Fraction Armée Rouge : l'utopie meurtrière - Festival international du ...

Séquence 8 [12 :55-17 :50] Rudi Dutschke.
Le spectateur est spectateur dans le film et il regarde un reportage sur Hiroshima. La caméra
recule et l’on découvre un téléviseur. Le plan se termine sur le point de vue par derrière d’un
jeune homme assis dans le salon et qui vise le téléviseur avec un pistolet. Changement de
point de vue avec un gros plan sur le visage de l’homme. A la télévision, le journaliste parle
de Rudi Dutschke qui mène la lutte. Plan rapproché sur l’homme.
Changement de scène : on se retrouve dans un amphithéâtre. Gros plan sur Rudi Dutschke de
profil. Il s’adresse à une foule et parle du Vietnam et des luttes nécessaires. La caméra suit un
homme qui traverse la salle et photographie Dutschke. Ulrike Meinhof apparaît et s’assoit au
milieu de la foule. La caméra oscille entre Dutschke et la foule pour enregistrer les réactions.
Le photographe se dirige vers Meinhof : on voit les deux discuter en gros plan. Un homme se
dirige vers le micro et proteste contre la tenue de ce meeting. On l’éloigne sous les huées de la
foule. Travelling qui s’arrête sur Dutschke qui appelle à la lutte. La foule le suit. Gros plans
alternés sur Dutschke, Meinhof et la foule.
Changement de scène : le jeune homme qui vient de pointer son arme sur le téléviseur est à
présent dans la rue. Dutschke se rend en vélo à la pharmacie. Le jeune homme le suit. Un
travelling accompagne Dutschke, entrecoupé de gros plans sur le jeune homme. La pharmacie
est fermée et Dutschke attend près de son vélo qu’elle ouvre. La caméra suit le jeune homme
par derrière et nous le montre se dirigeant vers Dutschke. Il lui demande son nom et en gros
plan nous le voyons tirer sur lui et le traiter de « salop de communiste ! » ;
Plans alternés rapides sur Dutschke, les passants, l’agresseur. Ce dernier prend la fuite. On
voit Dutschke en gros plan, il se lève et titube le long de la rue. L’agresseur se cache dans un
chantier, gros plan sur lui. A nouveau plan sur Dutschke : il s’effondre. On voit l’agresseur
prendre des cachets. Des sirènes de voiture de police retentissent. L’agresseur voit les
policiers passer en courant devant le chantier et il ouvre le feu. Le spectateur voit les policiers
du point de vue du jeune homme, par-dessous. Le jeune homme est blessé, les policiers
prennent d’assaut la cachette. Le jeune homme que l’on voit en gros plan dit qu’il ne supporte
pas les communistes.
Séquence 9 [17:50-19:45] Axel Springer.
Le photographe accompagne Ulrike Meinhof en voiture. La scène se passe le soir et à la radio
on entend un reportage au sujet de l’attentat contre Rudi Dutschke. Il survivra. On voit les
deux personnages par derrière en gros plan. Par les vitres latérales, on voit les gens courir
dans la rue, ils crient et portent des torches. A la radio on entend que des manifestations se
forment devant le bâtiment du groupe de presse Springer. Gros plan sur Ulrike Meinhof. Elle
pleure.
Panoramique sur ce qui se passe tout autour, des manifestants courent dans la même direction.
L’un d’entre eux porte un mégaphone et annonce que les éditeurs auraient tirés à cause de la
manifestation qui se forme. Le photographe et Meinhof arrivent devant le bâtiment au milieu
des manifestants. Ceux-ci empêchent les camionnettes de quitter le parking pour faire la
livraison des journaux. Les camionnettes sont prises d’assaut et renversées. La caméra nous
dévoile cela en alternant plans généraux et gros plans. Les camionnettes brûlent, la foule jette
des pierres. Ulrike Meinhof et le photographe participe au caillassage. Des fenêtres éclatent en
morceaux et on allume des incendies. La police intervient et procède à des arrestations.
Gros plan sur Ulrike Meinhof qui soudain se retrouve seule et observe ce qui se passe. Elle est
arrêtée à son tour, mais un policier la reconnaît et demande à ce qu’elle soit relâchée parce
que journaliste. Elle s’en va. En arrière-fond sonore, on entend un manifestant crier. La
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