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Le Léman, monographie limnologique - Société Nautique Montreux ...

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162 HYDRAULIQUE<br />

nous donnent des séries de 100, de 150 et même de 200 seiches, ce<br />

taux de décroissance est beaucoup moins rapide, et ne s'élève qu'à<br />

1,6mm par oscillation (p. 112) Cette différence d'allures entre les deux<br />

lacs s'explique, je crois, facilement par la profondeur minime du lac<br />

George ; les frottements de l'eau doivent y être infiniment plus actifs<br />

que dans le <strong>Léman</strong>, beaucoup plus profond, et le mouvement doit y<br />

être beaucoup plus vite annulé.<br />

Nous pourrions de cette comparaison tirer une loi : Plus<br />

la pro-<br />

fondeur relative d'un lac est grande, plus le taux de décrois-<br />

sance des seiches doit y être faible, plus les séries de seiches y<br />

seront longues.<br />

c <strong>Le</strong>s deux types d'impulsion que M. Russell décrit, impulsion<br />

maximale dès le début de la série, impulsion d'action croissante dans<br />

les seiches successives, nous occuperont quand nous traiterons des<br />

causes des seiches.<br />

est :<br />

d La durée relative des uninodales et des binodales du lac George<br />

uninodales 131^'",<br />

binodales<br />

72min.<br />

<strong>Le</strong>s secondes sont donc plus longues que la moitié des uninodales,<br />

moitié qui serait OGm'".<br />

Résumons à cette occasion les faits d'expérience au sujet de ce rap-<br />

port entre la durée des deux types principaux des seiches.<br />

Nous avons vu, page 69, que a priori la durée des binodales (L')<br />

semble devoir être exactement la moitié de celle des uninodales (t).<br />

t<br />

<strong>Le</strong> rapport -y doit-être, appelons-le p :<br />

T~ —<br />

-- Ç'<br />

-<br />

M. Paul du Boys est arrivé à la même conclusion que moi (p. 84).<br />

Nous avons vu que la formule de Merlan interprétée par<br />

i\I. Ch. Soret (p. 84), nous donne :<br />

Dans un bassin de profondeur infinie p = y 2<br />

Dans un bassin de profondeur nulle o = 2.<br />

Nous avons vu d'autre part (p. 85) que l'expérience, dans des.<br />

auges de petites dimensions, m'avait donné pour des vagues de balan-<br />

cement :<br />

Pour une faible profondeur d'eau p > 2.<br />

Pour une profondeur moyenne p = 2.

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