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MAGAZINE n° 132 La gauche plurielle FOYER POUR LES FEMMES EN DETRESSE : PROMESSE NON TENUE... Insupportable ! Depuis 1981, le Foyer les <strong>Mo</strong>uettes à l’angle <strong>de</strong>s rues Jacques Laffitte et Bourgneuf accueille <strong>de</strong>s femmes en difficulté, souvent avec <strong>de</strong>s enfants. Battues ou contraintes <strong>de</strong> quitter le foyer familial, sans logement, ces femmes sont toujours en situation <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> détresse, nécessitant un important accompagnement psychologique. Hélàs ! Dans le contexte catastrophique du logement que nous connaissons en Pays Basque, ces femmes ont désormais <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> difficultés pour trouver une place en foyer, les logements sociaux étant quasiment inaccessibles. Beaucoup d’entre elles sont donc logées, dans le meilleur <strong>de</strong>s cas, en hôtels dans <strong>de</strong>s conditions très précaires. Le Maire avait donc annoncé le déménagement sur la rive droite <strong>de</strong> ce foyer dont la capacité en places serait doublée, les locaux actuels <strong>de</strong> la rue Jacques Laffitte étant récupérés pour la Maison <strong>de</strong> la Vie Citoyenne <strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> Centre <strong>Ville</strong>. Mais l’heure n’est pas au social pour l’Etat qui ne veut pas mettre un centime dans le loyer et, selon les mots d’un Adjoint, on a assisté à une partie <strong>de</strong> ping-pong entre l’Etat et le Département qui se renvoyaient la balle du financement. Les <strong>Mo</strong>uettes resteront donc au Petit-<strong>Bayonne</strong>, en perpétuant le manque cruel <strong>de</strong> places actuel. Un statu quo au parfum <strong>de</strong> scandale. …MAIS ELTON JOHN A “COMBIEN CA COUTE ?” Le groupe <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> la gauche plurielle a interrogé le Maire suite au concert d’Elton John. Le Maire a en effet indiqué dans la presse que le bilan financier en ce qui concerne Elton John serait intégré dans le budget <strong>de</strong>s Arènes. Une affirmation complètement contradictoire par rapport à ce qui a été voté en Conseil Municipal le 26 février <strong>de</strong>rnier. Les élus <strong>de</strong> gauche avaient exprimé beaucoup <strong>de</strong> réserves sur l'organisation par la ville <strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> <strong>de</strong> cette manifestation et sur les risques financiers pour le contribuable bayonnais. Ils ont donc <strong>de</strong>mandé au Maire <strong>de</strong> communiquer avec précision le coût total et détaillé <strong>de</strong> ce concert, le nombre exact <strong>de</strong> places vendues et le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’opération. MAIS QUE SE PASSE-T-IL A LA VILLE DE BAYONNE ? Circulez, il n’y a rien à voir. Contre toute évi<strong>de</strong>nce, le Maire <strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> a tenté <strong>de</strong> banaliser la démission <strong>de</strong> Jean-Clau<strong>de</strong> BOUSTINGORRY <strong>de</strong> son poste d’Adjoint aux Finances. Martine BISAUTA a pourtant relevé le contexte actuel “d’amoncellement <strong>de</strong> projets tous plus coûteux les uns que les autres, dont on se questionne sur la possibilité réelle <strong>de</strong> les financer <strong>de</strong> façon viable pour la <strong>Ville</strong> :maison <strong>de</strong>s associations, sta<strong>de</strong>, théâtre, cinéma d’art et essai, futur village culturel, centre <strong>de</strong> congrès, golf et la liste n’est pas exhaustive”. Il est à craindre que l’exercice 2004 soit un ren<strong>de</strong>z-vous difficile pour nos finances, le recours à l’emprunt étant incontournable. L’Adjoint aux Finances démissionnaire n’a-t-il pas refusé d’apporter sa caution à une politique incohérente ? Y a-t-il toujours une équipe homogène à la Mairie ? En tout cas, on y relève bien <strong>de</strong>s tensions, le Directeur <strong>de</strong> cabinet Yves UGALDE ayant lui aussi démissionné. Expression <strong>de</strong>s groupes politiques MAISON DES ASSOCIATIONS : L’OCCASION RATEE Les appels d’offres et marchés sont maintenant lancés. Une fois encore, Martine BISAUTA a déploré que la <strong>Ville</strong> ait “loupé le coche”du développement durable. L’occasion d’expliquer ce qu’est ce concept “Haute Qualité Environnementale” avancé par la <strong>Ville</strong> mais qui fait figure une fois <strong>de</strong> plus d’effet d’annonce. La métho<strong>de</strong> HQE est une démarche exigeante qui consiste à créer un environnement intérieur sain et confortable pour l’occupant (ici les associations) et à maîtriser l'impact <strong>de</strong>s bâtiments sur l'environnement. Elle englobe le territoire d'implantation, un aspect organisationnel, une évaluation en amont <strong>de</strong>s besoins avec les acteurs concernés et accompagne le projet du début à la fin. Pour cela l'association nationale HQE a retenu 14 cibles et considère que lorsque 7 sont atteintes, on peut raisonnablement parler d'une véritable approche respectueuse <strong>de</strong> l'environnement. Or, dans ce projet, 4 cibles seulement sont retenues et encore pour l’énergie aucune alternative sérieuse en matière <strong>de</strong> chauffage n'a été privilégiée (solaire ou chaudière à bois). La gestion <strong>de</strong>s déchets n'a même pas été retenue dans un bâtiment ouvert à <strong>de</strong> multiples usagers. La première cible est ignorée, celle <strong>de</strong> l'aspect écologique du chantier, qui doit se dérouler avec le moins <strong>de</strong> nuisances pour l'environnement: bruits, poussières, protection <strong>de</strong> tous les intervenants, et <strong>de</strong>s riverains immédiats. Et que dire <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>s besoins en concertation étroite avec les usagers ! Un projet ambitieux aurait pu voir le jour à <strong>Bayonne</strong>, il aurait été un exemple, amenant la population à réfléchir sur les enjeux : continuer à vivre et à se développer tout en prenant en compte les conséquences <strong>de</strong> nos actes sur notre environnement. INQUIETUDES AUTOUR DE LA PLACE MONTAUT Beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> lors <strong>de</strong> la réunion publique organisée par la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Bayonne</strong> le 24 Mai 2004 à la salle <strong>Mo</strong>ntaut. L’émoi était grand chez les habitants <strong>de</strong>vant les projets <strong>de</strong> la Majorité Municipale sur ce site. L’association “Les Amis du Quartier <strong>de</strong> la Place <strong>Mo</strong>ntaut” dénonçait les projets <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> visant à “bétonner à nouveau le parking <strong>de</strong> la place <strong>Mo</strong>ntaut en construisant <strong>de</strong>ux immeubles <strong>de</strong> trois ou quatre étages à cet endroit et à une halle couverte sur cette place, après abattage <strong>de</strong>s arbres”. <strong>Mo</strong>nique LARRAN-LANGE a relayé ces interrogations, relevant notamment avec les riverains l’illusion <strong>de</strong> la concertation proposée par la Majorité Municipale. Ce projet est en effet apparu beaucoup plus avancé que le Maire le prétend. Il est aussi en contradiction avec les objectifs <strong>de</strong> l’Opération Programmée d’Amélioration <strong>de</strong> l’Habitat “Cœur <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>” visant à aérer et éclairer les îlots <strong>de</strong>nses du centre ville. Ramener <strong>de</strong> la lumière en centre ville, apporter <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> respiration, c’est travailler sur la qualité <strong>de</strong> vie avec pour enjeu d’attirer <strong>de</strong> nouveaux habitants mais aussi d’encourager la population actuelle à y rester. Une fois <strong>de</strong> plus, la Majorité Municipale semble incapable <strong>de</strong> réfléchir <strong>de</strong> manière cohérente au développement urbanistique et économique du secteur <strong>de</strong> la place <strong>Mo</strong>ntaut dans le futur. On en parle <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 10 ans avec forces étu<strong>de</strong>s qui ont coûté cher à la collectivité, la <strong>de</strong>rnière en date, l’étu<strong>de</strong> du Cabinet parisien Bouteille il y a plus <strong>de</strong> 6 ans aujourd’hui. Quel sens avait alors l’installation éphémère du marché <strong>de</strong> la Brocante, avec l’installation <strong>de</strong> bâches qui avaient coûté près d’un million et <strong>de</strong>mi <strong>de</strong> francs au contribuable, quand sur le plan d’étu<strong>de</strong> le projet <strong>de</strong> construction était déjà inscrit ?