Tajan - Autographes et Manuscrits
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174 VIARDOT (Pauline Garcia, Madame). L<strong>et</strong>tre autographe signée. Paris, 3 février 1884. 1 p. 1/2<br />
in-12. 50/100<br />
« ... J’AI ÉTÉ CHEZ LES SAND – J’AI PARLÉ À MAURICE, QUI CONSENT À LAISSER ARRANGER CONSUELO EN LIBRETTO. On pourra<br />
même en causer avec lui qui pourrait peut-être y travailler... Vous recevrez une invitation pour la représentation des<br />
MARIONNETTES du vendredi... ».<br />
175 VIARDOT (Pauline Garcia, Madame). Ensemble de 20 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes, dont 18 autographes<br />
signées (une en allemand) <strong>et</strong> 2 signées. 1850-1887. 300/400<br />
« Mon cher Monsieur ROQUEPLAN... MA RENTRÉE À L’OPÉRA est ajournée du 15 au 25 de ce mois... nous serons de r<strong>et</strong>our à<br />
Paris dès le 18, <strong>et</strong>... j’espère pouvoir me m<strong>et</strong>tre immédiatement à votre disposition pour les répétitions qui seraient à faire<br />
(une au piano, une à orchestre me semblent suffisantes... » (11 octobre 1850).<br />
« Ma chère Léontine, je vous prie de faire ôter toute c<strong>et</strong>te blague de l’affiche. Il paraît que l’on a mis une tyrolienne <strong>et</strong> un<br />
boléro espagnol. Comme il n’en est pas question, néanmoins les personnes qui ne se trouveront pas avoir ce qui leur a été<br />
promis seront fâchées contre moi <strong>et</strong> me traiteront de capricieuse. La nouvelle affiche aussi menteuse que la première – je vous<br />
en prie faites m<strong>et</strong>tre une bandel<strong>et</strong>te sur les morceaux ci-dessus mentionnés, <strong>et</strong>, au lieu de l’air du FREYSCHÜTZ, m<strong>et</strong>tez “grande<br />
scène <strong>et</strong> air d’HÉLOÏSA de Costa (redemandé)”, <strong>et</strong> puis le duo de SEMIRAMIDE avec Mme Damoreau – <strong>et</strong> puis c’est tout !... »<br />
(« ce 23 mars »).<br />
« Chère Madame, LE PROPHÈTE est toujours annoncé pour dimanche, <strong>et</strong> je ne pense pas qu’il y aura un changement, à moins<br />
d’accidents imprévus... » (s.d.).<br />
176 WAGNER (Cosima Liszt, Madame). L<strong>et</strong>tre autographe signée à Ga<strong>et</strong>ano Belloni, ancien<br />
secrétaire de Franz Liszt. Florence, 20 novembre 1897. 2 pp. in-8, p<strong>et</strong>ite décoloration.<br />
300/400<br />
« Ce serait avec le plus grand plaisir que j’eusse satisfait à votre demande, si j’y étais autorisée. Mais, C’EST LA PRINCESSE<br />
WITTGENSTEIN, QUI A ÉTÉ CONSTITUÉE L’HÉRITIÈRE DE MON PÈRE [FRANZ LISZT], <strong>et</strong> après sa mort c’est sa fille la princesse Marie<br />
Hohenlohe qui a hérité de ses droits. Je suis parfaitement sûre qu’elle cédera à votre légitime réclamation, si vous lui présentez<br />
la l<strong>et</strong>tre où mon père vous déclare héritier de ses droits d’auteur... »<br />
Fille de Franz Liszt <strong>et</strong> de Marie d’Agoult, Cosima (1837-1930) se maria en 1857 avec le chef d’orchestre Hans Van<br />
Bülow puis devint la maîtresse de Wagner qu’elle épousa en 1870.<br />
177 WIDOR (Charles-Marie). Ensemble de 10 l<strong>et</strong>tres autographes signées. 1890-1932 <strong>et</strong> s.d.<br />
400/500<br />
« Mille fois merci du p<strong>et</strong>it courrier d’hier ! J’y aurais répondu immédiatement sans JEANNE D’ARC qui est de jour en jour plus<br />
absorbant ; il faut que j’aie livré jeudi prochain toute la partie mimée du 2 e tableau, <strong>et</strong> je n’aurai terminé le premier que demain<br />
soir ! Ce matin je me suis trouvé au Conservatoire pour le jury du prix de Rome avec THOMAS, GOUNOD ET DELIBES, <strong>et</strong> on a<br />
parlé de vous avec grande émotion, vous le savez !... » (10 mai 1890).<br />
178 WINDSOR (Edward, duc de). Réunion de souvenirs concernant le duc, qui régna sous le nom<br />
d’Edward VIII avant d’abdiquer en 1936. 300/400<br />
Boîte en verre avec couvercle en métal argenté au chiffre couronné « WE », initiales des prénoms du duc <strong>et</strong> de la<br />
duchesse de Windsor (Wallis <strong>et</strong> Edward).<br />
Portrait photographique du duc en costume militaire écossais (cliché signé Bertram Park, 268 x 174 mm).<br />
Portrait gravé sur cuivre du duc, en buste, signé par Gerald G. Harrison (24 x 17 cm).<br />
179 ZOLA (Émile). L<strong>et</strong>tre autographe signée. Paris, 5 novembre 1889. 1 p. in-folio. 150/200<br />
« J’irai, aujourd’hui mardi, vers quatre heures, vous prendre cinq mille francs ; <strong>et</strong> vous seriez bien aimable de tenir c<strong>et</strong>te somme<br />
à ma disposition... »<br />
180 ZOLA (Émile). Ensemble de 3 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> 4 cartes de visite autographes signées. 1878-1896 <strong>et</strong> s.d.<br />
600/800<br />
« J’ai reçu <strong>et</strong> j’ai lu vos Fleurs du bitume... Mais il me sera bien difficile d’en parler dans le Voltaire, car je ne vois pas ce<br />
que je pourrais en dire, au point de vue de la campagne que je fais... » (à Émile Goudeau, 17 août 1878).<br />
« Mon cher ami, nous serons très heureux de vous avoir le dimanche qu’il vous plaira [à Médan]... Nous n’avons encore ni<br />
cheval ni voiture, il te faudra descendre à Poissy, dans le cas où la course à pied t’effrayerait... » (16 juin 1887).<br />
« Mon cher GANDERAX, je n’ai qu’à me louer de “La Revue de Paris”, elle ne m’a causé aucune contrariété, <strong>et</strong> c’est moi qui<br />
serais désolé de vous avoir été le moins du monde désagréable... Certainement, je serais très heureux d’accepter votre très<br />
aimable offre à déjeuner. Mais JE TRAVAILLE LE MATIN, JUSQU’À UNE HEURE, ET EN CE MOMENT JE M’ACHARNE TELLEMENT À UNE<br />
BESOGNE, QUE JE NE VEUX PAS PERDRE UN JOUR... » (25 novembre 1896).<br />
« Avec mes tardifs, mais bien sincères remerciements pour l’aimable envoi des “Braves gens”, c<strong>et</strong>te œuvre admirable<br />
d’héroïsme <strong>et</strong> de douleur... » (s.d.).<br />
« Avec le regr<strong>et</strong> de ne rien vouloir publier d’inédit à l’étranger, en ce moment – <strong>et</strong> avec l’autorisation de prendre dans mon<br />
œuvre <strong>et</strong> de publier les lignes qu’on me demande <strong>et</strong> qu’on trouvera aisément, par exemple dans “PARIS”... » (s.d.).<br />
« Mon cher confrère, je crois que vous pouvez reproduire un fragment de “L’ŒUVRE” dans votre revue, s’il n’est pas trop<br />
important... » (s.d.).<br />
ON JOINT 2 l<strong>et</strong>tres autographes signées de sa femme Alexandrine Meley (1915).<br />
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