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de chanvre qui roulait sans merci les rongeurs vivaces aux pieds légers ? Le putois laissait entre lui et le piège une distance respectueuse, et, tout en demandant à sa cousine les événements du jour, il observait avec une indicible méfiance et une crainte quasi mystique cet ennemi passif, immobile, qui semblait l’appeler et l’attendait patiemment. Au loin, dans des corridors perdus, les Longues- Oreilles bloqués creusaient des galeries nouvelles : on entendait les battements réguliers des pattes des mineurs au poil roux dont les multiples équipes se rechangeaient d’instant en instant. Mais Grimpemal ne songeait plus à présent à les poursuivre. Une crainte, une idée fixe le cernait, le pénétrait, le médusait : la peur de l’éternelle prison, la hantise de cette machine déposée là par l’humain tout puissant. Il ne mangea pas ce soir-là et assista de loin au conseil des alliées qui se réunissaient comme de coutume avant de commencer leur chasse. Dame – 114 –
Manteauroux remplaça Mustelle et, comme la veille, assista à la venue du chasseur et de Miraut le chien, son éternel compagnon. Grimpemal, aux écoutes lui aussi, l’entendit venir, et, inaccessible dans son trou, vit le gros mufle noir, obstruer le canal et arrêter le jour, mais rien ne bougea au dehors et une angoisse froide, faite de colère et de peur, le crispa plus douloureusement encore. Toute la journée il resta là devant immobile, les yeux fixes, à regarder ce filet qui écartelait l’azur du ciel de ses mailles insidieuses et le narguait silencieusement. Des vertiges le prenaient ; il allongeait le cou, comme attiré dans un abîme, ne pouvant comprendre son malheur, puis, avec des frissons brusques de reprise de conscience, il se retirait en arrière vivement. Fuseline remplaça Dame Manteauroux au buisson d’épines, et Mustelle remplaça encore Fuseline et ce fut de nouveau le tour de la belette, et tous les soirs, devant Grimpemal aux yeux fous, le petit conseil des noctambules, plus sombre et plus – 115 –
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Louis Pergaud LA REVANCHE DU CORBEA
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LA REVANCHE DU CORBEAU. 1.1 À Luci
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préparait à filer vers le sud-oue
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centre, puis à l’arrière, et d
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plaine, le corps protégé par un r
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maines, devinées plutôt que vues
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la meute, humant le vent, s’élan
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seur qui n’eût pas exposé, pour
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1.3 La plaine au loin s’abluait d
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Et il se laissa aller, les yeux ouv
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1.4 Pendant que Tiécelin et son je
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quand Tiécelin eut reconnu l’hé
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coups de leur double attaque conver
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attement d’aile, il superposa sa
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1.5 Des quatre coins de l’horizon
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lotte terne. Un tout petit râle s
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La bande grossissait considérablem
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1.6 Quand le soleil à l’Occident
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soit sur les branches dures et dess
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1.8 Avant que le fifre du merle de
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4.7 Ces petites luttes occupaient l
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4.8 Parmi les hautes herbes humides
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La haie se prolongeait au loin jusq
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4.9 Enfin sa patience fut récompen
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Cette gifle coupa dans le bec le ch
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4.10 Dès lors, il fut surveillé a
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4.11 C’était un jour de juillet.
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LE CHÂTIMENT DU PILLARD 5.1 À Él
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5.4 Les glaneuses actives découpai
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5.5 Le plus jeune couple de la mais
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cité et la ruse des voleurs. Quand
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poussée à coups de pic par le pil
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5.6 Une pelletée crachée dans les
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haine qui repousse chaque année av
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6.2 C’était un jour du mois brû
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Maledent dormait les yeux grands ou
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6.4 Kss !… Sss ! Pff ! Pff ! Ah c
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6.8 C’est fini enfin. Plus d’en
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De temps à autre un cri s’éleva
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Pan ! pan ! Deux nouveaux coups éb
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8.2 Dans l’alcôve de mousse sèc
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8.3 Tout d’un coup, brusquement,
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Guerriot, fou, refit dans le noir u
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Guerriot, pétrifié d’horreur, l
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Combien de temps allait s’écoule
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