Tajan - Autographes et Manuscrits

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54 Victor KONING, LACRESSONNIÈRE, Henry LAFONTAINE, Cora LAPARCERIE, Jean-Paul LASSOUCHE, Marie LAURENT, Charles LE BARGY, Léonide LEBLANC, Marie LECONTE, Jules LEITNER, Louis LELOIR, Augustine LERICHE, Charlotte LYSÈS, MAYOL, MISTINGUETT, Céleste MOGADOR, Marguerite MORENO, Gaby MORLAY, Paul MOUNET, Jean MOUNET-SULLY, Ermete NOVELLI, NUMA, Armand NUMÈS, PAULUS, Marie-Thérèse PIÉRAT, POLIN, Xavier PRIVAS, Marthe RÉGNIER, Suzanne REICHENBERG, Louis Minet de ROSAMBEAU, Suzanne ROUYER, François Victor Arthur Gilles de SAINT-GERMAIN, Jeanne SAMARY, Augustine-Célestine SCRIVANECK, Eugénie SEGOND-WEBER, Madame SIMONE, Cécile SOREL, Émile TAIGNY, Paul Félix Joseph TAILLADE, baron Isidore TAYLOR, Louise THÉO, Jules TRUFFIER, Louis VERNEUIL, VICTOR, Robert VIDALIN, Georges WAGUE, Gustave WORMS, Léonie YAHNE, etc. 169 THIBAUD (Jacques). 3 lettres autographes signées. 1905, 1906, et s.d. 6 pp. in-12. 100/150 « Je joue ici ce soir, je suis fourbu, je ne peux plus marcher et je ne vois pas la fin de la saison !... Où en êtes-vous avec la tournée PUGNO ? Comment est l’itinéraire ?... Succès énorme partout. Je suis ravi... » (Strasbourg, 15 mars 1905). « Arrangez-vous avec CORTOT pour cette question de Belgique... Pour Mulhouse, Astruc m’écrit que le concert aura lieu en avril... » (La Bourboule, 29 juillet 1906). 170 THOMAS (Ambroise). Ensemble de 17 lettres et cartes (une au crayon), dont 14 autographes signées et 3 autographes. 1849-1894. 400/500 « Madame, je vous envoie les modifications que vous m’avez demandées pour L’AIR D’OPHÉLIE n°6. La coupure que je vous propose est très simple, elle n’exige aucun raccord à l’orchestre qui n’aura qu’à compter trois mesures de silence à la soudure même. Pendant ce silence de l’orchestre, la voix continue ses traits qui conduisent aux dernières mesures de l’air... » (2 décembre 1874). « Madame, après avoir reçu la lettre que vous avez eu la bonté de m’écrire, j’ai inscrit le nom de monsieur Pradier en tête de ma liste... » (« Mardi »). « Monsieur, les occupations dont je suis accablé m’ont empêché jusqu’à aujourd’hui de lire complètement votre poème d’opéra. Vos vers dénotent des sentiments élevés et d’heureuses tendances lyriques ; mais ce sujet politique me semble dangereux dans tous les temps... » (11 août 1874). « Cher Monsieur AUBER, voulez-vous avoir la bonté de donner un billet de 2de galerie au porteur de ma lettre ?... » (« vendredi 2 »). 171 VAN DONGEN (Cornelis Theodorus Marie, dit Kees). Lettre autographe signée à une « chère amie ». Paris, 18 décembre 1925. 1/2 p. in-folio, en-tête imprimé, petites déchirures marginales. 200/300 « VOICI VOTRE PETIT TABLEAU DE FLEURS. Votre portrait quoique inachevé a beaucoup de succès mais c’est plutôt la jolie femme que la peinture et pour que cela soit pour les deux il faut que vous trouviez le temps de venir POSER ENCORE UNE OU DEUX FOIS POUR QU’ON TERMINE CETTE PEINTURE. À quand ?... » ON JOINT 2 photographies de Van Dongen et d’un modèle devant son portrait par l’artiste ; ainsi qu’un catalogue imprimé d’une Exposition Van Dongen (1925). 172 VERDI (Giuseppe). Carte de visite avec un mot autographe. S.d. 150/200 « Congratulazioni ». 173 VERLAINE (Paul). Manuscrit autographe signé d’un poème, daté du 1 er décembre 1891. 1 p. in- 8, sur un feuillet monté sur carton fort. 1.500/1.800 Poème de 24 vers publié d’abord dans L’Ermitage le 15 mai 1892 et dans Le Gil Blas le 15 juin 1892, intégré dans le recueil des ODES EN SON HONNEUR paru en mai 1893. « Riche ventre qui n’a jamais porté, Seins opulents qui n’ont pas allaité Bras frais et gras purs de tout soin servile, ... Croupe superbe éprise de loisir Sauf aux travaux du suprême plaisir, Aux gais combats dont c’est l’arrière-garde, ... Puis, au repos, – cuisses, mollets, genoux, Fleurant comme ambre et blanches comme tout, Tel le pastel d’après ma femme nue ! » Le présent manuscrit comporte une petite variante avec la version définitive dans ses deux avant-derniers vers (cités ci-dessus), devenus : « Puis, au repos – cuisses, genoux, mollet, – / Fleurant comme ambre et blanches comme lait ». Cette variante n’est pas recensée par Le Dantec et Borel dans leur édition des Œuvres poétiques complètes de Verlaine (Pléiade, 1968). 55

56 174 VIARDOT (Pauline Garcia, Madame). Lettre autographe signée. Paris, 3 février 1884. 1 p. 1/2 in-12. 50/100 « ... J’AI ÉTÉ CHEZ LES SAND – J’AI PARLÉ À MAURICE, QUI CONSENT À LAISSER ARRANGER CONSUELO EN LIBRETTO. On pourra même en causer avec lui qui pourrait peut-être y travailler... Vous recevrez une invitation pour la représentation des MARIONNETTES du vendredi... ». 175 VIARDOT (Pauline Garcia, Madame). Ensemble de 20 lettres et cartes, dont 18 autographes signées (une en allemand) et 2 signées. 1850-1887. 300/400 « Mon cher Monsieur ROQUEPLAN... MA RENTRÉE À L’OPÉRA est ajournée du 15 au 25 de ce mois... nous serons de retour à Paris dès le 18, et... j’espère pouvoir me mettre immédiatement à votre disposition pour les répétitions qui seraient à faire (une au piano, une à orchestre me semblent suffisantes... » (11 octobre 1850). « Ma chère Léontine, je vous prie de faire ôter toute cette blague de l’affiche. Il paraît que l’on a mis une tyrolienne et un boléro espagnol. Comme il n’en est pas question, néanmoins les personnes qui ne se trouveront pas avoir ce qui leur a été promis seront fâchées contre moi et me traiteront de capricieuse. La nouvelle affiche aussi menteuse que la première – je vous en prie faites mettre une bandelette sur les morceaux ci-dessus mentionnés, et, au lieu de l’air du FREYSCHÜTZ, mettez “grande scène et air d’HÉLOÏSA de Costa (redemandé)”, et puis le duo de SEMIRAMIDE avec Mme Damoreau – et puis c’est tout !... » (« ce 23 mars »). « Chère Madame, LE PROPHÈTE est toujours annoncé pour dimanche, et je ne pense pas qu’il y aura un changement, à moins d’accidents imprévus... » (s.d.). 176 WAGNER (Cosima Liszt, Madame). Lettre autographe signée à Gaetano Belloni, ancien secrétaire de Franz Liszt. Florence, 20 novembre 1897. 2 pp. in-8, petite décoloration. 300/400 « Ce serait avec le plus grand plaisir que j’eusse satisfait à votre demande, si j’y étais autorisée. Mais, C’EST LA PRINCESSE WITTGENSTEIN, QUI A ÉTÉ CONSTITUÉE L’HÉRITIÈRE DE MON PÈRE [FRANZ LISZT], et après sa mort c’est sa fille la princesse Marie Hohenlohe qui a hérité de ses droits. Je suis parfaitement sûre qu’elle cédera à votre légitime réclamation, si vous lui présentez la lettre où mon père vous déclare héritier de ses droits d’auteur... » Fille de Franz Liszt et de Marie d’Agoult, Cosima (1837-1930) se maria en 1857 avec le chef d’orchestre Hans Van Bülow puis devint la maîtresse de Wagner qu’elle épousa en 1870. 177 WIDOR (Charles-Marie). Ensemble de 10 lettres autographes signées. 1890-1932 et s.d. 400/500 « Mille fois merci du petit courrier d’hier ! J’y aurais répondu immédiatement sans JEANNE D’ARC qui est de jour en jour plus absorbant ; il faut que j’aie livré jeudi prochain toute la partie mimée du 2 e tableau, et je n’aurai terminé le premier que demain soir ! Ce matin je me suis trouvé au Conservatoire pour le jury du prix de Rome avec THOMAS, GOUNOD ET DELIBES, et on a parlé de vous avec grande émotion, vous le savez !... » (10 mai 1890). 178 WINDSOR (Edward, duc de). Réunion de souvenirs concernant le duc, qui régna sous le nom d’Edward VIII avant d’abdiquer en 1936. 300/400 Boîte en verre avec couvercle en métal argenté au chiffre couronné « WE », initiales des prénoms du duc et de la duchesse de Windsor (Wallis et Edward). Portrait photographique du duc en costume militaire écossais (cliché signé Bertram Park, 268 x 174 mm). Portrait gravé sur cuivre du duc, en buste, signé par Gerald G. Harrison (24 x 17 cm). 179 ZOLA (Émile). Lettre autographe signée. Paris, 5 novembre 1889. 1 p. in-folio. 150/200 « J’irai, aujourd’hui mardi, vers quatre heures, vous prendre cinq mille francs ; et vous seriez bien aimable de tenir cette somme à ma disposition... » 180 ZOLA (Émile). Ensemble de 3 lettres et 4 cartes de visite autographes signées. 1878-1896 et s.d. 600/800 « J’ai reçu et j’ai lu vos Fleurs du bitume... Mais il me sera bien difficile d’en parler dans le Voltaire, car je ne vois pas ce que je pourrais en dire, au point de vue de la campagne que je fais... » (à Émile Goudeau, 17 août 1878). « Mon cher ami, nous serons très heureux de vous avoir le dimanche qu’il vous plaira [à Médan]... Nous n’avons encore ni cheval ni voiture, il te faudra descendre à Poissy, dans le cas où la course à pied t’effrayerait... » (16 juin 1887). « Mon cher GANDERAX, je n’ai qu’à me louer de “La Revue de Paris”, elle ne m’a causé aucune contrariété, et c’est moi qui serais désolé de vous avoir été le moins du monde désagréable... Certainement, je serais très heureux d’accepter votre très aimable offre à déjeuner. Mais JE TRAVAILLE LE MATIN, JUSQU’À UNE HEURE, ET EN CE MOMENT JE M’ACHARNE TELLEMENT À UNE BESOGNE, QUE JE NE VEUX PAS PERDRE UN JOUR... » (25 novembre 1896). « Avec mes tardifs, mais bien sincères remerciements pour l’aimable envoi des “Braves gens”, cette œuvre admirable d’héroïsme et de douleur... » (s.d.). « Avec le regret de ne rien vouloir publier d’inédit à l’étranger, en ce moment – et avec l’autorisation de prendre dans mon œuvre et de publier les lignes qu’on me demande et qu’on trouvera aisément, par exemple dans “PARIS”... » (s.d.). « Mon cher confrère, je crois que vous pouvez reproduire un fragment de “L’ŒUVRE” dans votre revue, s’il n’est pas trop important... » (s.d.). ON JOINT 2 lettres autographes signées de sa femme Alexandrine Meley (1915). 57

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Victor KONING, LACRESSONNIÈRE, Henry LAFONTAINE, Cora LAPARCERIE, Jean-Paul LASSOUCHE, Marie LAURENT,<br />

Charles LE BARGY, Léonide LEBLANC, Marie LECONTE, Jules LEITNER, Louis LELOIR, Augustine LERICHE,<br />

Charlotte LYSÈS, MAYOL, MISTINGUETT, Céleste MOGADOR, Marguerite MORENO, Gaby MORLAY, Paul MOUNET,<br />

Jean MOUNET-SULLY, Erm<strong>et</strong>e NOVELLI, NUMA, Armand NUMÈS, PAULUS, Marie-Thérèse PIÉRAT, POLIN, Xavier PRIVAS,<br />

Marthe RÉGNIER, Suzanne REICHENBERG, Louis Min<strong>et</strong> de ROSAMBEAU, Suzanne ROUYER, François Victor Arthur Gilles<br />

de SAINT-GERMAIN, Jeanne SAMARY, Augustine-Célestine SCRIVANECK, Eugénie SEGOND-WEBER, Madame SIMONE,<br />

Cécile SOREL, Émile TAIGNY, Paul Félix Joseph TAILLADE, baron Isidore TAYLOR, Louise THÉO, Jules TRUFFIER,<br />

Louis VERNEUIL, VICTOR, Robert VIDALIN, Georges WAGUE, Gustave WORMS, Léonie YAHNE, <strong>et</strong>c.<br />

169 THIBAUD (Jacques). 3 l<strong>et</strong>tres autographes signées. 1905, 1906, <strong>et</strong> s.d. 6 pp. in-12. 100/150<br />

« Je joue ici ce soir, je suis fourbu, je ne peux plus marcher <strong>et</strong> je ne vois pas la fin de la saison !... Où en êtes-vous avec la<br />

tournée PUGNO ? Comment est l’itinéraire ?... Succès énorme partout. Je suis ravi... » (Strasbourg, 15 mars 1905).<br />

« Arrangez-vous avec CORTOT pour c<strong>et</strong>te question de Belgique... Pour Mulhouse, Astruc m’écrit que le concert aura lieu en<br />

avril... » (La Bourboule, 29 juill<strong>et</strong> 1906).<br />

170 THOMAS (Ambroise). Ensemble de 17 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes (une au crayon), dont 14 autographes<br />

signées <strong>et</strong> 3 autographes. 1849-1894. 400/500<br />

« Madame, je vous envoie les modifications que vous m’avez demandées pour L’AIR D’OPHÉLIE n°6. La coupure que je vous<br />

propose est très simple, elle n’exige aucun raccord à l’orchestre qui n’aura qu’à compter trois mesures de silence à la soudure<br />

même. Pendant ce silence de l’orchestre, la voix continue ses traits qui conduisent aux dernières mesures de l’air... »<br />

(2 décembre 1874).<br />

« Madame, après avoir reçu la l<strong>et</strong>tre que vous avez eu la bonté de m’écrire, j’ai inscrit le nom de monsieur Pradier en tête de<br />

ma liste... » (« Mardi »).<br />

« Monsieur, les occupations dont je suis accablé m’ont empêché jusqu’à aujourd’hui de lire complètement votre poème d’opéra.<br />

Vos vers dénotent des sentiments élevés <strong>et</strong> d’heureuses tendances lyriques ; mais ce suj<strong>et</strong> politique me semble dangereux dans<br />

tous les temps... » (11 août 1874).<br />

« Cher Monsieur AUBER, voulez-vous avoir la bonté de donner un bill<strong>et</strong> de 2de galerie au porteur de ma l<strong>et</strong>tre ?... »<br />

(« vendredi 2 »).<br />

171 VAN DONGEN (Cornelis Theodorus Marie, dit Kees). L<strong>et</strong>tre autographe signée à une<br />

« chère amie ». Paris, 18 décembre 1925. 1/2 p. in-folio, en-tête imprimé, p<strong>et</strong>ites déchirures<br />

marginales. 200/300<br />

« VOICI VOTRE PETIT TABLEAU DE FLEURS. Votre portrait quoique inachevé a beaucoup de succès mais c’est plutôt la jolie femme<br />

que la peinture <strong>et</strong> pour que cela soit pour les deux il faut que vous trouviez le temps de venir POSER ENCORE UNE OU DEUX FOIS<br />

POUR QU’ON TERMINE CETTE PEINTURE. À quand ?... »<br />

ON JOINT 2 photographies de Van Dongen <strong>et</strong> d’un modèle devant son portrait par l’artiste ; ainsi qu’un catalogue<br />

imprimé d’une Exposition Van Dongen (1925).<br />

172 VERDI (Giuseppe). Carte de visite avec un mot autographe. S.d. 150/200<br />

« Congratulazioni ».<br />

173 VERLAINE (Paul). Manuscrit autographe signé d’un poème, daté du 1 er décembre 1891. 1 p. in-<br />

8, sur un feuill<strong>et</strong> monté sur carton fort. 1.500/1.800<br />

Poème de 24 vers publié d’abord dans L’Ermitage le 15 mai 1892 <strong>et</strong> dans Le Gil Blas le 15 juin 1892, intégré dans le<br />

recueil des ODES EN SON HONNEUR paru en mai 1893.<br />

« Riche ventre qui n’a jamais porté,<br />

Seins opulents qui n’ont pas allaité<br />

Bras frais <strong>et</strong> gras purs de tout soin servile,<br />

... Croupe superbe éprise de loisir<br />

Sauf aux travaux du suprême plaisir,<br />

Aux gais combats dont c’est l’arrière-garde,<br />

... Puis, au repos, – cuisses, moll<strong>et</strong>s, genoux,<br />

Fleurant comme ambre <strong>et</strong> blanches comme tout,<br />

Tel le pastel d’après ma femme nue ! »<br />

Le présent manuscrit comporte une p<strong>et</strong>ite variante avec la version définitive dans ses deux avant-derniers vers<br />

(cités ci-dessus), devenus : « Puis, au repos – cuisses, genoux, moll<strong>et</strong>, – / Fleurant comme ambre <strong>et</strong> blanches comme lait ».<br />

C<strong>et</strong>te variante n’est pas recensée par Le Dantec <strong>et</strong> Borel dans leur édition des Œuvres poétiques complètes de Verlaine<br />

(Pléiade, 1968).<br />

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