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Automne 2006 - 425 Alouette

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par Pierre Fortier<br />

Membre numéro 6577<br />

Régionale de Toronto<br />

(Toronto)<br />

Mémoires<br />

La chronique Mémoires présente un article qui nous fait découvrir les us et<br />

coutumes de nos ancêtres.<br />

Il y a 50 ans paraissait<br />

LE BULLETIN DE TORONTO<br />

Journal d’expression et<br />

d’impressions acadiennes<br />

En 1956, Charles-Eugène Arsenault, acadien d’origine et<br />

fondateur de l’actuelle librairie Champlain, lance sans aucune<br />

prétention Le Bulletin, un journal qui se veut l’organe<br />

offi ciel des milliers d’Acadiens qui habitent Toronto. Cet<br />

article résume l’historique de ce journal acadien, le situant<br />

à la fois dans le contexte socioculturel de l’époque et y<br />

décrivant par la suite, succinctement, son contenu et sa<br />

portée critique. Le Bulletin s’inscrit dans la lignée d’une<br />

dizaine de journaux qui ont soutenu au cours des années<br />

et soutiennent toujours comme le font L’Express (1976) ou<br />

encore Le Métropolitain (1993) aujourd’hui, la lutte pour<br />

la sauvegarde de la langue et de la culture françaises à<br />

Toronto.<br />

Lors du recensement de 1851, Toronto compte 467 francophones<br />

sur une population de 30 775 habitants,<br />

essentiellement britanniques d’origine. Vers la fi n du<br />

19e Lors du recensement de 1851, Toronto compte 467 francophones<br />

sur une population de 30 775 habitants,<br />

essentiellement britanniques d’origine. Vers la fi n du<br />

19 siècle, ce noyau infi me gagne en importance, alors<br />

que les Canadiens-français de l’Ontario, du Québec et<br />

de l’Acadie, attirés par le développement économique<br />

du sud de l’Ontario, viennent chercher de l’emploi<br />

dans la capitale provinciale.<br />

Un bon nombre d’entre eux se retrouvent dans la paroisse Sacré-Cœur,<br />

fondée en 1887, où ils organisent leur vie sociale et communautaire, à<br />

l’ombre de la première église française de Toronto.<br />

En 1896, le Conseil des écoles catholiques de Toronto solidifi e les assises de<br />

cette communauté distincte, en faisant bâtir au coût de 3 000 $, rue Sackville,<br />

sur des terrains achetés par les paroissiens, le premier étage de l’école dite<br />

« Sacred Heart School » que fréquenteront la majorité des élèves francophones<br />

dont les pères sont ouvriers.<br />

Le Chaînon, <strong>Automne</strong> <strong>2006</strong><br />

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