Télécharger (1.6 Mo) - Ville de Bayonne

sa présence sur des salons ou d’autres opérations
marketing, est chargé de mettre en
contact les voyagistes, les autocaristes et les
hôteliers bayonnais, de proposer des séjours
thématiques et d’élaborer des produits
adaptés aux demandes.
B. M. : l’offre en termes de restauration
et d’hébergement est-elle satisfaisante ?
A. A.: avec 79 lieux de restauration, de la
brasserie à la grande table, de la cuisine
basque aux spécialités étrangères, l’offre
bayonnaise est très diversifiée. 123 000
uristique
couverts sont servis aux touristes chaque
année, c’est-à-dire 20 % du total des
couverts servis en ville.
Quant à l’hébergement, l’hôtellerie de catégorie
économique en périphérie de ville est
bien représentée. Par contre, comparé à
d’autres capitales régionales, il y a peu de
chambres moyen et haut de gamme. Une
première réponse sera apportée avec la réalisation
prochaine d’un hôtel de charme d’une
quarantaine de chambres à l’îlot de la
Monnaie, face au Château-Vieux. Dans un
second temps, j’espère qu’en parallèle de
la création d’un centre de réunions et
séminaires pour 400 à 500 personnes, nous
pourrons compléter le parc hôtelier avec un
3 étoiles de 80 chambres ■
Qu’est-ce qu’un
contrat de station ?
Il n’a de contrat que le nom car n’est matérialisé
par aucune signature de document.
C’est un plan de développement touristique
et partenarial, qui vise à valoriser une ville
ou un regroupement de communes. Pour la
mise en œuvre de ce plan, l’Etat, la Région,
le Département et la Ville se mettent d’accord
sur un positionnement touristique (station
balnéaire, ville d’art, de patrimoine...),
adoptent une stratégie de développement,
puis une série d’actions, dont certaines sont
prioritaires. Ce contrat bénéficie du financement
des quatre partenaires et court sur
une durée de cinq ans. Il ne peut être
engagé qu’une seul fois.
Les retombées
économiques
liées au tourisme
Le tourisme représente plus de 17 millions
d’euros de chiffre d’affaires à Bayonne,
selon la répartition suivante :
- 9 millions consacrés à l’hébergement,
- 2,8 millions à la restauration d’hôtel,
- 3 millions à la restauration de ville et
- 2,3 millions aux achats
dans les commerces.
Dossier 23