Royaume du Maroc - BMELV

L’INRH coopère également avec l’Université de Bretagne Occidentale dans le domaine de
l’halieutique et de l’océanographie pour la formation et le perfectionnement de ses
chercheurs.
Portugal
Dans le cadre du protocole de coopération signé en 1994, l’IPIMAR, Institut portugais
homologue de l’INRH, a financé une campagne de prospection dans les eaux marocaines à
l’aide du navire de recherche « Capricornio », dont l’objectif était de prospecter et d’étudier
les ressources des zones rocheuses.
D’autre part, l’IPIMAR a reçu, dans ses différents laboratoires et unités de recherche, des
chercheurs de l’INRH, notamment dans le domaine de l’environnement marin et de
l’identification génétique des stocks halieutiques.
La dynamisation de la coopération avec l’IPIMAR est essentielle du fait que les
problématiques abordées par les chercheurs portugais sont proches, voire similaires à celles
recontrées dans les eaux marocaines.
En 2007, L’INRH a renforcé sa coopération avec le Portugal dans les domaines scientifique,
technologique et de formation universitaire, avec la signature d’un accord de coopération
culturelle et scientifique avec l’Université d’Algarve et d’une convention avec le Centre des
sciences de la Mer (CCMAR).
3.2.4 Accords de coopération bilatérale avec d’autres pays
Japon
Le Japon a financé par le biais de l’OFCF un centre d’élevage en milieu contrôlé du thon
rouge, visant la reconstitution des stocks surexploités de cette espèce, dans la région de la
Méditerranée occidentale. Ce projet d’un montant de 10 millions de dollars environ couvrait
la période 1993-2000.
En 2000, le japon a financé l’acquisition du bateau de recherche Amir Moulay Abdellah,
spécialisé dans la prospection acoustique des ressources pélagiques. Le coût global du navire
est de l’ordre de 12 millions de dollars. Il est prévu que ce navire entre dans le champ
d’intervention du présent projet.
En 2002, le gouvernement japonais a financé la construction et l’équipement du centre de
valorisation des produits de la pêche à Agadir, pour un montant de 12 millions de dollars.
Depuis 2008, le Japon a répondu favorablement à la requête du Maroc de financer la
contruction des laboratoires centraux de l’INRH, qui ont été officiellement inauguré.
En outre, les agences de développement japonaises, la JICA et l’OFCF, ont accordé plusieurs
bourses de formation pour des stages de moyenne durée aux chercheurs et techniciens de
l’INRH.
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