Dans la Chambre du Conseil. Cinquième recueil. Table du registre ...

présents et stipuler dans l’inventaire et procéder au partage qui seront faits des biens de la
communauté en question 74 .
214- f° 77 v°. Procès verbal de comparution des parents et amis
de Marie et François Hoareau, enfants mineurs de défunt
François Hoareau et de Françoise Cadet, sa veuve, épouse
en secondes noces de Jean Madiran. 21 mars 1744.
Jean Madiran nommé tuteur des dits mineurs. Antoine Payet père, leur oncle maternel subrogé
tuteur 75 .
215- f° 77 v° - 78 r°. Requête de Mathurin Macé, bourgeois
demeurant au quartier Saint-Paul. 21 mars 1744.
Le demandeur expose que, par testament fait par devant notaire, le 4 janvier 1742, Jacques
Macé, son oncle, chirurgien major au quartier de Saint-Paul, a légué à lui comme à son frère
Guy François, à chacun pour moitié, tous ses linges, hardes, ustensiles et généralement tout le
mobilier, à la réserve d’un petit buffet de bois de natte donné au Sr. […]. Par ce même
testament il a fait ses légataires universels les Srs. Armel Macé, son frère, marchand drapier à
Hennebon et Guy Forget, fils de Guy Forget et de Françoise Ma […], à Quimperlé, lesquels
doivent partager sa succession, -le dit Forget prétendant sur icelle la somme de 1 000
piastres-, mais seulement après que tous les legs portés par ses testaments, au nombre
desquels est celui fait au dit demandeur et à son frère, auront été exécutés. Après le décès du
dit Jacques Macé, ses meubles, linges et autres hardes ont été vendus à l’encan. Une partie des
deniers en provenant a été remise au dit demandeur par M e . Dejean, greffier du Conseil à
Saint-Paul, et tous les différents legs portés par le testament respectés. Il a aussi été fait une
autre vente à l’encan de plusieurs bestiaux et remèdes de chirurgie dont le produit est entre les
mains de M e . Dejean, ou a été par lui remis à la caisse de la Compagnie en cette île. Mais, il
est constant que tous les deniers comptant trouvés chez le dit Sr. Jacques Macé, après son
décès, ont été déposés à la caisse. Or s’il est incontestable, suivant les termes clairs et précis
du dit testament, que tout le mobilier de la succession appartient pour moitié au demandeur, il
ne l’est pas moins que les deniers qui sont à la caisse et ceux qui sont entre les mains du dit
M e . Dejean, provenant de la vente des bestiaux et remèdes dont il est question et faisant, sans
contredit, partie du dit mobilier, lui appartiennent aussi pour la moitié, et que rien ne s’oppose
ou ne doit s’opposer au droit légitime qu’il a de les retirer.
Avant de faire droit le Conseil nomme Joseph Brenier, Conseiller, commandant au quartier
Saint-Paul, commissaire à l’effet de constater à combien se monte l’inventaire et l’encan des
meubles du dit défunt Jacques Macé, voir ce qui doit revenir au dit demandeur pour sa moitié
et vérifier ce que le dit demandeur a reçu en acompte 76 .
216- f°78 r° et v°. Arrêt en faveur de Martin Poullain, habitant au
quartier Sainte-Suzanne, demandeur, contre le nommé
74 Dans l’inventaire des biens de la communauté de l’ancien forban Thomas Compton - Marie
Madeleine Techer, les arbitres recensent : 42 volumes de livres reliés en veau, traitant de dévotion
et de l’Histoire anglaise et française, prisés 6 piastres, notent quelques instruments de navigation et
de mesure : une lunette d’approche, une lorgnette, une petite boussole garnie d’argent, un pied de
roi et une demi-aune de buis, neuf aiguilles à voile, un compas de cuivre, un petit journal relié en
cuir bouilli, une règle et un couteau d’ivoire, le tout estimé 4 piastres, et détaillent nominativement
77 esclaves prisés 10 104 piastres. CAOM. Rubert, n° 2049. Inventaire de la communauté d’entre
le Sr. Compton et défunte Madeleine Techer, sa femme. 22 février1745. Deux jours plus tard le dit
Compton et Jeanne Damiette, fille de Michel Damiette, bourgeois, et de Françoise Hubert
(Robert ?), demeurant au Port-Louis en Bretagne, signent un contrat de mariage. Ibidem. Cm.
Thomas Compton, Jeanne Hubert. 24 février 1745.
75 Voir supra : n° 10- f° 3 v°- 4 r°. Homologation de l’avis de parents et amis de Marie et François
Hoareau, âgés respectivement d’environ 14 et 13 ans, enfants de défunt François Hoareau et
Françoise Cadet, épouse de Jean Madiran, chirurgien à la Rivière d’Abord. 31 janvier 1743.
76 Voir infra : n° 255- f° 90 v°. Requête de Mathurin et Guy Macé, héritiers légitimes de feu
Jacques Macé, leur oncle, chirurgien major au quartier de Saint-Paul, suite à l’arrêt
interlocutoire du 21 mars dernier. 6 juin 1744.
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