Fraction Armée Rouge : l'utopie meurtrière - Festival international du ...

Baader arrive et effraie Peter en simulant l’agressivité. Les trois personnages discutent et il est
évident que Baader prépare quelque chose. Pour le moment, il veut aller à Darmstadt et « faire
la bringue ». Il efface les réticences dues à l’absence de voitures en disant qu’ils vont en voler
quelques-unes.
Changement de scène. Des voitures roulent à toute allure les unes à côté des autres. C’est la
nuit. Les rues sont désertes. La caméra montre alternativement les passagers des voitures.
Ensslin et Baader conduisent chacun une voiture, ils se tendent des joints d’une voiture à
l’autre. On entend la chanson « talking about generation ». L’atmosphère est détendue et la
bonne humeur règne. Peter est assis à côté de Baader. Baader prend un revolver et tire par la
fenêtre dans la nuit. Il encourage Peter à faire de même. En gros plan on le voit tirer sur un
panneau routier.
Séquence 14 [29 :10-30-10] Le BKA (Bundeskriminalamt) la direction générale de la
police judiciaire.
Le BKA à Wiesbaden. On entend Willy Brandt parler à la télévision. La caméra montre le
bureau de Horst Herold qui écoute avec son collègue le discours de Brandt. Les deux
personnages se demandent si le chancelier avec son allocution va pouvoir apaiser les
mouvements protestataires. Des images d’archives sont intercalées. Le collègue pense que la
situation est apaisée, tandis que Herold pense le contraire. Il prévoit d’autres attentats.
Séquence 15 [30-10 :32-40] L’Italie.
Rome. Février 1970. Plan général sur la ville. La caméra suit Horst Mahler qui se dirige vers
un café. Gudrun travestie l ‘apostrophe et il s’assoit à sa table. Baader et une jeune femme
sont aussi assis à la table. Ils parlent de l’avenir. Baader et Ensslin ont été condamnés et ils
sont sous mandat d’arrêt en Allemagne. Mahler veut les ramener à Berlin, il a mis sur pied un
nouveau groupe. Baader s’énerve et il exige de Mahler des preuves de sa détermination.
Mahler vole son porte-monnaie à une femme en guise de preuve. Pendant la conversation, la
caméra passe alternativement en gros plan d’un personnage à l’autre. Baader est pris d’un
accès de rage, lorsqu’on lui vole sa voiture sous ses yeux, celle-là même qu’il avait volée peu
de temps avant. Baader est colérique.
Séquence 16 [32 :40-35 :30] A nouveau à Berlin.
Vue frontale de la porte d’un appartement. Quelqu’un ouvre la porte et Baader et Ensslin
pénètrent dans l’appartement. Celui-ci appartient au photographe et à Ulrike Meinhof. Ulrike
est heureuse de revoir Gudrun et elles les invitent à habiter chez eux. Ulrike évoque les plans
pour remonter un groupe. Le photographe se tient à l’arrière-plan. Gros plans alternés. Baader
se fait à nouveau remarquer par son comportement. Il veut mener à bien sa cause même s’il
doit mourir pour elle. Ulrike et Gudrun discutent. Ulrike se plaint de ne rien pouvoir changer
en pratiquant uniquement un journalisme d’investigation. Gudrun lui fait comprendre qu’elle
doit se radicaliser. Ulrike dit qu’elle ne pourra jamais quitter ses enfants.
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