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Suite... Mémoires<br />
Le 25 janvier 1956, en collaboration avec le directeur du journal<br />
Le Bulletin, Charles-Eugène Arsenault, à gauche de Mgr Lamarche,<br />
commence une série d’expositions de livre à la salle paroissiale tous les<br />
dimanches après la messe.<br />
La concurrence des grands quotidiens de langue<br />
anglaise, qui offraient aux Torontois une information<br />
immédiate, riche et variée, ainsi que celle des journaux<br />
français La Patrie, Le Petit Journal, Photo-Journal, Allô-<br />
Police, La Presse, Le Droit, L’Évangéline, qu’on pouvait<br />
se procurer sans trop de difficulté, ont eu cependant<br />
raison du Bulletin.<br />
Mais il s’inscrit dans la lignée d’une dizaine de journaux<br />
qui, au cours des cinquante dernières années, ont<br />
soutenu la lutte pour la sauvegarde de la langue et de<br />
la culture françaises à Toronto : L’Alliance (1954-55),<br />
Toronto-Presse (1955), Le Bulletin (1955-57), Les Nouvelles<br />
Françaises (1958-61), L’<strong>Alouette</strong> (1963-64), Courrier Sud<br />
(1973-76), L’Express (1976), Le Métropolitain (1993) [ces<br />
deux derniers hebdos sont les seuls à avoir trouvé<br />
la formule qui semble répondre aux besoins de la<br />
nouvelle francophonie multiethnique et de la clientèle<br />
francophile de Toronto. C’est pourquoi ils existent<br />
toujours], et Acadianité (1984-86), dernier journal<br />
d’expression et d’impressions acadiennes.<br />
Par un beau dimanche matin d’été (vers 1942).<br />
14 Le Chaînon, <strong>Automne</strong> <strong>2006</strong>