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Tiécelin, l’aïeul corbeau, semi-sédentaire, qui, les grands hivers, décidait de l’heure des migrations, et dirigeait les cohortes de son canton dans les randonnées pillardes vers les pays moins froids des glèbes dévêtues, s’ébroua sur son chêne et allongea le cou vers l’orient où le soleil, poussant l’horizon comme une taupinière géante, empourprait les petits nuages inconsistants qui semblaient se dissoudre dans ses rayons. Il eut un « couâ » sonore aux finales prolongées, telle une diane forestière, et, alentour de lui, dissimulés dans des berceaux de feuilles rabattues en rideaux verts, les compagnons immédiats, comme la vieille garde du vétéran suprême, tendirent le bec et battirent des ailes, en poussant de petits cris mi-nasaux, mi-gutturaux, qui étaient sans doute un habituel exercice d’hygiène de la voix et peut-être aussi un rustique hommage à l’ancien. Autour d’eux c’était le ramage coutumier des clairs matins. Les grives peureuses sifflaient, invisibles dans les hêtres précocement défeuillés ; une caravane de geais, hôtes passagers de la forêt, se – 8 –
préparait à filer vers le sud-ouest ; rassemblés dans la combe calme ils roucoulaient et piaulaient comme des pigeons amoureux avant de se décider à reprendre, par leur route triennale, leur vol bas en ligne droite. Un merle réclamait dans un fourré, d’autres lui répondaient et sifflaient en se rapprochant peu à peu, peureusement, attentifs aux bruits étrangers, craignant l’humain. Bientôt, comme si son poste eût été un centre de ralliement, la plupart des oiseaux de passage, grives, merles et geais, des pies curieuses, voire un rouge-gorge voisin convergèrent vers le taillis pour se donner le salut matinal et peut-être échanger en leur langage infiniment nuancé dans les limites de ses sons, les réflexions particulières, les impressions les plus délicates et les observations les plus propres à assurer, à toute cette gent ailée un peu solidaire malgré son plumage varié, la conservation réciproque qu’elle se souhaitait instinctivement. – 9 –
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1.8 Avant que le fifre du merle de
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Le ronflement de leur vol émut le
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L’énergie s’accumulait, les ha
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À ce moment Tiécelin poussa un «
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Fier et courageux, il sortit de son
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un plan incliné de lumière, à tr
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déchira le voile de brume qui masq
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1.10 Quand, dans sa chute, Tiéceli
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empêcher, par une garde sévère,
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Les jours passèrent avec leurs alt
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L’EXÉCUTION DU TRAITRE 2.1 À Oc
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l’herbe, tout contre le sol, ils
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Il y avait longtemps que le clan so
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prochaine et ils se promirent mutue
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uyamment aux portes des corridors d
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manquer un coup si minutieusement o
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laient nullement de leur pianotemen
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2.5 Au dehors, le Deux-Pattes et le
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se blottirent à l’abri, tout en
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de carrefour central, de géante pl
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2.7 Le putois, quittant Dame Mantea
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leur tour de fuir par les couloirs,
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Comme il approchait de l’entrée
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2.9 Sitôt qu’ils se furent suffi
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troubles, aux membres empâtés, au
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tant entendre le signal de liberté
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Manteauroux remplaça Mustelle et,
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Elles virent Fuseline, elles virent
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Un nouveau craquement, plus violent
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aux dents d’ivoire, aux muscles d
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ête, agrandi et auréolé de sa pr
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3.2 Rien ne remuait au dehors. La f
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Le guichet du bas de la porte gliss
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frêles emmurés qui appelaient, de
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faisait disparaître pour toujours,
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s’égaillèrent de droite et de g
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Mais le balai se balança aux mains
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aussi impitoyablement que n’impor
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3.6 Chantaigu se montra précoce. A
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nés par la crainte vague de ce riv
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ouche aïeul rendre à ses nombreus
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3.8 Les rôles étaient intervertis
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geait de son côté, tout près de
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s’enfuit à toutes pattes dans l
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Alors, quand la fermière fut rentr
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s’enfoncèrent dans le chaud duve
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Choque, à grandes enjambées, rejo
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qu’elle traita en pays conquis. S
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ment cette géniture et l’expulsa
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indignée de cette attitude marâtr
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sommeillant, et, côte à côte, p
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Clopinard, lui, était presque tol
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Alors la femme, qui les aimait en r
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4.5 Cependant, la couvée grandissa
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colère ne pouvait se passer sans c
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ourrant les poitrails des glousseus
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4.6 Le lendemain, comme la lutte de
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Maître du seuil, il s’en constit
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4.7 Ces petites luttes occupaient l
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s’éleva sur les pattes en battan
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4.8 Parmi les hautes herbes humides
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La haie se prolongeait au loin jusq
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4.9 Enfin sa patience fut récompen
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Cette gifle coupa dans le bec le ch
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4.10 Dès lors, il fut surveillé a
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4.11 C’était un jour de juillet.
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une ou deux heures après, la fermi
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horde qui, heureuse de le tenir enf
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LE CHÂTIMENT DU PILLARD 5.1 À Él
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terres chaudes, par delà les plain
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erges, se déplaçant selon de capr
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promenade aérienne, le bec large o
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ent leurs cantonnements respectifs
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dis qu’aux alentours, les aides,
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epos, et pour se délasser de son i
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5.4 Les glaneuses actives découpai
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5.5 Le plus jeune couple de la mais
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cité et la ruse des voleurs. Quand
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poussée à coups de pic par le pil
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5.6 Une pelletée crachée dans les
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inaccoutumés, n’attendirent pas
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haine qui repousse chaque année av
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6.2 C’était un jour du mois brû
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Tous les printemps et tous les auto
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Maledent dormait les yeux grands ou
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sur ses traces, résolu à tout pou
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6.4 Kss !… Sss ! Pff ! Pff ! Ah c
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point facile à transpercer sans co
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gueule de Maledent n’arrêtait pa
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Ils se secouaient, se nouaient, se
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tors, perçant la peau, trouvait un
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Et il retourne ! Le bouillon blanc
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6.8 C’est fini enfin. Plus d’en
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Et voilà comment finit la guerre e
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cassée qui rompait son équilibre
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Le cœur du prisonnier blessé saut
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partir quand même avec vous aux te
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De temps à autre un cri s’éleva
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Pan ! pan ! Deux nouveaux coups éb
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lottis dans les rameaux attendant,
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Il fallait au bourreau une autre vi
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L’étreinte se précisa, se crisp
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Les conciliabules ailés des migrat
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qui donnait un fumet de résine à
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chant qui était un des trois senti
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8.2 Dans l’alcôve de mousse sèc
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sapins ; il faisait encore nuit, ca
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8.3 Tout d’un coup, brusquement,
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Guerriot, fou, refit dans le noir u
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Mais à travers des ajourements de
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Guerriot, pétrifié d’horreur, l
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Combien de temps allait s’écoule
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flamme du soleil levant submergea e
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maquette de première page reprodui
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