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Blanqui, Adolphe (1798-1854). Histoire de l'économie politique en ...

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DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE. CHAP. XLII. 233<br />

d'autre but que <strong>de</strong> procurer aux hommes les moy<strong>en</strong>s<br />

<strong>de</strong> satisfaire leurs 1)esoins moraux et physiques, et <strong>de</strong><br />

lcur appr<strong>en</strong>dre à bi<strong>en</strong> produire pour les rnettrc <strong>en</strong> 6tat<br />

<strong>de</strong> consommer ayec profit. C'est par le travail qu'on y<br />

parvi<strong>en</strong>t comme cliacun sait ; mais jiisqu'alors on<br />

n'avait étudié que l'action du travail libre : M. Storcli a<br />

exposé les phénomènes du travail forcd, c'est-à-dire <strong>de</strong><br />

celui <strong>de</strong>s csclai7es, si commun <strong>en</strong>core <strong>en</strong> Russie; qu'il<br />

contribue puissamm<strong>en</strong>t à la richesse nationale <strong>de</strong>cet<br />

empire. C'est ainsi que l'auteur fait figurer au rang <strong>de</strong>s<br />

moy<strong>en</strong>s <strong>de</strong> transport le traznage, inconnu chez la plu-<br />

part <strong>de</strong>s 'peuples <strong>de</strong> l'Europe. Ri<strong>en</strong> <strong>de</strong> plus ingénieux<br />

que sa thborie <strong>de</strong> la richesse relative <strong>de</strong>s nations qu'il<br />

appelle prêteuses, <strong>en</strong>zprun,teuses et indép<strong>en</strong>dantes, comme<br />

auqsi ses belles analyses <strong>de</strong> la r<strong>en</strong>te <strong>de</strong>s tal<strong>en</strong>ts et <strong>de</strong>s<br />

qualités ; analyses d'autant plus dignes d'att<strong>en</strong>tion<br />

qu'elles démontr<strong>en</strong>t la supériorité <strong>de</strong> cet élém<strong>en</strong>t <strong>de</strong><br />

richesse, trop longtemps méconnu, que j'ai proposé le<br />

premier d'appeler le capital moral '. Le capital moral<br />

n'est autre chose que la somme <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> tout<br />

g<strong>en</strong>re dont les nations s'<strong>en</strong>richiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> se civilisant,-et<br />

qui leur permet <strong>de</strong> s'<strong>en</strong>richir et <strong>de</strong> se civiliser chaque<br />

jour davantage.<br />

A l'époque oii M. Storcli piibliait ses leçons aux<br />

Grands-Ducs <strong>de</strong> Russie, la doctrine <strong>de</strong> Ricardo sur le<br />

fermage qu'il nomme r<strong>en</strong>te <strong>de</strong>s terres, n'avait pas <strong>en</strong>core<br />

paru ; etj'avoue que la théorie <strong>de</strong> 1'6cono&iste russe<br />

me semble beaucoup plus simple et plus naturelle que<br />

celle du célèbre écrivain britannique. PI. Storch appelle<br />

r<strong>en</strong>te foncière le prix payé pour l'usage d'un fonds <strong>de</strong><br />

4 Voir le compte-r<strong>en</strong>du <strong>de</strong> mes leçons au Conservatoire <strong>de</strong>s<br />

Art et Métiers, redigi: et pub116 par MM. Blaise et Garnier <strong>en</strong> 1837,<br />

un vol. in-8.

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