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- biotite (Formations <strong>de</strong> Mousty et <strong>de</strong> Jodoigne : <strong>de</strong> Magnée<br />
et Anciaux, 1945; <strong>de</strong> Magnée, 1977);<br />
- ilménite (Formation <strong>de</strong> Mousty : De Magnée et Anciaux,<br />
1945; Van Tassel, 1986);<br />
- monazite grise (trouvée dans <strong>le</strong>s alluvions récentes et<br />
supposée provenir <strong>de</strong> l'Ordovico- Silurien : Nonnon, 1989);<br />
- andalousite, ilménite Mn ( Formation <strong>de</strong> Mousty : Herbosch<br />
in André et al., 1991).<br />
Ces minéraux porphyroblastiques n'ont été observés que<br />
dans <strong>le</strong>s formations <strong>le</strong>s plus anciennes (Cambrien), la Formation<br />
<strong>de</strong> Mousty présentant la plus gran<strong>de</strong> variété : grenat, ilménite,<br />
biotite, andalousite. Les autres formations montrent essentiel<strong>le</strong>ment<br />
<strong>de</strong>s minéraux communs comme <strong>le</strong>s micas, la chlorite<br />
et <strong>le</strong>s sandwichs illite-chlorite. Ces <strong>de</strong>rniers sont particulièrement<br />
abondants quel que soit <strong>le</strong> niveau stratigraphique.<br />
La question <strong>de</strong> l'extension et <strong>de</strong> l'intensité <strong>de</strong> ce métamorphisme<br />
a été jusque très récemment sous-estimée et méconnue.<br />
<strong>de</strong> Magnée et Anciaux (1945) semb<strong>le</strong>nt être <strong>le</strong>s premiers à<br />
par<strong>le</strong>r d'un métamorphisme régional calédonien et il faut<br />
attendre Van<strong>de</strong>r Auwera et André (1985) pour une approche<br />
rigoureuse basée sur l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s paragenèses <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong><br />
Tubize. Pour ces auteurs, la conservation <strong>de</strong> biotites détritiques<br />
et la stabilité <strong>de</strong> l'association épidote-chlorite-albite-magnétitequartz<br />
<strong>de</strong>s grauwackes fixent la température du métamorphisme<br />
régional calédonien dans l'interval<strong>le</strong> 200-250°C.<br />
Tout récemment Van Grootel et al. (1997) montrent, sur<br />
base <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la cristallinité <strong>de</strong> l'illite, que toutes <strong>le</strong>s roches<br />
cambro-ordoviciennes du coeur <strong>de</strong> l'anticlinal du Brabant sont<br />
affectées par un métamorphisme situé <strong>de</strong> part et d'autre <strong>de</strong> la<br />
limite épizone-anchizone (300-350° suivant <strong>le</strong>s auteurs),<br />
confirmant son caractère régional. La zone cartographiée<br />
appartient à cette zone métamorphique.<br />
3.2. Age<br />
Pour André et al. (1981), l'âge <strong>de</strong> 401 +/- 13 M.A.<br />
obtenu sur <strong>le</strong>s biotites d'Opprebais par la métho<strong>de</strong> Rb-Sr<br />
(Michot et al., 1973) représente un événement tardi-métamorphique<br />
qu'il attribue à la phase acadienne du plissement calédonien.<br />
Trois isochrones Rb-Sr sur roches volcaniques du Brabant<br />
sont comprises entre 385 et 400 M.A. confirmant cet<br />
événement métamorphique et orogénique. Dans l'échel<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
temps <strong>de</strong> Tucker et Mckerrow (1995), cet âge correspond au<br />
Praguien-Emsien.<br />
Cet âge est en accord avec l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s observations,<br />
y compris <strong>le</strong>s plus récentes, et montre éga<strong>le</strong>ment que la phase<br />
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