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Bilan de dix ans sur les parasitoses intestinales<br />

au Centre Hospitalier de<br />

Kénitra(Maroc) : 1996-2005<br />

Auteur : Youssef EL GUAMRI, Driss BELGHYTI , Abd<strong>el</strong>aziz BARKIA<br />

Mohammed TIABI, Nabila AUJJAR, Abd<strong>el</strong>ali ACHICHA<br />

Khadija EL KHARRIM, Lhmidi ELFELLAKI<br />

Catégorie : Environnement<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

Publié le: 2011-06-14<br />

www.scienc<strong>el</strong>ib.fr


Bilan de dix ans sur les parasitoses intestinales au Centre Hospitalier de<br />

Kénitra (Maroc) : 1996-2005<br />

Intestinal parasitism prevalence in the Hospital Centre of Kenitra<br />

(Morocco): 1996-2005<br />

Youssef EL GUAMRI (1) , Driss BELGHYTI (1) , Abd<strong>el</strong>aziz BARKIA (2) , Mohammed<br />

TIABI (3) , Nabila AUJJAR (3) , Abd<strong>el</strong>ali ACHICHA (4) , Khadija EL KHARRIM (1) ,<br />

Lhmidi ELFELLAKI (5)<br />

(1) Biology and Health Laboratory. Environmental and Parasitology Team / UFR Doctoral "Parasitology<br />

compared: Medical and Veterinary Applications." Sciences Faculty. Ibn Tofail University. Kénitra<br />

B.P. 133, 14000. Morocco. T<strong>el</strong>ephone: (212) 66 56 33 59 / Fax: (212) 37 37 27 70.<br />

(2) Epidemic Diseases Service. Department of Epidemiology and Disease Fight Against. Ministry of<br />

Health. Rabat. Morocco.<br />

(3) Medical Analysis Laboratory. Centre Hospitalier Provincial EL IDRISSI of Kenitra. Morocco.<br />

(4) Regional Epidemiology Centre of Gharb. Provincial D<strong>el</strong>egation of Kenitra. Morocco.<br />

(5) Hygiene and Epidemiology Midfi<strong>el</strong>der Laboratory. Provincial D<strong>el</strong>egation of Kenitra. Morocco.<br />

RESUME : Le profil épidémiologique des parasitoses intestinales au niveau du Centre<br />

Hospitalier Provincial El Idrissi de Kénitra a été étudié sur un échantillon de 4285<br />

examens parasitologiques de s<strong>el</strong>les de 1996 à 2005. 606 examens sont positifs soit un<br />

indice de parasitisme de 14,15 %. L'Index parasitaire spécifique est élevé pour les<br />

protozoaires Entamoeba histolytica (26,40), Giardia intestinalis (22,71) et Entamoeba<br />

coli (22,11) et l‘h<strong>el</strong>minthe Ascaris lumbricoides (11,87 %). Le polyparasitisme<br />

concerne 10,72 % des sujets parasités.<br />

Mots clés : pollution, environnement, parasitisme intestinal, Kénitra, Maroc.<br />

ABSTRACT: The intestinal parasitism epidemiologic profile in Provincial Hospital Center El<br />

Idrissi of Kenitra was studied on 4285 stools parasitological examination over 1996<br />

through 2005. 606 examinations were found positive is an indication of parasitism of<br />

14.15%. The parasitary specific index was high in case of protozoa Entamoeba<br />

histolytica (26.40%), Giardia intestinalis (22.71%) and Entamoeba coli (22.11%), and in<br />

the case of the h<strong>el</strong>minth Ascaris lumbricoides (11.87%). 10.72% subjects were<br />

concerned by polyparasitism.<br />

Keywords : pollution, environnement, intestinal parasitism, Kenitra, Moroccon.<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

1<br />

Youssef EL GUAMRI


1. INTRODUCTION<br />

Les parasitoses intestinales sont fréquentes dans la population humaine. Leurs taux de<br />

prévalence sont en r<strong>el</strong>ation avec les conditions de milieu ambiant, le mode de vie et le niveau<br />

d'hygiène. Elles peuvent provoquer des pathologies aux manifestations cliniques plus ou<br />

moins marquées, généralement difficiles à distinguer des autres troubles dans les populations<br />

présentant un niveau de santé médiocre [ 2,25 ]. Elles sont un indicateur du niveau d'hygiène et<br />

de dév<strong>el</strong>oppement des populations.<br />

S<strong>el</strong>on les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé pour l'année 2001, on évalue à<br />

3,5 milliards de nombre de sujets infestés par des parasites digestifs et 450 millions le nombre<br />

de malades [ 26 ].<br />

L’efficacité des méthodes de lutte dépend en partie de la bonne connaissance de la<br />

distribution des ces infestations parasitaires [ 24 ]. Aussi, une étude épidémiologique<br />

rétrospective de 1996 à 2005 a été menée à l’Hôpital provincial El Idrissi de Kénitra (Gharb,<br />

Maroc) en vue de déterminer la prévalence des parasitoses intestinales, les index parasitaires<br />

spécifiques des différentes espèces parasitaires qui y sont rencontrées et d’apprécier leur<br />

évolution au cours de ces dix années.<br />

2. MATÉRIEL ET MÉTHODES<br />

De janvier 1996 à décembre 2005, le laboratoire d’analyses médicales du Centre hospitalier<br />

provincial El Idrissi de Kénitra a effectué 4285 examens parasitologiques des s<strong>el</strong>les (EPS).<br />

Les prélèvements proviennent des patients âgés de 1 mois à 76 ans. Il s’agit de malades<br />

hospitalisés ou suivis dans les services de gastro-entérologie et médecine générale, de<br />

pédiatrie et chirurgie infantile, de chirurgie et spécialités et de malades consultant en externe<br />

dans les centres et cliniques sanitaires de la région.<br />

Chaque prélèvement a fait l’objet d’un examen direct microscopique, entre lame et lam<strong>el</strong>le,<br />

après dilution en eau physiologique sur des s<strong>el</strong>les fraichement émises. La recherche de<br />

protozoaires a été faite systématiquement par coloration au Lugol. Les patients ont bénéficié<br />

de trois EPS de contrôle.<br />

On a calculé l’Index parasitaire simple IPS, pourcentage de sujets parasités par rapport au<br />

total des EPS effectués, l’Index parasitaire spécifique IPSp, pourcentage de sujets parasités<br />

par une espèce ou groupe de parasites par rapport au total d’EPS positifs, et l’IPP, Index de<br />

polyparasitisme déduit de la différence entre la somme des IPSp (Index parasitaire corrigé<br />

IPC et L’IPS (Index parasitaire simple).<br />

Les données recueillies ont été saisies sur Exc<strong>el</strong> afin de calculer des paramètres nécessaires<br />

(moyennes, index et taux). L’écart-réduit (loi normale) permet de calculer la probabilité alpha<br />

(ou degré de signification p). Pour un écart-réduit ≥ 1,960, p ≤ 0,05, ce qui permet d'obtenir<br />

l'intervalle de confiance IC à 95 %. L’analyse statistique a été réalisée sur le logici<strong>el</strong> Epi-<br />

Info6 adapté à l'épidémiologie.<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

2<br />

Youssef EL GUAMRI


3. RÉSULTATS<br />

L'effectif des sujets parasités de sexe féminin (320 soit un IPS de 15,68 %) est supérieur à<br />

c<strong>el</strong>ui des sujets parasités de sexe masculin (286 soit un IPS de 12,76 %). La différence entre<br />

les deux sexes est très significative (écart réduit de 2,74).<br />

485 des prélèvements positifs correspondent à des sujets de moins de 18 ans (80,03 % soit un<br />

IPS de 16,39 %). L’IPS est de 9,14 % chez les adultes. La différence entre ces deux tranches<br />

d’âge est hautement significative (écart-réduit de 6,29). L'IPS est en moyenne de 14,15 %, ce<br />

qui signifie qu'une personne sur quatre porte une espèce ou plusieurs espèces parasites. Le<br />

taux le plus élevé a été enregistré en 1999 (18,10 %) et 1996 (17,48) et le plus faible en 2002<br />

(9,10). La différence est hautement significative entre les années 1996-2002 (écart-réduit de<br />

3,947), 1999-2002 (4,097), très significative entre les années 1996-2005 (2,958), 1996-2005<br />

(2,603), 1998-2002 (2,693), 1999-2001 (3,131), 1999-2005 (2,748) et 2002-2005 (2,760) et<br />

significative entre les années 1997-2002 (2,513), 2000-2002 (2,476) et 2002-2003 (2,034).<br />

L'évolution annu<strong>el</strong>le de la prévalence des parasitoses digestives entre 1996 et 2005 au CHP de<br />

Kénitra a été marquée par une diminution de nombre d’examens pratiqués et du nombre des<br />

cas positifs (Tableau I). Des pics de taux d’infestation parasitaires ont été observés en 1996<br />

(104/595) et 1999 (93/514).<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

3<br />

Youssef EL GUAMRI


Tableau I : Évolution de la prévalence des parasites entre 1996 et 2005 au Centre hospitalier provincial de Kénitra.<br />

Années Total<br />

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 n %*<br />

EPS pratiqués 595 489 422 514 515 533 473 281 236 227 4285 -<br />

EPS positifs 104 70 63 93 73 60 43 39 38 23 606 14,15<br />

PROTOZOAIRES Amibes<br />

Entamoeba histolytica (formes kystiques) 34 14 18 30 10 14 12 8 13 7 160 3,74<br />

E. histolytica (forme minuta) 1 1 2 0 0 0 0 0 0 0 4 0,10<br />

Entamoeba coli 16 15 14 25 26 15 12 10 8 8 149 3,48<br />

Endolimax nana 1 1 2 0 0 0 0 0 0 0 4 0,10<br />

Total Amibes 52 31 36 55 36 29 24 18 21 15 317 7,40<br />

Flag<strong>el</strong>lés<br />

Giardia intestinalis 19 21 17 21 14 22 9 13 12 5 153 3,58<br />

Trichomonas intestinalis 8 5 2 4 4 1 4 4 2 3 37 0,87<br />

Chilomastix mesnilii 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 0,10<br />

Total Flag<strong>el</strong>lés 31 26 19 25 18 23 13 17 14 8 194 4,53<br />

Total Protozoaires 83 57 55 80 54 52 37 35 35 23 511 11,93<br />

HELMINTHES Nématodes<br />

Ascaris lumbricoides 15 12 7 11 17 10 5 2 1 0 80 1,87<br />

Trichuris trichiura 12 7 5 6 6 0 1 1 0 0 38 0,89<br />

Enterobius vermicularis 0 1 3 0 1 2 4 2 0 1 14 0,33<br />

Anguillules 1 0 0 0 2 0 0 0 0 0 3 0,08<br />

Cestodes<br />

Hymenolepis nana 3 2 2 3 3 2 1 1 1 0 18 0,43<br />

Taenia saginata 0 1 1 1 0 0 1 0 1 0 5 0,12<br />

Total H<strong>el</strong>minthes 31 23 18 21 29 14 12 6 3 1 158 3,69<br />

Total Protozoaires et H<strong>el</strong>minthes 114 80 73 101 83 66 49 41 38 24 669 15,62<br />

* : par rapport au nombre de cas examinés<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

4<br />

Youssef EL GUAMRI


L’évolution mensu<strong>el</strong>le de l’intensité des parasitoses à protozoaires entre 1996 et 2005 au CHP<br />

de Kénitra a été marquée par des pics en mai (60 cas), juillet (55) et juin (53) avec un nombre<br />

de cas minimal en janvier (23) (Figure 1). L’infestation par les amibes a été importante par<br />

rapport à c<strong>el</strong>le due aux flag<strong>el</strong>lés durant toute la période d’étude.<br />

Nbre de cas<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Janvier<br />

Février<br />

Mars<br />

Avril<br />

Mai<br />

Juin<br />

5<br />

Juillet<br />

Mois<br />

Août<br />

Septembre<br />

Octobre<br />

Amibes Flag<strong>el</strong>lés Total (Protozoaires)<br />

Fig. 1 : Évolution mensu<strong>el</strong>le des cas des protozooses entre 1996 et 2005 au Centre hospitalier<br />

provincial de Kénitra.<br />

Le nombre maximal d’amibes a été notifié en aout avec 35 cas contre 14 en janvier (Figure 1).<br />

- Entamoeba histolytica : on observe deux pics en aout (19 cas) et mars (18). Les<br />

formes trophozoïtes minuta ont été trouvées en faible nombre (4) uniquement en<br />

mars, avril, mai et novembre avec un cas à chaque fois.<br />

- Entamoeba coli : 19 cas ont été notifiés en juillet contre quatre au minimum en<br />

janvier durant toute la période d'étude.<br />

- Endolimax nana : deux cas ont été enregistrés en mars 1998 et un en avril 1996 et<br />

en juin 1997.<br />

Les flag<strong>el</strong>lés sont très fréquents entre avril et juillet avec un pic de 25 cas en mai (Figure 1).<br />

- Giardia intestinalis : est trouvée fréquemment en février, avril, mai et juin avec un<br />

pic en juillet (19 cas) et un minimum de cas en aout (7)<br />

- Trichomonas intestinalis : six cas ont été notifiés en mai et l’espèce est absente en<br />

janvier<br />

- Chilomastix mesnilii : deux cas ont été enregistrés en mai et les deux autres en aout<br />

et octobre.<br />

L'évolution mensu<strong>el</strong>le de l’intensité des h<strong>el</strong>minthiases entre 1996 et 2005 au CHP de Kénitra<br />

a été marquée par des pics en décembre (21 cas) et mai (19) avec un minimum de cas en<br />

octobre (9) et février (9) (Figure 2). L’infestation par les nématodes a été importante par<br />

rapport à c<strong>el</strong>le due aux cestodes durant toute la période d’étude. Aucun cas de parasitoses à<br />

cestodes n’a été noté en mai et décembre durant toute la période d’étude.<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

Novembre<br />

Youssef EL GUAMRI<br />

Décembre


Nbre de cas<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

Janvier<br />

Février<br />

Mars<br />

Avril<br />

Mai<br />

Juin<br />

6<br />

Juillet<br />

Mois<br />

Août<br />

Septembre<br />

Octobre<br />

Nématodes Cestodes Total (H<strong>el</strong>minthes)<br />

Fig. 2 : Évolution mensu<strong>el</strong>le des cas d’h<strong>el</strong>minthiases entre 1996 et 2005 au Centre hospitalier<br />

provincial de Kénitra.<br />

Les nématodes sont rencontrés surtout en décembre (21 cas) et peu (7 cas) en février et mars<br />

(Figure 2).<br />

- Ascaris lumbricoides : quinze cas ont été enregistrés en décembre et seulement<br />

deux en mars.<br />

- Trichuris trichiura : six cas ont été notifiés en juin et décembre et un seul en juillet<br />

et novembre.<br />

- Enterobius vermicularis : trois cas ont été reportés en janvier, avril et juillet, un<br />

seul en mars, juin, aout, octobre et novembre et aucun en février, mai, septembre et<br />

décembre.<br />

- Anguillules à Strongyloides stercoralis : trois cas ont été enregistrés pendant les<br />

mois d'aout, octobre et novembre.<br />

Les cestodes sont trouvés fréquemment en novembre avec cinq cas. Les mois de mai et<br />

décembre sont marqués par l'absence de ce type de parasitose intestinale (Figure 2).<br />

- Hymenolepis nana : trois cas ont été trouvés en mars, juin et novembre, deux en<br />

juillet et aout, un seul en janvier, février, avril, septembre et octobre et aucun en<br />

mai et décembre.<br />

- Taenia saginata : deux cas ont été enregistrés en novembre, un seul en janvier,<br />

février et juin et aucun pour les autres mois.<br />

4. DISCUSSION ET CONCLUSION<br />

Les méthodes et techniques de concentrations utilisées permettent rarement de mettre en<br />

évidence les formes pathogènes et végétatives de protozoaires. Une étude épidémiologique<br />

menée à l’hôpital de Mahajanga (Madagascar) a montré que de nombreuses h<strong>el</strong>minthiases<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

Novembre<br />

Youssef EL GUAMRI<br />

Décembre


peuvent passer inaperçues en raison d’une ponte irrégulière des œufs, d’une infestation faible,<br />

d’une immaturité des vers ou d’une prédominance de mâles [ 6 ].<br />

Par ailleurs, des méthodes spécifiques pour la recherche d’oxyure (Enterobius vermicularis,<br />

parasite assez fréquent chez les enfants) n’ont pas été utilisées (scotch-test de Graham).<br />

Sur les 4285 EPS, 606 ont été positifs, soit 14,15 %. Il convient cependant de noter que le<br />

taux de parasitisme intéresse principalement les sujets présentant un signe d'app<strong>el</strong> digestif et<br />

non l’ensemble de la population. Les prévalences parasitaires sont donc sous-estimées.<br />

Ce taux de parasitisme est inférieur à ceux trouvés à El Mohammedia [ 18 ], Casablanca [ 17,20 ],<br />

Oujda [ 16 ], Marrakech [ 10 ], Rabat [ 28,33 ], Sidi Yahia [ 23 ] et Kénitra [ 19 ]. Alors que nous<br />

avons trouvé une prévalence totale de seulement 14,15 %, <strong>el</strong>le est d’environ 50 % dans un<br />

laboratoire privé extra-hospitalier de Kénitra [ 21 ], pourcentage à tempérer par le fait que<br />

certaines parasitoses (ascaridiose, oxyure, trichocéphale, téniasis…) sont souvent traitées sur<br />

le seul argument symptomatique et ne font pas toujours l’objet d’un diagnostic poussé. Il<br />

faudrait encore faire intervenir des variations géographiques et des facteurs socioéconomiques.<br />

Le nombre d’examens décroît de 1996 à 2005. Une corrélation entre le nombre d’examen<br />

pratiqués et les années de la période d’étude a été observée (p < 0,001). Cette baisse pourrait<br />

être due à l’installation d’autres laboratoires d’analyses médicales (publics et privés) dans la<br />

zone d’étude. La fréquence d’infestations parasitaires avait par contre augmenté entre 1973 et<br />

1975 au CHU de Rabat au Maroc [ 15 ].<br />

À la Martinique, une comparaison de la prévalence des principales parasitoses digestives<br />

entre les années 1968, 1972 (Institut Pasteur) et 1995 (Laboratoire départemental d’hygiène)<br />

montre un effondrement de la prévalence des parasitoses intestinales dès le début des années<br />

1970 explicable par l’amélioration du niveau général d’hygiène et l’apparition<br />

d’anth<strong>el</strong>minthiques pratiques d’utilisation et efficaces [ 22 ]. D’autres travaux dans des<br />

laboratoires publics de Martinique entre 1988 et 1995 ont confirmé ces résultats [ 12 ].<br />

Les protozoaires sont trois fois plus fréquents que les h<strong>el</strong>minthes. Les amibes constituent plus<br />

de la moitié des parasites, suivis des flag<strong>el</strong>lés et enfin des h<strong>el</strong>minthes. Ces derniers<br />

correspondent généralement à Ascaris lumbricoides, alors que les autres verminoses dues tant<br />

aux nématodes qu'aux cestodes sont beaucoup plus rares. Des cas exceptionn<strong>el</strong>s d'anguillulose<br />

à Stronyloides stercoralis ont été enregistrés (1 en 1996 et 2 en 2000). Ce sont donc les<br />

protozooses, maladies des mains sales, du péril fécal et de l'alimentation souillée qui<br />

constituent la grande majorité des cas. Notons aussi les faibles index des h<strong>el</strong>minthes transmis<br />

par voie orale et une représentation minime voire nulle des h<strong>el</strong>minthes transmis par voie<br />

transcutanée, notamment les anguillules. Ces résultats sont comparables à ceux obtenus par<br />

Faye et al. [ 11 ], Dialoo et al. [ 7 ] et Diwara [ 9 ].<br />

Les amibes sont les parasites les plus nombreux (317 cas soit une prévalence de 7,40 %).<br />

Entamoeba histolytica est retrouvé sous forme kystique dans près du quart des s<strong>el</strong>les positives<br />

(IPSp de 26,40 %). Il est trouvé aussi sous la forme non pathogène Entamoeba histolytica<br />

minuta avec une prévalence de 0,66 %. La prévalence d’E. histolytica est variable s<strong>el</strong>on les<br />

auteurs. Elle peut être nulle au Sénégal [ 11 ], en Côte d’Ivoire [ 1 ], plus faible, de 2 à 3 % chez<br />

des enfants hospitalisés à Libreville (Gabon) à cause de diarrhées aigues [ 14 ], 5,03 % en<br />

Tunisie [ 4 ], 10,6 % au Burkina Faso [ 8 ] ou plus élevée, de 22,6 % au Sénégal [ 30 ].<br />

Giardia intestinalis (IPSp de 22,71 %), Entamoeba coli (22,11) et Trichomonas intestinalis<br />

(5,49) arrivent en deuxième position. Endolimax nana et Chilomastix mesnilii,<br />

occasionn<strong>el</strong>lement pathogènes, ont des IPSp égaux (0,60 %). En Côte d’Ivoire, Adou-Bryn et<br />

ScienceLib Editions Mersenne : Volume 3 , N ° 110601<br />

ISSN 2111-4706<br />

7<br />

Youssef EL GUAMRI


al. [ 1 ] ont rapporté une prévalence de 22,4 % pour Entamoeba coli et de 4,8 % pour<br />

Endolimax nana.<br />

Par ailleurs, Assale et al. [ 3 ] ont signalé une prévalence de 29,2 % pour Entamoeba coli,<br />

4,2 % pour E. histolytica et 4,2 pour Endolimax nana. En Tunisie, Ayadi et al. [ 4 ] ont trouvé<br />

une fréquence de 1,32 % pour Entamoeba histolytica, 1,22 % pour E. coli et 2,74 % pour<br />

Endolimax nana. Bachta et al. [ 5 ] en Algérie signalent 7,25 % pour Entamoeba histolytica,<br />

7,58 % pour E. coli et 9,36 % pour Endolimax nana. Au Brésil, <strong>el</strong>le est de 8,8 % pour<br />

Entamoeba histolytica [ 31 ]. Au Niger, <strong>el</strong>le est de 21,8 % pour E. coli, 10,11 pour<br />

E. histolytica et 2,7 pour Endolimax nana. À Madagascar, la prévalence est la même pour<br />

Entamoeba histolytica et Endolimax nana (12,5 %) et <strong>el</strong>le est de 31,9 % pour Entamoeba coli<br />

[ 6 ].<br />

Quant aux h<strong>el</strong>minthiases, <strong>el</strong>les sont pour près de la moitié constituées par l'ascaridiase due à<br />

Ascaris lumbricoides (IPSp de 11,87 %). Les autres h<strong>el</strong>minthiases sont r<strong>el</strong>ativement rares<br />

puisqu'il n'a été trouvé que :<br />

- 38 cas de trichocéphalose à Trichuris trichiura,<br />

- 18 d’hyménolépiase à Hymenolepis nana,<br />

- 14 d'oxyuroses à Enterobius vermicularis,<br />

- 5 de téniasis à Taenia saginata,<br />

- 3 d'anguilluloses à Stronyloides stercoralis.<br />

La prévalence de 11,87 % attribuée à l’ascaridiose se rapproche de c<strong>el</strong>le trouvée au sud de la<br />

Côte d’Ivoire [ 6 ]. Au Gabon, des fréquences supérieures à 50 % ont été rapportées [ 13 ] alors<br />

qu’aucun cas d’ascaridiose n’a été dépisté en République centrafricaine [ 29 ]. En Afrique<br />

intertropicale, la prévalence de ce parasite est variable. Il semble être très fréquent en région<br />

forestière humide et pluvieuse qui permet une dissémination plus facile des œufs [ 26 ].<br />

En Tunisie, Ayadi et al. [ 4 ] ont rapporté un total d’h<strong>el</strong>minthes de 115 cas avec une prévalence<br />

de 12,45 % pour les oxyures, 1,88 % pour Hymenolepis nana, 0,12 % pour Taenia saginata et<br />

une absence totale d’Ascaris lumbricoides et de Trichuris trichiura.<br />

Le nombre le plus élevé de parasitoses intestinales dues aux protozoaires a été enregistré entre<br />

mars et juillet avec un pic de 60 cas en mai. Le nombre maximum d’h<strong>el</strong>minthiases a été<br />

notifié en décembre (21 cas) suivi de juin (19) et le nombre minimum (9) en février et en<br />

octobre. Le nombre de cas des parasitoses intestinales à protozoaires et à h<strong>el</strong>minthes varie<br />

mensu<strong>el</strong>lement : le nombre le plus élevé a été observé en mai (73) et juin (72) et le plus faible<br />

en janvier (39). D’après Tligui et al. [ 33 ], ces variations dépendent de la température et de<br />

l’humidité qui favorisent la maturation des parasites, et de la consommation d’eau et<br />

d’aliments crus (fruits, légumes frais, salades...). D’autres études font ressortir une morbidité<br />

intestinale à recrudescence estivale et estivo-automnale [ 27,32 ].<br />

Cette évolution été marquée par l'enregistrement des taux plus élevés particulièrement<br />

d’Entamoeba histolytica (forme kystique et minuta), Giardia intestinalis et Entamoeba coli<br />

dans le cas de protozoaires et d’Ascaris lumbricoides dans le cas des h<strong>el</strong>minthes.<br />

L'IPSp d’Entamoeba histolytica est plus élevé chez les sujets de sexe féminin (12,46 %) par<br />

rapport au sexe masculin (11,27 %). La même chose a été observée pour Entamoeba coli. Par<br />

contre, cet index est plus élevé chez les sujets de sexe masculin (12,46 %) que pour ceux de<br />

sexe féminin (10,23 %) dans le cas de Giardia intestinalis. Endolimax nana n'a été observé<br />

chez aucun sujet de sexe masculin. Pour les autres espèces de protozoaires, les IPSp sont<br />

approximativement similaires. Pour les h<strong>el</strong>minthes, l'IPSp le plus élevé a été enregistré chez<br />

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les sujets de sexe masculin (6,08 %) dans le cas d’Ascaris lumbricoides. Dans le cas de<br />

Trichuris trichiura, on note des IPSp presque semblables chez les deux sexes, alors que pour<br />

les oxyuroses, cet index est plus élevé chez les sujets de sexe féminin. Dans une étude réalisée<br />

dans la côte Ouest de Madagascar, les parasitoses intestinales rencontrées ont été plus<br />

fréquentes chez les femmes que chez les hommes [ 6 ].<br />

L’Index de polyparasitisme de 1,47 % se rapproche de c<strong>el</strong>ui enregistré par El Khamsi [ 10 ] à<br />

Marrakech (1,52). L’IPP intéresse 10,72 % (65/606) des sujets parasités. Le monoparasitisme<br />

représente 89,27 % de cas positifs, le biparasitisme 9,73 % et le triparasitisme 0,5 %. Dans la<br />

majorité des cas, les sujets polyparasités souffrent de biparasitisme à protozoaires (5,12 % des<br />

EPS positifs) et de biparasitisme mixte (2,80 % des EPS positifs). On observe 31 cas de<br />

biparasitisme à protozoaires purs, 2 cas de triparasitisme à protozoaires purs, 11 cas de<br />

biparasitisme à h<strong>el</strong>minthes purs, 2 cas de triparasitisme à h<strong>el</strong>minthes purs, 17 cas de<br />

biparasitisme mixte (protozoaires + h<strong>el</strong>minthes) et 2 cas de triparasitisme mixe.<br />

L’association de deux protozoaires la plus fréquente est Entamoeba histolytica + E. coli (31<br />

cas soit 6,06 % des cas positifs), suivie par les associations mixes (17 cas soit 2,54 %) dont 6<br />

cas sont représentés par l’association Ascaris lumbricoides + Giardia intestinalis. Les<br />

associations de trois protozoaires sont moins fréquentes (2 cas soit 0,39 % de cas positifs).<br />

On enregistre 11 cas d’associations à h<strong>el</strong>minthes purs soit 6,96 % des cas positifs.<br />

L’association la plus fréquente est Ascaris lumbricoides + Trichuris trichiura avec 8 cas soit<br />

5,06 % des cas positifs. Le triparasitisme ne représente que 1,26 % des cas positifs avec 2 cas<br />

chez les h<strong>el</strong>minthes purs et 0,69 % des cas positifs dans le cas des associations mixtes. La<br />

présence d’association parasitaire indique un très faible niveau d’hygiène sanitaire,<br />

alimentaire et fécale et des conditions de vie défavorables [ 33 ]. La prédominance des<br />

protozoaires s’explique par le fait que ces parasites ont souvent des modes d’infestations<br />

semblables : Entamoeba histolytica, E. coli, Endolimax nana et Giardia intestinalis.<br />

La plupart des espèces parasites identifiées sont non pathogènes. Elles reflètent les conditions<br />

de vie et de l’environnement de la population et sont aussi le témoin d’une hygiène<br />

défectueuse. Du fait d’un mode d’infestation probablement identique, ces sujets à risque ont<br />

une plus grande probabilité d’héberger, à côté de parasites non pathogènes, d’autres espèces<br />

pathogènes, simultanément ou ultérieurement.<br />

Remerciements : Nous adressons notre gratitude au Ministère de l’Éducation, de<br />

l’Enseignement supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche scientifique dans le<br />

cadre du projet PROTARS (BIO 148) qui nous a accordé le financement pour la réalisation de<br />

ce travail. Nous tenons à remercier aussi les cadres de la Délégation de la Santé et du Centre<br />

hospitalier provincial de Kénitra qui ont contribué à ce travail.<br />

5. RÉFÉRENCES<br />

1 - Adou-Bryn (D.), Kouassi (M.), Brou (J.), Ouhon (J.), Assoumou (A.) - Prévalence globale des<br />

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d’un laboratoire privé. Thèse Doct. Pharm. Univ. Bordeaux II, 1983, 101 p.<br />

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Thèse Méd. Univ. Mohamed V Rabat, Maroc, 1978, (42), 101 p.<br />

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24 - Menan (E.I.H.), Nebavi (N.G.F.), Adjetey (T.A.K.), Assavo (N.N.), Kiki-Barro (P.C.), Kone<br />

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d'Abidjan. - Méd. Afr. Noire, 1997, 90(1), 59-63. http://www.pathexo.fr/documents/articlesbull/1997/1997n1/T90-1-1796.pdf<br />

25 Nozais (J.P.) - Maladies parasitaires et péril fécal : les maladies dues aux h<strong>el</strong>minthes. - Bull.<br />

Soc. Pathol. Exot., 1998, 91(5bis), 416-422. http://www.pathexo.fr/documents/articlesbull/1998/1998n5/T91-5-PF03.pdf<br />

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Thèse Pharm. Rabat, Maroc, 1991, (18), 75 p.<br />

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