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Blanqui, Adolphe (1798-1854). Histoire de l'économie politique en ...

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80 HISTOIRE<br />

nous n'admettons plus ces professions stériles dont par-<br />

lait l'auteur, leur classification plus ou moins ingé-<br />

nieuse n'offre plus aucun intérét pour la sci<strong>en</strong>ce.<br />

La p<strong>en</strong>sée dominante. <strong>de</strong> l'école économiste se révble<br />

davantage dans l'opuscule <strong>de</strong> Quesnay, reproduit sous<br />

le titre <strong>de</strong> Maximes gt?nd.raks du gouvernem<strong>en</strong>t doni<br />

mique d'un royaume agricole. On y découvre plus nette-<br />

m<strong>en</strong>t les vues <strong>politique</strong>s <strong>de</strong> cette école qu'on a accusée<br />

avec quelque raison d'une t<strong>en</strong>dance systématique pour<br />

le gouvernem<strong>en</strong>t absolu. Nous citerons quelques-unes<br />

<strong>de</strong> ces maximes, isolées, comme elles le sont dans l'ou-<br />

vrage original,sous forme d'aphorismes :<br />

Que I'autorite souveraine soit unique, et supérieure B tous les<br />

individus <strong>de</strong> la sociéte et à toutes les <strong>en</strong>treprises injustes <strong>de</strong>s inté-<br />

rets particuliers; car l'objet <strong>de</strong> la domination et <strong>de</strong> l'obéissance<br />

est la sdret6 <strong>de</strong> tous et I'intér&t licite <strong>de</strong> tous. Le systkme <strong>de</strong>s con-<br />

tre-forces dans un gouvernem<strong>en</strong>t est une opinion funeste, qui ne<br />

laisse apercevoir que la discor<strong>de</strong> <strong>en</strong>tre les grands et l'acedble-<br />

m<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s petits.<br />

Que le souverain et la Nalion ne per<strong>de</strong>nt jamais <strong>de</strong> vue, que la<br />

terre est l'unique source <strong>de</strong>s richesses, et que c'est l'agriculture<br />

qui les miiltiplie. Car l'augm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong>s richesses assure celle <strong>de</strong><br />

la population; les hommes et les riches font prospérer i'agricul-<br />

ture, et<strong>en</strong><strong>de</strong>nt le commerce, anim<strong>en</strong>t i'industrie, accroiss<strong>en</strong>t et<br />

perpbtu<strong>en</strong>t les richesses.<br />

Que I'impBt ne soit pas <strong>de</strong>structif, ou disproportionne à la masse<br />

du rev<strong>en</strong>u <strong>de</strong> la Nation ; que son augm<strong>en</strong>tation suive l'augm<strong>en</strong>-<br />

tation du rev<strong>en</strong>u, qu'il soit htabli immediatem<strong>en</strong>t sur le produit<br />

net <strong>de</strong>s bi<strong>en</strong>s-fonds et non sur le salaire <strong>de</strong>s hommes, ni sur les<br />

<strong>de</strong>nrées, oh il multiplierait les frais <strong>de</strong> perception, préjudicierait ,<br />

au commerce, et <strong>de</strong>truirait annuellem<strong>en</strong>t une partie <strong>de</strong>s richesses<br />

<strong>de</strong> la Nation. Qu'il ne se pr<strong>en</strong>ne pas non plus sur les richesses<br />

<strong>de</strong>s fermiers <strong>de</strong>s bi<strong>en</strong>s-fonds, car les avances <strong>de</strong> l'agriculture d'un<br />

royaume doiv<strong>en</strong>t @tre <strong>en</strong>visagées comme. un immeuble, qu'il faut

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