilien ou le jazz. »
Source: Arte, film sur la vie de Darius Milhaud par Cécile Clairval-Milhaud (2010)
Impressionné par la musique qu’il découvre au Carnaval de Rio, Darius Milhaud
écrit cette œuvre en 1919. Il met ensemble mélodies et rythmes de samba, tango,
fado et l’appelle Le Bœuf sur le toit, d’après une chanson populaire brésilienne.
Une musique jazzy destinée à être dansée et mimée. Il s’agit d’un ballet pantomime
dont l’histoire a été imaginée par le poète Jean Cocteau. L’action se
déroule dans un bar aux Etats-Unis, pendant la prohibition, où l’on voit circuler
un bookmaker, un nain, un boxeur, une femme habillée en homme, un policier…

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La Chaumière de mon Père Villars 024/496 30 85
Chez Bouby Chesières 024/496 30 80
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TANGO & DANSES DU MONDE
Jeudi 1 er mars 2012 - 20 h
Grande salle, Villars
Birthe Blom, violon
Albert Pià, guitare
Jorge Cardoso (né à Posadas en 1949) – Milonga, pour guitare solo
Jacques Ibert (Paris 1890-1962) – Entr'acte
Astor Piazzolla (Mar del Plata 1921-Buenos Aires 1992)
Historia del Tango (1967) - Bordel 1900 - Café 1930 - Night Club 1960
Camerata Russe
Andrei Kroujkov, direction
Mark Drobinsky, violoncelle
Maxim Salnikov, bayan
Astor Piazzolla – Las cuatro estaciones porteñas
- Primavera Porteña (1970) - Verano Porteño (1964)
- Otoño Porteño (1969) - Invierno Porteño (1970)
***
Anatoli Liadov (Saint-Pétersbourg 1855-Polinovka 1914)
Polonaise à la mémoire d’Alexandre Pouchkine op. 49 (1899)
Viatcheslav Semionov (né à Trubchevsk en 1946)
Suite bulgare pour bayan et cordes
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (Votkinsk 1840-Saint-Péterbourg 1893)
Valse du ballet La Belle au bois dormant op. 66 (1888-89)
Piotr Ilyitch Tchaïkovski – Valse Sentimentale op. 51 (1882)
Manuel de Falla (Cadix 1876-Alta Gracia 1946)
Danse rituelle du feu, extrait du ballet L’Amour sorcier (1915)

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TANGO & DANSES DU MONDE
Jorge Cardoso - Milonga
« Le tango argentin et la milonga : deux danses qui par leurs musiques
envoûtantes vous prennent aux tripes. Les âmes les plus sensibles se
voient emplies d’un plaisir et d’un bonheur incommensurables. »
Christian Arnaud
Jorge Cardoso est guitariste, compositeur, écrivain et médecin, né en Argentine en
1949. Après avoir reçu son diplôme de médecin, il revient à sa passion, découverte
dans son jeune âge : la musique, et son cœur bat un peu plus fort pour les rythmes
et les expressions de la musique traditionnelle de l’Amérique latine d’où il puise
son inspiration. Il compose plus de trois cent cinquante œuvres pour guitare: solo,
duo, trio, quatuor et d’autres ensembles instrumentaux. Le terme milonga désigne
un bal où l’on danse le tango argentin, mais c’est surtout une danse d’Argentine
et d’Uruguay, danse qui a précédé le tango.
Jorge Cardoso vit aujourd’hui à Paris et continue à donner des concerts dans
le monde entier, à enseigner et à siéger dans des jurys de concours. Sa Milonga,
pour guitare solo, est un vrai bijou de quatre minutes.
Jacques Ibert - Entr’acte
L’Entr’acte est une œuvre brève, mais brillante, l’une des œuvres les plus
connues de Jacques Ibert ; inspiré par son amour pour la littérature et la musique
espagnoles. En 1935, Ibert compose la musique de scène pour la production
française d’El médico de su honra, de Pedro Calderón de la Barca. La partition
de l’Entr’acte, extraite de cette musique, a été publiée la même année pour flûte
ou violon et guitare ou harpe.
Il s’ouvre sur une danse tourbillonnante avec un accompagnement plein d’élan,
inspiré par la musique de guitare flamenco. Après une brève pause, l’ouverture
est répétée. La musique vivante évoque un danseur improvisant une variation sur
le thème principal. Cette image du danseur, étalant son jeu de jambes, se poursuit
dans une sérénade pour la guitare. Cela mène à une cadence pour les deux
instruments et une finale, avec un bref énoncé du thème, terminant, avec l’image
du danseur, bras en l’air et tapant des pieds une ultime fois.
Patsy Morita
Astor Piazzolla - Historia del Tango
« On ne va pas au tango argentin, c’est lui qui vous choisit, qui vient à
vous avec sa beauté, sa sensualité,
son identité charnelle, son infinie technique. »
Christian Arnaud

TANGO & DANSES DU MONDE
Jorge Cardoso - Milonga
« Le tango argentin et la milonga : deux danses qui par leurs musiques
envoûtantes vous prennent aux tripes. Les âmes les plus sensibles se
voient emplies d’un plaisir et d’un bonheur incommensurables. »
Christian Arnaud
Jorge Cardoso est guitariste, compositeur, écrivain et médecin, né en Argentine en
1949. Après avoir reçu son diplôme de médecin, il revient à sa passion, découverte
dans son jeune âge : la musique, et son cœur bat un peu plus fort pour les rythmes
et les expressions de la musique traditionnelle de l’Amérique latine d’où il puise
son inspiration. Il compose plus de trois cent cinquante œuvres pour guitare: solo,
duo, trio, quatuor et d’autres ensembles instrumentaux. Le terme milonga désigne
un bal où l’on danse le tango argentin, mais c’est surtout une danse d’Argentine
et d’Uruguay, danse qui a précédé le tango.
Jorge Cardoso vit aujourd’hui à Paris et continue à donner des concerts dans
le monde entier, à enseigner et à siéger dans des jurys de concours. Sa Milonga,
pour guitare solo, est un vrai bijou de quatre minutes.
Jacques Ibert - Entr’acte
L’Entr’acte est une œuvre brève, mais brillante, l’une des œuvres les plus
connues de Jacques Ibert ; inspiré par son amour pour la littérature et la musique
espagnoles. En 1935, Ibert compose la musique de scène pour la production
française d’El médico de su honra, de Pedro Calderón de la Barca. La partition
de l’Entr’acte, extraite de cette musique, a été publiée la même année pour flûte
ou violon et guitare ou harpe.
Il s’ouvre sur une danse tourbillonnante avec un accompagnement plein d’élan,
inspiré par la musique de guitare flamenco. Après une brève pause, l’ouverture
est répétée. La musique vivante évoque un danseur improvisant une variation sur
le thème principal. Cette image du danseur, étalant son jeu de jambes, se poursuit
dans une sérénade pour la guitare. Cela mène à une cadence pour les deux
instruments et une finale, avec un bref énoncé du thème, terminant, avec l’image
du danseur, bras en l’air et tapant des pieds une ultime fois.
Patsy Morita
Astor Piazzolla - Historia del Tango
« On ne va pas au tango argentin, c’est lui qui vous choisit, qui vient à
vous avec sa beauté, sa sensualité,
son identité charnelle, son infinie technique. »
Christian Arnaud

TANGO & DANSES DU MONDE
Suite…
Le nom d’Astor Piazzolla est à tout jamais synonyme de tango, car son œuvre a
marqué l’histoire de ce genre musical. Ce compositeur et joueur de bandonéon
argentin donne au tango une nouvelle forme et il l’enrichit de nouvelles influences.
L’Historia del Tango, composée en 1986, débute par Bordel 1900 qui fait référence
aux origines « basses » du tango en tant que forme de divertissement musical,
dans les bordels, au début du siècle, à Buenos Aires. La musique est de rythme
rapide et de caractère gai. Café 1930 est comme d’une « autre époque », on ne le
danse plus comme en 1900, mais on l’écoute, car il est devenu plus musical, même
romantique. Night Club 1960 est autobiographique. Lorsque Piazzolla revient à
Buenos Aires au milieu des années cinquante, le tango a quitté la piste de danse –
à cause de la vague de rythmes américains qui allait bientôt inonder le monde de
la musique – et a trouvé sa place sur la scène des boîtes de nuit de Buenos Aires.
C’est là que Piazzolla et ses musiciens jouent le tango en intégrant des éléments
de jazz et de musique classique.
Astor Piazzolla - Las cuatro estaciones porteñas
Ayant pris conscience de l’impasse dans laquelle se trouvait le tango et cherchant
sa voie en musique classique auprès de Nadia Boulanger, grâce à une bourse, Astor
Piazzolla a la « révélation » de sa vie lorsqu’elle lui dit, après l’avoir entendu jouer un
tango sur son bandonéon : « Astor, c’est magnifique. Voilà le vrai Piazzolla ! Ne
l’abandonne jamais. » Piazzolla fonde alors son « nuevo tango » qui fait évoluer le
tango traditionnel avec des harmonies inspirées de Ravel, de Stravinski et de Bartók.
Piazzolla est né et meurt en Argentine, après avoir vécu à deux reprises aux Etats-
Unis. Les Quatre saisons de Buenos Aires sont pleines d’énergie rythmique, de
dissonances, de contrastes entre virtuosité et lyrisme nostalgique. Ecrites dans les
années 1960, ces pièces font encore l’objet de nouveaux arrangements aujourd’hui.
« J’écoute du tango depuis l’âge de huit ans et je reconnais que certains
de ces grands musiciens ont influencé ma musique.
Je les respecte parce qu’ils ont trouvé un style propre. Quand on crée, il faut
avoir son propre style. Sans style, il n’y a pas de musique. »
Astor Piazzolla
Anatoli Liadov - Polonaise
« Sur l’île déserte, il faut tout emporter. » Ces mots, que Georges Brassens
vouait à une femme, je voudrais aujourd’hui les dédier à Anatoli Liadov,
compositeur russe mort à l’âge de cinquante-neuf ans.
Moins sensuel, direz-vous… C’est mal connaître Liadov.
La volupté que le pianiste éprouve au contact de sa musique, et à la dérouler
sous ses doigts comme une dentelle, est quasiment charnelle. L’auditeur
y trouvera aussi un plaisir toujours recommencé. »
Damien Luce, pianiste

Internat – Externat – Garçons et filles de 4 à 13 ans –
Programmes français et anglais – Special English Sec?on (SES)
– Cours de langues (espagnol, italien, allemand, russe et
mandarin) – Camps d’été – Atmosphère familiale et
chaleureuse – 2 généra?ons aux services de l’éduca?on et des
valeurs tradi?onnelles.
Boarding School –Day Pupils – Boys and girls from 4 to 13
years of age – French and English programs – The Special
English Sec?on (SES) – Languages taught (Spanish, Italian,
German, Russian and Chinese) – Summer Camp – Warm
family atmosphere – 2 genera?ons of experience educa?ng
children

TANGO & DANSES DU MONDE
Suite…
Anatoli Liadov étudie le piano et le violon au Conservatoire de Saint-Pétersbourg,
mais se décide à consacrer son talent à la composition. L’un de ses professeurs
était Nikolaï Rimski-Korsakov avec qui il se lie d’amitié. Ayant terminé
ses études, Liadov est nommé professeur au Conservatoire, mais il démissionne
en 1905 au moment du renvoi de Rimski-Korsakov. Il reprend son poste lorsque
ce dernier est réintégré. Les compositions de Liadov tombent dans la catégorie
de la musique nationaliste russe et ses œuvres orchestrales incluent des poèmes
symphoniques et des danses, dont cette Polonaise à la mémoire du grand poète
Alexandre Pouchkine, à l’occasion du centenaire de sa naissance.
« Je me suis senti très proche de lui et des siens. J’ai vécu un grand pan
de ma vie avec lui, et toutes nos disputes
n’ont été que l’écume apportée par la bêtise de la vie. »
Anatoli Liadov à propos de Nikolai Rimski-Korsakov
Viatcheslav Semionov - Suite bulgare pour bayan
Né en 1956, à Bryansk à trois cents kilomètres au sud de Moscou, Viatcheslav
Semionov commence à jouer du bayan à l’âge de sept ans, tout comme son père
et son grand-père. Il étudie au collège de Rostov et plus tard au prestigieux Institut
Gnessine, à Moscou. Après qu’il a participé à de nombreux concours, sa carrière est
lancée et il se produit dans plus de trente pays, tout en continuant à enseigner. Depuis
1991, il se produit également avec son épouse, Natalya, qui joue de la domra
(un instrument à cordes folklorique russe). En 1995, il reçoit des mains du président
Boris Eltsine la plus haute distinction artistique du pays, le prix People’s Artist of
Russia. Ses compositions sont devenues des standards dans le monde de l’accordéon
et sont désormais des pièces obligatoires lors de concours internationaux.
Piotr Ilyitch Tchaïkovski - Valse du ballet La Belle
au Bois dormant op. 66 - Valse sentimentale op. 51
Le ballet La Belle au Bois dormant est présenté pour la première fois au Théâtre
Mariinsky de Saint-Pétersbourg en 1890. Il est inspiré du conte de Charles
Perrault, bien que l’histoire racontée en ballet ne suive pas entièrement le conte.
C’est la musique du deuxième ballet que compose Piotr Tchaïkovski, entre Le Lac
des cygnes et Casse-Noisette.
Le conte de Charles Perrault commence ainsi : « Il était une fois un roi et une
reine qui étaient si fâchés de n’avoir point d’enfants, si fâchés qu’on ne saurait
dire. Ils allèrent à toutes les eaux du monde ; vœux, pèlerinages, menues
dévotions, tout fut mis en œuvre, et rien n’y faisait. Enfin, pourtant, la reine
eut une fille… » Nous connaissons tous la suite. La Valse du ballet est un morceau
très populaire et connu.

TANGO & DANSES DU MONDE
Suite…
Attendre quelque temps pour avoir un époux,
Riche, bien fait, galant et doux,
La chose est assez naturelle,
Mais l’attendre cent ans et toujours en dormant…
Extrait de La Belle au Bois dormant de Charles Perrault (1628-1703)
Tchaïkovski avait composé sa Valse sentimentale sept ans avant le ballet. C’est
le sixième extrait de sa composition Six pièces pour piano et il est dédié à Emma
Genton, la gouvernante des enfants d’un de ses amis à qui Tchaïkovski rendait
souvent visite.
Tchaïkovski n’a pas eu une vie privée heureuse vraisemblablement en raison de son
homosexualité. Après un mariage désastreux, il tente de se suicider et se sépare
de sa femme peu après. Il ne la reverra plus jamais. Ses quatorze ans de correspondance
avec son amie et bienfaitrice Nadejda von Meck aident le compositeur
dans sa vie de tous les jours, mais leur relation est strictement « épistolaire ».
De leur correspondance, environ 770 lettres ont survécu. Tchaïkovski est encore
aujourd’hui l’un des musiciens les plus célèbres et compte parmi les compositeurs
russes les plus populaires. Il aurait dit : « Seule la musique clarifie, réconcilie et
console. C’est une amie fidèle, protectrice et consolatrice, et rien que pour
cela, la vie dans ce monde est digne d’être vécue. Qui sait, peut-être au ciel
n’y aura-t-il pas de musique, alors vivons sur la terre tant qu’on a la vie ! »
Manuel de Falla - Danse rituelle du feu
Manuel de Falla est né à Cadix. Dès son plus jeune âge, selon son biographe
Roland Manuel, il « anime, sur un petit théâtre de marionnettes, les aventures
de Don Quichotte. Et puis il construit et gouverne une ville imaginaire qu’il appelle
Colomb, où se trouvent réunis tous les plaisirs et toutes les activités d’une
grande ville, théâtre, musique, etc., dont il est le seul et unique pourvoyeur. »
Dans sa jeunesse, Falla apprend le piano et la composition et
étudie au Conservatoire de Madrid. En 1905, il remporte
le Premier prix de piano et le prix de la Real Academia
de Bellas Artes de Madrid avec son opéra La
Vie brève.
De 1907 à 1914, Falla vit à Paris et il y fréquente
Debussy, Ravel, Dukas et Albéniz. Tout en subissant
leurs influences, il n’abandonnera jamais
son empreinte espagnole. La Danse rituelle du
feu est tirée d’une de ses œuvres principales, le
ballet pantomime L’Amour sorcier, en réponse à la
commande de Pastora Imperio, célèbre danseuse de
flamenco qui lui avait demandé une « gitanerie musicale » !

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AQUA CONCERT
Vendredi 2 mars 2012 - 16 h à 17 h
Grande salle, Villars
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avec Jean-Charles Simon et Patrick Lapp !
Installez-vous dans leur salon cossu pour écouter de la
musique classique et savourer leur regard caustique et
décalé sur l’actualité.
Les musiciens : la Camerata Russe, Pierre Amoyal, violon
et Mark Drobinsky, violoncelle.
L’entrée est libre.
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CARTE BLANCHE A PIERRE AMOYAL
Vendredi 2 mars 2012 - 20 h
Grande salle, Villars
Camerata Russe
Andrei Kroujkov, direction
Pierre Amoyal, violon
Yuko Shimizu, alto
Mark Drobinsky, violoncelle
Daria Rybak, soprano
Gioachino Rossini
(Pesaro 1792-Paris 1868)
Ouverture de l’opéra
Le Barbier de Séville
Antonio Vivaldi
(Venise 1678-Vienne 1741)
Double concerto pour violon
et violoncelle en si bémol majeur
- Allegro moderato
- Andante / Allegro molto
Wolfgang Amadeus Mozart
(Salzbourg 1756-Vienne 1791)
Una donna a quindici anni, extrait de l’opéra Così fan tutte (1790)
Giacomo Puccini (Lucca 1858-Bruxelles 1924)
O, mio babbino caro, extrait de l’opéra Gianni Schicchi (1917)
Giuseppe Tartini (Pirano 1692-Padoue 1770)
Concerto pour violon en mi mineur D 56
- Allegro / Adagio / Allegro
***
Wolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg 1756-Vienne 1791)
Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre
en mi bémol majeur K 364 (1779)
- Allegro maestoso / Andante / Presto

Salle d’audition du Conservatoire
Maison de Mme de Warens, Grande-Place 2, Vevey
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VEN 17 FEVRIER LA SONATE EN TRIO POUR
19H30 DEUX HAUTBOIS ET BASSON
L’ENSEMBLE BAROQUE DU LEMAN
V. Berg et E. Douchy, hautbois baroque – J.Ph. Iracane, basson – M. Reymond, clavecin
Œuvres de : J.D. Zelenka, G.F. Haendel, J.F. Fasch
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
VEN 9 MARS DUO SOAVE-BACCOLO
19H30 PROMENADE AVEC LISZT EN ITALIE
PIANO A 4 MAINS
CECILIA BACCOLO ZUFFEREY ET CHIARA SOAVE
Œuvres de : G. Donizetti, F. Busoni, F. Liszt, R. Bellafonte, V. Bellini
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
VEN 23 MARS RECITAL DE PIANO
19H30 REMINISCENCE
EVE-ANOUK JEBEJIAN, PIANO
Œuvres de : L. Berio, J. Brahms, A. Pärt, N. Medtner, M. Ravel, J.S. Bach
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
VEN 30 MARS SONATES POUR HAUTBOIS ET PIANO
19H30 CLASSIQUE…MA NON TROPPO !
SUZANNE PERRIN-GOY, HAUTBOIS - FELIX HOLLER, PIANO
Œuvres de : G.B. Grazioli, J.Ch. Bach, W.A. Mozart, J.Ch.Wiederkehr
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Entrée libre - collecte

CARTE BLANCHE A PIERRE AMOYAL
Gioacchino Rossini
Ouverture de l’opéra Le Barbier de Séville
« Il est si difficile d’écrire l’histoire d’un homme vivant ! Avant qu’il se fâche
(s’il se fâche), j’ai besoin de lui dire que je le respecte infiniment, et bien
autrement, par exemple que tel grand seigneur envié.
Le seigneur a gagné un gros lot en argent à la loterie de la nature, lui y a
gagné un nom qui ne peut plus périr, du génie et surtout du bonheur. »
Extrait de la préface de La Vie de Rossini, Stendhal
L’opéra, Le Barbier de Séville, est créé à Rome en 1816. C’est l’un des chefs-d’œuvre
de l’opéra bouffe italien dont la musique est empreinte de bonne humeur et de
vivacité. L’histoire est inspirée de la comédie du même nom de Beaumarchais. Après
un début difficile, l’opéra passera à la postérité comme l’œuvre la plus populaire de
Gioacchino Rossini, œuvre qu’il a composée en treize jours. C’est aussi le premier de
quarante opéras qu’il compose jusqu’à l’âge de trente-sept ans, quand il décide de ne
plus écrire pour le théâtre, préférant jouir du luxe d’une longue retraite ; bon vivant,
il donne des soirées culinaires où il invite le Tout-Paris. Il composa des pages culinaires
auxquelles il donna le nom de ses opéras comme la « tarte Guillaume Tell »,
les « bouchées de la Pie voleuse ». Il est aussi à l’origine du tournedos qui porte son
nom. L’ouverture du Barbier de Séville demeure célèbre, car très mélodieuse, et elle
fait partie des grandes ouvertures d’opéra.
« Cette musique donne de l’espérance aux cœurs les plus endormis. »
Honoré de Balzac sur l’œuvre de Rossini
Antonio Vivaldi - Double concerto
L’œuvre vive et enjouée d’Antonio Vivaldi reflète parfaitement la musique baroque
du début du XVIIIe siècle. Qui n’a pas été enchanté par la beauté des sons de ses
quatre concertos édités sous le nom des Quatre Saisons ? Ce violoniste virtuose est
célèbre pour ses concertos, ses symphonies, ses sonates, ses opéras et sa musique
sacrée. Vivaldi est né en 1678 à Venise. Il apprend très jeune à jouer du violon aux
côtés de son père, violoniste à la basilique Saint-Marc. En 1703, pourtant, il se fait
ordonner prêtre. Son asthme l’empêchant de dire la messe, il donne en parallèle des
cours de violon à l’Ospedale della Pietà. Rapidement, ses qualités de professeur,
interprète et compositeur lui permettent de devenir maître de violon puis maître
de composition. Suivront des chefs-d’œuvre, la gloire et des tournées en Europe.
Malgré cela, il décède dans la pauvreté et l’oubli en 1741. Cependant, une messe
de requiem, dans laquelle chante un certain Joseph Haydn, alors jeune garçon, lui
est offerte dans la cathédrale Saint-Etienne.
« Cette année-là, pour l’opéra de l’Ascension, le compositeur était Monsieur
l’abbé Vivaldi, surnommé le « prêtre roux »
(il prete rosso) en raison de sa chevelure, et parfois dénommé Rossi, ce que
l’on croyait être son nom de famille. »
Préface au tome XIII des Commedie - G. Pasquali, Venise, 1761

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CARTE BLANCHE A PIERRE AMOYAL
Suite…
Wolfgang Amadeus Mozart
Una donna a quindici anni (Così fan tutte)
Troisième et dernier opéra que Wolfgang Amadeus Mozart compose en collaboration
avec son librettiste Lorenzo Da Ponte. Œuvre en deux actes qualifiée de «dramma
giocoso » qui fut créée en 1790, un an avant la mort du compositeur. Le nom donné
à l’opéra est Una donna a quindici anni, ossia La scuola degli amanti (Tout
le monde fait ainsi, ou L’école des amoureux). L’intrigue est simple et légère. Deux
jeunes hommes, Guglielmo et Ferrando, sûrs de la fidélité des deux sœurs auxquelles
ils sont fiancés, Fiordiligi et Dorabella, font un pari avec un vieux célibataire, don
Alfonso, sur leur fidélité. Ils font semblant de partir et reviennent déguisés en amoureux.
Don Alfonso promet de l’argent à Despina, la servante, si elle consent à présenter
les deux gentilshommes à ses maîtresses. On peut imaginer la suite. Dans Una
donna a quindici anni, Despina expose ce que devrait savoir et faire une femme
dès l'âge de quinze ans, entre autres savoir où le diable a la queue ! Don Alfonso, qui
gagne son pari, conjure ses deux amis de ne pas dramatiser l’affaire, car « così fan
tutte ». L’opéra se termine sur les noces des faux amants, fiancés.
Giacomo Puccini - O mio babbino caro
« Je suis un homme de théâtre, je fais du théâtre et je suis un visuel. Je vois
les personnages, les couleurs et les gestes des personnages. Si, renfermé
chez moi, je ne réussis pas à voir la scène, plantée là devant moi, je n’écris
pas, je ne peux pas écrire une note. »
Giacomo Puccini
Giacomo Puccini, compositeur d’œuvres gigantesques telles La Bohème, Tosca,
Madama Butterfly, Edgar et Turandot, écrit l’opéra Gianni Schicchi en 1917 lors
d’un séjour en Toscane, où Puccini disait trouver l’inspiration, dans la petite localité
de Torre del Lago. Le Festival Giacomo Puccini s’y déroule depuis 1930 selon le
souhait du compositeur : « Je viens toujours ici prendre un bateau pour aller à
la chasse aux bécassines, mais une fois, je tiens à venir ici et écouter un de
mes opéras en plein air » (lettre de Puccini à Giovacchino Forzano en 1924, juste
avant son départ pour la clinique où il mourra peu après). Son Trittico comporte trois
volets: Il Tabarro, Suor Angelica et Gianni Schicchi. La première a lieu au Metropolitan
Opera de New York en 1918 et l’opéra est donné dans toutes les capitales
européennes. En 1920, Puccini autorise la représentation séparée, et c’est ainsi que
Paris ne connaît que Gianni Schicchi, créé à l’Opéra-Comique en 1922. Synopsis:
Buoso Donati vient de mourir, léguant par testament tous ses biens au clergé. Sa famille,
affolée, fait appel à Gianni Schicchi, lequel, alors que le décès n’est pas encore
connu, imagine de se substituer au défunt pour dicter au notaire un nouveau testament.
Il en profite pour s’attribuer les biens du disparu. La fille de Gianni Schicchi,
Loretta, chante l’air le plus connu de l’opéra, O mio babbino caro (O mon papa chéri).
« Puccini, plus que n’importe lequel des autres compositeurs, m’apparaît
comme l’héritier de Verdi.»
George Bernard Shaw, critique musical et dramaturge irlandais

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CARTE BLANCHE A PIERRE AMOYAL
Suite…
Giuseppe Tartini - Concerto pour violon
« Le luthier, en fabriquant un violon, permet la naissance des plus beaux
sons de miel et d’or que l’oreille humaine puisse entendre. »
La Légende du violon, Sir Yehudi Menuhin
Giuseppe Tartini est un violoniste et compositeur italien né en 1692 à Pirano. Destiné
à une carrière ecclésiastique, il brave la volonté de ses parents et consacre sa
vie à la musique, après un mariage clandestin avec l’une de ses élèves qui cause
des remous avec l’Eglise, à laquelle il était destiné. Il est musicien d’orchestre et
fonde une école de musique de grande réputation à Padoue, ville où il meurt en
1770. Tartini était réputé pour son jeu chantant et pour son légendaire coup d’archet.
Comme nombre de ses contemporains, il a été un compositeur extrêmement
prolifique : son Concerto pour violon en mi mineur D 56 est l’un de nombreux
concertos: il en a composé pas moins de cent trente.
Wolfgang Amadeus Mozart - Symphonie concertante
« Je cherche des notes qui s’aiment. », Wolfgang Amadeus Mozart
Nul besoin de présenter Wolfgang Amadeus Mozart, devenu « mégastar » même
auprès des enfants sans aucune connaissance musicale, lors de la sortie du film Amadeus,
de Milos Forman, en 1984. Compositeur autrichien et enfant prodige, Mozart
sait déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou
compter. Il compose sa première symphonie à l’âge de huit ans et son premier opéra
à onze ans. Dans cette symphonie, composée à la fin des années 1770, Mozart mêle
admirablement le son du violon à celui de l’alto. Cette symphonie porte le numéro 364
du catalogue Köchel de l’œuvre de Mozart, qui en compte 626 (aujourd’hui, avec les
œuvres découvertes depuis, on arrive à 823). Durant sa dernière année de vie, Mozart
compose parmi ses œuvres les plus connues et monumentales La Flûte enchantée,
la Clémence de Titus, Concerto pour piano N° 27 et son Requiem (inachevé). Il
meurt dans la pauvreté la plus absolue à l’âge de trente-six ans et est enterré dans
une tombe communautaire. « Le vrai génie sans cœur est un non-sens. Car ni
intelligence élevée, ni imagination, ni toutes deux ensemble ne font le génie.
Amour ! Amour ! Amour ! Voilà l’âme du génie. », Wolfgang Amadeus Mozart

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LA GRANDE MUSIQUE RUSSE
Dimanche 4 mars 2012 - 18 h
Grande salle, Villars
Camerata Russe
Andrei Kroujkov, direction
Mark Drobinsky, violoncelle
Maxim Salnikov, bayan
Modest Moussorgski (Karevo 1839-Saint-Pétersbourg 1881)
Lever de Soleil sur la Moskova, extrait de l’opéra La Khovantchina (1886)
Vassili Kalinnikov (Voïna 1866-Yalta 1901)
Sérénade pour cordes (1891)
Chanson populaire russe – Fantaisie sur le thème de la chanson
Kalina Krasnaya (La Viorne rouge) pour bayan et orchestre à cordes
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (Votkinsk 1840-Saint-Pétersbourg 1893)
Variations sur un thème rococo pour violoncelle et orchestre à cordes op. 33 (1876-77)
- Moderato assai quasi Andante – Thema: Moderato semplice
- Var. I : Tempo della Thema
- Var. II : Tempo della Thema
- Var. III : Andante sostenuto
- Var. IV : Andante grazioso
- Var. V : Allegro moderato
- Var. VI : Andante
- Var. VII e Coda : Allegro vivo
***
Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Sérénade pour orchestre à cordes op. 48 (1880)
- Pezzo in forma di sonatina. Andante non troppo. Allegro moderato
- Valse. Moderato. Tempo di valse
- Elegia. Larghetto elegiaco
- Finale (Tema russo). Andante – Allegro con spirito

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LA GRANDE MUSIQUE RUSSE
Modest Moussorgski
Lever de soleil sur la Moskova
La Khovantchina est un opéra en cinq actes resté inachevé à la mort de Modest
Moussorgski, et sa création n’a eu lieu que cinq ans plus tard, en 1886. L’opéra débute
par cette paisible ouverture, Lever de soleil sur la Moskova, un lever de soleil
au-dessus de la rivière et la ville embrumées. Moussorgski faisait partie des Cinq, un
groupe de compositeurs et ardents défenseurs de la musique nationale russe, avec
Alexandre Borodine, Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov et César Cui. Parmi ses
compositions les plus connues, on peut citer l’opéra Boris Godounov et la suite pour
piano Les Tableaux d’une exposition, orchestrée par Maurice Ravel. Descendant
d’une famille de princes souverains de Smolensk, Moussorgski connaît la gloire, la
pauvreté et meurt à l’âge de quarante-deux ans, son corps rongé par l’alcool.
« Je longe la Moskova vers le parc Gorki,
en écoutant le vent du changement. »
Paroles de la chanson Wind of change de Klaus Meine, The Scorpions
Vassili Kalinnikov - Sérénade
« La musique donne une âme à nos cœurs,
des ailes à notre pensée et un essor à l’imagination. »
Platon
Vassili Kalinnikov commence ses études dans un séminaire où il devient chef de
chœur à quatorze ans. Il les poursuit à Moscou où il reçoit des leçons de basson et
de composition. En raison de sa mauvaise santé, Kalinnikov s’installe à Yalta – une
région réputée pour ses stations de remise en forme, aujourd’hui on y compte 27 000
lits – en Crimée, où il compose la majeure partie de son œuvre. Rachmaninov et
Tchaïkovski, qui le soutenaient, sont parvenus à faire publier certaines de ses œuvres.
Il compose la Sérénade pour orchestre à cordes en sol mineur à l’âge de vingt-cinq
ans. Il meurt à Yalta de la tuberculose, en 1901, deux jours avant son 35e anniversaire.
Kalina Krasnaya
Une fantaisie sur la chanson populaire Kalina Krasnaya (la viorne rouge), très connue
en Russie. A l’arrivée de l’hiver, le vent emporte toutes les feuilles mortes, la viorne
disparaît aux premières gelées et une longue séparation s’ensuivra. Les journées
deviennent plus courtes, la rivière se couvre de glace et l’hiver frappe à l’âme comme
l’ennui. Mais avec le retour du soleil, l’espoir du renouveau réchauffe les cœurs…
La flamme allume l’espoir nouveau.
Avec la fonte des neiges de la séparation.
Mais l’amour ne fond jamais.
L’amour ne fond pas.
Extrait de Kalina Krasnaya

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LA GRANDE MUSIQUE RUSSE
Suite…
Piotr Ilyitch Tchaïkovski - Variations sur un
thème rococo pour violoncelle et orchestre à cordes op. 33
Piotr Ilyitch Tchaïkovski apprend le piano avec sa mère. Malgré la décision de la
famille de l’envoyer suivre des cours de droit à dix ans, il entre au Conservatoire
de Saint-Pétersbourg où il devient professeur. Puis il ne s’est plus consacré qu’à
la composition, et, dès la trentaine, des chefs-d’œuvre tels Le Lac des cygnes,
Eugène Onéguine ou Manfred suivront. Il compose Les Variations sur un thème
rococo en 1876, partition dont il n’hésite pas à dire que c’était sans doute l’une des
plus réussies de sa carrière. Sa dernière composition, la Symphonie N° 6 « Pathétique »,
peut être considérée comme son requiem, car il meurt en 1893, neuf jours après
la première représentation, et, pour ses funérailles, le deuil national est décrété.
Tchaïkovski est considéré comme l’un des plus grands compositeurs russes ;
François-René Tranchefort écrit : « Tchaïkovski se révèle le seul véritable romantique
russe ; d’une sensibilité exacerbée… Il est d’une sincérité sans réserve. »
« Les Variations rococo, c’est là un grand moment de tendresse
tchaïkovskienne, solidement arrimée dans le langage du ballet, mais avec
une écriture orchestrale délibérément modeste – effectif mozartien, avec
bois par deux, deux cors, cordes ; ni tambours ni trompettes. »
Source : qobuz.com
Piotr Ilyitch Tchaïkovski - Sérénade
« La musique est une révélation. »
Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Dès l’année 1876, Piotr Ilyitch Tchaïkovski peut se consacrer à la composition grâce
à une bourse de 6000 roubles par an, et ce durant treize ans, qu’il reçoit de Nadejda
von Meck, une femme riche qui l’admire. Il lui dédicace sa Quatrième symphonie.
Suivront d’autres œuvres majeures, le fameux Concerto pour violon en ré majeur,
qu’il compose à Montreux en 1878, Eugène Onéguine et Capriccio italienne.
L’année de la composition de la Sérénade op. 48, en 1880, le nom de Tchaïkovski
commence aussi à être connu hors des frontières de la Russie. Il remporte de nombreux
succès et lors de voyages, il rencontre les autres grands compositeurs de son temps.
L’œuvre, est créée à Saint-Pétersbourg en octobre 1881, sous la direction d’Eduard
Nápravník, chef d’orchestre tchèque. Elle est un succès dès la première présentation. A
propos de sa sérénade, Tchaïkovski écrit à son ami et éditeur Piotr Jurgenson : « Que
ce soit parce qu’elle est mon dernier « enfant » ou parce qu’elle est vraiment
pas mal, je suis terriblement amoureux de cette sérénade. »
Des enregistrements historiques de cette œuvre comportent ceux des orchestres philharmoniques
de Berlin (Herbert von Karajan), de New York (Leonard Bernstein) et de
Saint-Pétersbourg (Vladimir Ashkenazy).

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BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Les Classiques de Villars 2012
Biographies des artistes
Mark Drobinsky
directeur artistique et violoncelle
Violoncelliste français. Il étudie avec Mstislav Rostropovitch
au Conservatoire de Moscou. Après avoir gagné le
Premier prix du Concours international de Munich, il devient
professeur à l’Institut Gnessine, à Moscou. Né à Bakou,
il quitte l’URSS en 1974 et s’établit à Paris.
Tout en dominant le répertoire classique, il est passionné d’œuvres à découvrir et
ardent défenseur de la musique de notre siècle : Dorfman, Dutilleux, Gubajdulina,
Rabinovitch, Sauguet, Schnittke, Denisov. Les critiques sont unanimes pour reconnaître
en lui l’un des maîtres du violoncelle. Mark Drobinsky a enregistré de nombreux
CD dont La Sonate d’Adolphe Biarent qui devient Top Prize Winner du MIDEM de
Cannes. Il a également enregistré avec Martha Argerich (Beethoven et Schumann,
chez EMI Classical), un CD de musique de chambre de Joseph Jongen (Cypres) ainsi
qu’un enregistrement de l’œuvre lui étant dédiée, Romanèche Rhapsodie (2006),
du jeune compositeur suisse Gregorio zanon (Claves Records). Ces dernières années,
il a joué avec Martha Argerich, Alexandre Brussilovsky, Renaud Capuçon, Igor Lazko,
Alexandre Rabinovitch, Dora Schwarzberg, Dmitry Sitkovetsky, Lilya zilberstein, le
Quatuor Filharmonica, le Quatuor Terpsycordes ou encore le Quatuor Joannes. Il a
aussi joué avec les orchestres symphoniques de Belgorod, de Kazan, de Novossibirsk
et de Carélie, avec la Philharmonie d’Ekaterinbourg, celle d’Irkoutsk ainsi qu’avec la
Camerata Russe. Depuis 2001, Mark Drobinsky participe au Festival Progetto Argerich,
à Lugano. En 2002, il participe au festival de Martha Argerich à Buenos Aires et,
en 2006, donne un concert au Kremlin, à Moscou. Il continue à sillonner le monde
avec son violoncelle et, en 2010, trois concerts sont à relever à la prestigieuse Salle
Pleyel de Paris dans le cadre de la série Martha Argerich and Friends ainsi que
sa participation aux festivals de Salzbourg et de La Roque-d’Anthéron. En 2011, il
participe pour la première fois aux Flâneries musicales de Reims. Invité d’honneur
du Festival de Savoie, Cello Fan, il est directeur artistique du Festival de violoncelle
de Novossibirsk. En 2012, Mark Drobinsky revient pour la 16 e année consécutive à
Villars en tant que directeur artistique et soliste.
Pierre Amoyal, violon
Pierre Amoyal est aujourd’hui un des plus brillants représentants
du violon. Commençant très tôt ses études musicales,
il obtient à douze ans un Premier prix du Conservatoire
national supérieur de musique de Paris.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
A dix-sept ans, il poursuit ses études à Los Angeles auprès de Jascha Heifetz, avec lequel
il travaille pendant cinq ans. Il a alors le privilège de donner des concerts publics
de musique de chambre et d’enregistrer avec Jascha Heifetz et Gregor Piatigorsky.
Depuis, Pierre Amoyal est invité par les plus grands orchestres et se produit dans le
monde entier. Il collabore régulièrement avec les plus grands chefs de notre temps :
Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Charles Dutoit, Eliahu Inbal, Stanislas Skrowaczewski,
Günter Herbig, Georges Prêtre, Guennadi Roshdestvensky, Kurt Sanderling, Simon
Rattle, Rafael Frühbeck de Burgos, Myung Whun Chung. Il a notamment donné la
première allemande du concerto de Dutilleux avec l’Orchestre philharmonique de
Berlin, sous la direction de Lorin Maazel. Au cours de la saison 2011-2012, Pierre
Amoyal jouera à Salzbourg, au Japon, en Finlande, en Russie, en Allemagne, en Belgique,
en Serbie, en Bosnie, en France et en Suisse. Il fera partie du jury du Concours
musical international Reine-Elisabeth en mai 2012. Il donnera des classes de maître
au Japon, en Allemagne, au Mozarteum de Salzbourg, au String Séminaire de la Toho
Gakuen School of Music, au Japon, et à l’Académie d’été de Lausanne, dont il est le
directeur artistique avec Bruno Canino.
Avec le Conservatoire de Lausanne, Haute Ecole de musique, Pierre Amoyal a créé la
Camerata de Lausanne en 2002. Formée de quatorze jeunes et talentueux musiciens
venus du monde entier, elle se produit dans de nombreux concerts en Belgique, en
Russie et en Suisse. La Camerata a enregistré un CD de l’Octuor de Mendelssohn, des
concertos pour violon de Bach et deux œuvres de Tchaïkovski, Sérénade et Souvenir
de Florence. D’autres projets sont prévus lors de la célébration du 10e anniversaire
de la Camerata de Lausanne, à savoir un enregistrement de Mozart, une collaboration
et création de danse et musique avec Philippe Saire à l’occasion de la réouverture
de l’Opéra de Lausanne et une collaboration musicale des deux orchestres Moscow
Virtuosi et Camerata de Lausanne. Parmi ses nombreux enregistrements pour Decca, il
faut citer les sonates de Fauré avec Pascal Rogé, le Concert de Chausson et la Sonate
de Franck avec le Quatuor Ysaÿe et Pascal Rogé, ainsi que les concertos de Dutilleux, le
Concerto N° 3 de Saint-Saëns et le Concerto Gregoriano de Respighi avec Charles
Dutoit et l’Orchestre National de France. Pour Harmonia Mundi, il a enregistré les sonates
de Brahms et de Grieg. Pierre Amoyal vient également d’enregistrer le concerto
de René Koering avec Friedemann Layer. Le violoniste se consacre avec passion à
l’enseignement. Nommé, très jeune, professeur au Conservatoire national supérieur de
musique de Paris, il enseigne actuellement au Conservatoire de Lausanne, Haute Ecole
de musique. Avec Alexis Weissenberg, il est à l’origine des classes de maître consacrées
aux sonates violon/piano de l’Académie de musique de Lausanne. A partir de l’été
2004, Bruno Canino est son partenaire pour ces cours d’interprétation.
En 1985, Pierre Amoyal a été nommé chevalier des Arts et des Lettres et, en 1995,
il a été élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Mérite. En 2002, il a été
honoré du Prix du Rayonnement de la Fondation vaudoise pour la création artistique
et, en 2006, de celui de la Ville de Lausanne. Pierre Amoyal joue l’un des plus célèbres
violons du monde, le Kochanski, un Stradivarius de 1717 qui a été miraculeusement
retrouvé en 1991 après avoir été volé en 1987. Pierre Amoyal est un exemple très
attachant de virtuose chez qui l’exception du don n’a entravé ni l’amour du travail
ni le développement des qualités humaines les plus essentielles. www.amoyal.com

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Isabelle Meyer, violon
Née en Suisse, Isabelle Meyer a fait ses études à la
Juilliard School de New York dans la classe de Dorothy
Delay. Elle se perfectionne ensuite à Vienne auprès de
Boris Kuschnir et suit les classes avec des maîtres tels
que zakhar Bron, György Sebök et Gábor Takács-Nagy.
Sur recommandation de son mentor, Maestro Marcello Viotti, elle se produit à la
Tonhalle de zurich avec l’orchestre symphonique de Radio Moscou, dans des salles
prestigieuses au Japon (Osaka Symphony Hall, Kioi Hall et Minato Mirai Hall) ou
encore lors de récitals au Lincoln Center (New York). Isabelle Meyer paraît dans
des émissions de télévision en Allemagne sur les chaînes du Bayerischer Rundfunk
und Fernsehen ainsi que sur Arte. Plusieurs de ses concerts ont été retransmis sur
des chaînes de radio. Elle a enregistré l’intégrale de Ravel avec le pianiste Cédric
Pescia (label VDE-Gallo). Elle est lauréate de la bourse Leenaards et chevalier de
la confrérie du Tastevin. Isabelle Meyer est fondatrice et directrice artistique des
concerts-spectacles Art-en-Ciel qui, avec la musique pour fil conducteur, présente
un concept novateur de productions pluridisciplinaires où des artistes réputés et
d’éminents scientifiques collaborent à des créations inédites. Une ouverture grand
public à la musique classique. En collaboration avec la direction de l’enfance et de
la jeunesse de la ville de Lausanne, Art-en-Ciel présente des productions à caractère
pédagogique. www.isabelle-meyer.com
Birthe Blom, violon
Après cinq ans d’études auprès de Rudolf zwartjes,
Birthe Blom a été admise au cours des jeunes talents
du Conservatoire d’Amsterdam où elle a poursuivi,
pendant huit ans, ses études auprès de Jan
Repko et de Lex Korff de Gidts. Elle a ensuite continué
sa formation auprès de Herman Krebbers.
Après trois ans d’études avec Pierre Amoyal au Conservatoire de Lausanne, elle termine
sa deuxième phase d’études avec félicitations et la note 20/20 et obtient son
diplôme de soliste. A présent, elle continue de se perfectionner auprès du professeur
Amoyal dans le cadre de sa formation de troisième cycle. En 2005, Birthe Blom remporte
le Premier prix du Concours national néerlandais de violon pour les jeunes de
dix-sept à vingt-six ans. Ce prix a succédé à une série de premiers prix. Elle remporte
le Premier prix du Concours des jeunes espoirs (1996), du Concours national de
violon pour les jeunes de quatorze à dix-sept ans (Concours Davina van Wely, 1999)
et de la finale nationale du Concours Prinses Christina (2001). Lors de ce dernier
concours, elle gagne également le Premier prix pour piano, violon et violoncelle. En
octobre 1999, au Concours international du European Music Prize for Youth, en
Allemagne, elle remporte le Premier prix en duo avec Christopher Devine.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Elle a, en outre, obtenu le Prix Hindemith. En 2001, la bourse pour les jeunes espoirs,
la Kersjes van de Groenekanbeurs, lui a été accordée, ce qui lui a permis de poursuivre
ses études à l’étranger. En août 2007, Birthe est la seule, parmi 174 autres
violonistes, à recevoir un prix lors de la Sommerakademie Mozarteum dans le cadre
du Festival de Salzbourg. A de nombreuses reprises, Birthe Blom a donné des récitals
dans des salles de concert et lors de festivals aux Pays-Bas, dans dix pays d’Europe
et au Japon. Elle s’est produite fréquemment en soliste avec des orchestres, entre
autres au Concertgebouw d’Amsterdam et dans de nombreuses autres salles de
concerts de renom aux Pays-Bas. Elle s’est également produite en soliste avec des
orchestres en France, en Suisse, en Autriche en Belgique, en Roumanie et en Croatie.
Elle a suivi des classes de maître avec des pédagogues célèbres tels György Pauk,
Eduard Schmieder, Sylvia Marcovici, Mark Lubotsky et Takashi Shimizu en Californie,
à Saint-Pétersbourg, à Salzbourg et lors des Holland Music Sessions de Bergen. Ce
dernier festival lui a permis d’être sélectionnée pour la série des New Masters on
Tour. Birthe Blom joue le Stradivarius ayant appartenu à Paul Godwin et a reçu en
prêt l’archet Sartory de Herman Krebbers ; tous deux sont mis à sa disposition par
l’Oskar Back Instrumenten Fonds et le Nationaal Muziekinstrumenten Fonds.
www.birtheblom.com
Maristella Patuzzi, violon
Maristella Patuzzi est née à Lugano en 1987. A
l’âge de quatre ans, elle commence ses études de
violon et de piano et, à dix-sept ans, elle obtient son
diplôme de professeur de violon, avec mention, au
Conservatoire Giuseppe-Verdi de Milan.
Maristella étudie avec Susanne Holm, Massimo Quarta et, dès 2005, avec Miriam
Fried et Mark Kaplan à l’Université d’Indiana, à Bloomington, aux Etats-Unis, une
prestigieuse école de musique où elle reçoit son master en 2008, avec distinctions.
En décembre 2011, Maristella reçoit son deuxième master, Master of Arts
in Specialized Music Performance, au Conservatoire de la Suisse italienne avec
des notes maximales et avec distinction. Dès l’âge de cinq ans, elle joue fréquemment
en public, accompagnée par son père, Mario Patuzzi, pianiste et pédagogue.
Dix ans plus tard, elle donne son premier concert comme soliste avec orchestre dans
la cathédrale de Lugano et son premier récital à Minusio (Locarno), après quoi elle
reçoit le Prix Elisarion 1997, pour sa «personnalité remarquable de l’interprétation»
et le «charisme qu’elle dégage lors de ses concerts». Elle joue pour la messe en mémoire
d’Arturo Benedetti Michelangeli et enregistre, à onze ans, Tzigane, de Ravel,
pour la Télévision suisse italienne. Elle joue en soliste avec plusieurs orchestres et,
en 2008, elle fait ses débuts à New York en jouant un Stradivarius de 1697. Elle
a remporté le premier prix de très nombreux concours de violon et remporte en
2011 le Prix de la Fondation des jeunes talents (à Meggen) et celui des Nouveaux
Horizons (à Arezzo, en musique de chambre).

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Elle a été invitée au Festival Leoncavallo, à Brissago, au Lake District Summer
Music Festival (Grande-Bretagne), au Festival Mozart de Rovereto (Italie), aux
festivals d’Ischia et de Bologne, au Festival des Nations à Città di Castello et au
Progetto Martha Argerich, à Lugano. En décembre 2011, elle joue dans le Festival
Rostropovitch, à Bakou, le cadre du Martha Argerich and Friends. Le même
mois, elle donne un concert à Aarhus au Danemark. Elle joue sur un violon fait par
Giuseppe Sgarbi à Rome en 1885. www.maristellapatuzzi.com
Yuko Shimizu, alto
Yuko Shimizu commence ses études de violon au
Japon à l’âge de six ans. Elle poursuit son cursus
dans la classe de Toshiya Eto à l’Université Toho
de Tokyo où elle obtient une licence en musique.
En 2000, elle entre dans la classe de Pierre Amoyal
au Conservatoire de Lausanne.
Trois ans plus tard, elle obtient brillamment le diplôme de concert en tant que
violoniste, avec une distinction spéciale pour avoir interprété également au piano
une sonate de Mozart. En 2006, Yuko décide de se consacrer à l’alto et entre dans
la classe de Bruno Pasquier au Conservatoire de Lausanne. En 2010, elle y obtient
un diplôme d’enseignement ainsi qu’un diplôme de soliste. Lors de son examen
final, son diplôme lui est remis avec les félicitations du jury avec le Prix Max-Jost,
prix décerné au meilleur artiste ayant obtenu son diplôme de soliste. Yuko joue
régulièrement dans de nombreux concerts de musique de chambre, en récital et
en soliste avec orchestre. Avec son trio, Cordes ô Vent, pour flûte, alto et harpe,
elle remporte le 2 e prix au Concours national pour Trios Geraldine-Wittaker en
2008. Parallèlement à sa carrière d’interprète, Yuko se consacre à sa passion pour
la pédagogie et l’enseignement et crée son propre atelier de musique à Lausanne.
Avec Pierre Amoyal, elle est à l’origine de la création de la Camerata de Lausanne.
www.yukoshimizu.net
Albert Pià, guitare
Albert Pià-Comella est né à Les Escaldes (Andorre) en 1979.
Il commence ses études de guitare à l’âge de huit ans à
l’Institut Andorran d’études musicales. En 1996, il est admis
au Conservatoire de Toulouse et trois ans plus tard au Conservatoire
de Lausanne, dans la classe de Dagoberto Linhares, où il
obtient, en 2003, son diplôme supérieur d’enseignement musical. La même année, il
obtient le prix et la bourse d’étude de la Fondation du Crédit Andorran. Il poursuit sa
formation musicale à la Haute Ecole de musique de Sion avec le professeur Georges
Vassilev, et obtient, en 2008, son diplôme de concert, avec mention. Il suit plusieurs
classes de maître avec, entre autres, David Russell, Robert Aussel, José Maria Gallardo
Del Rey, Fabio zanon et Edoardo Catemario à l’Académie d’été de Salzbourg.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Albert Pià est lauréat des concours internationaux des îles Borromées (premier prix) et
d’Alice Bel Colle (deuxième prix) en Italie, et du Twents Gitaar Festival, aux Pays-Bas,
ainsi que du Concours national du Jura, en Suisse. Depuis ses débuts en 1996, il se
produit régulièrement comme soliste et avec divers groupes de musique de chambre en
Suisse et dans de nombreux pays : en France, à Andorre, aux Pays-Bas, en Italie, en Belgique
et au Portugal. Il se produit aussi aux Nations Unies, à New York. Ce jeune concertiste
compte comme partenaires des interprètes tels que la violoniste Birthe Blom et la
flûtiste Marjolaine Werner Picand. Il a eu l’occasion de jouer en concert avec le Quatuor
Amedeo Modigliani, le Quatuor Byron de Genève et avec l’organiste Benjamin Righetti.
Avec orchestre, il s’est produit comme soliste à plusieurs reprises avec l’Orchestre national
de chambre d’Andorre, l’Orchestre de jeunes de l’IAEM (Institut Andorrà d’Estudis
Musicals) et l’Orchestre Prae Classica de Genève. Il est membre fondateur du Lausanne
Guitare Trio et il a fait partie de l’Octuor de guitares Linhares. Il a participé à de nombreuses
émissions sur diverses chaînes de télévision (Télévision de la région lausannoise,
Télévision suisse romande, Léman Bleu, Télévision nationale d’Andorre, Télévision
nationale d’Italie), et de radio (Radio suisse romande, RNA et Radio Valira, en Andorre).
Albert Pià est domicilié à Lausanne. Tout en se perfectionnant auprès du maître italien
Paolo Pegoraro, à l’Académie de Pordenone, en Italie, il enseigne à l’Ecole de musique de
Cheseaux-Romanel. Albert joue une guitare du luthier allemand Walter Vogt, modèle
219, de 1975.
Maxim Salnikov, bayan
Maxim Salnikov est lauréat de plusieurs concours internationaux
et il est diplômé de l’Académie russe de musique
Gnessine, école d’élite de musique de Moscou, dans la
classe de professeur Semenov. Maxim Salnikov maîtrise une
large palette sonore et fait preuve d’une brillante virtuosité, ce qui
lui permet de se produire dans des œuvres classiques, populaires, contemporaines et
de jouer également de la musique rétro. Maxim Salnikov a joué en soliste avec des
orchestres tels l’Orchestre de l’académie nationale russe d’instruments folkloriques,
sous la direction de Vladimir Ponkin (People’s Artist of Russia*), et l’Orchestre académique
d’instruments folkloriques de la Télévision d’Etat russe, sous la direction
de Nikolaï Nekrassov (People’s Artist of Russia également). Il a un riche répertoire
avec l’Orchestre de chambre de l’Académie philharmonique de Tver, la Camerata
Russe sous la direction d’Andrei Kroujkov. Maxim Salnikov donne des concerts dans
plusieurs pays européens. C’est sa première participation aux Classiques de Villars.
* People’s Artist of Russia est la plus haute distinction artistique du pays.
Mario Patuzzi, piano
Mario Patuzzi étudie le piano auprès de Maria Gennari,
Bruno Mezzena et Orazio Frugoni. En 1972, à l’âge de
dix-neuf ans, il est diplômé, avec le maximum de points
et de distinctions, au Conservatoire de Trente, conservatoire
où il a immédiatement été invité à enseigner le piano.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Il y est également diplômé en composition. Lauréat de nombreux concours de
piano en Italie (Monza, Trévise, Livourne, Tarente, Vercelli, Trieste et Varallo Sesia), il
remporte, en 1977, le Premier prix du Concours international de piano de Munich.
Il a donné des concerts dans le monde entier comme soliste et avec des orchestres
tels que celui du Teatro alla Scala di Milano, le Bayerischer Rundfunk (Munich), le
Hessischer Rundfunk (Francfort) et celui de la RTSI (Lugano). Il a enregistré pour
les labels Nuova Era et Dynamic. Il est actuellement professeur titulaire au Conservatoire
Giuseppe-Verdi, à Côme, et il donne des cours et des classes de maître à
Lugano, Pérouse (Festival del Novecento di musica) et aux universités de Trente, de
Plaisance et de Tokyo.
François Killian, piano
Artiste reconnu par la critique musicale internationale lors
de rares récitals et concerts avec orchestre, François Killian
œuvre loin du bruit et de la fureur de notre temps. Recherchant
un développement poussé et profond, il est devenu
l’interprète reconnu non seulement de Beethoven, Brahms, Chopin,
Liszt et Ravel, mais également celui du Pierrot Lunaire de Schoenberg, des Kakteen
de Paul Juon ou de l’œuvre de Nicolas Bacri.
Son mode d’interprétation se révèle en contrepoint de son caractère équilibré : précis,
mais fougueux avec de brusques déchaînements poétiques – grâce à un subtil
sens du toucher – générateurs d’impressions presque fragiles. Soucieux du texte
musical dans ses moindres détails, il en dégage un sens de la forme et des plans
sonores par une approche longuement mûrie. Ces caractéristiques, alliées à une
technique basée sur l’analyse de ses propres aptitudes physiologiques ainsi qu’à
une grande compréhension musicale, l’ont mené déjà dans les années 1980 avec
succès à bon nombre de finales de concours internationaux. Faisant corps avec son
piano, littéralement aspiré par la musique avec une grande intensité de concentration,
c’est en récital ou avec ses partenaires de musique de chambre comme ceux
du trio European Fine Arts, créé en 2001, qu’il capte particulièrement l’écoute. Après
avoir été accompagnateur hors pair des Conservatoires de Genève, Lausanne et
Berne, puis celui des candidats du Concours international de Genève, il a cumulé
au fil des ans un répertoire considérable du duo à l’octuor. Il est aujourd’hui le
partenaire recherché d’artistes tels que Nobuko Imai, Jacques zoon, Lajos Lencsés
ou l’Altophonium quartett.
Depuis 2008, il assume au sein d’Astona – International Summer Music Academy –
qui a lieu au zugerberg, en Suisse, une intense activité d’enseignement du piano et
d’accompagnateur de jeunes musiciens professionnels de douze à vingt-deux ans.
Ce musicien, très réceptif au croisement de plusieurs cultures et écoles pianistiques,
sait aussi s’évader vers d’autres univers musicaux : formé jeune, dès l’âge de treize
ans, dans les très rigoureuses classes d’écriture du CNSM de Paris (harmonie et
contrepoint), il investit son incomparable talent de transcripteur en remaniant de
célèbres mélodies pour le piano, comme on ne les avait encore jamais entendues.
François Killian est né à Paris en 1962. www.francoiskillian.com

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Pierric, magicien-récitant
Né en 1981, Pierric commence le théâtre dès 1986 et le pratique
aujourd’hui de manière professionnelle. Il a pu ainsi
toucher à différents genres tout au long d’une quarantaine de
pièces comme La Cerisaie, Arsenic et vieilles dentelles, Noces
de sang, L’Importance d’être constant, King Lear, Oblomov,
L’Ecole des femmes… De juin à septembre 2006, il tient le rôle de Iago dans Othello
(en anglais), à l’affiche au Théâtre Benno Besson à Yverdon puis à Londres à la Royal
Academy of Dramatic Art. Dès 1994, il s’intéresse parallèlement à la magie et remporte
plusieurs prix lors de concours internationaux, notamment le Premier prix
de magie rapprochée aux Championnats nationaux français, à La Baule, ainsi
qu’à l’International Brotherhood of Magicians de Bruxelles en 1997. En 2006, il
reçoit le Prix d’invention aux Championnats du monde de magie, à Stockholm. Dès
1999, il participe régulièrement à des émissions à la Télévision suisse romande, à
la Radio suisse romande ou sur Lausanne FM. 100% 2000, Superstar d’un soir,
La TV fait son show à…, La Soupe est pleine, les Coups de cœur d’Alain
Morisod, Lapp, Simon & Cie… En 2007, il crée au Théâtre de Vevey et au
Théâtre de Beausobre l’Homme encadré sur fond blanc, une comédie burlesque
muette pour un comédien avec laquelle il tourne en Suisse romande (Théâtre du
Passage, Théâtre Benno Besson), en Suisse alémanique (Thoune, Langnau) et au
Tessin (Teatro Dimitri). En 2008, il écrit et réalise son premier court-métrage, Parfois
la ville, avec Jérôme Giller et Gaëtan Bloom. www.pierric.ch
Camerata Russe
L’orchestre de chambre Camerata Russe est un phénomène musical assez récent en
Russie. Il a été fondé en 1990 à Tver par l’altiste Viacheslav Trushinine et a gagné le
respect et les louanges du public et des critiques en Russie et dans les divers pays où il
tourne depuis 1993. L’orchestre a un vaste répertoire et a collaboré avec des musiciens
d’exception, dont Dmitry Bashkirov, Igor Oistrakh, Elisso Virsaladze, Victor Tretyakov,
Nikolai Petrov, Mark Drobinsky, John Lill, Frederick Kempf, Tigran Alihanov. L’orchestre
joue toujours à guichets fermés. L’année 2004 marque une nouvelle étape dans la vie
de l’orchestre avec l’arrivée d’Andrei Kroujkov à sa direction. La Camerata se forge
grâce à lui une nouvelle identité dynamique. En peu de temps, l’ensemble a conquis
le public en participant, entre autres, activement à la vie culturelle de Tver et de ses
alentours, en participant à des festivals comme l’Automne musical de Tver, le Festival
international de Bach ou les Rencontres de Noël de la Palmyre du Nord, à Saint-Pétersbourg.
C’est la deuxième participation de la Camerata Russe aux Classiques de Villars.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Andrei Kroujkov, direction
Andrei Kroujkov est né en 1977. Il étudie le piano et la direction
de chœur au Conservatoire de Tver (Russie) dès 1992
et obtient son diplôme avec les félicitations du jury. En 1996,
il continue ses études de direction de chœur et d’orchestre au
prestigieux Conservatoire Tchaïkovski de Moscou jusqu’en 2003.
De 2003 à 2005, il continue à y étudier et perfectionne sa direction d’orchestre avec
le professeur Leonid Nikolaev. Andrei Kroujkov participe à de nombreux festivals de
musique en Russie, dont le festival Blagozvuchie (Harmonie) en 1996, le Festival de
Tver de 2002 à 2006 et le Festival international de Bach également de 2002 à 2006.
Il participe à l’International Music Students Festival de Kyoto (Japon) en 2003. On
relèvera qu’il a dirigé l’Orchestre du Sodre, l’orchestre symphonique de la Radio-
télévision uruguayenne, lors d’un festival dans ce pays en 2004. Andrei Kroujkov
fonde l’Orchestre de chambre de Tver, Sozvuchie (Consonance), avec lequel il
donne de nombreux concerts couronnés de succès. Parmi les solistes avec lesquels
l’orchestre a joué, on trouve l’exceptionnel pianiste Dmitry Bashkirov. Depuis 2003,
Andrei Kroujkov est chef principal du chœur de la Philharmonie ainsi que de l’Orchestre
de chambre du Conservatoire de Tver. C’est en 2004 qu’il devient le chef principal
de la Camerata Russe. C’est sa deuxième participation aux Classiques de Villars.
Villars Vanguard Jazz Orchestra
Roger Scupham, direction - Joana Jantet, chant
Regroupant des musiciens enthousiastes, de tous âges provenant de la région de
Villars-sur-Ollon et de ses environs chablaisiens, Villars Vanguard, mené à l’origine
par Andrew Gray, a fait ses débuts en décembre 2006 au Montreux Palace. Cet
événement sera suivi d’un premier concert dans sa commune d’origine, en février
2007, qui a connu un grand succès. Depuis lors, d’autres concerts à succès ont eu
lieu, dont un sur les quais de Montreux en 2008 ainsi qu’aux festivités du 1er Août
à Villars en 2009.
Le Villars Vanguard accorde une importance particulière au fait qu’il s’agit, avant
tout, d’un ensemble de musiciens qui ont un plaisir réel à se retrouver chaque semaine
dans le but partagé de générer une musique engageante et pleine d’esprit,
à la fois exigeante et plaisante. L’ensemble se caractérise par sa rigueur et sa bonne
humeur avec une certaine ambition, certes, mais sans prétention.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Le répertoire est à la fois accessible et intéressant. Aussi cosmopolite que le village
dont il porte le nom, Villars Vanguard se compose d’un étonnant éventail de nationalités,
regroupant un nombre égal de francophones et d’anglophones. De septembre
2009 à février 2011, l’ensemble a été placé sous la direction de Christian
Rudaz. Désormais l’ensemble est placé sous la direction de Roger Scupham. Après
leur grand succès en 2010 et 2011, c’est avec grand plaisir que nous retrouvons
l’orchestre aux Classiques de Villars. www.vvjo.ch
Fanny Leeb, chant
Une passion, un talent, une voix sensuelle à la fois
forte et tendre… Auteure-compositrice-interprète de
soul musique aux accents jazzy, Fanny a un parcours
guidé par l’amour de la musique. Cette jeune artiste,
née en 1986, chante depuis son plus jeune âge. Elle a
été élevée au sein d’une famille d’artistes, et son enfance
a été bercée par le jazz. Elle commence à composer au piano
et à écrire en anglais dès l’âge de quatorze ans. Ses influences sont, entre autres, Jill
Scott, Erykah Badu et Ella Fitzgerald ainsi que, bien entendu, tous les grands du jazz.
Après un bac et l’American School of Music de Paris, elle part étudier aux Etats-Unis,
à la Colgate University de Hamilton (New York). De retour en Europe, c’est en Suisse
et en Belgique qu’elle choisit de faire ses premières armes. Fanny chante depuis
2007 dans des bars, des hôtels, des petites salles de spectacles puis, gravissant
des échelons, fait la première partie d’I Muvrini en 2008 et en 2010, se produisant
sur la scène de l’Auditorium Stravinski, à Montreux. Elle chante au Théâtre de la
Grenette, à Vevey, et aussi dans le cadre du Festival de jazz (off) de Montreux, où
elle enflamme un public conquis. Paris l’accueille également et elle se produit au
Petit Journal et au Sentier des Halles. Durant tout l’été 2010, la RSR (Radio Suisse
Romande) rythme ses dimanches matin aux accents de sa voix, puisqu’elle y anime
une émission d’une heure sur la musique. En 2010 et 2011, Fanny s’est produite
très régulièrement sur la terrasse Nestlé dans le cadre du Montreux Jazz Festival, elle
s’est produite à Vevey dans le cadre de l’inauguration des fresques Charlie Chaplin
et a chanté dans différentes salles à Paris, dont le Bus Palladium. Vous pourrez
la retrouver en tant que juge dans l’émission de la TSR Les plus beaux toutous
minous dès cet été. www.fannyleeb.com - www.myspace.com/fannyleeb
Keni Arifi, guitare
Né en 1980. Attiré par le jazz et l'improvisation, son parcours
passera par une formation dans une école de jazz, en l'occurrence
le Conservatoire de Lausanne ou il obtient un diplôme de
performance en guitare et un diplôme de pédagogie. Il est lauréat
du prix Friedl Wald 2006. Il enseigne, compose la musique pour de l'audio-visuel
et fait partie de plusieurs projets musicaux, cofondateur et compositeur du projet
« Guralumi Albanian Jazz Project ». Accompagne et compose pour Fanny Leeb.

BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Yoann Julliard, batterie
Yoann Julliard est un batteur prodigieux, sa maîtrise
de l’instrument et sa musicalité en font un
accompagnateur envoûtant.
Sa vaste culture musicale s’étend du jazz au hiphop.
Son grand sens de l’improvisation lui permet
de développer ses idées musicales et d’insuffler énergie
et cohésion du trio. Son enthousiasme et sa musicalité sont
une source d’inspiration.
Il a eu l’occasion d’accompagner sur scène et en studio de nombreux artistes dont
Fredy Massamba, Phat Jazz Trio, Awadi, Mark Declive Lowe, Hindi zahra, Tumi, Lady
Sweety, Fanny Leeb, Les Kicks, Bconnected, Hadrien Feraud.
Daria Rybak, soprano
Daria Rybak est née à Lausanne le 23 février
1995. Elle est de nationalité russe et suisse.
Elle habite à Villars et étudie à Aiglon College.
A l’âge de cinq ans, elle commence des cours de
piano et, dès 2009, elle prend des cours de chant
dans la classe de Carmen Casellas, au Conservatoire
de Vevey-Montreux-Riviera (niveau certificat).
Daria est une soprano lyrique. En 2011, elle s’est présentée pour la première fois
au Concours suisse de musique pour la jeunesse, à Bâle, où elle a gagné le premier
prix dans sa catégorie.
La même année, elle chante le rôle de
Frasquita dans le spectacle Carmen, à
Corseaux, et au Festival de jazz de
Montreux.
Elle est lauréate de concours du
conservatoire à plusieurs reprises.
Aux Classiques de Villars, elle fait
ses débuts.

Orchestre de chambre La Primavera
Roustem Abiazov direction
Eliot Lawson violon
Mark Drobinsky violoncelle
Gérald Rolland trompette
Roustem Saïtkoulov piano
Luigi La Marca percussion
Mendelssohn / Chostakovitch / Bolling / Parry /
Dinicu / Schubert / Anderson
ˇ
2009
Les Classiques
D E V i l l A R S
15.-
Orchestre symphonique de Minsk
Andrei Galanov direction
Gwendolyn Masin violon
Claire Galo-Place harpe
Urszula Cuvellier soprano
Tchaïkovski / Rodrigo / de Falla / Granados
Dvorák / Bizet / Puccini
25.-
2007
Les Classiques
D E V i l l A R S
Orchestre symphonique de Carélie
Marius Stravinski direction
Sinisalo / Smetana / Grieg
Les CD seront disponibles aux concerts. Vous pouvez commander par mail
caroline@classiques.ch ou par courrier à l’adresse de l’Association ci-dessous.
Les Classiques de Villars, case postale 198 - 1884 Villars
25.-
25.-
Les Classiques
D E V i l l A R S
2010
Orchestre la Camerata Russe
Des œuvres classiques de Tchaïkovski, Aslamazian,
Schumann, Pergolesi, Rachmaninov et Brahms.
Pour les films, des extraits de Cats, Les Parapluies
de Cherbourg,
La liste de Schindler et Masquerade.
Solistes sur cette compilation, piano, soprano et
violoncelle.

Remerciements
Les concerts ont lieu grâce au généreux soutien des
sponsors dont vous trouverez les publicités dans ce
programme.
Nous exprimons aussi notre vive reconnaissance
aux institutions et personnes suivantes :
La commune d’Ollon, Monsieur le Syndic Jean-Luc
Chollet, les Municipaux et tous les collaborateurs,
ainsi que la direction des écoles.
Aiglon College qui offre tous les repas aux musiciens.
Ada et Adriaan de Vlaam / Alexandre Flückiger / Ana Lugumerski
Annegret et Siegfried Siegrist / Astrid Corblet-Nieuwland
Carole Lador / Christian Truchard / Christine Delarze / Commission
de la taxe de séjour de la commune d’Ollon / Corinne Rosay
Edith Baselgia / Ferenc Rabel / Francine Joseph-Murphy / Francis Decrocq
François Bianchi / Frédéric Heiz / Georges Cohen / Ghislaine
et Didier Charlet / Gill et Harald Nieuwland / Giovanna et Roderick Alexander
Isabelle et Jean-Claude Durgniat / Jacques van de Ven / Jean-Charles Simon / Jean Paillard / Jean-Michel Heiz / Kerstin Granberg
Léopold Kupfer / Ludmila Oustinova / Louk de Wilde / Manuela et Marco Beata / Malou Münch / Marjorie Molina / Monika et
Christian Défago / Michèle Médée-Bertmark / Michèle Pradervand Mooser / Olivier Bloesch / Patrick Lapp / Paul Sissener / Pascal
Pellegrino / Pierre Besson / Pétales Rouges / Serge Diserens / Stéphanie Delarze / Villars Tourisme / Yanne Schmidt / Yuko
et Pierre Amoyal / Yves Piaget
Nous remercions tout particulièrement les nombreuses personnes qui ont gracieusement mis à disposition des logements
pour les musiciens.
Association CLG Musique
L’Association CLG Musique, à but non lucratif, gère Les Classiques de Villars. Son comité est composé de quatre membres :
Jacques van de Ven, président, Corinne Rosay, Michèle Médée-Bertmark et Caroline van de Ven. Vous trouverez dans ce
programme un formulaire d’inscription si vous souhaitez vous joindre aux autres Amis tout en soutenant la manifestation.
Tous les concerts sont enregistrés par Paul Sissener, DCLR Records, Sistrade Sound & Image Systems Sàrl, www.sistrade.ch
Informations et billets :
Direction : Caroline van de Ven Villars Tourisme tél. 024 495 32 32
Direction artistique : Mark Drobinsky ou sur www.classiques.ch
Responsable billetterie et accueil : Ana Lugumerski CHF 45.- / AVS CHF 35.- / Etudiants CHF 25.-
Régie : François Saint-Cyr Enfants entrée gratuite jusqu’à 12 ans
Textes sur les œuvres : Caroline van de Ven
Correction : Olivier Bloesch Pianos : Bösendorfer / www.boesendorfer.ch
Présentation des soirées : Michèle Médée-Bertmark Photographe : Corinne Rosay
Circulez mieux, dépensez moins.
Les Classiques de Villars sont associées à www.e-covoiturage.ch
Case postale 198 - CH - 1884 Villars-sur-Ollon - Tél. +41 24 495 13 64
www.classiques.ch - caroline@classiques.ch
Création logo : Sophie Pfund-Jordi / Création logo étoile : Daniel Struba, dan.struba@bluewin.ch / www.classiques.ch par MAD Concept,
Territet/Montreux / Couverture : Anne Chatelon / Impression : Imprimerie des Colombes, Collombey-Ollon

IL VAUT LA PEINE D’INVESTIR DANS L’AVENIR,
AUSSI EN MUSIQUE CLASSIQUE.
Le Credit Suisse aide les jeunes musiciens talentueux à réaliser leurs rêves.
C’est la raison pour laquelle le Credit Suisse est partenaire des Classiques de Villars.
credit-suisse.com/sponsorship
LES AMIS DU
20882_148x210_ProgClassiques_klaN_f.indd 1 iMPRiMERiE DES COlOMbES - Collombey/Ollon
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