Fraction Armée Rouge : l'utopie meurtrière - Festival international du ...

Séquence 17 [35 :30-43 :35] « ouvrir la voie ».
C’est la nuit, une voiture de sport se dirige à tout allure vers la caméra et passe à côté d’elle.
La caméra suit la voiture. Fondu sur l’intérieur de la voiture. On voit Baader en gros plan. On
entend une chanson rock. Baader est arrêté par la police. Il est impoli. Lorsque le policier lui
demande de décliner son identité, il bafouille, car ce sont des papiers volés et il est arrêté.
Changement de scène. Nous sommes dans l’appartement d’Ulrike. Mahler arrive et raconte
que Baader a été emmené à la prison de Moabit. Ulrike veut le délivrer. Quelques-unes des
personnes présentes se déclarent prêtes à lui prêter main forte. Ils appartiennent au nouveau
groupe. Ulrike en gros plan leur demande comment ils comptent s’y prendre. Gudrun réplique
agressivement qu’elle n’est pas obligée de s’y associer. Elle peut se contenter d’écrire un texte
à ce sujet à postériori. Elle critique la passivité d’Ulrike. Lorsque Mahler propose que Baader
purge ses 10 mois, Gudrun est dans tous ses états et insiste sur le fait que l’on doit « ouvrir la
voie » dans le cas où l’un d’entre eux est emprisonné. Ulrike réfléchit sérieusement à un plan.
Changement de scène. Prison de Moabit. Ulrike et Esslin travesties rendent visite à Baader en
ayant invoquée une raison. Officiellement Ulrike n’a rien à voir avec la bande à Baader-
Ensslin. Officiellement, il s’agit d’un projet de livre.
Changement de scène. Appartement d’Ulrike. Le photographe arrive avec des fleurs. Tout à
coup on lui met un revolver sur la nuque. L’un des jeunes femmes fait « pang » et le
photographe lui arrache l’arme des mains. La jeune femme se met à rire, elle raconte que c’est
Gudrun qui lui a donné ce pistolet lacrymogène. Elle se serait procurée toutes les armes. Le
photographe se dispute avec Ulrike, car elle va prendre part à la tentative de libération de
Baader. Elle lui explique le plan. Alternance de gros plans. Le photographe veut dissuader
Ulrike, mais elle pense qu’elle doit passer à l’action maintenant. Elle s’en va, la caméra la
suit. La jeune femme tire encore une fois pour rire sur le photographe.
Changement de scène. Institut pour les questions sociales. Des policiers font entrer Baader. Il
est autorisé à faire des recherches pour un livre avec Ulrike Meinhof. On sonne et on fait
entrer deux jeunes femmes. Celles-ci ouvrent la porte aux autres. Soudain un échange de
coups de feu inattendu éclate entre elles et un employé de l’institut auquel le groupe n’avait
pas pensé dans son plan. La situation dégénère. L’employé est mort et les policiers se
défendent plus violemment que prévu. Ulrike se tient dans la pièce toute empruntée. On tire
sur l’un des policiers, l’autre est bousculé. Le groupe s’enfuit par la fenêtre avec Baader.
Ulrike en gros plan reste en retrait. Elle pourrait en rester là et faire comme si elle avait
attaquée. Elle suit cependant les autres. Elle veut faire partie de la bande.
Séquence 18 [43 :35-45] Changement de camp.
Stefan Aust se rend chez le mari d’Ulrike et attire son attention sur un reportage télévisé. Ils
se trouvent à la rédaction du journal, pour lequel travaille le mari d’Ulrike. Ils suivent le
reportage qui suppose que Ulrike a été enlevée par ceux qui ont libéré Baader. Des images
télévisées sont intercalées.
Changement de scène. Ulrike est devant sa machine à écrire. On la voit en gros plan. Le
spectateur peut lire ce qui est écrit. On entend à nouveau la voix d’Ulrike. Elle écrit le fameux
texte sur les flics et les cochons. Ulrike se radicalise. On voit l’image des personnes
recherchées. Et l’on apprend qu’Ulrike est recherchée pour tentative de meurtre. Nous voyons
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