Automne 2006 - 425 Alouette

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Suite... Visage Il habite la maison paternelle de ses beaux-parents au 260, rue St. Andrew, dans la basse-ville d’Ottawa, quartier où se regroupe la population canadienne-française. Fervent catholique, il se place sous la protection de Saint-Joseph, patron des bâtisseurs. Il pratique son métier pendant plus de 60 ans. De 1924 à 1934, il a été l’associé de M. Oscar Poirier. C’est en 1935 qu’il se lance en affaires avec l’aide de sa fille benjamine Jeannine qui lui aide en tenant les livres de sa compagnie. Ayant une santé de fer, il traverse les années de dépression sans jamais manquer une seule journée de travail et en acquérant une réputation toujours plus solide comme entrepreneur. Il est un de ceux le plus en demande non seulement dans la région d’Ottawa (Vanier, Westboro), mais également dans l’Outaouais et les environs (Gatineau, Papineauville, Saint-André-Avellin, Plantagenet). Il construit et rénove des écoles à Ottawa (école primaire de Mazenod), à Plantagenet (probablement l’école Saint-Paul), à Papineauville (école Saint-Pie-X), à Saint-André-Avellin (école Bélanger vers 1936) et à Gracefield. 6 Boîte à outils apartenant à Patrice Aubry. Le Chaînon, Automne 2006 Il rénove également la première école Samuel- Genest à Vanier, le Couvent des Filles de la Sagesse et l’école Guigues à Ottawa en 1936. Il est un des entrepreneurs qui reçoit des contrats de rénovations pour la Basilique Notre-Dame d’Ottawa. Il finit la construction et construit le clocher de l’église Saint- Jean-Marie-Vianney à Gatineau en 1926 ainsi que l’église Sainte-Jeanned’Arc en 1923 à Westboro (Ottawa). Il construit et rénove de multiples maisons unifamiliales à Ottawa telles le 260, rue St. Andrew, les duplex au 255 et 255 ½, 257 et 257 ½, et 273 et 275 rue St. Andrew ainsi que des appartements dont le 259, rue St. Andrew qui existent encore aujourd’hui. Il construit également vers 1961, le 149A, rue Murray, lieu de rencontre pour les organismes de charité de la paroisse Notre-Dame d’Ottawa, tels la Saint-Vincent-de- Paul, la Sainte-Élizabeth, le Club de l’âge d’or qui devient en 1994 le Club des aînés joyeux. Patrice Aubry et sa famille entière se dévouent pour les plus démunis de leur paroisse. Grâce à sa réputation impeccable, il n’a jamais de difficulté à obtenir des matériaux de construction des fournisseurs de la région, et même si ses soumissions ne sont pas toujours les plus basses, il parvient à obtenir des contrats à cause de son honnêteté, de ses connaissances du métier, de son travail et de ses matériaux de qualité supérieure. Parmi les multiples contrats de démolition qu’il obtient, il parvient à utiliser des matériaux pour les recycler et construire de nouvelles propriétés. Le recyclage est une de ses philosophies de base, philosophie qu’il adopta à cause d’une jeunesse dépourvue remplie de misère. À 95 ans, il vit dans une maison pour personnes âgées, rue Presland à Ottawa. Il décède dans son sommeil à 98 ans au Manoir Laurier. Texte et photos par Lucie Èva Gagné, petite-fille de Joseph Patrice Aubry École Guigues à Ottawa, rénovée par Joseph Patrice Aubry en 1936.

Église Très-Sainte-Trinité, 1902 - 1909 Chapelle achevée en 1889 - 1894 et incendiée le 16 janvier 1899 Père Pierre-Siméon Hudon par Louis Aubry Paroisses et clochers La chronique Paroisses et clochers présente un article qui nous fait découvrir une paroisse franco-ontarienne. L’église Très-Sainte-Trinité et son presbytère, joyaux du patrimoine canadien-français (Partie 1 de 2) Membre numéro 1320 Régionale Samuel-de- Champlain (Ottawa) (louis.aubry@videotron.ca) Lors de son assemblée régulière tenue le 10 juillet 2006, les membres du conseil municipal de la Cité de Clarence- Rockland, sur recommandation de son comité consultatif du patrimoine et en vertu de la partie IV de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario, ont désigné « biens culturels » l’église Très-Sainte-Trinité de Rockland et son presbytère. Au dire de Michel Prévost, archiviste en chef de l’Université d’Ottawa, Clarence-Rockland est la seule communauté chez les Canadiens-français de l’Ontario qui a établi son comité consultatif du patrimoine. Un hommage à l’abbé Pierre-Siméon Hudon (1861 - 1934), curé de 1887 à 1934 Cette désignation de bien culturel par le conseil municipal de Clarence-Rockland est, en somme, une reconnaissance bien méritée de l’oeuvre inlassable d’un pionnier canadien-français de l’est ontarien : l’abbé Pierre-Siméon Hudon (1861 - 1934) qui a été invité par Son Excellence Mgr Thomas Duhamel, évêque d’Ottawa, à prendre charge de cette nouvelle paroisse le 31 mai 1889. « Ce nouveau curé allait marquer profondément la destinée de la paroisse et ses paroissiens pour quarante années à venir », écrivait Vianney Laporte dans « La petite histoire de Rockland ». Le Chaînon, Automne 2006 7

Église Très-Sainte-Trinité,<br />

1902 - 1909<br />

Chapelle achevée en 1889 - 1894<br />

et incendiée le 16 janvier 1899<br />

Père Pierre-Siméon Hudon<br />

par Louis Aubry<br />

Paroisses et clochers<br />

La chronique Paroisses et clochers présente un article qui nous fait découvrir une<br />

paroisse franco-ontarienne.<br />

L’église Très-Sainte-Trinité<br />

et son presbytère,<br />

joyaux du patrimoine<br />

canadien-français (Partie 1 de 2)<br />

Membre numéro 1320<br />

Régionale Samuel-de-<br />

Champlain (Ottawa)<br />

(louis.aubry@videotron.ca)<br />

Lors de son assemblée régulière tenue le 10 juillet <strong>2006</strong>,<br />

les membres du conseil municipal de la Cité de Clarence-<br />

Rockland, sur recommandation de son comité consultatif<br />

du patrimoine et en vertu de la partie IV de la Loi sur le<br />

patrimoine de l’Ontario, ont désigné « biens culturels »<br />

l’église Très-Sainte-Trinité de Rockland et son presbytère.<br />

Au dire de Michel Prévost, archiviste en chef de l’Université<br />

d’Ottawa, Clarence-Rockland est la seule communauté chez<br />

les Canadiens-français de l’Ontario qui a établi son comité<br />

consultatif du patrimoine.<br />

Un hommage à l’abbé<br />

Pierre-Siméon Hudon (1861 - 1934),<br />

curé de 1887 à 1934<br />

Cette désignation de bien culturel par le conseil<br />

municipal de Clarence-Rockland est, en somme, une<br />

reconnaissance bien méritée de l’oeuvre inlassable<br />

d’un pionnier canadien-français de l’est ontarien :<br />

l’abbé Pierre-Siméon Hudon (1861 - 1934) qui a été<br />

invité par Son Excellence Mgr Thomas Duhamel,<br />

évêque d’Ottawa, à prendre charge de cette nouvelle<br />

paroisse le 31 mai 1889. « Ce nouveau curé allait marquer<br />

profondément la destinée de la paroisse et ses paroissiens<br />

pour quarante années à venir », écrivait Vianney Laporte<br />

dans « La petite histoire de Rockland ».<br />

Le Chaînon, <strong>Automne</strong> <strong>2006</strong><br />

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