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MAGAZINE
n° 132
Le projet de pôle artisanal et culturel dans le quartier de la place Montaut a
pris du plomb dans l’aile. Si cette idée a été soutenue par la Gauche plurielle,
aujourd’hui on ne peut que constater que l’étude de faisabilité conduite dès
1998 par la Ville ne mène à rien et que la véritable concertation avec les
professionnels concernés reste toujours à piloter.
Encore un effet d’annonces !
ET DU THEATRE
On a fêté la fermeture du théâtre ! Quand rouvrira-t-il ? Le début des travaux
est repoussé à la rentrée et le coût dépassera largement le montant prévu.
Vous voulez nous contacter, nous rencontrer, donner votre avis…
Groupe des élus de la gauche plurielle
26 Place des Gascons, Bayonne : 05.59.50.25.63
Groupe LCR 100% à gauche
A QUAND DE VRAIS TRANSPORTS COLLECTIFS
NON POLLUANTS ET GRATUITS ?
Dans l’agglomération du BAB il y a de plus en plus d’asphyxie de la
circulation et de difficultés de stationnement. Les causes en sont connues,
elles sont liées à l’augmentation de la population et de l’activité salariale et
scolaire de ces 20 dernières années et au développement dans ce cadre du
tout voiture. Ainsi, 80% des actifs qui travaillent et habitent dans
l’agglomération utilisent comme seul mode de transport la voiture. Il n’y a
que 5% des déplacements qui s’effectuent en transports collectifs;c’est le
plus faible taux de l’Aquitaine. L a privatisation de la STAB a entraîné la
suppression de 16 000 kilomètres de transports collectifs à l’année.
Ce développement des déplacements urbains a entraîné une pollution
qui, selon de récentes études, est importante un jour sur cinq. Elle est
notamment importante durant la période estivale alors que les déplacements
au sein de l’agglomération se multiplient avec l’activité touristique
notamment avec le retour des plages.
Il faut une autre logique des transports sur l’agglomération :
-en développant à la périphérie de l’agglomération un service de trains
avec des horaires rapprochés et commodes aux heures d’embauche et de
débauche et de rentrée et de sortie scolaire,
-en développant au sein de l’agglomération des transports collectifs non
polluants tels le tramway facilitant la liaison domicile-travail,
-en aménageant le tissu urbain de manière à rendre l’agglomération accessible
à tous,
-en développant la gratuité des transports collectifs en commençant tout
de suite par les plus défavorisés : les chômeurs, les précaires, les jeunes, les
personnes âgées, les handicapés …
Ce n’est pas dans ce sens que se dirige la politique des municipalités de
droite de l’agglomération, pas plus que celle du gouvernement qui a stoppé
en 2004 tous les financements des plans de déplacement urbains.
Pour tout contact : Tél/Fax : 05 59 63 01 41
E-mail : lcr.pb@wanadoo.fr
Expression
des groupes politiques
L’alternative pour Bayonne
Baïona Berria
VRAIE-FAUSSE DÉMISSION DE J.CLAUDE BOUSTINGORRY
Crise au sein de la majorité : en séance du conseil municipal du 25 avril
dernier, Pierre Pommiez s’est vu doté des attributions de l’adjoint aux
finances, non démissionnaire, J.C Boustingorry. Ce mini remaniement ne
peut que nous interpeller sur l’état des finances présent et à venir de notre
ville. Il ne va pas non plus contribuer à une plus grande transparence des
modalités de gestion de la cité. Transparence, il est vrai, qui n’a jamais été à
l’ordre du jour municipal. Ainsi, depuis mars 2001, Monsieur Grenet nous
a toujours refusé, la mise à disposition de documents tels que les plans
pluri-annuels d’investissement et de financement de la Ville.
Dans les faits, d’exercice en exercice, l’exécution du budget relève de la
gestion à vue. En 2002, on prévoyait pour 2003 et 2004 une réduction des
dépenses d’investissements (moins 4,6 millions d’euros chaque année).
Diminution effectivement inscrite aux orientations budgétaires 2003. Mais,
deux mois plus tard, surprise ! : le budget primitif 2003 affichait une hausse
de + 12% de l’investissement. Et cette augmentation va encore considérablement
s’amplifier dans le budget primitif 2004 : + 46% !!.
Cette explosion de l’investissement, contraire aux tendances affichées en
2002, implique inévitablement un recours à l’endettement. Ainsi, celui-ci
atteint un montant record de 15 millions d’euros en 2004, soit plus de 94%
par rapport à 2003 !
DU CÔTÉ DES ASSOCIATIONS…
Assemblée générale animée à Orai Bat, le 25 avril. Le public interpelle
Monsieur le maire sur la question de l’hébergement dans ses locaux de
Saint-Esprit. Depuis un an et demi environ, l’agrément a été retiré à l’association
pour “raisons de sécurité”.Or, cette activité constituait une ressource
financière indispensable au-delà des échanges et de l’ouverture sur
d’autres groupes qu’elle favorisait.
L’an passé, devant la même assemblée, Monsieur Grenet avait évoqué le
transfert d’Orai Bat dans un immeuble à construire sur l’emplacement des
Ateliers municipaux. Une étude réalisée par les HLM déterminait d’ailleurs
au m2 près la surface affectée à Orai Bat… et à son hébergement, aux côtés
de logements HLM. Une promesse qui, une fois de plus, n’aura duré que le
temps des cerises... Au point que Monsieur Grenet lui-même n’en gardait
aucun souvenir lors du conseil municipal d’avril, lorsque nous lui avons
demandé où en était ce fameux projet.
Dernière mouture en date : raser les Ateliers municipaux pour réaliser
l’opération HLM et éventuellement ériger aussi “un bâtiment associatif
destiné au relogement des syndicats”.Orai Bat y trouverait place mais sans
son activité hébergement . Autant dire que l’annonce de Monsieur Grenet
a été appréciée à sa juste valeur… Ce d’autant que les responsables de
l’association informaient Monsieur le Maire des résultats d’une contreexpertise,
laquelle démontrait une possible précipitation dans l’établissement
des normes de sécurité ayant entraîné la fermeture de leur centre
d’hébergement. Et comme de trop souvent, Monsieur le député maire de
s’emporter alors… Quelques jours plus tard, Orai Bat était reçue en mairie :
le dossier sera réétudié… Et si on discutait avant de s’énerver ?
BAIONA BERRIA / L’ALTERNATIVE POUR BAYONNE
74 rue d’Espagne, Ancien Tribunal, 64100 Bayonne
05 59 25 51 81 / 06 63 14 90 41