La Mosaïque Mondialiste - Jacques Peruchon

La Mosaïque Mondialiste 


1998 1 

ou 

La Babel du Futur 

«Nous vivons une époque où seule la vérité fait peur» 

(Jean Raspail, Le Camp des Saints, Robert Laffont)

I° Partie 

I / Préambule 


Sommaire 

II / La Signification du Titre : page 8 

III / De la Genèse à l’Apocalypse : page 13 

IV / Les Synergies : page 46 

V / Les Prophètes : page 75 

VI / Les Cycles : page 93 

II° Partie 

VII / La Stratégie des Mondialistes : page 113 

VIII / Les Origines du Mondialisme : page 179 

IX / Les Organisations Mondialistes : page 208 

X / Les Clubs Mondialistes : page 241 

XI / De Gloria Olivæ : page 276 

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Avis au lecteur 

Contrairement à ce que tentent de nous faire croire les dirigeants de la 

planète, le Nouvel Ordre Mondial n’a, en soit, aucune justification. Pas plus 

d’ailleurs que le droit d’ingérence qui, par bonheur, demeure une pure fiction. 

En revanche nous démontrerons que sans une spiritualité fédératrice, aucune 

civilisation ne peut naître et se développer. C’est donc à travers ce prisme 

déformant que nous examinerons le nouveau dogme de la Mondialisation. Nous 

mettrons en évidence que ce concept, en réalité messianique, est issue d’une 

religion. En aucun cas notre propos est de mettre en accusation les adhérants à 

ce dogme mais de réfuter le dogme lui-même. Le débat que nous ouvrons ici 

s’inscrit uniquement dans cette logique spirituelle et ne concerne en rien un 

quelconque aspect racial. 

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Préambule 

Célèbre par ses exploits, HERACLES, le demi-dieu grec prend le nom 

d’HERCULE lorsque les romains se l’approprient. Tous deux réalisent 

symboliquement 12 travaux représentant le parcours initiatique qu’ils doivent 

accomplir en vue d’obtenir la récompense suprême accordée par les dieux : 

l’immortalité. 

Grecs et romains nous informent par-là, d’une façon allégorique, 

énigmatique, hermétique que chacun de nous est un HERCULE en voie de 

réalisation. Le chemin de Vie se ferait donc dans le sens de l’Adam rebelle vers 

l'ante Adam. Pour effectuer ce retour à la source nous serions tous appelés à 

franchir les divers obstacles de la vie pour que s’opère notre propre 

transformation, notre propre transfiguration, notre propre glorification. 

Certains se rebellent parfois contre cette règle universelle à la façon 

d’Icare, le fils de l’architecte Dédale, lorsqu’il tente de s’échapper du labyrinthe 

pourtant construit par son père. Vaine chimère ! Pourtant les dieux n’exigent pas 

la réussite parfaite de notre parcours mais la persévérance seulement. C’est 

pourquoi la théologie Paulinienne nous enseigne que, selon le principe des vases 

communiquants, les efforts des uns méritent aussi aux autres. En cas de non- 

accomplissement de notre destinée certains suggèrent la nécessité de subir 

d’autres vies qu’ils appellent métempsycose ou réincarnation. L’idée qui 

prédomine ici est celle d’un retour cyclique jusqu'à ce que le programme initial 

trouve enfin son plein achèvement, seule condition pour accéder à l’éternité 

éternellement (in secula seculorum disent les latins). Mais l’homme enfermé 

dans la prison de ses peurs préfère manier la contradiction comme système de 

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réflexion, de protection ou d’action. Comme Icare il veut échapper au labyrinthe 

de la vie ! Pour faire semblant d’avoir raison, le rebelle se fait alors l’apôtre de 

la pensée unique ou du politiquement correcte. C’est cette forme de terrorisme 

intellectuel qui est promue par les concepteurs du Mondialisme. Tous les 

Hercules de notre époque devront donc combattre ou la combattre. Augias nous 

y sommes ! 

Lecteur si tu penses que seul le monde de la matière existe ne lis pas 

le texte qui suit. En revanche, si tu crois aussi en l’existence d’un monde 

différent, laves toi de toutes tes idées reçues ou préconçues, fabriquées ou 

préfabriquées mais «Que nul n’entre s’il n’est géomètre». Si tu cherches à le 

devenir ou que tu forces cette porte impudemment va jusqu’au bout de ta 

lecture. Les éléments qui te rebuteraient seront probablement ceux qui te 

serviront le plus si tu es en quête de vérité. Dans le cas contraire tu te 

perturberais inutilement et prendrais certains risques dont tu serais alors le seul 

responsable. Une dernière observation s’impose pour comprendre le 

Mondialisme. S’il est vrai que le Nouvel Ordre Mondial nous est présenté 

comme une union planétaire parfaite, d’où la pauvreté, la faim et les guerres 

seraient bannies, il n’en demeure pas moins que ce paradis terrestre ne pourrait 

être construit qu’au prix d’un libéralisme totalitaire établissant une norme 

internationale applicable à tous les peuples, de gré ou de force. 

Afin d’être accepter par les populations, il a pour cache misère la 

Liberté, l’Egalité et la Fraternité, entre toutes les nations. Pour plus de 

précautions les mondialistes brandissent le Droit des Peuples à l’auto 

détermination ou à disposer d’eux-mêmes. Dans le même temps les droits 

essentiels sont ignorés, bafoués, piétinés par ceux qui pourtant ont inventé les 

Droits de l’Homme et l’Antiracisme. De plus, le récent Droit d’Ingérence (qui 

sert de cheval de Troie) permet aux Mondialistes de mieux s’imposer sous toutes 

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les latitudes. Or un pouvoir mondial est un pouvoir sans concurrence et un 

pouvoir sans concurrence est une dictature. Vive le nouvel esclavage ! 

Toutefois, le grand secret réside dans le fait que l’idéologie 

Mondialiste ne s’inscrit nullement dans la logique politique, judiciaire, militaire, 

économique ou financière comme on prétend nous le faire croire. Elles ne sont 

que des moyens pour y parvenir. Cependant pour créer ce nouvel ordre, que ce 

soit pour mille ans, pour la durée d’un millenium ou pour l’éternité, il faut une 

doctrine et des serviteurs pour l’imposer au monde. Or ces hommes existent. En 

principe, ils ne sont pas animés par le besoin ou la nécessité, ni à la recherche de 

plus de pouvoir, de plus de richesses ou de plus de gloires. Ils les détiennent 

déjà. C’est donc sur un autre terrain qu’il nous faut orienter nos recherches. 

Nous découvrirons au fil des pages que, derrière le Mondialisme des 

marchands de biens ou de rêves, se cache un autre Mondialisme. Celui-là est 

religieux. De quelle religion s’agit-il ? Par quel détournement théologique ? 

Dans quel but ? Avec quels moyens ? Au travers quelles organisations secrètes ? 

Par quels méandres de l’histoire se sont-ils imposés ? Si le cheminement de la 

pensée universelle donne quelques éclaircissements, en revanche l’histoire 

souterraine des nations nous en apportera la démonstration. 

Maintenant que le plan Mondialiste arrive à son terme chacun va 

devoir choisir est entre l’acceptation et l’adhésion ou le refus et le martyre. 

Comme il s’agit de pactiser ou de le dénoncer autant décider en toutes 

connaissances de cause ! Mais …Prenez garde que personne ne vous induise en 

erreur (Mathieu XXXIV, 4 et suivants)… car …ils en séduiront un grand 

nombre… . C’est pourquoi …Vous entendrez parler de guerre…. Pour le cas ou 

votre programme de vie vous conduirait à résister alors …on vous livrera à la 

torture …on vous fera mourir et vous serez haïs de toutes les nations. Nous le 

comprenons le choix du futur est simple mais attention, un Ordre ne se discute 

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pas il s’exécute. 


Au fait, quelle est la véritable valeur sémantique du mot : 

Ordre, lorsque nous parlons de Nouvel Ordre Mondial ? S’agit-il d’une nouvelle 

disposition harmonieuse des choses ou d’une nouvelle structure de la société ? 

S’agit-il d’une nouvelle force de l’ordre ; d’un nouvel ordre de bataille ; d’un 

nouvel ordre du jour ; d’un nouvel ordre de mission ; d’un nouvel ordre public ? 

Dans le cas qui nous préoccupe ici nous pourrions donner deux sens a ce mot 

d’ordre. Le premier serait, sans nul doute, celui de commandement pris dans le 

sens militaire d’intimation ; le second complète le premier mais dans un sens 

religieux. En fait, tous les deux se rejoignent dans ce qu’ils représentent de 

contraintes car le diable fait toujours la loi chez lui. 

Ce n’est que lorsque le fruit sera mûr que les Mondialistes 

s’apercevront qu’ils l’ont eux-mêmes pourri de l’intérieur. Mais alors, il sera 

trop tard … pour nous, pour eux. 

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1998 II / La signification du titre 8 

II 

La signification du titre 

La Mosaïque, ces éléments nombreux et disparates...


Le premier mot du titre de cet ouvrage est celui de Mosaïque. Il recouvre 

quantités de définitions. A titre d’exemple : en agriculture il s’agit d’une maladie à 

virus ; en biologie il s’agit de cellules juxtaposées qui n’ont pas le même génome ; 

en reliure il s’agit d’un morceau de peau faisant partie d’un ensemble décoratif ; en 

religion il désigne l’ensemble des lois édicté par Moïse. Enfin pour d’autres, qui 

sont parfois les mêmes, il est associé à l’idée de tapis ou de pavés. En réalité, dés le 

6° millénaire avant J.C, à OUROUK, ville de basse Mésopotamie, il désignait une 

technique de décoration architecturale utilisant des éléments nombreux et 

disparates (Larousse - Chronique de l’Humanité - 1986). L’idée générale est donc 

celle d’un agrégat permettant de constituer une image ou un décor à la façon d’un 

puzzle. Mais ici, les éléments nombreux et disparates seront abstraits comme la 

mythologie et la théologie (I° partie) ou concrets comme l’histoire des nations ou 

du monde (II° partie). Dans tous les cas, le mot mosaïque conservera le sens 

Babylonien de décor et Juif de la loi. 

Le deuxième mot contenu dans le titre est Mondialiste. Naturellement il 

fait référence aux partisans de la doctrine visant à l’unification de la planète. Elle 

est retenue sous le nom d’Ordre Mondial. Cet hallucinant slogan n’a jamais 

soulevé ni d’interrogations, ni d’objections particulières de la part des 

observateurs, des commentateurs ou des colporteurs d’idées nouvelles. Sacrifions 

donc au saint du moment : la nouveauté. Dans les premiers mois de 1991, à 

l’occasion d’un discours de portée internationale, le président des USA, monsieur 

BUSH, officialise le Nouvel Ordre. Cette formule prouvait, à elle seule, l’existence 

d’un Ordre Ancien. Quel extraordinaire aveu ! Ignorants, nous n’avions 

évidemment pas pu élire les représentants de cet ancien pouvoir et encore moins 

connaître ses initiateurs, ses concepteurs, ses manipulateurs. Ce gouvernement de 

l’ombre avait-il un but ? Des moyens ? Une organisation ? Le Black-out avait été 

total ! 

1998 II / La signification du titre 9


Cette fois, avec le Nouvel Ordre, nous sommes informés mais dans une 

indifférence quasi générale quelque peu suspecte. Certes, il ne bouleverse pas 

profondément l’Ordre Ancien ; certes, la désinformation continue de remplir son 

saint office ; certes, les auteurs et les acteurs de cette divine comédie ne se 

démasquent pas. En revanche l’existence des mondialistes, qu’ils appartiennent à 

l’Ancien ou au Nouvel Ordre, nous est révélée par des indiscrétions que les 

investigations confirment. Parfois, comme monsieur Bush, certains s’en réclament 

ou le proclament. Mais la surprise vient du fait que tous sont nécessairement 

messianistes. Cela est un dogme, c’est aussi leur secret. Quant à ceux qui veulent 

détenir une miette de ce pouvoir mondialement confisqué, sans faire partie du 

sérail, ils doivent faire allégeance. Pour être plus précis, nous avons à faire à des 

«élus» sans élection tandis que nous sommes des électeurs sans droit de vote. 

Merveilleuse prétention ! Prodigieuse stratégie ! Ces faiseurs d’histoires oublient 

les leçons de l’Histoire et à nouveau elle se répète. Nous redécouvrons que les 

guerres, les révolutions ou les «crises» de toutes sortes sont fabriquées par une 

main cachée dont le but est de posséder le monde pour s’approprier Dieu. 

Jadis, cette ambition avait provoqué la même réaction. … Bâtissons une 

ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux …et ne soyons plus dispersés sur 

la terre… (Genèse XXI-4). Maintenant tout est différent car, pour la première fois 

de toute l’histoire humaine, la maîtrise de l’information, la vitesse des 

communications, les capacités de nuisance ou de destruction ont rendu possible 

l’érection de la nouvelle Tour de Babel. Pour la pose de la première pierre, nous 

pourrions même retenir la date symbolique du 6 août 1945. La deuxième Guerre 

Mondiale aura aussi servi à cela ! Malgré tout, parce que ce dogme est uniquement 

matérialiste, il ne sera jamais autre chose qu’une illusion, une ambition, un rêve, 

un mirage. Cela, les mondialistes sont incapables de l’imaginer car «Vanitas, 

vanitatum et omnia vanitas». De toutes les façons ce qui est vain apporte la 



confusion ; débouche sur la division ; provoque la dispersion. Ce qui n’est pas 

forcément le but recherché. Construire ce genre de livre pose un problème de 

conception, aussi le titre apportera-t-il la solution. Pour recomposer la mosaïque 

nous utiliserons les fameux éléments divers et disparates auxquels nous ajouterons 

des observations, des commentaires, des analyses. Le but est de nous éclairer sur 

notre devenir car «Dans la graine d’aujourd’hui se trouve la fleur de demain» dit 

le proverbe. Toutefois, si nous faisons intervenir l’erreur monothéiste nous 

découvrirons que l’œcuménisme n’est qu’une des formes du Mondialisme. Babel 

perdure, soyons rassurés ! Pour illustrer notre propos, inspirons-nous des lois sur 

l’hérédité, édictées par Gregory Mendel, en jouant sur les caractères Temporels ou 

Spirituels dont nous avons tous hérités. Comme ils peuvent être dominants ou 

récessifs nous obtiendrons 4 schémas de vie possible qui sont : 

Le matérialisme matérialiste 

Le matérialisme spirituel 

Le spiritualisme matérialiste 

Le spiritualisme spirituel 

Le I° caractère (en lettres grasses) représente le trait dominant et le 2° le 

récessif. Nous verrons plus loin quelle est la combinaison gagnante mais, dore et 

déjà, nous savons que la somme des choix individuels détermine le choix collectif. 

Elle explique la propension d’un peuple à devenir libre ou esclave, riche ou pauvre. 

Certains parviendront même à être les berceaux des plus grandes civilisations. Ils 

s’y maintiendront pour autant que le choix initial perdure. Dans le cas contraire 

l’apogée est obligatoirement suivi d’une décadence plus ou moins brutale, plus ou 

moins radicale mais toujours fatale. Car la somme des effondrements individuels 

entraîne celle des nations ou des civilisations. Tranquillisons-nous, un jour 

prochain, il en sera de même du mondialisme. 

De nos jours, oser une réponse au problème que soulève le Mondialisme 



est une opération risquée car elle est aussitôt jugée politiquement «incorrecte», 

donc condamnable. Il est vrai que : découvrir la vérité est une souffrance ; 

l’expliquer expose à des sanctions ; la vivre est une consolation qui se partage 

difficilement. Il est aussi vrai que spontanément nous inclinons pour la prise en 

charge qui nous décharge et la soumission qui nous libère de nous-mêmes. Certes, 

la liberté intérieure est un immense espace mais elle est aussi une audace car en 

échappant aux contraintes matérielles elle nous donne une perception claire de nos 

réalités. Parce qu’incontrôlable elle est vite jugée inacceptable par les Adams 

antihéros que nous sommes tous, plus ou moins. Voilà pourquoi dans cet ouvrage 

nous tenterons de rendre conscient ce que nous appréhendons de façon confuse, 

inconsciente ou intuitive. Afin de prouver que nous ne sommes pas dans le 

domaine de l’invraisemblable, de l’utopie ou de la fiction nous utiliserons de très 

larges extraits de livres qui ont déjà paru. Chaque auteur aura pour mission 

d’éclairer d’un jour particulier la mosaïque mondialiste. Ce choix, obligatoirement 

arbitraire, n’est pas limitatif et chacun pourra le compléter à sa guise. Cependant il 

est suffisant pour découvrir qui dirige réellement ce monde et nous faire une 

première idée sur l’incroyable dogme mondialiste. Parce qu’il est messianique, 

certains rêveurs œuvrent pour posséder le monde afin de s’approprier Dieu. 

Maintenant tout est dit, il ne reste qu’à le prouver. 



III 

De la genèse à l’apocalypse 

«Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions » 

1998 III / De la genèse à l’apocalypse 

(Baudelaire). 

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Le livre sacré des Juifs commence par la genèse tandis que celui 

des Chrétiens s’achève par l’apocalypse. Du commencement à l’aboutissement 

de ce monde. Entre les deux, il y a l’épisode de la grande déchirure du voile du 

Temple lors de la crucifixion. Ce n’est qu’un symbole, il n’est pas le premier et 

ne sera pas le dernier. Malgré cette rupture ces deux textes se complètent dans 

ce qu’ils ont d’essentiel. Ce qui surprend ce sont les détournements et les 

inversions dans l’interprétation du message initial et qui se veut commun. D’un 

coté la Genèse traite de l’origine du monde. Il est le premier d’un ensemble de 5 

livres que les Juifs nomment «La Loi » ou le «Pentateuque». Ils font partie d’un 

ensemble plus vaste appelé «Thora ». La traduction grecque la plus ancienne, 

destinée aux Juifs de la diaspora, a été réalisée entre 250 et 130 avant J.C sur les 

ordres de Ptolemée II, à Alexandrie. Elle est retenue sous le nom de «Septante» 

parce que 70 traducteurs auraient mis 70 jours pour effectuer ce travail, dit la 

légende. De l’autre coté l’Apocalypse qui signifie «Révélation ». Ce genre 

littéraire est né au II° siècle avant J.C. et se développe dans le judaïsme sous une 

forme hermétique qui le protège des non initiés. Il décrit l’instauration d’un 

royaume messianique de la fin des temps. Pour les Chrétiens, c’est le dernier 

livre sacré. Il est attribué à saint Jean l’évangéliste vers 96 après J.C. et 

représente un ensemble de visions qui annonce le triomphe du Christ sur les 

puissances du mal. Les premiers sont les promoteurs d’un paradis terrestre et les 

seconds aspirent à un paradis céleste. Pour certains Dieu descendra sur terre 

lorsque les conditions requises seront remplies, tandis que pour d’autres ils 

remonteront vers Lui lorsqu’ils auront accompli leurs travaux. D’un coté Dieu 

s’humanise et de l’autre l’Homme se divinise. C’est le perpétuel duel entre le 

monde concret et le monde abstrait, entre le monde physique et le monde 

métaphysique, entre le monde visible et le monde invisible. De là à l’au-delà, les 

chemins se croisent et se séparent pour s’éloigner irrémédiablement. 


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Ce débat spiritualiste peut sembler quelque peu académique, anodin 

ou inutile pour ne pas dire futile. Pourtant en agissant sur les comportements 

individuels ou collectifs il influe sur les choix de société. Sans cette dictature de 

l’Esprit il ne peut exister d’économie prospère ; sans ce ciment les notions de 

mérite et de récompense disparaissent y compris post mortem ; sans cette 

controverse point de civilisation. Tous les apogées le prouvent, tous les 

effondrements aussi. Chaque fois ils sont l’exact reflet de la morale publique. 

C’est pourquoi les pouvoirs de droit divin sont apparus. De ce point de vue celui 

de pharaon est l’une des plus belles réussites. Attention, la spiritualité peut aussi 

s’inverser (le matérialisme spirituel). Dans ce cas elle entraîne certaines nations 

vers une véritable descente aux enfers. Parfois elle prend une tournure 

dramatique ou catastrophique aux allures proprement apocalyptiques. Les 

exemples passés et présents fourmillent. D’où l’importance de ce débat qui nous 

pouvait nous paraître utopique. 

C’est pourquoi les textes sacrés nous informent en utilisant toutes les 

subtilités du langage dont les symboles, les paraboles, les métaphores, les 

allégories que nous devons décrypter. Mais, parce qu’il est trop précis, notre 

vocabulaire est très limité. De plus, notre époque s’accommode mal de ce genre 

littéraire et s’y perdent tous ceux qui prétendent trouver des vérités historiques et 

exigent des preuves concrètes ou des explications rationnelles, dans un domaine 

par essence abstrait. Il est aussi vrai que décrire le non quantifiable et le non 

qualifiable est une gageure, à moins précisément, que nous donnions aux mots 

une valeur différente. C’est ce que les anciens faisaient pour exprimer et 

transmettre leurs connaissances. Cherchez et vous trouverez, pour peu que nous 

le voulions. 

Depuis le «big bang » notre univers est en expansion permanente donc 

il s’éloigne sans cesse plus du centre primordial, siège symbolique de la 


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Connaissance. Dans le même temps, nous constatons que plus nous avançons 

dans la connaissance de la matière et plus régressons sur le plan spirituel. Est-ce 

la cause ou l’effet ? Ce double phénomène d’éloignement nous empêche-t-il de 

pénétrer l’hermétisme des textes sacrés ? Dans ce cas, nous n’évoluons pas nous 

régressons. Cela expliquerait pourquoi plus nous approchons de notre fin de 

cycle et plus nous devenons incapables de «saisir» l’Essence de l’Essentiel. Dés 

lors, nous nous coupons de plus en plus du langage Divin pour intégrer 

dangereusement celui du Malin. Cet éclatement des langages a été symbolisé par 

le mythe de Babel. Le texte de la Genèse va nous en fournir la démonstration. 

Lu au I° degrés, ce véritable labyrinthe raconte la création de l’univers 

et son involution y compris celle du genre humain. Lamark, Darwin et tant 

d’autres sont donc tombés dans un piège pourtant très grossier (voire le dossier 

sur la Théorie des Cycles). Ils n’auront réussi à démontrer qu’une seule chose. 

Plus les interprétations sont erronées et plus elles perdurent. Si nous devions 

utiliser une métaphore se serait celle d’une fusée, non téléguidée, sur son pas de 

tir prête à décoller en direction de la lune. Si elle n’est pas corrigée, une erreur 

de I millimètre de son inclinaison, amplifiée par la distance à parcourir, lui ferait 

manquer sa cible. Elle s’égarerait à jamais dans le cosmos. Nous pouvons donc 

imaginer les conséquences de la plus petite erreur d’interprétation du texte de la 

Genèse. Or ce départ est parsemé de nombreux leurres. 

Les mythes, d’Adam et Eve où de la pomme et du serpent, ne sont 

évidemment à prendre ni au premier degré, ni dans un sens historique et encore 

moins scientifique. Cela, même si les auteurs de l’introduction à la Bible de 

Jérusalem, Les Editions du Cerf 1961, affirment que …les premiers chapitres de 

la genèse ont un caractère historique…. N’en déplaise, ceci est une histoire et 

non l’Histoire. D’autant plus que les deux premiers chapitres relatent deux 

versions fort différentes sur des points importants. Que l’on en juge ! 


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Dieu créa…». 

ténèbres…. 


La GENESE : Chapitre I°, premier scénario, «Au commencement 

Le I° jour : …que la lumière soit. Et Il sépara la lumière des 

Le 2° jour : …Dieu fit le firmament qui sépara les eaux qui sont 

dessous… et celles qui sont dessus…. 

Le 3° jour : …Dieu dit que les eaux s’amassent en une seule masse et 

qu’apparaissent les continents… Dieu appela le continent terre et la masse des 

eaux mer…. 

Le 4° jour : …Dieu dit qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel 

pour séparer le jour et la nuit… Dieu plaça au firmament le grand luminaire (le 

soleil) et le petit (la lune)… pour séparer la lumière des ténèbres… (à comparer 

au I° jour). 

Le 5° jour : …Dieu crée tous les animaux, les bénit et dit …soyez 

féconds, multipliez, emplissez…. 

Le 6° jour : …Dieu dit faisons l’homme à notre image… et homme et 

femme Il les créa… Dieu dit … dominez et soumettez la création... 

Tout au long de ce chapitre l’auteur attire notre attention sur les verbes 

séparer et soumettre. Ils semblent donc avoir des significations particulières et 

être des clefs pour nous aider à une meilleure pénétration du sens caché de ce 

texte. D’autant plus que ces deux verbes sont en parfaite contradiction avec le 

principe d’AMOUR qui est le fondement de la doctrine transmise par le Christ. 

En réalité le concept de soumettre et de soumission suppose un dominant et un 

dominé tandis que celui de division ou de séparation implique l’existence de 

deux mondes antagonistes. Les deux concepts se complètent admirablement. 

Quant au verbe multiplier, il pourrait bien être traduit par le verbe diviser sans 

en altérer véritablement le sens. 


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Les commentateurs de la Bible de Jérusalem (Editions du Cerf, 1961) 

concluent que … les êtres sortent du néant à l’appel de Dieu selon un ordre 

croissant de dignité jusqu’à l’homme, image de Dieu et roi de la création…. Le 

haut degré d’ignorance et d’arrogance des auteurs démontre combien la 

hiérarchie catholique s’est éloignée de l’idée créatrice exprimée par saint Jean et 

confirmée par le Christ. Certes, ce récit a son importance mais pas forcement 

celle que nous lui accordons en première lecture et cela d’autant plus qu’il est 

corrigé par le second. 

Chapitre II, 2° scénario. 

« Au temps ou Dieu crée la terre et le ciel… il n’y avait que le néant, 

le chaos… Dieu modela l’homme avec de la glaise… Il lui insuffla une haleine 

de vie… et l’homme devint un être vivant… puis… Dieu planta un jardin… fit 

pousser toutes les espèces d’arbres… Puis Il se dit …il n’est pas bon que 

l’homme soit seul… alors …Il modela toutes sortes de bêtes… mais Il ne trouva 

d’aide qui lui fut assortie. Alors il fit tomber l’homme dans un profond 

sommeil… Il prit une côte… et façonna une femme… C’est pourquoi l’homme 

s’attache à sa femme et ils deviennent une seule chair… Ici s’exprime toute la 

symbolique de l’unité perdue qui a pour corollaire l’inlassable recherche de la 

parfaite réunion. Cela est l’exact contraire de l’idée de séparation décrite dans le 

chapitre I°. De plus, et comme nous pouvons le remarquer, l’ordre de la création 

est ici inversé ! Vient successivement l’homme, la nature, la femme, suivie des 

épisodes d’Eve, de la pomme, du serpent qui s’achève par l’expulsion. Tout cela 

n’apparaît pas au chapitre premier mais une chose rapproche formellement les 

deux textes : Dieu est le créateur. Or c’est précisément ce que dénoncent Jésus 

dans son enseignement, saint Jean dans son apocalypse, de très nombreux écrits 

inspirés et plus généralement les prophètes. 

En effet, si nous essayons de déterminer les trois caractéristiques 


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principales de Dieu nous oserions dire qu’Il est Indivisible, Invisible et Eternel. 

Or, les textes précisent qu’Il nous crée à Son image, il ne peut donc s’agir que de 

notre création spirituelle et en aucune façon de notre création matérielle qui est 

par essence visible, divisible et mortelle. Jésus le confirme lorsqu’Il dit …mon 

royaume n’est pas de ce monde… (Jean XXIII-36) et pour que ce soit bien clair 

…car tu es glaise et tu retourneras à la glaise… (genèse III-19). La création du 

monde de la matière ne peut donc être attribuée à Dieu. Dés que nous intégrons 

ce postulat, la lecture des textes Bibliques nous réserve quelques surprises. 

Ainsi lorsque saint Jean nous livre sa version allégorique des faits en 

son apocalypse au chapitre XII-7, il nous dit qu’…il y eut guerre dans le ciel. 

Michel et ses anges avaient eu à batailler avec le dragon. Le dragon et ses 

anges avaient engagé le combat mais sans avoir le dessus. Il n’y eut plus de 

place pour eux dans le ciel. Ainsi fut culbuté le grand dragon, le serpent 

primitif, appelé Diable ou Satan, le séducteur du monde entier. Il fut précipité 

sur terre et ses anges avec lui… Ainsi les anges rebelles que nous sommes tous, 

reçoivent la même punition que le Séducteur. Ils sont précipités dans la matière 

qui les engloutie aussitôt dans l’espace et le temps, cette invention du Prince. 

Les évangélistes, Mathieu IV, Marc I, Luc IV ne nous disent pas autre 

chose lorsqu’ils rapportent qu’après avoir été baptisé Jésus a été conduit au 

désert …Il fut tenté par le diable qui l’emmène sur une très haute montagne, lui 

montre en un instant tous les royaumes de l’univers. Il lui dit «tout cela je te le 

donne si tu m’adores»…. Ici, le Prince agit en propriétaire de ce monde et en 

dispose à sa guise. Mais une seule préoccupation l’anime, celle d’obtenir 

l’immortalité pour l’éternité. Or si Jésus avait accepté, il aurait diviniser le 

Prince …car tu n’adoreras que Dieu seul…. C’est précisément tout le but de sa 

proposition. Cela confirme que d’un coté nous sommes créés spirituellement à 

l’image de Dieu et que de l’autre la création de la matière est échue au porteur 


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de la lumière c’est à dire à Lucifer …que la lumière soit…. Nous pouvons donc 

prendre le mot lumière dans un sens spirituel mais aussi comme première 

manifestation de la matière. Si nous intégrons cette double signification les 

textes ne se contredisent plus. Au contraire ils prouvent qu’un même vocabulaire 

peut souvent recouvrir plusieurs significations. Babel veille, soyons rassuré ! En 

voici un exemple. Pour les uns le mot vie veut dire éternelle, pour d’autres il 

signifie temporelle donc le mot mort peut aussi signifier vie et inversement. De 

plus le monothéisme suggère un combat. Il a donc besoin d’un adversaire, un 

autre Dieu par exemple, pour qu’il y ait affrontement, sinon …faute de 

combattants les combats cessèrent…. Ce monde est donc bien bicéphale, 

bipolaire, dual et le …à César… et le …à Dieu… est la preuve que la séparation 

est bien due à une pomme de discorde. 

D’ailleurs la genèse, au chapitre II°, nous le confirme avec une 

histoire d’arbres, complètement occulté au chapitre I° …Tu peux manger de tous 

les arbres du jardin. Mais de l’arbre de connaissance du bien et du mal tu n’en 

mangeras pas, car le jour ou tu en mangeras, tu mourras certainement… Or se 

trouvant au paradis, l’homme spirituel vivait dans l’intimité de Dieu et donc 

dans la Connaissance absolue du bien, raison de son immortalité …je suis la 

vie… La Tentation est donc de faire l’expérience du mal qui induit la punition 

…car tu mourras certainement… Mais pour cela nous devions faire notre entrée 

dans ce monde. C’est ce qui est arrivé. En résumé nous sommes créés 

spirituellement par action divine puis culbutés, précipités dans la matière pour 

cause de rébellion. Comme la notion de Temps n’existe pas dans l’Eternité le 

conflit ne peut pas se perpétuer au-delà de la fin des temps. 

Si nous raisonnions «hors temps » nous pourrions dire que chacun 

d’entre nous est son propre Adam. « C’est ma faute c’est ma très grande faute ». 

Il est donc inutile de nous décharger sur un quelconque prédécesseur, même 


20


nommé Adam. Le Prince nous a montré le chemin et nous avons consenti 

librement à le suivre. D’ailleurs en vertu de quoi serions-nous généalogiquement 

ses descendants ? En effet …Adam connu Eve… puis elle conçut …Caïn et 

Abel… et, nouvelle expérience du mal, l’un tue l’autre. Nous descendons donc 

de l’assassin et non de l’assassiné. La rébellion continue et plus tard, seule la 

famille de Noé survit au déluge. Par voie de conséquence nos premiers géniteurs 

feraient partie de cette famille puisque c’est elle qui aurait transmis la vie mais 

aussi la rébellion …Si ce n’est toi c’est donc ton frère… Il nous faut un 

coupable, il ne peut qu’être l’autre, évidemment ! C’est toute la fonction dévolue 

au bouc émissaire. Alors, Adam, Caïn ou Noé, qu’importe ! Nous le 

comprenons, la filiation à Adam et Eve est symbolique et, une fois encore, doit 

avoir une autre signification. C’est pourquoi le narrateur de la genèse fait 

intervenir l’histoire d’un autre arbre qui passe en généralement inaperçu. 

Pourtant, il donne tout son relief à cette allégorie et nous aide à comprendre 

cette histoire. 

L’autre arbre : …Le seigneur Dieu fit surgir toutes sortes d’arbres… 

et l’arbre de vie au milieu du jardin avec l’arbre de connaissance… Donc, outre 

les arbres qui servent de figurants ou de leurres pourrait-on dire, il y en avait 

deux de première importance et expressément nommés pour leurs fonctions. Le 

premier est l’arbre de la connaissance (le pommier) qui se situe au centre du 

jardin. En consommant son fruit nous faisons acte de rébellion et cette 

expérience du mal nous fait entrer dans le monde la matière. Le second arbre se 

trouve à l’entrée du jardin, c’est L’arbre de vie, il donne l’immortalité. Mais 

…après que l’homme ait eu connaissance … du mal, Dieu dit… empêchons 

donc maintenant qu’il ne porte sa main sur l’arbre de vie… et qu’en mangeant 

de ce fruit il ne vive éternellement… après avoir chassé l’homme, Dieu posta… 

les chérubins pour garder l’arbre de vie… Ici la genèse complète 


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admirablement, l’Apocalypse de Jean. 


Ainsi l’Homme n’est pas créé, il est incréé à l’image de Dieu pour 

vivre dans l’Eternité. En choisissant d’entrer dans la dimension temps/espace, 

donc dans la matérialité, Dieu l’informe de la sentence …car tu mourras 

certainement… et aussitôt Adam découvre son nouvel état …je suis nu et je me 

suis caché… Pour qu’aucun doute ne subsiste l’auteur fait dire à Dieu …tu 

enfanteras dans la douleur… maudit soit le sol… c’est à la sueur de ton front 

que tu mangeras… jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu as été tiré…. 

Cette redoutable sanction est assortie d’un réel sentiment haineux et vengeur. De 

toute évidence ce n’est pas l’attitude d’un Dieu d’amour et imaginer qu’Il 

pourrait maudire son œuvre en la livrant à la dégradation et à la mort ressemble 

diablement plus au programme du Prince. C’est pourquoi durant cette 

incarcération qu’est notre incarnation, nous sommes coupés du monde invisible 

dans lequel pourtant nous baignons sans nous en rendre compte. Certains, pour 

en témoigner, ont inventé des moyens d’expressions symboliques tel que 

l’astrologie, la mathématique, la géométrie mais aussi les arts sacrés comme la 

danse, la musique, l’architecture, etc. Cependant l’homme ne résistera pas 

longtemps à les détourner de leurs fonctions pour glorifier son autre Maître. 

Furieux mimétisme ! Décidément, entre intériorité et extériorité, entre divin et 

malin, la lutte est permanente. 

Ne soyons pas exagérément inquiet car les clefs donnant accès à la 

Connaissance existent et sont à notre disposition. Elles n’ouvrent certaines 

portes que si nous parvenons à décrypter les significations cachées de certains 

mots. Il en est ainsi des mots : Créateur et Vie. Ils nous révèlent qu’ici règne un 

Prince dont nous sommes temporairement les hôtes et qu’il est l’unique 

inventeur de toutes les formes de souffrances y compris de la mort. D’où 

l’interrogation pathétique de saint Paul …Mort, où est ta victoire ?… Alors, 


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n’insultons pas Dieu en le rendant inutilement et injustement responsable de nos 

petits ou grands malheurs. Certes, Son amour et celui du Prince cohabitent en 

nous mais ils ne sont pas de même nature. L’enfer c’est cette contradiction. Il 

nous contraint de choisir et nous rend responsable de nos choix. C’est pourquoi, 

dans le «Pater Noster » nous pourrions plutôt dire …et ne me soumet pas à MA 

tentation… 

Lorsque les religions dites du «Livre» suggèrent que le fini et l’infini, 

le créé et l’incréé, l’éternel et le mortel sont de même origine, elles admettent 

implicitement que le créateur de l’Esprit et le créateur de la Matière ne font 

qu’un. Dans ce cas, l’Homme ne s’est pas coupé de Dieu mais Dieu se serait 

coupé des Hommes. C’est pourquoi, Souffrant de cette séparation Il devrait un 

jour soit se résigner à devenir mortel, soit éterniser la matière. Dans les deux cas 

il ferait alliance avec le Prince pour arriver parmi nous. Cette logique a donné 

naissance à l’Œcuménisme messianique dont fait partie le Mondialisme. C’est 

peut être l’inverse. Cette Comédia de l’Arte nous confirmerait dans le rôle de 

«roi de la création» ou en d’autres termes de roi des animaux. Alors le 

commentateur de la Bible de Jérusalem aurait raison et tous les anciens, les 

inspirés, les initiés, les prophètes, les Hercules ou les Héracles de tous les temps 

auraient opéré un choix inutile et vain. Y compris celui de Jésus ? Certes non, 

car en réalité ceux qui prétendent transformer ce monde en paradis se leurrent et 

nous abusent. En réalité ils ne sont que les concepteurs d’un Nouvel Ordre 

Mondial et donc les constructeurs d’une nouvelle Babel. C’est la raison pour 

laquelle ces idéologues adorent un veau, symbole de la matérialité, et agissent en 

véritable représentent du Prince sur terre. Evidemment ce n’est pas franchement 

nouveau puisque cela s’est passé un jour au pied du Sinaï. Il s’agit donc d’une 

très longue marche dans le désert mais pour simplifier nous prendrons comme 

point de départ le début de l’ère chrétienne, ce qui fait tout de même 2 000 ans. 


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Bien après que saint Paul s’est approprié la doctrine de Celui qu’il n’a 

pas connu, l’Eglise de Rome va faire son entrée dans le monde. Constantin, né 

vers 280, empereur en 306, est vénéré comme un dieu. Ce n’est qu’après la 

remise au pas de l’empire qui s’achève en 312 par l’édit de Milan que le 

Pontifex maximus est le premier inter pares. Il ne lui reste plus qu’à protéger 

l’Eglise des Chrétiens pour mieux la soumettre. Afin d’avoir une existence 

officielle, elle accepte cette mise sous tutelle et inaugure l’ère du Césaro- 

papisme. L’enjeu est avant tout politique, aussi durant le printemps de 325, 

Constantin convoque le I° concile à Nicée en Bithynie, sur les bords de la mer 

Noire. Du haut de son trône il y assiste et domine son monde mais pas le monde. 

S’en suivra une batterie de concile dans des conditions souvent analogues. Le 

plus souvent ils servent à condamner tous les opposants et toutes les oppositions. 

Certes, la construction d’un dogme a un prix mais … pardonnez leur car ils ne 

savent ce qu’ils font…. C’est pourquoi l’adage populaire dit que le héros est un 

rebelle vainqueur. Alors… ! 

L’un des premiers à faire les frais des décrets, des oukases et des 

diktats de la nouvelle institution est un vieillard répondant au nom d’Arius. A la 

même époque un autre prophète va s’attirer les foudres du collège de nos 

éminences. Mani ou Mânes, né en Babylonie du Nord, prêche et meurt en Perse 

autour de 275. La base de son enseignement est le Dualisme qui existe depuis 

longtemps et partout. Il ose affirmer l’existence de deux principes antagonistes : 

celui du bien, créateur du monde spirituel et celui du mal, créateur du monde 

matériel. De ce point de vue, il est en plein accord avec Jean l’évangéliste. 

D’ailleurs rien ne nous interdit de penser que les Chevaliers du Temple, l’Ordre 

fondé par Hugues de Payns en 1119, disparu le 18 mars 1314 avec Jacques de 

Molay, ont redécouvert et transmis à l’occident cette douteuse doctrine (?). Rien 

ne nous interdit de penser aussi que le grand saint Bernard de Clairvaux, le 


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parrain du Temple, le conseiller des Rois et des Papes, l’arbitre de l’Europe, 

l’ami des Grands, le prédicateur de la II° Croisade, le restaurateur du 

monachisme en général et de Citeaux en particulier, les aurait renier. Malgré 

tout cela, l’anathème, l’interdit et l’excommunication frapperont Manès, le 

Temple, les Albigeois ou Cathares. Nous découvrons ainsi que depuis Mânes, le 

religieusement correct ne cesse de faire rage et des ravages. 

Il avait fallu 1854 ans pour que l’Eglise conçoive le culte de 

l’Immaculée Conception. Il lui faudra 1864 ans pour qu’elle envisage ce qu’elle 

annonce le 26 juin 1867, c’est à dire l’ouverture du concile de Vatican I. Elle est 

fixée au 8 décembre 1869. Dans sa très grande prudence, la papauté proclame 

son infaillibilité, ce qui est une façon comme une autre de mettre un point final 

aux débats d’idées. Elle s’était enfermée dans ses habitudes maintenant elle 

s’enferme dans ses certitudes. Cette véritable auto amnistie (déjà !) permet de 

transformer son histoire souvent houleuse, douteuse et parfois honteuse en passé 

respectable pour ne pas dire honorable. Il est vrai qu’elle se sent quelque peu 

menacée face à un futur qui s’annonce déclinant. Elle entend s’y préparer en 

usant de son nouveau passé comme d’un viatique pour l’avenir. Il se révélera 

utile. 

Le 25 janvier 1959, à saint Paul Hors les Murs à Rome, le pape Jean 

XXIII fraîchement élu à l’âge de 78 ans, convoque le concile de Vatican II. Il 

s’agit ; d’achever le précédant concile dispersé par l’arrivée inopinée des troupes 

piémontaise dans la ville éternelle ; de dépoussiérer et de mise à jour ; d’œuvrer 

pour l’unité des chrétiens. L’ouverture est fixée au 11 octobre 1962. Le 3 juin 

1963, durant les débats conciliaires le pape Jean décède. Naïvement, 

imprudemment ou pour conjurer le sort il avait choisi un nom déjà porté. En 

effet lors du concile de Pise de 1410, le cardinal Balthazar COSSA est élu pape 

sous le nom de Jean XXIII. L’inconvénient c’est qu’il y avait déjà deux papes 


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élus, Grégoire XII et Benoît XIII. Devant cette inflation de pontife il sera 

déposé, emprisonné et enfin libéré en 1418. En dédommagement il est refait 

cardinal. Mais revenons au deuxième Jean XXIII car le temps de la récupération 

va commencer. 

Le 21 juin 1963, l’archevêque «rouge» de Milan, récemment nommé 

cardinal par le pape Jean qui vient de décéder, investit la cité Vaticane sous le 

nom de Paul VI. Il est moderniste et c’est un doux euphémisme. Dés lors le 

concile change d’orientation et le prêtre se tourne vers ses ouailles durant la 

célébration eucharistique, ils se regardent mais ne regardent plus dans la même 

direction. Ce retournement est un détournement qui n’augure rien de bon. 

Aussitôt Paul VI fait entrer au Vatican, tout à la fois les marxistes, les tiers 

mondistes, les judaïsants et les maffieux pour diriger Son église et gérer les 

affaires du Saint Siège. Tout se met progressivement en place pour fabriquer le 

scandale Ambrosiano et celui de la Loge maçonnique P II. Son héros 

involontaire mais pas tout à fait innocent sera le cardinal Nord Américain 

Marchinkus, Premier ministre de Sa Sainteté. Il fera l’objet d’un mandat 

international délivré par Interpole pour avoir fréquenté d’un peu trop prés un 

monde d’interlopes. Tandis qu’il ne pourra pas quitter la cité Vaticane durant de 

longues années, d’autres moins chanceux se retrouveront en prison, pendu au 

Tower Bridge of London ou seront assassinés. 

L’entourage du Saint Père veille ; le père Congard, fils de saint 

Dominique, dom Halder Camara, archevêque de Recife ainsi que tous leurs 

comparses, pèsent de tout leur poids sur toutes les décisions conciliaires. 

L’Esprit, qui soufflait déjà très fort sur le collège des évêques, va maintenant se 

déchaîner. Il est décrété que le Prince n’a pas d’existence. Il est aussitôt défini 

comme étant l’absence du Bien. D’un trait de plume le monde se trouve 

subitement orphelin et de Dieu et du Diable. Bien évidemment, cela est en 


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parfaite contradiction avec l’Enseignement du Christ et le dogme chrétien. En 

conséquence tout devient permis. Cette fois, l’Eglise anticipe sur les événements 

soixante-huitards qui ne manqueront pas de suivre et la Liberté deviendra 

libertaire avant de devenir liberticide. Maintenant le prix à payer est que : 

chacun doit se soumettre à ses pulsions et ses impulsions ; chacun se rend, corps 

et âme, esclave des autres ; chacun répond avec application au nouveau slogan à 

la mode Il est interdit d’interdire qu’il nous faut traduire par : il est interdit de 

s’interdire. C’est le vice sans fin. L’ensemble de cet édifice est complété par le 

développement de la théologie de la libération. Elle n’est jamais que 

l’interprétation marxiste, matérialiste et athée des textes sacrés et fondamentaux. 

La spiritualité fait une pause, le matérialisme s’impose, tous se reposent sur ces 

malins bienfaits mais en changeant de camp nous sommes devenus les artisans 

inconscients de notre propre déchéance. Les pays du Sud et de l’Est seront les 

principaux acteurs, les principaux vecteurs et donc les principales victimes de 

cette dérive aux conséquences incalculables. Face à ce désastre Jean Paul II ne 

sera pas l’homme rêvé pour redresser la barre et son N’ayez pas peur se révélera 

très nettement insuffisant. Malgré tout, entre des doctrines aussi différentes que 

celle de Pie XII le spiritualiste, celle de Paul VI le matérialiste ou celle de Jean 

Paul II le spiritualiste matérialiste, nous pouvons légitimement nous demander 

qui est dans l’erreur ? Serait-il possible qu’ils aient tous raisons ? Dans ce cas 

que penser de l’infaillibilité pontificale ? 

Avec l’époque post conciliaire tout est devenu possible, aussi une 

nouvelle littérature fait son apparition. Des livres tels que «l’Histoire Générale 

du Diable » de Gérald MESSADIE, Robert Laffont 1986, témoigne de cette 

dérive dont les arguments sont d’une pauvreté stupéfiante. Baudelaire n’a-t-il 

pas dit que …Les abolisseurs d’âmes sont nécessairement des abolisseurs 

d’enfer… ? Dans ce cas, Messadié fait la démonstration que l’inverse est aussi 


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vrai. C’est encore Baudelaire, le maudit, qui résume parfaitement la situation 

lorsqu’il déclare que …La plus grande ruse du diable est de nous faire croire 

qu’il n’existe pas…. Nombreux sont les pères conciliaires qui devraient méditer 

cette proposition. 

Avec l’époque post conciliaire tout est devenu possible, aussi chacun 

peut librement légiférer ou plutôt «Luciferer» pour lui-même …Ego me 

absolvo… pour aller dans la paix du Prince. De cette façon nous contribuons, 

plus ou moins consciemment, à l’édification du Mondialisme religieux que nous 

appelons : œcuménisme. D’après les paraboles évangéliques, cette confusion 

entre le bien et le mal fait de nous des êtres tièdes ou fades, prêts à gober toutes 

les sortes d’affabulation et de fable. 

Avec l’époque post conciliaire tout est devenu possible et chacun à sa 

façon trouve le chemin des Béatitudes. Tous claironnent que nous nous 

divinisons parce que nous ne voulons plus mourir ; que nous inventons les 

valeurs alors que nous les inversons ; que nous progressons alors que nous 

régressons. En réalité nous sommes soumis à des forces centrifuges qui nous 

éloignent de Dieu et à des forces centripètes qui nous en rapprochent. Pour nous 

en convaincre les anciens ont utilisé les symboles de la spirale ou de la roue dont 

le centre ou le moyeu sont des représentations Divines. Ils les ont gravés dans la 

pierre de nos cathédrales notamment sous la forme de la rosace à 5 pétales, 

symbole la connaissance initiatique. 

Nous pouvons aussi imaginer ces deux forces contraires sous la forme 

d’une ligne horizontale qui exprime la matérialité tandis que la perpendiculaire 

évoque la spiritualité. En se rencontrant, elles dessinent une croix dont nous 

sommes le point d’intersection. Elles sont aussi les deux seuls chemins de vie 

que nous sommes habilités à emprunter, à ceci près que nous pouvons les suivre 

dans un sens comme dans l’autre donc du haut vers le bas ou du bas vers le 


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haut et de droite à gauche ou de gauche à droite. Nos choix de vie sont donc 

réduits à quatre. Eux seuls expliquent nos actions, nos réactions, nos habitudes, 

nos attitudes, conscientes ou inconscientes, individuelles ou collectives. Ce sont 

encore eux qui font notre histoire, nos histoires, l’Histoire. Né de notre double 

appartenance (esprit / matière) 4 chemins de Vie seulement s’offrent donc à 

nous : 

Le matérialisme matérialiste 

Le matérialisme spiritualiste 

Le spiritualisme matérialiste 

Le spiritualisme spiritualiste 

Cette nomenclature mérite bien quelques explications. Si elle met en 

évidence cette double appartenance il n’en demeure pas moins que notre 

fonction sur terre est de donner ou de redonner sa place à chacun des deux 

mondes. Il ne peut être question de fuir ni l’un ni l’autre. De ce fait il y a 

affrontements et comme toujours il y a un dominant et un dominé. Ce combat 

est de tous les instants, de toute une vie, de toutes les vies. Voyons, dans leur 

réalité concrète ce que sont ces 4 chemins de Vies. 

Le matérialisme matérialiste : 

Ici le matérialisme est tout à la fois le caractère dominant et le 

caractère récessif. Par conséquent ses moyens et sa finalité sont exclusivement 

matériel. Le Prince domine sa créature qui lui est complètement soumise. Tous 

deux sont en parfaite union, en parfaite osmose, en parfaite harmonie. Comme 

au pied du Sinaï lors de l’Exode, seul le «veau » est adoré. Livrés à celui qui 

prétend nous libérer, le serviteur s’est en réalité asservis. Pour se justifier, il bâtit 

un dogme qu’il s’impose et impose par la ruse ou par la force. La démonstration 

la plus achevée de ce matérialisme sera le Marxisme. Cette option individuelle a 

réussi le tour de force de devenir une opinion générale donnant naissance à une 


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théologie sans Dieu. Elle a semé généreusement sur son passage la pauvreté et la 

misère, les guerres chaudes et froides, dans un décor de bêtise, d’égoïsme et 

d’orgueil jusqu’à un niveau rarement égalé dans toute l’histoire. Il faut dire que 

pauvre spirituellement, le Marxisme (euphémisme !) ne pouvait espérer 

fabriquer autre chose que la pauvreté matérielle. Condamné par Pie XII et tous 

ses prédécesseurs il a fini par avoir raison de l’Eglise grâce à Paul VI. La 

nouvelle interprétation marxisante des écrits n’aura réussi qu’a créer un nouvel 

enfer à défaut d’un nouveau paradis. Il est vrai qu’il est plus facile de démolir 

l’un que de créer l’autre. Malgré tout, cet ordre Marxiste aux visées 

expansionnistes, impérialistes et pour tout dire Mondialiste n’aura réussi qu’a 

engendrer le désordre, le chaos et peut être un jour des conflits majeurs. 

Maintenant, nous savons d’expérience ce qu’il advient lorsque nous prions le 

Prince de prendre en main nos destinées. Peut-être comprendrons-nous un jour 

qu’un ventre vide n’a jamais rempli la tête mais en revanche qu’une tête pleine 

remplit souvent un ventre vide. 

Le matérialisme spiritualiste : 

Ici, les deux principes créateurs cohabitent mais le matériel prime sur 

le spirituel, le concret sur l’abstrait, le malin sur le divin. Seul le paraître et 

l’avoir deviennent les valeurs de référence et réduisent Dieu à n’être qu’un 

complice qui nous aide à obtenir la possession, le pouvoir, la domination sur les 

biens et les êtres. Toujours allégoriques, les textes appellent cela la richesse. 

Parce qu’elle rend dépendant, elle abolit notre liberté et ouvre les portes à toutes 

les formes de corruptions, de déviations, de perversions. Sur ce terreau naissent 

la sorcellerie, le fétichisme, les magies blanches, noires ou rouges ainsi que les 

pratiques occultes les plus machiavéliques et les plus maléfiques. Elles 

engendrent les peurs qui immobilisent, paralysent, tétanisent et ont pour 

ingrédients indispensables la jalousie (pour que l’autre n’ait pas), l’envie (pour 


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avoir ce que l’autre possède), la haine (du bien), la vengeance (du mal). En effet 

lorsqu’une population est misérable, sans formation ni éducation tous les 

moyens lui sont bons pour accéder à la richesse, y compris les plus perfides, les 

plus putrides, les plus fétides. Cette pauvreté est une prison que nous rêvons de 

fuir tandis que cette richesse est une prison dans laquelle nous rêvons de nous 

enfermer ad vitam. Les pays riches spirituellement feraient bien de méditer la 

leçon s’ils ne veulent pas rejoindre un jour, les pays sous développés. Car la 

pauvreté agit comme une drogue et en appelle toujours une autre, comme par 

effet de compensation. Mais à tout prendre, mieux vaut la richesse matérielle 

que nous dominons plutôt que les pauvretés qui nous dominent. Ceci est une des 

clefs pour comprendre le message évangélique. 

Le spiritualisme matérialiste : 

Ici, le Divin se sert de la matière créée par le Prince. Elle est réduite à 

n’être qu’un moyen, un accessoire, un support pour accéder à la spiritualité. Dés 

lors, les psaumes de David se vident de leur sens, surtout lorsqu’ils proposent 

d’utiliser le corps de nos ennemis comme d’un …scabellum pedum tuorum… 

d’un marchepied pour faciliter l’approche de son dieu. Ce n’est certainement pas 

le meilleur moyen pour maîtriser nos pulsions, nos impulsions, nos répulsions, 

nos tentations car seule la spiritualité permet de découvrir ou de redécouvrir, de 

définir ou de redéfinir notre intériorité. En relativisant notre extériorité elle nous 

permet d’entrer dans le monde de l’invisible, de l’immense, de l’intense qui est 

une richesse inaliénable, inaltérable, inépuisable. Elle se gagne à la sueur de 

notre front car en ce bas monde nous ne méritons rien mais tout se mérite. A 

chacun de parcourir son «chemin de Damas» et de découvrir que lorsque nous 

n’avons plus rien nous avons tout. Si les pauvres savaient ! Si les riches se 

doutaient ! Ils constateraient que plus nous descendons dans la connaissance, la 

maîtrise ou la possession de la matière et plus nous nous éloignons de la 


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Connaissance, cette autre liberté qui accorde la vraie richesse. Nous sommes 

comparables à des poumons qui doivent se vider (de la matérialité) pour se 

remplir de nouveau (de spiritualité) car ce n’est que lorsque nous ne savons plus 

rien - expiration - que nous sommes prêts à comprendre - inspiration. Seuls ceux 

qui savent n’ont pas besoin d’apprendre disait Socrate. Si les scientifiques 

savaient ! Si les matérialistes se doutaient que seule la disposition à la pauvreté 

extérieure nous fait entrer dans la richesse intérieure ! Si les pauvres, les riches, 

les scientifiques, les matérialistes savaient que l’initiation au monde d’éternité 

est accessible ici et maintenant ! 

Pour peu que nous consentions à un simple effort de spiritualisation 

nous pourrions voir, savoir, comprendre que tout a une signification, une 

justification, une orientation. L’aveugle voit… le sourd entend… le paralytique 

marche… le mort ressuscite…. Socrate ne dit pas autre chose lorsqu’il lance son 

fameux : Connais toi et tu connaîtras l’Univers. Ce jour, l’échange en devenant 

vertical nous porte, nous emporte, nous transporte. Il nous absorbe à un tel point 

que la communication horizontale est de plus en plus difficile et parfois 

impossible. A partir de cet instant nous pouvons déplier nos ailes sans prendre 

les mêmes risques qu’Icare. Naturellement nous sommes très éloignés des 

années 60 inaugurées par Vatican II et qui ont servi de prétextes aux agitations 

soixante huitardes. Elles se sont terminées par la capitulation sans condition de 

la spiritualité, de la religiosité, de la moralité. Malgré tout, la vie religieuse est 

presque parvenue à conserver les trois vœux d’obéissance, de pauvreté et de 

chasteté qui s’inscrivent dans cette même logique de conquête de soi. Ils savent, 

de tout temps, que l’extériorité n’est qu’une illusion crée par le Prince pour 

rendre plus douloureux le parcours du labyrinthe de notre vie. 

Nous avons vu, que les mots : créateur et vie, peuvent avoir une 

signification différente de celle que nous donnons habituellement. Il en est de 


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même pour ce concept bien étrange qu’est la liberté. En fonction du contexte 

dans lequel nous l’employons, elle peut nous arranger mais parfois elle nous 

dérange. Elle ressemble à une montagne dont les versants ne se rencontrent 

qu’au sommet pour mieux se séparer, s’inverser, s’éloigner. Mais toujours, elle 

fait se combattre ceux qui la conjuguent de façon contradictoire. Par exemple 

pour les Stoïciens la liberté n’existe pas ; pour Spinoza elle est une illusion fruit 

du hasard ; pour Descartes elle a des degrés ; pour Schaupenhauer elle est une 

création dont la plus haute réalisation est celle de soi. L’homme est obligé de se 

faire ou de se créer mais comme le pouvoir du choix n’est pas illusoire il devient 

responsable de ce qu’il est. A notre époque, le mouvement du New Age ou celui 

des Charismatiques se sont aussi appropriées ce concept de liberté mais pour 

mieux le combattre, le déformer, l’inverser. Leur but est de diviniser l’homme 

pour diviser Dieu. Cependant, tous les autres s’accordent sur un point : la 

véritable liberté est celle du sage. Pour l’acquérir, il faut accepter de passer par 

le «trou noir» des astrophysiciens, celui qui relie la matière à l’antimatière. C’est 

probablement «la nuit obscure » qu’a éprouvé saint Jean de la Croix et tous les 

grands mystiques «in hac lacrimarum vallae ». Vue «d’en haut », comme notre 

monde doit être à l’origine d’une immense souffrance ! Car ici le Malin nous fait 

souffrir, ce qui fait aussi souffrir Dieu. Non l’inverse. 

La liberté intérieure prend uniquement racine dans l’institution ou la 

restitution des valeurs morales. C’est le préalable pour établir ou rétablir le 

climat de confiance réciproque propre à toutes les sociétés prospères. Car si la 

richesse naît de la liberté, la liberté naît de la morale, la morale naît de la 

spiritualité, la spiritualité naît de l’intériorité. La boucle ainsi bouclée, la société 

spiritualisée opte spontanément pour le bénéfice et rejette le maléfice. L’Histoire 

démontre que l’apogée d’une civilisation correspond toujours à un apogée 

spirituel. Jamais le contraire. C’est ainsi que les pays soumis à des dogmes 


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matérialistes ou athées se sont toujours appauvri et le seul exemple des pays du 

«bloc» soviétique en est la preuve irréfutable. En revanche, chez ceux qui n’ont 

jamais eu le sens de ces valeurs, le système économique est basé sur le 

nomadisme qui ne produit rien ou celui de la razzia qui prend tout. La pauvreté 

est assurée ; l’insécurité domine ; l’homme qui passe dans la rue risque d’être 

agressé ; celui qui sème ou récolte son champ risque sa vie ; celui qui possède 

(et nous sommes tous, le riche d’un pauvre et le pauvre d’un riche) risque d’être 

kidnappé, troqué ou tué. Jusqu’au jour où, une justification n’est même plus 

nécessaire. Les habitants en bonne santé, les familles heureuses, les couples unis 

savent qu’ils ont tout à craindre de leurs semblables. Ce n’est pas un jugement, 

c’est le simple constat de la vie quotidienne dans de nombreux pays pauvres. 

Dans le même ordre d’idées, l’exemple le plus déroutant qui nous soit 

permis d’observer est celui de l’ensemble du continent américain, de l’Alaska à 

la Patagonie. Bien avant l’épopée Colombienne, les territoires étaient occupés. 

Leurs habitants seront appelés indiens par erreur ; le continent sera appelé 

Amérique toujours par erreur ; au Centre et au Sud, les peuples seront appelés 

Latinos toujours et encore par erreur (l’empire latin d’occident ayant disparu 

depuis mille ans). Pour faire simple nous pouvons admettre que deux pays 

européens seulement se sont emparés de tous les territoires, au Nord 

l’Angleterre, au Centre et au Sud l’Espagne. Tous les autres ne font que passer 

comme la France au Québec ou le Portugal au Brésil. 

Lors de la conquête, nous constatons d’une part que sur l’ensemble du 

nouveau continent les religions autochtones sont à peu prés identiques et d’autre 

part que les envahisseurs ne se lancent pas dans cette expédition sans une 

motivation sérieuse et impérieuse. La simple soif de l’or n’explique rien 

puisqu’ils ne savent pas où ils vont et ce qu’ils trouveront. Dire le contraire est 

aussi stupide que si nous accusions les USA d’aller sur la lune pour s’approprier 


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d’hypothétiques trésors. Un prétexte est tout de même nécessaire. 

Ce n’est pas la grande inquiétude du 29 mai 1453 lorsque 

Constantinople devient Istanbul qui change fondamentalement la donne mais sa 

conséquence. Elle arrive le 7 juin 1494, lors de la signature du traité de 

Tordesilla sur les bords du Douro en vieille Castille, entre leurs majestés très 

catholique Ferdinand V d’Aragon, Isabelle la catholique et le roi Jean II du 

Portugal. Le décor étant planté, une idéologie manque encore pour affronter les 

terres inconnues d’autant que naviguer sur les mers océanes est plus dangereux 

que d’aller sur la lune de nos jours. La compétition Hispano-Britannique qui 

commence n’est pas sans rappeler celle des Soviéto-Américains lors la conquête 

de l’espace. Ce n’est donc pas à n’importe quel moment de leurs histoires qu’ils 

partent pour l’aventure. 

Les Européens fabriquent cette idéologie depuis longtemps, sans trop 

le savoir. En effet dés l’époque Constantinienne, le pouvoir politique considère 

les hérétiques comme des ennemis personnels, il n’y a donc aucune place pour la 

clémence ou la pitié. L’Eglise condamne les châtiments physiques mais n’est 

guère écoutée. Au XII° siècle, elle tente de limiter les excès des Etats en matière 

de religion puis profite du concile de Toulouse de 1229 pour confier aux Frères 

Prêcheurs le tribunal de l’Inquisition. Leur rôle est d’épurer les pratiques 

religieuses par des punitions qui ne doivent pas être excessives. Hélas comme 

chacun le sait l’enfer est pavé de bonnes intentions. Le temps des dérapages 

arrivent. Le spiritualisme / spiritualiste s’impose ; la société se théocratise ; la 

bête fait l’ange ! Le Moyen Age se meurt lorsque les peuples Européens sont 

déjà unis autour d’un même concept moral qui va leur donner une dimension de 

civilisation. Par effet de dominos le franchissement du Bosphore provoque le 

traité de Tordesilla ; l’Europe entre dans la Renaissance ; elle part à la 

découverte du monde. Evidemment il est désagréable de constater que la Très 


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Sainte Inquisition est à l’origine de la civilisation européenne mais c’était peut 

être le prix à payer même si elle est à l’origine de la prospérité du vieux 

continent durant 450 ans. Ce n’est pas rien ! Au 20° siècle, le flambeau sera 

repris par les pays de l’extrême européen : Américains et Russes. Seul réussira 

celui qui aura conserver sa spiritualité. La preuve sera apportée en novembre 

1989 lors de l’implosion du système soviétique, matérialiste et athée. 

Mais revenons à la conquista. Lorsque les premiers Européens partent 

pour l’Ouest ils ont foi en Dieu donc en l’avenir. Ils vont vivre la plus grande 

aventure de ce temps avec l’audace de ceux qui ont tout à gagner dans l’au-delà 

et peut être même ici bas. Pour cela ils troquent le confort contre l’inconfort, la 

certitude contre l’incertitude et réussissent souvent en faisant la confusion entre 

la croix et l’épée. D’autres auraient-ils été meilleurs ? De toute façon, 

l’Inquisition veille et surveille, même si certains, en dépassant les limites à ne 

pas franchir, tomberont dans un piège infiniment plus redoutable. Ce jour 

conquis par le chant des sirènes ou celui des esprits ils régresseront. Pour le 

moment, ils se trouvent dans un terrible face à face avec les peuples du nouveau 

continent soumis à des religions de type matérialiste, fétichiste donc 

manipulatrice. Accompagnés du cortège des horreurs habituelles on scalpe au 

Nord tandis qu’au Centre et au Sud on sacrifie, on réduit les corps, on les 

consomme. C’est la technique pour obtenir le pouvoir, s’approprier les avoirs ou 

recevoir la puissance de l’esprit de l’autre qui est le voisin ou de la tribu voisine. 

La pauvreté spirituelle leur assure ainsi pleinement la pauvreté matérielle pour la 

plus grande joie du Prince qu’en réalité ils adorent. 

Au Nord du continent, lorsque les Anglo-saxons débarquent, ils 

extirpent toutes ces pratiques en exterminant tous les pratiquants des mœurs 

ancestrales et diaboliques. Le procédé est effectivement beaucoup plus efficace 

que de convertir. Ce pitoyable génocide des indiens du nord fait qu’il est rare de 


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nos jours de croiser dans les villes Nord américaines les descendants des 

premiers occupants. Pourtant, ce fière passé fait toujours l’objet de films, que 

nous appelons «Western» ou de romans glorifiant la conquête, justifiant le 

carnage et exaltant les ravages. Le puritanisme britannique s’est imposé ; 

l’ancienne société a explosé ; sur ses cendres une nouvelle nation née ; un 

nouveau romantisme apparaît, il s’appelle le rêve américain. Parce que re- 

spiritualisée, elle deviendra opulente, arrogante, puissante. Omniprésente durant 

tout le 20° siècle, elle s’impose toujours plus et sur tous les fronts. Son véritable 

«Pontifex maximus» ne se dévoile jamais et n’est connu que des seuls initiés. Sa 

religion, son organisation, ses loges et divers mouvements défendent les droits 

mais jamais les devoirs. Ils servent efficacement de relais secrets ou souterrains. 

Nous nous rapprochons furieusement de la théorie de Darwin sur la sélection 

naturelle ou des dogmes de l’Inquisition pour ramener les brebis égarées. 

Curieusement cette nation, née d’une extermination massive, inventera les droits 

de l’homme et les droits des peuples a disposer d’eux-mêmes. Elle semble se 

justifier comme elle peut. 

Le marquis de Lafayette, expédié en Louisiane par Louis XVI pour 

soutenir les rebelles britanniques, revient durant la Révolution Française avec le 

texte fondateur de la Constitution Américaine de 1780. Le préambule servira de 

base à la déclaration des droits de l’Homme. Comme il ne sert à rien d’être ce 

que l’on est, si ce n’est pour le montrer, il s’en approprie la paternité tandis 

qu’avec une facilité déconcertante, tous oublis le génocide indien et le 

commerce de l’ébène, issus du racisme le plus radical. Cultivant le goût du 

paradoxe avec une extrême délectation, les autres minorités s’imposent et la 

majorité subit la loi du plus petit nombre. Les rôles sont inversés. Comme le 

ridicule ne tue pas, le 5° président des USA, James Monroe, invente le slogan 

«l’Amérique aux Américains». C’est beau mais c’est raciste et c’est oublier un 


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peu vite qu’ils sont les hôtes indésirables de ce pays. Cette formule fait 

beaucoup d’adeptes chez les Africains qui aussitôt la transforme en «l’Afrique 

aux Africains» pour leur plus grand bonheur, paraît-il. C’est pourquoi dés 1822, 

le fameux Monroe congédie les esclaves noirs, affranchis pour l’occasion, 

fonder un pays bien à eux en Afrique. Ils le baptiseront LIBERIA pour fêter la 

liberté retrouvée et la nouvelle capitale portera le nom de MONROVIA en 

hommage à leur ancien président bienfaiteur. L’histoire de ce pays sera une 

terrible réussite. Quelle dérision et quel aveu ! 

Au Centre et au Sud, contrairement à l’intoxication qui perdure, les 

Espagnols ne pratiquent pas de génocide. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à 

observer la proportion de la population indienne dans ces pays. Les 

Conquistadores, n’étant pas des enfants de chœur pour autant, ils tuent ceux 

qu’un religieux maladroit n’arrive pas à convertir. La victime est principalement 

le magicien, le sorcier, le sacrificateur car ici on évangélise pour sauver des 

âmes et ainsi se sauver soi même. Dans l’ensemble les peuples s’adapteront aux 

exigences de la nouvelle religion d’autant plus facilement que l’on remplace le 

sacrifice humain par un sacrifice symbolique. Les voilà tous rassurés. Cette 

conversion de façade permet aussi d’inventer de nouvelles formes de 

syncrétisme. Ils font illusion ce qui satisfait une Eglise naïve mais pas tout à fait 

innocente. Elle comprendra trop tard qu’elle ne peut initier des peuples qui le 

sont déjà dans un autre domaine tandis que les conquistadores démontreront les 

limites de leur spiritualité et de leurs bonnes intentions. Il est vrai que la 

découverte inopinée des richesses n’est pas faite pour les aider dans leur mission 

catholique, apostolique et romaine. C’est la dérive. Dés lors le soldat 

évangélisateur troque sa Croix et s’adonne à une religion Princière. Au début 

elle est persistante, résistante, menaçante mais un jour elle se fera renversante. 

C’est ainsi que peu à peu le conquérant est à son tour conquis. L’Inquisition ne 


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les avait pas assez aguerris. Tel est pris qui croyait prendre, l’arroseur est arrosé. 

Tout cela n’est que très banal. 

En résumé, au Nord les Anglo-saxons ont engendré une civilisation au 

prix d’un affreux génocide tandis qu’au Centre et au Sud les Hispaniques, 

oubliant les leçons de l’Inquisition, sont tombés dans le piège du dieu de la 

matière. Ils ont été entraînés par les autochtones dans un cycle infernal qui 

explique le triste état actuel des nations à dominante Amérindienes. La leçon est 

terrible, cruelle mais logique. En effet si un peuple divinise la matière celui-ci 

prouve sa pauvreté spirituelle. A son tour, elle engendre la pauvreté matérielle. 

Inversement, une haute spiritualité (la pauvreté évangélique) enfante toujours la 

richesse matérielle. Mais attention, dans cette vie l’équilibre est toujours instable 

et rien n’est définitivement acquis. Cependant il est clair que l’option de vie 

gagnante est bien le spiritualisme matérialiste. 

Le spiritualisme spirituel : 

C’est la dernière option possible de vie. Elle ne mérite pas de s’y 

s’attarder outre mesure, en ce sens qu’elle est relativement rare et débouche sur 

pas grand chose. Cela ne concerne qu’un très petit nombre de personnes qui ne 

souhaitent ni assumer la réalité du monde physique ni rendre à César ce qui lui 

appartient. Ils font penser à des prisonniers dans leurs cellules qui nient 

l’existence de la prison dans laquelle pourtant ils se trouvent. Si cela relève de 

l’illuminisme ou de l’angélisme il vaut mieux éviter la fréquentation d’une secte 

et consulter un thérapeute. Si cela relève d’un authentique mysticisme nous 

devons quitter la réalité de ce monde pour entrer dans la vie cénobitique ou 

érémitique. Tout dépend du niveau et de l’intensité de cet appel. Ce genre de vie 

ne doit pas être une tentation mais une vocation qui exige une préparation. En 

réalité, cette solution bien vécue est à la frontière du spiritualisme matériel mais 

à un niveau très supérieur. Elle ne récuse ni César ni les contraintes de ce monde 


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mais les replacent dans leur véritable contexte. Si ce n’est pas le cas, c’est une 

fuite qui ne garantie pas le futur. Car qui fait l’ange fait la bête, ce n’est pas 

forcément le but recherché. Au mieux c’est un mirage qui débouche dans une 

impasse et nous ne serions plus de la race des vainqueurs, des héros, des 

Hercules ou des Héracles que nous sommes pourtant tous appelés à devenir. 

Récapitulons : 

Nous savons depuis Babel que la valeur des mots n’est pas la même 

pour tous. Pour exprimer des idées concrètes ou abstraites nous communiquons 

au moyen d’une langue, de signes ou de symboles, de métaphores ou de 

paraboles et de toutes autres formes d’expressions auditives et visuelles. Les 

choses se compliquent lorsque nous utilisons des mots à double valeur. Il en est 

ainsi du mot : vérité. Dans le domaine matériel, elle a un sens multiple et relatif 

tandis que dans le monde spirituel elle est unique et absolue. Par ailleurs les 

religions nous aident à découvrir ou redécouvrir que la signification du mot Vie 

n’est pas celle que nous vivons mais celle à laquelle nous aspirons. Elles nous 

révèlent aussi l’existence de deux principes créateurs dont les adorateurs de l’un 

ou de l’autre sont appelés monothéistes. Si nous adorons les deux puissances 

nous sommes polythéistes. Les religions donnent ou redonnent aussi au mot 

Liberté une dimension intérieure immense, intense, inaliénable. Nos choix 

relèvent de notre entière responsabilité et s’inscrivent dans quatre scénarii de vie 

possible seulement. Nous pourrions les redéfinir de la façon suivante : 

I° Le matérialisme matériel ou monothéisme Princier. 

II° Le matérialisme spirituel ou polythéisme Princier. 

III° Le spiritualisme spirituel ou monothéisme Divin. 

IV° Le spiritualisme matériel ou polythéisme Divin. 

Ils existent donc deux formes de monothéisme (I° et III°) et deux 

formes de polythéisme (II° et IV°). Dans ce dernier cas, seul le caractère 


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dominant détermine le dieu choisi. Armé de ces quelques clefs nous pouvons 

commencer, continuer ou corriger notre parcours car si nous sommes notre 

propre Adam nous sommes aussi notre propre Hercule. Tous deux balisent notre 

vie comme une route, entre être et paraître, avoir (ad usum) et posséder, mériter 

et exiger. Bâtir un dogme ou un anti dogme pour dénoncer ce dualisme ne 

change rien ou pas grand chose. Cela d’autant plus que nous sommes coincés 

entre un passé que nous avons oublié et un futur auquel nous n’avons pas encore 

accès. Quant à ce présent il est un examen de passage que nous pouvons réussir 

car …si vous avez la foi, gros comme un grain de sénevé, vous direz à cette 

montagne «déplace-toi» et elle se déplacera et rien ne vous sera impossible… 

(Mathieu VI-24). Il y a cependant une condition : …Vous ne pouvez servir Dieu 

et la richesse… (Mathieu VI-24) …Cherchez donc premièrement le royaume et 

sa justice… le reste vous sera donné de surcroît… Mathieu VI-33. A nous 

d’agir ! La suprématie de Dieu est donc absolue mais si nous occultons la réalité 

du Prince celle-ci s’effondre de facto car ici une puissance légitime l’autre. Or, 

comment pouvons-nous douter de l’existence du Divin puisque nous ne pouvons 

douter de celle du Malin ? Par extrapolation et en caricaturant nous pourrions 

presque dire que Dieu a crée le Prince mais aussi que le Prince crée Dieu. Pour 

nous y retrouver, n’oublions pas que …l’on mesure la qualité d’un arbre à la 

qualité de ses fruits… 

Si notre évolution passe par l’adhésion, notre régression passe par la 

rébellion et la souffrance qu’elle engendre prolonge notre «enfer terrestre». 

C’est le souhait du Prince, aussi Jésus lance un avertissement lorsqu’Il dit : Je ne 

suis pas venu apporter la paix mais le glaive… (Mathieu X-34). Aussitôt Il nous 

rassure …ne craignez pas ceux qui tuent le corps, ils ne peuvent tuer l’âme… 

(Mathieu X-28) car …celui qui sauvera sa vie la perdra et celui qui perdra sa 

vie à cause de moi la retrouvera… (Mathieu X-39). Le Prince est donc 


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doublement perdant. D’une part parce que nous sommes tous appelés à réaliser 

nos travaux et d’autre part parce que nous lui échapperons définitivement le jour 

de notre mort physique. Pour une part cela explique que sa puissance terrestre 

s’étend à la vitesse d’un cheval au galop ou du reflux d’une grande marée 

d’équinoxe. Tout cela a d’ailleurs été annoncé par les prophètes et que confirme 

la fin d’un grand cycle. 

Malgré tout, les Exécuteurs de l’apocalypse continuent de propager le 

dogme du Nouvel Ordre Mondial en affirmant que la divinisation de la matière 

est leur unique croyance. Illusion, dérision, perversion ! Cet immense orgueil les 

rend incapables d’imaginer que lorsque le fruit sera mûr il sera aussi en voie de 

décomposition. Alors ils se prétendront, comme toujours et encore, les 

perpétuelles victimes errantes de ce monde mais cette fois ils prennent le risque 

de le devenir définitivement. 

A tous les niveaux, ce monde est décidément enfermé dans la 

contradiction et le paradoxe. Pour le confirmer nous pourrions prendre 

l’exemple de Lourdes. Cette ville française est connue à travers le monde pour 

les miracles qui s’y opèrent. Hélas, tous ne sont pas nécessairement ou 

obligatoirement d’origine divine. L’Eglise de Rome le prouve lorsqu’elle hésite 

à accorder sa caution ou son aval à toutes les manifestations dites miraculeuses. 

C’est pourquoi il y a enquête, du latin inquisitio, suivie d’un procès dont 

l’avocat général porte le nom évocateur d’avocat du diable. En effet ce tribunal 

doit établir si elles sont le résultat d’un acte de foi authentique …va ta foi t’a 

sauvée… ou si le Prince a usé de son pouvoir en qualité de maître de la matière. 

Ainsi, Rome conclut ou ne conclut pas à l’intervention divine lors de guérisons 

inexpliquées. Sa prudence n’est ni fortuite, ni inutile car …nul ne peut avoir 

deux maîtres… (Mathieu VI-24). Toujours et encore le fameux dualisme si 

souvent décrié. Pourtant ! 


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La meilleure métaphore vient encore des anciens lorsqu’ils utilisent la 

roue pour symboliser les forces contraires, centrifuge ou centripète, auxquelles 

nous sommes soumis. Pour les comprendre, inscrivons au centre d’une page un 

point autour duquel nous traçons 4 cercles concentriques, représentant les 4 

options de vie que nous relevions dans l’introduction. Dans le cercle le plus 

éloigné du centre situons l’athée qui renie toutes références à l’Esprit. Dans le 2° 

cercle situons le fétichiste pour qui l’Esprit n’est qu’un moyen. Dans ces deux 

cas, ils sont soumis aux forces centrifuges qui les rejettent vers l’infinie rupture. 


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Dans le 3° cercle, situons le conquérant et dans le 4°, le mystique. Tous deux 

sont soumis aux forces centripètes qui les aspirent vers le centre primordial. 

Nous sommes donc soumis à ces deux forces contraires. Elles nous attirent ou 

nous repoussent, nous aspirent ou nous refoulent vers le monde de l’Esprit ou 

celui de la Matière. Mânes, les prophètes et les anciens n’ont pas dit autre chose. 

Tout comme les miracles de Lourdes, les tentatives mondialistes ne sont pas 

obligatoirement d’inspiration divine. Plus tard, il sera facile de le constater car 

…un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits ni un mauvais arbre produire 

de bons fruits…. L’issue est fatale car …tout arbre qui ne produit pas de bons 

fruits sera coupé et jeté au feu… (Mathieu VII). Il est donc préférable …d’entrer 

par la porte étroite… elle conduit à la vie éternelle …mais large est la porte qui 

conduit à la perdition… (Mathieu VII). 

Il existe un autre piège. En effet il suffit que nous disions non à l’une 

des deux puissances pour qu’implicitement nous soyons intégrés à l’autre camp. 

Donc, dire non à Dieu nous culbute spontanément chez le Prince et inversement. 

Si le non choix n’existe pas, disons comme La Fontaine dans «Le chat et le 

Renard» …on perd du temps au choix… n’en ayons qu’un mais qu’il soit le 

bon…. Le médecin et sociologue Gustave Le Bon dans «Hier et demain » 

complétait par …l’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nul part… 

. Pour éviter l’anarchie totale, globale, infernale un choix s’impose donc, mais 

n’oublions jamais que le satanisme est aussi une forme de monothéisme. 

Maintenant qu’une partie du puzzle est en place il nous faut le 

compléter pour pondérer, nuancer, modérer l’image mosaïque. Dans le cas 

contraire nous nous égarerions, nous nous tromperions, nous nous abuserions. 

Nous en serions réduits à n’être que les messagers, les colporteurs, les 

collaborateurs involontaires, inconscients et innocents du maître de la race des 

élus, des mondialistes, des messianistes. «Errare humanum est», c’est bien 


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connu. 



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IV 

Les Synergies 

«L’énergie, cette lumière capturée par la matière » 

1998 IV / Les synergies 46


Le mot énergie vient du grec energia qui signifie force en action. Elle 

peut être morale ou physique. Lorsque plusieurs énergies s’associent pour 

l’accomplissement d’une même fonction nous parlons de synergie du grec sum = 

avec et ergon = travail. 

Dés l’antiquité dans le domaine de la physique, la première utilisation 

de l’énergie a été le vent pour faire avancer les bateaux ou tourner les ailes des 

moulins. Après l’exploitation des forces du dieu Eole, les hommes se sont servis 

de la force de l’eau des rivières pour actionner des roues. Puis, ils ont appris 

qu’un corps d’un certain poids, précipité d’une certaine hauteur peut réaliser un 

certain travail. Dans tous les cas le but recherché est de diminuer la pénibilité de 

la tâche à accomplir. Le Français Salomon de CAUS découvre en 1615, que 

l’eau portée à 100 degrés augmente de 1700 fois son propre volume sous la 

forme de vapeur, d’où l’idée de transformer son élasticité en force motrice. Elle 

est rendue possible à partir de la découverte, en 1687, du principe du piston par 

Denis PAPIN. Du mariage de l’eau et du feu naît la vapeur qui à son tour 

enfante l’industrie. Au XVIII° siècle, Benjamin THOMPSON comte de 

RUMFORT : observe la chaleur produite par les frottements ; établit les lois de 

transformation de l’énergie mécanique en chaleur ; imagine le calorimètre. Au 

19° siècle tous les ingrédients sont en place pour que se produise l’explosion 

industrielle. En 1900, le physicien allemand Max PLANCK, le père de la 

mécanique quantique, découvre les échanges d’énergie entre la matière et les 

rayonnements électromagnétiques. Dés lors, l’énergie et la matière apparaissent 

comme étroitement liées et sont désormais les deux aspects d’une seule et même 

substance. Sa compréhension et sa maîtrise vont aller de paire et les nouvelles 

énergies se développent. Aux anciennes dites potentielles, cinétiques et 

mécaniques, s’en ajoutent des nouvelles. Elles sont thermiques, chimiques, 

électriques, magnétiques, électromagnétiques et enfin nucléaires. Maintenant 



l’énergie musculaire est rangée au rayon des mauvais souvenirs. L’Homme peut 

se culturer ou canaliser son trop plein d’énergie vers les champs de bataille et les 

jeux du stade. Pour ces dieux modernes de l’Olympe l’esthétique corporelle est 

hissée au rang principal de préoccupation de substitution. L’extériorité se 

construit au détriment de l’intériorité. 

Sans doute, tout cela n’aurait jamais existé si les premiers humains 

n’avaient libéré la première des énergie : le feu. Dispensateur de lumière, de 

chaleur et donc de vie, son caractère mystérieux l’a rendu surnaturel aux yeux 

des Hommes. Il a été récupéré par certaines religions pour symboliser la 

puissance divine. Le soleil était sa concrétisation la plus éclatante et nombre de 

potentats, plus ou moins éclairés, l’utiliseront comme emblème, attribut ou 

devise. Parfois même ils se trouveront quelques liens de parenté comme l’Inca 

ou Louis XIV. 

Le feu et le soleil ne seront pas les seuls à être déifié. Les éléments 

servant de base à la vie comme l’eau, l’air et la terre qui nous porte depuis la 

naissance, nous transporte jusqu’à la mort et nous emporte dans l’au-delà, le 

seront aussi. D’autres part les forces incontrôlables de la nature comme le vent, 

l’orage, l’éclair, le tonnerre sont craintes ou respectées. Pour les apaiser ou les 

satisfaire, on les évoque, on les invoque, on les convoque, on les prie, on les 

supplie. Parfois on leur offre moissons ou bétail lorsque ce ne sont pas des êtres 

humains. Ces pratiques nous les retrouvons dés la genèse au chapitre IV. …Caïn 

présenta des produits du sol en offrande… Abel de son coté offrit les premiers 

nés de son troupeau… Mais un jour …Dieu regarda sur terre, elle était 

pervertie… (genèse VI). IL prend une décision et en informe Noé …je vais faire 

disparaître les hommes de la terre… nous connaissons la suite. Après le déluge, 

Noé sort de l’arche …construisit un autel… et offrit des holocaustes… (genèse 

VIII). En réalité il rend un culte au Principe créateur de la matière et …Yahvé 



respira l’agréable odeur… des dons. Or, si Dieu n’est pas le créateur de ce 

monde, à qui sont-ils vraiment adressés ? Décidément l’homme préfère avoir un 

pied dans chaques camps ! C’est pourtant vrai que la nature est terriblement 

belle mais pour les uns, son aspect «terrible» prouve son origine maline, pour 

d’autres sa «beauté» prouve son origine divine. Qui a tort, qui a raison ? 

Pour répondre à ces ambiguïtés, examinons d’abord l’aspect 

redoutable de la création. Les eaux occupent les 2/3 du globe et sont inhabitées 

parce qu’inhabitables ; il en est de même pour les pôles ou les déserts, tandis que 

les territoires sous l’équateur le sont péniblement. De plus dans le domaine de la 

survie, ce que les scientifiques nomment pudiquement la chaîne alimentaire est 

d’une cruauté inouïe. Nous baignons donc dans un univers inhospitalier voir 

hostile. Si Dieu s’en sert parfois pour nous aider à Le trouver, le Prince sait aussi 

jouer sur le registre du sublime, de l’admirable et de l’enchantement pour nous 

appâter. …Satan, lui-même, se déguise bien en image de lumière…confirme 

saint Paul dans sa 2° Epître aux Corinthiens, XI-14. Parce que le Prince agit 

exclusivement sur le monde de l’éphémère, Dieu permet à l’âme de s’alimenter 

provisoirement de la beauté du diable. De ce fait nous vivons toujours sur le fil 

du rasoir comme de véritables équilibristes et le danger est de tous les instants ! 

C’est ainsi que si François d’Assise invoque la nature pour elle-même il est dans 

l’erreur, en revanche si elle lui permet d’aller à Dieu il devient un authentique 

spiritualiste. Rassurons-nous de son coté Satan tentera l’opération inverse …si 

tu m’adores, je te donnerai…. Cette sorte d’interaction n’est pas le fruit d’une 

fusion mais celui d’une fission. Il en est de même pour la musique ou la danse 

dont le but initial est de provoquer l’intériorité. Au contraire, lorsque l'objectif 

final est de nous extérioriser jusqu'à la transe et l’hystérie elles n’honorent que le 

Prince. C’est une autre différence entre la religion et la secte, entre le Divin et le 

Malin. 



Ayant oublié quelque peu leurs fondements spirituels, les Eglises sont 

maintenant en grande difficulté pour fixer les différences entre religions et 

sectes. Le dictionnaire ne nous aide pas davantage car pour lui, une secte est un 

ensemble de personnes qui professent une même doctrine ou qui se sont 

détachés d’une communion religieuse. Il y a donc lieu de s’inquiéter pour les 

non pratiquants, les non croyants ou les libres penseurs. Quant aux sectateurs et 

aux sectaires de tous poils nous apprenons qu’ils sont partisans et témoignent 

d’une grande étroitesse d’esprit. Hélas, ils sont si nombreux dans ce cas qu’il 

est difficile de faire le distinguo ! Puisque nous ne parvenons pas à déterminer 

ce qu’est une secte, au moins pourrions-nous définir ce qu’est une religion en 

procédant par élimination ! 

Toujours selon le dictionnaire, une religion est un culte rendu à la 

divinité, c’est à dire qui est Dieu ou lui appartient. Quant à Dieu IL est défini 

comme une entité ou un être surnaturel, créateur, maître de l’univers et des 

destinées humaines faisant généralement l’objet d’un culte. Donc tous les cultes 

adressés à une entité sont obligatoirement d’ordre divin ! A nouveau nous 

confondons l’incréé et le crée, la Spiritualité et la Matérialité, l’Intériorité et 

l’Extériorité, Dieu et le Prince, etc. De quoi faire frémir ! 

Jusqu’ici nous avons vu : que Dieu est Eternel, Invisible, Indivisible ; 

que la prière, la contemplation, l’admiration sont les moyens normaux pour le 

rencontrer ; que lorsque nous participons à un culte, Dieu n’est pas 

obligatoirement le destinataire des suppliques que pourtant nous Lui adressons ; 

que par un éventuel effet boomerang l’Esprit domine la Matière car …va ta foi 

t’a sauvé… et …si tu dis à cette colline…. Les buts et les moyens que se fixe 

une religion sont donc uniquement d’ordres spirituels, car … quiconque fait la 

volonté de Dieu, celui là est mon frère et ma sœur et ma mère… (Marc III-35). 

En revanche la secte se satanise dés qu’elle se donne, s’adonne ou s’abandonne 



à la seule volonté du Prince. Pour cela elle utilise tous les moyens à sa 

disposition, qu’ils soient hypnotisant, hallucinant ou fascinant. Si ces pratiques 

perdurent c’est qu’elles opèrent parfaitement sur le monde Princier. Saint Marc, 

chapitre III verset 24 et suivants, le confirme en faisant dire à Jésus …si un 

royaume se divise contre lui-même, ce royaume ne peut subsister… si donc 

Satan se dresse contre lui-même il est divisé, il ne peut tenir, il est fini…. 

Logique ! 

Tandis que le mélange des dogmes religieux s’appelle l’œcuménisme, 

celui des croyances s’appelle le syncrétisme. Pour ce dernier, le but est 

d’étancher la soif de posséder de l’argent pour soi mais pas pour l’autre ; 

d’obtenir la santé pour soi ou la maladie contre l’autre ; de disposer de l’autre au 

grès de ses propres fantaisies. En clair, le syncrétisme veut soumettre le créé à 

son avantage exclusif ou au désavantage de l’autre. Les moyens utilisés peuvent 

aller de la simple incantation aux offrandes les plus diverses dont la plus haute 

expression est sans nul doute celle du sacrifice humain qui se pratique encore de 

nos jours et un peu partout dans le monde. Ces voleurs d’âmes sont 

essentiellement animés par la haine, la vengeance, l’envie pour soi ou la jalousie 

contre l’autre. Une savante construction pseudo mystique et scientifique sur 

l’énergie sert d’élément central, vital, infernal. 

D’après cette croyance nous sommes tous des émetteurs et des 

récepteurs d’énergies positives ou négatives. Pour se protéger des ondes néfastes 

émises à notre encontre par autrui, une simple pensée positive suffit pour la 

réexpédier sur son auteur. Dans cette partie de ping-pong, l’émetteur devient 

alors le récepteur par simple effet boomerang ou de miroir. En outre, celui qui a 

connaissance de la volonté malveillante à l’encontre d’une autre personne et l’en 

informe, détourne sur lui-même le maléfice. C’est pourquoi chacun est d’une 

extrêmement discrétion quant à ses propres amitiés ou inimitiés, quant à ses 



propres sentiments ou ressentiments. Evidement cela crée un climat d’angoisse, 

d’inquiétude ou de peur à tous les niveaux de la société. Les beaux sourires, les 

beaux regards, les beaux gestes n’ont aucune signification particulière mais 

permettent de sauver les apparences. Le mensonge ou la simulation fait partie de 

la vie quotidienne et terrorise, paralyse, tétanise les populations qui ne le 

montrent jamais. Et pour cause ! 

Globalement, ces théories de type matérialiste posent le problème du 

sous développement et des courants migratoires au moment ou les pays riches 

sont eux-mêmes en plein déclin spirituel. Hélas, les Eglises ayant perdu 

l’essentiel de leur Connaissance ne sont d’aucune aide. Les riches n’ont pas 

réussi à entraîner les pauvres vers une spiritualité enrichissante, en revanche se 

sont les pauvres qui les emmènent vers un matérialisme appauvrissant. Les 

échecs de la colonisation et de la décolonisation sont là pour le prouver. 

Remarquons que chaque fois qu’un pouvoir fortement spirituel tombe, il est 

aussitôt remplacé par l’idéologie des Lumières de la séparation et de la 

laïcisation des pouvoirs. Comme par effet de compensation certains se réfugient 

dans le consumérisme tandis que les plus idéalistes tombent dans les bras des 

sectes. Est-ce une volonté ? 

Dans le même temps il n’est pas rare de voir, d’écouter ou de lire des 

reportages à la gloire des populations primitives comme si nous visitions 

n’importe quel musée ou parc zoologique. En soi, c’est déjà une insulte mais ces 

reporters ne se contentent pas de nous présenter ces mondes admirables et 

paradisiaques. Ils nous expliquent que ces héros sont aussi des victimes. Sont-ils 

capables de réaliser qu’ils font l’apologie d’un échec spirituel et donc matériel ? 

Nous pourrions en douter. Quoi qu’il en soit, il faut un coupable qui ne peut être 

que le riche ou le pays riche ! Cette philosophie tiers-mondiste considère la 



pauvreté comme une victime irresponsable tandis que le nanti est coupable de 

tout. 

Etonnamment, dans le Nouveau Testament le splendide discours sur la 

montagne démontre que Jésus connaissait la théorie sur les énergies. Non 

seulement il la condamne mais toutes ses recommandations vont dans le sens 

opposé. La plus connue est …si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui 

encore la joue gauche…. Tout le contraire de l’enseignement Mosaïque. Pour le 

cas ou nous n’aurions rien compris, Jésus continue par …aimez vos ennemis, 

bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et 

priez pour ceux qui vous maltraitent…. Il ajoute …la lampe de ton corps c’est 

l’œil ; si ton œil est sain ton corps sera dans la lumière. Mais si ton œil est 

malade ton corps sera dans les ténèbres… (Mathieu V et VI, Luc VI). Dans le 

Notre Père le …pardonne-nous comme nous pardonnons… résume 

merveilleusement son discours qui devient une véritable recette de cuisine pour 

échapper aux énergies négatives. Le fétichisme, le syncrétisme, l’œcuménisme 

sont tous nés de la confusion des genres. Pour le comprendre, observons les 

principaux courants spirituels dans le monde. 

En Asie : Les systèmes de pensée sont avant tout philosophiques. 

…Aucun d’eux ne s’appuie explicitement sur l’existence d’un Dieu mais aucun 

ne le nie non plus…. Le Bouddhisme insiste plutôt sur une morale individuelle, 

le Confucianisme sur les règles de la vie en société et le Taoïsme sur une 

conception générale du monde… dit Michel Malherbe dans «Les Religions de 

l’Humanité », c/o Criterion, 1990. Le concept d’une théologie dogmatique leur 

est donc étranger pour ne pas dire étrange. Car …les Asiates s’accommodent fort 

bien d’un judicieux dosage de plusieurs courants de pensée… . Avant tout il 

s’agit de méditer pour faire le vide de l’inutile et du superflu puis de maîtriser le 

corps et l’esprit pour éloigner la souffrance due aux seuls désirs. Puisqu’il n’y a 



pas de dogme …cette philosophie athée ne cherche pas à résoudre la question 

de la destinée de l’homme ou de l’origine du monde. Elle se veut purement 

utilitaire… et réduit la vie à une série plus ou moins fréquente de renaissances à 

travers des êtres supérieurs pour les plus méritant ou inférieurs pour les autres. 

L’étape suprême est le Nirvarna, du sanskrit : évasion de la douleur, qui permet 

d’accéder enfin à la vérité. Les réincarnations successives démontrent que la 

matière renaît sans cesse de ces cendres et qu’ainsi le Prince se régénère sans 

fin. C’est ce qui explique que cette théologie sans dieu prédispose les peuples à 

toutes les superstitions et à toutes les pratiques occultes. D’ailleurs, si la matière 

s’éternise, pourquoi l’Homme ne serait-il pas immortel ? 

L’occident chrétien a hérité d’un système dual qui impose une fin 

spirituelle. Si nous versions dans l’ironie nous imaginerions qu’à la question 

…d’où je viens ? il déclarerait …de l’éternité. A la question …ou suis-je ? Il 

dirait … prisonnier du Temps et de l’Espace. A la question …ou vais-je ? Il 

affirmerait …je retourne d’où je viens. De ce point de vue, l’éternité est une fin 

en soit ou un recommencement impliquant l’idée d’une fin individuelle et d’une 

fin collective. Dans ces deux cas, les esprits rejoignent l’Esprit et la multitude se 

fait UN. Pour cela il faut que lumière, première manifestation ténébreuse de la 

matière, soit totalement anéantie car …la lumière luit dans les ténèbres et les 

ténèbres ne l’ont pas saisie… (Evangile attribué à saint Jean, chapitre I°). Ici, le 

jeu de mot entre lumière et ténèbres est évident surtout si nous considérons que 

l’auteur utilise le singulier pour la lumière et le pluriel pour les ténèbres. Au 

fond tout commence par la chute des corps dans les ténèbres et tout finit par 

l’Union dans la Lumière. De ce point de vue le christianisme est une religion 

spiritualiste qui choisi la réintégration plutôt que l’exclusion. 

L’Islam est une mouvance qui intègre dans un même système la 

pensée Orientale et Occidentale. Rien de plus normal si l’on considère sa 



situation géographique. Son principe a le mérite d’être d’une grande simplicité. 

Lorsque Dieu unique et tout puissant …décidera que le temps est venu l’univers 

sera détruit, après quelque temps chacun sera ramené à la vie. Alors viendra le 

jugement… Ce que sont l’enfer et le paradis est au-delà de toute 

imagination…dit Michel Malherbe dans «Les Religions de l’Humanité». Dans 

l’ensemble, musulmans et chrétiens se rejoignent sur l’idée dualiste et la finalité 

de la vie mais l’Islam exige la soumission et non l’adhésion du croyant. Pour le 

musulman, le paradis représente une sorte de bien être matériel dans lequel la 

vie des sens s’épanouit pleinement puisque chacun sera ramené sur terre après 

transformation. Nous sommes à l’opposé de la pensée asiatique même si le dieu 

matière n’est pas très éloigné de la victoire et le Dieu de l’Esprit de la 

capitulation. A moins qu’ils ne pactisent ! Ceci explique leurs promptitudes, 

leurs aptitudes et leurs habitudes à pratiquer certaines manipulations. En outre le 

texte du Coran, communiqué par l’ange Gabriel directement à Mahomet, fait 

l’objet de diverses interprétations par le prophète lui-même à travers des textes 

complémentaires appelés Hadith. L’un d’eux résume qu’il faut …croire à la 

résurrection du dernier jour, à la détermination du bien et du mal par Dieu… 

dit Michel Malherbe dans «Les Religions de l’Humanité». La confusion entre un 

Dieu créateur déterminant le bien et le mal et le dogme sur la résurrection des 

morts est souvent à l’origine de l’exacerbation de certains. 

Le Judaïsme : En raison des procès d’intentions toujours possibles et 

de son veto sur la pensée dés qu’elle lui paraît politiquement incorrecte, 

quelques précautions s’imposent. Précisons donc qu’il ne s’agit pas d’aborder le 

problème sous un quelconque aspect racial puisque le Judaïsme est une religion. 

Le fondateur de la race, Sem, descend en droite ligne d’Adam dit le livre des 

Chroniques au chapitre I°. Il est l’un des trois fils de Noé précise à son tour la 

genèse au chapitre V. En clair cela signifie que tous les Sémites ne sont pas 



obligatoirement de confession Juive et que tous les Juifs ne sont obligatoirement 

de race Sémite ! 

Ceci dit, dans le judaïsme Dieu est une double entité qui a créé le ciel 

et la terre (thèse qui influence les trois religions dites du Livre). Il est donc le 

maître du bien car il est généreux et miséricordieux mais aussi du mal car il est 

jaloux et vengeur. Il ne se révèle, Il ne parle, Il inspire le peuple Juif 

exclusivement. Serait-il raciste ? En tout état de cause son …objectif est un 

règne de paix et de justice qui s’établira sous l’égide d’un homme, le Messie, 

choisi par Dieu et descendant du roi David… donc juif. Alors …L’humanité 

vivra dans l’abondance et le peuple juif verra la fin de son exil… parce que …le 

monde entier reconnaîtra Dieu et acceptera sa souveraineté. Cette ère 

messianique sera la réconciliation entre les peuples et Jérusalem sera le centre 

spirituel de l’humanité…. Ici, Michel Malherbe soulève une question essentielle. 

Si ce messianisme est la face cachée du Mondialisme, l’idéologie mondialiste 

n’aurait-elle pas été créé de toutes pièces pour le masquer ? 

Tout cela est d’autant plus difficile à prouver que les écrits et leurs 

interprétations sont souvent contradictoires. A titre d’exemple, Edouard Schuré 

écrit dans son livre intitulé «Les Grands Initiés » au livre IV, Librairie 

Académique Perrin, 1960, à propos de la filiation des grands inspirés du 

judaïsme. …Qu’était-ce donc que les patriarches ? Abram, Abraham ou le père 

Orham était un roi de la vallée d’Our, ville de Chaldée proche de Babylone. Les 

Assyriens le figuraient, selon la tradition, assis dans un fauteuil, l’air 

bienveillant. Ce personnage très ancien qui a passé dans l’histoire 

mythologique de tous les peuples, puisque Ovide le cite, est celui là même, que 

la bible nous présente comme un émigrant du pays d’Our dans le pays de 

Canaan, à la voix de l’Eternel : «Je suis le Dieu fort et tout puissant, marche 

devant ma face et en intégrité… J’établirai mon alliance entre toi et moi et entre 



ta postérité après toi…» (Genèse XVI-17, XVII-2). Ce passage traduit en 

langages de nos jours, signifie qu’un très ancien chef sémite du nom 

d’Abraham, qui avait reçu l’initiation chaldéenne, se sentit poussé par la voix 

intérieure à conduire sa tribu vers l’Ouest et lui imposa le culte d’Aelohim… Il 

ajoute : Le nom d’Isaac, par le préfixe IS semble indiquer une intention 

égyptienne tandis que celui de Jacob et Joseph laisse entrevoir une origine 

phénicienne. Quoiqu’il en soit, il est probable que les trois patriarches furent 

chefs de peuplades diverses qui vécurent à des époques distantes. Longtemps 

après Moïse, la légende Israélite les groupa en une seule famille. Isaac devint le 

fils d’Abraham, Jacob devint le fils d’Isaac… 

A propos de Moïse, Schuré rappel livre IV, notes du 2° chapitre, que 

…Ménephtah était le premier nom égyptien de Moïse (Manéthon cité par 

Philon)… Manéthon était prêtre et historien égyptien du III° siècle avant J.C. 

quant à Philon (13 avant J.C, mort vers 54) il était philosophe grec d’origine 

Juive et député à Rome pour représenter la communauté Juive auprès de 

Caligula. …Il tente de concilier l’orthodoxie hébraïque et l’hellénisme dont le 

néoplatonisme influencera profondément les Pères de l’Eglise (Larousse). Puis, 

Schuré apporte quelques informations complémentaires sur Moïse dans sa note 

n°2. …Le récit biblique (Exode II, 1-10) fait de Moïse un juif de la tribu de Lévi 

recueilli par une fille de pharaon dans les roseaux du Nil ou la ruse maternelle 

l’avait déposé pour toucher la princesse et sauver l’enfant d’une persécution 

identique à celle d’Hérode. Par contre, Manéthon, le prêtre égyptien auquel 

nous devons les renseignements les plus exactes sur les dynasties des pharaons, 

renseignements aujourd’hui confirmés par les inscriptions des monuments, 

Manéthon affirme que Moïse fut un prêtre d’Osiris. Strabon (géographe grec 

mort vers 20 après J.C) qui tenait ses renseignements de la même source, c’est à 

dire des prêtres égyptiens, l’atteste également. La source égyptienne a ici plus 



de valeur que la source juive. Car les prêtres d’Egypte n’avaient aucun intérêt à 

faire croire aux grecs ou aux romains que Moïse était un des leurs tandis que 

l’amour propre national des Juifs leur commandait de faire du fondateur de leur 

nation un homme du même sang. Le récit biblique reconnaît d’ailleurs que 

Moïse fut élevé en Egypte et envoyé par son gouvernement comme inspecteur 

des Juifs de Gossen. C’est là le fait important, capital, qui établit la filiation 

secrète entre la religion Mosaïque et l’initiation Egyptienne. Clément 

d’Alexandrie croyait que Moïse était profondément initié à la science de 

l’Egypte et de fait l’œuvre du créateur d’Israël serait incompréhensible sans 

cela… 

Après les étonnantes histoires d’Adam et Eve ; de Caïn et Abel ; de 

Jacob qui vole à son frère Essaü la bénédiction de son père Isaac et prend le nom 

d’Israël, vient l’épisode de la vente de Joseph par ses frères …Joseph ayant 

donc été mené en Egypte, Putiphar, Egyptien, officier de pharaon, et général de 

ses troupes, l’acheta à des Ismaélites qui l’avait amené… il demeurait dans la 

maison de son maître (Genèse XXXIX). Le texte poursuit sur des histoires de 

femme, de prison et d’interprétation de songes. Puis vient le tour de pharaon à 

propos des 7 vaches grasses et des 7 vaches maigres que Joseph a su à nouveau 

interpréter. En récompense …pharaon dit à Joseph «je vous établis aujourd’hui 

pour commander à toute l’Egypte»… Il le fit monter sur l’un de ses chars, qui 

était le second après le sien, et fit crier par un héraut que tout le monde eut à 

fléchir le genou devant lui et que tous reconnussent qu’il avait été établi pour 

commander à toute l’Egypte… (Genèse XLI). L’accueil des Egyptiens se passe 

plutôt très bien pour cet étranger. Or durant ce temps, sévit en Canaan une 

famine. Jacob, le père de Joseph, envoie ses fils acheter du blé en Egypte. 

Joseph les reconnaît. Pharaon apprend la nouvelle …et dit à Joseph… amenez là 

votre père. Je vous donnerai tous les biens d’Egypte… Il les accueille 



royalement et ordonne de les faire …demeurer dans l’endroit qui vous paraîtra 

le meilleur… (Genèse XLVII). L’hospitalité réservée à ces exilés, que nous 

pourrions qualifier d’économiques, est bien dans la plus pure tradition 

Egyptienne. Car contrairement aux idées colportées de ci de là, et plus 

particulièrement par les films hollywoodiens de 25° ordre, l’esclavage est une 

notion qui n’existe pas en Egypte pharaonique. Les historiens confirment que 

cette pratique est en parfaite contradiction avec la mentalité de ce peuple. En 

revanche, il est vrai que les hommes devaient donner aux pays une partie de leur 

jeunesse que nous appelons de nos jours : service militaire. En cas de besoin 

exceptionnel tous les citoyens étaient tenus de participer à un impôt sous la 

forme de corvée. Elles servaient à construire soit des systèmes de défense soit 

des temples édifiés à la gloire des dieux mais dans ces cas il s’agissait toujours 

de la protection du pays. Les Hébreux n’ont donc jamais été esclaves en Egypte 

mais simplement assujettis aux lois et coutumes locales de ce temps. S’ils ont 

été esclave un jour, ce fût à Babylone six siècles plus tard. Que l’on en juge ! 

Nabuchodonosor II est roi chaldéen de Babylone. A cette époque il est 

courant qu’un petit pays fasse acte d’allégeance auprès d’un Etat puissant. En 

échange de ce traité de vassalité, l’empire assure la paix d’un royaume contre 

espèces sonnantes et trébuchantes. Israël est dans ce cas mais un jour le roi de 

Juda oublie de payer son tribut. Nabuchodonosor ne peut accepter sous peine de 

réactions en chaîne remettant en cause son autorité et l’équilibre de la région. 

Pour ne pas créer de précédent il attaque Jérusalem. Elle tombe le 16 mars 597 

avant J.C. et le roi Joachim, sa famille, une partie des cadres politiques et 

religieux sont déportés. Sédécias, l’oncle du roi captif, prend aussitôt la place. 

Puis renversement d’alliance ou traîtrise, toujours est-il que les sommes dues ne 

sont plus réglées. En 587, Nabuchodonosor retourne à Jérusalem mais cette fois 



il ne fait pas de quartier. Il détruit le temple, rase la ville et déporte la 

population. 

Parmi elle, se trouve le futur prophète Daniel (voir le dossier sur les 

prophéties et celui des cycles). Il donne une version plus succincte mais apporte 

des précisions sur les conditions de cet esclavage. Dés le chapitre I° il raconte 

que …Le roi ordonna… de prélever d’entre les gens d’Israël quelques enfants 

de race royale ou de grandes familles ; ils devraient être sans tare, de belle 

apparence, habiles en sagesse, savants en sciences et sages en savoir, aptes à se 

tenir à la cour du roi. Le roi leur assignait une portion journalière des mets du 

roi et du vin de sa table. Ils seraient éduqués pendant trois ans ; après quoi ils 

auraient à se tenir devant le roi… Manifestement Nabuchodonosor n’est pas un 

sauvage. En réalité, en dehors des prisonniers politiques dont la vie n’étaient 

guère enviables, la condition d’esclave n’avait rien à voir avec celles décrite 

dans les films de série B ou dans les romans bons marchés. La raison est simple, 

logique, évidente. A la suite d’une guerre le vainqueur pouvait s’enrichir de 

deux façons seulement. Il s’appropriait d’une part les biens matériels sans trop 

d’état d’âme et d’autre part les êtres humains en mesure de produire. Donc 

l'intérêt bien compris de leurs propriétaires n’était ni de les affamer ni de leur 

faire vivre une vie de luxe. Si nous faisions un parallèle, nous dirions que les 

esclaves de l’époque étaient les Smicards de nos jours, c’est à dire qu’ils avaient 

de quoi vivre mais vivre seulement. En revanche, il était rare qu’ils accèdent à 

des charges importantes, sauf en cas de mérites spécialement reconnus. Ce fut le 

cas de Joseph, Moïse ou Daniel. Evidemment, le vaincu n’avait aucun droit lié à 

la pleine citoyenneté mais pour le reste sa condition était meilleure que celle du 

RMiste ou du S.D.F de nos jours. 

Les détournements de la vérité ne se limitent pas à de simples 

considérations historiques, politiques ou économiques, elles peuvent aussi 



s’étendre au domaine religieux. De ce point de vue, l’étonnante histoire du roi 

Josias est très révélatrice. …Josias avait huit ans à son avènement et il régna 31 

ans à Jérusalem de 640 à 609 avant J.C… . Sur ce point le livre des Rois II-22 

et le livre des Chroniques II-34 sont en concordance …En la 18° année de son 

règne… le roi décide de restaurer le temple et prend toutes les dispositions qui 

s’imposent. Le grand prêtre qui préside aux travaux découvre de façon 

inopportune un livre. Il le transmet au secrétaire du roi qui à son tour le transmet 

au roi …En entendant les paroles contenues dans le livre de la loi, le roi déchira 

ses vêtements. Il donna cet ordre au grand prêtre… au secrétaire… au ministre 

«allez consulter Yahvé pour moi et pour le peuple… . Car …grande doit être la 

colère de Yahvé qui s’est enflammé contre nous parce que nos pères n’ont pas 

obéi aux paroles de ce livre en pratiquant tout ce qui y est écrit…. L’affaire se 

présente fort mal. Josias …fit venir des villes de Juda tous les prêtres et profana 

les hauts lieux…. Il démolit le sanctuaire….Il profana le brûloir de Ben Hinnom 

pour que personne ne fit plus passer son fils ou sa fille par le feu en l’honneur 

de Moleck… il brûla le char de feu. Le roi démoli, brisa, enleva et jeta en 

poussière les autels… et les hauts lieux… que Salomon avait bâtis…. Il brisa les 

stèles, coupa les pieux sacrés… Josias fit également disparaître tous les temples 

des hauts lieux que le roi d’Israël avait bâtis…. Tous les prêtres des hauts 

lieux… furent immolés par lui…. De plus les nécromants et les devins, les dieux 

pénates et les idoles, et toutes les horreurs qu’on pouvait voir dans le pays de 

Juda et à Jérusalem, tout cela fut éliminé par Josias, en exécution des paroles 

de la loi inscrite au livre qu’avait trouvé le grand prêtre Hilqiyyahu dans le 

temple. Josias rasa aussi l’autel du haut lieu de Béthel érigé par Jéroboam, puis 

traversa toute la Samarie pour tuer «sur les autels tous les prêtres des hauts 

lieux»…. Par comparaison l’Inquisition devient une plaisanterie ! Le roi 

Salomon, constructeur du temple et David son père se trouvent a posteriori dans 



une fâcheuse posture. Il est vrai que leurs règnes n’avaient pas laissé 

uniquement de bons souvenirs. Malgré cela les thuriféraires continuent de les 

encenser, de les louer, de faire leurs éloges et perpétuent ainsi une des plus 

grandes mystifications de l’histoire. Cette tragédie à l’antique ne manque 

d’ailleurs pas de nous questionner sur le véritable contenu du fameux manuscrit. 

Comment justifier une telle mise en scène ? Pourrions-nous rapprocher le 

nouveau radicalisme religieux de Josias de celui d’Aménophis IV qui, vers 1364 

avant J.C, avait déjà imaginé une nouvelle religion ? Pourquoi pas ? D’autant 

plus que sous Ramsès II ce culte semble avoir aussi inspiré ou influencé un des 

pères fondateur du judaïsme. Akhénaton, Moïse, Josias même filiation, même 

utopie, même combat ? Pourquoi pas ? En fait, il semble que se soit à une toute 

autre lecture des événements que les écrits semblent vouloir nous inviter. 

Evidemment pour démêler cet embrouillamini il nous faut être ni partisan, ni 

partial, ni partiel car en prenant parti nous risquerions de nous enfermer dans 

une sorte d’autocensure c’est à dire d’une prison idéologique. 

Examinons maintenant un autre élément du puzzle et non des 

moindres. Nous savons que les religions spiritualistes font référence à un monde 

d’éternité dans lequel nous baignons tous sans trop nous en apercevoir même si 

nous en avons l’intuition. Pour elles, perpétuer la vie c’est aussi donner 

naissance à la mort qui est la limite imposée au malin. Or toutes les religions ou 

croyances commémorent le don du sang de façon symbolique ou réelle. D’une 

certaine façon elles ont raisons puisque nous restituons toujours notre corps 

terrestre au Prince créateur qui reprend toujours d’une façon ou d’une autre ce 

qu’il a donné. …A César ce qui appartient à César…. Pour les spiritualistes le 

sacrifice symbolique évoque la primauté de l’Esprit, tandis que pour les 

matérialistes le sacrifice réel exprime l'assujettissement à la Matière. Chez les 

premiers la notion de mérite est libératoire tandis que les seconds troquent la 



liberté contre la soumission. Cependant à tout moment les esclaves peuvent 

changer de camps et redevenir maîtres d’eux-mêmes. Ici seulement, rien n’est 

définitif ou éternel. 

Pour comprendre jusqu’où peut mener le don du sang réel nous 

puiserons largement nos sources dans l’étonnant livre de Patrick TIERNEY, 

archéologue, historien, ethnologue américain, paru chez Robert Laffont, 1991. Il 

est intitulé «L’autel de plus haut» et sous titré «Le sacrifice humain de 

l’antiquité à nos jours». L’auteur a cherché le sens que les sacrifices ont revêtu 

dans le développement social et religieux de l’humanité. Pour cela il fait un 

parallèle entre les pratiques actuelles dans la Cordillère des Andes et celle des 

temps bibliques. Ainsi tous les passages en italiques qui vont suivre seront 

extrait soit de ce livre, soit de la bible. 

…«Prends ton fils, ton unique, que tu chéris, Isaac, et va-t-en au pays 

de Moriyya, et là tu l’offriras en holocauste sur une montagne que je 

t’indiquerai»… (genèse XXII-1-2). Plus tard Salomon construira le Temple à 

proximité du rocher où Abraham avait «tenté» son sacrifice. …La tradition 

Juive le place au centre de la terre… et …certains sages Israélites vont même 

plus loin et affirment que c’est en ce lieu précis que le premier rayon a illuminé 

l’obscurité universelle lorsque Dieu donna son commandement originel : Que la 

lumière soit… (voir le dossier : De la genèse à l’apocalypse). Pour récompenser 

l’obéissance d’Abraham, Dieu … jure par moi-même, parole de Yahvé : parce 

que tu as fait cela, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai 

de bénédictions, je rendrai ta postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et 

que le sable qui est sur les bords de la mer, et ta postérité conquerra la porte de 

tes ennemis. Par ta postérité se béniront toutes les nations de la terre, en retour 

de ton obéissance… (Genèse XXII, 15-18). La récompense est exclusivement 

d’ordre matériel : postérité, prospérité, conquête du monde. Mahomet va aussi 



s’approprier cette histoire mais …selon la version du Coran, c’est un autre fils, 

Ismaël, qu’Abraham a tenté de sacrifier, prés de la Mecque. Ismaël étant le père 

des peuples arabes, dans la bible Israélite aussi bien que dans le Coran… le 

désir acharné des Juifs, Chrétiens et Musulmans de se réclamer du pouvoir 

salvateur d’un événement ancien sur le mont Moriyya montre à quel point l’idée 

de sacrifice humain comme fondation de l’ordre social est enracinée dans le 

subconscient religieux. L’auteur poursuit …L’histoire de l’infanticide rituel 

comme pierre de fondation d’une culture se retrouve sous de nombreuses 

formes. …En terre Sainte aussi la tradition des sacrifices d’enfants était une 

vieille nécessité qui suivait un modèle soigneusement déterminé. Il fait 

remarquer à quel point …les nombreux sacrifices humains sont à l’origine 

d’autres religions... . S’aidant des écrits de Hyam Maccoby du Léo Baeck 

Collège de Londres il fait un intéressant rapprochement entre les sacrifices de 

frères souvent jumeaux tel Caïn et Abel, Isaac et Ismael, Rémus et Romulus, les 

jumeaux héros des Mayas pour conclure …Mais Dieu et Satan sont quelque fois 

des termes interchangeables dans le débat sur le sacrifice humain… Et c’est 

bien là le problème. L’épisode de Moïse recevant un ordre …tu céderas à Yahvé 

tout être sorti le premier du sein maternel et tout premier né mi-bas par tes 

bêtes : les mâles appartiennent à Yahvé (Exode IV)…. Viennent ensuite divers 

épisodes plutôt surprenants comme ; L’invention de la circoncision ; Josué tirant 

au sort une victime dénommée Akân afin de gagner sa guerre contre Aï (Josué 

VII et VIII) ; Le prophète Samuel maudissant le roi Saül qui épargne la vie du 

monarque Agag ; les vœux de Jephté (Juges XI) ; Le roi de Moab, Mésha 

immolant son fils (II Rois, III) ; Le roi David sacrifiant sept descendants 

masculins de Saül pour sortir de trois années de sécheresse ; Le prophète Elie 

sacrifiant 450 prêtres de Baal après un duel digne des meilleurs chamans en vue 

d’obtenir la pluie (I° livre des Rois). D’ailleurs le peuple de Juda avait 



l’habitude d’immoler des «enfants dans le ravin »… (Isaïe 57). S’en suit une 

longue énumération des sacrifices décrit dans l’ancien testament ainsi que 

l’explication des lieux propices pour les exécuter. Il fait la démonstration du 

pouvoir magique des sommets de montagnes ou des collines sacrées, mais aussi 

le long des cours d’eau. Tous sont des lieux propices aux cultes et aux sacrifices 

…L’une des lamentations les plus insistantes des Livres des Rois de la bible est 

que les hébreux «s’étaient construit des hauts lieux, avaient dressé des stèles et 

des pieux sacrés sur toute colline élevée» (I° Roi, 14-23). Chacun de ces temples 

de colline possédait son propre devin ou prophète. Certains en avaient des 

groupes entiers qui pratiquaient la divination, les rites sacrificiels, la guérison 

des malades et remplissaient toutes les fonctions chamaniques habituelles, sans 

rendre le moindre hommage au temple de Jérusalem. Le royaume de Juda, 

comme le royaume d’Israël avant lui, faisait ainsi face à un culte des montagnes 

bien implanté, fondé sur des traditions préhistoriques si profondément 

enracinées qu’elles ne différaient que légèrement des cultes similaires 

rencontrés ailleurs sur la planète. En Amérique Latine par exemple la ville 

péruvienne d’Ocros envoyait des victimes enfantines au lac Titicaca, au Chili et 

à Cuzco… A bien y observer la France n’échappe pas à la sacralisation de ses 

monts comme lieux de culte, tels le mont saint Michel, la butte Montmartre, la 

montagne sainte Geneviève, le mont Fourvière, la montagne sainte Victoire ou 

ND de la Garde… à l’image du mont Lycée, de l’Olympe, du Fujiyama, du 

Kilimanjaro, etc. A partir du jour ou Yahvé dit à Moïse … monte vers moi sur la 

montagne et demeures y que je te remette les tables de la loi…(Exode XXIV- 

12), le Sinaï fut aussi érigé en montagne sacrée. Sans oublier toutes les autres 

qu’il est impossible de nommer tant elles sont nombreuses. 

Quoiqu’il en soit …L’enfer est né à l’extérieur des murs de Jérusalem 

dans la vallée de Ben Hinnom. Le prophète Jérémie la surnommait «la vallée du 



carnage» (Jérémie XIX-6) à cause de tous les enfants qui y étaient immolés 

dans une fosse profonde appelée «Tophèt» (ou foyer). Même les rois de Juda y 

brûlaient leurs fils et leurs filles. La curiosité sur le Tophèt sacrificiel conduit à 

Carthage, près de Tunis… Une équipe archéologique de l’UNESCO a mis à 

jour des centaines d’urnes remplies d’os incinérés d’enfants et d’animaux 

sacrifiés… Le Tophèt carthaginois possède plusieurs niveaux, le plus ancien 

remontant à 750 avant J.C. Les offrandes d’animaux étaient plus fréquentes à 

cette période reculée, mais n’ont jamais représenté plus du tiers des meurtres 

rituels… Par la suite, le nombre de sacrifices humains augmentant en même 

temps que la population de Carthage… on a découvert un total de quelque vingt 

mille urnes… Les archéologues Lawrence Stager et Samuel Wolff ont conclu 

que le Tophèt carthaginois est le « plus grand cimetière d’êtres humains 

sacrifiés jamais découvert » (Child Sacrifice at Carthage). C’est l’obéissance 

Mosaïque poussée au paroxysme car …tu me donneras le premier né de tes 

fils… (Exode XXII, 28). 

Enfin nous conclurons sur une nouvelle énigme. D’après l’analyse 

des textes Bibliques par Patrick TIERNEY, lors de la découverte du manuscrit 

dans le Temple de Jérusalem durant sa restauration …Personne n’avait, jusque 

là, entendu parler de ce Moïse, et Josias dut consulter une prophétesse sur son 

authenticité. La pythie confirma sagement l’origine divine du texte nouvellement 

découvert… L’un des anachronismes les plus évidents des nouveaux préceptes 

était l’exigence que tous les sanctuaires de colline en dehors de Jérusalem 

fussent détruits. Moïse lui-même avait construit de tels autels et donné ordre à 

Josué d’en élever d’autres. Une autre anomalie du nouvel enseignement était les 

attaques répétées de Moïse contre le sacrifice humain, bien qu’il eut tenté de 

sacrifier son propre fils, immolé un groupe de chefs pour éviter une épidémie… 



Le nouveau «livre de Moïse» condamnait l’ancien Moïse comme hérétique… et 

conclu que …Les méthodes de Josias étaient sévères mais efficaces… 

Il faudra attendre l’extraordinaire édit de Cyrus, roi de Perse, en l’an 

538 avant J.C. pour que les Juifs commencent à souscrire au monothéisme 

(Larousse dans «Chronique de l’Humanité», 1986). S’agit-il d’un monothéisme 

matérialiste ou spiritualiste ? Quoiqu’il en soit, il flotte dans l’air comme un 

parfum de dualisme Zoroastrien et l’arrivée des Perses va changer la politique de 

la région. Aussitôt les décisions du nouveau maître sont prises. …la première 

année de Cyrus roi de Perse… il fit proclamer dans tout le royaume… que 

…quiconque parmi vous fait partie de tout son peuple (de Yahvé donc les Juifs) 

qu’il monte à Jérusalem. Que tous …apportent une aide en argent, en or, en 

nature et en bétail… et des offrandes pour le temple de Jérusalem… qui sera 

rebâti. …La dépense sera couverte par la maison du roi…. En sus, les ustensiles 

en or et en argent que Nabuchodonosor enleva …on les restituera (I Esdras VI- 

5). Si nous comparons cette scène au départ des Hébreux d’Egypte il y a de quoi 

être interloqué. D’une part les Perses rendent ce que s’était attribué le 

Babylonien Nabuchodonosor en l’augmentant de dons considérables alors qu’en 

sortant d’Egypte …les enfants d’Israël firent ce que leur avait dit Moïse et 

sollicitèrent des Egyptiens des bijoux d’argent, des bijoux d’or et des vêtements 

…ils les leur prêtèrent. Ils dépouillèrent ainsi les Egyptiens (Exode XII). En 

clair les Juifs ont reçu des Perses des dons généreux pour qu’ils partent de 

Babylone tandis qu’ils ont emprunté aux Egyptiens les matériaux nécessaires à 

la fabrication d’un Veau d’Or. C’est probablement la raison pour laquelle la 

première version d’Exodus s’est transformée en fuite. Dés lors une habile 

stratégie commence à prendre forme. 

Le messianisme. 



Il nous faut bien constater que l’attente de la venue d’un messie roi du 

monde prédispose aux superstitions, aux manipulations et autres réjouissances 

du même genre. De plus ce dieu jaloux, coléreux, vengeur, belliqueux et 

diviseur soumet ses sujets à la dure loi Mosaïque du talion …œil pour œil…et 

…dent pour dent…. Tout le contraire du Dieu d’Amour des chrétiens qui 

propose l’Union jusqu'à la Fusion. Il est vrai que ce dogme a été construit au 

prix de quelques arrangements avec l’histoire. 

Le véritable concepteur et propagateur du christianisme est sans aucun 

doute possible saint Paul. Certes il n’hésite pas à mélanger le culte du dieu Attis 

de Tarse, ville dont il est originaire, à la nouvelle religion qu’il propage de sa 

propre initiative. Mais dans la première communauté chrétienne il ne représente 

rien car le titre d’Apôtre est accordé à ceux qui ont été directement appelés par 

le Christ. De toute façon l’histoire s’acharne à n’en retenir que 12, à l’imitation 

des 12 tribus d’Israël, et il n’en fait pas partie. Circonstance aggravante, celui 

qui n’a pas connu le Christ, avait été le pourfendeur des chrétiens et Etienne 

avait été sa première victime. Au premier abord, rien ne semble beaucoup le 

déranger y compris lorsqu’il comparait devant le collège des apôtres pour 

s’expliquer sur sa doctrine. Pour autant, il donne toute sa dimension au 

christianisme en le coupant de ses racines juives. A partir de là, les convertis ne 

sont plus des judéo-chrétiens mais des chrétiens à part entière. Son influence 

deviendra prépondérante et incontournable …puisque les quatre évangiles ont 

été écrits après les Epîtres de saint Paul et que l’on suppose depuis longtemps 

que celles ci ont fortement influencé les évangiles…. D’ailleurs, saint Paul ne se 

gêne pas pour dire que sa connaissance lui vient de Dieu lui-même. …Sachez le, 

mes frères, l’Evangile que j’ai annoncé n’est pas à mesure humaine; ce n’est 

pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris mais par une révélation du 

Christ (Galates I, 11-12). Patrick TIERNEY commente aussitôt …Paul affirme 



posséder la «pensée du Christ». Il connaît ainsi Jésus de l’intérieur et non 

comme ses opposants du mouvement Nazaréen de Jérusalem à travers les 

détails de l’existence historique du Messie. Dans les épîtres aux Galates et aux 

Corinthiens il se défend contre les juifs nazaréens, apparemment envoyé de 

Jérusalem, qui l’accusent d’hérésie. Sa réponse hautaine leur dénie toute 

autorité. Il reçoit, lui, ses ordres directement du fils de Dieu, Jésus Christ. On 

ne peut le gêner avec la vie de Jésus sur terre…. Pour toute réponse …Il accuse 

ses rivaux sans doute des représentants du mouvement nazaréen de Jérusalem 

d’être «de faux apôtres, des ouvriers perfides qui se déguisent en apôtres du 

Christ»... Dans sa deuxième épître aux Corinthiens XI, 13-15 il écrit, suprême 

affronts, que …Satan lui-même se déguise bien en ange de lumière… 

Au fond, plus l’enseignement du Christ est détourné par l’Eglise elle- 

même et plus les conciles en rajoutent. Pendant qu’elle organise, hiérarchise, 

dogmatise, l’Eglise s’éloigne ainsi de la Règle Universelle, de la Connaissance 

initiatique, de la Doctrine Initiale, de la Tradition Primordiale. Cette entreprise 

de désacralisation aboutira enfin lors du concile de Vatican II, en 1962. 

Maintenant l’Eglise régresse avec persévérance et nombreux sont ceux qui 

s’acharnent à la détruire, de l’extérieur et même de l’intérieur. Le Prince veille 

jalousement pour assurer sa victoire, à moins qu’il ne se repente un jour. 

Pourquoi pas ? 

Lorsque Jésus expire …le voile du temple se déchira en deux du haut 

vers le bas (Marc XV, 38) …et le voile se déchira par le milieu (Luc XXIII, 46)… 

et voici que le voile du temple se déchira en deux (Mathieu XXVII, 51). Cette 

dramatique déchirure installe dans un pathétique face à face les messianismes 

juif et chrétien. 

Si les deux religions parlent d’une fin, pour les chrétiens il s’agit de la 

fin du monde matériel en dépit de son credo : je crois à la résurrection de la 



chair, puisqu’il est aussitôt rectifié par : Je crois à la vie éternelle. Comme ces 

deux notions sont antinomiques nous serions enclins à penser que, de ce point de 

vue, le christianisme est plutôt une forme de polythéisme spiritualiste. A 

l’inverse, le messianisme juif espère toujours en la venue de Dieu sur cette terre. 

De ce point de vue le judaïsme est une religion monothéiste matérialiste qui 

exprime la victoire de la matière sur le monde de l’Esprit. Son …objectif est un 

règne de paix et de justice qui s’établira sous l’égide d’un homme, le Messie 

(pour l’éternité ? ) choisi par Dieu et descendant du roi David (donc Juif ?). 

…L’humanité vivra dans l’abondance (matérielle ?) et …Le monde entier 

reconnaîtra Dieu et acceptera sa souveraineté… (le mondialisme ?). …Cette ère 

messianique sera celle de la réconciliation entre les peuples et Jérusalem sera le 

centre spirituel de l’humanité…(promue capitale mondiale ?) dit Michel 

Malherbe dans «Les Religions de l’Humanité», chez Criterion, 1990. Devons- 

nous donc en déduire que ce messianisme a pour objectif d’imposer la primauté 

de la religion juive sur toutes les autres ? Cela ne ressemblerait-il pas à un plan 

Mondialiste messianique ? Cette fois nous y sommes ! Car si le spiritualisme 

chrétien et musulman a pour but de monter vers Dieu ; le matérialisme juif a 

pour idéal de faire descendre Dieu sur terre. En résumé, d’un coté l’homme se 

déifie, de l’autre il se satanise. Indéniablement ils ne vont pas dans le même sens 

et c’est peu de le dire. 

Pour un juif, le messianisme mondialiste trouve sa pleine justification 

dans une série d’évidences. Toute remise en question serait perçue comme une 

discrimination, une persécution, une déclaration de guerre, une atteinte à sa 

supériorité. Parmi ces évidences le gouvernement mondial sera juif ; 

évidemment, son roi s’installera à Jérusalem ; évidemment, seul les élus seront 

dignes de servir ce souverain ; évidemment, les goyms vivront dans l’abondance 

matérielle à condition qu’ils acceptent d'être dominé c’est à dire soumis. 



Cependant une condition s’impose. Les messianistes doivent posséder 

ce monde pour accoucher du Prince. Ce dogme ne date pas d’hier et que l’Ordre 

Mondial soit nouveau ou ancien importe peu ! L’essentiel est qu’il dure et 

perdure. Or, pour la première fois dans l’histoire cette ambition est en train 

d’aboutir. Elle a été aidée par le développement des sciences, des technologies, 

des communications, des capacités de destruction et amplifiée par la prise en 

main de la finance, l’économie, l’information, la formation, la culture. C’est 

ainsi que le monde réel est devenu virtuel. Il est difficile de faire plus Princier. 

Pour créer les conditions favorables à la réussite de ce Mondialisme il 

fallait d’abord détruire toutes les formes d’organisations morales, politiques ou 

militaires existantes. La chute des monarchies ; la séparation de Eglise et de 

l’Etat ou celle des pouvoirs ; la laïcisation de l’autorité ; les révolutions et les 

guerres s’inscrivent dans ce combat que nous qualifions de démocratique pour 

nous donner bonne conscience. Puis durant ce siècle, l’effondrement des 

empires coloniaux a eu pour effets d’isoler des zones économiques entières. 

Elles se régionalisaient alors que le monde s’internationalisait. En dépit de 

certains démagogues plus ou moins à la solde des mondialiste et parfois sans 

même le savoir, nous constatons que lors de la colonisation les économies de ces 

pays décollaient alors qu’indépendantes certaines atterrissent, amerrissent ou 

alunissent. Les imprécateurs découvrent tardivement que les pays riches ne 

peuvent porter toute la misère du monde et cherchent des parades aux courants 

migratoires qu’ils ont eux-mêmes provoqué. Vive le paradoxe ! Pendant ce 

temps pour s’amuser à s’occuper, les riches s’inventent toutes sortes de 

nouveaux droits. Là encore se sont les avocats de la décolonisation qui plaident 

pour le droit d’ingérence dans tous les domaines de la vie publique ou privée. 

Evidement, leur terrain de jeu est le monde. Vive la démocratie ! A leur tour et 

pour se faire croire qu’ils pensent, les mouvements écologistes, pacifistes, 



féministes, tiers-mondistes, antiracistes, anti diffamations, etc. ont concocté pèle 

mêle les droits de l’homme, de la femme, de l’enfant, de l’immigré, de l’exilé, 

de l’illégal, du travail, de grève, de manifestation, de voler, de casser, de tuer. 

Dans le même temps, on retire à la société le droit à la tranquillité et à la 

sécurité, de se protéger et de se défendre. Vive la liberté lorsqu’elle est à sens 

unique ! Pour couronner le tout, se sont les mêmes lobbies qui financent, 

fabriquent, exportent les conflits et les armes. De leur coté, les mouvements 

humanitaires nourrissent les affamés et guérissent les blessés qui peuvent ainsi 

repartir au combat. Le serpent se mord la queue mais tous remplissent 

admirablement leurs rôles pour faire imploser ou exploser les structures 

étatiques, sociales, familiales au-delà des espérances les plus folles. Il n’est pas 

nécessaire d’être un grand visionnaire pour conclure que cet enfer, édifié sur les 

cendres du droit fondamental à la différence, est en voie d’achèvement. De ce 

fait le Prince ne prend aucun risque en renouvelant son offre d’antan …si tu 

m’adores, tout ce que tu vois, je te le donnerai…. Si, dans son monde il peut tout 

donner, dans l’autre il lui est absolument impossible d’accorder l’immortalité 

même si nous la recherchons tous d’une façon ou d’une autre. Nous étions 

pourtant avertis. 

Le plus extraordinaire l’avant dernière prophétie de saint Malachie, 

au sujet des événements qui caractériseront l’époque du prochain pape : De 

gloria olivæ, résume notre futur tout entier. Nous pouvons la traduire par A la 

gloire de l’olivier ou de l’olive. Les interprétations sont nombreuses et souvent 

contradictoires cependant dans le dernier chapitre nous tenterons une traduction 

bien différente de celles qui nous ont été proposé jusqu’ici. 

Terminons sur un dernier clin d’œil à propos de la mesure du temps 

que nous appelons calendrier. Il s’organise d’après le cycle lunaire ou d’après le 

cycle solaire. Nous constatons que le plus souvent les religions de type 



matérialiste ce référent au cycle lunaire tandis que les religions de type 

spiritualiste se basent sur un cycle solaire. Or le soleil donne la lumière que la 

lune reflète. Son rôle de miroir a donc pour effet d’optique l’inversion de 

l’image, anagramme du mot magie. C’est peut être la raison pour laquelle les 

actes rituels ou sacrificiels se déroulent durant les nuits et plus particulièrement 

de pleine lune. L’antagonisme est donc total entre le monde du dieu soleil et 

l’obscur monde lunaire du dieu matière. Il est intéressant de noter ici que le 

mondialisme rampant est assujetti à une religion dont le calendrier est 

précisément lunaire. Nous pourrions donc peut-être faire un intéressant parallèle 

entre l’inversion des valeurs et la mondialisation. L’amoralisme et 

l’immoralisme des sociétés sont pour une bonne part dues à la déspiritualisation 

des pouvoirs, c’est pourquoi ils changent ou changeront, éclatent ou éclateront. 

Déjà, les parents obéissent aux enfants ; le professeur écoute les élèves ; le 

patron consulte sa base ; le général n’a plus de troupes ; le politique suit la 

masse ; le président obéit au peuple ; l’Eglise a perdu ses dogmes, etc. 

Décidément, les lumières n’auront été que les amplificatrices de 

l’obscurantisme tandis que le laïcisme, l’athéisme, le matérialisme ont fait le 

reste. Les concepts de mérite et de récompense, de respect et de réciprocité ont 

été remplacés par le droit, le passe droit, le privilège sans contrepartie ni devoir. 

Il n’est même plus question d’admettre les conséquences de nos actes. A titre 

d’exemple, la libération dite sexuelle a banalisé l’acte alors que nous ne voulons 

plus procréer. Ainsi une récente étude de l’Organisation Mondiale pour la Santé 

révèle que les nombreuses techniques de limitations des naissances ont permis 

de détruire environ un milliard de vies humaines durant ces vingt-cinq dernières 

années. En outre, l’enfant qui pouvait naître de père inconnu peut maintenant 

naître d’une mère inconnue, grâce à la loi dite d’accouchement sous X. Pourquoi 

s’arrêter en si bon chemin ? Ainsi dans la même logique, le meurtrier n’admet 



plus sa condamnation ; le migrant clandestin n’accepte plus son expulsion ; le 

travailleur illégal ne supporte plus de punition ; le voleur, le violeur, l’assassin 

trouvent la prison injuste. En réalité, leurs souteneurs sont les victimes naïves de 

manipulateurs pour qui la réciprocité ne fait pas partie du vocabulaire. Ils ne le 

savent pas et ne s’en doutent pas. 

En résumé, le mondialisme messianique a un coût très élevé. Il passe 

par l’assassinat des nations, l’abattement des frontières, l’internationalisation des 

lois, la disparition des cultures, l’unification des religions. Pour faire face à 

l’Ordre des Elus, les sectes et le sectarisme, les sectaires et les sectateurs mais 

aussi le fanatisme, le racisme, l’extrémisme sous toutes les formes se 

développent. C’est peut être cela l’Apocalypse ? Les pouvoirs se retrouvent sans 

voix, mais ont-ils quelque chose à dire ? Le peuvent-ils ? Serions-nous disposés 

à les écouter ? Intoxiqués et manipulés nous sommes prêts à tout accepter : le 

syncrétisme, l’œcuménisme, le mondialisme, le messianisme. Non, tout cela 

n’est décidément pas innocent. 



1998 V / Les prophètes 75 

V 

Les Prophètes 

«Le prophète est celui qui est, doit et ne peux pas être». 

(Tolstoï)


D’une façon générale les Prophètes sont de deux types. Les uns 

annoncent l’Histoire de la Vie en général et les autres celle de notre vie en 

particulier. Entre eux le fossé est béant car si nous sommes au centre de notre 

monde, nous ne sommes pas pour autant le centre du monde. Leurs horizons sont 

donc très différents. Aussi nous ferons l’impasse sur les diseurs de nos aventures, 

qui ne sont pas forcément bonnes, pour aborder les autres dans un plus religieux. 

Historiquement, ces visionnaires professionnels apparaissent en Israël 

dés le XI° siècle avant J.C. Ils vivent en communauté ou en confrérie, à proximité 

des lieux de culte et des sanctuaires. Les rois, les élites, le peuple les consultent 

régulièrement. En 587 avant J.C, ils disparaissent avec la destruction de Jérusalem 

par Nabuchodonosor. Toujours et encore lui. 

Au VIII° siècle avant J.C, ils réapparaissent mais ce ne sont plus des 

professionnels. Ils ont une vocation et n’appartiennent à aucune communauté, 

caste, chapelle ou groupe de pression. La tradition les classifie en grands ou petits 

mais tous annoncent aux Juifs l’espérance dans la venue d’un Messie. Il établira un 

nouvel Ordre mondial, restaurera Israël dans ses droits et inaugurera une ère de 

justice. Ce temps sera celui de la Pax Judaïca. A contrario, les prophètes chrétiens 

parleront plus tard de la mort en terme de passage obligé pour réintégrer le monde 

Primordial. Les premiers tentent de glorifier les corps, les seconds aspirent à les 

rendre glorieux. 

A notre époque, les prophètes par vocation ont été remplacés par des 

professionnels dont l’assurance et l’arrogance sont le reflet de leur ignorance. 

Dépourvus d’un sens élémentaire du sacré, du religieux et du spirituel ils ont 

troqué le mystique contre l’hystérique, mais nous écoutons toujours goulûment 

leurs sentences ou leurs errances. Ces profiteurs vivent confortablement de 

l’inépuisable peur de manquer d’amour, de santé et d’argent de leurs clients. Ici Le 

1998 V / Les prophètes 76


Règne de la Quantité (René Guénon, chez Gallimard) rejoint le Toujours Plus 

(François de Closets, chez Grasset). Evidement, ce nouveau type de commerçant 

n’habite ni en communauté ni à proximité des lieux de culte et la prophétie a pris 

une toute autre valeur, une toute autre saveur. Par la pratique de leur art, ils entrent 

dans le monde obscur des esprits afin de guérir ou de nuire et leurs oracles sont 

compris par certains comme autant de réponses à leurs sollicitations. Et ils y 

croient fermement ! L’alchimie, l’astrologie, la cabale, la divination, l’extase, le 

maléfice, la nécromancie, l’occultisme, la sorcellerie, le spiritisme, la transe, la 

voyance, etc. ne sont que quelques-unes des techniques utilisées par ces chamans, 

devins, mages ou sorciers. Même si nous avons la naïveté de douter de l’efficacité 

de ces praticiens, il est peu vraisemblable que l’être humain ait inventé tout un 

vocabulaire pour parler de faits inexistants ou inopérants. De plus comment 

imaginer la persistance de ces mythes et de ces rites sur tous les continents et de 

tout temps s’ils n’agissent pas ? Enfin, si nous reconnaissons à Dieu le pouvoir 

d’intervention sur le monde spirituel, pourquoi ne reconnaîtrions-nous pas celui du 

Prince sur sa matière ? Pour cela ces faux prophètes utilisent son énergie. Il est 

étrange de constater que le mythe populaire de l’enfer est imagé sous la forme d’un 

feu dévorant dont la fonction est de libérer l’énergie contenue dans la matière pour 

la régénérer. C’est le parfait mimétisme de la mort libérant notre âme pour sa 

réintégration. Hélas, le prophète professionnel provoque toujours une multitude de 

dérives qui en amusent certains mais en abusent beaucoup d’autres. 

A notre époque les scientifiques réduisent, déduisent et séduisent par 

toutes leurs découvertes. Parfois, ils parlent de matière et d’anti matière comme 

pour confirmer l’existence d’un dieu et d’un anti dieu. Résultat : plus ils 

s’éloignent de l’un et plus ils se rapprochent de l’autre. Si l’inverse est aussi vrai, il 

faut savoir que seul le Prince a le pouvoir de nous rendre dépend. C’est sans doute 

cela que certains ont appelé l’opium des peuples ! 



En revanche, les prophètes par vocation sont véritablement inspirés 

lorsqu’ils interprètent leurs intuitions, leurs prémonitions ou leurs visions. Si 

chacun emprunte son propre langage ou ses propres images, tous en revanche 

annoncent la même vérité. Ils démontrent ainsi qu’il n’y en a qu’une seule mais 

que les chemins pour la découvrir s’inscrivent dans une logique individuelle. Pour 

y parvenir, ils se moquent des limites qu’imposent les époques, les religions, les 

races, les cultures, les modes. Ils dépassent le temps. Nous allons le démontrer à 

travers un certain nombre d’entre eux. 

Malachie évoque le nom du dernier prophète de l’ancien testament qui 

vécu sous le siècle de Périclés, à l’époque de Xerxés et de son fils Artaxerxès, rois 

des Perses. Pourtant il ne s’agit pas de lui. Celui dont nous parlons est issu de la 

puissante famille irlandaise des O’Morgai. Il est né en 1094 à Armagh, devient 

archevêque en 1135 puis primat d’Irlande et légat apostolique. Le 2 novembre 

1148 il décède dans les bras de son grand ami saint Bernard de Clairvaux. Le pape 

Clément III le canonisera dans les formes en 1190. Cet homme n’a donc rien d’un 

fantaisiste, d’un excentrique ou d’un fanatique. Il serait resté ignoré et inconnu si 

ses prophéties n’avaient impressionné la papauté jusqu'à nos jours. Celles ci seront 

retenues sous le nom de Prophéties des Papes. 

Daniel Réju relate dans son livre intitulé Mort des Papes et Apocalypse 

paru aux éditions du Rocher, 1979, et aux éditions de France Amérique, 1981, 

…qu’en 1595 un bénédictin flamand, natif de Douai, Arnold de Wion, publiait à 

Venise un ouvrage intitulé Lignum vitae (L’arbre de vie). Ce livre était consacré 

aux célèbres personnages de son ordre monastique… Il cite, entres autres 

personnalités, saint Malachie …et assure n’avoir vu, qu’une certaine prophétie sur 

les souverains pontifes… elle est courte… et …n’a pas été encore imprimée 

comme je croy… Evidemment controversée cette prophétie fera couler beaucoup 

d’encre, ce qui prouve tout l’intérêt qu’y portaient ses contradicteurs, ses délateurs, 



ses détracteurs. Daniel Réju nous indique que …cette prophétie des papes de saint 

Malachie se présente sous la forme de cent onze devises à laquelle vient s’ajouter 

une phrase structurée qui pourrait fort bien passer pour une conclusion. Les cent 

onze devises sont brèves et laconiques dépassant rarement deux à trois mots, 

rédigées en latin…. La prophétie commence avec Célestin II, 166° pape 

officiellement reconnu par l’église (de Rome) qui monta sur le trône de saint 

Pierre en 1143…. Les cent dix autres devises s’appliquent à des papes ou 

antipapes élus depuis ou à élire… . Toutefois l’auteur note que : …aucune devise 

ne donne en clair le nom du pape auquel elle s’applique… puis il marque sa 

surprise car …La phrase finale, beaucoup plus élaborée, cite un Petrus Romanus. 

A la différence de la liste des devises qui ne fournit pas de narration d’un fait 

prophétique, elle semble décrire une suite d’événements tragiques…. En revanche, 

il est admiratif lorsqu’il écrit …Que l’on s'en rende bien compte ; Le prophète a 

réussi l’incroyable prodige de pénétrer neuf siècles d’histoire d’une civilisation… 

et qu’il …s’est littéralement joué de toutes ces complications avec ingéniosité, 

démêlant les intrigues les plus complexes…. On se trouve en présence d’une 

réussite absolue et rigoureuse qui ne laisse même pas planer le doute sur un seul 

cas. Comment s’étonner, alors, que les papes et la curie romaine, la tienne en 

grande considération ? Daniel Réju en apporte la preuve. En 1689 Pietro Ottoboni, 

alors âgé de 70 ans, devient pape sous le nom d’Alexandre VIII. …Il ne craignait 

pas de frapper ses monnaies de la devise s’appliquant à lui dans la prophétie, 

POENITENTIA GLORIOSA (La glorieuse pénitence). 

Il soulève une autre étrangeté qui interpelle. En effet …on peut voir, en 

la basilique Saint Paul hors les Murs, une suite de médaillons : Il s’agit des 

portraits des papes depuis le premier d’entre eux, Pierre. En tout, deux cent 

soixante-trois visages. Or Deux emplacements seulement restent vierges : ils 

correspondent aux deux derniers papes à venir et rien n’a été prévu pour Pétrus 



Romanus…. Il reste donc un médaillon pour Jean Paul II, le pontife actuel, et un 

pour son successeur. Après… ! 

En commençant par le pape actuel, Jean Paul II, voyons ce qui pourrait, 

selon saint Malachie, arriver à l’Eglise. Le 16 octobre 1978 Karol WOJTYLA est 

élu pape …Ce souverain pontife, premier pape non italien depuis le Hollandais 

Adrien VI, élu en 1522 et 52° «étranger» à s’asseoir sur le trône de Pierre, vient 

de l’Est… C’est le 264° pontificat officiel et il correspond à la 110° devise de 

Malachie... (commencée avec Célestin II -1143 /1144). …La devise attribuée à 

Jean Paul II est «De labore solis» (Au sujet du travail du soleil). «Le pape qui lui 

succédera aura pour devise… «De Gloria Olivæ» (au sujet de la gloire de l’olivier 

ou de l’olive) ; Ce sera la 111° et la dernière…. Pour Daniel Réju …l’olivier, 

l’olive ou le rameau d’olivier pourrait avoir un rapport avec ses armes, sa famille, 

son nom patronymique, le blason de sa ville natale. Plus simplement encore il 

pourrait être originaire d’un pays, d’une contrée où la culture de l’olivier est 

particulièrement intensive ou traditionnelle, Espagne, Italie du Sud, Grèce. On a 

même avancé l’hypothèse de la venue d’un pape d’origine juive, l’olive étant 

considérée comme symbole d’Israël… Mais les devises annoncées par Malachie, 

surtout en ce qui concerne les dernières, tout en faisant allusion au pape lui-même, 

annoncent parallèlement des événements se déroulant sous son pontificat, que le 

Saint-Siège ait ou non un rapport direct avec ses événements… Cette information 

retiendra toute notre attention d’autant qu’il ajoute… «L’olivier est le symbole 

universel de la paix. Aussi, si certains ont pu discerner en ce De Gloria Olivæ le 

signe d’une réconciliation générale, d’autres l’ont interprété comme étant celui 

d’une étape de paix avant un déferlement général de violence…. Là se trouve très 

probablement le nœud du problème car cette traduction est de loin la plus proche 

de la mondialisation que nous subissons actuellement. 

Nous ne pouvons quitter Malachie sans aborder sa dernière prophétie 



qui concerne le fameux Petrus Romanus (Pierre le Romain). Si les devises de 

Malachie sont toutes écrites sous forme lapidaire et concise il n’en est rien pour la 

dernière sentence. Elle comporte vingt-six mots qui forment une phrase complète 

et bien structurée. Voici la traduction de Daniel Réju …Pendant la dernière 

persécution que souffrira la Sainte Eglise Romaine siégera un Pierre le Romain. Il 

paîtra les brebis au milieu de nombreuses tribulations ; celles ci terminées, la cité 

aux sept collines sera détruite ; et un Juge redoutable jugera le peuple, le sien… . 

Elle se termine par ce mot étrange : FINIS. Dans ses commentaires Daniel Réju 

explique que Petrus Romanus n’est … ni un pape ni un antipape et qu’à la tête du 

Vatican se trouvera un homme ecclésiastique ou non, élu par aucun conclave, qui 

ne sera ni intronisé ni couronné…. C’est pourquoi …Le rédacteur, en établissant 

un déséquilibre entre les 111 devises et le paragraphe concernant Pierre le 

Romain, obéit à des mobiles apparemment obscurs : au nombre de ceux-ci la 

volonté délibérée de nous choquer pour attirer notre attention… . Dans quel but ? 

D'autre part, Malachie prédit la disparition de la ville aux sept collines, c’est à dire 

Rome tout comme saint Jean l’évangéliste qui l’appelle la grande prostituée. Or 

d’après Malachie cette destruction interviendrait durant le pontificat de l’un des 

deux derniers papes élus. Daniel Réju rappelle les dernières paroles de Pie X, pape 

de 1903 à 1914 dont la devise était «Le feu ardent». …Le respect de Dieu a 

disparu des cœurs. On cherche à oblitérer jusqu’au souvenir de Dieu. Cette 

perversité n’est que le commencement des maux qui doivent arriver avant la fin du 

monde. Cette perversité n’aurait-elle pas commencée avec les idées du siècle dit 

des lumières dont le laïcisme sera la première marche vers le matérialisme ? Plus 

tard Pie XII déclarera en 1947 …Il faut que les hommes se préparent à affronter 

des épreuves comme l’humanité n’en a jamais connu. Dire qu’il parle deux ans 

après les événements d’août 1945 au Japon ! Certes nous pouvons nous consoler 

en pensant qu’ils auront mis un point final à la plus aberrante guerre inventée par 



les hommes. Certes, l’Histoire avait installé dans un terrible face à face Staline le 

populiste et Hitler l’élitiste avec pour pitoyable arbitre un Roosevelt en chaise 

roulante qui est influencé par sa femme Aléanore au service d’une autre cause. 

Saint Malachie prophétise la fin proche de la papauté ; Pie X et Pie XII 

annoncent de terribles épreuves ; Jean Paul II inaugure son pontificat avec son 

fameux N’ayez pas peur. Tous confirment par-là, la fin d’un temps ou des temps, 

d’un monde ou du monde. Il n’y a guère que le dogme juif pour affirmer que la 

matière et donc le Prince s’inscrivent dans une logique d’éternité. Si cela était le 

cas, Dieu et l’anti dieu seraient appelés un jour à ne faire qu’un. Pourtant le 

principal prophète Juif de l’apocalypse a annoncé un scénario plus conforme à 

celui de Malachie. 

Daniel, déporté à Babylone vers 605 avant J.C, est élevé à la cour de 

Nabuchodonosor pour entrer à son service. Sa compréhension, son interprétation et 

son explication sur le songe du roi lui valent d’être nommé premier conseiller et 

d’occuper les plus hautes fonctions de l’Etat (à rapprocher de l’histoire de Joseph 

en Egypte, six siècles plus tôt). C’est ainsi que le livre de Daniel, au chapitre II de 

la Bible de Jérusalem, rapporte l’histoire suivante : En l’an II du règne de 

Nabuchodonosor … le Roi …eut des rêves…. Il ordonna d’appeler magiciens et 

devins, enchanteurs et Chaldéens pour dire au roi quels avaient été ses songes…. 

Il dit …si vous ne me faites pas connaître mon rêve et son interprétation on vous 

arrachera les membres et on rasera vos maisons… Hélas, personne ne trouve la 

solution à ce défi et tous sont condamnés. Cependant, Daniel invoquant son 

seigneur Dieu, trouve la solution. Aussitôt, il informe ARYOK, le chef des 

bourreaux, qui s’empresse de le faire paraître devant le roi. Daniel affirme qu’au 

moyen de ce rêve prémonitoire Dieu lui a fait connaître ce qui doit arriver à la fin 

des jours. 

Il raconte au roi son rêve : Tu as eu, ô roi, une vision. Voici : une statue, 



une grande statue, extrêmement brillante, se dressait devant toi, terrible à voir. 

Cette statue, sa tête était d’or fin, sa poitrine et ses bras étaient d’argent, son 

ventre et ses cuisses de bronze, ses jambes de fer, ses pieds partie de fer et partie 

de terre cuite. Tu regardais et soudain une pierre se détacha, sans que main ne 

l’eût touchée, et vint frapper la statue, ses pieds de fer et de terre cuite, et les 

brisa. Alors se brisèrent tout à la fois…et …le vent les emporta sans laisser de 

traces. Et la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui 

rempli toute la terre…. Tel fut le rêve ; et son sens nous le dirons devant le roi…. 

La tête d’or c’est toi. Et après se dressera un autre royaume inférieur à toi, et un 

troisième royaume ensuite, de bronze qui dominera la terre entière. Et il y aura un 

quatrième royaume, dur comme le fer qui réduit tout en poudre et écrase tout ; Ces 

pieds que tu as vus, partie terre cuite et partie fer, c’est un royaume qui sera divisé 

…le royaume sera parti fort et partie fragile. …Au temps de ces rois, le Dieu du 

ciel …écrasera et anéantira tous ces royaumes. …Le Grand Dieu fait connaître au 

roi ce qui doit arriver. Nous pouvons nous demander si ce royaume, fort et faible, 

ne correspond pas à l’actuel Mondialisme qui mélange spiritualité et matérialité. Il 

écrasera tous les autres (le Mondialisme ?) et les anéantira (l’apocalypse ?). 

A son tour, Daniel fait un rêve. Pour l’interpréter, il traduit de façon 

hermétique le temps divin en temps humain. Il révèle que la Fin a commencé dés la 

genèse et se déroule en quatre étapes distinctes et successives. Toute la difficulté 

est de leur donner une valeur temps qui n’existe pas dans l’éternité. Or Daniel, qui 

servira successivement Nabuchodonosor puis son fils ou petit-fils Balthazar et 

enfin Cyrus roi des Perses, l’auteur de l’édit libérateur de 538, ose annoncer non 

seulement une fin mais de plus en fixer la date. Aussi LAGRANGE dans la Revue 

Biblique de 1904 affirme que …C’est la première et la plus parfaite des 

apocalypses Juives…. 

Au chapitre VII, Daniel dit …En l’an I de Balthazar, roi de Babylone, 



Daniel vit un rêve …les quatre vents du ciel soulevaient la grande mer ; quatre 

bêtes énormes sortirent de la mer …la première était semblable à un ours …la 

troisième …pareille à un léopard …Voici une quatrième bête, terrible, effrayante 

et forte extrêmement …elle était différente des premières bêtes et portait dix 

cornes…. Il poursuit sa vision sur l’Ancien et le Fils d’Homme …Le jugement se 

tenait, les livres étaient ouverts …tandis que je regardais la bête fut tuée. …Aux 

autres bêtes la domination fut ôtée mais elles reçurent un délai de vie, pour un 

temps et une époque…. Je m’approchais de l’un de ceux qui se tenaient là et lui 

demandais de me dire la vérité sur tout cela. Il me répondit… ces bêtes …sont 

quatre rois qui se lèveront sur la terre…. La quatrième bête sera un quatrième 

royaume sur la terre, diffèrent de tous les royaumes… il proférera des paroles 

contre le Très Haut et mettra à l’épreuve les saints du Très Haut. Il méditera de 

changer les temps et le droit …pour un temps et des temps et un demi-temps. Mais 

le jugement sera rendu et la domination lui sera ôtée…. Et le royaume …sera 

donné au peuple des saints du Très Haut. Son empire est un empire éternel…. 

En réalité, les deux rêves utilisent des allégories différentes pour relater 

de faits identiques. Pour Nabuchodonosor, le colosse se compose de quatre métaux 

représentant les quatre âges de l’humanité, tandis que pour Daniel les quatre bêtes 

sont autant d’empires. Mais pour les deux rêveurs, le monde est appelé à traverser 

quatre étapes suivies d’une fin tragique. Hélas, pour en fixer le terme, Daniel fait 

intervenir une mesure de temps divin intraduisible en temps humain. 

A titre d’exemple : Perpétuité veut dire qui se perpétue dans le temps or 

dans l’éternité le temps n’existant pas il ne peut donc pas se perpétuer. A cause de 

cette ambiguïté personne n’est arriver à donner une valeur sûre aux mesures de 

temps divin comme : …une époque, un temps, un demi-temps ou un jour… Pour 

Daniel nous traverserons …un temps d’angoisse tel qu’il n’y en aura pas eu 

jusqu’alors depuis qu’une nation existe… Au chapitre XII, lorsqu’il pose une 



question à propos de la Fin …Jusque à quand, le temps de ces choses inouïes ? Il 

lui est répondu …pour un temps et un demi temps…. Daniel insiste pour en savoir 

plus et reçoit enfin le verdict, dans …mille deux cent quatre-vingt-dix jours… mais 

…Heureux celui qui tiendra, et qui atteindra mille trois cent trente-cinq jours…. 

Daniel est le premier à oser la question, il est aussi le premier à recevoir une 

réponse. Hélas, elle est très énigmatique ! Ce qui ne découragera pas ceux qui 

chercheront à la déchiffrer. Pourtant, les initiés seraient en mesure de donner une 

valeur au Temps de la Fin, or ils ne peuvent, ni ne veulent la communiquer. 

D’ailleurs les écouterions-nous ? 

Les évangélistes ne sont pas en reste pour nous prédire cette fin. Outre 

l’apocalypse de saint Jean, Marc nous averti au chapitre XIII …Comme Jésus 

sortait du temple, un de ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres ! 

Quelle construction ! Et Jésus dit… il n’en restera pas pierres sur pierres…. Alors 

les disciples l’interrogent …Dis-nous quand cela aura lieu et que sera le signe ?… 

Pour toute réponse Jésus donnera seulement des points de repères …On se 

dressera nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura çà et là des 

tremblements de terre, il y aura des famines. Ce sera le commencement des 

douleurs de l’enfantement. Soyez sur vos gardes …on vous livrera …vous serez 

battus …vous comparaîtrez …pour rendre témoignage…. Car il faut d’abord que 

la Bonne Nouvelle soit proclamée à toutes les nations …mais celui qui aura tenu 

bon jusqu’au bout, celui là sera sauvé… puis Jésus livre les signes annonciateurs. 

Ce sera lorsque …vous verrez l’abomination de la désolation… et …une détresse 

telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement jusqu’à ce jour. …Après cette 

détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra de son éclat, les étoiles se mettront 

à tomber du ciel…. Alors on verra le Fils de l’homme venir… avec …les anges 

pour rassembler les élus…. Quant à la date de ce jour ou à l’heure, personne ne la 

connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père…. Il donne un 



dernier conseil : Soyez sur vos gardes, veillez… et un dernier avertissement …ce 

que je vous dis à vous, je le dis à tous... Si Marc confirme l’idée de Daniel d’une 

fin Apocalyptique de la Matière il ne donne aucune indication de date. En 

revanche, il nous livre les signes avant-coureurs. 

Mathieu, en son chapitre XXIV, confirme presque mot pour mot ce récit 

mais ajoute …Alors on vous livrera aux souffrances et à la mort …à cause de mon 

nom… et alors beaucoup succomberont… Des faux prophètes surgiront… et 

abuseront bien des gens… Mais celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui là 

sera sauvé. Cette bonne nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde 

entier, en témoignage à la face de tous les peuples. Et alors viendra la fin…. Puis 

le messianisme chrétien jette une passerelle entre l’Ancien et le Nouveau 

Testament. …Lors donc que vous verrez l’abomination de la désolation dont a 

parlé le prophète Daniel, installé dans le lieu saint (que le lecteur comprenne) 

alors… fuyez et priez…. Cette filiation spirituelle entre Daniel et Mathieu n’est pas 

sans nous questionner sur la réalité de l’abomination de la désolation dans le saint 

lieu lui-même. S’agit-il du Vatican ? S’agit-il du Temple de Jérusalem ? S’agit-il 

d’un autre lieu saint, mais dans ce cas, lequel ? 

Luc dans son chapitre XXI ne nous apprend rien de plus. En revanche, 

saint Jean nous donne les raisons de cette fin quand il fait dire à Jésus, au chapitre 

XVI-11 …parce que le Prince de ce monde est condamné…. Ce qui veut dire 

qu’un terme est aussi fixé à la création. …Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, 

il vous conduira vers la vérité tout entière… et il vous annoncera les choses à 

venir… Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais garder courage ! J’ai vaincu le 

monde… S’en suit le chapitre de la merveilleuse Prière sacerdotale qui mérite une 

lecture attentive. Quant à saint Paul dans la première épître aux Thessaloniciens, 

chapitre V, il ne s’encombre pas de nuances comme à l’accoutumé. Il écrit 

…Quant aux temps et moments, vous n’en avez pas besoin, frères, qu’on vous 



décrive. Vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur arrive 

comme un voleur en pleine nuit…. Il donne tout de même une information capitale 

…Quand les hommes se diront : Paix et sécurité ! C’est alors que tout d’un coup 

fondra sur eux la perdition, comme les douleurs… Le prétexte Mondialiste de paix 

et de sécurité serait-il le signal de la fin des temps ? 

Nous ne pouvons pas achever ce rapide tour d’horizon sans cité Pierre, 

le deuxième chef des chrétiens mais le premier chef de l’église de Rome. …Voici 

un point que vous ne pouvez ignorer… Le seigneur ne retarde pas 

l’accomplissement de ce qu’Il a promis…. Il use de patience… Il viendra comme 

un voleur… en ce jour les cieux se dissiperont avec fracas, les éléments embrasés 

se dissoudront, la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée…. Ne 

devez-vous pas, par une sainte conduite et par les prières, attendant et hâtant 

l’avènement du jour de Dieu… C’est pourquoi …croissez… spirituellement 

…jusqu’au jour de l’éternité… . Pierre ajoute ainsi sa touche personnelle et affirme 

que nous pouvons avancer le Temps de la Fin qui s’obtient par une sainte conduite 

et par des prières. 

A travers ces quelques exemples ; un prophète : Daniel ; quatre 

évangélistes : Mathieu, Marc, Luc, Jean ; un apôtre : Pierre ; deux saints, Paul et 

Malachie ; deux papes : Pie X et Pie XII ; nous parlent tous d’une fin. Chacun 

d’eux donne ses propres arguments : parce que le prince est condamné (saint 

Jean) ; lorsque nous proférerons des paroles contre le Très Haut (Daniel) ; parce 

que le respect de Dieu a disparu (Pie X) ; au temps de paix et de sécurité (saint 

Paul) ; Sachant que par sainte conduite nous pouvons hâter l’événement (saint 

Pierre). Enfin, l’ultime conseil nous vient du premier chef de la communauté de 

Jérusalem, du premier pape pourrions-nous dire, saint Jacques, qui nous implore. 

Soyez donc patients, frères, jusqu'à l’avènement du Seigneur. En fait, dés le début 

de la Genèse nous aurions pu comprendre que la matière était condamnée puisque 



un chérubin avait été désigné par Dieu pour lui interdire l’accès à l’Eternité. Toutes 

ces références sont sans contestations possibles, même par les plus suspicieux. 

Nous pourrions faire intervenir de très nombreuses autres prophéties que 

certains considèrent comme mineures. Evidement le problème de la datation reste 

toujours l’énigme inviolée. A titre d’exemples et dans le désordre nous pourrions 

citer des prophètes comme Nostradamus avec ses centuries ; Raspoutine, le saint 

démon, lorsqu’il prédit la révolution de 1917, la chute de la monarchie tsariste et 

les flammes de l’enfer pour tous en 1998 (Vladimir FEDOROVSKI dans Le 

département du diable chez Plon) ; les apparitions de La Salette, en 1846, et ses 

prédictions ; Celles de Lourdes, en 1858, avec ses suppliques ; de Fatima en 1917 

avec ses secrets ; etc. 

Dans le désordre, nous pourrions tout aussi bien faire appel aux 

révélations cité par Jean STIEGLER dans L’avenir avant l’an 2000 comme : sœur 

Rosa Colomba Asdente, dominicaine de Sienne, 1781 / 1847 ; l’extatique Marie de 

Moerle en 1868 ; saint Brigitte de Suède ; la bienheureuse Anne Marie Taïgi, 1769 

/1837, mystique italienne ; saint François de Salles, 1567 / 1622 ; sœur de la 

Nativité, clarisse à Fougères, 1731 / 1798 ; saint Vincent Ferrier ; Vassula, 

mystique orthodoxe grecque, 1988 ; Madeleine Porsat, clarisse à Lyon, 1773 / 

1843 ; Marie Martel à Tilly sur Seulles en 1903 ; Marie Julie Jahenney, stigmatisée 

de Blain, 1905. Tous sont morts en odeurs de sainteté ou sanctifié par l’Eglise 

Romaine. Ce qui n’est pas rien ! 

Jean PHAURE, dans Le Cycle de l’Humanité Adamique chez Dervy, 

1988, collection Histoire et Tradition, cite à son tour : Marie Madeleine Adafune 

de l’ordre de saint Augustin, 1814 / 1867 ; Catherine Emmerich, 1774 / 1853 ; 

Mère Marie Rafols, 1781 / 1853, fondatrice à Saragosse de la congrégation des 

sœurs hospitalières de sainte Anne ; sainte Marguerite Marie, 1647 / 1690, de 

l’ordre de la Visitation ; saint Césaire d’Arles, 470 / 542 ; Jean de Vatguerro, au 



XVI° siècle ; Les prophéties de Prémol, 1783 ; sainte Hildegarde, 1100 / 1178 ; 

L’extatique de Tours, 1882 ; le père Nectou, 1777 ; La religieuse de Belay qui 

dicta ses prophéties entre 1810 et 1830 ; L’abbé Souffrand, 1755 / 1828 ; Madame 

Royer, 1841 /1924 ; Catherine Labouré, novice chez les Filles de la Charité de la 

rue du Bac, 1830. Puis il termine sur les 56 apparitions d’Amsterdam, entre 1945 

et 1959 ; celles de Garabandal prés de Santander en Espagne entre 1961 et 1965 et 

enfin celles de Damiano prés de Plaisance en Italie. 

La liste des Inspirés qui se sont exprimés sur ce sujet est longue, la 

littérature abonde, les opinions surabondent mais en gros, nous pouvons dire que 

coexistent deux sortes de prophètes et de prophéties, de visionnaires et de visions, 

de rêveurs et de rêves, de traducteurs ou d’interprètes. D’une part, le mondialiste 

annonce sentencieusement la pérennité de la matière et se fait de facto l’avocat 

d’une cause perdue d’avance ; D’autre part le spiritualiste proclame 

silencieusement que l’éternité passe obligatoirement par la fin de la matière. C’est 

ce que dit le Nouveau Testament qui, contrairement aux idées colportées, n’est ni 

inspiré, ni révélé mais annoncé, enseigné, prêché. Ce qui fait toute la différence. 

Dans ce domaine, il est un prophète spiritualiste par vocation qui mérite 

de ne pas rester dans l’ombre. Le Grec HIPPARQUE vit entre 161 et 126 avant 

J.C, à Rhodes. Il invente : le dioptre, système pour l’étude de la réfraction de la 

lumière et l’astrobale, instrument fournissant une représentation du ciel à un instant 

donné. Puis il établit les bases de la trigonométrie ; défini des systèmes de 

coordonnées spatiales ; Découvre la précession des équinoxes ; réalise le premier 

catalogue d’étoiles ; perfectionne des systèmes pour rendre compte des 

mouvements célestes apparents. Evidemment, il marquera toute l’Antiquité et le 

grand Ptolémée s’inspirera de ses travaux. De ce point de vue nous pourrions le 

considérer comme l’initiateur de l’astrologie basée sur l’observation du 

mouvement des astres et de leurs influences. Paul Le Cour, dans son livre intitulé 



L’Ere du Verseau, publié chez Dervy, collection Histoires et Traditions, 1989, 

observe qu’il existe deux sortes d’astrologie : l’astrologie profane et l’astrologie 

religieuse. L’astrologie profane était inconnue d’Hésiode et d’Homére. Il précise 

qu’Il s’agit d’un procédé divinatoire que ne pratiquaient pas les peuples 

aryens…et qui… n’existait pas davantage chez les Egyptiens. Cette astrologie est 

originaire de Chaldée. Elle fut introduite en Grèce vers le III° siècle avant J.C par 

Bérose, prêtre chaldéen. Hérodote raconte qu’il y avait à Babylone une tour très 

haute dans le temple sacré de Bélus. Sa plate forme servait aux observations 

astrologiques. Le destin tracé par les astres décidait du sort inéluctable des 

humains…. C’est pourquoi …saint Basile, saint Grégoire de Naziance et saint 

Augustin combattirent l’astrologie ; ils se posèrent en défenseur du libre arbitre, 

car le déterminisme supprime la responsabilité…. Saint Augustin avoue tout de 

même l’avoir pratiqué avec les Manichéens. Ainsi, dit-il, parce que ces 

observateurs des astres que l’on nomme mathématiciens, ne faisaient ni sacrifices, 

ni prières aux démons, je ne cessais de les consulter pour acquérir par leur moyen 

la connaissance des choses à venir. Paul Le Cour poursuit …Après les Chaldéens, 

ce furent les Juifs qui furent les propagateurs de cette astrologie. Ils sont les 

auteurs de nombreux livres apocryphes attribués à Hermès, à Orphée, à d’anciens 

patriarches. Ils adoptèrent comme point de départ du zodiaque le signe du bélier 

qui est celui de la religion mosaïque depuis l’exode ; et le bélier est resté le point 

de départ des Horoscopes. Il apporte aussitôt une précision d’importance …il 

existe une autre astrologie. Celle-ci ne s’occupe pas du devenir individuel, mais de 

l’évolution spirituelle de l’humanité. Elle fait débuter le cycle zodiacal au signe de 

la Vierge qui enfante et non au signe du bélier, et se termine au signe de la 

Balance représentant l’équilibre réalisé. Cette astrologie est une des trois 

branches de l’hermétisme. C’est celle que connaissaient les constructeurs de 

cathédrales… 



Il est, évidemment, hors de question de nous intéresser à l’astrologie 

profane. Celle-ci intéresse peut-être les Mondialistes mais certainement pas le 

Monde. En revanche l’astrologie religieuse a apporté aux humains des points de 

repères, avertis de l’involution des temps, mis en garde sur un futur qui pourrait 

bien être ni souhaité, ni souhaitable. Tous, qu’ils soient astrologues, évangélistes, 

inspirés, prophètes, saints, papes ou simplement visionnaires, annoncent la même 

chose : Il y aura des fins et aux temps fixés La Fin. Pour les Chrétiens elle 

interviendra lorsque tous les humains auront librement choisi d’adhérer ou non, à 

l’Esprit de Dieu qui est aussi le Dieu de l’Esprit. Cette démarche est à l’opposé de 

celle des Mondialistes qui œuvrent pour la matérialisation de Dieu à la seule fin 

d’éterniser la matière. 

Tous ont en commun d’affirmer que nous retournerons un jour à nos 

origines mais pour les uns elles sont terrestres et pour les autres elles sont célestes. 

Ces deux conceptions d’une vie Future s’affrontent d’autant plus violemment que 

nous vivons la dernière étape de décérébration spirituelle généralisée, organisée, 

planifiée. Dans le même temps le développement des technologies a transformé la 

planète en dangereuse poudrière et il n’est pas impossible qu’un jour, certains 

soient tentés de se l’approprier par tous les moyens. Les Mondialistes par 

exemple ! Dans un sens, la médecine semble leur donner raison en repoussant les 

frontières de la mort pour nous faire croire que nous pourrions immortels, un jour. 

La mort, pourtant libératrice, devient un véritable objet de scandale alors que, dans 

le même temps, nous avons construit la planète de tous les dangers. Avec brio, 

maîtrise et délectation nous manipulons le paradoxe, rien que paradoxe ! 

Parce que l’humanité a rejeté le manichéisme et le dualisme, elle n’est 

plus en mesure de comprendre qu’elle doit assumer tout à la fois et le monde de la 

matière et celui de l’esprit. Parce qu’elle a interverti la priorité des valeurs elle est 

atteinte, tout à la fois, par le gigantisme matériel et le nanisme spirituel. Ce 



déséquilibre ne va-t-il pas dans le sens de l’histoire ? C’est pourquoi les avocats du 

paradis terrestre s’écrieront …Ave César morituri te salutant… car …Errare 

humanum est… et que… perseverare diabolicum…. Pendant ce temps d’autres 

clameront selon les préceptes évangéliques …Beati pauperes spiritu… et 

proclameront …Carpe diem… car …à chaque jour suffit sa peine... . Après il sera 

trop tard. A bon entendeur salut ! 



VI 

Les Cycles 

« Le cycle : ce cercle qui s’engendre lui-même sans fin » 

Jean Phaure - Le Cycle de l’Humanité Adamique 

1998 VI / Les cycles 93


...Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut…(Genèse I, 3). A partir de 

cet ordre la lumière spirituelle déjà existante se trouve en compétition avec la 

lumière matérielle. Cela permettra aux auteurs des textes sacrés de jouer sur les 

mots pour les rendre moins accessibles ou plus hermétiques. Il en est ainsi de cette 

phrase à double entrée : …La vie était la lumière (matérielle ?) des hommes et la 

lumière (spirituelle ?) luit dans les ténèbres…mais …les ténèbres n’ont pu 

l’atteindre... (saint Jean, I - 5). La clef pour comprendre cette phrase se trouve dans 

l’Apocalypse XII, 7 mais prise au premier degré la lumière enferme de facto son 

inventeur dans les frontières de l’espace. Ce que le texte confirme lorsqu’il 

poursuit …Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière des 

ténèbres…. L’Espace est ainsi créé, elle va aussi créer le Temps. Dans le livre de 

la Genèse, si le deuxième récit de la création ne fait aucune allusion à une 

quelconque notion de temps, le premier l’invente. Ainsi …Dieu appela la lumière 

jour et les ténèbres nuit. …Il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le premier 

jour. Le Temps et l’Espace étaient les conditions indispensables pour inventer la 

matière et l’enfermer définitivement dans ses limites. Le soleil et la lune président 

aux premières manifestations cycliques du Temps. Daniel BOORSTIN dans Les 

Découvreurs, Robert Laffont, collection Bouquins, 1986, dit …Tant que l’homme 

accepta que son temps fût soumis aux cycles changeant des jours, il resta esclave 

du soleil. Très tôt cependant, il découvre que le cycle de la journée correspond au 

temps nécessaire à une rotation complète de la terre sur elle-même et que si sa 

durée totale jour/nuit est constante celle du jour est inversement proportionnelle à 

celle de la nuit en fonction des saisons et des latitudes. C’est pourquoi vers 1330, 

nuits et jours sont inclus dans un même calcul qui devient le cycle de référence du 

temps humain. 

Daniel Boorstin fait remarquer que …pour devenir maître de son temps, 

abolir la frontière entre le jour et la nuit, fractionner sa vie en segments nets et 



précis, il lui allait trouver le moyen de mesurer de courts laps de temps. Or 

jusqu’au XIV° siècle la …mesure du temps était affaire de cadran solaire, 

d’horloge à eau, de sablier, d’horloge à chandelles. C’est pour palier à leurs 

imprécisions que …la mesure mécanique du temps… a été mise au point par les 

…moines qui avaient besoin de connaître les heures de prières. Plus tard, des 

subdivisions seront mises au point telles que la minute, la seconde et ses sous- 

multiples. Il restait à trouver un autre moyen pour calculer les cycles plus longs. 

L’année chaldéenne étant de 360 jours, les Babyloniens avaient imaginé 

un système de calcul sexagésimal (multiple ou sous multiple de 6). En faisant le 

parallèle entre le système cyclique de l’année et le cercle ils ont subdivisé le cercle 

non pas en jours mais en degrés. L’année avait donc 360 jours et le cercle 360 

degrés. Il …fût appliqué pour la première fois par les astrologues babyloniens et 

égyptiens au zodiaque pour désigner la distance parcourue chaque jour par le 

soleil. …Peut-on le rapprocher de leur cycle annuel de 360 jours… questionne 

Daniel Boorstin ? Il y a tout lieu de le penser mais est-ce l’observation solaire qui a 

influencé leur modèle mathématique ou le contraire ? Toujours est-il qu’il apporte 

une solution au calcul de l’infini dans les deux sens. De nos jours, nous utilisons 

toujours le mode de calcul sexagésimal des mages chaldéens pour fixer une valeur 

aux secondes, minutes, heures, jours ou degrés, complété par le zéro de notre 

système décimal. Il n’enlève rien à la charge symbolique et mythologique du 

système babylonien mais il a permis aux moines occidentaux de fixer les heures de 

prières : prime, tierce, sexte, none. Le savaient-ils ? La fragmentation du temps est 

donc née de l’observation du cycle des planètes. …Les Babyloniens s’en serviront 

pour créer un calendrier mais en s’obstinant à utiliser le cycle lunaire (de 28 

jours). Ce qui, sur le plan pratique, ne les mèneront nul part… puisque son orbite 

elliptique de la lune faussait tous les calculs nécessaires à l’élaboration d’un 

calendrier précis. 



…Les Egyptiens évitèrent l’impasse des explications lunaires. Ils furent 

à notre connaissance, les premiers à découvrir la longueur de l’année solaire et à 

la définir de manière utile. …Ils s’aperçurent que 12 mois de trente jours chacun 

fournissaient un bon calendrier des saisons si l’on ajoutait encore cinq jours pour 

faire un total de 365. Ce fut l’année civile ou année du Nil qui entra en usage dés 

4241 avant J.C. Finalement, le calendrier égyptien était tellement perfectionné 

pour son temps que Jules César en fit le calendrier Julien …il était encore utilisé 

par Copernic dans ses tables astronomiques au XVI° siècle... dit Daniel Boorstin. 

Le cycle de la lune avec ses phases ; du soleil avec les solstices et les équinoxes ; 

de Sirius marquant le début de l’année égyptienne et de quantité d’autres astres 

faisaient l’objet de recherches toutes particulières pour des raisons 

fondamentalement religieuses, au moins au départ. L’enjeu était aussi de 

déterminer leurs influences sur les événements et leurs implications possibles sur 

l’avenir ou le devenir. En Chine par exemple …La publication d’un calendrier 

marquait l’avènement d’une nouvelle dynastie. Contrefaire le calendrier officiel ou 

en utiliser un autre était un crime de lèse-majesté…. Comme la prudence était de 

règle …L’astronomie et les mathématiques étaient réservées à quelques personnes 

sûres, de peur que les autres en combinant ces sciences avec l’astrologie, 

n’eussent l’idée de calculer les dates favorables à un renversement de régime... 

(Daniel Boorstin). 

Les astrologues de l’antiquité avaient non seulement découvert le 

mouvement permanent des astres mais aussi que leurs courses s’inscrivaient dans 

des courbes fermées. A partir de ces observations naissait un langage qui relevait 

du domaine réservé : la géométrie. C’est pourquoi le frontispice de l’Académie 

Platonicienne indiquait : que nul n’entre ici s’il n’est pas géomètre. Pour faciliter 

leurs études, les mages ont donné à chacun des astres une identité symbolique 



propre. L’ésotérisme naissant devra dévoiler toutes les richesses supposées du ciel 

pour satisfaire l’étonnante inquiétude humaine sur son avenir et son devenir. 

Si en géométrie la terre était le point central autour duquel circulait le 

soleil, le parcours de celui-ci traçait un cercle qui appliqué aux mathématiques a 

donné le zéro. Tout naturellement se sont les fils du soleil …Les Mayas qui 

découvrirent le concept du zéro et son emploi, au moins mille ans avant que rien 

de pareil ne fût connu et employé en Europe… (Dictionnaire des Symboles, Jean 

Chevalier et Alain Gheerbrant chez Robert Laffont / Jupiter, les Bouquins, 1982). 

L’ésotérisme chrétien s’en emparera à travers le symbole de la roue dont l’axe 

trace le chemin de Vie connu sous le nom de zodiaque …Dans l’art gothique, en 

particulier, ce symbolisme a vivifié tout l’art prodigieux des rosaces qui évoquent 

la lumière créatrice et qui lorsqu’elles s’architecturent autour de douze rayons, 

représentent le Temps divin, de la même façon que certains mandalas Tibétains 

(Jean Phaure). C’est pourquoi …Les rosaces des cathédrales sont des schémas de 

la conception du monde… (Lucien Carny cité par Jean Phaure). …Ce symbolisme 

alchimique spatio-temporel signifie, à travers le cycle solaire, le Grand œuvre 

cosmique, l’armature divine et trinitaire de la cosmogénése, de la cyclologie, 

l’essence même du Temps sacré. En astrologie symbolique le point, situé au centre 

du cercle, symbolise l’Origine. René Guénon, dans Symboles fondamentaux de la 

science sacrée cité par Jean Phaure, l’illustre magnifiquement par la formule …Le 

point est l’emblème du principe, le cercle est celui du Monde… 

Le cercle exprime donc la notion cyclique du temps. Cela ne signifie pas 

qu’à chaque retour il y ait identité mais plutôt analogie. Héraclés disait : On ne se 

baigne jamais dans le même fleuve. Nous pourrions le paraphraser en disant que 

nous ne nous baignons jamais dans la même eau, même si c’est dans le même 

fleuve et au même endroit. D’où l’idée d’inclure le cycle dans le symbole de la 

spirale. Jean Phaure la définit comme étant …ce cercle qui s’engendre lui-même, 



sans fin. Seule une figuration en trois dimensions comme le colimaçon, le 

coquillage, l’escargot permettent de concrétiser son idée avec exactitude. Quelle 

plus belle image pourrions nous trouver de la Spirale du temps que la trajectoire 

parcourue en réalité dans l’espace interstellaire par notre terre elle-même ? 

Décrivant une ellipse autour du soleil en 365 jours ¼ nous sommes en effet 

entraînés en même temps par le soleil vers «L’Apex» point de la galaxie situé près 

de Véga de la Lyre et vers lequel l’ensemble du système solaire se dirige à raison 

de 19,5 Km à la seconde. Ainsi notre planète décrit dans l’espace une gigantesque 

hélice d’un diamètre de 299 millions de Km et d’un «pas» de 625 millions de Km, 

chemin parcouru par le soleil en une année de 365 jours 1/4. Cette observation 

semble avoir largement contribué à inspirés les anciens puisque …D’innombrables 

figurations traditionnelles de spirale et de mouvements hélicoïdaux existent à titre 

de symboles métaphysiques ou d’éléments décoratifs dans presque toutes les 

civilisations… Le Dictionnaire des Symboles, Robert Laffont, 1982, indique que 

les Mayas représentaient le zéro par une coquille ou un escargot et que dans sa 

glyptique, le zéro est représenté par la spirale soit …l’infini fermé par l’infini 

ouvert… 

Jean Phaure ajoute que l’on a même retrouvé des figurations cycliques 

parmi les monuments mégalithiques et romans. Parfois la spirale est double comme 

dans les chapiteaux ioniques ou certains chapiteaux préromans tel qu’en l’église de 

saint Genest de Lavardin mais aussi dans les temples mycéniens de Crète et de 

Malte. Pour les Egyptiens, elles rappellent la structure cyclique du Temps et le 

double mouvement d’évolution et d’involution, de l’influx de création et de dé- 

création. Le caducée du dieu romain Mercure reprendra plus tard cette signification 

du double influx vital. La spirale et la double spirale étaient donc commune à 

presque toutes les civilisations pré diluviennes et néolithiques. Jean Phaure 



remarque qu’en Grèce, cependant, la spirale est parfois quadruple comme pour 

confirmer les 4 âges du grand cycle 

A partir des observations astronomiques, les anciens avaient donné aux 

temps une dimension ésotérique, métaphysique, philosophique, théologique. Jean 

Phaure ajoute que …Les anciennes civilisations post ou pré diluviennes ont poussé 

très loin ces observations à fins d’organiser la terre à l’image du ciel, puisque 

nous trouvons chez les Egyptiens, en Chaldée, en Amérique précolombienne, en 

Extrême- Orient et dans les civilisations mégalithiques, de nombreux vestiges de 

temples, de cités, de voies, de monuments de toutes sortes, disposés selon la figure 

même des constellations. Il ne s’agissait là, non pas d’un symbolisme vague, mais 

d’achever en quelque sorte la Création, et à mettre le plus parfaitement possible le 

microcosme en accord, en correspondance analogique avec le macrocosme. …Au 

II° siècle, le système des combinaisons et des mouvements circulaires des astres 

est résumé par l’astronome, géographe et mathématicien Grec, Claude Ptolémée. 

Au XVI° siècle, Nicolas Copernic met en évidence l’erreur géocentrique que 

Galileo Galilée confirme en 1609 en utilisant la lunette pour ses observations 

astronomiques. Cependant une énigme demeure. Pour quelle raison l’Eglise a 

condamné ce qu’elle sait depuis toujours ? Alexandre VI Borgia ne le prouve-t-il 

pas, lors du traité de Tordesilla de 1494, lorsqu’il procède au partage du monde en 

deux parties parfaitement égales si le monde est sphérique ? 

Si l’année solaire compte quatre saisons en zone tempérée, elle n’en 

compte que deux aux pôles et une seule sous l’équateur. De plus la 



299 Millions de km 

Pas de 

terre, en tournant sur elle-même, a besoin d’un axe autour duquel elle s’enroule. 

Cet axe passe par les pôles mais décrit un mouvement de rotation. Il ne reste donc 

pas parallèle à lui-même. C’est le phénomène des précessions. Nuits et jours ne 

sont donc égaux qu’au moment des équinoxes de printemps et d’automne, c’est à 

dire lorsque le mouvement propre apparent sur l’écliptique coupe l’équateur. 

Inversement, la nuit la plus longue marque le début de l’hiver et le jour le plus long 

annonce le début de l’été. Ils se produisent lors des solstices c’est à dire lorsque 

l’un des deux points de l’écliptique est le plus éloignés de l’équateur. Enfin, la 

projection de la terre sur la sphère des étoiles se déplace chaque année en avançant 

le long de l’écliptique à raison d’un degré tous les 72 ans. Par conséquent la 

1998 VI / Les cycles 100 

625 

Millions de km


giration autour de la perpendiculaire à l’écliptique se fait, pour parcourir les 360 

degrés de la circonférence, en multipliant 360 par 72 soit 25.920 ans. Nous passons 

de la notion d’année solaire à celle d’année astrale. 

…La science officielle prétend que le phénomène de la précession des 

équinoxes n’a été découvert que par Hipparque en l’an 128…dit Jean Phaure. 

…Or l’étude du symbolisme religieux des civilisations de l’Antiquité montre au 

contraire (R.A Schwaller de Lubicz l’a prouvé pour l’Egypte en particulier) que 

les anciens connaissaient non seulement la réalité astronomique du phénomène, 

mais l’importance sociale et religieuse de celui-ci. En effet, on sait maintenant 

(Paul Le Cour et Schwaler de Lubicz ont été les premiers à mettre ceci en lumière) 

que chaque fois que le point vernal passe d’une constellation zodiacale à une 

autre, c’est à dire tous les 2160 ans (c’est la durée d’un mois précessionnel) …il se 

produit une transformation sociale et religieuse en rapport avec le nouveau signe 

dit Paul Le Cour dans L’ère du Verseau, Dervy, collection Histoire et Tradition, 

1989. En résumé, l’année astronomique a une durée de 25.920 ans et se décompose 

en 4 saisons de 6.480 ans ou de 12 mois de 2160 ans. 

Ici, intervient l’immense philosophe et mathématicien grec : Pythagore. 

Né à Samos vers 585/565 avant J.C il décède à Métaponte vers 495/470. Entre 

temps il crée à Crotone une école …essentiellement mystique… dont …l’histoire 

durera dix siècles… dit Marie Madeleine Davy dans son Encyclopédie des 

Mystiques, livre I° (Robert Laffont et édition Jupiter 1972, Petite Bibliothèque 

Payot 1996). En effet …Hérodote, Pindare, Xénophane lui attribuent la doctrine 

de la métempsycose, de la respiration cosmique, de la purification des âmes par la 

science et la musique, la magie des nombres d’Or, la formule mathématique du 

Carré Parfait… Dans la quarante septième proposition du livre I° d’Euclide il 

énonce son fameux théorème sur le triangle rectangle. Enfin et surtout pour les 

pythagoriciens …la finalité de leur vie exigeait de se rendre semblables à la 



divinité. Plus tard …pour Aristote, comme pour les Néoplatoniciens et les 

Néopythagoriciens des premiers siècles de notre ère …il serait scandaleux de 

concevoir Dieu comme le créateur (à comparer avec la Genèse Juive). De plus 

…L’enseignement des Stoïciens et des Epicuriens est profondément marqué par le 

non mélange aux affaires du monde. …Le détachement et l’ataraxie complète 

(quiétude absolue de l’âme) sont les conditions de rachat, que souhaite l’âme 

déchue… (Marie Madeleine Davy). Au fond, Manés est dans la même lignée 

qu’Aristote, Platon, Pythagore, Zénon, Kition, Chrysippe, Sénéque, Epictète ou 

Marc Aurel. Tous, sont les pères spirituels des chevaliers du Temple, et des 

Albigeois. Etonnante filiation ! 

Pythagore est aussi l’inventeur de la Tétraktys. Elle est une 

représentation pyramidale et quadripartite qui sert à la compréhension du 

…fondement de toutes les traditions y compris les plus primitives. Jean Phaure 

ajoute que …ces quatre Ages représentent les quatre paliers principaux d’une 

dégradation progressive des qualités spirituelles originellement imparties à 

l’Homme. Cette échelle dégressive manifeste l’éloignement de la créature par 

rapport au principe créateur… (donc soumis aux forces centrifuges). Enfin 

…plusieurs traditions prêtent symboliquement à chacun de ces Ages le nom d’un 

métal. L’Or, l’Argent, le Bronze, le Fer. Ces quatre Ages n’ont pas une égale 

durée. Ils deviennent de plus en plus court à mesure qu’ils manifestent l’involution 

spirituelle de l’Humanité. En se subdivisant, ces quatre âges provoquent une 

accélération du Temps soumis aux forces d’expulsions du centre primordial. 

A l’intérieur de cette pyramide ou Tétraktys Pythagoricienne s’inscrivent 

dix points répartis sur les 4 niveaux. La valeur numérique de chacun de ces 

niveaux est en fonction du nombre de points qu’ils comportent. Ainsi nous 

obtenons 1, 2, 3 et 4. Si nous additionnons ces chiffres (1+2+3+4) nous 

obtiendrons un total de dix. Maintenant, si nous les combinons entre eux, nous 



façonnerons les valeurs manquantes entre 5 et 9. Par ailleurs tous les chiffres ou les 

nombres, en amont ou en aval du zéro, ne seront que leurs répétitions. En lisant 

cette pyramide du bas vers le haut ou du haut vers le bas nous pourrions la 

rapprocher d’une pièce de monnaie. Certes elle représenterait une valeur globale 

mais dans ce cas les deux faces symboliseraient des valeurs contraires : expansion 

ou contraction, évolution ou régression et inversement. Le plus haut niveau, 

exprimé par 1 seul point symbolise l’Unité, la Totalité, la Globalité. Les autres 

niveaux signifient les degrés de fractionnement, de division, d’éclatement. 

AGES : 

La pyramide Pythagoricienne ou Tétraktys 

D’ARGENT 

DE BRONZE 

DE FER 

D’OR 

25 920 ans 

19 440 ans 

• Dernier cycle de Daniel 

(2592 ans) 

• Dernier mois astral de 

l’année précessionnelle 

(2160 ans) 

Le temps imite l’éternité en décrivant des cycles 

(PLATON, Timée, 37.38) 

12 960 ans 

6 480 ans 

1998 VI / Les cycles 103 

DUREES 

Durée totale d’un grand cycle : 

64 800 ans


Cet ensemble représente symboliquement le …schéma du Cosmos tout 

entier. Pour la tradition, la Mathématique et la Géométrie se révèlent donc être l’un 

des moyens pour expliquer des idées ésotériques, métaphysiques, mystiques. Cela 

prouve qu’elle s’abreuve à une même source unique. 

Dans ce cas, comment la Tétraktys nous annonce-t-elle l’Histoire 

Humaine ? Jean Phaure indique que les quatre niveaux symbolisent …les durées 

proportionnelles des quatre Ages traditionnels d'un Cycle d'Humanité et que les 

dix points de …cette donnée pythagoricienne n’est qu’un motif élémentaire de 

cette symphonie de nombres et de symboles dont les Grecs, instruits par les 

Egyptiens, fixèrent quelques données dans leurs écrits et dont on retrouve, sous 

des formes très diverses, des données analogues dans la plupart des écrits 

traditionnels de l’Occident comme de l’Orient. Il en conclut que …nous sommes là 

dans le droit fil de l’orthodoxie chrétienne… (Jean Phaure, Le Cycle de 

l’Humanité Adamique). 

Le schéma pythagoricien est simple, précis, concis. A lui seul, il résume 

la Tradition Primordiale commune à toutes les grandes civilisations. Si chacune 

apporte sa pierre à l’édification spirituelle de l’Humanité toutes sont cependant 

soumises à l’influence grandissante du dieu matière. Ce qui fait que plus l’homme 

sans spiritualité s’investit et investit dans la connaissance de la matière et plus ils 

s’éloignent de la conscience initiale, primordiale, traditionnelle. Mais ce peut être 

aussi l’inverse. C’est pourquoi, le plus souvent les cyclopes de la connaissance 

technique sont des nains dans les domaines de la pensée philosophique, mystique, 

théologique. Entre les sciences physiques et la métaphysique, l’éclatement est total, 

abyssale, colossal. Comme les anciens avaient su éviter ce divorce revenons à leur 

savoir ! 

Ils avaient découvert que la terre était ronde ; qu’elle opérait une 

révolution sur elle-même en 24 heures et autour du soleil en 365 jours. Très 



logiquement, ils ont utilisé le même vocabulaire pour définir le temps à échelle 

humaine et celui du cycle des planètes. Partant du principe que la terre avance le 

long d’une elliptique à raison d’un degré tous les 72 ans et qu’il lui faut 25.920 ans 

pour achever un cycle complet. Ce cycle est devenu l’année astrale qui a servi de 

base aux calculs astrologiques. Il restait à diviser cette année précessionnelle par 

quatre pour obtenir la durée d’une saison, soit 6480 ans ou par douze pour 

connaître la durée du mois précessionnelle soit 2160 ans, et par 30 pour obtenir la 

durée de la journée soit 72 ans qui correspond à un degré de la grande horloge. 

L’étude simultanée de ce calendrier astronomique et de la pyramide 

pythagoricienne vont permettre aux anciens de découvrir les caractéristiques de 

chaque époque et les raisons de notre involution progressive. Malgré tout, deux 

chemins s’offrent toujours à nous : celui de notre réintégration au tout primordial 

que l’imagerie populaire a retenu sous le nom de paradis ; celui de notre 

éloignement définitif que nous traduisons par le mot enfer. C’est ce qu’annoncent 

les prophéties dont l’une des plus remarquable est celle du prophète Daniel. Est-ce 

vraiment un hasard ? 

Nous disposons d’assez d’éléments pour commencer à reconstituer la 

partie mystique du puzzle. D’un coté Daniel annonce l’existence d’un grand cycle 

(le colosse) qui englobe 4 cycles (les 4 métaux) ; de l’autre Pythagore fait la même 

proposition mais en y ajoutant des sous cycles. Tous deux s’accordent cependant 

sur le fait que l’humanité doit subir 4 transformations successives pour parvenir à 

sa Fin et ils en fixent même l’échéance. Daniel en informant Nabuchodonosor qu’il 

inaugure le dernier mois d’une année astrale et Pythagore en le démontrant. Mais 

la mesure de temps qu’ils font intervenir reste flou pour un esprit laïc ou 

scientifique. Seule la théorie sur les Cycles va nous aider à pénétrer la signification 

symbolique de leurs écrits. 



A cela il faut ajouter que non seulement la Tétraktys préfigure …le 

schéma du cosmos tout entier… mais que …les 4 âges représentent les 4 paliers 

principaux d’une dégradation progressive des qualités originelles…. Plusieurs 

traditions prêtent symboliquement à chacun de ces âges le nom d’un métal : Or, 

argent, bronze, fer…. Cette échelle dégressive manifeste l’éloignement de la 

créature par rapport au principe créateur…. En outre, observons que …ces âges 

n’ont pas égale durée ; qu’ils deviennent de plus en plus court à mesure qu’ils 

manifestent l’involution spirituelle de l’humanité ; et que lorsqu’il y a répétition 

sur la spirale du temps il n’y a pas identité mais analogie. C’est donc l’accélération 

du processus de dégradation de la spiritualité qui entraîne celle du monde de la 

matière et ceci jusqu’à la renaissance d’un dernier grand cycle. Car depuis que ce 

monde est enfermé dans l’Espace et le Temps il porte en lui, le germe de sa propre 

destruction. 

Tous les sages affirment que pour affronter ce déclin nous disposons de 

l’indispensable car …Va ma force te suffit…. Malgré tout, cette régression est la 

condition indispensable pour qu’un jour s’opère le mouvement d’inversion et de 

contraction de l’Univers, c’est à dire de retour vers le Point Primordial. C’est peut 

être l’un des sens cachés de la parabole du retour du fils prodigue. Dans ce cas il y 

aurait un Hors et un Dans comme il y a un Avant et un Après. Quant au présent, il 

n’est que l’illusion d’un passé révolu ou d’un futur en devenir. C’est pourquoi les 

symboles de la pyramide de Pythagore ; de la statue de Daniel ; de la parabole du 

retour du fils prodigue ; du labyrinthe de Dédale et d’Icare ; des travaux d’Hercule 

ou d’Héraclès prouvent que dans l’entre temps nous devons réaliser les travaux 

pour lesquels nous nous sommes incarnés. 

Au début, créés à son Image, nous étions l’émanation parfaite de l’Esprit 

avec qui nous vivions en totale Harmonie pour l’Eternité. Or, voulant faire 

l’expérience du mal nous avons été projetés dans la pyramide, la statue, le 



labyrinthe. Nous faisions ainsi notre entrée dans la lumière matérielle. Cette 

lumineuse punition va nous faire subir une dégradation progressive en 4 étapes 

pour assurer notre réintégration. 

La première dégradation est celle de la séparation mais nous n’avons 

pas entièrement oublié notre passé récent. Notre entrée dans le monde se fait donc 

par le niveau supérieur. Il est symbolisé par la tête d’or du colosse ou le degré UN 

de la pyramide. La représentation nostalgique de ce temps est symboliquement 

fixée à une année précessionnelle de 25.920 ans, renouvelable par tacite 

reconduction jusqu’à son plein achèvement. 

La deuxième correspond à l’âge d’argent, c’est à dire au buste de la 

statue ou au niveau 2 de la pyramide. Nous continuons à nous éloigner du centre, 

le mouvement d’involution se fait plus rapide. Sa durée est amputée d’un mois 

précessionnel de 6.480 ans pour ne représenter plus qu’un cycle symbolique de 

19.440 ans. 

La troisième nous fait entrer dans l’âge d’airain ou de bronze. 

L’involution continue, ce cycle est amputé d’un mois précessionnel. Sa durée n’est 

plus que de 12.960 ans. 

La quatrième nous bascule dans l’âge de fer. Il se situe au plus bas de la 

pyramide pythagoricienne et de la statue du colosse. Sa durée est égale à une 

saison précessionnelle de 6.480 années d’homme soit le quart de la totalité du 

grand cycle. Cette saison se compose de quatre mois de 2.160 ans. Le dernier mois 

correspondant aux pieds du colosse de Daniel ou au dernier point de la pyramide 

de Pythagore. Les deux représentent tout à la fois notre époque et la fin d’un grand 

cycle. 

Daniel ne dit pas autre chose lorsqu’il informe Nabuchodonosor qu’il 

inaugure le dernier mois précessionnel du grand cycle. Aussi Jean Phaure 

commence, dans l’introduction à la troisième et quatrième réimpressions de son 



livre Le cycle de l’humanité Adamique, par …Nous voici aujourd’hui au 

crépuscule de ce terrible mais passionnant XX° siècle qui marque dans l’histoire 

des Temps Modernes ce «retour au tragique» que prédisait Nietzsche à la fin du 

XIX° siècle. Puis il range René Guénon (1886/1951) parmi les quelques penseurs 

de l’occident contemporain méritant le nom de Maître car …Un de ses rapports les 

plus précieux a été sans conteste la restitution qu’il a opéré à notre profit de la 

doctrine traditionnelle des Cycles du Temps Qualifié. Voici ce qu’il écrivait en 

1927 au début de sa «Crise du Monde Moderne» (Gallimard et Collection de 

Poche «Idées» 1969) : …La doctrine hindoue enseigne que la durée d’un cycle 

humain, auquel elle donne le nom de MANVANTARA, se divise en quatre âges, qui 

marquent autant de phases d’un obscurcissement graduel de la spiritualité 

primordiale ; ce sont ces mêmes périodes que la tradition de l’antiquité 

occidentale, de leur coté, désignaient comme les âges d’or, d’argent, d’airain et de 

fer. Nous sommes présentement dans le quatrième Age, le KALIYUGA ou «âge 

sombre», et nous y sommes, dit-on depuis déjà plus de six mille ans… (c’est aussi 

la date des récits populaires de la création d’après le tableau chronologique de la 

Bible de Jérusalem). …Les vérités qui étaient autrefois accessibles à tous les 

hommes sont devenus cachées …mais il est dit aussi que ce qui est ainsi caché 

redeviendra visible à la fin de ce cycle qui sera en vertu de la continuité qui relie 

toutes choses entres elles, le commencement d’un Cycle nouveau…. Jean Phaure 

ajoute que les données fondamentales de la Cyclologie traditionnelle sont d’une 

durée inversement proportionnelle à la Tétraktys pythagoricienne. En effet, ces 

durées de 25.920 ans et de ses innombrables sous multiples, dont le principal est 

évidemment le temps que le point vernal met à parcourir un signe du zodiaque 

stellaire : l’Ere précessionnelle de 2.160 ans. Paul Le Cour et Schwaller de Lubicz 

ont été les premiers au début de ce siècle à nous restituer cette tradition et à 

montrer comment le passage d’une Ere à l’autre avait dans le passé profondément 



modifié le symbolisme religieux de l’humanité : les civilisations post-diluviennes 

du Taureau, l’épopée d’Abraham à l’entrée dans l’ère du Bélier et l’Incarnation 

du Verbe Divin en Jésus Christ à l’entrée des Poissons. C’est ce même glissement 

précessionnel du point de vue vernal qui presque 2.000 ans plus tard explique que 

nous sommes dans une période de transition entre le Poisson et le Verseau, et que 

toute période de cette nature apporte de profonds bouleversements humains. Mais 

ces bouleversements sont aujourd’hui d’autant plus grands que nous abordons la 

fin du Cycle adamique tout entier. Notre époque s’inscrit donc dans le dernier mois 

de la dernière saison précessionnelle. 

Or, Daniel en partant d’un calcul différent, arrive à la même conclusion. 

…Le prophète a donné son nom à un cycle essentiel qui est la dixième partie du 

cycle précessionnel, c’est à dire 2.592 ans. Or c’est justement la durée qui sépare 

la captivité de Daniel parmi les Hébreux à Babylone et ses songes prophétiques, 

de la fin du XX° siècle. Ses visions, souvent obscures jusqu’ici, s’éclairent 

lorsqu’on les confronte à celles de l’Apocalypse de saint Jean, et concernent 

directement notre époque. …Le songe de Nabuchodonosor a donc une double 

signification cyclologique et eschatologique. Il en est de même des autres visions 

eschatologiques de Daniel que l’on retrouve dans les chapitres suivants et qui font 

de ce livre un des plus prodigieux de l’Ancien Testament et l’un des plus important 

pour notre temps de la fin... 

Jean Phaure pose aussitôt la question essentielle …Le processus 

«d’involution» progressive loin du Principe spirituel qui caractérise notre Cycle 

d’Humanité a-t-il eu lieu dans les cycles précédents ? Il répond …Oui, mais d’une 

façon analogique et non identique et selon des modalités qui échappent à toute 

«répétition» servile, puisque nous pensons que cette involution concernait des 

êtres pré-humains appartenant à la couche supérieure (au point de vue de la 

psyché) du règne animal mais très différent de nous. Il en conclu que …Notre XX° 



siècle étant le temps des bilans, des encyclopédies et de la convergence de savoir 

hier souvent antagonistes, il apparaît …que bien des aspects des plus récentes 

disciplines telles que la sociologie, l’ethnologie et l’archéologie confirment 

lumineusement ce qu’en d’autres termes formulait la Tradition par la bouche 

d’hommes aussi divers que Platon, Philoaüs, saint Augustin, Vico, Louis-Claude 

de Saint Martin, Joseph de Maistre, Paul Le Cour ou René Guénon. De l’étude des 

folklores et des religions appartenant à des sociétés actuelles ou disparues se 

dégage la conviction de l’existence d’un fond commun de psychologie, de 

spiritualité et de symbolisme qui atteste une origine commune. A mesure que l’on 

fouille, que l’on épure, que l’on remonte vers le passé, on commence à voir 

apparaître le visage de l’Homme en tant qu’espèce «sapiens» et «homo 

religiosus». Ce visage est celui de la religion éternelle issue de la Tradition 

Primordiale... 

Etrangement le cycle de Daniel (le dixième de l’année astrale), arrive à 

échéance en même temps que la fin de l’ère précessionnelle (le douzième de 

l’année astrale). Toutes les prophéties se comprennent à travers la logique des 

Cycles à condition qu’elles émanent d’initiés, d’inspirés, d’illuminés dans le sens 

mystique ou métaphysique. Ces sages forment une parfaite chaîne d’union pour 

nous avertir que notre époque est aussi celle d’une fin ou de la Fin. Marie 

Madeleine Davy, dans l’introduction du III° livre de son Encyclopédie des 

mystiques admire …l’étrange foisonnement de grands initiés en cette période qui 

marque le début de notre cycle. Confucius, Lao Tseu, Le Bouddha, Vardhamâna, 

plus connu sous le nom de Mahâvîra (grand homme) ou de Jina (le conquérant), 

fondateur du Jaïnisme, sont plus ou moins contemporains et apparaissent tous au 

cours de ce VI° siècle avant notre ère qui vit fleurir dans la Grèce préclassique de 

Pythagore, et les premiers présocratiques. Nous serions tenté d’ajouter à cette 

liste, même si cela peut paraître osé, Zarathoustra prophète du Mazdéisme mais 



aussi Nabuchodonosor et Cyrus en qualité de rois éclairés et un peu plus tard les 

philosophes comme Sophocle, Socrate, Platon, Aristote. Marie Madeleine Davy 

remarque que …Pourtant aucun d’entre eux ne se donne comme novateur ; ils 

s’affirment au contraire, comme des transmetteurs, rétablissant en pureté 

première, que les temps avaient corrompue, une tradition qui remonte à une 

époque très archaïque, sinon à l’origine même du monde humain. Pour elle Tous 

sont donc, non des inventeurs, mais des restaurateurs. 

Maintenant nous sommes en mesure de réunir les diverses pièces 

religieuses de la mosaïque. D’un coté, les cycles de Daniel et les cycles des ères 

précessionnelles. De l’autre, les écrits des évangélistes et plus particulièrement 

ceux de saint Jean mais aussi ceux de saint Malachie, des papes et de très 

nombreux saints. Tous nous informent que lors du prochain basculement zodiacal 

interviendront de grands changements. Quels seront les facteurs déclenchants ? Qui 

sera assez fou pour oser endosser la paternité d’une Fin ? Il faudra bien que 

quelqu’un ou quelques-uns se chargent de la besogne ? Sous quel prétexte et au 

nom de quel idéal ? Pour le moment l’histoire continue et les dogmes existent, 

persistent, résistent. Si l’homme écrit l’Histoire cela ne serait-il pas de l’orgueil ? 

Si l’Histoire crée les destinées ne serait ce pas du fatalisme ? Dans tous les cas 

l’homme n’échappe pas à son destin. Ce confort est inconfortable. 

En guise de conclusion de cette I° partie, il semble probable que des 

événements planétaires graves sont en voie d’achèvement. Or une guerre, une 

faillite, un divorce, une maladie, un cataclysme, ne se déclenchent jamais pour une 

seule raison. Il faut qu’un faisceau de causes se rencontre pour mettre le feu aux 

poudres mais le facteur déclenchant est toujours mineur. Nous le qualifions 

volontiers de grain de sable ou de goutte d’eau qui fait déborder le vase mais cette 

goutte suppose qu’elle a été précédée par de nombreuses autres. La première 

d’entre elles est certainement le récit de la Genèse. Dés le départ il a créé la 



confusion entre le dieu de la matière et le Dieu de l’esprit. Elle explique la volonté 

acharnée de certains de créer un paradis sur terre. A leurs profits évidemment ! 

Pourtant tous les prophètes majeurs ou mineurs, anciens ou récents nous ont 

avertis. 

Néanmoins, seule la prophétie De gloria olivæ de Malachie, à propos du 

prochain et dernier pape à élire, cache et révèle le grand secret du Mondialisme. 

Pour prétendre imposer aux peuples, de grès ou de force, l’esclavage du paradis 

qu’ils organisent à notre insu, il faut un dogme mais aussi une stratégie. C’est ce 

que nous allons démontrer dans la deuxième partie. 



II° PARTIE 

La reconstitution de la Mosaïque 

Novus ordo seculorum mundi 

1998 VII / La stratégie des Mondialistes 113


VII 

La Stratégie des Mondialistes 

Il n’y a que trois façons de s’approprier le pouvoir : 

l’héritage, l’élection ou la force. 



Le Mondialisme découle d’un dogme, mais lequel ? Qui tirent les 

ficelles ? Selon quelle stratégie ? Avec quels moyens ? Pour répondre à ces 

questions nous pourrons nous appuyer sur les dossiers qui précédent car leurs 

choix ne sont évidemment pas tout à fait innocents. Ils devraient même nous 

aider à reconstituer la mosaïque Mondialiste que certains s’acharnent à nous 

cacher tandis que d’autres, ignorants ou corrompus, ambitieux ou orgueilleux 

s’acharnent à ne pas voir. Pour cette raison nous devons passer à travers le 

miroir de l’histoire et découvrir ce que pourrait être notre futur proche. Ce n’est 

pas une mince affaire ! De plus, si chacun de nous a sa petite idée sur ce qu’est 

ou n’est pas le Mondialisme actuel, il nous faut tout de même savoir qu’il s’agit 

d’une très vieille histoire. Elle commence par l’inauguration du dernier cycle, 

celui qui correspondant au 4° niveau de la pyramide pythagoricienne, donc 

depuis 6480 ans ou environ 4500 ans avant notre ère. Sa phase finale dans la 

Cyclologie de Daniel, commencée il y a 2520 ans, aboutit autour de la fin du II° 

millénaire après J.C. 

Etrangement et comme pour le confirmer, la tradition biblique fait 

remonter les premiers récits populaires de la création vers 4.000 ans avant J.C., 

il y a donc environ 6.000 ans. Il se trouve que …vers 3.000 ans avant J.C une 

des nombreuses langues sémites parlées et écrites en Mésopotamie était 

l’akkadien… Elle a été transcrite en écriture cunéiforme empruntée aux 

Sumériens et suivie de nombreuses réformes …Vers 1.950 avant J.C la langue 

akkadienne était déjà largement répandue dans toute la Mésopotamie... Elle 

…se scinda en deux dialectes majeurs, le babylonien dans le sud et l’assyrien 

dans le Nord… Ce n’est qu’après 900 avant J.C que l’empire assyrien soumit 

progressivement les Araméens mais leur langue se substitua peu à peu à 

l’assyrien et s’imposa à toute une partie de la population… Vers le IV° siècle 

avant J.C le babylonien avait presque totalement cédé la place à l’araméen… 



Cette langue sémitique étroitement apparentée à l’hébreu et au phénicien 

supplanta l’akkadien et demeura la langue officielle de la dynastie perse des 

Achéménides (559-330 avant J.C)… Pour cette raison …Avant l’ère chrétienne, 

l’araméen était devenu la langue des juifs de Palestine… et dans l’ancien 

testament les livres de …Daniel et d’Esdras ont été écrits dans cette langue, de 

même qu’une partie importante de la littérature rabbinique… Ce n’est que 

beaucoup plus tard que …L’influence et la diffusion de l’araméen ont commencé 

à décliner au profit de la langue arabe au moment de la conquête arabe du VII° 

siècle... (Encyclopédie Microsoft Encarta 97). Tout cela ne manque pas 

d’intérêts puisque la langue est le véhicule indispensable à la transmission des 

idées notamment mythologiques. Que l’on en juge ! Aux environs de 2.750, 

Gilgamesh roi sumérien de la ville d’Uruk, dans sa quête d’immortalité, échappe 

déjà à un déluge mais seule la version juive de ce déluge sera retenue par les 

religions dites du «Livre» et Gilgamesh deviendra Noé. Pourtant ce n’est que 

vers 2.000 / 1.500 avant J.C, qu’Abraham naît à Ur en territoire Chaldéen. Il est 

issu d’une des nombreuses tribus qui entouraient la Babylonie, elle-même bâtit 

sur l’ancienne culture sumérienne. Nous pouvons facilement imaginer la 

profonde influence qu’a pu exercer cet environnement sur les Cananéens qui 

sont aussi les ancêtres du patriarche fondateur du Judaïsme. 

Il est vrai, mais faut-il le rappeler, que nous entrions dans la dernière 

phase d’éloignement du Centre Primordial et c’est probablement en raison de la 

nostalgie de «l’Etat Initial» perdu que les concepteurs de la genèse ont imaginé 

un retour possible vers l’Eden. Or …Pour les Sumériens le mot Eden désignait 

banalement «le plat pays» et que les Grecs, plus tard, ont appelé «Le pays entre 

les fleuves» et qui porte encore aujourd’hui ce nom de Mésopotamie»… 

Larousse, Chronique de l’Humanité, 1986. En hébreu il signifie «plaisir» et 

représente …le premier lieu de résidence de l’humanité …ou paradis terrestre 



…il est mentionné dans l’ancien testament comme un lieu extrêmement fertile 

(Isaïe LI ; Ezechiel XXVIII et XXXI ; Joël II) et continue d’évoquer un 

environnement idéal… (Encyclopédie Microsoft Encarta 97) c’est à dire 

paradisiaque. Si ce mythe correspond à l’âge d’or il n’en demeure pas moins 

qu’il marque notre entrée dans la matière et toute la théologie juive tend à 

retrouver ou retourner éternellement vers ce «lieu de plaisir». Ce n’est 

évidemment pas le projet de Dieu qui n’a qu’un souhait : notre réintégration 

spirituelle définitive. Pour nous convaincre, il dispose de l’arme absolue de 

l’Amour, disent les chrétiens ou de l’énergie positive, disent d’autres. 

Ce débat peut nous sembler inutile ou futile, illusoire ou dérisoire, 

pourtant il a profondément marqué tous les âges de l’histoire humaine. Elle est 

d’ailleurs très relative puisque la planète aurait sept milliards d’années tandis 

que les plus anciens fossiles remontent à 3,5 milliards d’années et que «Lucy» 

n’a que 3.100.000 ans. Il est vrai que «l’Homo Erectus», «l’Homo Habilis» et 

«l’Homo Sapiens» n’offriraient guère plus d’intérêts sur le plan dogmatique que 

la maîtrise du feu il y a environ 450.000 ans. Avec ce recul, les textes peuvent 

nous paraître très jeunes et très incomplets. Cela d’autant plus que «les murs du 

temps» ont parfaitement rempli leurs fonctions en cloisonnant les divers âges. 

En effet, à chaque étape d’involution toutes les connaissances antérieures sont 

mutilées, déformées ou effacées. Rares sont ceux, qui comme Noé, auront eu le 

privilège d’assister au crépuscule d’un cycle et à l’aurore d’un autre. Quant aux 

auteurs de la genèse ils ne pouvaient dire que ce qu’ils avaient appris des 

Sumériens. Ce n’était plus grand chose puisqu’ils entraient dans la dernière 

phase du grand cycle de déspiritualisation. 

Cependant, à notre époque, les écrits bibliques étant considérés 

comme «paroles d’évangiles», oser une autre hypothèse, une autre traduction ou 

une autre interprétation serait aussitôt jugée «théologiquement incorrecte» 



surtout si elle ne correspond pas aux thèses Mondialistes de «l’œcuménisme». 

S’il n’est plus interdit d’interdire, en revanche, il est interdit de menacer la 

nouvelle Babel en cours d’édification. Tout cela n’est pas sans rappeler le temps 

où nous convoitions de …vivre comme des dieux… (hic et nunc et semper) ici, 

maintenant et toujours. Nous connaissons la suite ! 

Comment expliquer ce phénoménal détournement de la vérité 

théologique, philosophique, historique. Même si nous savons que le sens de 

l’Histoire est celui de la dégradation, l’arme absolue en général et des temps 

modernes en particulier est la finance. Elle a rendu possible le noyautage ou la 

soumission de toutes les organisations internationales, continentales, nationales, 

régionales, publiques, privées et de tous les systèmes représentatifs, éducatifs, 

informatifs et défensifs. En conséquence l’éclatement et le morcellement, des 

ensembles et des sous-ensembles, ne sont pas purement fortuit, ils sont même le 

fruit de l’action d’un pouvoir, celui de l’ombre évidemment ! 

Ainsi pour bâtir cette deuxième partie nous utiliserons, encore une 

fois, la technique Mosaïque dont les pièces éparses devraient permettre à chacun 

d’imaginer ce que pourrait être ou ne pas être cette «Babel du Futur». Que nous 

adhérions ou pas, importe peu ; l’essentiel est de le savoir de savoir. Après … ! 

Une stratégie implique un plan dont chacun des éléments fait partie du 

tout. Un peu comme la boule pavée de miroirs suspendue aux plafonds des 

boites de nuit, qui renvoie sous formes de jets multi directionnels la lumière 

qu’elle reçoit. Il y a toujours une face qui ne réfléchit rien. Ce n’est que 

provisoire puisque la sphère tourne sur elle-même. Sans remonter aux calendes 

grecques nous allons tenter d’éclairer la face qui n’est pas sous les projecteurs. 

Ajoutés aux événements que nous connaissons déjà, cela devrait nous 

permettre ; I°) d’aborder sous un «jour» différent les origines des grands 

événements qui ont fait notre passé ; 2°) de décrypter dans quelle logique 



s’inscrivent les événements présents ; 3)° d’imaginer ceux que nous aurons à 

vivre dans un très proche avenir. 

Les plus déterminants sont certainement les histoires cachées des 

«révolutions» américaine, française, russe ainsi que les origines occultes, mais 

combien décisives, des deux dernières guerres dites «mondiales». Rappelons- 

nous que pour détenir le pouvoir il y a globalement trois façons de l’obtenir : 

l’héritage, l’élection ou la force. Au départ au moins, aucun des candidats à la 

direction des Affaires n’a pour programme de faire le malheur des peuples. Tous 

prétendent promouvoir la liberté, la prospérité, le bonheur. Et pourtant ! Mais 

commençons par la première révolution «moderne». 

La révolution américaine n’est pas une révolution. C’est une 

insurrection puisqu’il s’agit non pas de détruire un Ordre existant mais d’en 

créer un de toutes pièces. C’est toute la différence. Quant aux prétextes, à la 

stratégie et aux moyens utilisés, ils ressemblent en tout point aux autres 

révolutions. Dans son livre Les révolutions de France et d’Amérique, sous titré 

La violence et la sagesse, paru chez Perrin, 1988, Collection Passé Simple, 

Georges Gusdorf indique que …Les Insurgeants d’Amérique avaient au cœur la 

même exigence qui animera les révolutionnaires de 1789. Cette querelle de 

priorité n’a d’ailleurs pas grande importance, car le thème des droits de 

l’homme remonte beaucoup plus haut dans la tradition de l’occident. Il s’inscrit 

dans le développement de la doctrine du droit naturel, hérité de l’Antiquité, 

inscrite dans la tradition stoïcienne... Mais …La première expression originale 

de cette idée se retrouve dans l’expérience politico religieuse réalisée en Egypte 

au XIV° siècle avant notre ère, par le pharaon Aménophis IV Akhénaton… Son 

universalisme rend les humains égaux devant le dieu Soleil dont les bienfaits 

sont répartis entre tous, sans distinction de race ou de rang social. Il précède de 

peu Moïse mais tous deux se sont fixés pour but de substituer un culte 



traditionnel par …une idéologie universaliste de fraternité humaine, justifiée par 

le fait que tous les hommes ont un père commun… dit Gorges Gusdorf au 

chapitre V. …La situation se modifie avec la fin de l’âge des cités et la 

constitution des empires… L’initiative majeure est celle d’Alexandre, le héros 

fédérateur dont l’épopée rassemble sous un pouvoir unitaire l’Occident et 

l’Orient, sans distinction de races, de religions ou d’ethnies... Cette …structure 

impériale incarne dans le gouvernement des hommes l’idée d’universalité… 

même s’il …existe le danger du despotisme d’un seul… 

Véritable fils spirituel d’Akhénaton et de Moïse, le philosophe grec et 

fondateur du Stoïcisme, Zénon de Citium, vers 335 / 264 avant J.C, fonde lui 

aussi sa doctrine sur l’égalité entre tous les hommes …Quatre siècles plus tard 

le Grec Plutarque (46 – 120), précepteur d’Hadrien et protégé de Trajan, 

résume les enseignements du maître …et l’idée œcuménique, c’est à dire l’idée 

d’une communauté rassemblant dans son unité tous les habitants de la terre des 

hommes… C’est ainsi qu’un édit de l’empereur Caracalla accorde, en 212, la 

citoyenneté à tous les habitants de l’empire. 

L’idée d’égalité …se trouve donc inscrite dans le patrimoine culturel 

de l’Occident depuis des millénaires. Ce remembrement de l’espace 

géographique et spirituel, qui transforme chaque homme en un citoyen du 

monde, n’est pas demeuré cantonné dans l’ordre du songe …L’utopie 

stoïcienne, qui reprend vigueur et actualité à partir de la Renaissance, engendre 

toutes les utopies de l’Occident …dont s’inspireront les mythes égalitaires des 

socialistes… (Gorges Gusdorf). Enfin le chaînon manquant entre la Rome 

antique et la Renaissance apparaît avec …L’avènement du christianisme… . Il 

…permet une translation des pouvoirs et des idées de l’empire à l’Eglise... . Ce 

sont donc les docteurs de l’Eglise et surtout Paul de Tarse qui ont transmis 

l’invention stoïcienne d’universalisme …Sous l’apparence d’un renouvellement 



de toutes les valeurs, le christianisme reprend à son compte certaines structures 

anciennes de la tradition occidentale… Aussi …L’espérance stoïcienne de la 

Cité de Zeus est transfigurée en Cité de Dieu …en vue de la Nouvelle 

Jérusalem… (Gorges Gusdorf). Les Egyptiens, les Grecs, les Romains, les 

Chrétiens sont donc les illustres disciples de Zénon et nos modernes 

mondialistes ont de qui tenir. Tout le problème viendra de la confusion entre 

l’aspiration eschatologique à la «Jérusalem céleste» ou à celle de la «Jérusalem 

terrestre». Autant réconcilier l’inconciliable c’est à dire la matière et l’esprit. 

Lors de la révolution américaine le monde se cherche un nouveau 

propriétaire universaliste et égalitaire. Les moyens de communication, 

d’informations, de productions, de destructions vont rendre possible cette 

appropriation pour la première fois de toute l’histoire. Mais pour cela il faut 

aussi un dogme fédérateur prédisposant à toutes les formes de sacrifices. Il 

apparaît dés le XVIII° siècle avec la philosophie des «lumières» qui se veut 

cosmopolite (traduire par Mondialiste) et anti nationaliste (traduire par 

égalitaire). Cette fois le chef d’orchestre est britannique et ses élèves sont 

européens. Ils ont pour noms : Thomas Hobbes, John Locke, René Descartes, 

Baruch Spinoza, Emmanuel Kant, Isaac Newton, Voltaire, Rousseau, Benjamin 

Franklin, Thomas Jefferson, David Hume, Cesare Beccaria… Se voulant 

«raisonnables», ils prônent le matérialisme, le scientisme, le relativisme, 

l’empirisme, le laïcisme… Cela mènera à la désacralisation puis à la séparation 

des pouvoirs que pourtant ils déifient, mis à part celui de l’Eglise dont on se 

partage les dépouilles, évidement. Maintenant, tous les ingrédients, tous les 

acteurs, tous les moyens peuvent se mettre en place. Le premier acte d’une 

pièce, qui en compte beaucoup d’autres, va commencer. Le rideau se lève sur la 

scène américaine et les «despotes éclairés» vont donner leur pleine mesure. 

Gorges Gusdorf nous dit qu’Aux yeux des Français, mais aussi au jugement 



d’une partie de l’opinion internationale, la France est le pays où furent 

inventés les droits de l’homme, que la révolution de 1789 révéla au monde 

ébloui sous la forme de panneaux publicitaires, imitant parfois la 

représentation traditionnelle des tables de la loi Mosaïque (?) avec 

accompagnement d’ustensiles empruntés à l’iconologie de la Maçonnerie (!). 

Ce thème est devenu un lieu commun dans la France républicaine depuis 

1870. Pourtant …si la Révolution a proclamé les droits de l’homme, elle ne 

les a pas pratiqués. …Il est paradoxal et absurde d’attribuer l’honneur 

d’avoir inventé les droits de l’homme à ceux qui ont mis la Terreur à l’ordre 

du jour. D’autant que …La déclaration du 26 août 1789 a été préparée en 

étroite collaboration avec Thomas Jefferson, représentant diplomatique des 

Etats Unis à Paris. L’inspiration se transmet ainsi de l’insurrection 

américaine à la révolution de Paris… (Gorges Gusdorf). D’une façon 

caricaturale et en forçant un peu le trait, nous pouvons en conclure que si, 

historiquement, l’idée des «lumières» est née chez les Britanniques, celle des 

Droits de l’Homme est américaine, tandis que les Français s’étripent avec 

l’invention : de la Terreur (Robespierre) ; de la lutte des classes (les 

aristocrates à la lanterne) ; de la dénonciation de la propriété privée (J.J. 

Rousseau). Là se résume une partie de son génie créateur ! 

Revenons aux Etats-Unis. Sa «Déclaration des Droits» trouve son 

origine dans trois textes fondamentaux qui sont : La Grande Charte, la Pétition 

des Droits et la Déclaration des Droits de 1774, garantissant le droit individuel et 

son intangibilité. Le 4 juillet 1776 le Congrès Continental fait sa Déclaration 

d’Indépendance. Elle avait été préparée par Thomas Jefferson, Benjamin 

Franklin, John Adams, Roger Sherman, et Robert Levingston. La Constitution 

de 1787, ratifiée en juin 1788, est enfin adoptée en 1789. Elle repose entre autres 

sur la séparation des pouvoirs, la liberté de parole, de religion, de la presse, de 



réunion. Au même moment commence en France des événements qui aboutiront 

à la mort de Louis XVI, le 21 janvier 1793, et cela au nom de la liberté chérie ! 

Qui trop embrasse, mal étreint, ceci aussi nous connaissons. 

En fait, dés le XVIII° siècle, les puissances de l’ombre sont en place. 

…Cette sujétion du pouvoir occulte des sociétés secrètes date de la fondation 

même des USA… dit Jacques Ploncard d’Assas, cité dans l’opuscule sur «Un 

gouvernement mondial ? » d’Arnaud de Lassus, octobre 1992, qui rappel que 

…les Etats Unis sont eux-mêmes une création maçonnique …fondée par des 

Initiés tels que Benjamin Franklin et Gorges Washington. Puis il apporte un 

élément de réflexion intéressant …Si l’on observe attentivement les motifs 

décorant un billet d’un dollar, on remarquera sur l’une des faces, à gauche, un 

dessin représentant une pyramide inachevée, surmontée d’un triangle lumineux 

au centre duquel se trouve un œil. La base porte en chiffres romains la date de 

1776. Entourant le tout se lit l’inscription latine «Novus ordo seculorum annuit 

coeptis» : «Le nouvel ordre des siècles approuve l’entreprise» (l’entreprise en 

question est-elle le Mondialisme ?) Apparu sur la monnaie des Etats Unis à 

l’époque du New Deal (1933), ce symbole a une histoire : il fut choisi par 

Weishaupt en 1776, l’année même de l’indépendance américaine, comme 

insigne des Illuminés de Bavière. Dans une note personnelle retrouvée dans ses 

papiers après sa mort, le Frère Adam Weishaupt déclare : …Nous devons tout 

détruire aveuglément, avec cette seule pensée : le plus possible et le plus vite… 

Cité par Jacques Bordiot dans «Une Main Cachée Dirige», page 63, Editions du 

Trident, 1992. Est-ce là tout l’idéal maçonnique ? En revanche …C’est 

probablement en raison de la coïncidence que l’Illuminé Thomas Jefferson, 

Benjamin Franklin, John Adams proposèrent en 1782 au Congrès de placer 

cette étrange image au revers du sceau des Etats Unis. La proposition fut 

adoptée le 15 septembre 1789 …l’interprétation ne saurait faire de difficulté. Il 



s’agit bien d’un symbole maçonnique. La pyramide représente la Tour de Babel 

(tiens, tiens !) …La date indique qu’en créant en 1776 les Etats Unis 

d’Amérique, les Initiés ont commencé à reconstruire Babel …Le but final sera 

atteint lorsque seront fondé les Etats Unis du Monde. Telle était, du reste la 

conviction du Président américain Grant qui déclarait en 1872 : «Le monde 

civilisé tend vers le républicanisme, vers le gouvernement du peuple par ses 

représentants, et notre grande République est destinée à servir de guide à toutes 

les autres. Notre Créateur (sic) prépare le monde à devenir en temps opportun 

une grande nation qui ne parlera qu’une langue et où les armées et les flottes ne 

seront plus nécessaires» …Faut-il en conclure que les Etats Unis sont 

l’instrument forgé par les Initiés en vue d’atteindre leur objectif ? Ce serait là 

une vue sinon inexacte, du moins très partielle des choses... 

Autre étrangeté, celle du mot Dollar qui n’a aucune raison de 

s’appeler ainsi s’il ne vient du mot allemand Daler ou Taler qui est l’abrégé de 

joachimsthale, du nom d’une pièce d’argent frappée pour la première fois en 

1519 à l’effigie de saint Joachim en Allemagne (sic). Nous pouvons aussi le 

rapprocher du Talion de la loi Mosaïque (œil pour œil) de l’Ancien Testament. 

Le plus étonnant reste à venir. En effet pourquoi symboliser ce dollar 

par un S et qui plus est, barré de deux traits inclinés ? Simplement parce que le S 

est l’initial du roi Salomon et que les deux traits représentent les colonnes 

tronquées du temple détruit de Jérusalem. Nous y revoilà ! Elles font aussi partie 

de l’aménagement symbolique indispensable pour tous Temples maçonniques y 

compris de nos jours et dans tous les pays. Le Judaïsme se confond ainsi à la 

franc-maçonnerie à moins que ce ne soit l’inverse. Dire que, d’après certains, 

l’idéologie religieuse n’a rien à faire dans l’histoire du monde ! La fondation des 

Etats Unis illustre bien le contraire et prouve à quel point les sociétés secrètes et 

les forces occultes sont agissantes. Quoiqu’elles en disent ! 



Dans un article intitulé «La Politique» du n° 426 des Lectures 

Françaises d’octobre 1992, Jacques Ploncard d’Assac relève quelques phrases 

extraites des revues maçonniques. Par exemple …En 1819, c’est la revue 

maçonnique «Hermès» (t. II p.366) qui répète : Le Maçon est un être 

cosmopolite qui appartient à l’humanité ; En 1839, c’est la revue maçonnique 

«Le Globe» qui écrit (page 105) : Citoyens de l’univers, la patrie du véritable 

maçon ne doit avoir que celle du monde ; En 1969 le Grand Maître du Grand 

Orient rappelait qu’il y a deux cents ans le chevalier de Ramsay a annoncé la 

République Universelle. Depuis, inlassablement, malgré les déceptions, malgré 

les larmes, malgré le sang, les Francs Maçons du monde entier participent à 

son édification… (Humanisme, juillet 1969) ; En 1989 les «Points de vue 

Initiatique», n° 72 de la Grande Loge de France déclare ouvertement que «la 

construction d’un espace européen n’est pour les maçons, que le précurseur 

d’un espace universel, d’une Terre Patrie»… Rappelons que ce délire 

messianique, matérialiste et laïc, les transforme en adorateur du Prince. Ils 

l’appellent pour la circonstance «Le Grand Architecte de l’Univers». C’est une 

théologie inversée, figurée par une pyramide à l’endroit (symbole de spiritualité) 

qui se superpose à une autre, dont la pointe est tournée vers le bas (symbole de 

matérialité), afin de respecter l’équilibre des deux forces selon le vieux principe 

qui veut que «pile, je gagne, face tu perds». Contrairement à ce que certains 

prétendent ce n’est plus du monothéisme mais du polythéisme. Nous ne sommes 

plus très loin du «pari» de Pascal et ceux qui se prétendent Initiés ne sont que 

des manipulateurs manipulés. Pour l’instant nous retiendrons que la création des 

Etats-Unis s’est fait sous très nette influence maçonnique. Nous mesurerons 

l’importance de ses moyens, notamment financiers, à travers les révolutions : 

Française, Russe, etc. 

La Révolution Française n’échappe pas à l’idée anglaise des 



lumières, retransmise notamment à Marie Joseph Gilbert Motier, marquis de 

Lafayette, par son grand ami américain Thomas Jefferson. L’intention 

Mondialiste se propage ! Comme pour l’insurrection américaine, l’examen de la 

Révolution Française sous le simple aspect historique ne suffit pas, car il existe 

aussi une face cachée, secrète et occulte qui est rarement évoquée mais toujours 

déterminante. 

…1789 est une bouffée délirante …qui se prend au sérieux et 

s’empare de la réalité …Dans une ambiance surchauffée, quelques incidents 

servent de détonateurs… (Gorges Gusdorf). Le peuple veut se substituer à 

l’autorité royale. Le Souverain ne l’est plus, le peuple le devient. René Sédillot 

dans «Le Coût de la Révolution Française», Collection Vérités et Légendes, 

Perrin, 1987, pense qu’avec le recul …Les légendes se dissipent. Les réalités se 

précisent… Mais …elle a aussi ses zones d’ombre… et …à la question : 

comment peut-on dissocier la Révolution de l’Empire ? Il répond : Les deux 

épisodes s’enchaînent… Ils ne font qu’un, et ce sont le plus souvent les mêmes 

personnages qui les ont animés …Même si l’empereur …apparaît aussi comme 

le contraire de la Révolution, lorsqu’il restaure une monarchie, fonde une 

dynastie, crée une noblesse, met en place des institutions, rétablit l’ordre là où 

les révolutionnaires avaient semé le désordre... Dans son avant propos René 

Sédillot annonçait son intention …de dresser un bilan ou plus exactement les 

bilans, chiffres en main… Mais …Qui dit bilan dit balance… et …Le fléau de la 

balance ne ment pas… Combien il a raison ! Il y a cependant une condition a 

remplir. Tous les paramètres de l’histoire officielle et officieuse doivent être mis 

sur les deux plateaux de la balance car, entres elles, il y a un gouffre. Et pour 

cause ! 

Dans Une main Cachée Dirige, aux éditions du Trident, 1992, Jacques 

Bordiot nous apporte des informations qui vont nous permettre d’aborder cette 



Révolution en trois étapes : la préparation, l’action, la conclusion sous un aspect 

rarement évoqué. Là encore, à l’image de l’Insurrection Américaine, les clubs 

occultes sont toujours agissants. 

Tout commence, dés l’arrivée du fils de l’avocat prussien Necker, au 

siège parisien de la banque Isaac Vernet en 1748. …Il se fit initier à la franc- 

maçonnerie et en 1750… devint …l’associé de Vernet. Ayant soudoyé un 

commis des Affaires Etrangères, Necker eut connaissance des pourparlers 

secrets de paix entre la France et l’Angleterre. Il rafla à vil prix toutes les 

valeurs anglaises qu’il put trouver sur le marché et, après le traité de Paris du 

10 février 1763, il les revendit avec, dit-on, un bénéfice de 1 800 000 livres… (la 

fortune Rothschild est née d’une intoxication de l’information, celle-ci d’un délit 

d’initié). Une opération du même ordre sur les créances canadiennes acheva 

d’en faire un des personnages les plus riches du royaume… Il recevait à sa table 

ouverte ses Frères… maçons …qui lui firent la réputation «d’homme éclairé». 

Grâce à quoi, en octobre 1776, Louis XVI appelait au contrôle général 

Taboureau des Réaux, simple prête nom pour Necker qui, protestant, ne pouvait 

recevoir le titre. Sa politique a consisté à …emprunter sans mesure et aux plus 

dispendieuses conditions. Puis vint le moment ou …la majeure partie des 

emprunts était consacrée à payer les intérêts des précédents. Cette politique 

financière était …soutenue par les banquiers… comme Mallet, Hottinguer, 

Mirabaud, Verne, qui y trouvaient leur compte. …Certains esprits clairvoyants 

s’apercevaient bien que de telles pratiques menaient le régime à sa perte. Ses 

opinions, Necker les a …tirées de son initiation maçonnique. Il a obtenu pour 

résultat que «…s’engage une lutte entre le régime de la France et le régime de 

Necker…» dit Vergennes dans un Mémoire sur le compte rendu de Necker. …Le 

19 mai 1781, Maurepas faisait décider son renvoi ; aussitôt tout ce que Paris 

comptait de «philosophes», de francs-maçons, de financiers et de folliculaires à 



leurs ordres se déchaîna …toute une conjuration d’intérêts politiques et 

financiers s’employait à travailler l’opinion pour la pousser à réclamer le 

retour de Necker. Si bien qu’après la banqueroute du 16 août 1788, Louis XVI 

se résigna, dix jours plus tard, à rappeler Necker… qui bien entendu …reprit sa 

désastreuse politique financière… 

Dés lors l’histoire s’accélère …Le 5 mai 1789, ouverture des Etats 

généraux. Le 17 juin, le Tiers s’érige en Assemblée nationale. Le 11 juillet, 

Louis XVI renvoie Necker. Connu à Paris le 12 juillet 1789, ce renvoi provoqua 

une violente agitation… Pierre Gaxotte dans «La Révolution Française», Fayard, 

1928, page 131 et 132, cité par Jacques Bordiot dit …«Quant aux banquiers, ils 

descendirent dans la rue avec leur famille et leur personnel et mirent à la 

disposition des révolutionnaires, argent, locaux, armes et provisions. Deux 

d’entre eux, Delessert et Prevoteau, avancèrent pendant plus d’un mois les 

sommes nécessaires à l’entretien d’un bataillon». 

Jacques Bordiot entre dans le vif de l’action …Le 14 juillet, la foule 

envahit l’Hôtel des Invalides, s’y empare de fusils et de canons puis, vers midi, 

marcha sur la Bastille que lui livra le gouverneur de Launay. Le 15, Necker 

était rappelé par Louis XVI… Evidement sa «nouvelle» politique d’emprunt ne 

pouvait mener qu’à une nouvelle catastrophe puisque la même avait motivé son 

renvoi. Pour aider au redressement des finances publiques, Talleyrand, l’évêque 

d’Autun, toujours naïf mais jamais innocent, propose de remettre à l’Etat les 

biens appartenant au clergé. Ce qui ne lui coûte pas grand chose. Le 2 novembre 

l’Assemblée accepte l’offre avec beaucoup d’intérêts. 

Rien ne change et de plus Necker a pour lui …Les bourgeois qui 

pensent à leurs rentes, les agioteurs qui ont joué à la hausse, les agents de 

changes qui manipulent la Bourse ; quant à …la foule, soigneusement 

«intoxiquée»… elle …suit les hommes d’argent… Tous soutiennent Necker aussi 



longtemps qu’il leur est utile, après …ils le lâchent sans ménagement… Il 

n’avait été qu’un pitoyable pantin manipulé par …ces financiers dont les 

intérêts sont évidents… De leur part, le soutien de Necker n’était… qu’un 

épisode dans l’exécution d’un plan positivement politique… 

Aux Etats Unis les francs-maçons avaient construit leur Etat, en 

France ils détruisaient la monarchie …Au vrai, il s’agissait bel et bien d’un 

complot contre le régime, tramé dans la Société de l’Harmonie qu’avait fondé 

le fameux docteur Messmer… S’y côtoyaient Noailles, Ségur, La Fayette, le duc 

d’Orléans, les parlementaires d’Epremesnil, Condorcet, Duport, Hérault de 

Séchelles, Fréteau, tous inspirés par l’archevêque Fénelon ou le président de 

Montesquieu. Or …Pour la réussite de ce complot il fallait le désordre, 

l’anarchie, qui suscitent le désarroi et la peur... C’était la mission confiée à 

Necker et il l’avait remplie au-delà de tous les espoirs. 

Cependant le vrai chef d’orchestre unanimement reconnu était : …le 

duc d’Orléans, premier prince de sang et propre cousin du roi, le futur régicide 

Philippe-Egalité. Il y sacrifia des sommes astronomiques. Il avait non seulement 

englouti toute son importante fortune mais s’était aussi considérablement 

endetté pour …entretenir une foule de pamphlétaires, de tribuns d’Assemblée et 

de place publique, d’émeutiers, de salonnards et d’espions. Il subventionnait le 

«Club des Trente», fondé par un de ses familiers, le conseiller au Parlement 

Adrien Duport, et dont faisait partie l’abbé Siéyès qui sera Directeur, Consul, 

sénateur d’Empire ; le duc de Biron, général de la Révolution ; le marquis de 

Condorcet, philosophe et mathématicien ; l’évêque d’Autun, Maurice de 

Talleyrand-Périgord ; Gabriel Honoré Riquetti, comte de Mirabeau ; le duc de 

Montmorency-Luxembourg ; le marquis de La Fayette ; le duc de La 

Rochefoucauld ; le vicomte de Noailles ; etc. …Le duc d’Orléans subventionnait 

aussi les Réunions de Viroflay et le Club des Valois, installé au Palais Royal 



même …dont certains… d’entre eux appartenaient encore à la Société des Amis 

des Noirs, à la Société chez le Banquier Kornmann, qui avait succédée à 

l’ancienne Société de l’Harmonie… 

Cependant, Orléans n’était pas le seul financier de la Révolution. Les 

puissances étrangères telle que l’Angleterre, la Prusse, la Russie, finançaient 

aussi les clubs ou les aventuriers comme …l’israélite Benjamin Vietel Ephraïm, 

que la constituante fera arrêter dans la nuit du 18 au 19 juillet ou la baronne 

hollandaise d’Aelders de son vrai nom Etta Palm... Mais les Français ne sont 

pas en reste et le Chevalier de la Luzerne, ambassadeur de France à Londres, 

dans son rapport du 26 novembre 1789 …accusait nommément Danton et son 

ami Paré d’être stipendiés de Pit et …jusqu’à Mirabeau… Bernard Fay précise, 

dans «Louis XVI ou la fin d’un Monde», Amiot-Dumont, 1955, page 183, cité 

par Jacques Bordiot, que …«Par son agent Miles, l’Angleterre répand son or 

aux Jacobins, comme la Prusse le fait par le juif Ephraïm. Danton a été le 

salarié de l’Angleterre et Lebrun l’est… Quant à Talleyrand toujours fidèle à 

lui-même …il touche de tout le monde en toute occasion… Même …Certains 

courtiers vous indiquent les moyens d’acheter des groupes entiers de députés, 

comme fait Brémond avec Gouverneur Morris, le ministre des Etats Unis… 

Jacques Bordiot soulève un autre pan du voile lorsqu’il écrit 

…Toutefois, il faut bien admettre qu’entre les divers conjurés de l’opposition au 

régime monarchique…et entre les intérêts les plus disparates, voire opposés, il 

n’existe qu’un point commun : leur appartenance à la Franc-Maçonnerie. 

Même …L’auteur de L’esprit de lois, le président Montesquieu avait «reçu la 

lumière» au cours d’un séjour en Angleterre. C’est pourquoi …Aux Etats 

généraux, 477 députés du Tiers sur 578 étaient «Initiés», ainsi que près de 90 

députés de la noblesse et plusieurs représentants du clergé, dont Siéyès et 

Talleyrand. 



Ils ne sont pas les seuls, loin de là. «…Le duc d’Orléans est le Grand 

Maître du Grand Orient de France depuis 1771, alors qu’il était encore duc de 

Chartres ; …le prince Charles de Rohan est maître de la Grande Loge 

«L’intelligence», Souverain Prince de la Maçonnerie, etc. ; le comte de 

Choiseul, Vénérable Maître de la loge des Enfants de la Gloire, Grand Elu 

Parfait, Maître Chevalier et Prince Maçon, etc. Le duc de Montmorency- 

Luxembourg, membre du Club des Trente et du Club de Valois, président des 

députés de la Noblesse aux Etats Généraux à partir de juin 1789, est fondateur 

et secrétaire général du Grand Orient de France. Necker, le vicomte de 

Noailles, le banquier Tassin, Condorcet, Siéyès, Biron, Talleyrand, Mirabeau, 

Choderlos de Laclos, les frères de Lameth, l’astronome Bailly, président de la 

Constituante et premier maire de la Commune de Paris, Brissot l’un des futurs 

chefs de la Gironde, le financier et chimiste Lavoisier et tant d’autres 

personnages politiques sont Maçons, comme le «bonhomme» Benjamin 

Franklin, dont on fera un Vénérable de la Loge des Neufs-Sœurs. Le cas de La 

Fayette ouvre de singulières perpectives sur la participation de la Maçonnerie à 

la Révolution. En effet …Il a appartenu à tous les rites et à toutes les 

obédiences maçonniques de son époque… 

Pierre Mariel, dans «Le baquet de Messmer» in Miroir de l’Histoire, 

n° 9, octobre 1950, page 64, cité par Jacques Bordiot, écrit …Nous retrouvons 

Messmer, sous le numéro 29, inscrit au tableau de la Loge Saint Jean du Rite 

Primitif de Narbonne (qui ne siégeait pas à Narbonne mais à Paris) a «coiffé» 

toutes les sociétés secrètes de son temps… Or cette loge …fondée sur la Société 

de l’Harmonie appartient à l’Illuminisme, de Weishaupt… Si l’on connaît bien 

les Illuminés de Bavière malgré le grand secret dont ils s’entouraient, c’est que 

la totalité de leurs archives est tombée entre les mains de la police Bavaroise en 

1785... 



Cet Adam Weishaupt est un bien étrange individu. Il est né en 1748 en 

Bavière et …il fit la connaissance du baron Adolf de Knigge …il lui confie …son 

idée de fonder une société secrète qui aurait le pas sur les autres et établirait 

son hégémonie sur le monde. De Knigge s’enthousiasme et tous deux mettent sur 

pied la charte d’un Ordre des Illuminés. Cet ordre vit le jour le 1° mai 1776… 

Dans son Histoire de la Révolution Française, Livre I° chapitre III, Louis Blanc, 

cité par Jacques Bordiot, expose que …Par le seul attrait du mystère, par la 

seule puissance de l’association, soumettre à une même volonté et animer d’un 

même souffle des milliers d’hommes …au moyen d’une éducation lente et 

graduée, des êtres entièrement nouveaux ; les rendre obéissants jusqu’au délire, 

jusqu’à la mort, à des chefs invisibles et ignorés…. Tout cela afin de …peser 

secrètement sur les Cours, envelopper les souverains, diriger à leur insu les 

gouvernements et mener l’Europe… Gorges Ollivier, dans «Histoire Politique 

de la Franc-Maçonnerie» in Lecture Française, n° spécial, avril 1958, page 9 et 

cité par Jacques Bordiot, écrit que …Les confidences du Frère comte de Virieu 

sur le congrès de Wilhelmsbad (1782) ne peuvent laisser aucun doute sur les 

projets de destruction des monarchies catholiques par les Illuminés 

d’Allemagne…. Or à ce congrès comme à celui de Francfort de 1786 assistaient 

les Illuminés d’Allemagne mais aussi ceux de France ainsi que de nombreux 

Francs-Maçons allemands, français et anglais... . M. Ch Fronsac, dans «Le Fil 

d’Ariane», Aux Armes de France, 1942, page 61-62 cité par Jacques Bordiot, 

…fait remarquer que c’est à ce dernier congrès que les Francs-Maçons 

français et anglais y arrêtèrent leurs plans et que le roi de France fut condamné 

à mort…. …Ajoutons que, dans «La Franc-Maçonnerie française et la 

préparation de la Révolution», le Frère Gaston Martin «a reconnu que par 

l’institution de 69 loges militaires, la Franc-Maçonnerie a paralysé l’armée… et 

que la création de la Garde Nationale prévue en loge dès 1786, a fourni aux 



rebelles la troupe qui leur manquait»... . C’est donc bel et bien en 1786 …que, 

sous l’influence de l’Illuminisme et par l’intermédiaire du Grand Orient de 

France, s’est ouverte l’ère révolutionnaire... 

Les Francs-Maçons, «fils des Lumières» de l’Ouest Européen, étaient 

donc unis autour d’une même idéologie pour imposer la séparation et laïcisation 

des pouvoirs. Ils n’étaient pas les seuls à œuvrer …Ainsi le climat 

révolutionnaire a été la résultante des agissements de trois forces occultes : la 

franc-maçonnerie, l’étranger, la haute finance internationale, avec d’étroites 

collusions entre elles… même s’ils ne se faisaient pas de cadeaux entre eux. 

Ainsi …le 22 février 1793, le Grand Maître du Grand Orient de France, 

Philippe Egalité, député à la Convention, après avoir voté la mort de son 

cousin, écrivit à Milcent, du Journal de Paris, qui la publia, une lettre dans 

laquelle il reniait l’Ordre dont il ne voulait plus «se mêler en rien». Dés lors il 

fut mis en «sommeil»… (expulsion provisoire, en attente de jugement). Jacques 

Bordiot, dans sa note n°29 page 83, complète son information …Le 13 mai 

1793, une Assemblée du Grand Orient, présidée par Roettiers de Montalleau, 

prononçait la déchéance du Grand Maître et faisait briser son épée. Le 6 

novembre, Philippe-Egalité montait à la guillotine... Décidément il fallait 

vraiment «obéir jusqu'à la mort à des chefs invisibles et ignorés de tous». Le duc 

d’Orléans ne pouvait déroger à la règle et ne devait pas se repentir, même 

tardivement. 

Si Jacques Bordiot insiste sur la période pré révolutionnaire en France 

…qui s’étend de 1776 environ à 1793… c’est dit-il …qu’elle représente une 

synthèse de tous les éléments des révolutions antérieures, de l’Indépendance 

Américaine surtout …mais aussi qu’elle a servi de modèle à toutes les 

révolutions qui l’ont suivi… En effet Jacques Bordiot, citant Pierre Gaxotte, 

constate que …contrairement à une opinion trop répandue et doctoralement 



entretenue par des esprits partisans… «La misère peut susciter des émeutes. 

Elle ne cause point de révolutions. Celles ci ont des causes plus profondes»… 

car… «Une émeute peut être spontanée : une révolution jamais»... En d’autres 

termes une émeute peut éclater à cause de la faim et se calmer dés que les 

ventres sont pleins, tandis que, pour une révolution il faut une idéologie, un 

dogme, une utopie. Jacques Bordiot ajoute qu’il …peut se faire d’ailleurs 

qu’une révolution éclate dans une nation économiquement florissante. C’était le 

cas de la France de 1789 qui se caractérisait par la formule : «L’Etat pauvre 

dans un pays riche»... Mais si les révolutionnaires français ont triomphé c’est 

aussi parce qu’ils avaient l’appui d’une élite et de la finance qui avait sapé 

l’autorité de L’Etat. La Révolution présentait toutefois un point faible …elle n’a 

pas pris suffisamment conscience que l’idéologie doit être une création 

continue… Ce qui permit à de douteux intrigants la «surprise» du 9 Thermidor. 

Il devait appartenir aux bolcheviks de comprendre la puissance de l’idéologie 

aussi bien sur l’élite que sur les masses. Ce fut l’élément décisif du succès de la 

Révolution d’Octobre 1917 et la survie de l’Union Soviétique… C’est le 

processus qu’utilise aussi la Haute Finance internationale pour parvenir, sur 

les traces de l’Illuminisme, à l’instauration d’un Gouvernement Mondial… 

La Révolution Russe : …Pas plus que la Révolution française, la 

Révolution russe d’octobre1917 ne fut l’explosion spontanée d’une révolte du 

peuple contre le régime monarchique. Elle fut, au contraire, le résultat d’une 

longue manipulation de «l’intelligentsia» par des éléments non slaves… dit 

Jacques Bordiot en introduction au chapitre IX, page 115, de son livre «Une 

Main Cachée Dirige» aux Editions du Trident, 1992. 

En 1917, Lénine proclamait que «Sans théorie révolutionnaire, pas de 

révolution», aussi son théoricien, issu d’une famille juive convertie au 

protestantisme, sera Karl Marx. Dés 1867 «Le Capital» paraît en Allemagne, il 



est traduit en Russe deux ans plus tard …En 1883, Gorges Plékhanov fonda le 

groupe marxiste de la «Libération du Travail » qui provoqua l’éclosion de 

nombreux «clubs» ou «cercles», à la manière des Sociétés de Pensée française 

de la fin du XVIII siècle. Certains de ces cercles fusionnèrent, en 1895, …sous 

la direction de Vladimir Illitch Oulianov dit Lénine et de Julius Tszederbaum dit 

Martov… En 1903, durant le congrès de Londres (sic) est créé le Parti Social 

Démocrate. 

Entre le parti des Bolcheviks (du russe : majoritaire) qui sont les 

extrémistes révolutionnaires, et le parti des Mencheviks (du russe : minoritaire) 

qui sont les partisans d’une réforme plus démocratique, la lutte est à mort. En 

1904 les libéraux exploitent les premiers revers russes dans sa guerre contre le 

Japon. Le 22 janvier une manifestation de gréviste se termine dans un bain de 

sang. Ce …dimanche sanglant ouvrait l’ère révolutionnaire … et 

…L’anéantissement de la flotte russe à Tsoushima, le 27 mai 1905, …fut 

l’occasion d’une première tentative de soulèvement... Ils s’en suivent …Le 27 

juin, la célèbre mutinerie du cuirassé Potemkine ; le 28, massacre de l’escalier 

Richelieu à Odessa ; le 29, bombardement du port. La Russie était prise dans 

l’engrenage… (Jacques Bordiot). Maintenant la révolution peut enfin 

commencer mais elle ne dispose que de faibles moyens financiers. Le banquier 

Jacob Heinrich Schiff va tomber du ciel à point nommé. 

Cet Allemand, né à Francfort sur Main en 1847, établi en Amérique en 

1865, se met au service de la banque Kuhn, Loeb and Compagny de New York. 

Quelques années plus tard …M. Schiff dirige de nombreuses compagnies 

financières, dont la Central Trust Co, la Western Union Télégraph Co, la Wells 

Fargo Express Co et a présidé, à de nombreuses reprises, la Chambre de 

Commerce de New York… Puis vient le temps des louanges, aussi The Jewish 

Communal Register of New York (Kehillah, New York, page 1018/ 1019) 



d’après La Haute Finance et les Révolutions, n° spécial de Lectures Françaises, 

avril 1963, Annexe II, page 119-121 et cité par Jacques Bordiot, page 117, note 

n° 3, lui décerne la suprême distinction : … M. Schiff est le philanthrope juif par 

excellence… En fait …«Il s’est intéressé spécialement aux universités de 

Columbia, de Harvard et de New York», toutes trois, comme par hasard, sous la 

coupe du Groupe de la Table Ronde américain… De plus …Il reconnaît aussi 

que Schiff a financé les révolutionnaires russes… Mais il y avait un précédant 

…Déjà, lors de la guerre de Crimée (1854-1855) et «selon le duc Ernest de 

Cobourg, qui le rapporte dans ses mémoires, Rothschild lui aurait déclaré que 

n’importe quelle somme était disponible pour une guerre contre la Russie…» 

La Russie de 1905, à genoux devant l’envahisseur japonais, est aussi 

ruinée, endettée et menacée de l’intérieur. Théodore Roosevelt, président des 

Etats Unis, sert de médiateur entre les deux puissances. Ainsi …Lorsque le 

ministre russe, le comte Witte, vint à Portsmouth (USA) pour rencontrer les 

plénipotentiaires Japonais, il reçut la visite de trois Israélites, Jacob Schiff, le 

Docteur Strauss, ancien ambassadeur des Etats Unis à Rome (!) et M. Kraus, 

Grand Maître de l’Ordre Maçonnique israélite des B’naï B’rith… «Le comte de 

Witte confirme qu’il ne peut être question d’étendre les droits civiques aux juifs 

sans les exposer à une réaction populaire…» 

…Dés lors, la banque Kuhn, Loeb et Co préparera la révolution… 

(Jacques Bordiot). Pourtant, dés le …30 octobre 1905, Nicolas II transformait la 

Russie en monarchie constitutionnelle... A ce moment le Tsar reprend la 

situation en main et …fait arrêter et déporter les principaux dirigeants du 

Soviet, dont Lieba Bronstein, dit Lev ou encore Léon Davidovitch Trotsky, 

tandis que les autres s’exilaient… En 1906 le calme est rétabli… et …Trotsky, 

à son tour émigra, pour ne revenir en Russie qu’en 1917 …Jacob Schiff ne se 

tint pas pour battu. En 1911 …il arrachait au président Taft la dénonciation des 



accords commerciaux avec la Russie, ce dont il devait se vanter ouvertement 

dans une déclaration au New York Times, contrôlé par la Table Ronde, paru le 

5 juin 1916... Affaiblie par tant et tant d’ennemis, la Russie n’est pas prête au 

moment de sa déclaration de guerre de 1914. Mettant à profit la situation 

intérieure catastrophique organisée par les meneurs, le 23 février 1917 à Saint 

Petersbourg, commence une grève qui va dégénérer. Le 27 la Garde se mutine et 

le 2 mars Nicolas II abdique. 

Pour l’abattre, il avait fallut toute la ténacité des clubs, une guerre 

contre le Japon suivie d’une autre en Europe et enfin faire face aux «idéalistes» 

dont le programme Mondialiste passait par l’Internationale Socialiste. Le groupe 

de pression bancaire international n’avait pas été étranger à sa réussite. Lorsque 

Trotsky vient à New York sollicite l’aide de Jacob Schiff pour ses bolcheviks, 

celui ci misait déjà sur les mencheviks pour abattre la monarchie. Il n’allait pas 

tarder à retourner sa veste …Dans le recueil intitulé : Documents relatifs aux 

Affaires Etrangères des Etats Unis 1918 – Russie, Tome I page 7, publié par le 

gouvernement américain en 1931, on trouve un télégramme caractéristique, 

adressé par l’Ambassadeur des Etats Unis en Russie au secrétaire d’Etat à 

Washington, ainsi rédigé : Dossier n° 861.00/288, L’Ambassadeur en Russie 

(Francis) au secrétaire d’Etat (télégramme) : L’ordre règne toujours. Des 

dispositions sont prises actuellement pour empêcher toute prétention au trône… 

et rendre nulle toute prétention visant à préserver la succession impériale… Il 

est difficile de faire plus clair dans le genre. Dire que les manuels scolaires 

parlent toujours de révolution populaire et spontanée ! 

Pour compléter le tout …Le 3-16 avril 1917, Vladimir Illitch Oulianov 

dit Lénine et Grégoire Yevseïevitch Radomilsky dit Zinoviev, accompagnés de 

plusieurs socialistes et bolcheviks, arrivaient à Saint Petersbourg, venant de 

Suisse après avoir traversé l’Allemagne dans le fameux «train plombé»… 



Lénine apportait quarante millions or fournis par le gouvernement de Berlin. 

Car depuis le début de la guerre, au moins, les Allemands subventionnaient, eux 

aussi, les révolutionnaires russes, soit directement par la Reichsbank, soit par 

l’intermédiaire de Max Warburg, de la banque MM. Warburg & Co, de 

Hambourg, frère de Paul Warburg, gendre de Loeb, de la Kuhn, Loeb & Co. 

Cette subvention allemande est précisée par une note secrète, adressée le 12 

février 1918, par le 3° Bureau aux commissaires du Peuple et publiée par le 

gouvernement américain… (Jacques Bordiot). La note indique que …Le 

capitaine Konshin a été arrêté …porteur de deux documents allemands 

…portant des timbres de la police secrète de Pétrograd. Ces documents sont des 

ordres originaux de la Reichsbank n° 7422 du 2 mars 1917, relatifs à 

l’ouverture de comptes à MM. Lénine, Sumenson, Koslovsky, et autres 

personnes …ouverture faites en vertu de l’ordre de la Reichsbank n° 2754. Elle 

est signée R. Bauer adjoint de Buckholm, chef de division (Documents 

parlementaires des Etats Unis, traduction française, éditions Brossard, citation 

relevé dans P. Virion «Bientôt un Gouvernement Mondial ? », pages 135-136 et 

cité par Jacques Bordiot). 

Pour couronner le tout il se trouve que, durant les premières 

manifestations de février / mars 1917 à Saint Petersbourg, Lénine était en Suisse 

et Trotsky aux Etats Unis. S’ils revinrent en Russie… c’est …sur l’injonction de 

la Haute Finance internationale…. Obéissants aux «recommandations», Lénine 

et ses compagnons sont donc rentrés avec le «wagon plombé », tandis que 

Trotsky …avait pris place, le 27 mars 1917 à bord du Christinia avec ses 

camarades et des fonds importants. Le 25 octobre l’insurrection éclate, le 1° 

novembre les mencheviks prennent la fuite, les bolcheviks triomphent. 

Maintenant si nous savons qui fabriquent et financent les 

«Révolutions», nous ne connaissons toujours pas leurs raisons. Dans «Une main 



cachée dirige», page 118, Jacques Bordiot nous livre un début d’information. 

C’est, dit-il …Le refus du tsar d’autoriser la création d’une Banque Centrale en 

Russie…Or la banque Kuhn, Loeb & Co, une des «Big Three» américaines, liée 

aux Morgan et aux Rothschild, portait un intérêt particulier à la constitution des 

Banques Centrales ; c’est ce qu’allait montrer Paul Warburg, gendre de 

Salomon Loeb, qui organisa, en 1910, la réunion de Jekyl Island pour la 

création de la Federal Reserve System. D’où l’intervention de Jacob Schiff, 

autre gendre de Salomon Loeb, dans la révolution russe… 

De ce point de vue, les rapprochements que nous pouvons faire entre 

les Révolutions : Américaine, Française et Russe, sont étonnants et c’est le 

moins que l’on puisse dire. C’est si vrai qu’aux Etats Unis par exemple …Dés 

les premières années, les dirigeants …ont manifesté des craintes devant les 

empiétements de la Finance sur la politique. Le troisième président, Thomas 

Jefferson, écrivait à son prédécesseur John Adams : Je crois sincèrement 

comme vous que les établissements bancaires sont plus dangereux que les 

armées permanentes… (The Writing of Thomas Jefferson, G.P. Putnam & Sons, 

New York, 1899, volume X, page 31 et cité par Jacques Bordiot, chapitre II). 

Jefferson savait parfaitement de quoi il parlait, d’où les raisons de la méfiance 

du Pouvoir Politique face aux pouvoirs des financiers. Jacques Bordiot indique 

dans sa note n°2 que …Cette hostilité aux «banquiers privés» fut peut être le 

motif de l’assassinat de Lincoln, le 14 avril 1865, au Ford Theatre de 

Washington, par l’acteur John Wilkes Booth… Nous pouvons comprendre leur 

prudence et cela d’autant plus que, plus tard …Lénine devait déclarer que la 

Banque Centrale équivalait à la communisation à 90% du pays... 

Tout cela les Anglais le savaient depuis longtemps déjà, car le 

…Prototype de la Banque Centrale, la Banque d’Angleterre… fut …fondée en 

1694 par William Paterson… qui résumait ainsi l’activité de son établissement 



…La banque a récolté des bénéfices sur tout l’argent qu’elle a créé avec rien… 

Mais avec cet argent que ne peut-on pas faire ? En 1852 pour le ministre des 

finances Gladstone …la situation se réduisait à ceci : le gouvernement devait… 

laisser faire la Puissance d’Argent souveraine et indiscutée… Ce n’est pourtant 

qu’en 1946 que la banque fut nationalisée, ce qui n’a d’ailleurs rien changé 

…En 1961, par exemple, le gouverneur était un Baring, Lord Cromer, et parmi 

les membres figuraient des représentants de Lazard, de Hambro et de Morgan- 

Grenfell. En fait …dix-sept banques privées internationales ont la haute main 

sur l'ensemble de l’économie britannique… 

La Révolution Française n’avait pas de raison d’échapper au monde 

de la finance, aussi l’idée de Banque «Royale» c’est à dire «Centrale» avait déjà 

inspiré Louis XIV, grâce à Law et fut reprise en 1789 par Taboureau de 

Montigny auprès de Louis XVI. Si Necker a ruiné l’Etat, la gestion des finances 

publiques par les révolutionnaires s'est révélée encore plus calamiteuse. 

L’aventure des assignats décidée le 19 décembre 1789 par l’Assemblée 

Constituante fût transformé le 17 avril 1790 en papiers monnaie à cours forcé. 

S’en suit une succession d’émissions qui achève la débâcle financière. Le 19 

février 1796, devant le désastre, le Directoire décide d’arrêter les émissions pour 

aussitôt les remplacer par le «mandat territorial». Nouveau désastre. Il est 

décidé, le 17 mai, de revenir à la monnaie métallique. Qui donc pouvait gagner 

ce que les autres perdaient allègrement ? 

Face à ce véritable suicide …Siéyès cherche une épée… dit Jacques 

Bordiot …Or le banquier Perrégaux se trouvait être le beau-père du jeune 

général Marmont qui, à vingt-cinq ans, était l’aide de camps du général 

Bonaparte, alors en Egypte. D’accord avec plusieurs de ses confrères, dont Le 

Couteulx, Perrégaux expédia en Egypte un certain Bourbaki, chargé de mettre 

Bonaparte au courant de la situation politique et de le prévenir que deux 



millions, recueillis en prévision d’un coup d’état, étaient à sa disposition… (A 

Dauphin-Meunier dans «La Banque à travers les âges», Paris, 1937, tome II 

page 71 et cité par Jacques Bordiot, page 22). Napoléon ne pouvait plus rien 

refuser. Aussi le 10 janvier 1800 …le Genevois Mallet aîné, Fulchiron, 

Davalliers, un syndicat… accompagné de ses collègues Mallet, Le Couteulx- 

Cantebleu, Périer de Grenoble, Perrée de Bordeaux et du notaire Mautort, se 

rendaient au ministère des Finances pour y soumettre un projet de Banque de 

France… Le 18 janvier 1800, le Premier Consul approuvait les statuts… et 

…La loi du 24 germinal An XI …accordait à la Banque de France le privilège 

d’émission du papier-monnaie… 

…Comme l’Angleterre et la France, les nations d’Europe ne tardèrent 

pas à posséder une Banque Centrale. A une seule exception près : la Russie 

impériale ou le Tsar refusa d’autoriser l’institution d’un établissement sous le 

contrôle de la finance étrangère… dit Jacques Bordiot. Puis il cite Gary Allen 

dans «The Bankers and the Federal Reserve» in American Opinion (USA), tiré à 

part, numéros de mars et avril 1970, page 7 …Cela pourrait expliquer pourquoi 

tant de banquiers internationaux furent impliqués dans le financement de la 

Révolution communiste en Russie… 

L’adage selon lequel «les mêmes causes produisent les mêmes effets» 

est étrangement confirmé pour les «révolutions» américaine, française et russe. 

Cependant ce qui interpelle, c’est que les bourreaux sont toujours : les 

financiers, les juifs et les francs-maçons ; et que les victimes sont toujours les 

Monarchies chrétiennes, sauf protestantes. Les faits sont têtus et le nier ne sert à 

rien. Il est vrai que le rapprochement des Eglises n’était pas encore à l’ordre du 

jour. Devrons-nous subir un jour le même processus entre chrétiens et 

musulmans ? Comment se fait-il qu’une religion instituée en lobby s’implique à 

ce point dans un mouvement de destruction systématique ? Dieu seul le sait ! 


Nous tenterons tout de même une explication. 


Si nous partons du principe que ni les révolutions, ni les guerres 

n’éclatent spontanément, alors il nous faut bien admettre qu’elles sont le fruit 

«d’éléments nombreux et disparates» c’est à dire de type Mosaïque. Nous ne 

pouvons pas appréhender la vérité puisque nous y avons accès qu’à travers les 

manuels scolaires, les livres d’histoires ou les explications officielles. La face 

cachée est soit archivée par les Etats, soit en possession d’associations, de partis, 

de chapelles et de simples particuliers. Dans tous les cas, elles ne nous sont 

restituées que dans la mesure où elles glorifient le ou les individus, le ou les 

idéologies, le ou les dogmes, le ou les pays concernés. Au pire il peut s’agir d’un 

moyen de déstabilisation d’une nation, d’un parti, d’un homme et là les 

exemples ne manquent pas. 

Trop rapidement certes, nous avons tenté ici de regrouper quelques 

informations de l’ombre communes à ces trois révolutions. Bien évidemment, il 

ne s’agit nullement de réécrire l’histoire mais de l’éclairer sous un jour différent 

qui, malgré tout, a bien existé. Que cela nous dérange ou nous arrange, il n’en 

demeure pas moins que ces éléments ont été déterminants. Dés lors pourquoi ne 

pas opérer le même genre de mise au point en ce qui concerne les deux dernières 

guerres Mondiales qui s’avèrent avoir été plutôt «Mondialistes» ? Peut-être nous 

fourniront-elles aussi un autre regard sur des événements passés plus récent. 

La 1° guerre mondiale : Là encore, il est intéressant de soulever un 

pan du voile qui la recouvre pudiquement. Jacques Bordiot, dans «Une main 

cachée dirige», page 187, rapporte que …La participation de la Franc- 

Maçonnerie internationale, et surtout, il faut le préciser, du Grand Orient de 

France, n’a pas eu moins d’importance… . Si, en 1917, Alexandre Ribot avait 

fait échouer, en les dévoilant à la Chambre des Députés, les négociations du 

prince Sixte de Bourbon-Parme avec l’empereur d’Autriche en vue d’une paix 



séparée, c’est que la Franc-Maçonnerie avait projeté de démembrer l’Empire 

catholique des Hasbourg pour «créer un Etat laïque à l’Est de l’Europe», selon 

les propres termes du Frère Bouglé, sous directeur de l’Ecole Normale 

Supérieure. Cet Etat laïque sera la Tchécoslovaquie, dont la création, au dire de 

M. Pierre Mariel, «fut l’œuvre de Francs-Maçons de l’ancien empire bicéphale, 

grâce à l’appui de la maçonnerie mondiale…». Ainsi …Les deux premiers 

présidents de la nouvelle république, Thomas Masaryk et Edouard Bénès étaient 

des Maçons influents. Devenue le «bastion maçonnique» de l’Europe, la 

Tchécoslovaquie imposait ses vues aux obédiences du monde entier, en 

particulier de la France où Philippe Berthelot, secrétaire général inamovible au 

Quai d’Orsay, dirigea en fait la politique étrangère de 1920 à 1933, politique 

poursuivie par son successeur et ancien collaborateur Alexis Léger... Nous 

retrouvons donc, ici et encore, les mêmes protagonistes et faiseurs de 

révolutions à la différence que cette fois il s’agit de guerre. Décidément les 

mondialistes sont de tout temps prêt à tout et à tous les sacrifices. C’est ce que 

démontrera la 2° Guerre. 

L’entre deux guerres ont été des années folles ou plutôt de folies. 

Les uns dansent tandis que les autres s’organisent et agissent toujours dans 

l’ombre. Jacques Bordiot indique, page 192, que …Dans la préparation de la 

Seconde Guerre Mondiale, on retrouve les mêmes éléments qui avaient poussé 

les Etats Unis à intervenir en Europe en 1917 : la Haute Finance internationale, 

la question Juive, la Franc-Maçonnerie et le communisme, avec, cette fois un 

meneur de jeu : la Table Ronde… En prélude à cette 2° Guerre, dés 1929, les 

Etats Unis se retrouvent pris dans la tourmente d’une crise économique et 

financière majeure. Est-ce le fruit d’une manipulation bancaire, financière ou 

boursière ? Toujours est-il que pour y mettre fin, en 1933, ils n’hésiteront pas à 

exporter la crise en exigeant le règlement immédiat de la dette des pays 



étrangers, essentiellement dues au titre de la 1° Guerre Mondiale. Maintenant la 

technique des Mondialistes commence à se faire plus claire. On provoque en 

sous main une guerre, ce qui pousse les belligérants à s’endetter pour s’armer. 

Sans trop d’état d’âme on finance les deux cotés. Le financier s’enrichit. Puis un 

jour les créanciers exigent brutalement le remboursement total de la dette de 

guerre. Ce qui a pour vertu de fabriquer de nouvelles tensions qui engendreront 

de nouveaux conflits. Et ainsi de suite. Evidemment la guerre a pour fonction 

essentielle de détruire le plus de richesses possibles. A la fin des hostilités on 

finance la reconstruction, toujours des deux cotés, par de nouveaux emprunts. 

« Pile, je gagne, face tu perds». Pour parachever «l’œuvre» on s’applique, avec 

grand soin, à réveiller les «isolationnismes», les «nationalismes», notamment 

européens, afin d’être prêt pour… 

La 2° Guerre Mondiale : Pour donner un coup de pouce à …La 

déclaration de guerre du 3 septembre 1939 à l’Allemagne… que la guerre …fut 

précédée d’une intense campagne «belliciste» en Angleterre, en France et même 

aux Etats Unis, sur le thème : Hitler bluffe. C’est pourquoi, la déclaration de 

l’Anschluss, le 13 mars 1938 n’avait pas soulevé d’émotion particulière. Il 

faudra les menaces contre la Tchécoslovaquie pour ébranler l’opinion… (Tiens 

la revoilà, comme en 1914 ! ). 

Quelques mois plus tard …Le 27 septembre 1938 au soir, en pleine 

crise, le ministre des Colonies, Gorges Mandel (Louis Rothschild) déclarait au 

président du Conseil Edouard Daladier ; «Nous allons faire de vous un héros 

malgré vous. Hitler bluffe. Vous n’aurez qu’à lui résister pour vous couvrir de 

gloire». Et il faisait téléphoner à plusieurs reprises par le journaliste Oreste 

Rosenfeld, du Populaire, au Docteur Bénès, président de la Tchécoslovaquie, 

pour l’encourager à tenir bon devant les exigences de Berlin – conversations 

enregistrées par les «écoutes» allemandes… 



…Le 28, sur intervention de Mussolini, fut décidé une conférence «de 

la dernière chance» entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier. Le 29 ce 

furent Munich et les concessions aux Allemands... Devant les résultats 

extrêmement prometteurs, le retour des négociateurs est triomphal. Les 

cérémonies se succèdent, les acclamations et les applaudissements fusent de 

toutes parts. Les félicitations de la Société des Nations arrivent aussi. Rien ne 

manque, c’est la liesse populaire. Rapidement la cécité prend fin. C’est alors le 

temps de l’invective, de l’insulte, de l’injure. Mais il est un peu tard …A 

L’œuvre, Albert Bayet et Geneviève Tabouis poussaient à la guerre, comme 

Louis Levy et Oreste Rosenfeld au Populaire, Paul Levy Aux Ecoutes, Jean 

Fayard à Candide, Louis Joxe et Maurice Schumann à l’Agence Havas, Pierre 

Brossolette à l’Agence Radio, Henri Bénazet et Maurice Bourdet au Poste 

Parisien, Gabriel Péri et Jacques Duclos à L’Humanité, Jean Richard Bloch à 

Ce Soir, etc. 

Jacques Bordiot continu. …Dans sa revue, Pavés de Paris, le grand 

journaliste Emmanuel Berl n’hésitait pas à accuser certaines «puissances 

d’argent» d’avoir constitué un véritable syndicat belliciste. …Le 3 février il 

écrivait «Que de l’argent, beaucoup d’argent ait été donné à ce qu’on peut 

appeler justement «le parti de la guerre». Cette …Thèse soutenue par le 

directeur de l’Action Française, Charles Maurras, affirmant que les financiers 

américains avaient consacré 3 millions de dollars pour acheter la presse 

Française dans le sens belliciste… 

…Le 4 avril 1935, le comte Jean Szembek, sous secrétaire d’Etat aux 

Affaires Etrangères de Pologne, notait dans son Journal «que toutes les rumeurs 

qui circulent au sujet de la guerre proviennent toujours de la même source, c’est 

à dire des milieux juifs, francs-maçons et sont répandus par les II° et III° 

Internationales»… (Journal 1933-1939, Plon, 1952, page 58). 



Le 8 novembre 1932 Léon Blum, écrit dans Le Populaire «Hitler est 

désormais exclu du pouvoir ; il est même exclu, si j’ose dire, de l’espérance du 

pouvoir». Nous retrouvons ici tout le «prophétisme» des grands hommes, il est 

vrai que celui-ci n’est pas n’importe qui. Trois mois plus tard, le 30 janvier 

1933, le feld-maréchal von Hindenburg, président de la République de Weimar, 

appel à la tête de la Chancellerie du Reich : Adolph Hitler. Aussitôt les lois du 3 

et 25 avril restreignent les droits des juifs, ils sont cependant libres de 

s’expatrier. Tour à tour, les pays d’accueil possible se récusent invoquant toutes 

sortes de prétextes, seule la France reste à peu prêt présentable. Pendant ce 

temps …le président Roosevelt, de mère juive, et ses conseillers israélites 

Bernard Baruch, Ben Cohen, Félix Frankfurter, Henry Morgenthau, Rosenman, 

se voient cantonnés dans une prudente réserve… 

Malgré cette «prudence» …La prise du pouvoir par Hitler en 1933 

provoqua une vive émotion dans la Franc-Maçonnerie mondiale, déjà affectée 

par l’hostilité de Mussolini, à la tête du gouvernement Italien depuis 1922, et de 

Salazar, chef du gouvernement Portugais depuis 1932. Au Convent du Grand 

Orient de 1933, le frère Paul Perrin déclarait : «Jetant un regard sur le monde, 

ne constatons-nous pas que l’avènement du fascisme ou du national-socialisme 

équivaut à la disparition totale de la Maçonnerie ? Donc, ne fût ce que dans le 

sentiment de self défense, nous aurions le devoir de nous préoccuper de ce péril 

et d’organiser la lutte» (Compte rendu du Convent du Grand Orient, 1933, page 

127, note n°6, page 188 dans «Une main cachée dirige»). 

En cette époque bénie, tout le monde rejette tout le monde. Pour 

l’Eglise Catholique toute appartenance au parti communiste se traduit par une 

excommunion «de facto» du fait de la doctrine athée des «Camarades» qui font 

de même. De l’autre coté …Au Congrès de Moscou de 1922 …la III° 

Internationale avait décrété l’incompatibilité fondamentale entre appartenance 



à la Maçonnerie et au parti communiste. Lorsqu’en octobre 1934 Hitler devient 

Führer, le jeu des alliances change. En Tchécoslovaquie le quotidien 

communiste, Pravo Lidu, publie le 18 septembre 1938 à Prague un article un peu 

indiscret sur les intentions bellicistes des gouvernants. Il avoue que «Peut-être 

ne sommes-nous pas assez forts pour battre l’Allemagne, mais nous sommes 

assez forts pour entraîner l’Europe entière dans la guerre» cité par Jacques 

Bordiot. Cet Etat Maçon se chargeait donc de réveiller un monde assoupi ! 

L’ambassadeur William Bullitt, à Washington …fit, le 19 novembre 

1938, des confidences à l’ambassadeur de Pologne, le comte Gorges Potocki, 

qui en rendit compte à son gouvernement : D’après ce que les experts militaires 

avaient dit à Bullitt durant la crise de l’automne 1938, une guerre durerait au 

moins six ans et, selon eux, se terminerait par un désastre complet de l’Europe 

et par le triomphe complet du communisme dans tous les Etats. Il était 

indubitable que la Russie soviétique tirerait finalement le profit de tout ceci»… 

(«La Croisade des Démocraties», Gorges Champeaux, 1943, tome II, page 352 

et cité par Jacques Bordiot page 191). Le 2° conflit se révélait être de plus en 

plus «spontané» ! D’ailleurs …Le 12 janvier 1939, dans un rapport secret au 

colonel Beck, l’ambassadeur Potocki écrivait que les divers intellectuels juifs 

des Etats Unis avaient participé à la campagne belliciste, en particuliers les 

familiers du président Roosevelt, le financier Bernard Baruch, le gouverneur de 

l’Etat de New York Herbert H. Lehman, le juge à la Cour Suprême Félix 

Frankfurter, le secrétaire au Trésor Henry Morgenthau, tous avaient participé 

au financement de la Révolution d’Octobre en Russie et tous affiliés au Council 

on Foreign Relations, ainsi que les autres conseillers israélites Ben Cohen, 

Rosenman et Harry Dexter White (Jacques Bordiot). Sa note n° 12, page 192, est 

fort instructive en ce qui concerne les menées occultes et secrètes de 

l’Amérique, des Juifs et des Francs-maçons. 



Dans un écrit sur «The C.F.R.», in American Opinion, avril 1969, 

Gary Allen, cité par Jacques Bordiot page 192, apporte son explication …Tandis 

que la Deuxième Guerre Mondiale approchait, le Groupe de la Table Ronde mit 

en jeu toute son influence pour que Hitler ne soit pas arrêté en Autriche, en 

Rhénanie ou aux Sudètes – et par suite, il est grandement responsable d’avoir 

précipité l’holocauste. Une deuxième guerre mondiale augmentait les chances 

de l’établissement du Gouvernement mondial. Alors que la Table Ronde faisait 

son travail en Europe, le Council on Foreign Relations menait le bal aux Etats 

Unis… 

Le pays «libérateur» de l’Europe et du monde entier avait été, en 

réalité, son bourreau par l’entremise des «fils de lumière», de la finance, de 

l’idéologie Mondialiste. Les Révolutions n’avaient pas suffit, il leur fallait aussi 

des Guerres Mondiales et quelles guerres ! Ce qui fait dire à Jacques Bordiot 

pour conclure …Dans la préparation de la Seconde Guerre Mondiale, on 

retrouve les mêmes éléments qui avaient poussé les Etats Unis à intervenir en 

Europe en 1917 …avec cette fois un meneur de jeu : le Table Ronde …Ceci 

explique pourquoi Franklin Roosevelt, Maçon de haut grade et affilié au 

Council on Foreign Relations …permit à Staline de se tailler la part du lion à 

Yalta… 

Si quelques doutes subsistent encore dans nos esprits nous en aurons 

la confirmation en fin de note n°12, page 192, du livre de Jacques Bordiot …Le 

bellicisme de William C. Bullitt (alors ambassadeur des Etats Unis en France) 

Franc-Maçon de haut grade et affilié au Council on Foreign Relations, est 

attesté par Szembek dans son journal, à la date du 11 avril 1935, page 60. De 

son coté, M. Pierre Virion écrit qu’en 1938 la banque Kuhn, Loeb et Cie «se mit 

en mouvement au service de l’Intelligentsia entourant le frère Roosevelt. La 

Pologne dont Hitler voulait s’assurer fut le piège et l’homme de la situation fut 



William Bullitt, diplomate, ancien agent de la Schiff, Kuhn & Loeb ; il pérégrina 

à travers l’Europe pour pousser à la déclaration de guerre que le frère 

Groussier, alors Grand Maître du Grand Orient de France, disait avoir été 

exigée par New York …(Pierre Virion dans «Bientôt un Gouvernement 

Mondial ? », page 52). 

Ce qu’il y a de plus extraordinaire, lors de ces trois révolutions et de 

ces deux guerres, c’est que nous retrouvons toujours les mêmes protagonistes à 

savoir : le financier (la banque), l’idéologue (le Mondialiste), «l’Exécuteur 

sacré» (le Franc-Maçon). Pourquoi ces trois conditions sont-elles en général 

remplies par les Juifs ? Pourquoi ont-ils tous choisi la stratégie du secret s’ils 

n’avaient rien à se reprocher ? 

questions : 

Pour apporter un début de réponse, nous devons nous poser trois 

I°) qu’y a t il de commun entre les victimes ? (Les corbeaux ?) 

2°) qui en profite ? (Le Renard ?) 

3°) pour quelles raisons ? (Le fromage ?) 

Il est étrange de constater qu’en Europe les victimes ont toujours été 

les monarchies chrétiennes catholiques et orthodoxes tel que : la Russie, 

l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie, la 

Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la France, 

etc. Il est tout à fait clair et obscur que se sont les régimes issus de «la théologie 

des lumières» (laïcs et athées) qui les ont remplacés. Exception faite pour les 

monarchies protestantes comme en : Angleterre, Pays Bas, Danemark, Suède, 

Norvège, etc. Dire qu’il n’aura fallu qu’un siècle pour bousculer tout l’ordre 

établi et que dire des pays des autres continents ? Enfin, nous sommes bien 

obligés de constater que tout cela s’est toujours traduit par : la création d'une 

Banque Centrale et l’octroi de la pleine citoyenneté aux Juifs. Y aurait-il une 


elation de cause à effet ? 


Quant à la Franc-Maçonnerie, elle sert vilement le Mondialisme. Ces 

«liberticides» sont aveuglés par l’ambition d’une République Mondiale. Ils sont 

dans l’incapacité de comprendre qu’un pouvoir Mondial est un pouvoir unique 

et un pouvoir sans concurrence. Or un pouvoir sans concurrence est toujours une 

dictature. De plus, la naïve ne se doute même pas que ses manipulateurs 

conçoivent un Mondialisme Messianique dont elle ne pourra jamais faire partie. 

Et pour cause ! 

Si l’une est monothéiste (celle du grand architecte) et ne sert pas le 

dieu qu’elle imagine ; l’autre est polythéiste sans même s’en douter. Certes les 

petits Maçons ont été admis pour un temps en périphérie du saint des saints. 

C’est uniquement en qualité de serviteurs zélés et chargés de certaines besognes. 

Ils ne seront jamais dans le secret de leurs maîtres. Illusion, ils ont cru que la 

race des «maîtres» faisait partie de la race des élus ; désillusion, ils étaient 

électeurs mais non éligibles. Cela, ils ne le savent pas encore. Viendra le temps 

plus très éloigné où, sans trop le prévoir et le vouloir, ils déclencheront le signal 

de l’avènement de l’Esprit et donc de l’achèvement de la matière. Ce n’est que 

cela l’Apocalypse mais personne ne veut le voir, le croire car tous ont un secret 

espoir : l’immortalité «ici (de l'espace) et maintenant (du temps)». Nous sommes 

si bien en enfer ! 

Les Eglises chrétiennes, les Empereurs et les Rois européens savaient- 

ils que l’ambition «Babelesque» d’une République Mondiale serait un paradis 

terrestre pour ses nouveaux dignitaires mais un enfer pour tous les autres ? Si la 

réponse est affirmative elle suffit à expliquer la méfiance, la défiance et parfois 

la malveillance dont ces "messianistes" sont l'objet. Condamnés à «errer» ils 

pourraient bien être rejoint par leur complice de prédilection : la Maçonnerie. 

Cette entreprise de démolition des sociétés utilise les insurrections, les 



révolutions ou les guerres pour parvenir à son but car il leur faut coût que coût 

démolir le plus possible et le plus vite possible. Un dogme, fut-il Messianique, 

ne suffit pas à engendrer une dynamique efficace, il faut aussi disposer de 

beaucoup d’argent, c'est paraît-il le «nerf de la guerre» ! 

En soit, cette expression est fort révélatrice. C’est ainsi que la Banque 

va déployer tout son génie pour amasser des moyens qui lui permettront d’agir. 

Elle va s’enrichir en planifiant, organisant et provoquant l’endettement des 

particuliers, des entreprises et des Etats. Comme tous les agents de l’économie 

sans exception sont, à divers degrés, créditeurs et / ou débiteurs tous participent 

à son enrichissement ! «Pile, je gagne, face tu perds», ça elle adore ! Nous 

pourrions compléter son slogan «Votre argent m’intéresse» par «Vos dépenses 

aussi» mais c’était sans doute trop voyant. Pour parvenir à de «bons résultats» 

l’imagination ne lui manque pas, elle est même tout à fait débordante. Pour 

comprendre sa logique passé, présente et future, jetons un bref coup d'œil sur 

l'origine de la monnaie et l’histoire du "système" qu’elle a mis en place à 

l'échelle planétaire. 

L'Histoire de la monnaie. Pour quitter sa condition de nomade, 

l’homme ne se soumet plus à la nature, il la soumet. Pour cela l’agriculture fait 

son apparition. Cependant les contraintes climatiques et la qualité du sol 

l’obligent vite à se spécialiser. En conséquence l’agriculteur va produire le 

nécessaire mais pas tout le nécessaire. D’un coté il dispose d’un surplus qu’il 

stocke ; de l’autre s’impose un manque qu’il doit combler. Pour faciliter les 

échanges les familles se regroupent, le village naît, le troc fait son apparition. 

C’est pour contourner le problème que pose la simultanéité et la 

complémentarité de l’échange qu’il invente un intermédiaire. Dés lors tous 

échangent les biens périssables contre de la monnaie qui ne l’est pas. Elle se 

découvre aussitôt une fonction essentielle d’épargne qui pour résister au temps 


ne peut être qu’en métal. 


Un jour, Crésus dernier roi de Lydie, entre 560 et 546 avant J.C, 

découvre le moyen chimique de séparer les deux métaux qui composent les 

pièces de monnaie. Il opère l’alchimie et en crée deux nouvelles, l’une en argent 

et l’autre en or. Inutile de préciser que cette invention le rend fort riche, ce qui 

attise les convoitises. Aussi son royaume passe sous domination Perse en 547 

avant J.C et le roi Cyrus, celui de l’édit de Babylone, devient le Grand. Depuis, 

l’or métal bénéficie de toutes les préférences, de toutes les prévenances, de 

toutes les concupiscences. Outre sa charge symbolique, mythologique et presque 

magique, il ne s’oxyde pas, il ne perd pas de poids et donc de valeur. Nos 

ancêtres contournaient ainsi l’inconvénient d’une inflation «naturelle». 

Il faut attendre Philippe le Bel pour inventer l’inflation «politique» 

lorsqu’il allège sa monnaie puis décrète qu’elle a même valeur. Comme nous 

pouvons nous en douter, avec le temps, cet enrichissement «spontané» fera 

énormément d’émules. Malgré tout le système économique se met 

progressivement en place et la monnaie devient le véhicule indispensable au 

développement des échanges. Maintenant le travail n’est plus le seul à enrichir 

puisque l’épargne est aussi rémunérée. 

Soudain vers 1760, à la stupeur générale, l’Angleterre accouche de 

l’industrie. Elle remplace la sueur de l’homme par celle de l’eau ; la vapeur. La 

pénibilité des taches tend à disparaître. La grande nouveauté c’est que le marché 

offre maintenant des biens en grande quantité, de qualité identique, à prix 

modiques. L’acheteur augmente son pouvoir d’achat, le fabricant vend et 

s’enrichit. Cependant, à l’image de l’agriculteur qui sème pour récolter ou du 

commerçant qui achète pour vendre, l’industriel à besoin d’investir pour 

produire. Afin d’unir, pour le pire et le meilleur, les détenteurs de capitaux avec 

ceux qui les recherchent, on construit un Palais, celui de la Bourse. Cette sorte 



«d’agence matrimoniale» invente les «actions» (parts de capital donnant droit à 

une part des bénéfices) et les «obligations» (parts de créances majorées d’un 

intérêt). A chacun sa part de risque, à chacun sa part de gains. Les bénéfices sont 

répartis entre le capital et le travail. Tout cela est rendu possible par le fait que 

chaque étape de la transformation augmente la valeur initiale du bien. La règle 

exige, cependant, que les salaires ne soient jamais supérieurs à la richesse 

fabriquée, sinon la faillite est assurée. Ce simple constat justifie la mécanisation 

des taches à faible valeur ajoutée. Dans la foulée l’homme découvre que la 

logique économique ne se plie jamais aux états d’âme, aux diktats ou aux 

oukases. Il va en faire l’amère expérience à travers trois étapes décisives. 

Le premier acte commencé avec l’avènement de la machine s’échoue 

sur la grande crise de 1929/1933. Durant cette période de construction tous ont, 

globalement, amélioré leurs conditions de vie. Mais la soif des particuliers en 

produits manufacturés a augmenté d’autant la soif de capitaux des entreprises. 

Afin de les attirer, les rémunérations doublent le capital initial en trois ou quatre 

ans. Un vrai miracle ! Comme la richesse ne s’invente pas encore, l’astuce 

consiste à récompenser mal, très mal, trop mal le travail, provoquant ainsi un 

terrible déséquilibre. Chacun comprend vite que vivant difficilement d’un 

salaire, il est plus judicieux d’emprunter à la banque pour placer son emprunt en 

bourse et augmenter ainsi son revenu. Evidemment à ce régime là, le prix des 

actions grimpe presque «jusqu’au ciel» mais les «boursicoteurs» continuent 

d’inonder le marché de nouvelles liquidités. Un jour, les besoins sont en partie 

satisfaits et la demande rejoint l’offre. La soif s’étanche, la rémunération du 

capital baisse, les actionnaires revendent massivement, les cours s’écroulent. 

L’ensemble de l’édifice s’effondre, c’est le chaos de 1933 aux Etats Unis. Par 

effet «domino» il s’étendra en Europe qui n’en demandait pas tant. 

Le deuxième acte peut commencer. Herbert Clark Hoover s’en va, 



Franklin Delano Roosevelt, cousin et neveu par alliance de l’autre, arrive et «ne 

laisse plus faire». La politique du «New Deal» «règle» le problème yankee mais 

exporte sa crise. Elle réveille les nationalismes qui promeuvent la deuxième 

guerre. De son coté le Syndicalisme passe d’une défense corporatiste à une 

conception plus guerrière. En France la charte d’Amiens avait déjà nettement 

affirmé son objectif politique en déclarant «préparer l’émancipation intégrale 

qui ne peut se réaliser que par l’expropriation du capitalisme». Le syndicat 

devient offensif et s’érige en véritable milice sur le lieu même du travail. Le 

credo de la lutte des classes donne la puissance à la rue, il flotte dans l’air 

comme un parfum de juillet 1789, d’octobre 1917 ou de mai 1968. Personne ne 

veut plus admettre que des usines sans ouvriers ou des ouvriers sans usines, tout 

comme des capitaux sans industries ou des industries sans capitaux sont en tout 

point comparables à un général sans armée ou une armée sans général. Les uns 

sans les autres est un pur non-sens mais personne ne veut l’admettre. Pourtant 

seule la richesse déjà faite permet de s’enrichir et plus il y a de riches dans un 

pays et moins il y a de pauvres. Ce qui veut dire que le véritable ennemi est la 

pauvreté et non la richesse. Ce simple constat de bon sens le Syndicat l’a 

superbement ignoré. Cette erreur de stratégie sera payée par ceux mêmes qu’il 

prétendait précisément défendre. Tous ont scié la branche sur laquelle ils étaient 

assis. Vive la lutte des classes ! 

Avant 1929 il est vrai que l’abus venait de la richesse et que c’était, 

peut être, le prix à payer pour construire l’industrie ? (I° acte). A partir de 1930 

il est aussi vrai que l’abus est venu de la pauvreté et que c’était, peut être, le prix 

à payer pour construire une société plus solidaire (2° acte). Si nous prenions un 

peu de hauteur nous pourrions presque dire que ces deux expériences ont été les 

maux nécessaires qui nous ont permis de découvrir les limites à ne pas franchir. 

Hélas l’abus des riches puis l’abus des pauvres n’avaient servi qu’à préparer un 


nouvel abus. 


Le troisième acte commence au lendemain de la 2° Guerre Mondiale. 

L’Etat arbitre devient juge et partie. Il oblige, interdit, dicte et décrète des lois 

qu’il ne respecte pas. Alors il se condamne pour mieux s’amnistier. Comme la 

contradiction ne le gêne apparemment pas beaucoup il est contre toutes formes 

de monopoles mais ne supporte pas la concurrence ! Pour asseoir son pouvoir, 

son prestige et ses privilèges il donne sans compter à tous ceux qui s’estiment 

devoir être aidés ou assistés. Et ils sont nombreux ! C’est pour assumer son 

nouveau rôle qu’il se convertit aux douces vertus de l’économie dirigée ou 

planifiée et aux bienfaits d’une politique sociale aliénante. Cette erreur a plongé 

dans l’horreur les pauvres et les pays pauvres du monde entier. Prenons un 

exemple. 

Si d’aventure un Etat proposait à chaque citoyen un cadeau de mille 

francs, qui le refuserait ? Personne naturellement ! Maintenant si pour nous 

offrir ce cadeau le même Etat prélève 2000 francs nous trouverions cela 

totalement illogique et crierions au scandale, à l’abus et au vol. C’est pourtant ce 

qui se passe, car nous oublions que le don a un coût : celui des organismes 

collecteurs, des organismes distributeurs, majoré de ce que certains appellent 

poétiquement l’évaporation. De plus il justifie ainsi une nette tendance à 

l’embonpoint. En clair, l’Etat prélève en moyenne le double de ce qu’il 

distribue. Nous savions que «la main gauche doit ignorer ce que fait la main 

droite» mais de là à recevoir dans la main droite la moitié de ce que l’Etat prend 

dans la main gauche ! La leçon à retenir c’est que : moins l’Etat distribue et 

moins il prend. En principe ! Nous devrions donc toujours moins quémander 

pour être toujours plus libre. Malheureusement c’est le contraire qui arrive et 

nous continuons à exiger toujours plus ce qui nous rend toujours plus dépendant 

de l’Etat qui pour la circonstance devient Providence. Est-ce le but recherché ? 



Toujours est-il que l’Entreprise est à son tour tentée par le même genre de 

traitement. 

Dans tous les cas l’aide et l’assistance agissent à la façon des drogues 

en créant l’accoutumance et la dépendance. Puis vient le temps ou pris 

individuellement ou collectivement, en qualité de personne physique ou de 

personne morale, tous se transforment en esclaves ou en mendiant avec entrain 

et application. C’est ainsi que l’Etat s’investit de l’autorité que nous lui 

transférons. Le peuple troque sa souveraineté. Il ne reste aux mondialistes qu’à 

mettre sous perfusion les Etats déjà devenus comateux pour s’approprier ce 

monde. L’endettement du peuple et de l’entreprise a entraîné celui de l’Etat et 

donc la dépendance vis à vis de la banque. Cette technique mosaïque est d’une 

simplicité biblique, serions nous tenté de dire. Voyons comment on s’y prend 

pour créer toujours plus l’endettement de tous au niveau mondial. 

Envers les particuliers, la technique consiste à les prendre en 

tenaille entre des revenus qui baissent et des besoins qui augmentent. Si ce n’est 

le cas la hausse des prélèvements fiscaux ont tôt fait de corriger le tir. Pour plus 

de sûreté une autre mesure s’imposait. Ainsi dés les années 70, les Joffre de 

l’économie ont inoculé l’idée que pour éviter l’inflation par les salaires il était 

impératif de créer un volant de chômage qu’ils situaient, pour la France, autour 

de 300 000 demandeurs d’emplois. Des dispositions ont été prises dont le plein 

succès, 25 ans plus tard, n’est plus à démontrer. Cette tendance a été amplifiée 

grâce notamment à ; l’augmentation du temps de loisir par l’aménagement des 

horaires de travail et des congés payés ; l’hallucinante théorie du partage du 

travail ; la mise à la retraite plus précoce, etc. Evidemment le résultat ne s’est 

pas fait attendre bien longtemps car en produisant moins nous avions moins de 

richesse à partager. Vive la pauvreté ! Dans le même temps, pour soutenir 

l’activité économique et le crédit il fallait : pousser à la soif de possession ; 



développer le consumérisme ; justifier le gaspillage. Le seul intérêt est d’enrichir 

le financier selon le vieux principe que …rien ne se perd, rien ne se crée, tout se 

transforme… C’est bien connu ! En l’occurrence la liberté se transforme ici en 

esclavage. 

D’un coté, on organise l’appauvrissement et le chômage, de l’autre on 

pousse à la dépense. Cette stratégie pourrait paraître contradictoire si elle n’avait 

été complétée par cet ingénieux dispositif que nous appelons : facilités de caisse, 

de paiement ou crédit. Cette redoutable formule suffit à expliquer le 

développement incroyable des familles sur endettées, de la nouvelle pauvreté, de 

la précarité, des SDF, des RMistes et autres Smicards. Ce véritable vice sans fin 

a engendré La crise que certain qualifie abusivement de mondiale. En effet dans 

les pays du Tiers ou du Quart monde, elle n’est même pas nécessaire puisque ne 

produisant rien la pauvreté est assurée pour tous. Quant aux pays encore riches, 

tous les repères spirituels ayant été détruit lors d’insurrections, de révolutions ou 

de guerres, ils ne leur restent qu’à s’accrocher désespérément au mythe d’une 

consommation matérielle effrénée qui a aussi pour but de les appauvrir. 

Les stratégies de la pénurie ou de l’abondance remplissent ainsi 

pleinement leurs fonctions d’appauvrissement général alors que globalement et 

dans le même temps la planète s’enrichit. Nous sommes donc en droit de nous 

demander ou passe le fruit du travail de tous ? Cette énorme quantité de liquidité 

se jette-t-elle dans un océan et dans ce cas lequel ? Sert-elle à financer un 

gouvernement mondial ? Tranquillisons-nous les personnes physiques ne sont 

pas les seules victimes. Loin de là ! 

Envers l’Entreprise, la logique est presque la même que pour les 

particuliers. «On» provoque son endettement par des charges de plus en plus 

pesantes, pressantes, écrasantes. Comme il se doit un jour, elle n’est plus en 

mesure de payer. Alors elle sollicite des avances de trésorerie ou des prêts. Prise 



au piège des exigences sans cesse croissantes de la part des actionnaires, des 

financiers, des syndicats et de l’Etat, elle agonise. Enfin le grand jour arrive, elle 

ne peut même plus régler le seul intérêt de sa dette. Dés lors l’emprunt est réputé 

perdu, c’est le dépôt de bilan et donc le signal de la curée. Pour accélérer le 

processus de faillite, le financier suspend sans délais son aide et impose le 

remboursement immédiat des sommes dues. Il ne reste plus à l’entrepreneur 

que ; de trouver un autre financier ; de déposer son bilan ; de négocier la 

transformation de sa dette en prise de participation. L’entreprise est sous 

perfusion. Cette dernière solution est souvent retenue car elle sert de cheval de 

Troie. C’est ainsi que le «banquier» peut s’asseoir à la table du conseil 

d’administration qu’il confond souvent avec admonestation. Cet arriviste va 

s’imposer et imposer, disposer et indisposer par une stratégie d’endettement 

complémentaire, suicidaire mais toujours délibérée. La raison en est simple. Ce 

faux ami veut provoquer la chute fatale et totale de l’entreprise. Il sait que le 

prix de cession sera calculé sur le montant de la dette dont il est l’heureux 

propriétaire. Il récupère ainsi tout ou partie de ses avances. Quant aux valeurs de 

l’actif elles seront superbement ignorées. C’est la récompense de la Banque pour 

sa bonne action ! En fait le financier avait poussé au plongeon mais pas à la 

noyade car il veut l’entreprise malade mais en vie. Evidemment, seul fabricant 

de richesse - le savetier - ne pouvait laisser longtemps insensible le manipulateur 

du symbole de cette même richesse - le financier. Que voulez-vous, le 

Mondialisme a un coût tout à fait considérable et il faut bien que quelqu’un paie 

la facture ! En aval, le salarié perd sa source de revenu, il aura donc besoin du 

bourreau qu’il va enrichir à nouveau. Ceci aussi il adore ! 

A notre époque, pour survivre, l’entreprise doit appartenir ou 

dépendre, directement ou indirectement, d’un organisme financier. C’est la loi 

du genre. La société devenue captive devient une filiale ; drôle de parenté ! 



Cependant, si chez les repreneurs la notion de caste qui les unit les rend 

puissants, ils peuvent aussi comme des misérables se dévorer entre eux. Dans ce 

cas il y a fort à parier qu’ils n’appartiennent pas au même club Mondialiste mais 

cela c’est un autre problème. 

Envers les Etats, le financier mondialiste se montre particulièrement 

possessif, jaloux, suspicieux. Il ne leur supporte aucun esprit d’imagination, 

d’initiative ou d’indépendance de sa part. Il entend le dépouiller de son toute 

l’autorité que lui confère sa richesse. Pour cela il les pousse à une politique de 

dépenses inutiles ou somptuaires, de gaspillages ou de malversations. Son seul 

but est les endetter pour qu’ils empruntent de plus en plus. Voilà pourquoi pour 

avoir quelque chance d’être élu, avec l’aide du financier, le politique doit 

s’engager tacitement à respecter le code général de la dilapidation des finances 

publiques. Durant le temps d’un mandat (électif ou héréditaire) une quelconque 

insoumission au lobby Mondialiste peut aussitôt entraîner, dans le désordre : un 

scandale (Watergate, Irangate, Monicagate …), un renversement de régime 

(Louis XVI ou Napoléon, le Shah d’Iran ou Marcos…), un accident (Dag 

Hammarskjöld ou Robert Boulin…), un attentat (Ronald Reagan ou Jean-Paul 

II…), un assassinat (Kennedy ou les Gandhi), une guerre (Irak, Liban…), etc. 

Philippe Egalité avait, sans le savoir, inauguré la longue liste de candidats 

récalcitrants, rebelles ou repentis. 

Cette sorte de programme commun planétaire de l’endettement doit 

être d’une extrême facilité à réaliser puisque tous les pouvoirs récents ou en 

place dans le monde ont réussi le véritable tour de force de mettre leurs pays 

respectifs en situation de cessation de paiement virtuel. Dans le même temps 

l’enrichissement de la planète atteignait des niveaux records jamais égalés dans 

toute l’histoire. Tout nous porte donc à croire que les Mondialistes préfèrent la 

posséder en mauvais état, plutôt que pas du tout ! 



Sur le plan social, «on» provoque, convoque, manipule, dirige, 

toujours en sous mains, les grèves, les revendications, les manifestations. «On» 

sait que l’Etat capitulera sous l’amicale pression de la rue puisqu’il est aux 

ordres de ses souteneurs. Evidemment les conséquences sont surprenantes, 

aberrantes, affligeantes pour un public non averti. Cependant pour sauver les 

apparences, les Etats expliquent qu’ils sont coupables mais pas responsables. Ce 

qui d’ailleurs n’est pas entièrement faux puisqu’ils font la politique du 

mandataire et non celle des mandants dans le seul but fin de mieux s’endetter. 

Citons quelques exemples : D’un coté nous sommes pris entre 

l’arrivée de plus en plus tardive des jeunes sur le marché du travail et de l’autre 

par un départ à la retraite de plus en plus précoce ; le coût est double. D’un coté 

la longévité augmente et de l’autre les congés s’allongent, le coût est encore 

double, etc. Au fait, y aurait-il une relation de cause à effet entre l’appropriation 

de l’outil de production par la Finance et le taux de chômage ? Y aurait-il une 

relation de cause à effet entre le partage du temps de travail et l’ouverture des 

frontières à l’immigration ? Dans tous les cas il y a toujours corrélation entre les 

dépenses, les prélèvements et la misère. 

Les résultats sont patents. A notre époque, le nombre de chômeurs ne 

cesse de grimper tandis que les allocations ne cessent de baisser et nous ne 

parvenons même plus à allouer des moyens de survie à ceux qui n’ont rien ; ils 

sont si bien dans la rue ! En réalité nous recréons le scénario de la planète des 

singes, alors attention à la révolte. Les dettes, les déficits, les emprunts prennent 

des allures abyssales, colossales, phénoménales qui font, par voie de 

conséquence, que le contribuable croule sous le poids de l’impôt, que l’Etat 

croule sous le poids de la dette et que les pauvres croulent sous le poids de la 

misère. Ecce quam bonum habitare fratres in unum… (qu’il est doux aux frères 

d’habiter ensemble) dit le psaume. 



Pourtant, il existe encore de nombreux autres moyens pour dilapider 

les deniers publics à travers une politique de : 

…grands travaux. Sous couvert de la construction des infra 

structures d’un pays la manie des gouvernants vire à la mégalomanie dans tous 

les domaines. La France est allée jusqu'à étendre la notion d’équipement 

d’intérêt national à l’édification : des colonnes de Burenne, de la Pyramide du 

Louvre, de la Grande Arche de la Défense, de l’Opéra Bastille, à la Très Grande 

Bibliothèque etc. Pouvions-nous vivre sans cela ? Tranquillisons-nous, ailleurs 

ce sont les barrages d’Assouan en Egypte ou d’Iguaçu au Brésil, des autoroutes 

sur les mers ou des tunnels sous les eaux et tant d’autres chefs-d’œuvre par le 

monde. Creusons, creusons les déficits, ils sont du plus haut intérêt pour… la 

Banque ! Car pour financer ces grands travaux une partie du coût est avancé par 

l’Etat, c’est à dire par le contribuable ; le complément est «prêté» par la banque 

dont les agios bancaires seront aussi à sa charge. Le plus amusant c’est que la 

Banque loue à l’Etat des sommes appartenant déjà aux particuliers et qui ont 

déjà été imposées. A l’allure ou vont les choses, un jour l’entreprise monde sera 

à vendre pour le montant de sa dette et sans tenir compte de l’actif puisque c’est 

devenu une coutume. Qui se portera acquéreur de ce paradis en perdition ? Avec 

quelle monnaie ? 

Dans le domaine de l’endettement nous n’avons pas encore tout vu car 

le must de la dépense publique c’est la politique de : 

…nationalisation / recapitalisation / privatisation. Tous les pays du 

monde s’y sont essayé et ont obtenu les mêmes résultats. Lors de la première 

phase l’Etat achète une entreprise du secteur dit concurrentiel. Pour la régler, ce 

qui est la moindre des choses, il vide ses caisses ou s’endette. Vivant dans 

l’éternel illusoire, donc dans l’éternel provisoire, il se justifie par une idéologie 

qui l’innocenterait en cas de basculement : …l’outil de production appartenant 



à quelques riches, doit devenir la propriété de tous... Ici le mot tous signifie que 

personne ne percevra de dividendes mais que tous participerons au 

remboursement des déficits. Il y en aura, c’est le système qui le veut. De plus, 

propriété collective veut dire que tous c’est à dire personne n’est responsable des 

nouvelles performances de la nationalisée. Pour faire bref nous pourrions dire 

que lorsque l’Etat s’approprie l’Entreprise, dans le même temps la Banque 

s’approprie l’Etat et pendant que l’Etat nationalise, la Banque Mondialise. 

Certes l’Entrepreneur et le Contribuable n’en demandaient pas tant, d’autant 

qu’aucun n’est capable de citer un seul pays à économie dirigée ou planifiée qui 

soit prospère ! Et pour cause, il n’en existe pas ! 

En France, malgré les prélèvements obligatoires, qui ont atteint un 

niveau d’alerte prenant une allure de véritable fléau, les socialo-communistes 

des années quatre-vingts ont endetté l’Etat à hauteur de deux années de budget, 

soit d’environ trois mille milliards de francs. Ce véritable miracle fait qu’en 

1998 l’intérêt dû au seul titre de la dette représente la totalité de l'impôt sur le 

revenu des personnes physiques chaque année. Nous pourrions en déduire que 

l’IRPP est un impôt prélevé directement pour la Banque. Necker est mort, vive 

Necker ! L’abolition de cet impôt permettrait une relance économique qui 

résorberait une part significative du chômage. Le problème est que cela 

enrichirait (!) le riche, de plus il est le seul qui peut procurer du travail aux 

pauvres. Il est donc indésirable. Heureusement que les dogmes populistes sont là 

pour nous épargner la richesse. Heureusement qu’ils persistent et résistent ; nous 

sommes sauvés ! 

Les nationalisations ont de nombreuses autres vertus cachées. Outre le 

fait que l’entreprise en devenant publique a coûté fort cher, à l’Etat et donc au 

contribuable, elle va enfin apprendre ce qu’elle ignorait depuis toujours, c’est à 

dire rompre avec les bénéfices qui sont, comme chacun le sait depuis Balzac, 



Hugo, Zola… une maladie honteuse. Enfermée dans ce carcan idéologique, elle 

en vient à produire des pertes et s’endette. Qu’importe ! Dés lors aucun 

repreneur n’est assez fou pour se porter acquéreur d’un passif et l’entreprise 

nationalisée devient invendable. Afin de la rendre présentable et appétissante 

l’Etat la re-capitalise. C’est l’étape préliminaire avant la re-privatisation et, tel 

un charognard, la Banque entend bien être là lors du festin empoisonné. 

Dans tous les cas, le contribuable aura été le dindon de la farce lors de 

la nationalisation, lors de la recapitalisation et le sera encore lors de la 

privatisation. A chaque stade des opérations, seule la Banque se sera enrichie. 

Tout ce beau monde s’amuse décidément beaucoup sauf ceux qui vivent autour 

du seuil de pauvreté. N’oublions pas qu’ils sont tout de même estimés, en 

France, à environ 7/8 millions. 

Pourtant, dés les années 70 les économistes ont démontré à l’échelle 

mondiale que le coût de la production de l’Etat revient en moyenne deux fois 

plus chère que celle du secteur privé. Evidemment tous les pays du monde ont 

compris la leçon et se sont mis à privatiser tandis que la France de 1982 a choisi 

de nationaliser au grand amusement de tous. Depuis, l’histoire a repris ses droits 

mais cette conversion tardive a fait qu’en 1997 sa production nationalisée 

représentait encore environ 50 % de son économie. En d’autres termes, cela 

signifie que globalement la moitié des produits consommés par les Français 

coûtent deux fois leur prix. Ce qui a pour corollaire la diminution du pouvoir 

d’achat, la baisse de la consommation, l’augmentation des faillites, du chômage 

et de l’impôt. Pour cette raison, les petits génies qui nous gouvernent devront 

privatiser pour déminer le terrain qu’ils avaient eux-mêmes pris un soin extrême 

à miner. Ce temps béni arrive lorsque l’économie est déjà chancelante et lorsque 

chacun des acteurs a eu le temps de passer lui-même sa tête dans le nœud 

coulant de l’endettement. Ils auront payé la corde avec laquelle ils seront 



pendus, ce qui semble donner raison à Lénine qui ne l’avait probablement pas 

imaginé de cette façon. A ce propos, il est une histoire tout à fait merveilleuse, 

celle d’une banque internationale appartenant à un Etat. Le Crédit Lyonnais, 

puisque c’est de lui qu’il s’agit, a trouvé le moyen d'enrichir certains hauts 

dignitaires, pendant que d’autres aboieront comme des chiens «Rendez 

l’argent». Ce seul fait prouve les imbrications, les collusions, les confusions 

entre tous les pouvoirs. Heureusement les chiens sont comme les humains, ils ne 

sont pas immortels. 

Si nous prenions un raccourci nous pourrions presque dire ; que les 

nationalisations ont ruiné l’Etat ; que l’Etat a ruiné les entreprises ; que les 

entreprises ont ruiné les contribuables. Sur ce champ de ruines, seule la Banque 

s’enrichit de ce que perdent tous les autres. Evidemment ce survol nécessiterait 

des développements que, hélas, nous ne connaissons que trop à travers les 

médias. Cependant, pour la bonne bouche, nous achèverons ce parcours en 

regroupant quelques informations délictueuses à défaut d’être délicieuses mais 

toujours dispendieuses. Car il existe beaucoup d’autres moyens pour faire de la 

richesse en appauvrissant. 

…et tout le reste. Les impôts directs, indirects, les charges fiscales, 

parafiscales, sociales, les aides et les assistances en tous genres, les 

nationalisations, les capitalisations ou les recapitalisations, les privatisations 

avaient été autant de facteurs d’appauvrissement puisqu’ils ne favorisaient pas 

l’épargne. Ce n’était toujours pas suffisant. L’hebdomadaire «Le Point» 

commentait dans son numéro du I° mai 1989, le livre de Nicolas Pless, ancien 

conseiller économique à l’OCDE, au GATT depuis rebaptisé l’OMC 

(Organisation Mondiale pour le Commerce) et à l’ONU. Il est co-écrit par Jean 

François Couvrat, à l’époque journaliste à la Nouvelle République du Centre 

Ouest. Cet ouvrage intitulé «La face cachée de l’économie mondiale», démontre 



que …1 000 milliards de dollars se sont évaporés des comptes officiels depuis 

25 ans. Ils ont essayé de mesurer, avec le plus de précision possible, les origines 

de cet argent noir que les experts du FMI classent pudiquement sous la rubrique 

«Erreurs et Omissions». D’après eux, la source la plus importante de cet argent 

illicite viendrait du commerce de la drogue et serait de l’ordre de 200 à 300 

milliards de dollars …ce qui correspondrait au double des dépenses en 

carburant, hors taxes, de tous les automobilistes en 1986. A ce niveau, précisent 

les auteurs, cela représente un secteur à part entière de l’économie mondiale. 

Certaines guerres s’autofinancent par cette «magique» culture et si l’on meurt de 

sa consommation, on peut aussi mourir de ses revenus. L’inconscience, 

l’indécence ou l’insolence du cartel de Medelin a fait qu’il a proposé à l’Etat 

Colombien la prise en charge de sa dette en échange de sa protection. Elle 

s’élevait à 14 milliards de dollars. Au fait, ou se trouvait donc tout cet argent ? 

Dramatique ou amusant ? 

Immédiatement après vient le commerce des armes, qui à la même 

époque ne représentait «que» 30 à 40 milliards de dollars. Il est vrai que le troc, 

la contrebande, les mystères dont s’entourent ces honnêtes commerçants ne sont 

pas vraiment un facteur de transparence disait le journaliste du Point. Nous le 

comprenons. Avec raison, il ajoutait qu’argent noir ne veut pas dire 

obligatoirement argent sale car un navire sur trois, vogue sous pavillon de 

complaisance. Evidemment une partie de ces transactions échappent aux 

statistiques et aux fiscs, c’est ainsi que trente nouveaux milliards disparaissent 

encore de la comptabilité internationale. Ces sommes doivent, bien 

naturellement, trouver un refuge à l’abri des indiscrétions. Pour cette raison elles 

reposent ou se reposent un temps dans les paradis fiscaux ou bancaires avant de 

prendre un nouvel envol. Couvrat et Pless considèrent que le cinquième des 

dépôts bancaires est drainé par sept principaux centres financiers «off shore». 



Oh temps suspend ton vol ! Terminons cet idyllique tableau sur une note 

beaucoup plus sereine. Selon le rapport de la Federal Reserve Banque, sur la 

masse de dollars en circulation dans le monde, 5 dollars sur 6 serviraient aux 

transactions illicites. Les Etats seraient-ils complices ou compères, partisans ou 

impuissants, ordonnateurs ou désorganisés ? 

Nous l’avons compris, tout ce qui appauvrit l’Etat, l’Entreprise et le 

Citoyen, est bon ; tout ce qui favorise la circulation des capitaux illicites est 

meilleur ; tout ce qui enrichit le financier est excellent. Un jour, plus très 

éloigné, les mondialistes seront en mesure de s’approprier un monde riche 

mais… de sa seule pauvreté. Quel est donc l’intérêt de se rendre le maître absolu 

d’un monde en liquidation ? Est-ce le prix à payer pour construire la nouvelle 

Babel ? 

Pour couronner le tout, le financier qui est d’un naturel 

extrêmement joueur, s’amuse beaucoup avec la parité de la monnaie de 

référence dans le commerce mondial : le dollar. Nous passerons sur toutes ses 

aventures extra conjugales de l’ante Bretton Woods pour prendre comme année 

de référence l’arrivée triomphale de l’inimitable Monsieur Keynes. 

Le 22 juillet 1944, à Bretton Woods dans le New Hampshire aux 

USA, quarante quatre pontifes, dont Keynes pour l’Angleterre, White pour les 

Etats unis et Mendes France pour la France, établissent les bases d’une nouvelle 

coopération monétaire internationale. Sournoisement Keynes suggère la mise en 

place d’une autorité monétaire internationale et l’émission d’une nouvelle 

monnaie elle aussi internationale dont le nom serait le Bancor. L’Américain 

White propose de revenir à l’ancien système de l’étalon or. La communauté 

tombe dans le panneau et l’adopte immédiatement. Tous oublient que les USA 

détiennent les ¾ du stock mondial du précieux métal ce qui de facto promeut le 

dollar monnaie de référence. Pour la Banque rien ne change vraiment puisque 



dans les deux cas elle n’a qu’une seule monnaie à contrôler, qu’elle soit le 

Bancor ou le dollar lui importe peu. De toute façon victorieuse, ses intentions 

semblent apparemment louables. Il n’y a qu’à voir. 

Afin de faciliter l’expansion et l’accroissement harmonieux du 

commerce international, de promouvoir la stabilité et la liberté de change, le 

Fond Monétaire International est créé. Cet organisme collecteur doit, entre 

autres mission, déterminer la parité fixe des monnaies et surveiller les 

dévaluations. Heureux débuts ! Mais sous le prétexte fallacieux d’aider les Etats 

d’après guerre à se reconstruire, il invente les Droits de Tirages Ordinaires ou 

DTO que la rue, toujours allégorique, appellera Eurodollars. Tous les Etats 

pourront dorénavant retirer jusqu’à 25% de leur quota sans que cela modifie le 

montant de leur dépôt. Cet artifice, fort apprécié, fait évidemment beaucoup 

d’adeptes car pour la première fois le monde s’enrichit sans produire. Cette 

formidable vraie fausse monnaie officielle donne aux Mondialistes les moyens 

d’imposer aux Etats une politique, jugée par eux, convenable. 

Puis «on» se dote ; d’un organisme distributeur, la Banque 

Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) qui consent 

des prêts à long terme aux institutions publiques et privées ; de l’Organisation 

des Nations Unies créées à l’image d’un gouvernement (mondial ?) en vue de 

maintenir la paix (!) et la coopération pour le progrès économique (!). En fait, 

tous suivent les recommandations de l’auteur de la «Théorie générale de 

l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie» qui prône l’accroissement des 

investissements (traduire par dépenses) publics. L’économie se dirige, Marx se 

profile à l’horizon car maintenant, les prêts, les aides, les assistances 

internationales passent par le FMI et la BIRD. Dés février 1946 tous deux sont 

dirigés sous la houlette planificatrice donc bienfaitrice de Keynes. 

Naturellement ! 



En 1958 le système concocté à Bretton Woods est totalement mis en 

place. Le dollar est la monnaie dominante et les Eurodollars (DTO) ne suffisent 

bientôt plus à satisfaire la boulimie de liquidité partout dans le monde. En effet 

les Etats et les entreprises mettent en place de vastes programmes d’expansions 

pour lesquels rien n’est assez beau, assez grand, assez cher. 

Jusqu’à ce jour du 14 mars 1968 la valeur du dollar était gagée sur l’or 

mais soudainement, sournoisement, brutalement et à la surprise générale sa 

convertibilité est supprimée sur tout le territoire des Etats Unis. Il s’ensuit un 

incroyable roman feuilleton sur les manipulations du marché de l’or et des 

devises. Profitant de l’occasion, certains évoquent l’inquiétude générale devant 

la possibilité d’une croissance insuffisante de la liquidité internationale. Tiens, 

tiens ! Comme il est urgent d’agir, les Droits de Tirages Spéciaux (DTS) sont 

créés et deviennent le principal instrument du système monétaire qui n’est 

soumis à aucune restriction (?). Pour la deuxième fois la Banque Mondiale 

dispose soudainement d'énormes faux moyens. Pourquoi donc ce fabuleux 

chèque en blanc tiré sur un futur de plus en plus incertain ? La réponse ne tarde 

pas. 

Le 15 août 1971, le président Nixon décide d’étendre l’inconvertibilité 

du dollar en or à toute la planète. La monnaie US se suffit à elle-même, un 

étalon en remplace un autre, le roi du monde est vert, le temps des parités fixes 

est terminé, les monnaies flottent, puis le dollar dévalue. Comme toujours un 

monde s’enrichit de ce que l’autre perd ! Mais où passent donc toutes ces 

liquidités ? Cette question sans réponse trouve enfin une explication. VH 

Oppenheim annonce que «Les USA auraient encouragé, à partir de 1971, les 

pays de l’OPEP à accroître le prix du pétrole pour enrichir l’Arabie Saoudite et 

l’Iran afin, d’une part de les lier stratégiquement aux USA et d’autre part de 

garantir leur approvisionnement et de rentabiliser la relance de la recherche 



pétrolière en Amérique». On croit rêver ! Il y a fort à parier que le gouvernement 

américain n’y était pour pas grand chose, en revanche nous pourrions imaginer 

que d’autres forces moins officielles sont à l’origine de ce détournement. 

L’année 1973 commence par une heureuse nouvelle, le cessez le feu 

au Viêt-nam est signé à Paris après un difficile dialogue commencé en …mai 

1968. Puis dans le désordre, Ben Gourion et Johnson disparaissent, la Grèce 

perd ses colonels, le Chili gagne un général, Kissinger succède à Rogers, 

l’Amérique est en plein Watergate. C’est dans ce ciel presque serein qu’éclate, 

le 6 octobre 1973, un coup de tonnerre aussi soudain que redoutable : la guerre 

du Kippour. Immédiatement elle provoque la grande crise sur le marché 

pétrolier. Le prix de l’or noir double, puis quadruple en un an. Les hostilités 

vont remplir pleinement leur fonction d’endettement des Etats. Comme par le 

plus heureux des hasards les récentes réserves en DTS vont servir à payer ce 

surcoût ! C’est pourquoi la rue les nommera : Pétrodollars. Gouverner c’est 

prévoir dit le dicton mais dans ce cas nous pourrions ajouter que prévoir c’est 

s’enrichir. La manipulation avait été du grand art et si les agitations soixante- 

huitardes avaient eu pour but de faire oublier la création d’un nouveau faux 

moyen de paiement : les «Pétrodollars». La guerre du Kippour avait fait 

exploser le prix du baril de brut mais nous étions prêts. Il existe un autre jeu tout 

aussi prisé pour augmenter ses gains ! 

C’est le jeu du Yo-Yo. Il consiste à faire successivement monter et 

descendre la valeur des monnaies en général et du dollar en particulier. Comme 

il peut parfois se révéler dangereux, le 22 février 1987, les pays riches du G7 se 

réunissent à Paris pour signer les accords du Louvres. Il s’agit moins de 

stabiliser le $ que de limiter ses variations qui doivent se faire moins fortes, 

moins brutales, moins excessives. Ainsi, s’il tombe en dessous d’un certain 

seuil, tous s’engagent à en acheter pour le faire remonter ; dans le cas contraire 



tous se feront un devoir de le revendre pour qu’il baisse. Le but recherché, 

affiché, décidé est d’éviter le chaos financier. On nous le dit ! 

Dix mois après les accords de Paris, le 12 décembre de la même 

année, le dollar ne baisse plus, ne se replie plus, il s’effondre. Après être passé 

par un sommet à 11 francs d’altitude il redescend autour de 4 francs. Ces 

convulsions ressemblent aux soubresauts qui précédent l’agonie. Nous 

prépareraient-on quelques surprises ? Evidement, puisque sa mort est déjà 

programmée mais qui ose le voir, le croire, le dire ? C’est ainsi que nos 

penseurs, nos économistes, nos journalistes, nos analystes jureront par tous les 

dieux que personne n’aurait pu l’imaginer ou l’envisager. Cependant, cette trêve 

a un mérite certain, elle laisse le temps nécessaire aux mondialistes pour 

préparer ses funérailles en toute tranquillité. A n’en pas douter, ils feront les 

choses en grand car ils maîtrisent le problème et méprisent le publique. 

Comment font-ils pour continuer ainsi à s’enrichir ? Très simplement ! 

Le Financier fait exactement l’inverse de ce que font l’Etat, l’Entreprise, le 

Particulier. En toute logique lorsqu’une monnaie ne nous inspire plus confiance, 

nous nous en débarrassons ce qui amplifie le mouvement baissier. Si la méfiance 

persiste et si personne ne vient à son secours la monnaie peut aller jusqu’à 

disparaître. Sur le plan international cette perspective est totalement angoissante 

ou alarmante pour les pays créditeurs (mais il y en a si peu). Elle est cependant, 

a priori, très séduisantes pour les pays débiteurs (et ils le sont tous). La 

communauté internationale dans son ensemble a donc toutes les raisons 

d’espérer ou de provoquer la disparition de la devise qui libelle leurs dettes. 

Puisque dérapage il doit y avoir, autant le contrôler. C’est la raison qui 

pousse les banques à soutenir le dollar chaque fois qu’il trébuche. C’est tout le 

sens des accords du Louvres. Mais acheter une monnaie en sursis, pourrait faire 

penser à un suicide monétaire. Pas du tout ! N’oublions pas que se sont les 



Banques qui établissent les règles du jeu et qu’elles ne sont pas du genre à aimer 

perdre. Aussi lorsque le dollar est au plus bas, les banques en achètent à vil prix, 

il remonte, elles revendent avec bénéfice. Les trésors ainsi engrangés lui 

permettent d’acquérir des entreprises ou des parts d’entreprises. Or pour régler 

ses emplettes la banque remet des liquidités sur le marché et à nouveaux les 

cours s’effondrent. Alors elles rachètent le dollar à bas prix, il remonte, elle 

revende et avec les nouveaux bénéfices elles rachètent d’autres biens et ainsi de 

suite… A chaque Yo-Yo du dollar la banque se rend ainsi un peu plus 

propriétaires de l’outil de production qu’elle paie en monnaie virtuelle qu’elle 

soutient artificiellement. Parfois, pour plus de faciliter et de rapidité, elle peut 

aller jusqu’à provoquer un scandale, directement ou indirectement, autour de 

l’entreprise ou de l’entrepreneur qui fait l’objet de ses convoitises. De cette 

façon elle la ramasse ou la cueille pour le prix de sa valeur résiduelle ; à la 

casse ; du montant de sa dette qu’elle récupère. C’est toute la technique du 

«Corbeau et du Renard», sauf qu’ici ce ne sont pas les flatteries qui font lâcher 

le fromage, c’est l’endettement. 

Evidemment, ce petit jeu s’arrêtera obligatoirement un jour de lui- 

même puisque pour continuer la Banque devrait se racheter à elle-même les 

biens qu’elle possède déjà. Donc le décès programmé du dollar devra 

correspondre au jour où il n’y aura plus rien à vendre, ce qui ne saurait tarder 

maintenant. D’un coté la banque aura tout perdu mais de l’autre elle aura tout 

récupéré. La technique d’un pied dans chaque camp est celle du «Pile, je gagne, 

face tu perds». Nous la connaissons déjà ! C’est pourquoi les instituts financiers 

et les grandes banques publiques ou privées «se réfugient» avec acharnement et 

précipitation dans l’outil de production. La finance mondiale est au plus mal, ils 

le savent, évidemment ! 

Pour soumettre tous les peuples de façon arbitraire, égalitaire et 



totalitaire, la stratégie de l’endettement se révèle être beaucoup plus efficace que 

toutes les autres armes : Atomiques, Bactériologiques, Chimiques. Certes le 

communisme avait déjà affaibli la planète, engendré la peur, ruiné nombre 

d’économies mais sans jamais obtenir l’adhésion totale ou la soumission absolue 

des peuples. Comme par le plus étrange des hasards, cette dictature s’est 

effondrée lorsque la dette mondiale le rendait caduc. Un Mondialisme financier 

remplace un Mondialisme athée mais tranquillisons-nous, tous deux se 

rejoignent dans le matérialisme. 

Maintenant si l’image mosaïque se fait plus lumineuse elle nous 

installe néanmoins dans une sorte de nuit obscure. Que la lumière soit ! Si nous 

apportions une première explication à la prophétie de saint Malachie nous 

pourrions déjà dire que la couronne du vainqueur ne sera plus de laurier. Le 

temps est venu pour «De gloria olivæ» de s’abattre sur ce monde comme un 

aigle noir venu de nul part. Ce grand cycle, commencé avec la pomme, 

s’achèvera avec l’olive ou l’olivier. 

La chaîne d’Union. Jusqu'à une certaine époque pour préserver la 

paix, les traités se traitent sur fond d’alliances matrimoniales, ce qui était dans 

l'intérêt des peuples mais pas forcément des époux. Les mésalliances sont 

considérées comme une traîtrise, on veut rester entre gens de même condition 

puisque les intérêts sont communs. Pour se grandir et s’agrandir le Financier 

imite les Grands. Ainsi dés 1367, l’Allemand Hans Fugger fonde son organisme 

financier. Son fils Jacob épouse la fille du maître des monnaies d’Ausbourg et 

ses descendants deviennent les banquiers attitrés des Hasbourg. …En 1510 ils 

obtenaient la frappe de la monnaie et la collection des impôts dans les Etats du 

Saint-Siège… (!). C’est aussi un Fugger, Jacob II, qui …s’autorise d’écrire à 

Charles Quint en 1523 «Il est connu et évident que Votre Majesté n’aurait pas 

obtenu la couronne sans moi». Ce qui d’ailleurs était parfaitement vrai. En effet 



…lorsque Charles Quint voulut acheter les voix des Electeurs de l’Empire, 

ceux-ci exigèrent l’aval de la banque Fugger… (Jacques Bordiot dans Une main 

cachée dirige, Edition du Trident 1992, page 50). 

Puis il nous affirme que …Si, jusqu’à Louis XIV, la monarchie 

française avait toujours su se débarrasser, par des moyens plus ou moins 

recommandables, de l’emprise des financiers, devenue dangereuse pour 

l’autorité royale, le déficit chronique de Trésor, aggravé par le coût des guerres 

incessantes, les dépenses de prestige, l’avidité des courtisants et les privilèges 

de la noblesse et du clergé, obligera le Roi Soleil, lui-même, à composer avec la 

puissance financière. Ainsi …ne faut-il pas s’étonner que Louis XIV ait favorisé 

les mariages d’un Clermont-Tonnerre, d’un Cossé-Brissac et d’un Lamoignon 

avec les filles de son principal bailleurs de fonds, Samuel Bernard, pourtant 

d’origine juive et de religion protestante. Et Bernard lui-même épousa en 

secondes noces Melle Pauline Félicitée de Saint Chamans. On pourrait 

multiplier les exemples de grandes familles ayant contacté alliance avec des 

familles de financiers. De telles unions, si elles ont chatouillé agréablement 

l’amour-propre de ces riches parvenus, leur ont surtout servi à exercer leur 

pression sur la politique du pays pour faciliter leurs opérations financières… 

Tel fut le cas, par exemple, du banquier suisse Perrégaux, beau-père du général 

Marmont, aide de camp de Bonaparte en Egypte. Profitant de cette alliance, il 

fit prévenir Bonaparte que deux millions étaient à sa disposition en vue d’un 

coup d’état et ce fut le 18-Brumaire, qui entraîna la création de la Banque de 

France. Mais en 1814, Perrégaux prit la tête des banquiers opposés à l’Empire. 

Son gendre, maréchal duc de Raguse, …Chargé de couvrir Fontainebleau où 

l’Empereur s’était réfugié, il se retira avec son corps d’armée à Essonnes, prés 

de Corbeil, après la prise de Paris par les Alliés. Il traita secrètement avec eux, 

ce qui rendit inévitable l’abdication de Napoléon (Le Nouveau Larousse 



Universel, 1949, tome II page 153 et cité par Jacques Bordiot page 51). …Outre 

les alliances avec la grande noblesse… les financiers pratiquèrent aussi les 

alliances de famille, afin de la rendre solidaire. …Mais ils pratiquèrent plus 

fréquemment des alliances avec d’autres familles de financiers pour accroître 

leurs possibilités, comme le montre l’exemple des frères Lazard… 

C’est au président du conseil radical-socialiste Edouard Daladier que 

l’on doit d’avoir baptisé ces dynasties au congrès de Nantes, le 28 octobre 

1934, quand il déclara : Deux cents familles sont maîtresses de l’économie 

française et, en fait, de la politique française. Ce sont des forces qu’un Etat 

démocratique ne devrait pas tolérer, que Richelieu n’eût toléré dans le royaume 

de France. L’influence des deux cents familles pèse sur le système fiscal, sur les 

transports, sur le crédit. Les deux cents familles placent au pouvoir leurs 

délégués... Elles interviennent sur l’opinion publique, car elles contrôlent la 

presse (Sténographie officielle du Congrès radical de Nantes, 1934, journée du 

28 octobre et cité par Jacques Bordiot, page 55). Comme nous pouvons nous en 

douter le phénomène n’a fait que s’amplifier mais les familles ne sont pas celles 

que nous imaginons a priori ! 

…Cet état de choses n’est pas particulier à la France. Déjà, dans son 

numéro du 24 décembre 1912, la Wiener Freie Presse rapportait une confidence 

de Walther Ratheneau, qui devait être ministre des Affaires Etrangères de la 

République de Weimar «Trois cents hommes, dont chacun connaît tous les 

autres, gouvernent les destinées du continent européen et choisissent leurs 

successeurs dans leur entourage» Jacques Bordiot page 56. En 1938, 

l’Américain Ferdinand Lundberg intitulait un livre, devenu classique : 

America’s 60 Families (Les 60 familles d’Amérique), dans lequel il démontrait 

que soixante familles seulement gouvernent les Etats Unis financièrement et 

politiquement, avec des parentés entre elles. Il conclue que dés cette époque cela 



se traduit par …des fusions, des regroupements, des prises de participations, des 

ententes entre les grandes banques internationales des deux cotés de 

l’atlantique. Alors que parallèlement, les diverses branches européennes et 

américaines de ces banques, Morgan, Rockfeller, Warburg, Rothschild, 

Oppenheim, Seligman, etc., ont tendances à contacter des alliances de famille 

plus ou moins croisées (Jacques Bordiot). Où donc peut mener cette stratégie ? 

La réponse que Jacques Bordiot apporte est, on ne peut plus clair. «Il semble 

bien que la haute banque internationale cherche à constituer une dynastie 

unique, maîtresse de la puissance financière et économique du Monde». 

Le Mondialisme n’est pas une tentation tout à fait récente. Nous le 

savions ! En revanche, ce qui semble plus nouveau c’est que leurs acteurs sont 

sur le point de le réussir. Nous passerons sur la prise en main par la 

technostructure de tous les rouages de l’état et des entreprises nationales ou 

privées ; ainsi que sur les manipulations, les intoxications, les déviations du 

système de l’information et de l’éducation dite nationale (ayons ici, une pensée 

émue pour Jules Isaac, Jacob Delafond et tous les autres). Rappelons 

simplement que dés 1945 le regroupement syndical n’avait pas été le fruit du 

hasard et que l’aide accordée au titre du plan du général Gorge Catlett Marshall 

a moins servi à la reconstruction du pays qu’à créer une économie planifiée et 

dirigée. N’est-ce pas monsieur le président du Commissariat au Plan, Jean 

Monnet ? 

Nous terminerons ce chapitre sur trois citations. 

La première vient de Jacques Bordiot en conclusion de son chapitre 

IV, page 62. Les dynasties de la haute finance s’emploient à maintenir leur 

hégémonie en plaçant leurs représentants technocrates aux leviers de 

commandes de la politique, de l’administration, du secteur public et du secteur 

privé, assurant ainsi leur mainmise totale sur le pays. De plus le niveau des 



prélèvements obligatoires sur les revenus ; sur la consommation ; sur la 

transmission de l’épargne ou de l’outil de production, permettent à l’Etat de 

disposer de nos avoirs à hauteur de plus de 50 %. Ce qui nous prive de la moitié 

de notre liberté ! Ce qui veut dire que pris individuellement, nous rejoignons 

l’entreprise dans une sorte de fonctionnarisation, de nationalisation qui détruit 

notre personnalité, notre responsabilité, notre dignité. 

La deuxième est en introduction à la deuxième partie du livre de 

Jacques Bordiot. Il cite Oswald Spengler dans «Le Déclin de l’Occident» : Il n’y 

a pas de mouvement prolétarien qui n’ait agi dans l’intérêt de l’argent, dans le 

sens indiqué par l’argent - et cela sans que les idéalistes parmi ses dirigeants en 

aient le moindre soupçon. Les idéaux de générosité, de solidarité, 

d’humanitarisme sont-ils donc détournés inexorablement de leurs intentions, de 

leurs prétentions, de leurs ambitions ? 

La troisième est de Pierre Nord (colonel André Brouillard, ancien 

chef des Services de Renseignements Français) – dans Vols de Vautours sur le 

Congo – Fayard, 1961, page 126 : …toute votre instruction est à refaire si vous 

n’avez pas compris à travers vos manuels d’histoire pour le passé, et en ouvrant 

vos yeux dans le présent, que tout bouleversement politique a commencé par des 

palabres secrètes de quelques hommes réunis dans une société de pensée, – 

continué par l’action secrète de leurs disciples, et que si cela n’a pas toujours, 

pas souvent réussi, s’il y a eu infiniment plus de conspirations que de 

révolutions triomphantes, en tout cas il n’y a jamais de grand, de vrai, de 

profond changement politique sans société secrète au départ. 

Pour conclure. Nous avons identifié les victimes des révolutions ou 

des guerres ainsi que l’Assassin a qui profite le crime ; nous avons vu comment 

fonctionne le piège de l’endettement du Particulier, de l’Entreprises, de l’Etat et 

donc du Monde ; nous avons vu qui spécule sur la parité des devises et les 



conséquences sur l’état de santé du dollar en qualité de monnaie de référence ; 

nous avons vu qui manipule la vraie fausse monnaie et où s’abrite l’argent 

illicite ; nous avons vu le système des alliances de Familles ou d’Entreprises et 

enfin comment on peut s’approprier l’économie mondiale. 

Nous le constatons les Mondialistes se situent eux-mêmes très 

nettement au-dessus des hommes, des frontières et des lois. Pour se justifier, ils 

prétextent d’hallucinantes lois mondiales qui d’ailleurs n’existent pas ; crée le 

panorama mosaïque nécessaire à la réussite de leur plan ; ils provoquent 

l’éclatement, la fragmentation et la division de la famille, de la nation, de la 

religion. Résultats : tous les mouvements en faveurs de la libération sexuelle, de 

la libération de la femme, de la contraception, de l’avortement, du divorce, de 

l’accouchement sous X, du mariage des homosexuels, de l’adoption d’enfants 

par des couples illégitimes ou invertis, n’ont qu’un seul but. Celui de faire 

éclater toutes les structures familiales existantes. Tandis que les mouvements 

écologistes, pacifistes et les défenseurs de l’usage des drogues sont créés pour 

faire voler en éclats les structures sociales et nationales toujours existantes. 

Tandis que la séparation des pouvoirs, l’éducation laïque et les médias ont 

permis de détruire toutes références aux valeurs spirituelles, morales, civiques… 

Dans le même temps tous les mouvements philosophiques et religieux porteurs 

de ces mêmes valeurs sont minés de l’intérieur et de l’extérieur pour imploser ou 

exploser. D’où la prolifération des sectes, des gourous, des adeptes. 

Globalement nous pourrions dire que tout ce qui détruit les sociétés et divise ce 

monde relève de la même volonté acharnée de reconstruire Babel. 

Ainsi, tous les idéalistes, tous les ambitieux, tous les orgueilleux mais 

aussi les soumis, les insoumis, les rebelles sont mis à contribution. Ils 

s’imaginent diriger, ordonner, influer sur le cours des événements de notre 

monde. Ce qui d’une certaine façon est vrai, mais de façon certaine ils ne sont 



que les exécutants, les complices et les pitoyables victimes du Lobby qui se veut 

être l’artisan de la victoire du créé sur l’incréé, du matériel sur le spirituel, du 

visible sur l’invisible, du divisible sur l’indivisible. En d’autres termes ils 

préparent la victoire du Prince de ce monde sur le Dieu souverain d’un autre 

monde. Ils nous trompent et se trompent de camp, car le Temps aspirera toujours 

vainement à l’Eternité. Dans ce cas, ce n’est pas le Prince qui se repentirait, 

c’est Dieu qui se convertirait. Et il ne nous resterait qu’à vivre notre unique 

dimension animale. C’est tout cela et rien que cela le Mondialisme messianique. 

ECCE HOMO. DEO GRATIAS ! 

Nous pouvons considérer que, malgré quelques poches de résistance, 

la stratégie a admirablement fonctionné, magnifiquement réussie, globalement 

aboutie. Si nous connaissons les moyens économiques et financiers, historiques 

et politiques, idéologiques et diaboliques qu’ils ont utilisé, il nous reste à 

découvrir à travers quel type d’organisation ils agissent afin de mieux mesurer 

l’ampleur du désastre. 



VIII 

Les Origines du Mondialisme 

Des nouvelles tables de la loi au Nouvel ordre Mondial 

1998 VIII / Les origines du Mondialisme 179


En guise de préambule 

Dans un article paru dans le Monde Diplomatique sous le titre évocateur 

de «Les Nouveaux Maîtres du Monde», collection Manière de Voir n°28, novembre 

1995, page 32 et intitulé : Les Nouvelles Tables de la Loi Riccardo Petrella, 

professeur à l’université catholique de Louvain indique que …Depuis une vingtaine 

d’années, de nouvelles tables de la Loi s’imposent progressivement à l’ensemble de 

l’humanité, une alliance a été signée. Dans la civilisation chrétienne «l’ancienne 

alliance» fut un pacte entre Dieu (le créateur, le père) et l’homme (sa créature, le 

fils), et entre les hommes eux-mêmes («Tu aimeras ton prochain comme toi-même»). 

Dans ce cadre, l’homme gardait toute sa liberté. Maintenant la nouvelle alliance 

nous impose de …mettre notre foi dans les mécanismes du marché… (Groupe 

Bangemann L’Europe et la société de l’information planétaire recommandations au 

Conseil européen, Commission européennes, Bruxelles, 26 mai 1994). Riccardo 

Petrella en déduit que …Dans ce cadre, la liberté que le marché offre à l’homme est 

celle de se soumettre. S’il ne le fait pas… il sera tout simplement éliminé du 

marché. Puis Riccardo Petrella indique que …Les nouvelles Tables de la loi 

comportent six commandements, trois relevant des impératifs fondamentaux, trois 

relevant des moyens nécessaires : 

Le premier renvoie à la mondialisation de la finance, du capital, des 

marchés, des entreprises. Dans les déclarations rapportées par Kevin Murphy, dans 



International Herald Tribune du 14 septembre 1995, il cite M. Bachrum Harahap, 

secrétaire d’Etat pour le Développement de la coopération bilatérale et multilatérale 

de l’Indonésie …«Personne ne peut éviter le processus de mondialisation… car 

…lorsqu’il s’agit d’attirer les investissements, c’est comme à la guerre : tuer ou 

être tué… 

Le deuxième commandement découle des révolutions scientifiques et 

technologiques de ces trente dernières années dans les domaines énergétiques, des 

matériaux, des biotechnologies et, surtout, des technologies de l’information et de 

la communication. Il faut, là aussi, s’adapter le plus vite et le plus intensément 

possible car elles sont en train de changer la condition humaine et de donner 

naissance à une nouvelle société… 

Le troisième commandement énonce que chaque individu, chaque groupe 

sociale, chaque communauté territoriale se doit d’être le meilleur, le plus fort, le 

gagnant… Cette obligation n’épargne personne …elle ne doit pas se limiter aux 

entreprises mais doit concerner aussi les nations, les villes, les régions, les 

universités, les ministères… 

Le quatrième commandement découle des trois premiers : il faut 

libéraliser les marchés nationaux pour aboutir à un grand marché unique… Dans 

ce cadre il ne saurait exister ni d'intérêts de la société ni volonté populaire 

souveraine… 

Le cinquième commandement déduit logiquement …de la nécessité de la 

déréglementation des mécanismes de direction et d’orientation de l’économie… 

Le sixième commandement …couronne le tout, la privatisation de pans 

entiers de l’économie… (cela signifie que nous passerions de la tutelle de l’Etat à 

celle Finance)’auteur conclu que …l’application généralisée de ces tables de la Loi 

en Europe et dans les autres continents va avoir - a déjà - partout de terribles 

conséquences sur l’ensemble des conditions de la vie individuelle et collective… Les 



nouvelles Tables de la Loi conduiront à des inégalités irréversibles entre les êtres 

humains. …Car la logique des six commandements n’est pas la création d’emplois 

et le travail pour tous, mais exclusivement la recherche de nouvelles sources de 

profits. …On aurait tort de négliger la dissidence et la résistance croissante que 

provoquent les nouvelles Tables de la Loi. Toujours dans le Monde Diplomatique, 

page 92, Jean Chesneaux, professeur émérite à l’université Paris VII, dans son 

article intitulé Quelle société universelle ? écrit : Notre ordre international, en effet, 

reste fondé sur le seul principe des Etats souverains, donc dans un espace 

planétaire organisé comme une «mosaïque» (l’expression est de J. Camilleri et J. 

Falk, The End of Sovereignty ? The Politics of a Shrinking and Fragmenting World, 

Aldershot, 1992, ouvrage analysé dans le Monde Diplomatique, mars 1993. …de 

territoires étatiques, censément étrangers les uns aux autres. …Et il est fort douteux 

que ce même système des Etats, à lui seul, puisse faire contrepoids à la montée en 

force des firmes transnationales… (détenues ou contrôlées par la Banque ?) …dont 

la masse financière, souvent, dépasse le budget annuel de bien des pays du monde. 

Les institutions dites de Bretton Woods, telles le Fond Monétaire International 

(FMI) ou la Banque Mondiale, même si en théorie elles procèdent du système des 

Etats Souverains, ne font guère que laisser le champ libre à ces forces économiques 

systématiques, au lieu de contrôler celles-ci au nom de l’intérêt public que ces Etats 

devraient défendre... 

Ignacio Ramonet, dans le même Monde Diplomatique, page 7, publie un 

article intitulé Pouvoirs, fin de siècle. Il rapporte que …Le plus souvent les marchés 

financiers fonctionnent à l’aveugle, en intégrant des paramètres quasiment 

empruntés à la sorcellerie ou à la psychologie de bazar comme «l’économie des 

rumeurs, l’analyse des comportements moutonniers ou encore l’étude des 

contagions mimétiques (il cite dans sa note n°4, Pierre-Henri de Menthon, dans Les 

dix qui font grimper les taux, Le Nouvel Economiste, 6 janvier 1995). C’est 



pourquoi l’ordre dans le monde est quelque peu chahuté …tout particulièrement le 

monde de la finance. Celle-ci réunit désormais les quatre qualités qui en font un 

modèle parfaitement adapté à la nouvelle donne technologique : planétarité, 

permanence, immatérialité et immédiateté… 

Ignacio Ramonet indique que Le Nouvel Observateur du 5 janvier 1995 

publiait une enquête sur «Les 50 hommes les plus influents de la planète». Il 

remarque que …Pas un chef d’Etat ou de gouvernement, pas un ministre ou un 

député, pas un élu de quelque pays que ce soit, n’y figurait. Il ajoute que Le Point 

du 4 mars 1995 a consacré sa «une» à «L’homme le plus influent du monde». …De 

qui s’agissait-il ? De William Clinton ? De Helmut Kohl ? De Boris Elstine ? Non. 

Tout simplement de M. Bill Gates, le patron de Microsoft, qui domine les marchés 

stratégiques de l’information et qui s’apprête à contrôler les autoroutes de 

l’information. 

Si nous mettions bout à bout et dans le désordre les sous-titres de divers 

article paru dans le Monde Diplomatique sur «Les Nouveaux Maîtres du Monde» 

nous obtiendrions ceci : 

…A la Renaissance s’affirmaient les Etats. Aujourd’hui, ce sont les 

entreprises et les conglomérats, les groupes industriels et financiers privés qui 

entendent dominer le monde, lancent des razzias, amassent leur butin dans 

d’inexpugnables bases de repli… (Riccardo Petrella, professeur émérite à 

l’université de Louvain). 

…Sur les ruines de l’ancien ordre juridique en cours de 

déréglementation, les multinationales de l’expertise s’emploient à imposer de 

nouvelles normes accessibles aux seuls initiés… (Yves Dezalay, chargé de 

recherches au CNRS, Paris, dans son article : Notables et Mercenaires, page 14) 

…Les hauts dignitaires de «l’économiquement correct» expriment 

volontiers dans des formules algébriques leurs prévisions toujours fausses et s’auto 



consacrent avec prix et médailles pour mieux imposer partout la seule orthodoxie 

qui vaille : la leur… (Ibrahim Warde, professeur à l’université de Californie, 

Berkeley, dans son article : Des commissaires à l’idéologie, page 19). Dans «Dérive 

spéculative», page 38, il ajoute …La nouvelle bulle spéculative ne cesse d’enfler et 

l’économie virtuelle prend le pas sur l’économie réelle... 

…Légitimé par l’idéologie libérale, mis en forme par une nouvelle classe 

dominante, un ordre capitaliste hégémonique, caractérisé par la mondialisation des 

marchés, la concentration du pouvoir économique et financier, et le contrôle des 

technologies, s’étend sur toute la planète… (introduction à la 2° partie du même 

Monde diplomatique intitulée «La Dictature du Marché», page 25). 

…Les grandes options politiques qui devraient faire l’objet de débats 

nationaux sont soumises aux impératifs de la sphère financière. Confisquée par un 

petit nombre d’acteurs, la marche de l’économie se plie aux conceptions de cercles 

d’intérêt échappant à tout contrôle… (René Passet, professeur à l’université de 

Paris I, page 26). 

L’affairisme a dilapidé …l’équivalent de plusieurs plan Marshall, 

provoquant des désordres économiques et sociaux… (Christian de Brie, «Au 

Carnaval des Prédateurs», page 42). 

…Quand l’endettement des (seuls) pays développés dépasse 13 000 

milliards de dollars il devient urgent de protéger le marché de ses comportements 

aberrants qui risque d’engloutir l’économie mondiale dans un chaos financier 

généralisé… (Michel Chossudovsky, professeur de sciences économiques, faculté 

des sciences sociales, université d’Ottawa, article» page 46, Dans la spirale de la 

dette). 

…Est-il d’autre issue que de mettre en œuvre une contre-mondialisation 

comme conscience commune de nos responsabilités planétaires, s’appuyant sur des 



valeurs qui sont l’affaire du genre humain ? (Jean Chesnaux dans «Quelle Société 

Universelle» ? Page 92). 

De toutes parts un cri d’alarme s’élève pour exprimer les inquiétudes ou 

les angoisses. Tous dénoncent l’intégrisme, le sectarisme, le terrorisme intellectuel, 

religieux, économique et financier. Mais aucun n’ose proposer le retour aux simples 

valeurs morales d’ailleurs déjà détruites lors des révolutions ou des guerres. C’était 

une de leurs fonctions. Même le Monde Diplomatique lance un appel pressant et 

presque pathétique dans sa présentation de la 4° partie, page 77, en écrivant : …Au- 

delà des modalités d’action traditionnelles, nationales et locales, il est temps 

d’organiser les résistances à un autre niveau (lequel ?) et de préparer les 

alternatives (lesquelles ?). Non seulement au sein d’instances internationales, 

profondément réformées et démocratisées, capables d’encadrer efficacement le 

marché, mais aussi par l’émergence d’une société civile mondiale porteuse de 

valeurs et de droits universaux. Cette conversion tardive, de certains et du Monde 

en particulier, est émouvante mais démontre l’urgence du problème que pose la 

construction de la Babel du futur. 

Enfin, dans la quatrième partie de ce Monde Diplomatique, intitulé 

«Résistances et Alternatives», l’article de Jean Chesnaux, Quelle société 

universelle ? est illustré par un étonnant dessin non signé page 93. Le fond 

représente une ville en ruine ; des monuments en désordres ; une bibliothèque 

presque vide de livres mais chargé de symboles étranges. En premier plan sur la 

droite, une main baguée d’un bijou d’inspiration nettement maçonnique tient un 

compas tandis qu’en plein centre campe une fière Tour de Babel couronnée. Qu’a 

voulu signifier le dessinateur ? Serait ce un résumé caricatural de notre époque ? Il 

n’est pas interdit de le penser, à moins que ce ne soit un aveu ? Toujours est-il que 

les mondialistes sont presque parvenus à réussir leur OPA sur notre monde 

actuel. Par quelle magie ? Avec quels moyens ? Certes, nous savons qu’ils disposent 



d’un dogme mobilisateur, fédérateur, dévastateur mais ce n’est pas suffisant, il leur 

faut aussi disposer de cohortes plus puissantes et plus efficaces que celles d’un 

Staline, d’un Hitler ou d’un Hirohito réunis. Or, tous ont lamentablement échoué sur 

fond de saccages, de ravages, de carnages. Malgré cela le Mondialisme existe, 

persiste, résiste toujours ! 

Toutes les sectes pratiquent le secret et les mondialistes ne dérogent pas à 

la règle. Mais s’ils ne dévoilent pas leurs véritables intentions, ils exercent tout de 

même leur influence à travers le lobbying. L’encyclopédie Microsoft Encarta 97 

indique qu’il s’agit de …l’action des groupes de pression organisés pour infléchir, 

dans le sens le plus conforme à leurs intérêts, les décisions de la puissance 

publique… L’action des lobbies s’est traditionnellement développée en marges des 

institutions démocratiques sous forme de rencontres informelles de responsables 

politiques ou administratifs, d’où le terme de lobby, qui signifie antichambre en 

anglais. Elle peut, en ce sens, être comparée à la diplomatie. Cette diplomatie là a 

au moins le mérite d’être clairement énoncée, et si le petit monde des sociétés 

secrètes est extrêmement compliqué, nous allons tout de même tenter de démonter 

et de démontrer leur diabolique mécanique. 

Arnaud de Lassus, dans Le devenir de l’Europe et la montée du 

Mondialisme, sous titré Un Gouvernement Mondial ? page 13, présente une 

synthèse extraite du fascicule de Robert Camman Les véritables maîtres du monde. 

Il rappel que …dés le XVIII° siècle les deux puissances mondiales dominantes 

étaient l’Angleterre et la France. Toutes les deux cherchaient à s’affaiblir. La 

Royauté Française en aidant les colonies anglaises d’Amérique du Nord à 

s’émanciper de la tutelle de Londres. …L’Angleterre en cherchant à détruire le 

Catholicisme pour mieux déstabiliser la Royauté Française, et dans les deux cas, 

avec la participation active des Francs-Maçons et du Capitalisme naissant, 



cherchant à supprimer les obstacles à son épanouissement : religion, structures 

sociales et corporatistes, états… 

Plus loin il ajoute que …Les «Illuminés de Bavière», société fondée en 

1776 à Ingolstad, Bavière, par Adam Weishaupt, apparentée à la Franc- 

Maçonnerie, furent des précurseurs du socialisme et du communisme, attaché à la 

destruction du catholicisme et de la royauté. Ils furent dissous par le gouvernement 

bavarois en octobre 1786, et essaimèrent en divers pays européens dont 

l'Angleterre, inspirant de nombreuses autres sociétés secrètes. 

…Les Francs-Maçons, après avoir réussi la révolution anglaise, furent 

les inspirateurs, les détonateurs et les guides de la révolution de 1789… Ces mêmes 

sociétés occultes aidées par le capitalisme apatride ont déstabilisé la grande Russie 

en finançant et aidant la Révolution Bolchevique d’octobre 1917… 

Tout cela nous le savions déjà mais ce que nous savons moins c’est que 

l’Angleterre était à la pointe du «progrès des Idées» avec …Le Ruskin Collège, la 

Fabian Society, la Grande Loge d’Ecosse, la Round Table, entres autres… La 

pointe de la pyramide des sociétés occultes et de la haute finance quitta 

l’Angleterre et l’Europe, pour les USA et New-York… ou …Le banquier Morgan 

fonda le Council On Foreign Relations en 1921… 

Si chaque club a sa propre raison sociale, son propre fond de commerce, 

sa propre histoire, il n’en demeure pas moins que tous sont animés par un même 

idéal, un même but, une même utopie. Tous se superposent, se croisent ou 

s’amalgament entre eux et sont réunis par un long fil d’Ariane. Il n’y a qu’a 

reprendre l’histoire pour s’en rendre compte, sachant qu’à chaque fois ils ne sont 

que la partie émergée de l’iceberg. Afin d’être bien compris, rappelons qu’il ne 

s’agit pas ici de combat mais de débat. 

Les sociétés secrètes dans l’histoire du Mondialisme. 



Les sociétés Fabiennes : L’encyclopédie Microsoft Encarta 97 indique 

que …La Fabian Society est un club de pensée socialiste britannique fondé à 

Londres, en 1884… dont les membres …souhaitaient promouvoir l’égalité par la 

propriété collective et le contrôle démocratique des ressources nationales. …Ils 

donnèrent à leur groupe le nom d’un général romain de l’antiquité, Quintus 

Maximus Fabius… dit le Temporisateur parce qu’il …inventa une tactique de 

temporisation face à l’ennemi, afin de l’affaiblir et d’éviter toute bataille frontale. 

Des groupes de la Fabian Society se créèrent dans toute la Grande Bretagne. …Ils 

participèrent à la création du Labour Representation Commmittee ou Comité des 

représentants travaillistes, en 1900, qui donna naissance au Parti Travailliste. La 

Fabian Society existe toujours en Angleterre. Le Centre Européen d’Information 

(CEI), dans un article intitulé Socialisme et Sociétés Fabiennes de l’opuscule 

d’Arnaud de Lassus, Le devenir de l’Europe et la montée du Mondialisme, octobre 

1992, page 12, indique que …Ce type de courant socialiste est né à l’intérieur des 

courants marxistes. …Il fut officiellement fondé en Angleterre le 4 janvier 1884. 

…Ils essaimèrent vers Vienne, Munich, Hambourg, Bruxelles, Rome, Paris. …Mais 

leur travail semi-secret n’apparut qu’à partir de 1919/1922, sans jamais d’ailleurs 

utiliser publiquement le terme «Fabien». …Dans leur sillage, la majorité des 

mouvements à vocation Mondialiste et socialiste …ont été sinon crées, en tout cas, 

totalement pénétrés et influencés par des Fabiens. C’est ainsi qu’après la guerre 

notamment …La conférence de Bilderberg, Pugwash, l’Institut Aspen, le Club de 

Rome, le Mouvement Fédéraliste Mondial, le Royal Institute of International Affairs 

de Londres et le Council on Foreign Relations de New York, sont purement et 

simplement des enfants Fabiens… 

…Le professeur anglais G.D.H. Cole, qui en 1941 devint président de la 

société fabienne, a lui-même souligné que toutes les formes de socialisme devaient 

être soutenues et utilisées vers les objectifs prévus mondialement «tant les partis 



sociaux-démocrates, travaillistes et autres d’Europe et du Nouveau Monde, que le 

communisme de Russie ou divers groupes minoritaires ailleurs, puisqu’il n’y a 

entre eux aucune différence d’objectif, mais seulement de méthodes»… 

…La force des Fabiens est venue d’une lente et patiente progression. Dés 

leurs premières réunions, ils ont relevé que puisque le monde entrait dans l’ère 

industrielle il fallait implanter et multiplier des noyaux dans les écoles et 

universités qui formaient les cadres futurs des Etats, des administrations publiques 

et privées ; des usines et entreprises et ainsi préparer l’encadrement des partis, 

gouvernements, organismes internationaux, etc. 

…C’est ainsi que l’historien Laidler fut recruté dés 1903 dans un collège 

américain du Kansas et créa plus tard avec l’écrivain Upton Sinclair, Jack London, 

etc. d’autres noyaux dont sont issus les cadres de l’administration Roosevelt, puis 

des gouvernements américains ultérieurs. En Grande Bretagne, le Parti travailliste, 

comme son actuelle scission, le Parti social Démocrate …la London School of 

Economics, sont des créations Fabiennes… 

…Daniel Mayer ainsi que la moitié des membres de l’équipe Mitterand en 

sont issus… de même que …l’Américain économiste J.K. Galbraith et la majorité 

des animateurs des Instituts de Politique étrangère ou Centres d’Etudes de politique 

étrangère actuellement en action en Europe, Amérique du Nord ou du Sud, les Etats 

du Commonwealth. Bien entendu les penseurs qui entourent David Rockfeller à la 

Trilatérale, comme hier les dirigeants du Comité Monnet sont des Fabiens. Le CEI 

(Centre Européen d’Information) affirme qu’il dispose d’une documentation directe 

puisée dans les archives de la Société Fabienne et dans les écoles et universités où 

les professeurs Fabiens se sont chargés de recruter des disciples. Evidemment c’est 

un peu péremptoire mais cela a le mérite d’être dit. 

Le Sionisme : est un concept déjà très ancien. …Le nom du mouvement 

vient de celui de la montagne de Sion sur laquelle se trouvait le Temple de 



Jérusalem. …Elle …se dresse le plus à l’est de la ville …entre les vallées du Kidron 

et du Tyropoeon…conquise …vers 1000 avant J.C. par le roi David, qui en fit le 

centre de la monarchie. …Terre d’accueil de l’Arche d’Alliance …la colline est 

devenue le centre politique et religieux des anciens Hébreux. Le nom de Sion fut 

assimilé à celui de la colline sacrée de Dieu… tandis que …Le peuple Juif est 

parfois appelé la «fille de Sion». Le sionisme …plonge ses racines dans la tradition 

religieuse, fondée à l’époque de l’exode des Juifs vers Babylone, puis codifiée après 

la répression par Rome de la dernière révolte juive de Bar Kocheba en 135 avant 

J.C. …Après la chute de la Judée en 70 après J.C, Sion symbolisa l’espoir d’une 

restauration de la patrie Juive. …Des siècles durant, les Juifs de la Diaspora 

associèrent l’espoir de leur retour à l’avènement du Messie (Encyclopédie 

Microsoft Encarta 97). Certains rabbins professent que le premier rayon de lumière 

apparu sur terre («que la lumière soit») le fût sur la montagne sacrée et que le 

messie tant attendu descendra un jour sur Jérusalem pour devenir le roi de ce monde 

( ! ). 

Au XVII° siècle, Shabbetai Zebi …au prestige assez puissant… entraîne 

…un moment dans son sillage l’illustre Spinoza... (Monseigneur Jouin, 1934). Mais 

l’attente de la restauration d’Israël …s’amorça au XVIII° siècle sous l’égide de la 

Haskalad (en hébreu, les Lumières)… d’après l’Encyclopédie Microsoft Encarta 97. 

C’est très probablement ce mouvement qui a inspiré la philosophie des Lumières et 

non l’inverse. 

Au XIX° siècle, après l’émancipation des Juifs dans les pays 

occidentaux, elle s’affirme davantage… («Les Protocols des sages de Sion», 

d’après le texte de Butmi de 1922, réédité par Mgr Jouin, éditeur RISS (Revue 

Internationale des Sociétés Secrètes, mai 1934, dans sa préface page 13). …Vers le 

milieu du XIX° siècle, deux rabbins orthodoxes européens, Jehuda Alkalai et Zevi 

Hirsch Kalister, modernisèrent la croyance traditionnelle dans le Messie, 



enseignant qu’il revenait aux Juifs de préparer son avènement… (Micosoft Encarta 

97). A partir de cette époque …Parmi les précurseurs du Sionisme, on peut citer, 

Moïse Hess qui, en 1862, dans un ouvrage intitulé Rom und Jerusalem, réclamait 

pour les Juifs le droit de réaliser leurs aspirations nationales, et le médecin 

d’Odessa, Leo Pinsker qui, dans son livre L’auto émancipation, publié en 1882, 

affirmait : «Les Juifs doivent devenir une nation, un peuple ayant un territoire à 

lui». …Dés 1883, les grands financiers israélites d’Europe …s’intéressèrent à un 

mouvement Sioniste, les «Amants de Sion» (Hovevé Zion) fondé à Varsovie en 1881 

par Samuel Mohilver… et …réorganisé en 1884 à Katovice par Leo Pinsker… 

(Jacques Bordiot, Une Main Cachée Dirige, page 106). 

Mais nous pouvons considérer que le vrai fondateur du Sionisme moderne 

est Théodore Herzl. Juif d’origine hongroise, né à Budapest le 2 mai 1860, il est 

correspondant de presse à Paris lorsque l’affaire Dreyfus éclate en 1894. Très 

affecté, il publie en 1896 «L’Etat des Juifs» dans lequel il préconise la création d’un 

Etat. Un premier congrès se réunit à Bâle le 27 août 1897 …Les 204 délégués, de 

tous pays, de toutes langues et de toutes opinions politiques, approuvent la 

constitution de l’Organisation Sioniste Mondiale (Jacques Bordiot, page 108), dont 

la finalité officielle est l’établissement d’un foyer national juif. C’est au cours de 

cette réunion qu’une charte semble avoir été adoptée et retenue sous le nom des 

«Protocols des Sages de Sion». D’après la version de Butmi 1922, Monseigneur 

Jouin, édition de 1934, préface page 22, …les «Protocols» sont au nombre de vingt 

quatre. Ce sont plutôt des enseignements et des maximes que des procès verbaux. Il 

semble que leur ou leurs auteurs aient eu pour principal souci d'exposer en vingt- 

quatre leçons les doctrines d’Israël. Les objectifs qu’il poursuit depuis les temps les 

plus reculés et les détails de l’ultime plan de campagne pour la conquête du 

pouvoir mondial, alors semblait préparé pour commencer la lutte décisive. Ce 

document, contesté par les Juifs, a-t-il existé ? Qu’importe… pour le moment ! Car, 



Théodore Herzl meurt le 3 juillet 1904 avant d’avoir réaliser son rêve … de faire 

attribuer une région du globe assez vaste pour qu’ils puissent s’y installer tous 

définitivement (Jacques Bordiot). En ce qui concerne le lieu d’émigration, 

«l’Argentine ou la Palestine pouvait être choisie» (Gorges Loïc, La Reconstruction 

du Temple, in Revue des Questions Historiques, novembre 1934, page 63, cité par 

Jacques Bordiot, page 18). Or ni l’empereur allemand, Guillaume II, ni le sultan 

Abdülhamid II de Turquie ne souhaitent cautionner la création d’un foyer national 

juif. Aussi …Herzl réorienta ses démarches diplomatiques vers la Grande 

Bretagne, qui offrait d’étudier les possibilités d’une colonisation juive dans l’Est de 

l’Afrique. Ce fut …le plan «Ouganda». …Lorsque le VII° congrès rejeta la solution 

Est Africaine, en 1905, Israël Zangwill constitua l’Organisation territoriale juive, 

chargée de prospecter en tous lieux, afin de trouver un territoire qui pût convenir à 

la colonisation juive. …Quant aux sionistes socialistes ils cherchaient à apporter 

une vulgate marxiste au sionisme. Comme par le plus heureux des hasards la Russie 

soviétique proposa un lieu d’accueil pour les juifs ! Elle leur devait bien ça après 

tant de services rendus lors de sa révolution. Elle créa pour la circonstance, en 1928, 

le district du Birobidjan, à proximité du fleuve Amour et Soungari, bordé au sud par 

la Chine. En 1934, ce district de 36 000 Km2 devint une région autonome de 

l’URSS et certains se prenaient déjà à penser que cette nouvelle république 

deviendrait la nouvelle Sion. Cette espérance a été quelque peu déjouée. En 1989, 

sur une population de 217 800 habitants, 8.887 seulement étaient de confession 

juive (Encyclopédie Microsoft Encarta 97). Globalement, les idées de Herzl se sont 

heurtées à l’opposition de tous, à l’intérieur comme à l’extérieur du mouvement, du 

début de son combat jusqu’à la fin de sa vie mais sa victoire sera posthume. 

Durant tout le XIX° et le XX° siècle nous aurons vu intervenir sur la 

scène internationale quantité de personnages illustres hauts en couleurs, mais aussi 

des aventuriers, des financiers ou des hommes politiques de tous bords et de 



première importance. Evidemment, nous retrouvons aussi de nombreux pays, plus 

ou moins directement concernés par un problème de géopolitique ou de zones 

d’influences. Parmi eux : la Russie, l’Allemagne, l’Angleterre, la France, la 

Turquie. Il faut y ajouter de nombreux petits Etats Proche Orientaux pour qui la 

religion est un paramètre qui compte. 

En réalité il s’agissait, bel et bien, de menées mondialistes ultra secrètes 

s’inscrivant dans une logique messianique de domination du monde. C’est dans 

cette même logique que dés …1908, éclatait en Turquie une révolution menée par 

le mouvement «Jeune Turc», qui détrôna le sultan Abdul Hamid. Elle avait pris 

naissance à Salonique, ville à forte population israélite et un certain nombre de 

Juifs avaient participé à ses débuts (Jacques Bordiot, page 110). Etonnant 

mimétisme avec la stratégie déjà utilisée en France ou qui le sera en Autriche et en 

Russie. Décidément, tous les événements majeurs intervenus depuis les Lumières 

doivent être aussi examinés à la lumière de ce Mondialisme. Ce qui semble être 

essentiel pour mieux appréhender un passé qui, malgré tout, appartient à tous. 

…Lorsque, en août 1914, la guerre éclata entre les Empires centraux et 

la Triple Entente (Angleterre, France, Russie), les dirigeants sionistes mirent le 

Fond National à l’abri à La Haye. Ils créèrent à Copenhague un bureau de 

propagande et d’information, sous la direction de Nahum Sokolow et de 

Tchelenow, et installèrent à New York un Comité provisoire, présidé par «Justice» 

Louis Brandeis (toujours le même) qui comprenait entre autres Stephen Wise, 

conseiller personnel et influent du président Wilson, Eugène Meyer, futur président 

du Federal Reserve Board, Nathan Strauss et le financier international Félix 

Frankfurter, neveu de « Justice» Brandeis. Il est à remarquer que Louis Brandeis, 

qui occupait les fonctions de président du Comité provisoire sioniste depuis 1914, 

fut nommé juge à la Cour Suprême en 1916, soit moins d’un an avant la déclaration 



de guerre des Etats Unis à l’Allemagne – dont il fut, avec le «colonel» House, un 

des plus ardents instigateurs (Jacques Bordiot, page 113). 

Un peu plus tard …Aux Etats Unis, un Comité se crée à Philadelphie, le 

26 mars 1916, qui a pour objet de : « préparer les revendications qui devront être 

présentées au nom du Judaïsme au Congrès de la Paix». Le 6 avril 1917, 

l’Amérique entre en guerre poussée par le «colonel» House et Louis Brandeis. Ils 

avaient été …imposés au président Wilson par les banquiers internationaux 

israélites Paul et Félix Warburg, Henry Morgenthau, Jacob et Mortimer Schiff, 

Herbert Lehman et le « complexe bancaire Rothschild», tous pro-sionistes et tous 

membres de la Table Ronde ou figurant parmi ses bailleurs de fonds. Jacques 

Soustelle, cité par Jacques Bordiot, page 113, précise qu’à la suite de la 

conversation téléphonique du 16 octobre entre Londres et le colonel House …Le 2 

novembre 1917, le cabinet britannique fait publier par Lord Balfour, secrétaire aux 

Affaires Etrangères, sous la forme d’une lettre adressée à Lord Rothschild, la 

déclaration qui porte son nom : 

…Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement 

en Palestine d’un Foyer National pour le peuple Juif et emploiera tous ses efforts 

pour en faciliter la réalisation, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui 

puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives 

existantes en Palestine, ni aux droits et statut politique dont les Juifs jouissent dans 

tout autre pays… (Jacques Bordiot). 

…A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement 

britannique modifia sa politique palestinienne. …Le livre blanc de mai 1939 mettait 

fin à l’engagement britannique en faveur du sionisme. …La majorité arabe en 

Palestine se voyait garantie par une clause limitant l’immigration juive à 75 000 

personnes au cours des cinq années à venir puis soumettait l’immigration juive 

ultérieure à l’approbation arabe ( ! ). Mais … L’Holocauste finit par convaincre 



les Occidentaux de la nécessité d’un Etat Juif… (Microsoft Encarta 97). La 

deuxième Guerre avait au moins servi à quelque chose ! Le 14 mai 1948 la fin du 

mandat britannique sur la Palestine rendait possible la création de l’Etat d’Israël. 

…Le pays se créait avec le soutient du président américain Harry. S . Truman… 

(Microsoft Encarta 97). Pourtant …En 1975, l’ONU adopta une résolution 

assimilant le sionisme au racisme ; et 16 ans plus tard …en 1991 l’Assemblée 

Générale vota l’abrogation… (Microsoft Encarta). Nous le constatons, le 

mouvement sioniste se compose d’individus que nous ne pouvons pas qualifier 

d’enfants de chœur et dont l’influence déterminante a pesé de tout son poids sur le 

cours de l’histoire. 

Malgré tout, les Protocols restent la grande énigme. Mis à part toutes les 

histoires rocambolesques à propos de son origine, l’auteur reste toujours inconnu 

même si trois personnes au moins (Joly, Butmi, Nilus) agirent, à des degrés divers, 

comme s’ils en étaient les dépositaires testamentaires. Il n’en demeure pas moins 

…qu’une date brille comme un phare dans la nuit, au milieu de la tempête : le 10 

août 1906 un exemplaire des «Protocols» est entré au British Muséum de Londres 

où il est répertorié sous le n° 3926 – D 17. Il s’agissait d’une deuxième édition… 

(Les Protocols des Sages de Sion, éd. RISS 1934, page 36, dans la conclusion de la 

préface). Chacun de nous, peut en sont âme et conscience, décider de ce qu’il doit 

penser des Protocols. Il n’en demeure pas moins que les Juifs se considèrent 

toujours comme le peuple élu de Dieu dont le but messianique est …d’assurer le 

bonheur de l’humanité (le Mondialisme) sous la direction vigilante et intelligente 

d’un souverain juif (il paraît difficile de faire plus raciste). 

Il est à remarquer que si la deuxième édition date de 1905, ce n’est que la 

parution de 1919 qui fit scandale. Ce qui fait dire à Monseigneur Jouin, l’auteur de 

la préface des Protocols, RISS 1934, …Le moment était admirablement choisi, pour 

lancer un pareil brûlot. L’opinion publique demeurait frémissante des secousses de 



la Grande Guerre. On avait détruit. On allait reconstruire. Un grand souffle 

puritain balayait le monde. Dans le même temps, on découvrait que les Juifs… 

avaient… secondé de leur or, de leur activité personnelle, la révolution Bolchevique 

qui mettait la Russie à feu et à sang. Un nouveau pan de voile se lève et nous 

comprenons que …cette chute des trônes précédait l’avènement du royaume juif. 

Ce qui donne un tout autre relief aux événements. …Interrogé par le New-York 

World, le 17 février 1921, Ford disait : Le seul avis qu’il me plaise de donner sur 

les Protocols est qu’ils s’appliquent admirablement à tout ce qui se passe. Or dés 

1903, le Grand Duc Serge, après lecture d’un manuscrit à propos des «Protocols», 

aurait déjà dit «trop tard». 

La Table Ronde : Dés le début, l’idéologue est John Ruskin. Né à 

Londres en 1819, il meurt à Coniston Lake prés de Brantwood en 1900. Il a 51 ans 

lorsqu’il est nommé titulaire de la chaire des beaux-arts d’Oxford, mais …Touché 

par l’esprit mercantile et affairiste de la société anglaise… il veut …faire de 

l’économie un concept moral et religieux… et …rêve d’un retour au travail 

accompli dans la joie créatrice et la ferveur religieuse (Encyclopédie Microsoft 

Encarta 97). 

…Ces conceptions s’inspiraient en grande partie de La République de 

Platon. …On sait que… pour lui …«la société idéale» se compose d’hommes et de 

femmes égaux en droits et obligations. …Ni mariage, ni famille… Les enfants nés 

des accouplements hasardeux …sont pris en charge par la société …et élevés 

anonymement, avec une sélection eugénésique, impliquant l’élimination des sujets 

mal conformés ou d’esprit déficient. Enfin …La société est autoritairement 

partagée en trois classes : la classe dirigeante …la classe armée …la classe 

laborieuse. …Le système comporte l’abolition du droit de propriété et l’étatisation 

des moyens de production et de distribution. Pour cela il recommande …de faire 

disparaître toutes structures politiques et sociales existant dans le monde pour que, 



sur un terrain entièrement déblayé, la classe dirigeante puisse édifier sa société 

nouvelle (Jacques Bordiot, chapitre VI, page 87). A notre époque nous appellerions 

cela de la purification ethnique ! 

Nous le constatons, l’idée Mondialiste est certainement l’un des plus 

vieux rêve de l’humanité même si les conceptions sur le monde connues étaient 

plutôt étriquées et les moyens de domination plutôt rudimentaires. Il aura fallu 

attendre ce siècle pour que les «progrès» de la technologie rendent l’impossible 

irrémédiablement possible. 

La philosophie des Lumières du XVIII° siècle, la maîtrise de l’énergie au 

XIX° et l’évolution des technologies au XX° siècle s’unissent en ce début de XXI° 

siècle pour que la boucle soit bouclée, que le serpent morde sa queue ou que 

l’Oméga rejoigne enfin l’Alpha. John Ruskin y avait participé en arrangeant à sa 

manière les idées sociales de Platon. …Ne reconnaissait-il pas lui-même que «Mon 

but constant a été de démontrer la supériorité permanente de quelques hommes 

(religieux ?) sur les autres (religions ?), parfois même d’un seul homme (le 

messie ?) sur les autres (n’appartenant pas à la race des élus ?) Jacques Bordiot, 

page 88. 

Les idées de Ruskin feront école. Ainsi ses adeptes …firent part de ce 

projet, baptisé Extension de l’idée anglophone à un célèbre journaliste de l’époque, 

William T. Stead (1840-1912) qui s’enthousiasma à son tour et mit le groupe en 

liaison avec Cecil Rhodes. Et le 5 février 1891, Rhodes et Stead fondèrent, avec les 

disciples du Ruskin, la société secrète dont Rhodes rêvait depuis une dizaine 

d’années (Jacques Bordiot). 

Mais qui donc est Cecil Rhodes ? Il est …Né à Bishop Storford 

(Angleterre) en 1853, mort à Muitzenberg (Afrique du Sud) en 1902. …Avec trois 

Israélites, le puissant banquier de Londres Lord Rothschild, les rand-lords Alfred 

Beit (allemand) et Barney Barnato (d’origine Portugaise), il fonda la Consolidated 



Gold Fields pour l’exploitation des gisements aurifères et la De Beers Consolidated 

Mines qui devait acquérir le monopole (d’extraction) des diamants d’Afrique du 

Sud. Puis la Central Selling Organisation de Londres qui détiendra le quasi 

monopole Mondial de la commercialisation du précieux carbone. 

Rhodes et Stead vont donc créer leur société secrète sur le mode 

d’organisation des Illuminés de Bavière. …Le «cercle intérieur» se composait de 

Cecil Rhodes, animant un Comité exécutif, formé de Stead , Brett (Lord Esther) et 

Milner, coiffant une Cercle d’Initiés, parmi lesquels figuraient notamment Athur 

(Lord) Balfour, Athur (Lord) Gray, (Sir) Harry Johnston et Lord Rothschild. Il était 

prévu un «cercle extérieur» sous la forme d’une Association de Bienfaiteurs. Elle … 

ne fut constituée qu’à partir de 1909, par Milner, successeur de Rhodes, sous le 

nom de Table Ronde... 

…Le caractère secret de la société Rhodes-Stead …est peut être dû au fait 

que, parmi ses fondateurs, plusieurs et non des moindres, appartenaient aux hauts 

grades de la Grande Loge d’Angleterre. …Ceci explique pourquoi 

…L’organisation est en effet, calquée sur celle de la Franc Maçonnerie. …Peut 

être aussi la société Rhodes-Stead chercha-t-elle à dissimuler ses tendances 

socialisantes …ne serait ce qu’en proclamant l’abolition de la propriété… ou en 

revendiquant …la dictature collégiale, voire personnelle, élue par des «Initiés», 

étrangers à toute hérédité dynastique. La dynastie des Windsor, triomphante et 

tyrannique, n’aurait pu laisser faire sans créer un scandale qui l’aurait affaiblie. 

D’où …Le secret devient une précaution élémentaire dans un pays à régime fondé 

sur l’hérédité monarchique... Page 90, Jacques Bordiot ajoute …surtout lorsque les 

doctrinaires de ce socialisme n’hésitent pas à prôner l’usage de la force pour 

abattre tout régime ou toutes structures existantes, afin que les nouveaux dirigeants 

puissent disposer d’une «toile vierge» sur laquelle ils traceront le plan de leur 

nouvelle «société idéale». …Mais le motif le plus puissant du secret dans la société 



Rhodes-Stead tient, évidemment, au but même de l’entreprise. Car il s’agissait bien 

de …La réalisation du projet messianique d’un gouvernement Mondial, sous la 

direction d’un collège restreint «d’Initiés», lui-même éventuellement soumis à la 

dictature d’un de ses membres cooptés. La simple prudence exigeait donc de 

cacher, tant au gouvernement britannique qu’à l’opinion publique, encore plus à 

l’étranger, des projets aussi subversifs et les procédés mis en œuvre pour leur 

exécution. 

Pour assurer la pénétration de ses idées dans les élites, la société 

Rhodes-Stead s’intéressa de près à l’enseignement. …En Angleterre, la société 

Rhodes-Stead s’était préoccupée …d’assurer son emprise sur les Universités 

d’Oxford et de Londres. De l’autre coté de l’Atlantique elle …avait la haute main 

sur Harvard… sur Columbia… sur Yale… sur Princeton (Jacques Bordiot, page 94) 

plus ou moins ouvertement, plus ou moins directement mais toujours discrètement 

et secrètement. Enfin elle …s’adjoignit divers journaux et périodiques dont elle prit 

le contrôle. …Elle s’exerça notamment sur le New York Times, le New York Herald 

Tribune, le Washington Post, le Boston Evening Transcript (disparu depuis) et 

surtout dans le puissant Christian Science Monitor (Jacques Bordiot, page 95). 

Tout cela coûtant fort cher, Rhodes, Brett, Lord Rothschild, Lazard 

Brothers et la Morgan de New-York, entre autres, prêtèrent leur concours. Quant à 

Milner, à la tête de plusieurs banques, dont la London Joint Bank, future Midland 

Bank, il fait tout naturellement partie du groupe et devint, à la mort de Rhodes en 

1902, son exécuteur testamentaire et l’animateur de la Société. Il y réussira 

parfaitement puisque six ans après la création de La Table Ronde, en 1915, celle-ci 

était implantée en Angleterre, en Afrique du Sud, au Canada, en Australie, en 

Nouvelle Zélande, en Inde et aux Etats Unis. 

Or, tous les ardents partisans de la Rhodes-Stead et de La Table Ronde 

sont aussi habités par une autre ambition, celle de promouvoir une confédération 



anglo-américaine. Si les adhérents et les militants de la très noble association ont 

une nette tendance socialisante et anglophile commune, leur but réside tout de 

même dans la réalisation d’un gouvernement mondial. A cet effet, dés leur 

formation, les Groupes de la Table Ronde exerceront une forte influence sur la 

politique des deux cotés de l’Atlantique, qui se fera sentir notamment dans : la 

participation des Etats Unis à la Grande Guerre à partir de 1917 ; de l’aide 

apportée à la révolution Russe d’octobre 1917 ; de la fondation de la Société des 

Nations à Genève (Jacques Bordiot, page 96). …Il est symptomatique de constater 

que la haute direction de la Table Ronde a toujours été sous obédience anglaise et 

que son siège est toujours à Londres… conclu Jacques Bordiot. Le mythe médiéval 

du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde est remis au goût du jour mais la 

quête initiatique du Graal passe maintenant par la Kabbale et Excalibur. 

La Rose Croix : Les fraternités initiatiques internationales ne sont pas, en 

soi, d’une grande nouveauté et toutes prétendent verser dans un certain ésotérisme à 

connotation plus ou moins Mondialiste plongeant leurs racines dans l’histoire. A 

titre d’exemple, pour les Rosicruciens leurs …enseignements constituent une 

combinaison de différents éléments empruntés à l’hermétisme égyptien, au 

gnosticisme, à la Kabbale juive ainsi qu’à d’autres croyances et pratiques occultes 

(Encyclopédie Microsoft Encarta 97). Le mouvement Rose-Croix se développe à 

partir de 1614 en Allemagne et son antériorité sur la Franc-Maçonnerie permet 

d’imaginer qu’il a eu, malgré tout, une influence sur …l’ordre le plus fraternel le 

plus important et le plus largement répandu dans le monde (Encyclopédie 

Microsoft Encarta 97). 

La Franc-Maçonnerie : Le sujet est intarissable mais puisque tout ou 

presque a déjà été dit et écrit nous rappellerons simplement que les premières loges 

maçonniques apparaissent à partir de 1717 à Londres et Westminster et formeront 

quelques années plus tard la Grande Loge d’Angleterre. Laquelle représente la 



Grande Loge «mère» des francs-maçons du monde entier et c’est d’elle que sont 

issues toutes les grandes loges reconnues. …En France elle fut implantée vers 1725 

et …Le Grand Orient fut crée en 1773. Il …prit une orientation résolument athée 

en 1877… tandis que …La Grande Loge de France, fondée en 1894 se réfère au 

«Grand Architecte de l’Univers» (Encyclopédie Microsoft Encarta 97). La 

Maçonnerie athée en reniant Dieu adore de facto le Prince. Il permet de transférer sa 

Toute Puissance à l’Homme qui ainsi s'accommode parfaitement de sa nouvelle 

condition de surhomme et candidat à l’immortalité ; le mythe de Babel est ainsi re- 

promu. Par ailleurs l’autre Maçonnerie, celle qui invoque le Grand Architecte de 

l’Univers et créateur de la matière, en appel en réalité au Prince. Toutes les deux 

n’ont d’autre choix que l’illusoire ou le dérisoire, Babel ou Satan. Mais quelle est la 

différence ? 

L’influence des deux Maçonneries sur la politique, l’histoire, la 

philosophie, l’idéologie et même la théologie n’est plus à démontrer. D’ailleurs à 

partir de …1832 les francs-maçons ne rencontrèrent plus d’opposition politique, ni 

aux Etats Unis ni ailleurs. Seul …en 1933 Hitler imputa aux francs-maçons les 

incidents qui avaient mené à la Première Guerre Mondiale et décréta la dissolution 

de toutes les obédiences maçonniques en Allemagne (Encyclopédie Microsoft 

Encarta 97). Quant au Vatican, il y a déjà si longtemps qu’il est pénétré par les 

Lumières ! 

Dés lors nous comprenons mieux l’origine du contentieux entre les 

protagonistes du deuxième conflit et principalement entre l’Ordre Nazi (de droite) et 

les Judéo-Maçons (de gauche). Mais tous se rejoignent dans une sorte d’élitisme qui 

confine au racisme tant ils sont aveuglés passionnément par le Matérialisme / 

Spirituel (Hitler) ou le Matérialisme / Matérialiste (Staline). Le Prince n’est pas 

mort, vive le Prince ! 



Au passage notons que l’appellation même de franc-maçon est révélatrice 

de toute l’histoire présumée de sa filiation. A l’origine si le mot franc signifie libre, 

le mot maçon se réfère aux corporations de compagnons constructeurs de 

Cathédrale au moyen âge. A cette époque on considérait qu’il fallait être soi-même 

parfait pour produire une œuvre parfaite. Dans leur orgueil, les Francs-Maçons 

prétendront avoir percé le secret pour atteindre cette perfection intérieure. Ces 

présomptueux réussiront tant et si bien qu’ils transformeront tout le symbolisme de 

la Cathédrale Chrétienne en Temple athée, laïc, satanique. 

Comme cette parenté ne leur semblait ni assez auguste, ni assez élevée, ni 

assez convenable, ces preux chevaliers des temps modernes oseront s’octroyer 

quelques liens avec les Chevaliers de Temple. C’est parce que cet Ordre, fondé en 

1119 dans le cadre des croisades, avait grandit en importance, que …le roi 

Baudouin II de Jérusalem les installa prés de l’Eglise du Temple... (Encyclopédie 

Microsoft Encarta 97) d’où leur appellation d’origine. A la différence des Francs- 

Maçons ils devinrent une référence morale et religieuse de leur temps ainsi qu’une 

puissance financière redoutable et donc redoutée, calomniée, haïe. Déjà la lutte des 

classes ! 

Pour l’Eglise de Rome, ce n’est pas leur puissance temporelle qui a 

engendré son inquiétude. Ce sont les connaissances redécouvertes ou nouvellement 

acquises en Palestine en matière d’histoire, de dogme et d’ésotérisme. Il est vrai que 

lors des premiers conciles les préoccupations d’ordres politiques des empereurs 

Byzantins, la volonté de légiférer en matière de religion pour créer une église, les 

formes d’expression très allégoriques des Levantins, tout cela avaient amplement 

contribué à éloigner l’Enseignement du Christ de l’enseignement de l’Eglise. Cette 

vérité les Papes ne pouvaient l’admettre. Evidemment ! 

Mettant à profit le conflit entre la Papauté et les Templiers, Philippe le 

Bel, roi de France, en profite pour jeter de l’huile sur le feu afin de s’approprier les 



biens du richissime Ordre. Quelle ne fut pas sa déception car hormis les importants 

biens mobiliers qui …s’élevaient à 3468 châteaux, forteresses et maisons 

dépendantes (Encyclopédie Microsoft Encarta 97) ils ne trouvèrent point de trésor. 

Ce qui était bien naturel puisqu’il relevait de la connaissance et non de l’abondance. 

Malgré tout, un mythe était né et nombreux sont ceux qui, n’ayant pas compris la 

différence entre l’ETRE et l’AVOIR, persistent, signent et cherchent toujours. De 

ce point de vue, les seuls vrais héritiers des Templiers ont été les Cathares qui à leur 

tour furent persécutés, dépouillés, exterminés. Le Saint-Père préoccupé par la 

cohésion spirituelle de son Eglise et le roi de France occupé à asseoir son autorité 

politique, faisaient perdre à l’Occident un inestimable savoir. Pour les Francs- 

maçons cette première paternité n’étant pas forcément du meilleur genre, il en fallait 

une autre dans le but d’être plus présentables. Du moins le croyaient-ils. D’où leur 

besoin de trouver une parenté plus lumineuse. 

Pour cela, ils n’avaient d’autre choix que de se réclamer et de se 

proclamer Fils du Premier Temple. Il n’avait pu être construit que sur la montagne 

de Sion puisque c’est là que le premier rayon de lumière a illuminé la terre lors de 

sa création. Toujours d’après la tradition juive c’est sur ce même site que s’opérera 

le retour du Messie. Ce jour tant attendu …marquera le jugement ainsi que le salut 

d’Israël et de Juda (qui oserait en douter ?). ...Un châtiment sera imposé par Dieu à 

ceux qui n’ont pas suivi sa voie… (juive ?) et …Le «jour de Yahvé» (Sophonie, I, 

14-16) transformera le monde et verra advenir le paradis (matériel ?). Amos, 

chapitre V, versets 18-49 ajoute que …Le jour de Yahvé sera ténèbres et non pas 

lumière… (obscurs débuts !). C’est pourquoi Amos (III, 12) et Isaïe (XXVIII, 5) 

annoncent que …Quelques justes seront épargnés par la colère de Dieu. Est-ce 

parce qu’ils …donneront naissance au nouvel Israël ? (le Mondialisme ?) 

Encyclopédie Microsoft Encarta 97, dans la définition d’Eschatologie. Vous avez 

dit raciste ? 



L’histoire de cette montagne sacrée nous en apprend beaucoup sur les 

véritables intentions de ceux qui s’en réclament. Si nous reprenons par le début 

nous voyons que dés 5000 et 4000 avant J.C, les Cananéens chassent les premiers 

habitants et tombent à leur tour sous la domination égyptienne du pharaon 

Touthmôsis III, au XV° siècle avant J.C. Sous le règne de Ramsés II le Grand, vers 

1250, les hébreux de retour d’Egypte commencèrent la conquête du pays de Canaan 

et deux cent ans plus tard David s’empare de Jérusalem. Son deuxième fils, 

Salomon (dont l’initial est à rapprocher du S de Sion ou du sigle dollar $), lui 

succède vers 970 avant J.C. Loué pour sa très grande sagesse il construit le fameux 

Temple (I Roi, 6, 1). Mais Josias, roi de 640 à 609, fait table rase de toutes les 

pratiques antérieures qu’il juge scandaleuses et passe par le fil de l’épée toute la 

hiérarchie religieuse qui adore et sacrifie à de faux dieux (II° Livre des Rois, 22). 

Ce que confirment les textes qui abondent en matière d’offrandes, de sacrifices et 

d’holocaustes. Nous ne pouvons qu’être interloqués par cet épisode, qui en dit plus 

qu’il n’y paraît. Une question demeure cependant, qui était dans le vrai : David et 

Salomon, les promoteurs du matérialisme spirituel ou Josias le défenseur du 

spiritualisme matériel ? 

En Juin / Juillet 587 avant J.C, Nabuchodonosor assiège Jérusalem, 

déporte la population et détruit la ville. En 538 l’édit de Cyrus, roi des Perses, les 

libère de l’esclavage et leur accorde des dons généreux pour leur permettre de 

reconstruire un temple à la condition formelle qu’il soit dédié à une seule divinité. 

…C’est donc un peuple enrichi par l’exil… et …acquis désormais sans réserve à un 

monothéisme radical… qui …se met aussitôt à l’œuvre en construisant un nouveau 

temple (Chronique de l’Humanité, Larousse, 1986). Au printemps de 537, les 

fondations du deuxième Temple sont entreprises (Esd III, 8 ; 5, 16) et en 520-515 il 

est reconstruit (Esd VI, 15 ; Aggée II, 15). 



En 133 avant J.C, Attale III roi de Pergame, lègue ses Etats à Rome qui 

organise dés 129 la province d’Asie (Tableau des Chronologies de la Bible de 

Jérusalem). Les Romains se rapprochent tant et si bien qu’en 63 avant J.C, Pompée 

prend Jérusalem. …Hérode le Grand, reconnu roi des juifs par les Romains. …Il 

entreprend …une reconstruction somptueuse et coûteuse du Temple (Encyclopédie 

Microsoft Encarta 97). Malgré tout, les relations avec l’occupant sont souvent 

difficiles au point qu’un jour éclate une rébellion contre la Pax Romana. 

L’empereur Vespasien réagit et ordonne à son fils Titus de mâter la révolte. Il fait le 

siège de Jérusalem durant la Pâque de 70. En septembre elle est livrée au saccage et 

à la destruction, tandis que …les habitants sont tués, vendus ou condamnés aux 

travaux publics (Chronologie de la Bible de Jérusalem, Editions du Cerf, 1961). 

En 313, sous Constantin le Grand, la religion chrétienne devient religion 

d’état et sur son ordre est édifiée le Saint-Sépulcre. En 614, le roi perse Khorso II 

prend la ville que lui reprend, presque aussitôt Heraclius, empereur byzantin en 628. 

Elle devient musulmane en 637 sous le califat d’Omar I° puis possession égyptienne 

sous les califes fatimides en 969. Les Turcs seldjoukides font à leur tour sa conquête 

en 1071 et détruisent le Saint-Sépulcre, ce qui va provoquer l’intervention des 

Croisés en 1099. C’est là que nous retrouvons l’épopée des Templiers qui durera 

jusqu’à la prise de Jérusalem en 1187 par Saladin. Elle restera sous domination 

musulmane jusqu'à un certain jour de 1948. Ce qui fait qu’entre 63 avant J.C et 

1998 après J.C, soit durant 2011 ans, Jérusalem n’aura été juive que durant 50 ans. 

Et dans quelles conditions ! 

Les Francs-Maçons prétendent à une double filiation : celle du Temple de 

Jérusalem et celle des Templiers. Or pour tous, la base commune est la Kabbale 

juive qui d’un point de vue philosophique, mystique, théosophique, ésotérique 

s’inspire des croyances Babyloniennes, Egyptiennes, Perses et Grecques. Par 

ailleurs les Francs-maçons prétendent qu’elle leur a été transmise par une sorte de 



chaîne d’union souterraine à travers le temps. Certes ces croyances ont passé le 

Mur du Temps mais après biens des transformations, des déformations, des 

mutilations, des inversions, des perversions. Et ils en ont hérité, ce qui d’ailleurs est 

parfaitement logique puisque cela s’inscrit dans le sens de l’histoire. Les Templiers 

ont découvert la sagesse ancienne mais leur grande erreur est de n’avoir pas 

toujours fait distinctement la différence entre une idole matérielle (ici pléonasme) et 

un Dieu spirituel (ici re-pléonasme). Ce qui est bien normal dans le contexte 

levantin. D’où la réaction des Papes. 

Il est vrai que ce n’était pas si simple d’y voir clair car la mystique juive 

des premiers siècles après J.C se composait de deux courants. D’une part …la 

Mystique du Trône (II°-III° siècles) qui se développa en Palestine… et … traite du 

monde du Trône, qui est le lieu où se manifeste la gloire divine et de l’organisation 

hiérarchique. D’autre part …la Mystique de la Merkeba (III°- V° siècle) dont le 

principal centre fut Babylone. Elle … aborde des thèmes semblables mais dans 

lesquels on pouvait aussi y …déceler l’influence du néoplatonisme et du 

néopythagorisme. Par ailleurs …L’unique traité théorique de cette période est le 

Sefer Yetsirah ou Livre de la Création, composé entre le II° et le V° siècle. On y 

trouve la première formulation de la doctrine sephirot… qui représente …les dix 

nombres élémentaires qui constituent avec les vingt deux lettres de l’alphabet 

hébraïque, les premiers éléments de la création (Encyclopédie Microsoft Encarta 

97). Rien de moins ! 

Pour faire court nous pourrions presque dire que les rois David et 

Salomon auraient inspiré la Maçonnerie et les «Lumières» avec pour support la 

Kabbale. Et parmi les agents de transmission nous retrouvons, entre autre, l’Ordre 

du Temple. Tous ces nostalgiques du paradis perdu prétendent que le Dieu de 

l’Esprit est aussi celui de la matière ; c’est tout le contraire de ce qu’affirme la 

Genèse si nous la lisons convenablement. Pourtant, certains sont toujours dans 



l’attente de la venue du Messie (?). C’est oublier un peu vite que le monde de la 

matière est soumis à la dure loi du Temps et de l’Espace depuis qu’un ange fut 

placé prés de l’Arbre de la Vie Eternelle à l’entrée du paradis pour en empêcher 

l’accès, car …mon royaume n’est pas de ce monde… 

Si nous entretenons la confusion entre le Prince créateur de la matière et 

le Dieu créateur du monde spirituel, comme le livre de la genèse nous y invite à 

travers une lecture superficielle mais que l’Apocalypse de saint Jean dénonce en son 

chapitre XII, versets 7, nous ne pourrons manquer d’adhérer aux doctrines 

matérialistes et mondialistes. Voilà pourquoi les Ordres ésotériques (Fabiens, 

Maçonniques, Rosicruciens) ou Chevaleresques (Teutoniques, Templiers, Croisés) 

sont souvent tombés dans le piège. Cela explique l’origine du Mondialisme 

messianique qui est l’histoire du Mondialisme satanique. C’est cette méprise entre 

le Prince et Dieu qui est à l’origine de tous les maux. Ainsi ceux qui veulent faire 

venir Dieu sur terre ne font que vouloir éterniser l’Enfer. Il est vrai qu’inquiets de 

faire l’expérience de la mort nous préférons construire notre enfer bien à nous, 

pourvu qu’il soit éternel. Est-ce cela le Mondialisme que l’on nous prépare ? Est-ce 

bien raisonnable ? 

Etonnamment, cette utopie Mondialiste a fait de très nombreux adeptes. 

Sur le plan de la politique mondiale nous verrons comment procèdent les groupes de 

pressions, leurs filiales et sous filiales. Nous verrons aussi comment le jeu des 

influences, des manipulations, des intoxications, inscrivent dans le panorama 

international leur cortège d’erreurs et d’horreurs, de perversions et de corruptions. 



IX 

Les Organisations Mondialistes 

Elles ressemblent à des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans 

les autres et dont une seule est cachée par toutes les autres. 

1998 IX / Les organisations Mondialistes 208


Au-delà de toutes les organisations plus ou moins romantiques, 

mystiques, ésotériques, kabbalistiques ; au-delà des origines, des histoires, des 

événements, il existe un acteur qui n’agit jamais à visage découvert. Il se sert de 

quantité d’organismes de paille ou de prête-noms dont la véritable mission de 

peser sur les Religions, les Etats, les Populations. Ces «figurants» ressemblent à 

des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres et dont une seule est 

cachée par toutes les autres. Il s’agit du B'naï B’rith. Il joue sur tous les registres, 

il utilise toutes les subtilités, il ne ménage aucune sensibilité. 

B’naï B'rith signifie en hébreu : Fils de l’Alliance. Afin de le définir 

globalement, disons sans délai qu’il s’agit d’une Franc Maçonnerie extrêmement 

confidentielle, exclusivement juive, idéalement messianique et totalement 

Mondialiste. Jacques Ploncard d’Assas indique dans l’opuscule de Arnaud de 

Lassus, Un gouvernement mondial ? (Octobre 1992) qu’il a été créé au café 

israélite Sinsheimer, rue Essenstrat dans le quartier de Wall Street, le 13 octobre 

1843, à New York par douze juifs venus d’Allemagne. Il suppose …qu’ils étaient 

déjà Francs-Maçons, affiliés à des loges américaines, car ils choisissent un rituel 

qui est un mélange de rite d’York et de rite américain d’Odd Fellows. Cette 

société …va s’occuper des communautés juives dans le monde entier et d’abord 

en Europe. …Le B'naï B'rith pourrait, d’une certaine façon, revendiquer une 

antériorité sur le mouvement sioniste. 

Emmanuel Ratier, dans une passionnante et très complète étude sur les 

«Mystères et Secrets du B’naï B’rith» édition FACTA, 1993. Il commence son 

ouvrage par ces lignes …Rien à la bibliothèque nationale, hormis une modeste 

brochure en hébreu, une autre en anglais, une en allemand de 1932, et une 

quatrième d’un antisémitisme outrancier. …Pratiquement rien à la Bibliothèque 

du Congrès à Washington et rien non plus à la British Library de Londres. 

Pourtant, selon l’Encyclopaedia Judaica (1970), le B’naï B’rith (ou Fils de 



l’Alliance) constitue la plus ancienne et la plus nombreuse organisation juive 

d’entraide. …Ses programmes couvrent la totalité des centres d’intérêt juif et 

incluent plusieurs programmes dans l’intérêt plus large de la communauté. 

Etrange tout de même, dans ce cas, qu’une telle association, fondée aux Etats 

Unis en 1843 et en France en 1932, n’ait pratiquement jamais rien publié sur 

elle à l’étranger ou en France… 

…Si l’on consulte les collections de journaux qui doivent, rappelons-le, 

être légalement déposés à la Bibliothèque nationale à chaque parution en quatre 

exemplaires (même les obédiences maçonniques le font) on constate que le B’naï 

B’rith n’a jamais effectué de dépôt légal, hormis deux numéros, en tout et pour 

tout, d’une de ses revues, le B'naï B’rith Journal ! Cette organisation juive n’a, 

de même, jamais déposé en France aucune brochures qu’elle a éditées, aucune 

de ses plaquettes. C’est ce qui explique, sans doute, que la presse française non 

juive, faute de documents, n’ait consacré au B'naï B'rith, depuis qu’il a été fondé 

en France en 1932, que moins d’une cinquantaine d’articles. L’auteur nous 

informe aussi, note 3, page 12, qu’il n’a retrouvé aucune trace de dépôt des 

ouvrages qu’aurait pu utiliser l’historien officiel / officieux du B'naï B’rith : 

David Malkam. Puis il cite les livres, les documents et les revues, parus mais ne 

faisant toujours pas l’objet du fameux dépôt, comme …La lettre du B'naï B’rith 

de France, le B'naï B'rith Journal, B'naï B'rith européen, le Bulletin de la Loge 

France, Agir, Rapport sur l’Europe de l’A.D.L, L.A.B.B.Y. Magazine, etc. 

Cependant il ajoute que …Malgré ce boycott du dépôt légal, nous 

avons pu, après une enquête de longue haleine poursuivie sur plusieurs années, 

consulter une petite partie des publications du B'naï B'rith américain, français et 

européen. Enfin, il signale que ceux qui découvriront le cœur du mystère d'Israël 

comprendront largement les buts de l’Ordre du B'naï B'rith. Officiellement il 

s’est donné pour tâche …d’éclairer l’humanité tout entière, c’est à dire le reste 



du monde hormis les tribus d'Israël (puisqu’elles le sont déjà ? ). Décidément 

c’est encore un problème de Lumière après celle de la création et celle des 

philosophes. Pour preuve ...La Ménorah ou chandelier à sept branches, fut 

adopté comme symbole de l’Ordre dés la deuxième réunion, «parce qu’elle 

symbolise la lumière» (Emmanuel Ratier, page 26). La suite est édifiante ! 

…Depuis les temps les plus reculés, alors que la superstition et les ténèbres 

recouvraient encore de leur nuit la splendide terre, les enfants d'Israël avaient de 

la Lumière dans toutes leurs demeures. …Israël était l’intermédiaire divin qui 

proclamait la liberté (Emmanuel Ratier, page 28, citant un responsable de 

l’Ordre). Le mot Lumière doit être pris ici comme première manifestation de la 

matière et non dans un sens spirituel. Quant au mot liberté il subit lui aussi une 

étonnante transformation ! 

…Dans une de ses nombreuses brochures de présentation, la Ligue 

Anti-Diffamation du B'naï B'rith, qui constitue sa «force de frappe», définit assez 

exactement les limites de cette libération : «l’A.D.L. croit dans l’intégration – 

c’est à dire l’acceptation des Juifs comme des égaux. Elle est opposée à 

l’assimilation – perte de l’identité juive – qui représenterait, du point de vue de 

l’A.D.L., une défaite et non un triomphe du processus démocratique». Même 

si elle n’est pas franchement nouvelle, voilà une bien étrange notion de la 

démocratie. C’est ainsi que dés 1851 le B’naï B’rith intervint... auprès des 

autorités américaines pour protester contre un traité signé entre les Etats Unis et 

la Suisse, parce que certains cantons de la Confédération helvétique apportaient 

des restrictions aux droits des Juifs. Le B'naï B'rith était déjà assez puissant pour 

obtenir gain de cause. En 1857 le traité fut modifié. …Son pouvoir international 

n’allait désormais cesser de s’accroître. Le B'naï B’rith est aujourd’hui membre 

consultatif du Conseil de l’Europe, de l’ONU, de l’UNESCO et de 

l’Organisation des Etats Américains. …Mais c’est aux Etats Unis que sa 



puissance s’affirme très vite. En 1913, il fonde …l’Anti-Defamation League (la 

Ligue Anti-Diffamation) contre l’antisémitisme, ancêtre de nos LICRA et 

MRAP… 

Sa puissance ne cesse de s’affirmer partout dans le monde. Ainsi ces 

dernières années en France nous pourrions citer une anecdote qui vaut son pesant 

d’or. Il s’agit …de l’adoption du désormais fameux «serment du B'naï B'rith». 

Au cours d’une réunion organisée par l’Ordre avec des hommes politiques de la 

droite parlementaire, ceux-ci s’engagèrent devant cette respectable assemblée à 

ne jamais passer à l’avenir d’alliance avec le Front National. L’association 

internationale des B'naï B'rith publiait à cet effet, dans Le Monde du 26 mars 

1986, un communiqué rappelant au RPR et à l’UDF que leurs représentants 

qualifiés s’étaient engagés à …ne s’allier sous aucun cas au Front National. 

Comme aucun accord, même de désistement au second tour, n’a eu lieu depuis 

lors, les questions que nous pouvons nous poser sont : quelles sont les raisons 

d’un tel serment antidémocratique ? Pourquoi des parlementaires français se 

sont-ils engagés dans une telle promesse ? Est-ce par peur (de qui ou de quoi ?) 

ou par intérêt (lequel ?). Quelles que soient les réponses cela nous permet de 

mesurer l’importance des pressions qu’il exerce sur la classe politique française 

en particulier et dans le monde en général ! Enfin, pourquoi cet Ordre 

…exclusivement juif, fondé par des Francs-maçons juifs et voué à la préservation 

de l’identité juive… se cache-t-il sous le couvert d’une organisation humanitaire 

comme Médecins sans Frontières ou la Croix Rouge Internationale ? …Pour 

parfaire le tableau, c’est le B'naï B'rith qui aurait «inventé le droit d’ingérence 

et l’aide humanitaire bien avant la lettre» dit Emmanuel Ratier. Enfin il cite, 

page 14 note 7, la conclusion du livre de l’historien du B'naï B'rith, David 

Maklan, page 251, publié aux Editions Montorgueil 1993. …Il faut lutter contre 

cette tendance (individualiste) et avoir envie de réaliser de grands projets 



communs, qui nous feraient passer du rêve à la concrétisation du rêve, pour nous 

les «Fils de l’Alliance» : Am Ehad ! 

Il faut dire que cet Ordre fondé en 1843 a utilisé systématiquement 

lors de ces cérémonies les termes religieux hébreux jusqu’en 1868. Comme le 

diront ses dirigeants …Le B'naï B’rith puise ses sources et son nom à deux 

alliances essentielles dans la religion du «peuple élu», celle de Dieu avec 

Abraham et Isaac, mais aussi – et peut être surtout – celle de Dieu avec Moïse 

sur le Sinaï, scellée dans le feu par un «sacrifice de salut», comme «sang de 

l’alliance» (cf. Moïse, V.1 ; 17-2, 24 et suivants) Emmanuel Ratier, page 28. Si la 

première alliance s’inscrit logiquement dans l’influence exercée par les mages 

Chaldéens sur Abraham, la seconde s’inscrit dans l’influence exercée par les 

Egyptiens sur Moïse et plus précisément par Aménophis / Akhénaton. N’avait-il 

pas opéré une rénovation des croyances pour justifier sa «nouvelle religion» ? 

Alors Moïse, le frère, le demi-frère ou le frère adoptif de Ramsès, n’aurait-il pas 

été tenté de faire de même ? Josias n’opérera-t-il pas la conversion de la religion 

léguée par David et Salomon ? 

Quoiqu’il en soit, les influences du B'naï B'rith sur la Franc- 

Maçonnerie non juive se confondent, se superposent, se mélangent. Et la création 

d’une multitude d’organes et d’organisations ajouteront à la confusion, d’autant 

que les informations qu’ils distillent sont souvent partielles mais toujours 

partiales. Exception faite pour les «actions sociales» communautaires qui 

s’appliquent à tous les domaines pourvus qu’ils s’adressent exclusivement aux 

Juifs. 

Emmanuel Ratier démontre, page 35 et suivantes, l’influence du B’naï 

B’rith dans le secteur particulier du cinéma. …Dés les années trente, le B’naï 

B'rith avait crée des «loges professionnelles». Et …dés 1927 il avait signé un 

accord avec le principal syndicat de production et de distribution de films 



américains, la Motion Picture Producers and distributors of America. 

Evidemment …le prétexte en fut le film Le Roi des Rois de Cecil B. De Mille, qui 

raconte la vie de Jésus. Alfred M. Cohen, président à l’époque du B'naï B'rith, 

obtint du célèbre cinéaste qu’il rectifie divers passages et modifie certaines 

scènes. …En particulier le passage sur la Passion du Christ, afin de dédouaner 

de toute responsabilité les juifs. …Le B'naï B’rith créa rapidement, à l’image des 

organisations maçonniques, sa propre Fraternelle du cinéma, qui regroupa tous 

les Frères dans cette profession, des acteurs aux cinéastes, des producteurs aux 

distributeurs, des scénaristes aux techniciens. La fine fleur du cinéma s’y 

retrouva avec des hommes aussi puissants qu’Alfred W. Schwalberg, président de 

Paramount Picture, Barney Balaban, président de la firme Paramount ou Harry 

Golberg de la Warner Brothers. …La Loge fut enregistrée auprès du B'naï B’rith 

le 16 novembre 1939 sous le numéro 1366… En 1977 elle fusionna avec la Loge 

Radiotélévision, pour devenir l’actuel Cinéma-Radio-TV Unit 6 000, qui 

regroupe tous les membres du B'naï B’rith influents dans les médias, les 

spectacles et le cinéma (y compris les critiques). …Toutefois, comme l’expliquait, 

dés 1936, le frère Paul Goodman «les résultats ont, sans doute, été les plus 

spectaculaires en matière d’influence politique. En effet …le B'naï B’rith a été 

capable d’exercer, à travers le canal diplomatique du gouvernement américain, 

des pressions en faveur des juifs persécutés en Russie, en Roumanie, en 

Allemagne et ailleurs. 

Ratier indique qu’en : 

Parmi les interventions du B'naï B'rith dans le monde Emmanuel 

1865 : Demande adressée au gouvernement des Etats Unis de mettre 

un terme aux pogroms en Roumanie (ingérence ?). 

(Sionisme ?). 

1888 : Renforcement des efforts menés depuis 1865 pour rétablir Israël 



1903 : Le 19 avril, requête au président Roosevelt pour qu’il 

intervienne contre les pogroms de Kichinev, en Russie. Aussitôt il prépare une 

lettre avec …les chefs de l’Ordre et plus particulièrement avec Léon Napoléon 

Levy, Grand Président de l’I.O.B.B. …Elle est transmise le 14 juillet suivant par 

le secrétaire d’Etat américain John Hay… dont …Le tsar refusa d’en accuser 

réception… 

1905 : Négociations avec le tsar pour limiter la discrimination à 

l’égard des juifs. Campagne contre le traité de commerce franco-russe. 

Financement de la machine de guerre japonaise par Jacob Schiff pour ébranler 

le tsarisme… (l’assassin négociait-il avec sa nouvelle victime ?). 

Lors de la négociation avec De Witte et une délégation du B'naï B’rith 

sous le mandat du président Kraus, un membre dit : Si le Tsar ne veut pas donner 

à notre peuple la liberté désirable, alors une révolution instituera la république 

au moyen de laquelle ces droits seront obtenus (cité par Emmanuel Ratier). Cette 

déclaration appelle certaines remarques. Premièrement, elle est un aveu, en soit, 

sur l’origine de nombreux bouleversements, révolutions et guerres durant le 19° 

et 20° siècles. Elle montre aussi que la liberté des juifs s’obtient par la menace ou 

par la force. Deuxièmement, elle justifie la confusion entre deux principes : celui 

de la nationalité et celui de la liberté religieuse. En effet si les Juifs sont une 

nation, quels sont ses droits en terres étrangères ? S’il s’agit d’une religion, 

pourquoi les juifs ont-ils financé la révolution bolchevique de type athée en terre 

étrangère ? Enfin, pourquoi les inventeurs du principe de la séparation des 

pouvoirs ne l’appliquent-ils pas à eux-mêmes ? 

1914-1918 : Création de l’American Jewish Congress (Congrès Juif 

Mondial) et sa participation aux négociations de paix de Versailles, avec 

attribution des droits des minorités aux juifs d’Europe. Participation de certains 



éléments du B'naï B’rith au financement de la révolution bolchevique, puis de 

l’Etat bolchevique (nouvelle tentative Mondialiste ? ). 

1933-1939 : Campagne contre l’Allemagne national-socialiste. 

Boycott économique et financier… (délit d’opinion anti-mondialiste ou 

Mondialisme concurrent ?). 

Pour mesurer l’importance de ce qui peut nous paraître, a priori, sans 

grande importance rappelons qu’en …Roumanie, Peixotto créa en 1872, avec 

Adolphe Stern, la Confrérie de Sion. Cela se déroulait quelques années avant le 

Congrès de Berlin, en 1878, qui proclama l’indépendance de la Roumanie, sur 

intervention de Benjamin Disraeli, le Premier ministre anglais d’origine 

israélite. On notera qu’en relations étroites à l’époque avec Peixotto, l’aide de 

camp franc-maçon de Disraeli était le fameux Lord Balfour, celui qui devait 

devenir le ministre anglais des Affaires Etrangères et devait être l’auteur de la 

fameuse déclaration du 2 novembre 1917 sur la création d’un Foyer national juif 

en Palestine. Habile négociateur et agitateur de poids, Peixotto eut assez de 

poids et d’influence pour faire inclure dans la déclaration d’indépendance de la 

Roumanie de 1878 l’octroi de droits civils et politiques aux juifs totalement 

identiques à ceux des Roumains de souche. La Confrérie de Sion se transforma 

en Grande Loge de Sion n°9 en 1888 (Emmanuel Ratier, page 41). L’année 

suivante, Peixotto a créé l’Association des juifs roumains qui est devenu le 

«principal représentant des intérêts juifs roumains» (Dictionnaire Juif, tome III, 

page 1198, cité par Emmanuel Ratier). Si, depuis son origine le B'naï B'rith, a 

pesé de tout son poids sur l’histoire du monde, des nations et des peuples à 

travers une nébuleuse d’organisations, il faut bien admettre qu’il a aussi agit dans 

bien d’autres secteurs notamment religieux. 

…Sur le plan religieux et particulièrement sur celui des relations entre 

le judaïsme et le christianisme, les B'naï B’rith ont poursuivi méthodiquement un 



plan et des initiatives qui, non seulement, tendaient à effacer l’ancien 

antagonisme entre chrétiens et juifs, mais aussi à instituer des rapports et des 

notions entre eux, absolument révolutionnaires. Le B'naï B’rith, avec le président 

Label Katz qui rencontra en audience privée le pape Jean XXIII en janvier 1960, 

a joué un rôle capital dans la préparation des résolutions du Concile Vatican II, 

qui visait à modifier officiellement l’attitude religieuse et liturgique catholique 

envers les juifs et vieille de 2000 ans (Emmanuel Ratier, page 51). 

Il est vrai que le Frère A. Goldschmidt, en 1932, ne devait éprouver 

aucune gêne en proclamant …Il nous faut être conscient que nous sommes le 

réceptacle d’une grande tâche historique. Nous avons perdu notre sang sur tous 

les champs de batailles des idées. Cependant …Nous avons porté la lumière dans 

l’obscurité de ce monde et nous pouvons bien oser la formule : que serait le 

monde sans les juifs ? (Politique internationale du Sinaï, Un regard dans l’atelier 

des pères invisibles, Arnold Cronberg, Edition Hohe Warte, Pähl, 1991, cité par 

Emmanuel Ratier, page 66 et note 28). Cette vision fera dire au Frère Yakir 

Behar …Le christianisme humanise Dieu ; le Judaïsme divinise l’homme. Ce qui 

veut dire que pour les uns l’Esprit se matérialise et pour les autres l’Homme se 

divinise. Dés l’origine ils auraient donc été faits pour se rencontrer à un moment 

ou un autre. C’est le fruit d’une intoxication intellectuelle et c’est bien tout le 

problème ! 

Pour y arriver, toutes les techniques et tous les prétextes seront bons, 

même les plus ignobles, les plus diffamants, les plus infamants pour transformer 

le christianisme en judéo-christianisme comme une sorte de nouvelle religion. 

Ayant défait ce que le Christ a construit nous pouvons nous demander pourquoi 

le christianisme a été inventé ? Au nom de quoi ne pourrait-il pas faire valoir sa 

différence avec le judaïsme ? Comme dans tout combat de cette envergure il y a 

le vainqueur et le vaincu, le sacrificateur et la victime, le persécuteur et le 



persécuté. Quelque en soit l’issue il y aura toujours des héros, des terroristes ou 

des naïfs. 

Parmi les victimes nous pourrions citer l’invraisemblable histoire 

survenue à Robert Hossein. Homme à la sensibilité de gauche, il ne peut être 

soupçonné de racisme. Or en 1992-1993 il monte en France une pièce à succès, 

inspirée par les évangiles sous le titre de Jésus était son nom. Elle est co-signée 

par l’ancien ministre, historien et académicien, Alain Decaux, lui-même 

…membre de la L.I.C.R.A. et du M.R.A.P... dit Emmanuel Ratier. Il raconte, page 

105, que …La pièce reçoit notamment le soutien de la Ligue internationale et 

l’antisémitisme (avec une lettre personnelle du président de la LICRA, Jean 

Pierre-Bloch, membre du B’naï B’rith français). Il en est de même du clergé, en 

particulier de sœur Emmanuelle et de Mgr Jean Marie Lustiger, archevêque de 

Paris… Fort de sa réussite Robert Hossein décide de monter la pièce aux Etats 

Unis. Lancée le 6 avril, elle remporte un succès triomphal à Baltimore, Boston, 

Minneapolis, etc. Mais lorsque la pièce doit être jouée à partir du 2 juin au 

célèbre Radio City Hall de New York, l’A.D.L. entreprend une campagne 

d’intimidation pour obtenir, à défaut de son interdiction, de nombreuses 

modifications, arguant que certains passages de la pièce seraient antisémites, la 

communauté juive y étant présentée comme responsable de la mort du Christ (le 

dogme du déicide a été abandonné par l’Eglise en 1965). S’en suit un véritable 

feuilleton digne des mauvais romans de série B. Les textes du Nouveau 

Testament et les évangélistes sont remis en cause, bafoués, calomniés. Pour 

Robert Hossein on assiste là …à une opération de déstabilisation et à un 

protectionnisme ridicule de la part du Lobby juif new-yorkais. …«Je suis 

scandalisé et étonné. Je n’aurais jamais imaginé cela. Quant on sait qu’il n’y a 

pas un seul mot du texte qui ne soit pas tiré des quatre évangiles. Pas une seule 

fois, on ne prononce le mot juif, on ne parle de Judée, de grands prêtres, de 



pharisiens. C’est lamentable !…» (Le Parisien, 29 mai 1993, cité par Emmanuel 

Ratier). Oui, mais c’est encore trop puisqu’il ose parler de Jésus ! Dans le Nouvel 

Observateur du 17 juin 1993, Delfiel de Ton résume l’affaire dans un style qui lui 

est très personnel. …Les Français n’avaient pas réagi. Les représentations 

parisiennes avaient même été triomphales. Honte sur nous. Comment avons-nous 

pu supporter que dans leur spectacle, «Jésus était son nom», Robert Hossein et 

Alain Decaux aient pu prétendre que c’était des juifs qui avaient condamné 

Jésus-Christ à mort ? Heureusement des militants américains ont dénoncé cette 

manifestation d’antisémitisme. …Hossein-Decaux fascistes ! Hossein-Decaux, 

nazis ! Tolérance, tolérance vous avez dit tolérance ! Dire que le B'naï B'rith, en a 

même fait un idéal de propagande ! Se tolérant lui-même il ne conçoit pas de 

n’être pas toléré mais ne tolère rien. «Faites ce que je dis, ne faite pas ce que je 

fais», nous connaissons. 

De toutes les façons le B’naï B’rith et sa filiale l’A.D.L. ont 

constamment travaillé à une stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat et à 

provoquer l’éclatement de toutes les structures morales, d’où la dévalorisation 

programmée de toutes les formes d’autorité. Lors d’un procès Mc Collum n’a-t-il 

pas dit que …Le mur qui sépare l’Eglise et l’Etat doit être reconstruit et 

renforcé, de manière à ce que la liberté religieuse rêvée par Jefferson et les 

autres pères fondateurs demeure un exemple aujourd’hui et toujours pour le 

monde. Mais de quelle liberté religieuse peut-il s’agir puisque …le B’naï B’rith 

et l’A.D.L. remettent en cause systématiquement les pratiques religieuses 

majoritaires, c’est à dire la religion chrétienne (catholiques, protestants, 

orthodoxes) au sein des écoles publiques (et même privée, du type universités), 

dans l’administration, les communes, la vie sociale, etc. ? 

Voyons comment, d’après Emmanuel Ratier, page 109 et suivantes, le 

lobby juif s’en est pris aux Etats Unis. 



…L'A.D.L. s’est constamment opposée à la mise à disposition de temps 

aux élèves afin de leur permettre de participer à des activités religieuses, même 

sur une base volontaire. 

…L’A.D.L. s’est constamment opposée au versement de subventions et 

d’aides publiques aux écoles privées confessionnelles. 

…L’A.D.L. a fait bannir par la Cour suprême les prières aussi bien 

dans les écoles, les prétoires et dans toutes les instances locales, communales, 

fédérales ou étatiques… 

…L’A.D.L. a obtenu successivement l’abandon de tous serments de 

croyance en Dieu pour un fonctionnaire public (1961), l’interdiction de la 

lecture d’un verset de la Bible dans les classes le matin (1963), l’interdiction de 

la présence visible d’une Bible dans les classes. En revanche, lorsque c’est une 

partie de l’Ancien Testament (la Bible de la religion juive) qui s’applique, 

l’A.D.L. ne s’y oppose pas. Ce doit être cela la liberté religieuse ! 

…Il est désormais inconstitutionnel aux écoles et aux diverses 

instances représentatives des Etats Unis de célébrer Noël ou toute autre fête 

religieuse chrétienne, en exhibant des symboles religieux comme la Croix, les 

crèches de nativité ou des portraits du Christ. L’A.D.L. a ainsi intenté un procès 

en 1991 à une municipalité qui présentait dans un jardin public des scènes de la 

vie du Christ… 

…Depuis 1992, il est désormais inconstitutionnel à un instituteur de 

lire silencieusement la Bible durant ses cours (pendant une période d’examen ou 

de lecture individuelle par exemple). La Bible ne peut pas non plus être exposée 

sur la table d’un professeur. Il est également inconstitutionnel pour une 

bibliothèque de classe de comprendre des livres religieux… 

…A l’inverse l’A.D.L. a soutenu le capitaine Simcha Goldman. Il … 

portait durant ses heures de service une yarmulkah (petite toque sur la 



chevelure)…et …se vit prier d’abandonner sa yarmulkah. …Goldman engagea 

alors un procès, estimant que sa liberté religieuse était violée. La Cour lui donna 

raison. 

…L’A.D.L. a soutenu les églises au culte vaudou à dominante 

diabolique (Santeria) qui pratiquaient des sacrifices rituels d’animaux vivants au 

cours de cérémonie satanique. 

…L’A.D.L. a obtenu d’un tribunal de Californie le 3 novembre 1981 

l’interdiction d’un annuaire professionnel confessionnel, intitulé Christian 

Yellow Pages. …En revanche lorsque paru un annuaire exactement du même 

type, mais destiné à la communauté juive, le Jewish Yellow Pages, l’A.D.L. 

estima que l’annuaire n’était pas discriminatoire. Décidément la justice n’a 

qu’une seule mesure et toujours dans le même sens ! 

Parmi les loups dans la bergerie nous en pourrions citer un. Celui-ci est 

né le 9 avril 1923 à Wattignies (Nord). Albert Decourtray, puisque c’est de lui 

qu’il s’agit, est …ordonné prêtre le 29 juin 1947. Il est passé par l’Université 

Grégorienne et l’Institut biblique de Rome. Directeur du grand séminaire de 

Lille (1952-1962), il est devenu évêque auxiliaire (1971) puis évêque de Dijon 

(1974-1981). En 1981, Jean Paul II l’a nommé archevêque de Lyon et primat des 

Gaules. Il a été vice-président (1981) et président de la Conférence épiscopale 

française (1987- 1990). Il est également prélat de la Mission de France depuis 

1982, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, du secrétariat pour 

l’unité des chrétiens, du Secrétariat pour les relations avec les religions non 

chrétiennes. Il a été élevé au cardinalat le 25 mai 1985 (Emmanuel Ratier, 

note13, page 131). Voilà pour la carte de visite de cet homme considérable. Elle 

confirme que la hiérarchie catholique le tenait en très haute estime. 

Probablement en raison de service rendu (mais à qui ?), Monsieur le 

cardinal Decourtray …se voyait remettre le Prix international de l’action 



humanitaire du district XIX (Europe) du B'naï B’rith. Il est vrai qu’il avait 

soutenu le F.L.N.K.S. ; les «beurs» lyonnais ; manifesté contre la réforme de la 

nationalité ; approuvé le port du foulard islamique dans les écoles laïques et la 

construction d’une mosquée à Lyon. Ami de Charles Hernu il a présidé les 

obsèques religieuses de ce franc-maçon, le 20 janvier 1990 (Emmanuel Ratier, 

note 13, page 131). Cette remise de prix …se déroule dans le cadre prestigieux 

du Musée gallo-romain de Lyon. Y assistent …le maire Michel Noir et son 

épouse, Michel Mercier, président U.D.F. du conseil général du Rhône, Jean 

Khan, président du Conseil représentatif des institutions juives de France et du 

Congrès juif européen, René Samuel Sirat, président de la Conférence 

européenne des rabbins, le grand rabbin Wertenschlag, le père Dujardin. 

…C’est Maurice Honigbaum qui remet la plus haute distinction du B'naï B'rith à 

Decourtray «ce gardien vigilant de notre mémoire». Membre des amitiés judéo- 

chrétiennes …très lié aux charismatiques… il était considéré comme …«l’un des 

évêques les plus philosémites de France». (Le Monde, 26 juin 1987). Ce cardinal, 

pas très catholique, a été le principal soutient des organisations juives pour 

obtenir la fermeture du Carmel d’Auschwitz. Or… le camp de concentration 

d’Auschwitz détenait essentiellement des catholiques polonais à la différence du 

camp d’Auschwitz-Birkenau, à plusieurs kilomètres de là où furent 

majoritairement détenus des juifs (Emmanuel Ratier, page 113). 

Comme cela ne suffisait toujours pas, Albert Decourtray s’est 

également …prononcé pour la reconnaissance d’Israël par le Vatican. Enfin cet 

homme plein de mansuétude a …poussé à la condamnation de Klaus Barbie ; 

regretta le non-lieu de Paul Touvier ; «réprouva absolument l’usage du mot 

invasion, évidemment tout à fait insupportable» utilisé par Valéry Giscard 

d’Estaing à propos de l’immigration ; poussa les catholiques à ne pas voter pour 

le Front National ; appela à la guerre contre l’Irak sur Europe N°I en novembre 



1990 …«même si c’est le drame le plus épouvantable que l’on puisse imaginer» 

(Emmanuel Ratier, note 13, page 132). En prime, il rejoindra les Immortels. 

Nous pourrions nous demander pourquoi il ne s’est pas converti à une 

religion correspondant mieux a ses aspirations tiers-mondistes ? Nous pourrions 

aussi nous demander pourquoi un pape nomme des cardinaux comme Decourtray 

ou des évêques comme Gallo ? Ils nous rappel un autre apôtre de l’amour : 

monseigneur Desmond Tutu, archevêque anglican du cap et prix Nobel de la paix 

1994, qui durant l’apartheid déclarait «Nous préférons être seuls et pauvres que 

riches avec les blancs». Il paraît que ce n’est pas du racisme mais il est difficile 

de faire plus stupide ! 

L’emprise des idées du B'naï B’rith sur nos augustes éminences n’est 

pas vraiment nouvelle et un loup peut toujours en cacher un autre. Cet homme 

n’est pas, lui non plus, n’importe qui …Ancien confesseur de Pie XII et ami de 

Jean XXIII, il fut élu provincial des Jésuites d’Allemagne en 1921, avant de 

devenir directeur des études supérieures ecclésiastiques de la Compagnie à 

Rome (1924-1928) puis recteur de l’Institut biblique Pontifical (1930-1949). Il 

s’agit du cardinal Béa, d’origine allemande, qui a joué le rôle capital de chef du 

secrétariat durant Vatican II et présenté lui-même le chapitre sur les juifs au 

Concile (Emmanuel Ratier, page 125). 

…L’écrivain traditionaliste Léon de Poncins a résumé, tout en ne 

reprenant pas à son compte, les attaques contre Béa : «I°) D’être d’origine juive 

(son nom serait en réalité Béja ou Béhar et ses deux adjoints immédiats, Mgr 

Baum et Mgr Oesterreicher sont des juifs convertis). 2°) D’avoir été pendant 

toute la durée du Concile un agent secret du B'naï B'rith. 3°) D’avoir reçu des 

B'naï B’rith et d’autres organisations juives des sommes considérables pour 

soutenir et défendre la cause juive à Rome. …Au congrès européen du B'naï 

B’rith de Florence en 1966 dans un discours de son directeur, le Dr Ehrlich 



révéla que la tâche du cardinal avait été soigneusement balisée par le B'naï 

B’rith, parvenant jusqu’à participer à l’élaboration de la nouvelle catéchèse : 

« Nous devons… une grande reconnaissance au cardinal Béa ». Car tous …«Nos 

efforts ne visent pas seulement à éliminer des passages anti juifs (du nouveau 

testament) mais à transmettre aux jeunes une authentique image du Judaïsme…» 

(Emmanuel Ratier, page 127). Et si les chrétiens faisaient pressions pour que les 

textes de la Thora soient modifiés ? Sommes-nous si sûr que les juifs 

accepteraient ? Y aurait-il donc deux poids et deux mesures ? 

Pour clore ce débat voici deux informations. La première se présente 

sous la forme d’un aveu …Le B'naï B’rith a toujours suivi de très près 

l’évolution des textes catholiques relatifs au judaïsme. L’Ordre revendique ici la 

paternité des changements obtenus auprès du Comité épiscopal pour les 

relations avec le Judaïsme en 1973 (Bulletin de l’Union Française des 

Associations B'naï B’rith, juin 1973). La seconde nous donne une idée de la 

stratégie utilisée. Elle fait partie d’un compte rendu de la Commission A.D.L. au 

Congrès de Florence en août 1966, Bulletin du B'naï B’rith, n°21-22, décembre 

1966. Il stipule que …Dans les relations avec l’Eglise catholique, les Frères ont 

pour consigne de «ne jamais paraître en tant que B'naï B'rith» et «d’agir avec 

vigilance et discrétion»… (Emmanuel Ratier, page 126 et 127). Cette fois c’est 

clair et nous voilà avertis ! Il existerait donc, bel et bien, une stratégie de 

pénétration de l’Eglise catholique par la Franc-Maçonnerie juive : le B'naï B’rith, 

en vue d’améliorer l’image juive et pour corriger les textes du Nouveau 

Testament. Nous mesurons ici l’ampleur de la mise sous influence de la 

hiérarchie vaticane et qui a pesé sur les décisions conciliaires et la catéchèse de 

l’Eglise. Parmi ces gens d’influences, et seulement à titre d’exemple, il est une 

figure particulièrement inquiétante : celle de Jules Isaac. 



…Jules Isaac est né à Rennes le 18 novembre 1877 …agrégé d’histoire 

en 1902. Ce républicain de gauche est affecté à Nice et gravit rapidement tous les 

échelons. Au moment du Front populaire (1936) Jean Zay le nomme inspecteur 

général de l’Instruction publique en France. Il est …Choisi en 1939 pour présider 

le jury d’agrégation d’histoire, il fut également choisi par le maréchal Philippe 

Pétain pour être son bibliographe. …Finalement radié de l’université (ainsi que 

de la Légion d’honneur, dont il était commandeur), il s’installe à Aix en 

Provence puis au Chambon sur Lignon en 1942 et enfin à Riom en 1943 

(Emmanuel Ratier, page 114). Il publie divers livres sur les rapports entre le 

Judaïsme et le Christianisme dont certains seront traduit par l’A.D.L. aux Etats 

Unis ou rédigés avec des rabbins du B'naï B'rith (Emmanuel Ratier, page 117). 

Dans Jésus et Israël, publié en 1946 et réédité par Fasquelle, en 1959, 

Jules Isaac professe que …L’antisémitisme le plus dangereux est l’antisémitisme 

chrétien à base théologique. …La base de cet antijudaïsme repose sur les quatre 

Evangiles et l’enseignement des Pères de l’Eglise (saint Jean Chrysostome, saint 

Ambroise, saint Augustin, saint Grégoire le Grand, saint Agobard, etc. C’est 

donc cette base théologique qu’il faut changer, en particulier en contestant la 

valeur historique des Evangiles et remettre en cause les enseignements qui en 

sont tirés (Emmanuel Ratier, page 115). Au nom de quel principe peut-il se 

permettre de remettre en cause les fondements d’une doctrine qui n’est même pas 

la sienne ? Par extension quelle est son objectivité réelle et sa crédibilité lorsqu’il 

a obtenu après la 2° guerre, le quasi monopole de l’édition des manuels 

d’histoire, le fameux Malet & Isaac, qui a servi de véritable bible scolaire durant 

des décennies ? 

…Dans le second de ses ouvrages, Genèse de l’antisémitisme, Isaac 

s’attache à discréditer en 350 pages de la même manière les écrits des Pères de 

l’Eglise. A propos de saint Jean Chrysostome (V° siècle) : On y trouve réunis 



tous les griefs, toutes les injures. C’est chez lui qu’apparaît le mieux, avec une 

violence et parfois une grossièreté inégalée, cette fusion d’éléments empruntés à 

la veine antisémite. …Et après les prédicateurs chrétiens, voyez venir les hideux 

libellistes, les Streicher nazis. Après cela Emmanuel Ratier semble ne plus 

pouvoir en supporter d’avantage et commente aussitôt …En quelques lignes, la 

boucle est bouclée, la filiation est directe de Saint Pierre à Hitler. 

Dans Genèse de l’antisémitisme, page 171, Isaac en rajoute pour le cas 

ou nous n’aurions rien compris. …Dés maintenant, nous voyons la différence 

radicale qui sépare le système chrétien d’avilissement et son imitateur moderne, 

le système nazi ; celui-ci n’a été qu’une étape, une brève étape précédant 

l’extermination massive ; celui-là au contraire impliquait une survie, mais une 

survie honteuse, dans le mépris et la déchéance ; il était donc parfait pour durer 

et pour nuire. L’Eglise de Rome est coupable, donc les juifs sont innocents. Elle 

doit donc changer son dogme sur les invectives quelque peu simplistes d’un Jules 

Isaac. En fait, il …reprenait là des thèmes chers au B'naï B'rith qui entendait 

depuis longtemps changer substantiellement le christianisme sans rien changer 

au judaïsme (Emmanuel Ratier, page 118). Evidemment ! Si nous comprenons 

combien tous les B'naï B'rith et tous les Jules Isaac du monde ne sont pas 

franchement animés par l’esprit de paix, de justice et de tolérance qu’ils 

affichent. C’est bien le moins que nous puissions dire. En revanche nous pouvons 

mesurer toute la charge de haine, de vengeance, de rancœur qui les animent. 

Aveuglés par la théologie messianique qui implique la notion de race des élus ils 

se doivent de soumettre la sous-race des goyms (ici pléonasme) au nom du dieu 

Sabaoth (ici re-pléonasme). 

…Dés 1947, bénéficiant de l’appui de personnalités philosémites 

comme le père Daniélou, Henri Marrou, l’abbé Vieillard, secrétaire de 

l’épiscopat, etc., Jules Isaac rédige un mémoire en dix-huit points sur le 



«Redressement de l’enseignement chrétien concernant Israël ». Puis, lors de la 

Conférence internationale du 30 juillet 1947 à Seelisberg, en Suisse, soixante-dix 

personnalités religieuses venues de dix-neuf pays adoptent les «Dix points de 

Seelisberg». Ils suggèrent …aux églises chrétiennes les mesures à prendre pour 

purifier l’enseignement religieux à l’égard des juifs. C’est de la purification 

religieuse ! 

…Dés 1949, Isaac est reçu en audience privée par Pie XII pour plaider 

la cause du Judaïsme. Il lui remet les Dix points de Seelisberg. …En 1959, Isaac 

est en relation suivie avec divers prélats de la Curie romaine, notamment le 

cardinal Tisserand, le cardinal Ottaviani, et surtout le cardinal Béa. Il est enfin 

reçu le 13 juin 1960 par Jean XXIII. …Lors de cette rencontre «Jules Isaac est 

accompagné de Georges Jacob et de Gaston Kahn, les responsables français du 

B'naï B'rith» (Des Hommes Libres, Histoire Extraordinaire de la L.I.C.R.A, Jean- 

Pierre Allali et Haïm Musicant cité par Emmanuel Ratier note 26, page 133). Elle 

avait été rendue possible grâce à l’intervention du président de la république 

française : Vincent Auriol et par l’entremise de Jean Pierre-Bloch, ex-président 

de la L.I.C.R.A. et du B'naï B’rith (Droit et Liberté, 15 janvier 1965) 

…L’établissement du dossier à donner au pape fut organisé par Marcel 

Bleustein-Blanchet, président de Publicis et membre de la L.I.C.R.A. et par le 

B'naï B’rith. Le Dr Ernest Ludwig Ehrlich, directeur du district XIX du B'naï 

B'rith …insistant sur le fait que son organisation souhaitait peser et a pesé de 

tout son poids sur le déroulement du Concile. Il indique aussi que …si Jules 

Isaac est allé chez Jean XXIII, c’est pour qu’il y ait un tournant décisif dans la 

pensée traditionnelle des chrétiens. A plus d’un point de vue cela est chose faite, 

grâce au document conciliaire. Effectivement le schéma concernant l’attitude et 

la position de l’Eglise Catholique vis-à-vis des juifs et du Judaïsme a été adoptée. 

Comme le dira Monseigneur de Provenchères, évêque d’Aix en Provence, dans 



Terre de Provence, 23 janvier 1965 : L’origine de ce schéma vient d’une 

demande de Jules Isaac au Vatican. …L’initiative de cet événement fut prise par 

un laïc et un laïc juif (cité par Emmanuel Ratier, page 123). …Il avait été la 

cheville ouvrière de ce revirement aux cotés de Nahum Goldman, président du 

Congrès juif mondial ou de Label Katz, président mondial des B'naï B’rith. 

Globalement le texte enterrait, pour une bonne part, la spécificité du 

christianisme. Bonne fille, l’Eglise capitulait sur tous les tableaux mais 

engendrait dans le même temps la mouvance Traditionaliste ; une opposition 

violente des représentants chrétiens de rite oriental ; une réaction émue du monde 

musulman. 

Dans toute cette histoire, le mouvement pré-sioniste du B'naï B’rith 

faisait la démonstration de sa toute puissance, de sa volonté farouche de briser le 

christianisme ainsi que les valeurs qui ont fait l’Occident. Pour y arriver, de 

nombreuses organisations croisées ont été créées un peu partout dans le monde. 

Ces structures très compliquées, apparemment contradictoires sont en réalité 

toujours complémentaires. On y retrouve notamment des mouvements aussi 

divers que l’A.D.L., la Trilatérale, le Bilderberg, la L.I.C.R.A, le M.R.A.P. et 

bien d’autres encore. Sans que ses adhérents le sachent vraiment, tous ces 

mouvements participent à la construction d’un dogme exclusivement 

messianique ! Mais les nombreux petits soldats qui composent cette armée de 

l’ombre ignorent ou n’imaginent même pas qu’ils ne sont que des instruments 

représentants la sous race mondiale. 

L'A.D.L : …Dés 1908, le rabbin Joseph Silverman avait demandé en 

réunion du Comité exécutif, la création d’une agence pour la «défense de 

l’honneur Juif» (Emmanuel Ratier, page 227). Ce n’est qu’en octobre 1913, que 

le procureur de Bloomington (Illinois), Sigmund Livingstone, président du 

District V du B'naï B'rith, fonda l’Anti Defamation League of B'naï B’rith 



appelée communément aux Etats Unis «A.D.L.» sans qu’il ne soit fait jamais état 

de son origine. Cette émanation du B'naï B’rith …voulait lutter contre la 

diffamation et la discrimination qui se seraient exercées, sous les formes les plus 

diverses, à l’encontre de la communauté juive américaine. …Le peuple 

américain, très largement rural, n’était cependant nullement antisémite, ignorant 

tous des juifs concentrés dans quelques villes, en particulier New York. Puis nous 

passons à aux amabilités. …Comme l’a expliqué le Dr E.L. Ehrlich, président du 

District européen du B'naï B’rith aux quatre-vingts ans de la Loge de Vienne en 

1975… l’antisémite est un malade psychique, qu’il faut isoler, afin qu’il n’infecte 

pas son entourage. …L’unique méthode, afin de supprimer réellement les 

préjugés, est une prophylaxie raisonnable. …Cette nouvelle organisation installa 

son quartier général à Chicago. …Afin de former son premier comité exécutif 

elle coopta cent cinquante dirigeants du B'naï B’rith et d’organisations 

communautaires (Emmanuel Ratier, page 230). Parmi eux, figure Adolph S. 

Ochs, propriétaire du New York Times, qui a demandé, avec succès, aux autres 

propriétaires de journaux des Etats Unis de ne plus mentionner l’origine juive des 

criminels. …A la demande du Grand Président de l’Ordre, Adolph Krauss, 

Melville E. Stone, directeur de l’Associated Press …consenti à omettre de ses 

dépêches toute mention sur le fait que les criminels sont des juifs quand il se 

trouve qu’effectivement ce sont des juifs… 

…Durant les premières décennies de son existence, l’A.D.L. limita son 

action aux Etats Unis. Parmi les exemples restés célèbres, elle a orchestré la 

campagne contre Henry Ford, le fondateur des usines automobiles, qui …dans 

son périodique, le Dearborn Independent, avait publié les Protocoles des Sages 

de Sion. …En 1927, acculé (à la faillite), Ford dût publier une lettre d’excuses au 

peuple juif. Cette simple déclaration lui a permis de sauver son entreprise d’un 

naufrage quelque peu provoqué. La très démocratique organisation étendra son 



influence à travers l’ensemble du monde civil et militaire ainsi que sur toutes les 

religions. Dans le domaine de la justice, l’A.D.L. …établit son premier «amicus 

brief». Cette …pratique judiciaire qui devint systématique… consiste à apporter 

une aide juridique, aussi efficace que gratuite, à une personne ou à l’autorité 

judiciaire afin de l’aider à gagner un procès, alors même que l’A.D.L. n’est 

impliquée en rien dans ledit procès, mais souhaite la condamnation de la partie 

adverse. …Tout naturellement, après la création d’Israël, l’A.D.L. s’est employé 

à promouvoir et défendre aux Etats Unis les intérêts de l’Etat Hébreu… 

Malgré cela, nombreux sont les présidents américains qui ont pris 

l’habitude de chanter les louanges de l’A.D.L. sur tous les registres possibles. 

Est-ce pour être élus ? Pour durer ? Par simple mesure de sécurité ? Toujours est- 

il que pour : 

Le président Harry Truman, l’A.D.L. est comme «une rose dans les 

cœurs et les esprits du peuple américain»… 

accueillante»… 

Dwight Eisenhower, elle «a aidé à la réalisation d’une terre plus 

John Kennedy, l’A.D.L. a «constamment poursuivi l’objectif d’une 

égalité de traitement entre américains (et a été à l’origine) d’une contribution 

continue et substantielle à notre démocratie»... 

Lyndon Johnson a déclaré «Partout où vos torches brûlent, la 

tolérance, la bienséance et la charité ont été illuminées. Les fanatiques et les 

séides se cachent dés que vous apparaissez au grand jour»… 

Ronald Reagan, lorsqu’il remit la médaille présidentielle à Nathan 

Perlmutter, directeur national de l’A.D.L, pour les questions humanitaires «Je 

paie mon tribut, pour des décennies de courage, d’intelligence brillante et de 

charisme tranquille au sein de la communauté juive. …Vous vous êtes battus de 

manière infatigable pour la liberté et la sécurité des Juifs de par le monde… en 



nous rappelant en permanence que le sort des Juifs est inextricablement lié au 

sort de la démocratie». Les nominations aux postes à responsabilité de l’A.D.L. 

sont pourvues pour moitié, environ, par cooptation au sein même du B'naï B'rith 

mais le passage dans l’autre sens est non seulement possible mais fréquent. Le 

B'naï B’rith dispose ainsi d’organes d’informations, d’investigations, de 

recherches contre les antisémites ou les opposants supposés. Par ailleurs, elle 

dispose aussi d’importants budgets de marketing, de mailling, de communication, 

d’édition, etc. Mais ce n’est pas toujours sans risque car …Le 10 décembre 1992, 

puis le 8 avril 1993, les locaux de la Ligue Anti Diffamation (A.D.L.) du B'naï 

B’rith à San Francisco et à Los Angeles sont simultanément perquisitionnés par 

les agents du FBI. Ils …vont alors saisir de nombreux documents qui prouveront 

par la suite que l’A.D.L… a constitué …un très vaste réseau d’espionnage, non 

seulement contre des militants politiques de droite ou de gauche, mais aussi 

contre des églises, des clubs, des associations. 

Les découvertes faites par la police américaine seront dignes d’un 

véritable roman feuilleton. Le lecteur intéressé pourra se reporter au livre de 

Emmanuel Ratier, Mystère et Secrets du B'naï B’rith, page 240 et suivantes, 

Edition Facta, 1993. Aucun milieu politique, militant, militaire, associatif, 

syndical, religieux ; aucune personnalité de premier ou de second plan n’a 

échappé, n’échappe ou n’échappera aux bienveillantes et amicales surveillances 

ou pressions les plus diverses. Certains font l’objet d’une prévenance toute 

particulière. Pour se faire une idée plus précise du réseau relationnel tissé dans 

les milieux politiques, intellectuels et journalistiques, Emmanuel Ratier nous 

fournit, page 299 et suivantes, une étonnante énumération de rencontres ou de 

réceptions, de remise de médailles ou de subventions, qui ressemblent à des 

aveux d’impuissance de la part de notre distinguée élite. Ainsi Le 21 juin 1979 : 

Jean Pierre-Bloch, président de l’Union Française des Associations du B'naï 



B'rith remet au président du Sénat, Alain Poher, une médaille d’or pour «son 

action en faveur d’Israël», à l’occasion des dix ans de la loge Paris Est du B'naï 

B’rith à Vincennes. «Nous recevons ce soir un Frère qui est toujours à nos cotés 

quand un Juif est persécuté» (entre Frères ?). 

Le 3 juin 1980 : Les membres du Conseil international du B'naï B'rith, 

réunis à Paris sous la présidence de Jack Spitzer, sont reçus à l’Hôtel de Ville, 

par Jacques Chirac. …Participa à la réunion du B.B.I. Simone Veil, Pierre 

Mendès France, Olivier Stirn, la veuve de Léon Blum, etc. (sont-ils donc tous 

assujettis ?) 

1981 : Réception de Raymond Barre, alors Premier Ministre, et de 

Charles Hernu, futur ministre de la Défense, à la Loge Edwin-Guggenheim de 

Villeurbanne…(S’agit-il de faire allégeance au prochain pouvoir ? ). 

Le 24 mars 1981 : Plusieurs élus socialistes, menés par Bertrand 

Delanoë, sont reçus par le B'naï B’rith au cours d’une conférence - débat, où ils 

exposent leurs objectifs dans le cas ou François Mitterand remporterait les 

élections présidentielles (est-ce le premier tour des élections ?).Septembre 1981 : 

François Mitterand adresse un télégramme de félicitations au Dr Stéphane 

Zambrowski, nouveau président de l’U.F.A.B.B. L’encouragement de 

l’U.F.A.B.B. est pour lui un «précieux appui»… (mais qui donc courtise qui ?). 

Le 12 mars 1982 : Une délégation de B'naï B’rith européen, composée 

de J.H Domberger, Georges M. Bloch, Marc Aron, Stéphane Zambrowski, Jean 

Pierre-Bloch, est reçu par Pierre Bérégovoy, secrétaire général de la présidence 

de la République…(pour une simple tea party ?Le 12 et 13 mai 1988 se tient à 

Marseille un colloque sur «La transmission de la mémoire de la Choah. Robert 

Vigouroux (à l’époque maire de la ville) accorde pour l’occasion une subvention 

de 20 000 francs à la Loge Louis Kahn du B'naï B’rith de Marseille… (le 

contribuable finance-t-il le B'naï B'rith sans le savoir ?).Du 17 au 20 janvier 



1985 : Conseil international du B'naï B’rith à Paris, sous la présidence de Philip 

Lax. Dominique Moisi, directeur de l’Institut français des relations 

internationales évoque les relations Est / Ouest. Puis vient le temps des 

…Félicitations du président international Gérald Kraft à François Mitterrand 

(pour quel service rendu ?). 

Septembre 1985 : Entretien de deux pages avec Harlem Désir, 

président de SOS - Racisme dans le B'naï B’rith Journal (pour l’occasion les 

racistes feraient-ils front commun ?). 

Le 29 octobre 1985 : Jacques Médecin assiste à l’ouverture du XXII° 

congrès du B'naï B’rith… et …reçoit la médaille honorifique du district XIX (son 

lynchage serait-il du à une ruade, une incartade ou une escapade ?) 

Le 30 et 31 octobre 1985, Théo Klein, Ivan Levaï, Mareck Halter… 

participent à des débats contre le racisme et Alexandre Adler sur les minorités (la 

race des Hérauts ?). 

Le 22 janvier 1986 : débat sur le thème «éthique et politique», animé 

par Roland Goetschel, professeur à l’université de Strasbourg. Y participent 

Michel Charzat (secrétaire national du P.S.), Christian Duroc (représentant du 

M.R.G.), Michel Guillenschmidt (R.P.R.), Alain Madelin, ministre. Il confirme 

qu’il n’est … pas question de passer des alliances avec le Front National (tous 

prisonniers du B.B ?). 

1986 : Seymour Reich, président du Conseil international du B'naï 

B’rith, est reçu par François Mitterand (avec entre autres Théo Klein, président 

du C.R.I.F., Jacques Chirac, Premier ministre, François Léotard, ministre de la 

culture, Claude Malhuret secrétaire d’Etat… (entre gens de pouvoir ne peut-on 

pas s’entendre ?). 

Juillet 1987 : Maurice Honigbaum, président du B'naï B'rith européen, 

remet la médaille du B'naï B’rith aux deux journalistes Anne Sinclair et Ivan 



Levaï, qui sont le « symbole de l’honneur du journalisme français»… (qui oserait 

en douter ?). 

1988 : Manifestation contre la venue de Yasser Arafat au parlement de 

Strasbourg, orchestré par l’A.D.L. (voudrait-on la paix que si «l’on» gagne la 

guerre ?).Le 21 mai 1989 : Colloque des Loges B'naï B’rith de l’Est, à Pont-à- 

Mousson… destiné à attaquer les thèses révisionnistes, sous la houlette du 

journaliste Paul Amar. Parmi les orateurs figure Me Marc Levy, vice-président 

de la L.I.C.R.A… (au nom de sa vérité historique ?). 

Le 17 mars 1990 : Discours de Monseigneur Coffy, archevêque de 

Marseille, la veille de l’assemblée générale de l’U.F.A.B.B... (serait-il le chantre 

d’une nouvelle religion ?). 

Le 4 novembre 1991 : Le premier prix littéraire Emil Domberger 1991, 

décerné par le B'naï B’rith, revient à Bernard-Henri Lévy, pour «Les Aventures 

de la Liberté» (Grasset), et au rabbin Marc-Alain Ouaknin dont le père, grand 

rabbin de Marseille, est membre du B'naï B'rith… (n’est-on jamais aussi bien 

qu’entre soi ?). 

Le 16 novembre 1991 : Remise de la médaille du B'naï B’rith à Mgr 

Decourtray, primat des Gaules… (pour avoir été le protecteur attentif des 

charismatiques ?). 

Le 8 décembre 1991 : Conférence de Charles Enderlin, correspondant 

d’Antenne 2 à Jérusalem devant la Loge Armand Kraemer du B'naï B’rith… 

(l’objectivité de la presse est-elle assez évidente ?Le 9 avril 1992 : Conférence 

du Comte de Paris devant la Loge B'naï B’rith de Grenoble. …«Ce que vous avez 

apporté est considérable dans tous les domaines» (même les têtes de Souverains 

sur un plateau ?)Le 26 novembre 1992 : Dîner de gala à la toute nouvelle Maison 

France Israël. Sont présents …Lionel Stoleru, le Grand Rabbin Joseph Sitruk, le 

député de Paris Claude-Gérard Marcus, le général Darmon… (même l’armée ?). 



Le 2 décembre1992 : Prestigieux colloque du B'naï B’rith à l’Hôtel de 

Lassay, résidence du président de l’Assemblée Nationale, Henri Emmanuelli 

mais aussi …Simone Veil et Rita Sussmuth, présidente du Bundestag… (les 

ineffables ?). Dans son discours d’introduction, Henri Emmanuelli dira, entre 

autres amabilités, que …la démocratie doit se défendre vigoureusement, sans 

concession aucune, par les moyens du droit, de l’interdit et de la sanction. (Le 

B'naï B’rith serait-il si dangereux ?). 

Le 31 janvier 1993 : Conférence de Pierre-André Taguief organisée 

par le B'naï B’rith et l’A.D.L. au centre Ramban à Paris 17°, sur «Le mythe du 

complot Juif Mondial » (existerait-il ou est-ce un aveu ?). Toujours est-il que tout 

cela se «clôture par le verre de la Fraternité » (nouvel aveu ?). 

Le 17 octobre1993 : Colloque au Sénat, avec la participation de 

Tribune Juive, pour les 150 ans du B'naï B’rith. …Parmi eux …Jean Khan et 

Dominique Strauss-Kahn (qui donc est le véritable grand argentier ?). 

Le 24 octobre 1993 ! Journée mondiale du B'naï B’rith pour ses 150 

ans. Grand dîner de gala à Washington, placé notamment sous le haut patronage 

de François Mitterand, de Bill Clinton, Richard von Weizäecker, Helmut Kohl. 

…Simone Veil, alors ministre, effectue le voyage pour être décorée de la médaille 

d’or du B'naï B'rith (vous avez dit sectaire ?) 

Ces quelques exemples confirment qu’une immense toile d’araignée 

s’est abattue sur le monde et que tous les secteurs de la société civile, religieuse, 

militaire et professionnelle ont été infiltrés jusqu’au plus haut niveau. 

Apparemment innocent, le but officiellement déclaré est d’édifier le Nouvel 

Ordre Mondial. C’est ainsi qu’après la pensée unique nous adorons de nouveaux 

dieux comme : le marché unique, la monnaie unique, la culture unique, l’espace 

unique et bientôt la religion unique. Si nous prenons l’exemple de la France nous 

voyons combien l’ensemble de la classe politique : la Présidence, les 



Assemblées, le Gouvernement, les Elus, est ligotée, bâillonnée, enchaînée tandis 

que la population est manipulée, intoxiquée, déformée ou ignorante. Maintenant 

il est très tard. Les défenseurs des libertés se transforment en geôliers ; les 

antiracistes sont plus racistes que les accusés ; les souteneurs des «Droits de 

l’Homme» n’accordent plus aucun droit à la différence ; les démocrates sont 

devenus des autocrates, etc. Les amicales, les associations, les groupements, les 

partis politiques, les Loges mais aussi les instances judiciaires et administratives, 

les instituts de formations et d’informations, tous sont pris en otages. Simple 

courroie de transmission, ils obéissent à des ordres venus d’ailleurs et suivent 

scrupuleusement des recommandations venues de nulle part. Le résistant, le 

rebelle ou le réactionnaire subit toutes les formes d’injonctions, de sommations, 

d’intimidations, de pressions. Elles peuvent le mener au ban de la société ou à sa 

disparition pure et simple. Le choix est d’une simplicité biblique. Entre le 

terroriste ou le héros, il n’y a pas de place pour le martyre. C’est le chômage ou 

la soupe, l’anathème ou la louange, l’exclusion ou la médaille. Mais le B'naï 

B’rith et l’A.D.L n’en restent pas là pour autant. Ils vont même créer une 

pléthore de groupes marginaux dont la L.I.C.R.A. Comme un train elle peut 

toujours en cacher un autre. 

La L.I.C.A. ou L.I.C.R.A : Si la Ligue Anti Diffamation (A.D.L.) est 

le bras armé de B'naï B’rith américain, la L.I.C.A (Ligue Internationale Contre 

l’Antisémitisme) est celui du B'naï B’rith français. Emmanuel Ratier précise, 

page 315, que …Ce groupement est particulièrement actif… pour fournir des 

dossiers afin de faciliter les condamnations en justice de ceux supposés être des 

«adversaires». …Comme l’explique David Malkam «les principaux buts étaient 

de découvrir les sources de financement des mouvements xénophobes et 

d’indiquer les moyens de défense et d’action… (contre qui ?). Cependant l’A.D.L 

(américaine) semble n’avoir qu’une confiance toute relative en la L.I.C.A 



(française) puisqu’elle a constitué une association indépendante …se contentant 

de disposer d’une commission A.D.L. à l’intérieur de chaque loge de B'naï 

B'rith… 

La L.I.C.A. rajoutera très tardivement la lutte contre le racisme parmi 

ses objectifs… pour devenir la L.I.C.R.A. (Ligue Contre le Racisme et 

l’Antisémitisme). …Son président a été de 1968 à 1993 Jean Pierre-Bloch. …Il 

cumula son engagement maçonnique avec la présidence de la L.I.C.R.A. et de 

président du B'naï B'rith de France jusqu’en mars 1993. Il continue à 

représenter le B'naï B’rith dans différents organismes comme le Conseil 

représentatif des institutions juives de France. Signe de son influence, lorsque 

Jacques Chirac lui remit en 1985 solennellement la plaque du bimillénaire, la 

plus haute distinction de la Ville de Paris, son discours fut repris dans le B'naï 

B’rith Journal……L’histoire officielle de la L.I.C.R.A «Des Hommes libres» a 

été co-rédigée par deux des plus hauts responsables du B'naï B’rith, Haïm 

Musicant et Jean Pierre Allali. Ce dernier a été …Président de la Loge Saadia 

Gaon en 1990… mais aussi …responsable de la commission Culture du B'naï 

B’rith européen. …En 1991, il a été fait chevalier de l’ordre des Palmes 

académiques, sur proposition de Lionel Jospin. Quant à Haïm Musicant il est 

…journaliste et directeur européen du B'naï B’rith depuis 1978… et collabore à 

Revue de la presse, le bulletin bimensuel de la commission d’études politiques du 

C.R.I.F. En 1991, il a également dirigé le secteur communauté diaspora 

d’Alternances, mensuel communautaire éphémère, lancé par Michèle Bleustein- 

Blanchet, fille du fondateur de Publicis, et sœur d’Elisabeth Badinter, épouse du 

président du Conseil Constitutionnel. Les deux auteurs mettent évidemment en 

exergue l’action des Frères Jules Isaac et Jean Pierre-Bloch (Emmanuel Ratier, 

page 319). 

La liaison entre L.I.C.R.A. et B'naï B’rith est directement établie dans 



le magazine flamand Au nom de la Liberté, édité à partir de 1980 à Anvers. …Il 

est en effet indiqué dans les mentions légales de cette revue que l’éditeur 

responsable est conjointement le B'naï B'rith, l’A.D.L. …et la L.I.C.R.A. 

(Emmanuel Ratier). Puis …l’A.D.L. américain décida de créer une association 

indépendante avec un bureau à Paris et un bureau de liaison avec le Vatican à 

Rome sous le sigle A.D.L.E.F. (Fondation Européenne de la Ligue Anti 

Diffamation). Dés lors cohabitent à Paris une ligue sous le contrôle des 

américains et une ligue sous le contrôle des français. Puisque d’origine étrangère, 

la création de la Ligue Anti Diffamation du B'naï B’rith américain en France a du 

être autorisée par un arrêté du ministre de l’Intérieur le 4 septembre 1980 et paru 

au Journal Officiel du 17 septembre 1980 (Emmanuel Ratier, page 321 et note 

17). Ce qui devait arriver est arrivé et l’implantation de la ligue américaine en 

territoire français n’a pas été pas sans problème. …En mauvais termes avec les 

instances juives françaises peu soucieuses de voir s’immiscer dans leurs actions 

des organisations américaines, Shimon Samuels n’arriva pas à louvoyer 

suffisamment entre sa direction new-yorkaise et les instances européennes du 

B'naï B’rith. On se déchire entre frères et …Afin de camoufler l’échec de 

l’implantation de l’A.D.L. il fut annoncé que désormais, depuis New-York, 

Robert Goldman (son président de 1980 à 1986) dirigerait le bureau parisien de 

l’A.D.L. …Le bureau ferma rapidement et l’A.D.L.E.F. fut dissoute le 10 mars 

1987… 

Pour comprendre l’intérêt de toutes ces implantations croisées 

rappelons que …A l’été 1992 paraissait un très étrange ouvrage, intitulé «Les 

Droites nationales et radicales en France» (édition aux Presses Universitaire de 

Lyon – P.U.L.). Il s’agit d’une minutieuse recension des partis, personnalités ou 

dirigeants, des bulletins et des associations de la droite nationale. En page 

intérieure …on pouvait lire en petits caractères : «Ouvrage publié avec le 



concours du B'naï B’rith de France». …L’ouvrage, largement constitué de fiches 

de police nominatives recopiées, apparaîtra, aux yeux de certains, comme un 

véritable ouvrage de fichage, de dénonciations, digne de cette «police de la 

pensée» dénoncée par Annie Kriegel (Emmanuel Ratier, page 328). 

Certes …Le travail sur les droites nationales et radicales en France a 

été directement commandité par le B'naï B’rith. …Cette obsession du fichage est 

attestée par un étonnant document, fort gênant pour ses auteurs, qui a été, en 

partie, publié par la revue «Eléments». Elle nous informe que …«En 1981, au 

lendemain de l’arrivée au pouvoir des socialistes, (Camus) adresse à Gaston 

Defferre, alors ministre de l’Intérieur une note confidentielle, co-signée par 

Michel Calef et Anne Topart…. Il y annonce son intention de créer une 

«structure de réflexion et d’information chargée des activités de l’extrême droite 

française». Puis …Camus suggère de créer une «unité» appelée à fonctionner «à 

coté du cadre policier existant». «Notre cellule, indique-t-il, devrait disposer 

d’un poste de chargé de mission et de conseiller technique au cabinet du 

ministre. …Une liaison est indispensable avec le ministère de la Justice, le 

ministère de la Défense, le ministère de l’Education nationale, ainsi qu’avec la 

Direction des Renseignements généraux». Le plus beau arrive enfin …«l’action 

policière reste inadaptée : notre but sera donc de doubler l’action nécessaire de 

la police par une exploitation des informations qu’elle recueille». Nous ignorons 

qu’elle fut la réponse conclue Emmanuel Ratier, page 337. Qu’importe le 

contribuable Français est content d’apprendre que : sa police est nulle ; que des 

hommes appartenant à une religion minoritaire et représentant une puissance 

étrangère se proposent d’y remédier ; que la délation, qui n’est pas sans nous 

rappeler une certaine époque, est remise au goût du jour par ceux mêmes qui en 

auraient déjà souffert. Comme le racisme et la xénophobie font parties des luttes 

de ce lobby. …L’association des amis de Passages, revue communautaire, a 



organisé un important colloque sur la xénophobie à l’U.N.E.S.C.O. les 14 et 15 

octobre 1993. Parmi les participants à cette «grand messe» figuraient Jacques 

Chirac, Charles Pasqua, François Léotard, Pierre Méhaignerie, Franz-Olivier 

Giesbert, Albert Du Roy, Michèle Cotta, etc. et Abraham H. Foxman, directeur 

national de la Ligue Anti Diffamation, qui a fait l’objet de multiples plaintes aux 

Etats Unis (Emmanuel Ratier, note 34, page 341). Le club des ANTI (racistes, 

xénophobes, etc.) étant ainsi réuni, les Français sont heureux de voir leur destin 

enfin pris entre des mains expertes. Rassurés et protégés, ils peuvent continuer à 

travailler, payer des impôts et manifester. Mais au fait, pourquoi ? Pour qui ? 



1998 X / Les clubs Mondialistes 241 

X 

Les Clubs Mondialistes 

Dans tous les cas, il convient d’avoir un pied dans chaque camp.


Parce que les sociétés secrètes avancent masquées, elles inquiètent 

toujours. Ce qui ne les a nullement empêchés de créer une multitude de filiales 

et de sous-filiales sous toutes les latitudes du globe ; à toutes les altitudes de la 

Société ; avec toutes ses attitudes et ses habitudes les plus détestables. Chacune 

a un rôle précis à jouer. Parfois, s’il est apparemment croisé c’est pour mieux en 

augmenter l’efficacité en trompant l’ennemi. Cette technique permet d’avoir 

toujours un pied dans le camp du gagnant mais aussi du perdant. L’un compense 

l’autre. Cette tactique se révèle parfois coûteuse et l’exemple de la Choah nous 

le démontre. C’est pourquoi les gagnants seront, un jour, condamnés à 

rembourser au prix fort. Mais pour l’instant le catalogue des sociétés secrètes, 

des clubs, des associations, des loges concernées est très long, peut être trop. 

Nous ne citerons donc que les plus importants, les plus imposants ou les plus 

méprisants du droit des hommes et des peuples. 

Le Council on Foreign Relations (C.F.R) : Il a été créé sur l’initiative 

de l’ineffable Colonel House lors des déjeuners du 19 et du 30 mai 1919 à Paris. 

…Il est une émanation de la Table Ronde, elle-même issue de la société Rhodes- 

Stead et poursuit dans le sillage de Ruskin, l’institution d’un régime socialiste 

«tel que rêvé par Marx» pour parvenir à l’instauration du Gouvernement 

Mondial (Jacques Bordiot dans «Une main cachée dirige», Edition du Trident, 

1992, chapitre XI, page 133). …Les statuts du C.F.R furent déposés en 1921. 

Officiellement …il s’y présentait comme un groupe d’étude dont l’objet était 

d’assurer un dialogue permanent sur les questions internationales intéressant les 

Etats Unis, en réunissant des spécialistes en diplomatie, finance, industrie, 

enseignement et sciences… Malgré l’appui de groupe Morgan et l’affiliation 

d’importantes personnalités, le C.F.R. ne fit guère preuve d’activité jusqu’à ce 

1998 X / Les clubs Mondialistes 242


que, en 1927, les Rockfeller aient commencé à lui porter intérêt. Ce sont eux, en 

particulier, qui financèrent l’achat du siège du C.F.R. en 1929 : The Harold Pratt 

House, 58 East 68 th Street, New-York City. Les fondations Carnegie, puis la 

Fondation Ford apportèrent leur contribution. Et bientôt on retrouvait parmi les 

affiliés au C.F.R… tous ceux qui avaient… travaillé à l’institution du Fédéral 

Réserve Système, soutenu l’intervention des Etats Unis dans la Grande Guerre, le 

Sionisme et la révolution Russe (dont Jacob Schiff, les Warburg, Baruch, Morgan, 

Rockfeller). En fait le Council on Foreign Relation est un groupement restreint 

…mais tous ces membres occupent des situations importantes dans le 

gouvernement, la politique, les affaires, la finance, l’enseignement, la presse 

écrite et parlée, la télévision, etc. Jusque là rien d’anormal puisque c’est la 

stratégie habituelle de pénétration et d’occupation du terrain propre à toutes les 

sociétés secrètes. Sauf que … Dans le numéro du I° septembre 1961, le Christian 

Science Monitor, n’hésitait pas à déclarer «le Council on Foreign Relation, 

probablement une des organisations semi-publiques les plus influentes, dans le 

domaine de la politique étrangère». Jacques Bordiot en veut pour preuve, page 

136, le fait qu’aient été membres du C.F.R : 

1)Cinq présidents des Etats Unis, dont trois Républicains, 

Herbert C. Hoover, le général Dwight (Ike) Eisenhower, Richard Nixon, et deux 

démocrates, Franklin D. Roosvelt et John Kennedy (toujours le même souci 

d’avoir un pied dans chaque camp surtout en période de tensions, de révolutions 

ou de guerres). 

2) Une vingtaine d’anciens ministres dont …John Foster 

Dulles, Clarence Douglas Dillon (de son vrai nom Lapowski, israélite d’origine 

polonaise), (mais pourquoi éprouvent-ils toujours le besoin de se cacher ?) 

Robert Strange Mc Namara, président de la banque mondiale en 1968 (!) Dean 

Rusk, le général Gorge Marshall, Averel Harriman et Arthur Goldberg, nommé 



juge à la Cour Suprême par le président Kennedy en 1962, où il succéda à Felix 

Frankfurter… 

3) Au moins soixante dix membres de l’Administration Nixon 

dont «l’éminence grise de la Maison Blanche, Henry Kissinger, membre appointé 

dans l’équipe dirigeante du C.F.R. Il est né en Bavière, à Fuerth, le 27 mai 1923, 

de parents israélites, émigrés aux Etats Unis en 1938 et naturalisé cinq ans plus 

tard. Il réussira le tour de force d’être resté sans interruption le conseiller de cinq 

présidents. 

On touche ici du doigt l’éclectisme du C.F.R qui lui permet de compter 

des affiliés parmi les personnalités des deux grands partis politiques des Etats 

Unis et donc d’avoir toujours des représentants dans le gouvernement, voire à la 

Maison Blanche. Et si cela se passait de la même manière dans tous les pays sous 

influence ? …Parlant des membres du C.F.R qu’il appelait les «Synarques de 

Manhattan»… M. Pierre de Villemarest écrivait en 1970, dans Valeurs Actuelles 

du 24 août 1970, que «Depuis la fondation du C.F.R en 1919, ils n’ont cessé de 

peser de façon occulte sur la politique des Etats Unis». …C’était exact 

jusqu’alors. Mais avec la nomination de Henry Kissinger …le 23 août 1973, la 

politique du Council On Foreign Relation est devenue la politique officielle des 

Etats Unis. …Que la présence de Henry Kissinger ait été imposée à M. Nixon par 

le C.F.R, cela ressort de fait que depuis cinquante ans, ce club «privé» a pour 

règle de placer ses hommes dans les rouages gouvernementaux, quel que soit le 

président (Pierre de Villemarest). 

Pour couronner le tout …Dans le numéro du 20 mars 1974 de 

l’hebdomadaire américain The Rewiew of the News, M. Franck A. Capell écrit 

que : «Une autorité bien informée sur les Services de Renseignement soviétique 

affirme que le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger a été un agent soviétique et que 

son appartenance à ces services de Renseignement soviétique avait été portée à la 



connaissance des bureaux de notre gouvernement avant même qu’il ne parvienne 

à sa haute position». «L’autorité bien informée» serait un transfuge de l’Est 

ayant eu le rang de général dans une des principales organisations de 

Renseignement soviétique. C’est à ce personnage qu’on devrait d’avoir démasqué 

des agents et des espions soviétiques importants en Grande Bretagne, en 

Allemagne fédérale, au Danemark, en Suède et en Israël. En 1973, le transfuge 

rappelait au Federal Bureau of Investigation américain et au British Security 

Service que, en 1961-1962, il avait fourni des informations prouvant que M. 

Kissinger avait eu des contacts directs avec le K.G.B soviétique pendant son 

temps de service en Allemagne dans les troupes d’occupation, alors qu’il 

appartenait comme «enquêteur» au Service du Contre-espionnage américain 

(« M. Henry Kissinger et le K.G.B» dans Lectures Française, juillet / août 1974 et 

cité par Jacques Bordiot, page 139, note 5). Le secret servirait-il à mieux trahir ? 

En dehors des tendances gauchisantes voire marxisantes des sociétés secrètes, 

auraient-elles quelque chose d’autre à nous cacher ? 

De plus, il nous faut observer que le C.F.R a mis au monde quantité 

d’organisations satellites fort intéressantes. En effet …Outre la «coopération avec 

le gouvernement des Etats Unis» - coopération qui ressemble fort à une prise en 

main – on reconnaît une vingtaine d’associations sur lesquelles il exerce une 

influence manifeste… Ces organisations présentent des caractères communs qui 

dénotent une activité concertée …même objet ; même source de financement ; 

chevauchement des membres entre elles ; et surtout présence à leur tête de 

dirigeants du C.F.R. Toutes ont aussi en commun le dépôt de statuts constitutifs 

déclarant l’association comme groupement d’études et de recherches sans but 

lucratif. …Au vrai, les statuts officiels ont pour objet d’attirer dans le Comité 

directeur des personnalités éminentes notoirement apolitiques, voire affichant une 

idéologie opposée aux objectifs réels, pour servir de paravent à l’action occulte 



de l’organisation conforme aux directives du C.F.R. …Cette toile d’araignée 

tendue sur les Etats Unis permet …de faire pression sur le gouvernement et sur le 

Congrès, avec répercussion sur le monde entier (Jacques Bordiot, page 142). 

Les satellites, d’après Jacques Bordiot dans «Une main cachée dirige», 

page 142 et suivantes, seraient : 

- Institute of Pacific Relation (I.R.P. ou Institut pour les Affaires du 

Pacifique). …Il est le «satellite» du C.F.R. C’est lui qui a rendu publics les 

agissements de toutes les organisations qui découlent de la société Rhodes-Stead. 

Il fut fondé en 1925 pour l’étude des problèmes politiques intéressant les Etats 

bordant l’Océan Pacifique. Au début de 1945, une des revues qu’il patronnait, 

Amerasia, publiait un long article dans lequel l’Office of Strategic services 

(O.S.S) reconnut la production presque mot pour mot d’un document officiel 

classé «top secret». Une perquisition aux bureaux de la revue permit la saisie de 

1.800 documents soustraits aux archives secrètes de plusieurs services 

gouvernementaux, Affaires Etrangères, Armée, Marine. Parmi ces documents 

figuraient des rapports ultra secrets… Les investigations d’une sous commission 

sénatoriale de la Sécurité intérieure de l’Etat, dite «commission Mc Carran» 

permit d’identifier de nombreux communistes parmi les membres de l’I.R.P et 

même des agents soviétiques. …Parmi les membres de l’I.R.P qui donnèrent lieu 

à une enquête, figuraient dix sept personnes attachées au Département d’Etat, 

dont onze appartenaient au C.F.R. Outre des fonctionnaires, on trouvait aussi des 

professeurs d’universités, des diplomates, des militaires, des présidents de 

sociétés multinationales, des ministres. Rien de moins ! …Les poursuites contre 

l’I.R.P ont nettement démontré 1°) La collusion entre l’I.R.P et le C.F.R. 2°) La 

tendance pro-communiste de ces deux organisations, que confirme d’ailleurs le 

haut «Initié» Dr Carroll Quigley. 3°) Le noyautage du Département d’Etat par 

des éléments pro-communistes, voire par des agents de l’U.R.S.S. (à l’époque 



puissance étrangère hostile). En mars 1961, il s'est sabordé et malgré cela son 

influence aurait persisté jusqu’en 1971, au moins. 

Foreign Policy Association (F.P.A) ou Association de politique 

Etrangère). En 1918, les gauches socialistes, pacifistes et internationales 

fondèrent la League of Free Nations (Ligue des Nations Libres) qui, en 1921, 

devint la Foreign Policy Association, déclarée en 1928 comme organisation 

éducative apolitique, ayant pour but l’étude des problèmes internationaux. 

…Pour élargir son audience, la F.P.A a constitué des World Affairs Councils 

(W.A.C – Comités des Affaires Mondiales) dans toutes les villes des Etats Unis. 

En 1960, les deux organisations ont fusionné. En 1955, la F.P.A crée les …Greats 

Decisions, qui comportent chaque année un programme d’études et de débats… 

pour traiter «huit problèmes critiques de politique étrangère… Or, le 29 avril 

1960, sur plainte de l’American Legion, le Grand Jury du Comité de Fulton 

(Géorgie) condamnait le caractère subversif des documents fournis aux 

établissements secondaires… Il n’en reste pas moins que la F.P.A-W.A.C 

demeure la plus puissante organisation qui gravite autour du Council on Foreign 

Relation… On en veut pour preuve que dans la constitution de son Bureau, en 

1962, figurent les initiés du C.F.R… Cette mainmise du C.F.R sur la F.P.A, un 

membre du congrès, Louis T. McFadden, l’expliquait dés 1934, en affirmant que 

Félix Frankfurter et Paul Warburg, tous deux membres de la Table Ronde, ont 

présidé à la fondation de la F.P.A pour favoriser l’institution aux Etats Unis 

d’une économie planifiée et l’intégration de système américain dans un système 

socialiste Mondial. Décidément le lobby Mondialiste qui est avant tout juif mais 

aussi socialiste de la façon soviétique ! 

Business Advisory Council (B.A.C – Comité Consultatif pour les 

Affaires). Il fut crée le 26 juin 1933 par M. Daniel C. Roper, ministre du 

commerce, peu après l’arrivée à la Maison Blanche du Président Franklin 



Roosvelt. Il avait l’intention de réunir d’importants hommes d’affaires comme 

conseillers officieux du gouvernement en vue de soutenir la politique du New 

Deal, qui tendait à sortir les Etats Unis de la grande crise économique et 

financière, volontairement déclenchée, le 24 octobre 1929, par la Federal 

Reserve et la Haute Finance internationale. Monsieur Sidney J. Weinberg, 

principal associé de la Banque Goldman, Sachs & Co, fut chargé de l’organisation 

de B.A.C. …Or le ministre Roper ne tarda pas à s’apercevoir que le B.A.C en vint 

à proposer des solutions socialisantes peu en rapport avec les intentions du 

gouvernement… Il finit par s’en désintéresser complètement. Mais la II° guerre 

mondiale obligea les Etats Unis à réviser leur position au profit du B.A.C. Ainsi 

…épaulé par les puissances économiques et financières de son organisation, 

Sidney Weinberg parvint facilement à imposer la politique du B.A.C. Enfin …le 

10 juillet 1961, le B.A.C modifia son appellation en Business Council, sans 

changer son activité… Dans son numéro de janvier 1970, la Dun’s Review écrit 

que «Dans les rangs de Business Council figurent 160 des plus puissants hommes 

d’affaires américains» …On peut en déduire que l’organisation regroupe la plus 

grande puissance économique et financière du monde… Or sur un total de 120 

membres actifs et sociétaires… le tiers, d’après M. Dan Smoot, appartient au 

Council on Foreign Relation ? Ce qui permet à M. Francis X. Gannon d’affirmer 

que «le Business Council est en fait l’intermédiaire par lequel le C.F.R impose 

son autorité sur le gouvernement fédéral». 

Committee for Economic Development (C.E.D – Comité pour le 

Développement Economique). Il n’est autre qu’une annexe du Business Council. 

Il comptait parmi ses membres fondateurs, huit membres du Council on Foreign 

Relation. 

Advertising Council (Comité de la Publicité). Constitué en 1941, au 

capital initial de cinq millions de dollars, par un publicitaire, un professeur de 



faculté et trois dirigeants de la Rockfeller Foundation… En 1945, il s’est donné le 

droit de sélectionner les publicités qui, représentant un intérêt national, 

pourraient bénéficier d’une diffusion gratuite dans les médias. Le choix est 

effectué par un Public Policy Committee (Comité d’Intérêts Public) de 20 

membres dont, le 23 juin 1958, huit au moins étaient affiliés au Council on 

Foreign Relation… 

American Civil Liberties Union (A.C.L.U – Union Américaine pour les 

Libertés Civiles). Elle fut animée par Roger Baldwin, membre d’une 

invraisemblable quantité d’associations antimilitaristes, pacifistes, communistes, 

voire anarchistes. …Le premier bureau se composait, en juillet 1919, de dix-sept 

membres, parmi lesquels Felix Frankfurter, de la Table Ronde. …En 1943, le 

Comité Législatif de Californie a déclaré formellement que «l’American Civil 

Liberties Union peut être définitivement classée comme organisation communiste 

ou une courroie de transmission communiste». … En 1952 on y comptait huit 

affiliés au C.F.R… 

American for Democratic Action (A.D.A - Les Américains pour le 

Combat Démocratique) fondée en 1941 …par un groupe de communistes ou de 

pro-communistes, dont son président Reinhold Niebuhe, membre du C.F.R et son 

animateur Louis Fraina, président du premier Congrès Communiste de 

l’Amérique du Nord, tenu à Chicago en septembre 1919. Elle changera son nom 

par la suite pour devenir …l’Union for Democratic Action. …Le bureau de 

l’A.D.A constitué en 1946, comportait une majorité d’affiliés au C.F.R dont les 

journalistes Marquis Childs, de l’United Feature Syndicate et Chester Bowles 

adjoint au Secrétaire général de l’O.N.U. et futur ministre, les professeurs John 

K. Galbraith de Harvard et Arthur M. Schlesinger Jr de Harvard et New-York, les 

politiciens H. Humphrey vice-président des Etats Unis, Jacob K. Javits et Thomas 

K. Finletter, tous deux sénateurs… 



Institute for American Democracy (Institut pour la Démocratie 

Américaine). Prétendument fondée le 18 novembre 1966… Sur 23 membres, dix 

au moins étaient des affiliés au C.F.R et appartenaient à ses satellites. …En fait 

une enquête menée par la Church League of America (Ligue des Eglises 

d’Amérique) prouva que l’Institut avait déposé ses statuts le 27 juin 1944. En 

outre l’Attorney Général de New-York, Jacob Javits (C.F.R et membre 

d’Americans for Democracy Action) avait signalé dans un rapport officiel que 

l’Institute for American Democracy était une section de l’Anti Defamation 

League, organisation judéo-communisante des B’naï B’rith, la Franc Maçonnerie 

juive… 

Common Cause (La Cause Commune) – Fondée en 1970, elle regroupe 

…les classes peu fortunées, les étudiants et les jeunes de banlieue en vue de 

«secouer l’emprise de l’Establishment». …Son fondateur, John W. Gardner 

(C.F.R) est un ancien président de la Carnegie Corporation et ministre du 

président Jonhson. De plus, le notoirement progressiste Washington Post, du 23 

août 1971, publiait …une liste des principaux donateurs… dont …Les Rockfeller, 

Ford Motor Co, les dirigeants des fondations Carnegie, les chefs d’entreprises, 

les banques d’affaires, les grands patrons des maisons d’édition, y compris Time 

Inc. Y figuraient aussi …Plusieurs membres de Council on Foreign Relation, qui 

se compose de nombreux intellectuels de l’Est et de chefs d’entreprises. …Parmi 

les donateurs on retrouve aussi J. Richardson Dilworth de la Chase Manhattan 

Bank, Sol Linowitz de Xerox, Thomas Watson d’I.B.M, etc. 

Comme nous pouvons nous en douter, tout ce qui se passe aux Etats 

Unis n’est pas sans répercussion sur l’ensemble du monde. En outre, il faut savoir 

qu’il existe aussi d’autres organisations dont les territoires de prédilection ne sont 

pas forcément le continent Nord, Centre ou Sud Américain. Les terrains de 

chasse, qu’ils se partagent, peuvent tout autant être en Afrique, en Asie, en 



Europe ou dans l’ensemble des pays de l’ancienne Union des Républiques 

Socialiste Soviétique et de ses satellites. Mais, comme le dit Jacques Bordiot, 

page 150, …Autant on possède des informations sur le Council on Foreign 

Relation, autant son homologue britannique, le Royal Institute of International 

Affairs (R.I.I.A) est demeuré dans l’ombre. On sait qu’au Canada ; le noyau 

R.I.I.A fut formé d’étudiants d’Oxford amis de Milner comme Arthur Glazebrook 

et George Parkin. En revanche …se furent les anciens membres de Milner’s 

Kindergaten qui formèrent le noyau de l’Afrique du Sud avec (Sir) Patrick 

Duncan, B.K Long, Richard Feetham et (Sir) Dougal Malcom, et celui des Indes 

avec (Sir) William Marris, James (Lord) Meston et Malcom (Lord) Hailey. En 

Australie et en Nouvelle Zélande, ce furent des personnalités recrutées par Stead, 

Parkin et Lionel Curtis. Mais leur activité n’est guère connue… 

…Ceci proviendrait, d’après certains, du fait que, faisant double emploi 

avec la Table Ronde, il aurait été absorbé par l’Institute of Pacific Relations. …Il 

se peut aussi, que la transformation de l’Empire Britannique en Commonwealth… 

ait fait passer le R.I.I.A de ces pays dans l’orbite du Council on Foreign Relation 

sous l’influence de l’Institute of Pacific. …Toutefois comme le note Pierre 

Hofstetter, on est frappé par l’étrange similitude de certaines pratiques 

gouvernementales à Londres et à Washington… ou dans d’autres pays malgré un 

changement de majorité. …Tel est le cas de l’israélite Lord Arnold Goodman, 

conseiller du gouvernement travailliste de Harold Wilson, qui a été confirmé à 

son poste par le gouvernement conservateur de M. Edward Heath. Le 26 février 

1967, le Sunday Times écrivait à son propos «Aucun autre homme de Grande 

Bretagne ne possède autant d’influence en étant aussi peu connu». …Or précise 

M. Hofstetter, le «cas» Goodman n’est pas unique. Il en a été de même de Sir 

Solly Zuckerman, de Nicolas Kaldor et de Thomas Balog, israélites eux aussi 

(Pierre Hofstetter – «L’Angleterre a-t-elle aussi son pouvoir occulte ? » in Lecture 



Française, octobre 1971 et cité par Jacques Bordiot, page 151, note 15. 

…Mais c’est surtout le cas de Nathaniel Mayer Victor Lord Rothschild, 

troisième baron et chef de la branche anglaise… qui fut …placé «à la tête d’un 

groupe d’experts… chargés de «superviser» les plans politiques et les 

programmes de dépenses publiques…». Le Daily Telegraph du 24 mai 1971 a 

noté que «l’équipe d’experts chargés de revoir la politique centrale du Cabinet 

reste, plus que jamais, un grand mystère. …Coïncidence au moins curieuse : Lord 

Rothschild, second baron du nom et père de Nathaniel Mayer Victor, a participé 

à la fondation de la société Rhodes-Stead, dont descend la Table Ronde… 

Il ne faut pas croire pour autant que seul les Anglo-saxons soient passés 

maître dans l’art de créer des sociétés secrètes et occultes qui se camouflent 

derrière de vraies fausses bonnes intentions comme : le Tiers mondisme, le 

Marxisme, le Socialisme, le Collectivisme, le misérabilisme, le racisme, le 

pacifisme, le féminisme, l’humanitarisme, l’écologisme, etc. Car dans le même 

temps toutes ces bonnes âmes anti esclavagistes provoquent la nouvelle pauvreté, 

inventent le RMI et multiplie les S.D.F ; ces anti colonialistes poussent au 

déracinement et à l’émigration ; ces «libéraux» adorent le dirigisme et les 

monopoles ; ces libertaires sont devenus liberticides et préfèrent la soumission. En 

fait, leur credo se réduit à vouloir transformer l’humanité, libre et riche de ses 

différences, en planète soumise à la race des «élus» et des «initiés». L’Europe 

n’est d’ailleurs pas en reste pour participer à la réalisation du plan Mondialiste. 

Pour en avoir la preuve, il n’y a qu’a lire Jacques Bordiot, page 218 et suivantes : 

Le Bilderberg Group : …La constitution du Bilderberg Group a été 

imaginée par un étrange aventurier d’origine polonaise, Joseph Retinger, né à 

Cracovie en 1887 ou 1888, d’une famille israélite fortunée. …Vers 1913, Retinger 

appartenait à la Franc-Maçonnerie suédoise où il avait un haut grade, ce qui 

facilita sans doute ses relations avec le Frère House, de la Maçonnerie 



Illuministe et Synarchique des «Masters of Wisdom» «Maîtres de la Sagesse), 

fondateur du Council on Foreign Relation et membre de la Table Ronde. Il a été 

prouvé que Retinger était agent secret du gouvernement Polonais au moins 

depuis 1913 et qu’il le demeura jusqu’à sa mort en 1960. On le trouve mêlé à un 

nombre invraisemblable de «grenouillages». Tant et si bien qu’il se fait expulser 

d’Angleterre et de France. Nous le retrouverons en Espagne puis à Mexico pour 

enfin se faire incarcérer à Washington. Dés 1946 …Retinger était en liaison avec 

deux politiciens belges, MM Paul-Henri Spaak et Paul van Zeeland, qui 

appartenaient au Mouvement Européen, ayant pour objet la constitution d’une 

Europe Unie. En 1947, Retinger est à Paris comme correspondant de 

l’Association Internationale pour l’Unité Européenne, présidée par van Zeeland ; 

association dans laquelle s’étaient infiltrés trois agents soviétiques, Udeanu, alias 

Dolivet, de son vrai nom Ludwig Brecher et deux belges, Aceer et Ennals, chargés 

de la manipuler. En 1948, Retinger organisait à La Haye un Congrès de l’Europe, 

auquel participa le Conseil pour une Europe Unie, fondée en 1946 par MM Jean 

Monnet et Robert Schuman. Tel est le promoteur de Bilderberg Group… 

La mise sur pied de cette organisation revient à Son Altesse Royale le 

prince Bernhard des Pays Bas, richissime actionnaire de la Royal Dutch 

Petroleum et de la Société Générale de Belgique, la plus importante banque 

belge, liée aux Rothschild Frères par des intérêts multiples. …En mai 1954, le 

prince Bernhard réunissait à Oosterbeek, dans les salons de l'hôtel du Bilderberg 

- d’où le nom du Groupe – une centaine de personnalités de nationalités diverses, 

appartenant aux milieux politiques, aux organismes internationaux, à la Haute 

Finance, aux entreprises multinationales, aux universités, à la presse, etc. pour la 

constitution d’une assemblée destinée à construire l’unité occidentale contre 

l’expansion soviétique. Le Bilderberg Group était né, dont les membres furent les 

Bilderbergers… 



Le Groupe se réunit environ deux fois par an, en des lieux différents, 

toujours discrets (décidément l’esprit démocratique souffle aussi sur les 

Européens !). On voit figurer plus ou moins sporadiquement à ces réunions des 

membres des familles régnantes, comme le prince Axel de Danemark, le prince 

Klaus des Pays-Bas, le duc d’Edimbourg ou Lord Mounbatten. …Mais les vrais 

maîtres du groupement sont : les Rockfeller, Kuhn, Loeb & Co, Carnegie, Ford, 

les Warburg américains, britanniques et allemands, les Rothschild d’Angleterre 

et de France, les Otto Wolf. Par exemple, à la conférence d’avril 1965, qui s’est 

tenue à la Villa d’Este (Italie), une des rares sur lesquelles on ait pu obtenir des 

renseignements assez précis, on comptait 387 participants en provenance de 17 

pays : Allemagne fédérale, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Etats Unis, 

France, Grande Bretagne, Grèce, Italie, Norvège, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, 

Portugal, Suède, Suisse et Turquie. La manie des sociétés secrètes anglo- 

américaine s’est franchement exportée ! Malgré tout …sur les 101 représentants 

des Etats Unis, 59 – soit plus de la moitié, étaient affiliés au Council on Foreign 

Relations. Tout ce que compte le monde de la Politique, des Affaires et de la 

Finance était présent y compris l’incontournable Henry Kissinger, à l’époque 

conseiller du président Nixon. Mais nous pouvons aussi ajouter que …Gorge W. 

Ball, président de la banque Lehman Brothers International et membre de 

l’Atlantic Union Committee, qui a pour objet la fusion politique entre les Etats 

Unis et l’Europe occidentale comme étape obligatoire vers le Gouvernement 

Mondial. Apparemment, certains ne doutent de rien et personne ne se doute de 

rien ! 

Quant aux délégations européennes : Italienne, Allemande, Belge, 

Néerlandaise, Française, elles n’ont rien à envier à celles de leurs collègues 

d’outre atlantique. Ici, dirigisme oblige, c’est aussi l’heure de la soupe. Le 

parterre se compose donc de fonctionnaires P.D.G d’entreprises nationalisées, 



d’une cohorte de politiciens et de tous ceux qui détiennent un quelconque 

fragment de pouvoir capable d’influencer une partie du monde des affaires ou des 

nations. Et …si le plus grand nombre de participants aux conférences sont bien 

des «Bilderbergers», il en est qui sont de simples invités occasionnels, soit en vue 

d’un recrutement éventuel, soit, parmi les plus notoires, à titre de répondants et 

servant de couverture. Parmi les français, Jacques Bordiot, page 222, nous livre 

les noms et les titres de gens de bonnes mœurs et apparemment aussi différents 

que : Jacques Baumel, Gaston Defferre, Roger Duchet, Maurice Faure, Olivier 

Guichard, Christian de La Malène, Jean Letourneau, Jean de Lipkowski, Guy 

Mollet, Antoine Pinay, René Pleven, Jean Monnet, Pierre-Henri Teitgen, Gorges 

Pompidou à l’époque Premier Ministre du Général De Gaulle, Henri Yrissou, 

Robert Schuman, Valéry Giscard d’Estaing, etc. D’autres trouvent plus pratique 

d’être commandités comme : Jean Lecanuet commandité par Wildenstein ; 

Jacques Duhamel, allié aux Mendés-France et aux Servan-Schreiber, soutenu par 

le baron Edmond de Rothschild ; Jean Monnet représente les intérêts britanniques 

(Lazard Brother & Co de Londres) et américains (J.P Morgan de New-York). 

Quel est l’objectif des Bilderbergers ? Là encore Jacques Bordiot 

apporte sa réponse : …En dépit du secret dont ils entourent leurs réunions, 

certaines indiscrétions ont permis d'avoir connaissance des principaux sujets 

proposés périodiquement à leurs délibérations : 

• Les problèmes financiers internationaux, 

• La liberté d’émigration et d’immigration, 

• La libre circulation des produits sans entraves 

douanières, 

• L’union économique internationale, 

• La constitution d’une force de police internationale avec 

suppression des armées nationales, 



• La création d’un Parlement International, 

• La limitation de la souveraineté des Etats, délégué à l’O.N.U. 

ou à tout autre gouvernement supranational. 

Il conclut …C’est, comme on le voit, le processus vers la constitution 

d'un Gouvernement mondial. Le prince Bernhard, lui-même, en apporte la 

confirmation en s’élevant ouvertement et à plusieurs reprises contre les 

particularismes nationaux qui entravent l'institution de «l’Europe Unie». A ce 

propos on pouvait lire, dans le Monde du 4 novembre 1971, une dépêche de 

l’Agence France Presse, que ce quotidien publiait sous le titre significatif : «Un 

Roi d’Europe ? ». Le prince Bernhard s’était demandé si… on ne pouvait pas 

instaurer un nouveau système démocratique permettant au gouvernement 

(européen) de demander les pleins pouvoirs. Puis …il s’est prononcé en faveur 

d’un système monarchique pour l’Europe Unie. Ce qui, d’après lui, ne pouvait 

représenter que des avantages (pour qui ?). Le fait que Maastricht se trouve en 

Hollande est-il vraiment dû à un hasard ou est-ce une prémonition, voire une 

prophétie 20 ans avant les accords du même nom ? 

Toujours est-il que …les propositions du prince Bernhard allaient, en 

réalité, dans le sens de l’évolution des Etats Unis… surtout …depuis que le 

président Roosvelt avait (déjà) modifié la Constitution vers une centralisation de 

pouvoir fédéral au détriment de l’autonomie des Etats. …En fait les grandes 

manœuvres avaient été amorcées par l’institution de Federal Reserve System en 

1913 qui avait… eu …pour but de placer l’économie américaine entre les mains 

des grands financiers internationaux de Wall Street et, par la suite, de les rendre 

maîtres de l’économie mondiale, prémices indispensables du Gouvernement 

Mondial. 

…S’il en fallait une preuve, on la trouverait dans les événements qui 

ont suivi la conférence des Bilderbergs tenue, du 23 au 25 avril 1971, à 



Woodstock, petite ville du Vermont (U.S.A) ou Laurance Rockfeller leur avait 

offert l’hospitalité dans sa propriété de famille. …Un journaliste du Rutland, 

Herald en avait pressenti l’orientation. Il écrivait le mardi 20 avril 1971 : Une 

réunion à portes fermées a été tenue à Woodstock la semaine dernière. …Un des 

participants a affirmé le lundi 19 avril que la session serait, leur avait-on dit «une 

conférence sur la paix». Cependant, d’autres sources dignes de foi assurent que 

la conférence traiterait de finance internationale». En fait remarque M. Gary 

Allen («Who They are » - Qui ils sont - in American Opinion, octobre 1972, page 

73 et cité par Jacques Bordiot, page 226, note 2) … peu de temps après 

l’assemblée de Woodstock …s’est manifestée une crise monétaire internationale 

après laquelle le dollar a été dévalué». La conférence sur la paix s’était mue en 

conciliabule sur la guerre monétaire. 

Pour nous aider à comprendre, le député John Rarick apporte quelques 

explications, que nous livre Jacques Bordiot, page 226. …Les Bilderbergers, par 

entente collective, possèdent une puissance financière telle que, par le retrait de 

leurs fonds, ils peuvent conduire un pays à la banqueroute. …Le procédé n’est 

pas nouveau. …Peu après la première conférence Bilderberg de 1957, tenue aux 

Etats Unis, s’était produit une crise sur le dollar. S’il fallait une autre preuve 

nous pourrions citer le rapprochement commercial entre les Etats Unis et l’Union 

Soviétique, étendue à la Chine comme conséquence de la conférence Bilderberg, 

d’avril 1971, à Woodstock. De même en 1998 lorsque, par impudence ou 

imprudence, la Suisse a été menacée de boycott, donc de banqueroute, par le 

Lobby afin d’imposer la restitution des biens juifs de la 2° guerre (?). A croire que 

les victimes de la Choah étaient tous milliardaires ! D’autres pays, d’autres 

groupes bancaires, d’assurances ou industriels, seront à leur tour pris en otage et 

dans le tourbillon, n’en doutons pas. Autre grande nouveauté le Lobby ne 

demande t-il pas déjà le règlement des salaires dû au titre du travail obligatoire en 



temps de guerre ? A croire qu’ils étaient les seuls dans cette situation ! C’est un 

manque total de décence vis à vis des autres victimes que l’on dénombre pourtant 

à environ 54 millions. Mais ce qui frappe Jacques Bordiot …dans l’organisation 

de Bilderberg Group, c’est son étroite analogie avec le Council on Foreign 

Relation, la Table Ronde et les autres associations issues de la Société Rhodes- 

Stead, articulées sur le modèle des Illuminés de Bavière. …Le Bilderbergers 

Advisory Committee ressemblerait fort à un Conseil des ministres, élu par un 

parlement et élisant lui-même un Secrétaire Général. …Et coiffant le tout, la 

Table Ronde formerait le Gouvernement Mondial, avec sa propre hiérarchie. 

Rappelons que …Le Council on Foreign Relation est la section américaine de 

l’organisation dont l’Institute of International Affairs est la section britannique. 

Tous deux ont été créé simultanément par la Table Ronde britannique comme des 

satellites. Donc, dit Jacques Bordiot, page 228, …Malgré sa puissance colossale 

le Council on Foreign Relation n’est pas le «cercle intérieur» secret Mondial. Il 

ajoute …On se trouve ainsi en présence d’une organisation à caractère politico- 

économique, hautement structurée et à vocation mondiale, sous la direction 

collégiale anglo-saxonne (le Comité directeur de la Table Ronde) comportant un 

exécutif (le Bilderberg Group) administrés par un Secrétaire Général le Steering 

Committee). Cette structure correspond bien à celle du Gouvernement Mondial 

tel que conçu par Cecil Rhodes et Alfred Milner… 

Si l’ésotérisme, le messianisme, le mondialisme servent de support 

«théologique» commun à toutes ces sociétés secrètes, il n’en demeure pas moins 

que la difficulté est de les orienter convenablement. Leur nombre a l’avantage de 

multiplier les pistes donc de les brouiller et donc de dérouter l’ennemi (!). Alors 

on divise, on éclate, on morcelle, on crée une mosaïque de groupuscules, de 

mouvements, d’organisations, d’associations. Mais l’on prend un soin extrême à 

avoir un pied dans chaques camp, toujours selon le sempiternel principe de : pile 



je gagne, face tu perds. D’où la nécessité de fabriquer de toutes pièces un frère 

jumeau apparemment ennemi du Bilderberg. Ce sera la Trilatérale. 

La Trilatérale. Dans «Les Vrais Maîtres du Monde», paru chez 

Grasset, 1979, Gonzalez-Mata nous donne son analyse et nous informe que … Le 

11 mai 1969, alors que la plupart des Bilderbergers réunis à Elseneur 

(Danemark) préparent leurs valises pour s’en retourner dans leurs pays 

respectifs, une réunion «informelle» s’ouvre. Elle doit étudier un document 

élaboré par une série de spécialistes américains (Conseil de Sécurité, CIA, DIA, 

AID, etc.)… Y participent entre autres : Dean Rusk, Roger Morris (collaborateur 

de Kissinger), D. Abshire (CIA), Merriman (ITT et CIA). …Le document soumis 

à examen expose une analyse de la situation politique en Afrique Australe, les 

nécessités tactiques de réformer la politique américaine dans ce secteur, enfin, 

une série d’options concernant ce que pourrait être cette «nouvelle politique». 

Aussitôt deux stratégies s’affrontent qui pour être différentes ne sont pas pour 

autant contradictoires. Mais à partir de 1971 …Les divergences entre les deux 

tendances se cristallisent lors de la réunion de Woodstock quand, conduit par 

Giovanni Agnelli, un petit groupe fait pratiquement scission en se désolidarisant 

de la position d’un représentant de l ‘Allemagne fédérale (M. Strauss) qui 

…conseille la réduction, voire l’annulation de tout contact avec les pays du bloc 

communiste. …«Le groupe Agnelli», au contraire, estime que la meilleure façon 

de neutraliser le «danger communiste» est d’établir un nouveau type de relations 

entre les pays de Tiers monde et l’Occident. Les uns souhaitent l’implosion tandis 

que les autres œuvrent pour l’explosion du système marxiste par le biais d’une 

coopération entre Etats, tout en continuant à dominer le monde pour être crédible. 

…Une sorte «d’état major de guerre» se forme à cette fin… un plan est adopté, la 

Commission Trilatérale naît, les hostilités peuvent commencer. …Sous la 

direction d’un protégé de David Rockfeller, M. Brzezinski (qui deviendra 



président de la Trilatérale et conseiller du président Carter), un groupe de 

directeurs des services secrets (Walters, Rocca, de la CIA, Graham de la DIA, le 

général Westmoreland de l’AIS, Fournais de l’OTAN, Ricard du SDECE, 

Ghunter du BND, etc.) élabore les plans de diverse opérations. Financièrement, 

cet état-major pourra compter sur l’appui total des membres de la Table Ronde, 

de même que sur celui de plusieurs multinationales européennes de premières 

importances. Ceux-ci apparaîtront en 1973 comme membres fondateurs, les 

«deux cent» de la Commission Trilatérale… 

1972 est une date importante. …A Knokke (Belgique) les «frères 

ennemis» se réunissent à nouveau pour constater que leurs divergences sont de 

plus en plus vives. …Les deux clans comptent leurs «partisans», leurs «armes», 

leurs «possibilités» et leurs «adversaires» dans la guerre fratricide que chacun 

sait désormais inévitable. Guerre qui, à partir de décembre 1972, revêt des 

formes diverses et souvent sanglantes. …Paradoxalement, c’est la CIA, fondatrice 

et utilisatrice du Club de Bilderberg… qui reçoit les premiers coups bas. Il est en 

effet évident que, pour vaincre certains membres de Bilderberg, il faut les 

amputer de leur «bras armé». En décembre 1972, Nixon nomme James 

Schlesinger directeur de la CIA. Comme Kissinger, il est un produit de 

l’université de Harvard puis directeur de l’Agence fédérale pour l’énergie 

atomique. Dés sa prise de fonction …Il congédie plus de mille super agents 

appartenant au «service opérations secrètes» et spécialistes en coup d’Etat, 

assassinats, interventions et provocations en tout genre dans le monde. Ce 

nettoyage à l’avantage de permettre d’abattre certains piliers de Bilderberg et de 

supprimer une série d’obstacles qui auraient pu entraver les Trilatéraux. Car ils 

entendent bien faire adopter leur …nouvelle orientation, nouvelle façade, même si 

les desseins restent inchangés. L’essentiel étant de … continuer comme par le 

passé, à dominer et contrôler le monde (Gonzalez-Mata, «Les Vrais Maîtres du 



Monde», chapitre VI, page 90. Puis …Schlesinger tente d’apaiser les ultra du 

Bilderberg puissamment représenté au Pentagone, au Sénat et au Congrès. Mais 

son attitude vis à vis du bloc soviétique le conduit à un nouvel affrontement avec 

Kissinger qui est partisan d’une ouverture à l’égard de l’Union Soviétique. Deux 

tendances, deux opinions, deux stratégies se font à nouveau face en dépit de buts 

communs. Ils vont modeler l’histoire du monde pour un temps. Les victimes les 

plus connues seront celles du Viêt-nam, du Chili, de Watergate, etc. …Les 

tentatives de corruption de la part des multinationales ; les subsides de la CIA 

aux partis et aux journalistes ; les crimes de la CIA, etc. ne furent rien d’autre 

que la trame sanglante …entre deux tendances… mais néanmoins frères. Après 

…une nouvelle réunion des Bilderbergs à Salstjoebaden (Suède), les 11, 12, 13, 

mai 1973… la rupture est consommée. Pour toute réponse du berger à la bergère 

…Les «trilatéraux», conduit par David Rockfeller, créent officiellement la 

«Trilatérale Commission» en juillet 1973. …D’après ses statuts, la Trilatérale… 

devra …stimuler et favoriser le dialogue entre trois pôles : Etats Unis, Europe, 

Japon. Brzezinski prend en main les destinées de la Trilatérale tandis que 

Kissinger conserve celles du Bilderberg. Les deux émigrés sont protégés par les 

frères Rockfeller ou les frères Umberto et Giovanni Agnelli. Maintenant la 

délation, la diffamation, la corruption mais aussi les coups les plus bas, les plus 

tordus, les plus ignobles ainsi que les attentats, les crimes, les extorsions, etc. vont 

se répandre sur toute la planète à la vitesse d’un feu de forêt, d’un cheval emballé 

ou du reflux de la marée un jour d’équinoxe. Tout cela pourrait être très drôle si, 

avec le temps, les pouvoirs politiques, institutionnels, professionnels ne s’étaient 

pas dévalorisés au regard de tous les peuples du monde. En sciant la branche sur 

laquelle ils sont assis, les mondialistes ont aussi dévalué toutes les formes 

d’Autorité. C’est pourquoi un jour le pouvoir sera vacant. Comme la nature a 

horreur du vide, il pourra être repris par la rue, les extrémistes ou les aventuriers. 



A ce moment la porte sera grande ouverte pour accueillir toute forme d’anarchie. 

Jusqu’au jour où un candidat s’imposera pour remettre de l’ordre et non pas 

imposer son Ordre. On peut toujours rêver ! 

Il est maintenant grandement temps de boucler la boucle. En effet …Si 

la condamnation de Weishaupt à Munich, en 1786, et le verdict de dissolution des 

Illuminés ont mis un terme, au moins provisoirement, à leurs activités en Bavière, 

l’Ordre ne les en a pas moins poursuivit à l’étranger, comme le montre sa 

participation au processus de la Révolution Française. L’idée des Illuminés était 

de s’emparer du pouvoir en France (avec Napoléon ?) et de s’en servir pour 

conquérir le reste de l’Europe… (toujours Napoléon ?) afin d’…imposer la 

dictature universelle prévue par Coménius et Weishaupt. Waterloo contraria ce 

dessein. Mais, lors de la guerre d’Indépendance, La Fayette et ses troupes 

avaient fait franchir l’Atlantique à l’Illuminisme. L’ordre avait profité des 

guerres, de la Révolution et de l’Empire pour étendre son audience jusqu’en 

Russie indique Jacques Bordiot, chapitre XXII, page 262. Au passage, dans sa 

note n°1, il rappel que l’insigne des Illuministes est décoré par … le triangle 

omnivoyant qui est un …triangle équilatéral portant en son angle supérieur un 

œil. …Ce même insigne se retrouve sur les billets américains de un dollar émis 

sous le président Franklin D. Roosvelt… ainsi que …sur le Grand Mémorial 

Américain de Saint Laurent sur Mer (Calvados), accompagné de la devise 

«Annuit Coeptis Novus Ordo Saeculorum» (Le Nouvel Ordre des Siècles promis à 

ceux qui l’ont entrepris - Peut-on être plus clair à propos du Mondialisme ?). 

Cette formule lapidaire a-t-elle un autre sens caché ? Les bénéficiaires de Nouvel 

Ordre ne profiteraient-ils qu’à ceux qui l’ont entrepris ? En d’autres termes 

l’avenir ne serait-il réservé qu’aux seuls Juifs, Maçons, Illuminés ou Initiés et 

donc appartenant à la race des «élus» ? 



Jacques Bordiot raconte que vers 1815 …on eut vent d’une association 

secrète qui s’intitulait «Ligue des Hommes Justes». A son sujet, M. Robert Payne 

écrit : «La Ligue des Hommes Justes n’a pas d’histoire, car elle procède de 

nombreuses conjurations infructueuses. On peut la faire remonter à la Révolution 

Française ou à la Société des Saisons, de Blanqui. Elle changeait de nom suivant 

les pays…» (Louis Auguste Blanqui, 1805-1881, fut aussi l’inventeur de la 

formule «Ni Dieu, ni maîtres»). …Il prit part aux soulèvements des Blanquistes en 

1839 et à la révolution de 1848 (Jacques Bordiot, note n°2). …En fait, la Ligue 

des Hommes Justes était l’appellation sous laquelle les Illuministes d’Allemagne 

se cachaient… 

En 1848, Karl Schapper, Joseph Moll et Heinrich Bauer, les Illuminés 

qui dirigeaient la Ligue des Hommes Justes, décidèrent d’en changer la 

dénomination en Ligue Communiste «dont Karl Marx devint membre» (Alan 

Stang - Le Manifeste - in American Opinion, février 1972). Ils demandèrent à 

Marx de codifier le programme de Weishaupt en un Manifeste du Parti 

Communiste, plus connu sous le Titre abrégé de Manifeste Communiste. M. Gary 

Allen confirme que le seul travail de Marx …a été de postdater et de codifier les 

principes et les projets de l’Ordre des Illuminés de Bavière dont la Ligue des 

Hommes Justes n’était qu’une émanation (Gary Allen - None Dare Call It 

Conspiracy - note de la page 25 et cité par Jacques Bordiot, page 263, note 4). 

C’est à Londres, au siège de la Ligue Communiste, que le Manifeste fut publié en 

allemand, dans les premiers jours de février 1848. …Les premières éditions du 

Manifeste ne portent aucun nom d’auteur. …On attribuera la paternité à Marx à 

partir de 1868. …Or Marx n’avait pas été le seul rédacteur du Manifeste ; Engels 

y avait collaboré pour une bonne part, mais aussi semble-t-il, avec un étrange 

personnage d’origine française, Jean Laffite. Si, en général, les individus qui 

composent des associations occultes, secrètes et mondialistes s’effacent devant les 



événements, il existe cependant un petit nombre d’individus devant qui l’histoire 

s’estompe. Dans ce cas ce n’est plus elle qui fait leurs destinées, ce sont eux qui 

font l’histoire. Il en est ainsi des trois compères : Marx, Engels et Lafitte que 

décrit Jacques Bordiot, page 264 et suivantes. 

Jean Laffite : …Né en 1792 à Port au Prince (Saint Domingue)… Il est 

le fils du tanneur Marius Laffite exerçant à la Nouvelle Orléans et de Maria 

Zoria, juive espagnole de Dax. Il a pratiqué la traite des esclaves, la piraterie, la 

contrebande et … fondé deux «communes libres» de flibustiers au Mexique et sur 

les côtes du Texas puis prend part à la défense de la Nouvelle Orléans contre les 

Anglais en décembre 1814. Obligé de s’enfuir, …il devient négociant armateur à 

Charleston, port de Caroline du Sud. …Il y épouse le 7 juin 1832, la belle et riche 

Emma, fille du négociant armateur Gleen Edward Mortimer. …Son fils aîné 

affirme que Jean Laffite «appartenait à des sociétés secrètes» - la Franc- 

Maçonnerie sûrement, l’Illuminisme probablement et peut être l’Internationale 

des Travailleurs. Cet homme fortuné voyage beaucoup, s’inscrit comme fabricant, 

négociant, armateur, exploitant, etc. et donne dans toutes sortes de commerces. 

…En 1847 et 1848, il réside à Bruxelles et se déplace souvent à Paris, à Berlin, à 

Amsterdam, à Londres, en Suisse. …C’est probablement à Bruxelles que Laffite fit 

la connaissance de Karl Marx, fixé dans cette ville après expulsion de France en 

1845… et d’Engels, secrétaire du Comité Central de la Fédération des 

Communistes. Les trois hommes devinrent vite inséparables. Dans sa note n°6, 

page 265, Jacques Bordiot cite l’«Histoire de la Flibuste », Stock, 1969 ; réédition 

Le Livre de Poche, 1971, page 492 et suivantes : …M. Gorges Blond fait état 

d’une documentation publiée par Stanley Clisby Arthur, concernant Jean Laffite. 

Il en ressort que l’aventurier français a fréquenté assidûment, à Bruxelles ou à 

Berlin, Friedrich Engels et Karl Marx à l’époque où ils rédigeaient ensemble le 

Manifeste Communiste… 



Karl Heinrich Marx : …Né à Trèves en 1818, il était le fils d’un riche 

avocat israélite dont il hérita une coquette fortune. …Il épousera Jenny, fille du 

baron von Westphalen, dont la mère procura au jeune ménage une domestique… 

pendant toute leur existence. A la mort de Westphalen il leur échut encore un bel 

héritage. Il faut ajouter que cet acharné pourfendeur du capitalisme n’hésitait pas 

à en profiter en … jouant au Stock Exchange de Londres. Voilà ce qu’il en est de 

la face cachée de sa vie. 

Friedrich Engels : …Né à Barmen (Prusse Orientale) en 1820, son 

père était l’opulent propriétaire d’une manufacture de tissage avec succursale à 

Manchester en Angleterre. Ayant pris une part active au soulèvement badois de 

1848, Friedrich Engels jugea opportun de se réfugier à Manchester ou il vécut 

très à l’aise des bénéfices de sa manufacture ; bénéfices procurés par les «forçats 

de la faim» de son tissage, non moins pressurés que ceux de ses concurrents. Ce 

fut Engels qui assura largement la subsistance de Karl Marx, tant à Bruxelles 

que, plus tard, à Londres… 

…En fait de «damnés de la terre», Marx, Engels et Lafitte, seraient 

plutôt à ranger parmi les «capitalistes» abhorrés… dit Jacques Bordiot page 266. 

…Car si, en public et dans leurs écrits, Marx et Engels se faisaient les ardents 

défenseurs du «prolétariat», auquel ils prêtèrent toutes les qualités, il en était tout 

différemment dans le privé. Au cours de ses conversations, Engels parlait des 

prolétaires avec un profond mépris. …Les traitant «d’ânes et de stupides 

travailleurs qui gobent n’importe quoi». Il leur reprochait leur manque 

d’intelligence, leur écœurante «apathie et leur mesquine jalousie» (Léopold 

Schwartzchild dans «Le Prussien Rouge», Grosset & Dunlap, New-York, 1947, 

cité par Alan Stang – «The Manifesto». 

…De son coté, en 1866, Marx jugeait les travailleurs parisiens : 

«Ouvriers de luxe, qui se trouvent, sans s’en douter, appartenir très fort à la 



vieille ordure. Ignorants, vaniteux, prétentieux, bavards, gonflés d’emphase» 

(Robert Aron - Le Socialisme Français face au Marxisme – Grasset, 1971, cité 

dans Valeurs Actuelles, 16 août 1971, page 33 et cité par Jacques Bordiot, page 

266, note n°7). 

…En 1849, Marx fut chargé par les Démocrates allemands de prendre 

contact avec les révolutionnaires français ; à cet effet il devint membre d’une des 

organisations communistes clandestines de Paris. Le but était de constituer un 

regroupement de toutes les sociétés secrètes révolutionnaires en vue d’une action 

simultanée. …A cet effet la Ligue Communiste adressa, en mars 1850, une 

circulaire pour la création d’une alliance internationale de militants, la Société 

Universelle des Communistes Révolutionnaires. Or cette société était composée 

…exclusivement des dirigeants des autres sociétés révolutionnaires… à la 

manière des Illuminés de Bavière. …Les statuts furent adoptés par Vidil et Adam, 

représentants les organisations «d’émigrés» blanquistes de Londres, par Marx et 

Engels, pour la Ligue Communiste et par Harney, pour les Chartristes 

britanniques (Mouvement libéral anglais qui se forma vers 1838 pour obtenir 

l’extension des droits de la classe ouvrière – Nouveau Larousse Universel, tome I, 

page 340). Ces six signatures formèrent le Comité Central… Et s’il fallait une 

preuve supplémentaire de la collusion du Communisme avec l’Illuminisme, on la 

trouverait dans le fait que, en 1852, Karl Marx devenait le correspondant 

londonien de New York Tribune (futur New York Herald Tribune) dirigé par 

l’Illuminé Horace Greely. …La conclusion s’impose donc : Ce sont les 

capitalistes internationaux qui, au début du XIX° siècle, ont délibérément fondé le 

communisme moderne… en utilisant le concours de Karl Marx et de Friedrich 

Engels… 

Autre surprise de poids, c’est la filiation rosicrucienne patente de 

l’Illuminisme. …Le Mage Papus (Gérard Encausse), rénovateur en 1891 de 



l’Ordre Martiniste, dans sa préface à «L’Archéomètre» du kabbaliste 

rosicrucien… et Grand Maître du Martinisme, Saint-Yves d’Alveydre, écrivait : 

«Comme sociologue, Saint-Yves d’Alveydre a consacré la plus grande partie de 

sa vie à la défense et à la diffusion d’une certaine forme d’organisation sociale : 

la Synarchie. …C’est chez Coménius qu’on retrouve la première forme 

didactique des idées synarchistes élaborées par les Rosicruciens en vue de la 

constitution d’un gouvernement Mondial… 

Dans la proposition 591 du Pacte Synarchique, cité par Jacques Bordiot, 

page 269, nous retrouvons l’origine de ce Mondialisme. Son préambule indique 

que …Pour être effectives, cette réforme doit être inspirée du principe 

Synarchique de constitution ontologique et de représentation par Ordre pour 

aboutir à : 

• un Ordre social économique de tous les peuples, 

• un Ordre politique de tous les Etats, 

• un Ordre culturel de toutes les Nations, 

• un Ordre fédéral de tous les Empires, 

au sein d’une réelle Société Universelle des Nations, dont la loi soit basée 

justement sur les profondes réalités de la vie culturelle du monde et non sur les 

intérêts politiques par nature agressifs. 

Tout ceci ressemble à se méprendre au programme du Nouvel Ordre 

Mondial dans sa version fin de millénaire ! Cependant la vision universaliste des 

rosicruciens du XIX° siècle s’arrête à l’Europe et peut être, plus largement, au 

monde Blanc. En effet Saint-Yves d’Alveydre propose une organisation pour son 

nouvel ordre de la manière suivante : Voici, en procédant hiérarchiquement, 

l’ordre et le nom de ces organes à constituer, pour fonder le gouvernement 

général de l’Europe : 


l’Œcuménisme ?) 

l’Economie ?) 


1°- Le Conseil Européen des Eglises nationales (ministère de 

2°- Le Conseil européen des Etats nationaux (ministère de la Justice ?) 

3°- Le Conseil européen des Communes nationales (ministère de 

Nous le constatons les collègues européens ne sont pas en reste par 

rapport à leurs homologues Américains. De plus, la filiation au Mouvement 

Synarchique Européen (M.S.E) est de type Martiniste, tout comme le Mouvement 

Pan-Européen créé à Vienne, en 1922, par le comte de Coudenhove-Kalergi. Pour 

Jacques Bordiot …Il apparaît donc avec évidence que, le Martinisme et 

l’Illuminisme, la Synarchie internationale et le communisme Marxiste procèdent 

d’une même filiation rosicrucienne. Ainsi s’expliquent les analogies entre le 

Communisme et la Synarchie. Le but essentiel du Rosicrusisme, repris par le 

Martinisme et l’Illuminisme, est la constitution d’un Gouvernement Mondial. 

…Mais c’était aussi le but de Ruskin et de la société Rhodes-Stead, et c’est 

toujours celui des associations qui en découlent : Table Ronde, Institute of 

International Affairs britannique ou Council on Foreign Relation américain… 

Dans tout cette affaire, un homme a joué le rôle clef de chef d’orchestre 

: le très fumeux Frère et «colonel» Edward Mandel House, appartenant à 

l’Illuminisme des Maîtres de la Sagesse, promoteur du Council on Foreign 

Relation, de l’Institut International des Affaires et mentor du président Woodrow 

Wilson. 

…A quoi il faut ajouter que… House avait de puissantes relations avec 

les banquiers internationaux des Etats Unis et d’Europe, en particulier avec Paul 

et Félix Warburg, Jacob et Mortimer Schiff, de Kuhn & Co, avec Otto H. Khan, 

Louis Marburg, Henry Morgenthau, Herbert Lehman, les Morgan, les Rockfeller, 

les Lazard, les Rothschild, etc. …Il était socialiste, comme le prouve son livre, 



Philip Dru : Administrator. Comme par hasard …La révolution d’Octobre a été 

fomentée dans les loges rosicruciennes et martinistes de Russie… aidées par la 

puissante Maçonnerie exclusivement juive des B’naï B’rith. …On s’explique alors 

l’appui des banques juives des Etats Unis et d’Europe à la Révolution Russe… 

Tout cela peut aussi …expliquer la collusion politique entre les 

gouvernements américains et l’Union Soviétique. De ce seul fait l’antagonisme 

Est-Ouest aurait donc été une pure fiction pour mieux appauvrir, manipuler et 

soumettre les peuples. Dans ce cas, nous pouvons nous demander à quoi 

correspond vraiment la chute du rideau de fer. Est-ce l’Ouest qui est partie à la 

conquête de l’Est ou bien l’inverse ? De toutes les façons «pile je gagne, face tu 

perds», cela nous le savions depuis déjà fort longtemps ! …Pourtant il paraît 

aberrant que, pour instaurer le Gouvernement Mondial, les «super riches» de la 

Haute Finance Internationale aient pensé à coopérer avec les tenants du 

Communisme Marxiste pour parvenir à un même but : la destruction du 

Capitalisme. En réalité …cela se conçoit fort bien. … Ruskin préconisait de faire 

table rase, au besoin par la force, de tout régime et de toute structure en place 

pour que les dirigeants du Gouvernement Mondial… puissent tracer le plan de la 

«nouvelle société idéale»… comportant la mainmise par un petit groupe d’initiés 

sur l’ensemble de la propriété et des moyens de production et de distribution - qui 

est bien le programme du Socialisme international. …D’où le puissant soutien 

financier accordé aux politiciens et aux mouvements susceptibles de provoquer de 

«grands chambardements» politique, économique et social qui conduira à 

l’anarchie générale. …Les modalités et les étapes de la destruction importent 

guère à ces supers capitalistes. …Ils ne manifestent aucune répugnance à 

soutenir économiquement et financièrement le régime soviétique ou celui de Mao 

instauré dans le sang… (Jacques Bordiot, page 273). D’où …le pari de la Haute 

Finance Internationale consiste à escompter qu’après la période de destruction, 



elle sera en mesure d’assumer l’édification à son profit du monde socialiste 

nouveau. …Dans son désir de faire admettre l’intention purement humanitaire de 

ce pari, le Dr Carrol Quigley (dans Tragedy and Hope, page 954) apporte une 

précision sur l’origine de ce plan Mondial, lorsqu’il écrit : «Les buts principaux 

de cette organisation compliquée et semi secrète sont hautement louables : 

coordonner les activités internationales et les perspectives du monde anglophone 

en un seul programme… suivant des directions analogues à celles enseignées à 

Oxford et à l’université de Londres (plus précisément à l’Ecole d’Economie 

Politique et aux Ecoles d’Etudes Africaines et Orientales)… (Jacques Bordiot, 

page 274). Pour lui … cette précision est capitale. Elle montre que le Plan est 

bien celui de Ruskin et de l’Ecole britannique… et laisse entendre que la tête du 

Gouvernement Mondial se trouve toujours en Angleterre… 

…Les «super capitalistes» estiment tenir les communistes en laisse par 

la seule crainte de les voir couper tout crédit… et … avoir encore un moyen de 

pression : la vénalité des dirigeants. Cette vision des choses est-elle prémonitoire 

de ce qui arrive en Russie de 1998 ? Jacques Bordiot conclu son chapitre par un 

sous-entendu qui, hélas, est lourd de menace. …Pour certains auteurs, ces 

arguments (la corruption) ne suffiraient pas à justifier l’assurance de la Haute 

Finance Internationale. Ils pensent qu’elle repose sur «une arme plus puissante à 

l’intérieur même de la Russie» comme l’écrit M. Gary Allen (dans None Dare Call 

It Conspiracy, page 75)… et même …à supposer qu’elle existe, elle est gardée 

dans le plus grand secret. Combien il a raison, car même si nous avions 

connaissance de ce secret si bien gardé, oserions nous y croire ? 

Le système de corruption n’est pas une nouveauté dans l’histoire du 

monde. En revanche la nouveauté c’est que nous sommes maintenant gavés du 

sang répandu sur tout la planète ; saturés par des scandales politico-financiers à 

répétition ; dégoûtés par tant de règlements de compte. Cette situation nous 



désespère et nous écœure. Elle a fini par engendrer un sentiment général 

d’insécurité qui se développe d’autant plus que les prévaricateurs, les profiteurs et 

les assassins resteront probablement toujours impunis puisqu’ils ont la possibilité 

de s’entendre entre eux ou de s’auto-amnistier. Pour tous les autres, il ne reste que 

la révolte. Dans tous les cas c’est ce que souhaitent les Mondialistes pour justifier, 

un jour, leur intervention au niveau mondiale. 

Dans Les Vrais Maîtres du Monde de Gonzalez-Mata, Grasset 1979, 

quatrième partie, chapitre I°, page 223 et suivantes, intitulé Un Nouveau Système 

de Gouvernement : La Corruption, l’auteur pose toute une série de «Pourquoi ? » 

à propos de quelques-uns des dossiers les plus connus du public. Même s’ils sont 

déjà presque anciens et donc remplacés dans nos mémoires par beaucoup d’autres 

plus récents la liste ne manque ni d’intérêts ni d’un certain piquant. Voici ce 

chapitre in extenso : 

Dans les années soixante dix … une nouvelle tombe sur les 

téléscripteurs du monde entier : la commission d’enquête du Sénat américain 

(commission Church) est en possession de documents prouvant que de hautes 

personnalités de plus de trente pays ont «accepté» des gratification proposées par 

certaines compagnies multinationales en vue de «faciliter» leurs tractations. 

L’importance des sommes perçues - plus de cent millions de dollar (de l’époque) 

– ainsi que celle des personnalités mises en cause, donnent des frissons, tout à 

travers le monde… 

La liste des sociétés corruptrices est longue, mais la liste des 

personnalités corrompues ne l’est pas moins. …L’une et l’autre listes vont 

pourtant être rapidement escamotées et sans explication. Pourquoi ? 

Pourquoi, si la compagnie Upjohn (produits pharmaceutiques) 

reconnaît avoir versé des sommes, pour un montant de 2,7 millions de dollars, à 

des fonctionnaires de vingt-deux pays, a-t-on enterré le dossier ? 



Pourquoi, si la société Colgate-Palmolive reconnaît avoir payé des 

«commissions», pour un montant de 710 000 dollars, à des fonctionnaires de six 

pays, a-t-on enterré le dossier ? 

Pourquoi, si la société Control Data reconnaît avoir versé 2,27 

millions de dollars de «commission» à des fonctionnaires de plusieurs pays, a-t- 

on enterré le dossier ? 

Pourquoi, si la Tenneco (pétrole et gaz) a distribué des «gratifications» 

à des personnalités de 24 pays, pour un montant de 12 millions de dollars (non 

compris les 600 000 dollars versés aux USA même, à des personnalités politiques 

en cours de campagne électorale 1971-1972), aucune mesure n’a été prise pour 

identifier et dénoncer ces personnalités ? 

Pourquoi, si la Gulf Oil (groupe Rockfeller) reconnaît avoir dispensé 

des «subventions», pour un montant de 13 millions de dollars, dont une fraction à 

des personnalités américaines et le reste à des personnalités politiques d’Italie, 

du Canada, et d’autres pays, la simple démission de son P.D.G, M. Dorsey, a-t- 

elle suffi pour clore le dossier ? 

Pourquoi, si la Northop, mêlée à plusieurs «affaires» de financement 

pour le moins suspectes dont celle de l’équipe des «plombiers» du Watergate et 

qui est allée jusqu’à verser 45 millions de dollars à titre de «commission» pour la 

vente d’une série d’appareils militaires F-5, le dossier a-t-il été classé après la 

simple démission de son P.D.G, M. Jones ? Dans sa note n° I, Gonzalez-Mata 

complète son information en rapportant que …La Northrop, à l’instar d’autres 

grandes multinationales, a su s’entourer de «collaborateurs» efficaces et bien 

placés dont deux méritent une attention toute particulière : le prince Bernard de 

Hollande, membre du conseil d’administration (oui, c’est le même qui 

«travaillait» pour la Lockheed, compagnie rivale !) et le général français Stehlin, 

ancien chef d’état-major de l’armée de l’air et vice-président de l’Assemblée 



Nationale, qui, ayant été accusé publiquement pour son intervention en faveur de 

la Northrop, contre la société Dassault, trouva accidentellement la mort sous les 

roues d’un autobus. 

Pourquoi, alors que l’United Brands Corporation (l’ancienne United 

Fruit, de triste mémoire en Amérique Latine, «pieuvre» dont chaque tentacule 

étreignait une «république bananière») s’est vue obligée de reconnaître avoir 

«subventionné» des personnalités de la République du Honduras pour un montant 

de 2,5 millions de dollars afin d’obtenir que le gouvernement réduise ses taxes à 

l’exportation, une de ces personnalités n’étant autre que le président de la 

République, le général Osvaldo Lopez Arellano…), alors que la même United 

Brands a reconnu avoir «gratifié» certaines personnalités européennes (pour huit 

cent mille dollars) en hommage à la «compréhension» avec laquelle elles 

facilitèrent l’arrivée de bananes «Chiquita» sur les marchés européens, malgré 

les réglementations destinées à limiter ce type d’importation et à donner priorité 

aux fruits en provenance des pays «associés» au Marché Commun, pourquoi ce 

dossier a-t-il été classé sans suites substantielles après le suicide providentiel du 

P.D.G, M. Black ? Dans sa note n°2, Gonzalez-Mata, signale que …Le directeur 

financier de la Lockheed, Robert Walters, s’est «suicidé» la veille du jour où il 

devait comparaître devant la commission d’enquête de Sénat Américain. Ce 

suicide, et d’autres, déjà mentionnés, sont loin d’être des faits isolés… 

Pourquoi, si la Westinghouse Electric Corporation a reconnu avoir 

«gratifié» maintes personnalités étrangères, pour un montant atteignant presque 

le million de dollars, les noms des personnalités et des pays impliqués n’ont-ils 

pas été rendus publics à ce jour ? 

Pourquoi, si l’Askand Oil a été accusée publiquement d’avoir 

«financé» les campagnes électorales de Nixon et Humphrey pour un montant de 

sept cent mille dollars, d’avoir fait cadeau de 240 000 dollars à certain «prince 



saoudien», de 150 000 dollars au président du Gabon, M. Bongo, d’avoir servi de 

relais à la CIA au Gabon, en Libye, au Nigeria et d’autres pays africains, 

pourquoi le dossier ouvert à ce sujet est-il resté sans suite ? 

Pourquoi, malgré la longue liste (non limitative) où apparaissent la 

Gulf Oil (13 millions), la Standard Oil (1 million), A. Cyanamid (1,25 million), A. 

Home Product (6,424 millions), Baxter Labs (1,99 million), Burroughs (2,2 

millions), Champion (2,41 millions), Fireston (1,5 million), Goodyear (1,4 

million), GT and E (13,2 millions), Honeywell (1,8 million), Rand C. (2,5 

millions), MC. Donell (2,5 millions), Merck (3,7 millions), Schering (1,1 

millions), Squbb (1,9 millions), United Brads (5 millions), W. Lambert (2,25 

millions), etc. n’y a-t-il eu aucune enquête véritable, aucune inculpation faisant 

suite à cette dénonciation ? 

Pourquoi, si la General Tire and Rubber a reconnu avoir «gratifié» des 

personnalités de plusieurs pays et a été accusée par le gouvernement Algérien 

d’avoir distribué 10 millions de dollars afin de décrocher le contrat de 

construction de l’usine de liquéfaction du gaz d’Arzew, n’a-t-il eu aucune suite ? 

Pourquoi, a-t-on seulement rendu publics certains éléments relatifs aux 

manœuvres de corruption, pour un montant de plus de 30 millions de dollars, de 

la Lockheed, d’une manière au demeurant très sélective et suspecte ? 

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? 

Nous l’avons dit ces dossiers sont anciens, c’est précisément ce qui 

permet d’en parler tandis que ce n’est pas tout à fait possible pour des affaires 

plus récentes et encore moins pour celles qui sont en cours d’examen ou de 

règlement à l’amiable. Probablement ! De toutes les façons ne soyons pas naïfs au 

point de croire que la tendance va vers la clarification, la transparence et 

l’angélisme. Certes l’opinion publique a le droit ou le devoir de s’interroger et de 

savoir, puisqu’elle est sollicitée lors de l’élection démocratique du Législateur. 



Vive le suffrage universel ! Par ailleurs il ne nous est pas encore interdit 

d’imaginer qu’outre les commerces illicites et les manipulations sur la parité des 

monnaies, une partie de ces commissions, gratifications, pots de vins ou dessous 

de table financent un gouvernement qui, pour être Mondial, n’en est pas moins 

occulte. Maintenant, le Nord comme le Sud, l’Est comme l’Ouest, les pays riches 

comme les pays pauvres sont contaminés. Le Mondialisme continu de progresser, 

soyons rassuré ! 

Et dire que toute l’histoire du mondialisme a été inventée, scellée et 

initiée au pied du Sinaï lorsque les hébreux ont fabriqué le Veau d’Or dans le but 

de pactiser avec le dieu matière ! Et dire que cette représentation du Prince a été 

fabriquée avec des bijoux empruntés aux Egyptiens ! Et dire que durant la 

célébration de ce culte, Moïse a reçu son Décalogue matérialiste donc 

Mondialiste. Et dire que pour l’imposer, le Monde de la finance s’est approprié la 

Finance du monde. Et dire que le monde a dû passer par les plus terribles 

souffrances pour parvenir à tolérer ce dogme. Et dire que nombreux sont ceux qui 

ont récusé, réfuté, refusé vainement ce matérialisme. Et dire que plus personne 

n’ose vraiment poser la question : POURQUOI ce mondialisme ? Ou répondre 

COMMENT y sont-ils parvenus ? Dans le dernier chapitre nous tenterons d’y 

répondre pour reconstituer l’image mosaïque de la Babel du futur. 



XI 

«De Gloria Olivæ» 

«Les mondialistes veulent posséder le monde 

pour s’approprier Dieu, à moins que se ne soit l’inverse» 

1998 XI / De gloria Olivæ 276


L’ambition humaine est ainsi faite que chaque peuple a rêvé, rêve ou 

rêvera, de devenir une nation ; que chaque nation a rêvé, rêve ou rêvera de 

devenir une civilisation ; que chaque civilisation a rêvé, rêve ou rêvera de 

devenir maîtresse du monde. Parfois, un même peuple a été dominé ou 

dominateur, civilisé ou civilisateur, colonisé ou colonisateur. Or une seule 

condition s’impose pour accéder aux plus hautes marches du podium de 

l’Histoire : la Spiritualité. Elle est la seule à oser ériger en système : l’effort, le 

mérite et la récompense bien au-delà de ce que propose le simple matérialisme. 

Elle provoque l’émulation, la compétition, la concurrence et garantit une 

évolution pérenne. Mais attention, ce mondialisme de progrès doit 

impérativement rester un idéal, une utopie, une chimère. Dans le cas contraire, 

lorsque l’impossible se fait possible et que l’abstrait devient concret, le rêve se 

transforme en cauchemar. Car hélas, il se trouve toujours des ambitieux pour 

vouloir transformer la concurrence en monopole, la liberté en ligature, la 

démocratie en dictature, la pensée en servitude. Ceux-là nous feraient entrer 

dans un mondialisme de régression. 

En 1789 la menace avait été sévère mais à partir d’octobre 1917 pour 

certains et de février 1945 pour d’autres, le rêve Borgiaque d’un mondialisme de 

progrès arrive à échéance. Comme la nature a horreur du vide il est aussitôt 

remplacé par un mondialisme de régression. Dés lors, comme le corbeau de la 

fable, l’Europe ouvre un large bec et comme des renards, l’Union Soviétique et 

les Etats Unis saisissent les proies et leurs empires. C’est pourquoi les frères 

financiers ou les financiers soumis aux frères continuent de financer les deux 

camps. Tous attendent l’issue des rivalités pour glorifier le vainqueur et renier le 

vaincu ! Fin 1989, Moscou déclare forfait ; la Finance ne lui pardonne pas ses 

espoirs déçus ; Washington triomphe ; Jérusalem prépare son avenir. 



Cette dernière est, comme à l’accoutumé, possédée par une sorte 

d’obsession dévorante : le messianisme. …Au sens historico-sociologique, le 

messianisme représente le fond commun des doctrines qui promettent le bonheur 

parfait sur la terre sous la direction d’une personne, d’un peuple, d’un Parti 

(Encyclopædia Universalis, 1995). Autant le dire, la personne serait juive, le 

peuple serait Juif et le Parti serait juif, ce qui mérite des explications. 

Tout d’abord, nous constatons que le messianisme juif s’inscrit dans la 

longue tradition Mondialiste. Or, depuis ces origines, le monde est soumis au 

créateur de la matière qui a pour nom Lucifer, Satan ou le Diable (Apocalypse 

XII, 7). Par conséquent …le bonheur parfait sur terre… proposé par les 

messianistes est en réalité un paradis matériel qui perpétue l’enfer. D’ailleurs 

…le messianisme a partie liée avec l’apocalyptique, laquelle prétend révéler les 

secrets de la fin des temps… et confirme …l’antithèse entre Israël et les nations 

: saints et pécheurs, lumières et ténèbres. Ainsi …pour le Judaïsme rabbinique, 

le Messie est le roi qui opérera la Rédemption et gouvernera Israël, en même 

temps que l’instrument par lequel le royaume de Dieu sera établi sur la terre. Il 

accomplira les promesses des prophètes, combattra et vaincra les ennemis 

d'Israël (Encyclopædia Universalis, 1995). Nous nous rapprochons 

dangereusement de la théorie sur la supériorité de la race élue par dieu qui 

induit la notion de l’existence d’une race non élue donc inférieure. Cette royauté 

d’origine Princière …s’établira sur terre …vaincra les ennemis d’Israël… et les 

soumettra au …bonheur parfait. Nous n’en demandions pas tant ! 

Par voie de conséquence et contrairement à ce que l’on cherche à nous 

inculquer, le mondialisme n’est ni politique, ni économique, ni financier, ni 

militaire. Il est fondamentalement religieux et exclusivement messianique. 

Ceci, nos sociétés laïcisées à outrance depuis les lumières, ont le plus grand mal 

à le percevoir, à le concevoir, à le croire. D’autant plus que …Le christianisme 



conçoit la Rédemption comme un événement dans le domaine spirituel et dans 

l’invisible… qui …produit une transformation secrète à laquelle rien ne peut 

correspondre dans le monde. Au contraire, pour le judaïsme sous toutes ses 

formes, la Rédemption est un événement qui se produit d’une manière ouverte et 

publique. Elle …ne peut être pensée sans une manifestation visible du royaume 

de Dieu (Encyclopædia Universalis, 1995) qui correspond à la venue du messie 

sur terre. Elle ne peut se concevoir sans la soumission préalable de toutes les 

nations. C’est pourquoi le peuple élu a pris toutes les mesures nécessaires pour 

faire voler en éclats toutes les structures susceptibles de s’y opposer (Religions, 

Monarchies, Cultures, Partis politiques, associations, etc.). Les philosophes, les 

francs-maçons, les financiers ont été mis à contribution à travers une kyrielle 

d’organisations prétendument ésotériques. Les sages ont vu venir cette stratégie 

plusieurs fois millénaire. Ils nous l’ont dit, écrit, proclamé mais nous ne les 

avons pas écoutés. Maintenant il est trop tard mais c’est sans grande importance 

puisque la matière est de toute façon condamnée à subir une fin ! Comme le 

disait un matérialiste tristement célèbre lorsqu’il était président de son pays : 

chaque chose a son temps et chaque temps a sa chose. Décidément le Temps est 

bien une prison ! 

La surprise vient de l’Encyclopédie Microsoft Encarta 97, lorsqu’elle 

défini l’Eschatologie comme étant …l’ensemble des croyances concernant les 

fins dernières de l’homme et du monde… dont l’élément central est …l’Eternel 

retour à la source ou la restauration de l’âge d’or oublié. Une fin et une 

restauration ? Ces deux notions sont totalement opposées. Dans le premier cas il 

s’agit de notre réintégration au tout primordial d’avant la chute ; dans le 

deuxième il est question de notre retour au premier âge de l’humanité terrestre 

de l’après chute. C’est pourquoi pour les chrétiens …Le royaume de Dieu est 

pour le moment caché (Mathieu, XIII) car …notre cité à nous est dans les cieux 



(épître de saint Paul aux Philippiens, III, 20). Toute l’aspiration spiritualiste de 

la Jérusalem céleste est ainsi résumée. Sur ce terrain Chrétienté et Islam sont 

jumeaux même si parfois ils entretiennent la même confusion entre résurrection 

et transfiguration. D’un autre coté pour les juifs le concept du retour du messie 

en la Jérusalem terrestre …marquera le salut d’Israël… et …le châtiment 

imposé par Dieu à ceux qui n’ont pas suivi sa voie (les non juifs). A cela il faut 

ajouter un autre concept essentiel du judaïsme. Celui de …l’Alliance (berith ou 

B’rith) entre Dieu et le peuple juif (B'naï) parce qu’il l’a reconnu comme …son 

seul roi et législateur suprême. …En retour, Dieu le reconnut pour Son peuple 

particulier sur lequel Il veillait. Le dieu mosaïque s’arroge ce droit …après 

avoir échoué plusieurs fois à établir une alliance avec l’humanité rebelle (des 

goyms). C’est pourquoi …Dieu se tourna vers une partie de cette humanité qui 

ne pouvait qu’être juive. Dés lors il devenait logique que les Israélites 

prétendent remplir la mission sacrée …d’instaurer un ordre social conforme aux 

lois divines, offrant ainsi un modèle pour l’humanité. Ce modèle n’est autre que 

le Nouvel Ordre Mondial que nous appelons globalisation lorsqu’il s’agit 

d’économie et un jour prochain de finance ou mondialisation lorsqu’il s’agit des 

peuples. 

Si nous n’avons pas tout à fait compris l’enjeu du Nouvel Ordre 

Mondial, l’Encyclopédie Alpha, 1971, tome 10, page 3932, confirme que le 

messianisme juif désigne l’espérance eschatologique de la venue de Dieu. …Il 

fera éclater le triomphe d’Israël…qui …étendra ainsi les bienfaits du Seigneur à 

tout l’Univers (de gré ou de force ?). C’est alors que, pour la circonstance, 

Jerusalem sera promue capitale de ce monde. Cette religion matérialiste, 

d’autres en d’autres temps l’ont appelé la religion du veau d’or. C’était un jour 

au pied du Sinaï. 

Alors que Jésus annonce son retour (la Parousie) à la fin des temps 



(l’eschatologie) pour terrasser l’arbre de la Connaissance du Mal (la genèse) et 

clore l’Histoire de ce monde matériel (l’apocalypse) ; les juifs attendent toujours 

la venue d’un messie pour remplir la fonction de Roi du monde ad vitam 

æternam. Pourtant toutes les religions dites du Livre annoncent une Fin ou la 

Fin. Pourquoi ? Pythagore l’explique. Comment ? L’Apocalypse l’indique. 

Quand ? Daniel l’annonce et les Astrologues le confirment. Cet ensemble est 

admirablement complété par la théorie des cycles émise par les anciens et les 

prophéties de Malachie au sujet des papes. 

Rappelons que la dernière est attribuée au prochain et dernier pontife 

qui aurait pour devise De Gloria Olivæ. Elle fait l’objet d’interprétations les 

plus diverses qui n’engagent que leurs auteurs. Ainsi, Daniel Réju dans Mort des 

Papes et Apocalypse, édition du Rocher, 1979, et éditions France-Amérique, 

1981, page 150 et suivantes, explique que …sans avoir la prétention de vouloir 

«prophétiser sur la prophétie», il nous est permis de dégager certaines idées 

générales dans le cadre desquelles cette devise s’adressant au pape à venir 

pourrait s’inscrire… 

…Tout naturellement il vient d’abord à l’esprit une particularité 

marquant le futur souverain pontife. …Ainsi l’olivier ou le rameau d’olivier 

pourrait avoir un rapport avec ses armes, sa famille, son nom patronymique, le 

blason de sa ville natale, etc. …On a même avancé l’hypothèse de la venue d’un 

pape d’origine juive - l’olive étant parfois considérée comme le symbole 

d’Israël. …Mais les devises avancées par Malachie, peuvent aussi annoncer 

…des événements se déroulant sous son pontificat, que le Saint Siège ait ou non 

un rapport direct avec ces événements. …Certains commentateurs voient en 

cette devise l’annonce de deux événements possibles : une réconciliation 

spectaculaire entre chrétiens et juifs (entre spiritualistes et matérialistes, entre 

l’ange et la bête) ou bien une conversion massive d’Israël (la bête se travestie en 



ange, à moins que ce ne soit l’inverse). D’autres …préfèrent y déceler le signe 

d’une réconciliation générale. Car l’olivier est avant tout le symbole universel 

de la paix… ou alors …une étape de paix avant un déferlement général de 

violence ou même d’une paix véritable et durable. L’enfer est pavé de bonnes 

intentions, c’est bien connu ! 

…Si l’olive représente Israël, la devise lui octroie la gloire mais la 

gloire est à double tranchant. Parfois elle stimule, encourage… bien souvent 

aussi, elle engendre l’orgueil, la suffisance, bref une griserie suicidaire. En clair 

…la gloire peut aussi amener la continuité dans le progrès que dans la 

décadence… car tout est en fonction du Dieu que nous avons choisi. Mais …une 

chose est frappante dans ce De Gloria Olivæ. C’est …le rapport étroit, évident 

avec le mont des Oliviers, l’une des trois montagnes sacrées du Nouveau 

Testament… et …dernière étape du Fils de l’homme avant le Golgotha – la 

montagne du Crâne – et le supplice de la croix. …Aussi ne peut-on s’empêcher 

d’imaginer que ce De Gloria Olivæ sera la dernière halte avant le Golgotha de 

l’Eglise ou de l’humanité (Daniel Réju). La dernière devise De Gloria Olivæ 

introduit donc la prophétie Petrus Romanus qui ne pose apparemment aucun 

problème d’interprétation. 

En revanche, dés qu’il s’agit du fameux De gloria olivæ, cette belle 

unanimité s’effiloche ; les décryptages sont discordants ; le panorama Mosaïque 

reste flou ; l’énigme continue. En réalité aucune des hypothèses n’est suffisante 

ou satisfaisante. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises, elles sont simplement 

incomplètes. Certes elles prennent en compte l’époque très particulière que nous 

traverserons à partir de l’élection du prochain pontife ; certes elles tiennent 

compte des prophéties et des cycles ; certes elles n’ignorent rien des nombreuses 

incertitudes qui planent sur ce monde à l’aube ou à l’aurore d’un millénaire ; 

certes le pire ne sera pas nécessairement en relation avec la judaïsation des 



dogmes chrétiens ou islamiques. Certes toutes ces certitudes ou incertitudes 

feront parties de notre futur mais ne seront que les conséquences et non les 

causes. Le vrai ciment, le lien sacré, la chaîne d’union, entre toutes les pièces de 

la mosaïque, est ailleurs. Nous devons impérativement prendre en compte deux 

autres paramètres indissolublement liés : le délire paranoïaque mondialiste et 

l’hystérie messianiste. A titre d’exemple rappelons quelques-unes des actions 

diaboliques qui ont été, incontestablement, exécutées avec brio : 

I° La très longue errance commencée au pied du Sinaï a abouti : à la 

philosophie des lumières ; à la disparition de toutes les Monarchies résistantes ; 

à la création de l’idéologie dite Marxiste et à la publication des Protocols ; à la 

fondation des Etats Unis et plus tard de sa colonie Israélienne. En effet, si 

derrière le matérialisme mondialiste se cache le messianisme, il nous faut bien 

accepter de comprendre qu’il plonge ses racines idéologiques à Jérusalem et son 

pouvoir financier ou politique à Washington. Vous avez dit étrange ? 

II° Afin de pénétrer tous les rouages de la Société des Nations, une 

kyrielle d’organisations, d’associations, de sociétés, de loges, de clubs ont été 

créés. Tous sont occultes, fermés, discrets, secrets. Vous avez dit étrange ? 

III° L’incitation à la première guerre dite mondiale qui a préparé la 

seconde avec application et acharnement. Au cours de celles-ci tous les derniers 

grands empires capables de s’opposer à l’hégémonie mondialiste ont été 

engloutis. Vous avez dit étrange ? 

IV° Le concile de Vatican II qui, en reniant ses attaches communes 

avec la Grande Tradition Universelle (le dernier chant du coq ?), s’est mis en 

parfaite contradiction avec le Testament Chrétien. Son dogme pré-soixante- 

huitard en est venu à : nier l’existence du Prince ; interpréter les textes sacrés à 

la lumière du judéo-marxisme ; apporter la confusion entre l’ambition 

matérialiste de la Jérusalem terrestre et l’idéal spiritualiste de la Jérusalem 



céleste. Ses concessions au Prince n’ont d’ailleurs pas eu pour effet de convertir 

le matérialisme Juif au spiritualisme Chrétien. Ce serait plutôt l’inverse ! En fait 

tout avait déjà commencé avec le texte de la Genèse lorsqu’il proclamait que le 

Dieu de l’Esprit était le créateur de la matière. De facto, le Prince était ainsi 

hissé au rang de complice alors que le combat ne faisait que commencer. 

Comme toujours dans ce cas il y a un dominateur et un dominé, un maître et un 

esclave. Il faudra attendre l’avènement du Christ pour que la notion du choix 

revienne sur le devant de la scène. Elle explique la rupture de Jésus avec la tribu 

de Juda et de son acharnement a vouloir ramener les spiritualistes dans le giron 

du Prince. De ce point de vue l’œcuménisme n’est qu’un des nombreux moyens 

utilisés par les mondialistes. Vous avez dit étrange ? 

Maintenant que notre monde a inversé toutes les valeurs morales, il en 

vient à confondre le paradis et l’enfer, le bien et le mal, le virtuel et le réel sans 

parvenir à faire la part entre la fiction et l’imagination, entre l’illusoire et le 

dérisoire. 

Maintenant que toutes les forces d’opposition sont réduites à néant, le 

long pontificat De Labore Solis inauguré par un retentissant n’ayez pas peur, 

peut entrer dans sa phase terminale. 

Maintenant que les grands prêtres du Veau ont permis au peuple élus 

d’investir ce monde, l’OPA sur ce monde peut entrer dans sa phase terminale. 

Maintenant le Sacré Collège peut préparer la dernière élection 

Romaine car il aura la lourde tache d’élire De Gloria Olivæ. Si les prophéties se 

révèlent exactes, ce pontife entrera en fonction lorsque les suppôts du 

Mondialisme seront parvenus à soumettre ce monde dans le seul but de 

s’approprier Dieu pour mieux le servir ou plutôt s’en servir. 

Maintenant le Prince, qui avait déjà soumis son peuple élu à 

l’esclavage de la matière depuis plus de 6 000 ans, a séduit une partie des 



goyms. Tous se prennent à rêver de matérialisme, de mondialisme, de 

messianisme et d’éternité. Leur suprême ambition est de conquérir le monde car 

ce jour il est dit que …vous serez comme des dieux (Genèse III, 5). Le piège est 

grossier mais il a déjà fonctionné une fois. Pourquoi pas deux ? 

Ce serait mal lire le Livre de la Genèse. Car si le fruit du premier arbre 

a eu pour effet de nous faire entrer dans la matière créée par le Prince, seul 

l’accès au deuxième arbre nous accorderait la Vie Eternelle. Or depuis notre 

déchéance un chérubin nous en interdit l’accès. Par voie de conséquence il nous 

condamne à l’errance, à la souffrance, à la mort. C’est le passage obligé pour 

rejoindre Dieu dans l’Eternité. Enfin, lorsque tout le joli monde des 

messianistes, des mondialistes, des matérialistes, des laïcistes, des Francs- 

maçons, des libres penseurs récolteront le fruit de leurs ambitions, ils seront 

effarés de constater qu’il a été pourri de l’intérieur par eux-mêmes. Décidément 

c’est vrai, ils ne sont pas persécutés, ils se persécutent ! 

Enfin, pour clore ce débat, regroupons certaines interprétations de D. 

Réju sur la prophétie du pape De Gloria Olivæ : …Ainsi l’olivier ou le rameau 

d’olivier pourrait avoir un rapport avec …la venue d’un pape d’origine Juive. 

…Certains annoncent une réconciliation entre chrétiens et juifs… ou une 

conversion massive d’Israël. D’autres y …décèlent un signe de réconciliation 

générale… avant un déferlement général de violence. Pour d’autres encore …Si 

l’olive représente Israël, la devise lui octroie la gloire… mais elle peut aussi 

engendrer …une griserie suicidaire. Et pour terminer …on ne peut s’empêcher 

d’imaginer que ce De Gloria Olivæ sera la dernière halte avant le Golgotha de 

l’Eglise ou de l’Humanité. Cette fois tout est dit, mais il manque toujours un fil 

d’Ariane. 

Pour le découvrir, il suffit de réunir les textes sacrés et les prophéties 

en une seule mosaïque. Elle nous permet de constater que le judaïsme se trouve 



toujours au centre du débat. Cette place de choix ne se justifie que grâce à son 

messianisme mondialiste et donc matérialiste. C’est pourquoi lorsque le temps 

des grands basculements zodiacaux sera, De Gloria Olivæ régnera. Alors la 

nouvelle Babel inaugurera la fin de ce cycle et le Prince prendra possession de 

son monde pour un temps ou l’Eternité. D’ailleurs, le mot MONDE n’est-il pas 

l’anagramme du mot DEMON ? Et dire que tout à commencé avec l’enivrante, 

l’envoûtante, la diabolique interprétation juive du texte fondateur qu’est la 

Genèse ! 



Rappel au Lecteur 

Toute l’originalité de ce texte a été de démontrer l’influence de la 

spiritualité sur l’histoire humaine. Ce fil d’Ariane nous permet de 

comprendre les objectifs secrets de certains dogmes. C’est pourquoi, 

l’aspect racial n’a pas sa place dans le mondialisme messianique dont la 

seule ambition est religieuse. D’ailleurs le terme de sémite …Utilisé pour la 

première fois vers la fin du XVIII° siècle… désigne …les descendants de 

Sem, fils aîné de Noé. Par extension …Les peuples sémites modernes sont les 

Arabes (race) et les Juifs (religion)… (Encyclopédie Microsoft Encarta 97). 

Même si la confusion est intentionnelle tous les juifs ne sont pas, pour 

autant, de race sémite ! En revanche, il est vrai que le lobby Judéo-financier 

/ franc-maçonnique a créé et finance ceux qui œuvrent à la victoire de son 

messianisme. Evidemment, il passe par le mondialisme mais le plus 

surprenant c’est que les avocats ne se doutent même pas de la mission 

sacrée de ses instigateurs. Sont-ils tous coupables, sont-ils tous 

responsables ? Peut-être ni l’un ni l’autre mais peut-être, tout à la fois, l’un 

et l’autre. 

Terminons sur une note plus optimiste. Certes le sens de l’Histoire 

est celui de la dégradation, de la régression, de l’involution mais n’oublions 

pas que nous traversons la dernière étape d’un grand cycle. Or l’idée de fin 

implique nécessairement l’idée d’un renouveau. Soit nous réintégrerons le 



Centre Primordial de la Grande tradition ce qui signera la fin du Prince, soit 

nous retournerons au paradis terrestre pour recommencer un nouveau grand 

cycle inauguré par un nouvel âge d’or. «Nigra sunt sed formosa filiae 

Jerusalem» (Le Cantique des Cantiques I, 4) mais N’ayez pas peur ! (Jean 

Paul II). 

PAX TECUM 



Table des Auteurs cités 

BOORSTIN Daniel : Les découvreurs, Robert Laffont, collection Bouquins, 

1986. 

BORDIOT Jacques : Une main cachée dirige…, éditions du Trident, 1992. 

DAVY Marie Madeleine : Encyclopédie des mystiques, Petite bibliothèque 

Payot, 1977. 

ECOLE BIBLIQUE DE JERUSALEM : La Sainte Bible, édition du Cerf, 

1961. 

ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS, 1995. 

ENCYCLOPEDIE MICROSOFT ENCARTA 97. 

GONZALEZ-MATA : Les vrais maîtres du monde, Grasset, 1979. 

GUSDORF Gorges : Les révolutions de France et d’Amérique, Perrin, 

collection Passé Simple, 1988. 

JOUIN Mgr : Les Protocols des sages de Sion, réédition du texte de Mgr 

Jouin, édité par RISS, 1934, d’après le texte de Butmi, 1922. 

LAFFONT ROBERT, Dictionnaire des Symboles, 1982. 

LAROUSSE, Chronique de l’humanité, 1986. 

LASSUS Arnaud de : Un gouvernement mondial ? Octobre 1992. 

LECOUR Paul : L’ère du Verseau, Dervy, collection Histoires et Traditions, 

1989. 

MALHERBE Michel : Les Religions de l’Humanité, Criterion, 1990. 



MONDE DIPLOMATIQUE : Les nouveaux maîtres du monde, collection 

Manière de Voir, novembre 1995. 

PHAURE Jean : Le cycle de l’Humanité Adamique, Histoire et tradition, 

Dervy-livres, 1988. 

PLONCARD D’ASSAC Jacques : La politique, Lectures Françaises, 1992. 

RATIER Emmanuel : Mystères et secrets du B’naï B’rith, Facta, 1993. 

REJU Daniel : Mort des papes et apocalypse, édition France-Amérique, 1981 

SCHURE Edouard : Les Grands Initiés, Librairie Académique Perrin, 1960. 

SEDILLOT René : Le coût de la révolution Française, Perrin collection 

Vérités et Légendes, 1987. 

STIEGLER Jean : L’avenir avant l’an 2 000, édition du Rocher, 1994. 

TIERNEY Patrick : L’autel le plus haut ou Le sacrifice humain de l’antiquité 

à nos jours, Robert Laffont, 1991.

La Mosaïque Mondialiste - Jacques Peruchon

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