Guide de l'investissement aux Comores Opportunités et ... - Unctad
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Main d’œuvre Le chômage est estimé à 13,5 % de la population active en 2007 et concerne davantage la population jeune. La moitié des chômeurs n’ont jamais travaillé. Du fait de ce chômage élevé et de la forte croissance démographique, il existe une impor - tante main d’œuvre disponible, majoritairement peu qualifiée. Il est cependant difficile de connaître avec précision la situation de l’emploi en raison de la faible formalisation des relations de travail. En particulier, les embauches ne font généralement pas l’objet de contrats de travail écrits mais prennent plutôt la forme d’un accord oral avec l’employeur. De la même manière, il n’existe pas de salaire minimum réglementé. Toutefois, on observe dans la pratique une standardisation des salaires de base, entre 25 000 FC et 40 000 FC mensuels (soit 75 à 120 dollars), par alignement avec les salaires pratiqués dans la fonction publique. Ce niveau réduit des salaires de base est sensiblement plus élevé qu’à Madagascar (autour de 45 dollars), mais près de dix fois inférieur au salaire minimum en vigueur à Mayotte. Les salaires les plus bas se situent dans le secteur agricole, qui concentre la majeure partie des travailleurs Le niveau des salaires des travailleurs qualifiés dans le secteur privé est en revanche globalement assez élevé (jusqu’à 400 000 FC, soit 1 200 dollars) et nettement supérieur à celui observé dans la fonction publique (autour de 100 000 FC, soit 300 dollars). Le secteur privé aux Comores Organisation patronale des Comores L’Organisation patronale des Comores (OPACO), créée en 1991, constitue la principale fédération nationale d’employeurs. Comptant plus d’une centaine de membres, ses principales missions sont de promouvoir la mise en place d’un environnement propice à l’entreprise privée, d’assurer la représentation de l’entreprise privée, de mettre en place des prestations à l’appui des entreprises, de renforcer la compétitivité de l’entreprise et de favoriser le dialogue social. Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture L’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (UCCIA) représente les trois chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (CCIA) présentes sur chacune des îles. Cet établissement public, placé sous la tutelle du ministère de l’Économie, constitue également un interlocuteur central pour les investisseurs. L’UCCIA joue principalement un rôle d’intermédiaire entre le secteur privé et le gouvernement. Elle est également active dans l’organisation de manifestations économiques visant à favoriser le développement des activités aux Comores et maintient des relations étroites avec un certain nombre de chambres de commerce étrangères. Elle constitue pour les investisseurs étrangers un centre d’information important. Fédération du secteur privé comorien (FSPC) La Fédération du secteur privé comorien regroupe plusieurs organisations professionnelles. Elle comprend le Syndicat national des agriculteurs (SNAC), l’UPEC, le Syndicat des transporteurs (OUSOUKANI WA MASSIWA), le Syndicat des pêcheurs, le Syndicat des agences de voyages (SNAV) et le Syndicat des menuisiers. Elle a pour but de promouvoir le dialogue entre les secteurs privé et public par la mise en œuvre d’une plateforme commune en vue de promouvoir un secteur privé dynamique capable de défendre ses intérêts. 19
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Main d’œuvre<br />
Le chômage est estimé à 13,5 % <strong>de</strong> la population<br />
active en 2007 <strong>et</strong> concerne davantage la population<br />
jeune. La moitié <strong>de</strong>s chômeurs n’ont jamais<br />
travaillé. Du fait <strong>de</strong> ce chômage élevé <strong>et</strong> <strong>de</strong> la forte<br />
croissance démographique, il existe une impor -<br />
tante main d’œuvre disponible, majoritairement<br />
peu qualifiée. Il est cependant difficile <strong>de</strong> connaître<br />
avec précision la situation <strong>de</strong> l’emploi en raison <strong>de</strong><br />
la faible formalisation <strong>de</strong>s relations <strong>de</strong> travail. En<br />
particulier, les embauches ne font généralement pas<br />
l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> travail écrits mais prennent<br />
plutôt la forme d’un accord oral avec l’employeur.<br />
De la même manière, il n’existe pas <strong>de</strong> salaire<br />
minimum réglementé. Toutefois, on observe dans<br />
la pratique une standardisation <strong>de</strong>s salaires <strong>de</strong><br />
base, entre 25 000 FC <strong>et</strong> 40 000 FC mensuels (soit<br />
75 à 120 dollars), par alignement avec les salaires<br />
pratiqués dans la fonction publique. Ce niveau<br />
réduit <strong>de</strong>s salaires <strong>de</strong> base est sensiblement plus<br />
élevé qu’à Madagascar (autour <strong>de</strong> 45 dollars),<br />
mais près <strong>de</strong> dix fois inférieur au salaire minimum<br />
en vigueur à Mayotte. Les salaires les plus bas se<br />
situent dans le secteur agricole, qui concentre la<br />
majeure partie <strong>de</strong>s travailleurs Le niveau <strong>de</strong>s<br />
salaires <strong>de</strong>s travailleurs qualifiés dans le secteur<br />
privé est en revanche globalement assez élevé<br />
(jusqu’à 400 000 FC, soit 1 200 dollars) <strong>et</strong> n<strong>et</strong>tement<br />
supérieur à celui observé dans la fonction<br />
publique (autour <strong>de</strong> 100 000 FC, soit 300 dollars).<br />
Le secteur privé <strong>aux</strong> <strong>Comores</strong><br />
Organisation patronale <strong>de</strong>s <strong>Comores</strong><br />
L’Organisation patronale <strong>de</strong>s <strong>Comores</strong> (OPACO),<br />
créée en 1991, constitue la principale fédération<br />
nationale d’employeurs. Comptant plus d’une centaine<br />
<strong>de</strong> membres, ses principales missions sont <strong>de</strong><br />
promouvoir la mise en place d’un environnement<br />
propice à l’entreprise privée, d’assurer la représentation<br />
<strong>de</strong> l’entreprise privée, <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en place<br />
<strong>de</strong>s prestations à l’appui <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong> renforcer<br />
la compétitivité <strong>de</strong> l’entreprise <strong>et</strong> <strong>de</strong> favoriser<br />
le dialogue social.<br />
Union <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> commerce, d’industrie<br />
<strong>et</strong> d’agriculture<br />
L’Union <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> commerce, d’industrie <strong>et</strong><br />
d’agriculture (UCCIA) représente les trois chambres<br />
<strong>de</strong> commerce, d’industrie <strong>et</strong> d’agriculture (CCIA)<br />
présentes sur chacune <strong>de</strong>s îles. C<strong>et</strong> établissement<br />
public, placé sous la tutelle du ministère <strong>de</strong> l’Économie,<br />
constitue également un interlocuteur central<br />
pour les investisseurs.<br />
L’UCCIA joue principalement un rôle d’intermédiaire<br />
entre le secteur privé <strong>et</strong> le gouvernement. Elle<br />
est également active dans l’organisation <strong>de</strong> manifestations<br />
économiques visant à favoriser le développement<br />
<strong>de</strong>s activités <strong>aux</strong> <strong>Comores</strong> <strong>et</strong> maintient<br />
<strong>de</strong>s relations étroites avec un certain nombre <strong>de</strong><br />
chambres <strong>de</strong> commerce étrangères. Elle constitue<br />
pour les investisseurs étrangers un centre d’information<br />
important.<br />
Fédération du secteur privé comorien (FSPC)<br />
La Fédération du secteur privé comorien regroupe<br />
plusieurs organisations professionnelles. Elle comprend<br />
le Syndicat national <strong>de</strong>s agriculteurs (SNAC),<br />
l’UPEC, le Syndicat <strong>de</strong>s transporteurs (OUSOUKANI<br />
WA MASSIWA), le Syndicat <strong>de</strong>s pêcheurs, le<br />
Syndicat <strong>de</strong>s agences <strong>de</strong> voyages (SNAV) <strong>et</strong> le<br />
Syndicat <strong>de</strong>s menuisiers. Elle a pour but <strong>de</strong> promouvoir<br />
le dialogue entre les secteurs privé <strong>et</strong><br />
public par la mise en œuvre d’une plateforme<br />
commune en vue <strong>de</strong> promouvoir un secteur privé<br />
dynamique capable <strong>de</strong> défendre ses intérêts.<br />
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