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La Romantique BRuckneR - Opéra Théâtre de Saint-Etienne

La Romantique BRuckneR - Opéra Théâtre de Saint-Etienne

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SaiSon 11/12//<br />

<strong>La</strong> <strong>Romantique</strong><br />

<strong>BRuckneR</strong><br />

oRchestRe symphonique saint-Étienne LoiRe


établissement <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne, l’<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> bénéficie du soutien<br />

du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication ( Direction Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles ),<br />

du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />

L’<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> remercie l’ensemble <strong>de</strong> ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité


théâtre<br />

Bientôt à l’<strong>Opéra</strong> théâtre...<br />

TouTou<br />

Agnès et DAniel Besse<br />

Lorsqu’une épouse <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à son mari où est le<br />

chien, lorsqu’une pointe d’angoisse perce dans sa<br />

voix, qu’il est onze heures du soir, que le monsieur<br />

en manteau, une laisse vi<strong>de</strong> à la main, enfoncé dans<br />

le canapé, répond « je ne sais pas »… c’est que la<br />

tragédie du quotidien plane sur le couple...<br />

Une parabole comique <strong>de</strong> la vie mo<strong>de</strong>rne.<br />

Mise en scène Anne Bourgeois<br />

Avec Patrick Chesnais, Josiane Stoleru,<br />

Sam Karmann<br />

Grand <strong>Théâtre</strong> Massenet<br />

Mardi 17 jan. : 20h<br />

Tarifs : <strong>de</strong> 10 € à 36 € (et tarifs réduits)<br />

théâtre<br />

oh, boy !<br />

MurAil / letellier<br />

Quand Barthélémy Morlevent, 26 ans, reçoit une<br />

convocation <strong>de</strong> la juge <strong>de</strong>s tutelles, il se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce<br />

qu’il a fait. Quand il y retrouve sa <strong>de</strong>mi-sœur Josiane,<br />

il se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> quoi elle va encore l’accuser.<br />

Lorsqu’il découvre qu’il a trois jeunes <strong>de</strong>mi-frère<br />

et sœurs, Siméon, Morgane et Venise, orphelins,<br />

il se dit que ce n’est pas la première fois que son<br />

père abandonne <strong>de</strong>s gosses. Et quand la juge lui<br />

apprend qu’il doit être leur tuteur, il se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> où<br />

est la porte. C’est l’histoire d’une fratrie, l’histoire si<br />

belle d’un homme que rien ne prédisposait à <strong>de</strong>voir<br />

assumer une famille tombée du ciel. Une histoire<br />

humaine simple et bouleversante.<br />

D’après le roman <strong>de</strong> Marie-Au<strong>de</strong> Murail<br />

Mise en scène Olivier Letellier<br />

Avec Lionel Erdogan<br />

<strong>Théâtre</strong> Copeau<br />

Mercredi 18 jan. : 15h et 20h<br />

Jeudi 19 jan. : 20h<br />

Tarif : 15 € (et tarifs réduits)<br />

festival<br />

nouveau siècle<br />

Du 20 Au 28 jAnvier 2012<br />

vOix<br />

l’opéra <strong>de</strong> quaT’sous<br />

Kurt Weill<br />

Héritier <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> du Gueux présenté à Londres<br />

en 1728 et dans la droite ligne du « ballad opera »,<br />

sorte <strong>de</strong> vau<strong>de</strong>ville musical où se succè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s<br />

airs populaires, l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> quat’sous, <strong>de</strong>uxième<br />

collaboration entre Bertolt Brecht et Kurt Weill,<br />

s’affirme comme une œuvre lyrique majeure du xx e<br />

siècle.<br />

Jonathan Peachum, roi <strong>de</strong>s mendiants londoniens,<br />

s’oppose au mariage <strong>de</strong> sa fille Polly avec le roi du<br />

crime Mackie-le-Surineur. Un milieu où tout n’est<br />

que mensonges et menaces, misère, agitation et<br />

cupidité... et où même le happy end surgit comme<br />

le prolongement <strong>de</strong> perpétuels retournements et<br />

simulations.<br />

Direction musicale Samuel Jean<br />

Mise en scène <strong>La</strong>urent Fréchuret<br />

Grand <strong>Théâtre</strong> Massenet<br />

Du 1 er au 5 fév.<br />

Tarifs : <strong>de</strong> 10 € à 36 € (et tarifs réduits)<br />

1


2<br />

en préparatiOn<br />

l’opéra ThéâTre, côTé coulisses<br />

jAnvier<br />

L’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> quat’sous du 1 er au 5 février.<br />

Après le succès <strong>de</strong> Barbe Bleue en 2010, l’<strong>Opéra</strong><br />

<strong>Théâtre</strong> s’apprête à recevoir à nouveau le Stéphanois<br />

<strong>La</strong>urent Fréchuret pour le chef-d’œuvre du tan<strong>de</strong>m<br />

Brecht/Weill. Sa mise en scène prend le parti du<br />

perpétuel mouvement, dans une scénographie<br />

vive et pleine <strong>de</strong> surprises en écho au grouillement<br />

permanent <strong>de</strong> l’intrigue. Samuel Jean, à la tête d’un<br />

groupe <strong>de</strong> musiciens totalement intégré au dispositif<br />

théâtral, renforce <strong>de</strong>puis le piano la saveur <strong>de</strong> ce<br />

mélange entre jazz et cabaret, mélodrame lyrique et<br />

chant populaire qui a fait la fortune <strong>de</strong> l’œuvre.<br />

On en parle...<br />

•<br />

Lu dans <strong>La</strong> Tribune-Le Progrès sous la plume <strong>de</strong><br />

Jean-Luc Perrot à propos <strong>de</strong> l’ensemble baroque<br />

Les Ombres en rési<strong>de</strong>nce à l’<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> :<br />

« Voilà un ensemble prometteur, placé sous la<br />

houlette <strong>de</strong> Sylvain Sartre et Margaux Blanchard,<br />

que l’on aura plaisir à réécouter dans ce répertoire<br />

baroque trop rarement présent dans<br />

la programmation <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> »<br />

la phOtO<br />

L’île <strong>de</strong> Tulipatan<br />

Les spectateurs <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> ont changé<br />

d’année dans l’univers loufoque <strong>de</strong> Jacques<br />

Offenbach.<br />

© Cyrille Cauvet<br />

540<br />

3 QUestiOns à...<br />

C’est le nombre <strong>de</strong> lycéens <strong>de</strong> la<br />

Région Rhône-Alpes accueillis lors<br />

<strong>de</strong>s représentations lyriques <strong>de</strong><br />

la saison 11/12 dans le cadre <strong>de</strong><br />

l’opération Lycéens à l’<strong>Opéra</strong>.<br />

sébasTien Giebler,<br />

hAutBois solo De l’ossel<br />

Quel est votre parcours musical ?<br />

Mes parents, non musiciens, m’ont toujours encouragé,<br />

d’abord pour le piano puis pour le hautbois. à 15<br />

ans, j’ai quitté la maison pour apprendre le métier<br />

<strong>de</strong> musicien. En 1998, je finissais mes étu<strong>de</strong>s au<br />

Conservatoire Supérieur <strong>de</strong> Lyon et j’ai intégré l’orchestre<br />

<strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne.<br />

Quel est le rôle du hautbois dans l’orchestre ?<br />

C’est un rôle central, déjà par sa position. Et puis c’est<br />

lui qui donne le « la » qui permet à tous (musiciens et<br />

public) d’entrer dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la musique...<br />

C’est aussi un rôle délicat car c’est souvent lui qui règle<br />

avec ses collègues le timbre et la justesse <strong>de</strong> l’harmonie<br />

au moment <strong>de</strong>s répétitions.<br />

Parlez-nous du roseau...?<br />

C’est capital pour le son ! Je fabrique moi-même<br />

mes anches et j’achète le roseau au kilo dans le Var<br />

(mondialement réputé pour cela). J’ai également chez<br />

moi une goutteuse, une machine à tailler, une à gratter,<br />

il faut ensuite monter les anches... Pour finalement<br />

terminer en grattant l’anche à la pause <strong>de</strong>s répétitions<br />

pendant que mes collègues se déten<strong>de</strong>nt... Mais le son<br />

mérite cela !<br />

BrÈve<br />

• L’ensemble <strong>de</strong>s personnels artistiques, techniques<br />

et administratifs <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> vous souhaitent<br />

une année 2012 pleine <strong>de</strong> beaux spectacles,<br />

<strong>de</strong> découvertes et <strong>de</strong> plaisirs artistiques.


la rOmantiQUe<br />

BrUckner<br />

orchestre syMphonique<br />

sAint-Étienne loire<br />

Direction <strong>La</strong>urent Campellone<br />

Anton Bruckner Symphonie n°4 dite « <strong>Romantique</strong> »<br />

Vendredi 13 janvier 2012 : 20h<br />

Grand <strong>Théâtre</strong> Massenet<br />

Durée : 1h10 sans entracte<br />

3


4<br />

intrOdUctiOn<br />

aU cOncert<br />

Joseph Anton bruckner<br />

(1824-1896)<br />

Compositeur et organiste autrichien en gran<strong>de</strong> partie autodidacte, il fut<br />

longtemps uniquement reconnu pour ses talents exceptionnels d’improvisateur.<br />

Ce n’est qu’à l’âge <strong>de</strong> 60 ans qu’il fut célébré comme compositeur, après<br />

l’exécution triomphale <strong>de</strong> sa Symphonie n°7 (1883).<br />

symphonie n°4 en mi bémol<br />

majeur, « romanTique »<br />

version nowak (1878-1880)<br />

I. Allegro molto mo<strong>de</strong>rato<br />

II. Andante quasi allegretto<br />

III. Scherzo<br />

IV. Finale<br />

Durée : 1h10 environ<br />

Trois versions différentes <strong>de</strong> la Symphonie n°4 <strong>de</strong> Bruckner subsistent.<br />

<strong>La</strong> première, complétée en novembre 1874, fut remaniée en 1878 avant même<br />

d’être créée (elle ne le fut finalement qu’en 1975) : le compositeur retravailla<br />

les <strong>de</strong>ux premiers mouvements, révisa le finale (qu’il intitula « fête populaire »)<br />

et remplaça le scherzo original par un « Scherzo-chasse » entièrement nouveau.<br />

Deux ans plus tard il composa un finale encore différent <strong>de</strong> celui qu’il venait<br />

<strong>de</strong> revoir. C’est cette secon<strong>de</strong> version, cumulant les trois premiers mouvements<br />

<strong>de</strong> 1878 et le finale <strong>de</strong> 1880 qui fut donnée en première exécution en<br />

1881. Quelques années plus tard, Bruckner revint une ultime fois vers cette<br />

symphonie et entreprit une troisième révision, assisté <strong>de</strong> certains <strong>de</strong> ses élèves.<br />

Des nombreux changements qui la distinguent <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux précé<strong>de</strong>ntes, ceux<br />

concernant la structure du scherzo et du finale ainsi que l’orchestration sont les<br />

plus importants. Cette version fut créée en janvier 1888, corrigée <strong>de</strong> nouveau<br />

par le compositeur, dès février, en vue <strong>de</strong> limiter les transformations apportées<br />

par ses assistants, et finalement publiée en 1889 après plusieurs tentatives<br />

infructueuses.


Néanmoins, durant plus <strong>de</strong> cinquante ans, cette <strong>de</strong>rnière version fut ignorée,<br />

critiquée et écartée <strong>de</strong>s éditions monumentales établies à partir <strong>de</strong>s années 1930,<br />

à cause du contenu non « authentique » qu’elle était susceptible <strong>de</strong> présenter.<br />

En conséquence, la version <strong>de</strong> 1880 a été considérée comme la plus proche<br />

<strong>de</strong> la pensée musicale du compositeur, et fut l’objet d’éditions critiques qui lui<br />

conférèrent encore plus d’autorité en érigeant les manuscrits autographes au rang<br />

<strong>de</strong> références absolues. C’est ce qui fait l’essence du « problème Bruckner ».<br />

En conséquence, la secon<strong>de</strong> version est presque la seule donnée en concert,<br />

tandis que la version publiée par le compositeur est négligée, sa réelle signification<br />

restant encore méconnue.<br />

Bruckner ayant essentiellement composé <strong>de</strong> la musique sacrée au début <strong>de</strong><br />

sa carrière <strong>de</strong> compositeur, la qualification <strong>de</strong> « cathédrales sonores » qui<br />

accompagne souvent ses symphonies correspond tant à l’esprit qu’aux dimensions<br />

<strong>de</strong> ces œuvres et ce genre vers lequel il ne se tourna que tardivement. Seule <strong>de</strong>s<br />

neuf symphonies qu’il composa à avoir un sous-titre programmatique, qui trouve<br />

lui-même un écho dans les titres imagés donnés à certains mouvements, l’œuvre<br />

<strong>de</strong>meure néanmoins avant tout une pièce <strong>de</strong> musique pure d’une gran<strong>de</strong> unité où<br />

les thèmes principaux <strong>de</strong> chaque mouvement dérivent du motif liminaire énoncé<br />

par le cor.<br />

L’Allegro est ainsi décrit par le compositeur : « Ville moyenâgeuse. Aurore. Des<br />

cris d’éveil matinal retentissent du haut <strong>de</strong>s tours <strong>de</strong> la ville. Les portes s’ouvrent.<br />

Les chevaliers s’élancent sur leurs fiers coursiers. L’enchantement <strong>de</strong> la forêt les<br />

enveloppe. Murmures <strong>de</strong> la forêt. Chant <strong>de</strong>s oiseaux. » S’amorçant par un appel<br />

<strong>de</strong> cor distant, ce mouvement adopte le plan traditionnel <strong>de</strong> la forme sonate où<br />

l’exposition <strong>de</strong> trois groupes thématiques (dans lesquels certains retrouveront<br />

les cris matinaux et les chants d’oiseaux décrits par Bruckner) précè<strong>de</strong> leur<br />

développement, et leur retour varié, après un moment d’accalmie.<br />

5


6<br />

L’Andante, au caractère <strong>de</strong> marche funèbre, est construit sur <strong>de</strong>ux thèmes<br />

principaux qui reviennent régulièrement, adoptant ainsi une forme à doubles<br />

variations (ABA’B’A’’). Le premier thème est énoncé aux cor<strong>de</strong>s avec sourdines,<br />

suivi d’un motif <strong>de</strong>scendant aux bois, qui introduit le second thème joué par les<br />

altos. À <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s envolées lyriques succè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s passages plus introvertis,<br />

chaque séquence participant au développement du matériau jusqu’à son<br />

épuisement, dans une nuance pianissimo.<br />

Le Scherzo évoque une scène <strong>de</strong> chasse, introduite également par les cors.<br />

Elle est interrompue par un air <strong>de</strong> danse ayant <strong>de</strong>s accents <strong>de</strong> mélodie populaire,<br />

se faisant entendre dans le trio central.<br />

Le Finale insiste sur la tension dramatique soulignée dans l’Andante, amplifiant<br />

les proportions, rappelant les thèmes <strong>de</strong>s mouvements précé<strong>de</strong>nts, jouant sur <strong>de</strong>s<br />

surprises harmoniques savoureuses, et débouchant sur une coda grandiose et<br />

solennelle qui affirme <strong>de</strong> nouveau le thème <strong>de</strong> cor initial en guise <strong>de</strong> conclusion<br />

cyclique.<br />

nicOlas mOrOn<br />

Jeune docteur en musicologie, Nicolas Moron a enseigné au département <strong>de</strong> Musicologie<br />

<strong>de</strong> l’Université Jean Monnet. Ses recherches portent essentiellement sur la musique russe et<br />

plus particulièrement Serge Prokofiev.


BiOGraphie<br />

laurenT<br />

campellone<br />

directiOn mUsicale<br />

Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> violon, <strong>de</strong> tuba, <strong>de</strong> percussions<br />

et <strong>de</strong> chant, <strong>La</strong>urent Campellone, par ailleurs diplômé<br />

<strong>de</strong> philosophie, étudie la direction d’orchestre au<br />

Conservatoire Frédéric Chopin <strong>de</strong> Paris. À 23 ans,<br />

il <strong>de</strong>vient assistant du Directeur musical <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong><br />

<strong>de</strong> Toulon puis complète sa formation auprès<br />

<strong>de</strong> Christoph Eschenbach. En 2001, il remporte<br />

à l’unanimité le Premier Prix du 8 ème Concours<br />

international <strong>de</strong>s jeunes chefs d’orchestre <strong>de</strong> la<br />

Communauté Européenne à Spoleto (Italie), en<br />

association avec l’Académie <strong>Saint</strong>e-Cécile et l’<strong>Opéra</strong><br />

<strong>de</strong> Rome.<br />

Depuis lors, <strong>La</strong>urent Campellone a été invité à diriger<br />

près <strong>de</strong> 250 œuvres symphoniques et plus <strong>de</strong> 50<br />

partitions lyriques, parmi lesquelles <strong>La</strong> Gioconda,<br />

Carmen, Turandot (Deutsche Oper <strong>de</strong> Berlin), Les<br />

Troyens (<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Manaus), Les Pêcheurs <strong>de</strong> perles et<br />

Faust (<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Madison, USA), <strong>La</strong>kmé, <strong>La</strong> Traviata,<br />

<strong>La</strong> Damnation <strong>de</strong> Faust (<strong>Opéra</strong> National <strong>de</strong> Bulgarie),<br />

Les Contes d’Hoffmann (Bolchoï), L’enfance du<br />

Christ <strong>de</strong> Berlioz, <strong>La</strong> Périchole (<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Marseille),<br />

Don Pasquale, Lucia di <strong>La</strong>mmermoor, Cleopatra <strong>de</strong><br />

Cimarosa (Spoleto), Les Mamelles <strong>de</strong> Tirésias et <strong>La</strong><br />

Voix humaine à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Toulon, L’étoile à l’<strong>Opéra</strong><br />

<strong>de</strong> Nantes et à l’<strong>Opéra</strong> d’Angers, Il Barbiere di Siviglia<br />

à l’<strong>Opéra</strong> National <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>La</strong> Cenerentola à<br />

l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Bogotá...<br />

En 2004, <strong>La</strong>urent Campellone est nommé Directeur<br />

musical <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> et <strong>de</strong> l’Orchestre<br />

Symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne Loire, où il a lancé une<br />

politique <strong>de</strong> redécouverte du répertoire lyrique<br />

© JA Raveyre<br />

français du xix e siècle, dirigeant à ce titre <strong>de</strong>s œuvres<br />

rares <strong>de</strong> Massenet (Sapho, Le Jongleur <strong>de</strong> Notre-Dame,<br />

Ariane, Le Mage...), <strong>de</strong> Gounod (<strong>La</strong> Reine <strong>de</strong> Saba,<br />

Polyeucte), <strong>de</strong> <strong>La</strong>lo (Le Roi d’Ys)...<br />

Ses lectures du grand répertoire sont très remarquées<br />

et saluées par la presse internationale, notamment<br />

Rigoletto, Norma, Samson et Dalila, Tosca, Die<br />

Walküre, Der Fliegen<strong>de</strong> Höllan<strong>de</strong>r, Roméo et Juliette,<br />

Carmen, L’Elisir d’amore, ou Faust…<br />

Régulièrement invité par les plus gran<strong>de</strong>s maisons<br />

lyriques internationales, <strong>La</strong>urent Campellone se<br />

produit également à la tête d’orchestres prestigieux :<br />

l’Orchestre <strong>de</strong> la Radio bavaroise, l’Orchestre National<br />

du Brésil, le New Russia State Orchestra, l’Orchestre<br />

Philharmonique <strong>de</strong> Dublin, l’Orchestre National<br />

du Capitole <strong>de</strong> Toulouse, l’Orchestre National <strong>de</strong>s<br />

Pays <strong>de</strong> la Loire, l’Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> National <strong>de</strong><br />

Nancy, l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Nice... et est<br />

régulièrement l’invité <strong>de</strong> festivals prestigieux en<br />

France, dont le Festival <strong>de</strong> <strong>La</strong> Chaise-Dieu, le Festival<br />

Berlioz...<br />

Depuis septembre 2009, il est Chef principal invité<br />

<strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> National <strong>de</strong> Sofia. Il y dirigera cette saison<br />

<strong>de</strong>ux nouvelles productions (<strong>La</strong> Traviata et Carmen)<br />

ainsi que plusieurs reprises (<strong>La</strong>kmé, Don Quichotte,<br />

Turandot...).<br />

7


8<br />

BiOGraphie<br />

l’orchesTre<br />

symphonique<br />

sainT-éTienne loire<br />

Créé en 1987, l’Orchestre Symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne<br />

Loire (OSSEL) a su s’élever au rang <strong>de</strong>s grands<br />

orchestres français.<br />

<strong>La</strong> critique, toujours attentive aux évolutions <strong>de</strong>s<br />

institutions musicales, salue <strong>de</strong> façon enthousiaste<br />

cette phalange, considérant désormais que la Ville <strong>de</strong><br />

<strong>Saint</strong>-Étienne possè<strong>de</strong> un très bel instrument, capable<br />

<strong>de</strong> servir tant les gran<strong>de</strong>s œuvres du répertoire que la<br />

création contemporaine.<br />

En 2004 <strong>La</strong>urent Campellone <strong>de</strong>vient Directeur<br />

musical <strong>de</strong> l’orchestre et instaure une véritable<br />

complicité avec ses musiciens ; il entreprend un<br />

travail en profon<strong>de</strong>ur sur la qualité artistique <strong>de</strong> cet<br />

ensemble, permettant d’engager l’OSSEL dans une<br />

nouvelle phase <strong>de</strong> développement.<br />

À <strong>Saint</strong>-Étienne et dans la Loire, l’OSSEL est un acteur<br />

culturel incontournable qui accomplit une mission<br />

essentielle d’éducation et <strong>de</strong> diffusion du répertoire<br />

symphonique et lyrique.<br />

© DR<br />

Sur le plan régional, l’OSSEL va à la rencontre <strong>de</strong> tous<br />

les publics au travers d’actions <strong>de</strong> médiation<br />

ou <strong>de</strong> la participation à <strong>de</strong>s festivals (Festival Berlioz,<br />

Festival <strong>de</strong> <strong>La</strong> Chaise-Dieu...). Sur le plan national<br />

enfin, l’OSSEL a su acquérir une soli<strong>de</strong> réputation,<br />

en particulier dans le répertoire romantique français.<br />

En septembre 2010, le Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />

confirme son attachement à l’Orchestre en signant<br />

avec la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne une convention visant<br />

notamment à développer l’action artistique et<br />

pédagogique sur l’ensemble du département.


Violons i<br />

Distribution<br />

orchestre symphonique saint-étienne loire<br />

Françoise Chignec, soliste<br />

élisabeth Gaudard<br />

Juliette Boirayon<br />

Isabelle Reynaud<br />

Agnès Pereira<br />

Tigran Toumanian<br />

Shiho Tsuruzaki-Bonnet<br />

Anne-Catherine Promeyrat<br />

Sanda Boac<br />

Léonie Delaune<br />

<strong>La</strong>ure Philippoteaux<br />

<strong>La</strong>urent Picard<br />

Violons ii<br />

François Vuilleumier, soliste<br />

Alain Meunier<br />

Solange Becqueriaux<br />

Béatrice Meunier<br />

Marie-Noëlle Villard<br />

Jens Rossbach<br />

Françoise Guiriec<br />

Murielle Charbonnier<br />

Isabelle Salelles<br />

Moïra Le Luron<br />

altos<br />

Vincent Dormieu, soliste<br />

Anne Perreau<br />

Marc Rousselet<br />

Geneviève Rigot<br />

Fabienne Grosset<br />

Sophie Od<strong>de</strong><br />

Brice Duval<br />

Chen-Ling Huang<br />

Violoncelles<br />

Florence Auclin, soliste<br />

Ludovic Le Touzé<br />

Marianne Pey<br />

Louis Bonnard<br />

Marianne Gaiffe<br />

Clémence Ralincourt<br />

contrebasses<br />

Jérôme Bertrand, soliste<br />

Daniel Romero<br />

Marie Rossbach<br />

Dominique Rochet<br />

Thomas Cornut<br />

Flûtes<br />

Denis Forchard, soliste<br />

Gilles Bauer<br />

hautbois<br />

Sébastien Giebler, soliste<br />

Mylène Coimbra<br />

clarinettes<br />

Bernard Gaviot-Blanc, soliste<br />

André Guillaume<br />

bassons<br />

Pierre-Michel Rivoire, soliste<br />

Charles Villard<br />

cors<br />

Frédéric Hechler, soliste<br />

Pierre Rougerie, soliste<br />

Serge Badol<br />

Thierry Gaillard<br />

Philippe Constant<br />

trompettes<br />

Didier Martin, soliste<br />

Jérôme Prince<br />

Emmanuel Mure<br />

trombones<br />

Nicolas Vasquez, soliste<br />

Gilbert Bonnet<br />

Joël Castaingts<br />

tuba<br />

éric Varion, soliste<br />

timbalier<br />

Philippe Boisson, soliste


<strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne<br />

Jardin <strong>de</strong>s Plantes – BP 237<br />

42013 <strong>Saint</strong>-étienne ce<strong>de</strong>x 2<br />

www.operatheatre<strong>de</strong>saintetienne.fr<br />

Locations / réservations<br />

du lundi au vendredi <strong>de</strong> 12h à 19h<br />

04 77 47 83 40<br />

operatheatre.billetterie@saint-etienne.fr<br />

Conception graphique : www.breakfast-inclu<strong>de</strong>d.com<br />

Réalisation : <strong>Opéra</strong> <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385

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