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Tajan - Autographes et Manuscrits

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75 HOLMÈS (Augusta May Anne). Ensemble de 12 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes autographes signées. 1881-1895<br />

<strong>et</strong> s.d. 300/400<br />

« J’ai appris par M. Gailhard que vous devez faire les décors de mon ouvrage “LA MONTAGNE NOIRE”... Mais il faut absolument<br />

que nous ayons ensemble une ou plusieurs conversations, <strong>et</strong> que je puisse vous rem<strong>et</strong>tre les photographies <strong>et</strong> documents divers<br />

que j’ai en ma possession au suj<strong>et</strong> du Monténégro au point de vue paysages <strong>et</strong> habitations... » (5 septembre 1894).<br />

« Mon cher éditeur, j’ai prié M. Bannelier, il y a une quinzaine, de vous avertir qu’étant horriblement harassée pour la<br />

réduction des deux derniers actes de la “MONTAGNE”, j’ai dû faire faire la réduction par Mlle Pirodon, qui a déjà fait avec moi,<br />

par le même procédé, l’”ODE TRIOMPHALE”... ” (23 septembre 1894).<br />

« Il faut que vous fassiez de la réclame payée, comme tous les autres éditeurs pour leurs pièces... Indiquez moi les journaux<br />

où vous voulez des notes, <strong>et</strong> je vous les ferai moi-même... Puis les affiches d’éditeur avec dessin, ou si c’est trop cher, les<br />

affiches pour m<strong>et</strong>tre chez vos confrères, simplement LA MONTAGNE NOIRE, en vente chez M. Magnin... » (3 mars 1895).<br />

ON JOINT 9 l<strong>et</strong>tres.<br />

76 HUGO (Victor). L<strong>et</strong>tre autographe signée « Victor Hugo ». Hauteville House (Guernesey),<br />

12 janvier 1865. 1 p. in-8. 200/300<br />

« Monsieur, je vous serais obligé de m’envoyer le plus tôt possible, en tenant compte pourtant des obstacles que peut présenter<br />

la saison, DEUX TONNEAUX DE VIN, même qualité, même prix, que le précédent... »<br />

77 HUGO (Victor). Bill<strong>et</strong> autographe signé « Victor Hugo ». « 30 juin ». 1 p. in-12 oblong.<br />

150/200<br />

« Vous savez, mon cher <strong>et</strong> ancien ami, comme je suis à vous <strong>et</strong> aux vôtres de tout mon cœur... »<br />

ON JOINT deux pièces, dont une enveloppe de sa main portant l’adresse de Charles Monsel<strong>et</strong>.<br />

78 HUYSMANS (Georges-Charles, dit Joris-Karl). L<strong>et</strong>tre autographe signée. S.l., [1903]. 1 p. in-12,<br />

trace de colle au verso. 150/200<br />

« Je n’ai pas de bonnes feuilles de L’OBLAT chez moi, mais passez donc chez Stock que je préviens ; il vous en rem<strong>et</strong>tra.<br />

LE VOLUME PARAÎTRA, JE CROIS, SAMEDI...”<br />

79 INDY (Vincent d’). Ensemble de 11 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes, dont 10 autographes signées <strong>et</strong> une<br />

autographe. 1897-1910 <strong>et</strong> s.d. 400/500<br />

« Je reçois <strong>et</strong> lis très volontiers les “GUÊPES” lorsque je trouve le moment de lire... ce qui est rare, <strong>et</strong> je suis heureux que votre<br />

l<strong>et</strong>tre me donne l’occasion de vous féliciter de la rédaction <strong>et</strong> de l’intérêt de votre revue... » (27 novembre 1910).<br />

« Madame, j’apprends, à mon r<strong>et</strong>our d’Angl<strong>et</strong>erre, la si triste nouvelle... je pleure avec vous le bon <strong>et</strong> sincère ami disparu.<br />

Il était lié à MES PREMIÈRES IMPRESSIONS D’ART MILITANT, À CES ÉPOQUES OÙ L’ARTISTE, PLEIN DE JEUNESSE ET D’ENTHOUSIASME,<br />

NE RÊVE QUE DE COMBATTRE POUR SA FOI ARTISTIQUE... » (19 mars 1909).<br />

80 INGHELBRECHT (Désiré Émile). L<strong>et</strong>tre autographe signée. Paris, 2 décembre 1928. 1/2 p.<br />

in-8 carré. 100/150<br />

« Je reçois à l’instant votre article, mon cher DANDELOT, <strong>et</strong> je ne veux pas plus attendre pour vous dire combien je suis sensible<br />

à votre si charmante attention... »<br />

81 ITALIE. – GEORGIS (Johannes Michael de). Acte signé en qualité de pro-vicaire général de<br />

l’évêché de Mondovi, contresigné par le prieur <strong>et</strong> le doyen de l’Université. Mondovi,<br />

16 septembre 1693. 1 p. grand in-folio oblong (505 x 610 mm) sur parchemin, couvercle de boîte<br />

métallique ciselé appendu à un double ruban de tissu, large découpure angulaire avec<br />

manque. 50/100<br />

DIPLÔME DE DOCTEUR EN PHILOSOPHIE ET EN MÉDECINE, DÉCERNÉ PAR L’UNIVERSITÉ DE MONDOVI à Nicolaus Margaria,<br />

originaire de Cuneo. C’est à Mondovi que fut fondée la première Université piémontaise.<br />

BELLE ILLUSTRATION : deux représentations héraldiques peintes en couleurs dont les armoiries du duc Victor-<br />

Amédée II de Savoie, lacs d’amours de Savoie dorés dans les bordures, <strong>et</strong> ornements calligraphiés à l’encre<br />

(dont trois oiseaux).<br />

82 JACOB (Max). Manuscrit autographe, avec 2 DESSINS ORIGINAUX à l’encre à pleine page, dont<br />

l’un signé « Max Jacob ». 12 pp. in-folio avec ratures <strong>et</strong> corrections, perforations marginales pour<br />

classeurs. 600/800<br />

Récit organisé sous la forme de trois l<strong>et</strong>tres, d’une mère puis d’un père à leur fils (Toudoux), <strong>et</strong> enfin de celui-ci à<br />

sa fiancée (Gin<strong>et</strong>te) : « Paris... 16 mai 1933. Mon cher Toudoux. On ne peut pas te parler quand tu es là en face de nous<br />

parce que tu es tellement distant avec tes parents ! C’est bien désagréable <strong>et</strong> je t’avoue que c’est pénible. Avoir eu un p<strong>et</strong>it tout<br />

p<strong>et</strong>it comme une jolie poupée dans son berceau, lui avoir appris à dire papa <strong>et</strong> maman, l’avoir tant soigné quand il était malade<br />

<strong>et</strong> maintenant c’est un monsieur hautain !... Le temps passe, tu es un jeune homme <strong>et</strong> tu as des amours comme les autres, mais<br />

Gin<strong>et</strong>te ! Gin<strong>et</strong>te ! Oh ! Ça je suis étonnée. D’après tes l<strong>et</strong>tres je vois que c’est elle qui t’aime... Je ne cache rien à ton père qui<br />

n’a pas été ému du tout... Il ne tient pas à vous marier car ce serait une charge pour notre budg<strong>et</strong>... ».<br />

« L<strong>et</strong>tre du père de Toudoux... Il est un fait certain, c’est que Toudoux ne veut plus se marier <strong>et</strong> que d’ailleurs il n’a pas de<br />

situation. D’autre part, mon cher ami, il résulte de la correspondance que j’ai sous les yeux qu’il ne s’est rien passé de définitif<br />

– vous comprenez ce que je veux dire – entre eux... Gin<strong>et</strong>te se consolera : on se marie rarement avec l’être qu’on a aimé... ».<br />

« L<strong>et</strong>tre du Toudoux à Gin<strong>et</strong>te... Maman a pitié de toi parce que tu m’aimes. Tu m’aimes ! tu m’aimes ! tant pis pour toi ! alors<br />

s’il prenait la fantaisie à n’importe qui de m’aimer il faudrait que j’épouse tout le monde ?... »<br />

Les dessins sont légendés : « Toudoux enfant <strong>et</strong> sa mère » <strong>et</strong> « Gin<strong>et</strong>te, Toudoux <strong>et</strong> la mère de Toudoux, vingt ans après ».<br />

83 JAMMES (Francis). – Ensemble de 5 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes autographes signées. 1911-1916.<br />

200/300<br />

« Mademoiselle, c’est en tremblant que le pauvre connaisseur que je suis, mais tout de même qui ressent la musique sacrée à<br />

un haut degré, a soussigné quelques chants... » (12 février 1914).<br />

« Votre étude sur M. l’abbé Poncier est de celles que l’on ouvre avec une certaine méfiance, parce que tant de biographes<br />

décernent tant d’auréoles à leurs grands hommes que l’on ne sait quoi penser. On regr<strong>et</strong>terait le purgatoire. Tranquillisez-vous,<br />

ceci est presque la monographie d’une humble fleur alpestre dont vous dégagez le parfum avec un tact incomparable, <strong>et</strong> dans<br />

une langue pure comme l’eau de vos vallées... Donnez moi des nouvelles du bon maître dont j’ai admiré la préface. Il est<br />

toujours le même <strong>et</strong> je voudrais que ses amis lui dédiassent c<strong>et</strong>te devise : lucide <strong>et</strong> bon... » (27 juill<strong>et</strong> 1916).<br />

Deux des cartes montrent au dos un portrait photographique de Jammes, <strong>et</strong> l’une de ces deux-là est co-signée par<br />

François MAURIAC <strong>et</strong> André LAFON.<br />

84 KALKBRENNER (Christian). L<strong>et</strong>tre autographe signée « aux citoyens administrateurs du Théâtre<br />

de la République <strong>et</strong> des Arts à Paris ». Paris, 15 prairial an VI [3 juin 1798]. 1 p. in-4, adresse au<br />

dos, cach<strong>et</strong> de cire rouge, p<strong>et</strong>ite déchirure due à l’ouverture. 200/300<br />

« Le jour que j’eus l’honneur de dîner avec vous, cher Guillard, je manifestai le désir de former Mlle Peroux pour le Théâtre<br />

des Arts... Je serais au désespoir, si elle fut abandonné à vos maîtres de chant français, <strong>et</strong> au lieu de pouvoir devenir le premier<br />

ornement du Théâtre des Arts elle finirait par augmenter le nombre des MAUVAISES CHANTEUSES QUI NE SAVENT QUE CRIER, OU<br />

CHANTER SÈCHEMENT À LA FRANÇAISE ANCIENNE... »<br />

ON JOINT 2 l<strong>et</strong>tres autographes signées de son fils Friedrich Wilhelm Michael Kalkbrenner, pianiste <strong>et</strong> compositeur<br />

qui fut le professeur de Chopin (1844 <strong>et</strong> 1847).<br />

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