La lettre n°8 - Le Grand T

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La lettre du N° 8 / janvier / mars 2002 

forum 

L A L E T T R E D E L A M A I S O N D E L A C U L T U R E D E L O I R E - A T L A N T I Q U E 

Turcaret 

L E S A G E 

Mise en scène de Gérard Desarthe 

E S PA C E 44 DU 26 FÉVRIER AU 12 MARS 2002 

S o m m a i r e 

E N B R E F 

Théâtre à l’écran 2 

Rencontres à suivre 2 

Eloge de l’analphabétisme 2 

L’agenda de l’animation 2 

T H É Â T R E 

L’ a f f a i r ed e la rue de L o u r c i n e 3 

Tableau d’une exécution 5 

Turcaret 6 

Fin de partie 8 

Le courage de ma mère 8 

Juste la fin du monde 10 

D A N S E 

Le Ballet de Lorraine 4 

Le Ballet du Capitole 4 

M U S I Q U E 

Intégrale de l’œuvre 

pour piano seul de Chopin 9 

ONPLpremière ! 12 

E X P O S I T I O N 

Seul le dessin 10 

D É C E N T R A L I S AT I O N 

La casquette du dimanche 11 

Mort accidentelle 

d’un anarchiste 11 

Shake 11


En bref 

Théâtre à l’écran 

Rencontres à suivre 

Dire son émotion ou sa colère, écouter 

une conviction, partager un désir, 

découvrir un parti pris, analyser 

une volonté, aimer et parler tout 

simplement autour d’un spectacle… 

Parce qu’avant et après la représentation, 

l’échange est une manière d’entrer 

en scène, deux ou trois repères : 

• Mercredi 23 janvier à 18 h 

au Forum – passage Pommeraye, 

rencontre avec Hélène Vincent 

à propos de Tableau d’une exécution 

d’Howard Barker. 

• Mercredi 30 janvier à 18 h 

au Théâtre Universitaire, 

conférence de Jean-Pierre Ryngaert 

sur Samuel Beckett. 

• Mercredi 6 février à 18h 

et mercredi 6 mars à 18 h 

à propos de Turcaret, conférence 

avec Françoise Rubellin, professeur 

d’université et, à suivre, une rencontre 

avec Gérard Desarthe, metteur en 

scène. ■ 

La lettre du forum 2 janvier / mars 2002 ■ N° 8 

Le théâtre et le cinéma entretiennent une relation étrange. 

Au point de vue frontal et continu de l’un répond le découpage 

et le mouvement de l’autre. A l’irremplaçable notion d’art 

vivant génératrice d’une émotion à la fois fugace et éternelle, 

l’autre déploie un appareillage technique pour retrouver, 

au-delà des mensonges, sa vérité. 

Théâtre à l’écran, un couple impossible? Pour se persuader d u 

contraire, on ira illico à la Chapelle. Non pour confesser ses 

Andrzej Seweryn dans Dom Juan. préférences, mais pour découvrir Dom Juan de Molière vu par 

la réalisatrice Jeanne Labrune, Elvire Jouvet 40 réalisé par 

Benoît Jacquot (mise en scène de Brigitte Jaques) et cette remarquable plongée au cœur du 

Français, signé par le documentariste Fred Wiseman La Comédie-Française ou l’amour joué. ■ 

P r o g r a m m e 

• Mercredi 23 janvier 

14h à 15 h : Dom Juan de Molière 

Entracte 

14h15 à 16 h30 : Elvire Jouvet 40 

• Jeudi 24janvier 

14h à 16 h : La Comédie-Française 

ou l’amour joué (1 ère partie) 

Entracte 

16h15 à 18 h : La Comédie-Française 

ou l’amour joué (2 e partie) 

18h : Rencontre avec Olivier Giel de la 

Comédie-Française, commanditaire du film 

• Vendredi 25 janvier 

18h à 20 h : La Comédie-Française 

ou l’amour joué (1 ère partie) 

Entracte 

20h15 à 22 h : La Comédie-Française 

ou l’amour joué (2 e partie) 

• Samedi 26 janvier 

15h à 16 h : Dom Juan de Molière 

Entracte 

16h15 à 17 h30 : Elvire Jouvet 40 

17h30 : Rencontre avec Brigitte Jaques, 

metteur en scène d’Elvire Jouvet 40 

Eric Vigner et Philippe Clévenot 

dans Elvire Jouvet 40. 

Eloge de 

l’analphabétisme! 

Attention, ce titre est à prendre avec 

précaution, sinon provocation. Ce qui 

– soit dit en passant – est une manière 

pédagogique radicale, mais aussi festive. 

Dans les faits, cette question de société 

plutôt grave se traduit par une rencontre, 

faussement pédagogique, mais vraiment 

intéressante avec Howard Marshall, 

étonnant professeur à la grâce bristish 

(pour les classes de terminale des lycées), 

une conférence sur l’analphabétisme 

dans le monde avec un linguiste un peu 

particulier et un sociologue hors normes : 

Frédéric Hulmé et Sabrina Perré (pour 

les classes de 3 e ) et une exposition 

paraxodale sur l’analphabétisme dans 

le monde… (pour les lycées professionnels). 

Bref de quoi prendre les mots au pied 

de la lettre en se disant qu’on n’est 

pas toujours bête ! 

Cette manifestation a été proposée par 

la MCLA en partenariat avec le Théâtre 

Athénor du 17 au 21 décembre dans 

13établissements de Saint-Nazaire, 

Paimbœuf, Guérande, Blain, Nantes. ■ 

A n i m a t i o n 

j a n v i e r / f é v r i e r / m a rs 2002 

IMAGES DE VILLAGES 

• Jans / commune et école publique 

d’octobre à mai 

• Fégréac / commune et école St Michel 

d’octobre à mai 

S TAGES DE THÉÂTRE AMAT E U R 

• Le corps en jeu / Nantes 

19et 20 janvier 

• Voix et Parole / Nantes – 9 et 10 février 

• Comédie / Nantes – 16 et 17 mars 

I M A G I B U S 

• St-Mars-la-Jaille – du 16 au 22 janvier 

• Le Landreau – du 23 au 29 janvier 

• Lusanger – du 30 janvier au 5février 

• Port-St-Père – du 27 février au 5 mars 

• Pont-St-Martin – du 20 au 26mars 

JEUX DE CIRQUE 

• Pont-Château / centre de loisirs 

• Cordemais / école Ste-Anne 

• Remouillé / école Jean de La Fontaine 

EXPOSITION CHRONIQUES TERRESTRES 

• Gétigné / Espace culturel Bellevue 

du 12 au 29janvier 

ATELIER VIDÉO 

• St-Aubin-des-Châteaux / école publique 

• Legé / Maison familiale rurale 

• Dréfféac / école publique 

• Guérande / Ateliers culturels 

• Ste-Anne-sur-Brivet / école La Fontaine 

• Besné / école Ste Marie 

• Ligné / Centre d’animation et de loisirs 

• St-Hilaire-de-Clisson / école St Joseph 

ATELIERS SCIENTIFIQUES 

“LES PETITS DÉBROUILLARDS” 

• Teillé / école Jacques Demy 

• St-André-des-Eaux / école Jules Ferry 

• S t - L u m i n e - d e - C o u t a i s/ é c .J . de Bellevue 

• Derval / école du Tourniquet 

• P r i n q u i a u/ école Notre Dame du Sacré Cœur 

• St-Hilaire-de-Chaléons / école publique 

POÈMES EN FRICHE 

• Pornic / école Kerlor 

• St-Mars-de-Coutais / école Ste Thérèse 

À LA RENCONTRE DE LA F O N TA I N E 

• St-Père-en-Retz / école Jacques Brel 

• St-Michel-Chef-Chef / éc. Ste Bernadette 

• Bouvron / école Félix Leclerc 

• Vue / écoles publique et St Philbert 

CONTES AFRICAINS 

• Couffé / école Hugues Auffray 

• St-Julien-de-Concelles / école Jean Brelet 

• Le Gâvre / école Charles Perron 

• Treillières / école Ste Thérèse 

EXPOSITIONS ITINÉRANTES 

• “Le Cirque” 

Cheix-en-Retz – du 14au 20 janvier 

Rouans – du 21 au 27 janvier 

Vue – du 28 janvier au 3février 

Chauvé – du 4 au 28 mars 

• “Regard sur le littoral” 

Frossay – du 14janvier au 4 février 

Le Pouliguen – du 5 au 27 mars 

• “Eau douce” 

Le Pouliguen – du 15 au 28 janvier 

La Remaudière – les 16 et 17mars 

• “Science fiction” 

Ancenis – du 17 janvier au 6 février 

• “Voyage au centre des artères” 

Le Pouliguen – du 29 janvier au 4 mars 

• “Conquête des libertés” 

Frossay – du 4 au 24mars


L’affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche 

Christophe Rouxel : journal de bord 

Fin mai 2000 

Après avoir monté L’ é c h a n g e de C l a u d e l, rien ne va plus. 

Pour sortir de la déprime, une solution, partielle tout du moins, 

mettre la main dans un panier de pièces et sortir du lot trois 

textes que je veux monter. Ce sera Macbeth, Woyzeck, et, 

bizarrement, L’affaire de la rue de Lourcine de Labiche. 

Quand l’ai-je lue pour la première fois? Dix ans, vingt ans ? 

J’ai un besoin de comédie; arrêter de souligner la gravité des 

choses comme on le ferait pour chaque phrase d’un texte. 

14 mai 2001 

La coproduction est montée. Alors que je pense à ma distribution, 

je suis invité à la dernière des P h i l o s o p h e s 

amoureux de Villégier à l’Espace 44. Je vois un spectacle 

qui me passionne notamment pour la direction d’acteurs. 

Après la pièce, je discute avec Alain Trétout, formidable dans 

le rôle de Lisidor. Une vraie rencontre. Il se rend disponible 

pour moi. Lenglumé, le rôle principal, ce sera lui. Il rejoindra 

Thierry Pillon (Mistingue), avec qui je travaille régulièrement, 

Anne Dupuis et deux autres acteurs nantais Philippe 

Le Coq et Gérard Guérif qui ont souvent joué ensemble. 

1 4 au 20 mai 2001 

Suis à Bordeaux pour animer un stage 

au Conservatoire. Suis obsédé 

par Lourcine et je fais 

travailler les élèves sur 

la comédie. Rencontre 

par hasard B e r n a r d 

C a u s s e, prof de chant 

au Conservatoire. 

On décide d’aller 

plus loin, ensemble. 

Théâtre 

Labiche, un sombre crime, 

un désir de comédie… 

Nous retrouvons avec plaisir Alain Trétout qui jouait 

Lisidor dans Les philosophes amoureux la saison dernière. 

Il va composer la musique pour les différentes chansons du 

spectacle. C’est Meguy Djake l i, une pianiste classique, qui va 

interpréter ses compositions. Elle est géorgienne. Avec son 

mari metteur en scène, ils vivent désormais à Saint-Nazaire. 

On s’était rencontré grâce à la Maison des Ecrivains. 

19 juin 2001 

Saint-Barthélemy-d’Anjou, tous les acteurs sont au rendezvous. 

Michel Auger, le directeur du Théâtre de l’Hôtel de Ville 

nous a prêté sa salle. On fait deux lectures. Thierry Pillon 

repère la tessiture de chaque voix pour les arrangements 

musicaux. L’équipage est à poste. Chacun repart avec son 

rôle dans la tête. Le travail de mémoire et d’interprétation 

commence. 

Mi-juillet 2001 

Rendez-vous, à deux pas de la place Graslin, avec Jean-Luc 

Taillefer. Je travaille avec lui depuis 1997 et Roberto Zucco. 

Je lui dis que j’aimerais bien échapper à un décor qui fasse 

théâtre de boulevard. 

J’aimerais aussi un côté coupe-gorge dans le salon propret 

où se déroule l’action. Il me fait une première proposition 

pleine de finesse, esthétique et juste. On se revoit. Il travaille 

vite et bien. Début septembre, il est là avec sa maquette. 

9 septembre 2001 

J’ai rencontré Hervé Vital par la bande, grâce à Christophe 

O l i v i e r qui depuis longtemps fait les lumières pour mes 

pièces. Il a vu la maquette. Il sait que je ne veux pas la jouer 

contemporain pour soi-disant actualiser le propos. Il m’envoie 

un peu plus tard ses croquis de costumes par internet. 

Sortie imprimante. Les couleurs flashent, c’est impeccable. 

Je l’appelle. Il me montre les originaux, plus pastel. C’est 

l’imprimante qui était déréglée.D’un commun accord, on 

décide de rehausser toutes les teintes d’origine. 

3 novembre 2001 

C’est parti pour les séries de répétitions. Une semaine au 

théâtre Jean-Bart à Saint-Nazaire. Quinze jours à Paris. 

Déplacement obligé: Alain Trétout joue en soirée avec J e a n - 

M a r i e Villégier. Ensuite rendez-vous à l’Espace 44 à partir 

du 21 décembre. Suis passé à Carquefou, à l’atelier du Bêle, 

pour voir l’équipe de la Maison de la Culture qui construit 

les décors et le mobilier. Les choses vont vite désormais. 

8 janvier 2002 

Ce sera le soir de la première. Maintenant je les vois. 

Lenglumé et Mistingue entrent en scène. Ils ont fait une 

bringue monumentale. Ils ne se souviennent de rien, 

mais il portent sur eux, comme le sang sur les mains 

de Macbeth, les traces indélébiles d’un crime. Pire, le 

voisinage semble avoir des éléments pour les 

confondre. De quoi devenir cinglé. De quoi passer 

à l’acte. Au crime de nouveau. Et dire que 

c’est une comédie ! ■ 

N° 8 ■ janvier / mars 2002 

ESPACE 44 

AUTEUR 

Eugène Labiche 

MISE EN SCÈNE 

Christophe Rouxel 

SCÉNOGRAPHIE 

Jean-Luc Taillefer 

LUMIÈRES 

Christophe Olivier 

COSTUMES 

Hervé Vital 

DISTRIBUTION 

Meguy Djakeli (piano) 

Anne Dupuis 

Gérard Guérif 

Philippe Le Coq 

Thierry Pillon 

Alain Trétout 

COPRODUCTION 

Théâtre Icare 

Maison de la Culture de Loire-Atlantique 

Avec l’aide de la Ville de Saint-Nazaire, 

du Ministère de la Culture et de la 

Communication, du Conseil régional 

des Pays de la Loire, du Conseil général 

de Loire-Atlantique 

Mercredi 9 janvier 

Vendredi 11 janvier 

Samedi 12 janvier 

Dimanche 13 janvier 

Les représentations débutent à 

20 h30 sauf le dimanche à 15h 

ABONNEMENT COMPLICE 

TARIFS: 22 / 19 / 9 

3 La lettre du forum


ESPACE 44 

Centre chorégraphique 

national de Nancy 

Ballet de Lorraine 

“LE CHAT DE SCHRÖDINGER” 

CHORÉGRAPHE 

Karole Armitage 

MUSIQUE 

Gérard Hourbette 

COSTUMES 

Pilar Limosner 

LUMIÈRES 

Thibault Leblanc 

“DUETS” 

CHORÉGRAPHE 

Merce Cunningham 

MUSIQUE 

John Cage 

COSTUMES 

Mark Lancaster 

“FLY… FLY…” 

CHORÉGRAPHE 

Abou Lagraa 

MUSIQUE 

Eric Aldéa 

ORCHESTRATION 

Sébastien Castano 

COSTUMES 

Albane Ducros 

LUMIÈRES 

Thibault Leblanc 

Mercredi 16 janvier 

à 20h 30 

ABONNEMENT DANSE 

TARIFS : 18 / 15 / 8 

ESPACE 44 

Ballet du Capitole 

de Toulouse 

CHORÉGRAPHE 

George Balanchine 

“RUBIES” 

MUSIQUE 

Igor Stravinski 

DÉCORS & COSTUMES 

Ben Benson 

“LE FILSPRODIGUE” 

MUSIQUE 

Serge Prokofiev 


Georges Rouault 

“WHOCARES?” 

MUSIQUE 

George Gershwin 

DÉCORS 

Ben Benson 

COSTUMES 

Nanette Glushak et Ben Benson 

Du jeudi 21 mars 

au jeudi 28 mars 

RELÂCHE dimanche 24mars 


20 h30 sauf le mardi à 20 h 

ABONNEMENTS DANSE 

ET DÉCENTRALISAT I O N 

TARIFS : 18 / 15 / 8 

La lettre du forum 4 

Danse 

Ballet de Lorraine 

Centre chorégraphique national de Nancy 

Equilibre céleste 

entre classique et modernité 

dans le berceau de l’art nouveau 

Le chat de Schrödinger, de Karole Armitage, un 

classique de la danse contemporaine prestement 

enlevé par vingt-quatre danseurs tout de noir 

vêtus qui évoquent le choc des atomes et la mécanique. 

Duets, un ballet constitué de six duos se terminant par 

trois phrases chorégraphiques très courtes, signé par 

un géant de la danse américaine contemporaine, M e r c e 

C u n n i n g h a m, sur I m p r o v i s a t i o n I I I de John Cage. 

Fly… Fly… de Abou Lagraa qui évoque de manière 

très plastique le parcours d’un individu au sein d’une 

masse humaine. Lequel défie les lois de la pesanteur, 

et prend son envol… 

Avec ces trois pièces chorégraphiques, le Ballet de 

L o r r a i n e, composé d’une trentaine de danseurs de 

haut niveau formés aux techniques académiques, 

tisse un lien élégant et puissant entre le patrimoine 

classique et la création contemporaine. Une danse 

inspirée et convaincante. ■ 

Hommage à Balanchine 

Ballet du Capitole de Toulouse 

Quand le Capitole retrouve 

la fulgurance des ballets russes 

Who cares? de George Balanchine. 

janvier / mars 2002 ■ N° 8 

Le chat de Schrödinger de Karole Armitage. 

Il disait « Dieu crée, moi j’assemble (…) Mon travail 

consiste à créer un ballet, en utilisant – au mieux – 

les façons de bouger des danseurs. Des corps différents 

ont des formes différentes, des qualités différentes. 

Il y a des danseuses techniquement fortes sur les pointes 

et d’autres qui ne le sont pas. Dans un ballet, je leur 

o f f r e ce qu’elles peuvent faire. (…) la danse ne devrait rien 

illustrer. La seule chose importante est le mouvement 

lui-même (…) Voyez la musique et écoutez la danse. » 

George Balanchine, né en 1904 à Saint Petersbourg, 

décédé en 1983 à New York, est l’un des plus grands 

chorégraphes classiques contemporains. 

Avec Rubies, Le fils prodigue, Who cares?, le Ballet 

du Capitole de Toulouse, remarquable dans le registre 

classique et néo classique, lui offre un hommage 

flamboyant. ■


Tableau d’une exécution d'Howard Barker 

Tableau d’une exécution 

raconte l’histoire d’une femme peintre 

de la Renaissance, Galactia, à qui la République 

de Venise commande un tableau de la bataille 

de Lépante. Au lieu d’une œuvre à la gloire 

de la ville, Galactia réalisera une fresque toute 

de fracas et de chairs à vif, censée jeter à la face 

du public l’horreur de la guerre. Sensibilité 

féminine et refus artistique de la compromission 

contre raison d’Etat et virilité va-t’en-guerre ? 

B a r ke r sait que les choses sont bien plus 

c o m p l e xes que cela. 

J'ai découvert ce texte lors d'une lecture publique en mai 1994. 

Je n'ai eu de cesse, depuis lors, de me battre pour trouver 

des complices avec qui partager mon enthousiasme. J'ai eu, 

immédiatement, la conviction qu'il y avait là, mot après mot, 

une merveille à offrir au public. Une histoire à lui raconter 

d'une force exceptionnelle, des enjeux d'une modernité aiguë 

incarnés par des personnages de chair et de sang, d'une 

complexité humaine, trop humaine. Il est rare, en effet, 

qu'une pièce contemporaine offre à des acteurs un espace de 

jeu aussi puissant, aussi riche et donc au bout du travail des 

répétitions, un espace de rencontre avec le public aussi fort. 

Le travail concret est maintenant fortement enclenché. Le 

choix des acteurs, du scénographe; la réflexion sur la musique, 

les lumières et tout dernièrement l'élaboration d'une version 

scénique du texte en accord avec Jean-Michel Deprats. 

Toutes ces étapes ont été autant d'occasions de renforcer ma 

conviction. La nouvelle traduction que j'ai demandée à J e a n - 

M i c h e l Deprats fait apparaître plus encore la rigueur de la 

structure narrative: la vigueur de la langue, la profondeur, 

la pertinence de la pensée d'Howard Barke r. Cet hommelà 

est un auteur de théâtre absolument ! Shakespeare est de 

sa lignée ! 

Je n'ai pas beaucoup de talent pour les déclarations d'intentions, 

pour les textes manifestes, les cahiers dramaturgiques. 

Je conçois le travail qui précède les répétitions comme une 

préparation du terrain sur lequel les acteurs s'épanouiront. 

Je sais que tout se fera avec eux, grâce à eux, à travers eux… 

Je les attends, je les rêve… 

Théâtre 

Parce qu’elle ne voulait pas 

voir la gloire en peinture, 

cette femme a déclaré 

la guerre 

Myriam Boyer. 

Je m'en tiendrai donc à l'énoncé de quelques questions que 

la lecture suggère : qu'en est-il des relations qu'entretiennent 

les artistes et le pouvoir politique? Qu'en est-il de l'intérêt 

que les artistes manifestent à l'égard du travail d'autres 

artistes ? Qu'en est-il du prix qu'un artiste est prêt à payer 

pour créer? Qu'en est-il de la relation amoureuse entre deux 

artistes, lorsque la femme est l'artiste majeur ? Qu'en est-il 

du processus de la création pour une femme ? Qu'en est-il 

du pouvoir de la critique en matière d'art ? 

La liste n'est pas exhaustive! Ce ne sont là que quelques uns 

des ingrédients avec lesquels Howard Barke r me semble 

composer son Tableau d'une exécution. La facture en est 

violente, humoristique, caustique et désenchantée. ■ 


Hélène Vincent 

Ce qu’en dit 

la presse 

A l’occasion de la création 

au Théâtre de la Criée 

Marseille –octobre 2001 

Ce tableau, un chef-d’œuvre ! 

Remarquablement traduit 

par Jean-Michel Deprats qui 

donne au texte une énergie, 

une précision, une authenticité 

et un souffle peu banals, 

ce diable de Barker fait tout 

à tract un traité féministe 

à travers des personnages que 

l’on sent terriblement vivants, 

pétris d’humanité totale dans 

ce qu’elle a de magnifique 

et de repoussant. 

Il fallait la force, la volonté, 

la clairvoyance et la lucidité 

d’Hélène Vincent pour ne 

pas se laisser entraîner, 

pour résister à la tentation 

de “démonstration". 

Michèle Taddei – La Provence 

– vendredi 5 octobre 2001 

Art et politique, 

la dialectique diabolique. 

Dans un décor impressionnant 

et simple de Tim Northam (à 

la fois grand loft, usine, palais, 

prison…), Hélène Vincent 

privilégie la succession de 

tableaux courts (…) Dans ce 

parti pris de mise en scène, 

les comédiens, tous exc e l l e n t s , 

trouvent leur compte de liberté. 

Jean-Pierre Bourcier 

– La Tribune – 9 octobre 2001 

ESPACE 44 

AUTEUR 

Howard Barker 


Hélène Vincent 

TEXTE FRANÇAIS 

Jean-Michel Deprats 

ASSISTANT MISE EN SCÈNE 

Jean-Marc Popower 


Tim Northam 

LUMIÈRES 

Fabrice Kebour 

SON 

Papon Lofficial 

AVEC 

Thierry Bosc 

Myriam Boyer 

Daniel Briquet 

Philippe Crubezy 

Michel Durantin 

Tania da Costa 

Antony Le Foll 

Sylvie Raboutet 

Vincent Winterhalter 

COPRODUCTION 


Théâtre du Gymnase / M a r s e i l l e 

Théâtre des Célestins / L y o n 

Du samedi 19janvier 

au vendredi 1 er février 

RELÂCHE lundi 21 janvier 

et dimanche 27janvier 


20 h30 sauf les mardis à 20 h 

et les dimanches à 15 h 

ABONNEMENT THÉÂTRE 

TARIFS: 22 / 19 / 9 



« J'admire le train 

de la vie humaine. 

Nous plumons une 

coquette, la coquette 

mange un homme 

d'affaires, l'homme 

d'affaires en pille 

d'autres: cela fait 

un ricochet de 

fourberies le plus 

plaisant du monde. » 

Frontin 

Acte 1 – Turcaret 

« Il écrivait au jour 

le jour, volume par 

volume. Il prenait ses 

sujets où il pouvait et 

partout où il s’en offrait 

à sa convenance, il 

faisait du métier. Mais 

il le faisait avec naturel, 

avec facilité, avec un 

don du récit et de mise 

en scène qui était son 

talent propre, avec une 

veine de raillerie et 

de comique qui se 

répandait sur tout, 

avec une morale vive 

enjouée, courante, qui 

était sa manière même 

de sentir et de penser. » 

Sainte-Beuve 

à propos de Lesage 

ESPACE 44 

AUTEUR 

Alain-René Lesage 


Gérard Desarthe 

DRAMATURGIE 

Jean Badin 

ASSISTANTE MISE EN SCÈNE 

Eléonore Dubulluit 

DÉCORS 

Alain Merlaud assisté 

de Laurent Carcedo 

LUMIÈRES 

Laurent Castaingt 

COSTUMES 

Brigitte Faur-Perdiguou 

MAQUILLAGE, COIFFURE, PERRUQUES 

Marie-Ange Thorpe 

SON 

André Serre 

AVEC 

Jean Badin 

Gérard Desarthe 

Eléonore Dubulluit 

Audrey Fleurot 

Eva Green 

Catherine Hérold 

Réginald Huguenin 

Jean-Pierre Malo 

Jean-Paul Muel 

Maryvonne Schiltz 

Valentine Varela 

COPRODUCTION 


Maison de la Culture de Bobigny / M C9 3 


Théâtre du Nord / Théâtre national Lille 

Tourcoing / Région Nord-Pas de Calais 

Du mardi 26 février 

au mardi 12 mars 

RELÂCHE dimanche 3mars, 

lundi 4mars, jeudi 7mars 


20 h 30 sauf les mardis à 20 h 


A B O N N E M E N T S 

THÉÂTRE ET COMPLICE 

TARIFS : 22 / 19 / 9 

La lettre du forum 6 

Théâtre 

C R É A T I O N 

La pièce 

Elle a été créée en 1709 à la Comédie-Française et jouée 

sept fois. C’est un texte qui a été très peu souvent représenté. 

Il y a quelques années on put le voir au Français 

et au Théâtre de la Ville. Avant cela, Jean Vilar a monté 

la pièce à la fin des années cinquante au TNP à Chaillot, 

avec une musique de Duke Ellington. Ce qui devait 

être très étonnant. 

L’ a u t e u r 

Lesage fait partie de ces “petits maîtres” à la 

charnière entre Molière et Marivaux. C’était 

un auteur très apprécié à son époque du 

fait notamment de ses romans picaresques : 

L’histoire de Gil Blas de Santillane et Le 

diable boiteux… 

De son théâtre, ne nous est parvenu 

qu’une faible part. Seulement un tiers 

environ de son œuvre a été rééditée. Et 

pour lire aujourd’hui certaines de ses 

pièces, il faut se plonger dans les collections 

de la Bibliothèque de l’Arsenal. 

J’avais lu Turcaret il y a longtemps. J’aime 

bien retrouver des dramaturges oubliés qui 

souvent en leur temps ont été très célèbres. 

Le contexte 

Turcaret de Lesage 

Tandis qu’il travaillait début décembre sur la dramaturgie de la pièce, Gérard Desarthe 

nous a confié pourquoi et comment il montait Turcaret. Brèves séquences à propos 

d’un auteur à mi-chemin entre Molière et Marivaux et d’une étonnante satire des milieux 

financiers à la fin du règne de Louis XIV. 

Fin de règne, 

Complot social, 

Roue de la fortune… 

Qui veut la peau de Turcaret ? 

C’est une pièce extrêmement curieuse. Tout d’abord 

parce que c’est une comédie en cinq actes (alors qu’à 

l’époque, la forme “classique” en compte trois). C’est le 

regard de Lesage, du diable boiteux, d’un démon de 

la luxure sur son époque. Ce qui est intéressant 

c’est qu’on est, ici, dans le constat. On est 

plus proche de Restif de la Bretonne que 

de Marivaux. En même temps le 

texte fait des clins d’œil à la 

manière dont M o l i è r e 

parle de la société. 

janvier / mars 2002 ■ N° 8 

Est-ce qu’il s’en amuse ? Difficile à dire. Ce qui est sûr c’est 

qu’il parle d’une société parisienne corrompue par l’argent, 

des agioteurs plus que des usuriers qui sont d’un autre 

siècle. On est ici dans le 

temps de la spéculation 

du papier monnaie, 

des affaires… On 

a affaire à des 

boursicoteurs. 

G é r a r d 

D e s a r t h e


Catherine Hérold, le rôle de Madame Jacob. 

Le personnage 

Turcaret, c’est “la tête de turc", “le turc arrêté". C’est un 

personnage en référence aux fermiers généraux. Ils 

étaient alors haïs par le peuple pour qui ce n’étaient que 

des sangsues. Turcaret est à la charnière de deux époques 

dans un monde violent et marchand. On sort ici de la 

monarchie de Louis XIV. On est dans les prémisses d’une 

société qui va basculer dans un autre sens, vers un 

monde où tout est jeu: les rapports sociaux, les rapports 

amoureux… Bientôt on va basculer dans cette société 

gouvernée par le libertinage, le marivaudage… 

L’ a r g u m e n t 

On y voit une baronne veuve et ruinée qui est courtisée 

et entretenue par un fermier général. Ces hommes-là 

étaient à l’époque les gens les plus riches du royaume et 

entretenir une femme était alors le fin du fin. 

La jeune femme va se lancer dans la vie et faire entrer 

dans sa maison un valet. Lequel va la “gruger" car il sait 

“la vache à lait" que représente Turcaret. Au final c’est 

Frontin, ce valet, qui va devenir l’homme fort de la place 

après avoir dépouillé le financier. On est ici dans la préfiguration 

du théâtre de Beaumarchais, dans ce que 

représentera par la suite un autre valet: Figaro. Mais les 

personnages ne sont pas, ici, des symboles politiques, ce 

ne sont que des caractères, des emplois. 

La langue 

C’est une pièce en prose, servie par une langue, très 

souple, très parlée qui ressemble à la langue de Molière. 

C’est un ton particulier dans l’époque. Il faut savoir qu’à 

la suite de cette pièce, Lesage écrira ce qu’on nomme le 

théâtre de la foire : des pièces en un acte ou deux 

accompagnées par de la musique, qui font de l’auteur de 

Turcaret un des précurseurs de l’Opéra Comique. 

La mise en scène 

Théâtre 

Je laisse les classiques à leur place. On doit laisser les 

pièces dans leur siècle. Elles ne voyagent pas souvent très 

bien dans le temps. Turcaret sera joué dans des costumes 

d’époque, en lieu unique. J’ai seulement perverti un peu 

le décor. Les comédiens vont évoluer dans du mobilier 

1 9 70. Ceci afin de ne pas tomber dans le piège du réalisme 

naturaliste. C’est un petit décalage esthétique que je 

m’autorise, mais il ne faut pas y voir un quelconque jeu 

de correspondances avec l’époque contemporaine. 

Le jeu et le regard 

Jouer, mettre en scène. Chacun a son destin. En tant 

qu’acteur, j’ai fait beaucoup de choses. C’est à partir de 

Hamlet que s’est déclaré mon intérêt pour la mise en 

scène. C’est venu de mon travail d’enseignant au 

Conservatoire. Dès lors, il fallait que quelque chose se 

passe, qu’une porte s’ouvre. D’où la mise en scène. En 

tant qu’acteur, je ne suis pas de ceux qui se mettent en 

scène dans les premiers rôles. C’est une manière qui n’est 

généralement pas très heureuse. Là, je tiens juste le rôle 

de Flamand, un serviteur. 

La troupe 

On ne peut pas vraiment parler de troupe. C’est d’ailleurs 

une notion qui tend à disparaître, à part quelques petits 

noyaux de comédiens ici et là. Me concernant, j’aime 

bien retrouver des gens avec qui j’ai travaillé, cette idée 

d’une famille d’acteurs. Mais je change aussi très souvent 

de collaborateurs. Ce qui m’intéresse c’est de solliciter un 

acteur, de voir les choses éclore et se mettre en jeu. 

Ici, j’ai aussi le bonheur de travailler en nombre, avec 

onze comédiens qui incarnent douze personnages. On a 

pu monter un grand spectacle d’envergure grâce à la 

coproduction entre la Maison de la Culture de Loire- 

Atlantique, le Théâtre des Célestins à Lyon, la MC 93de 

Bobigny et le Théâtre du Nord à Lille. 

La dramaturgie 

Je travaille avec Jean Badin. Ensemble nous avons 

monté Electre de Giraudoux, Le Partage de Midi de 

Claudel… Nous n’avons pas de méthode dramaturgique 

proprement dite, sinon un jeu dialectique, des lectures 

nombreuses et contradictoires… de longues discussions. 

Le répertoire 

J’ai beaucoup d’envies. Je n’ai rien contre ce qu’on nomme 

le théâtre de divertissement, mais je cherche des textes 

qui peuvent encore troubler le public, qu’il s’agisse d’auteurs 

classiques (Molière, Shakespeare…) ou de contemporains 

européens comme Lars Noren. ■ 

Réginald Huguenin, le rôle du marquis. 


Gérard 

Desarthe 

En tant que comédien, 

il a travaillé avec les plus 

grands metteurs en scène. 

Ainsi André Engel dans 

Le misanthrope de M o l i è r e, 

(prix de la critique et 

meilleur acteur de l’année). 

Giorgio Strehler L’illusion 

comique de Corneille (prix 

de la critique et meilleur 

acteur). Patrice Chéreau 

Hamlet de Shakespeare 

(Molière du meilleur 

acteur)… Mais aussi avec 

J e a n - P i e r r eVincent, 

Roger Planchon, Mathias 

Langhoff, Jacques Rosner, 

Luc Bondy… ou e n c o r e 

Bernard Murat p o u r 

Célimène et le Cardinal. 

Outre sa carrière théâtrale 

impressionnante, il a joué 

dans plus de vingt longs 

m é t r a g e s ,p o u rCl a u d eB e r r i: 

U r a n u s, Francis Girod : 

L a c e n a i r e, Andrzej Wa j d a : 

Un amour en Allemagne, 

Bertrand Tavernier : Que 

la fête commence, Alain 

Corneau, Claude Miller, 

Marguerite Duras… 

A la télévision, au cœur 

de nombreuses productions, 

il demeure l’inoubliable 

Mystérieux docteur 

Cornelius mais aussi 

Nestor Burma dans 

Les rats de Montsouris 

de Maurice Frydland. 

Depuis 1986, il se consacre 

également à la mise en 

scène: la Marianne de 

Tristan L’ H e r m i t t e. Le Cid 

de Corneille. L’Hygiène 

de l’assassin de Amélie 

Nothomb. Démons de 

Lars N o r e n. G e r t r u dd e 

S o d e r b e r g. Le partage 

de midi de Claudel. 



THÉÂTRE UNIVERSITAIRE 

AUTEUR 

Samuel Beckett 


Laurent Maindon 

DRAMATURGIE 

Marie-Pierre Debroise 

SCÉNOGRAPHIE 

Christophe Garnier 

LUMIÈRES 

Jean-Marc Pinault 

COSTUMES 

Anne-Emmanuelle Pradier 

RÉALISATION DU DÉCOR 

Ateliers de la MCLA 

AVEC 

Gilles Blaise 

Yann Josso 

Laurence Huby 

Gilles Ronsin 

COPRODUCTION 

Le Carré / Scène nationale 

de Château-Gontier 

Théâtre du Rictus 

Agence Culturelle de St-Herblain 

CORÉALISATION 


Théâtre Universitaire 

O n y x 

Avec l’aide au projet 

de la Ville de Saint-Herblain 

Du mardi 5 mars 

au samedi 9 mars 

Les représentations 

débutent à 20 h 30 

HORS ABONNEMENT 

TARIFS : 12 / 9 / 6 


AUTEUR 

George Tabori 


Claude Yersin 


Maurice Taszman 

DÉCORS 

Charles Marty 

COSTUMES 

Chantal Gaiddon assistée 

de Séverine Thiébaut 

LUMIÈRES 

Benoît Collet 

SON 

Dominique Massa assisté 

de Vincent Bedouet 

COLLABORATION ARTISTIQUE 

Daniel Besnehard 

et Maurice Taszman 

AVEC 

Nathalie Bécue 

Alain Libolt 

Dominique Massa 

Yves Prunier 

PRODUCTION 

Nouveau Théâtre d’A n g e r s 

Centre dramatique national 

des Pays de la Loire avec 

le soutien de la SPEDIDAM 

Du samedi 2 février 

au vendredi 8 février 

RELÂCHE dimanche 3février 


débutent à 20 h30 

ABONNEMENT COMPLICE 

TARIFS : 12 / 9 / 6 

Théâtre 

Fin de partie de Samuel Beckett 

Trois questions à 

Laurent Maindon 

“S'attaquer" à B e c ke t t, en tant que jeune metteur en scène, 

c'est un peu comme entamer l'ascension de l'Annapurna 

ou visiter un monument historique déjà très fréquenté... 

Qu'allez-vous chercher dans Fin de partie ? 

Plusieurs raisons m'ont amené à visiter Fin de partie. La 

plus ancienne d'abord : à dix-huit ans, j'ai découvert le 

théâtre par cette pièce. Je ne m'en suis pas remis, bien 

qu'il m'ait fallu attendre longtemps avant de le pratiquer, 

d'autres expériences me convoquant ailleurs. Comme toute 

expérience, cet événement avait valeur initiatique, mais 

comme toute première fois elle avait un goût de trop peu. 

Puis une autre raison, moins palpable, plus diffuse : après 

celle d'Heiner Müller, l'envie de questionner l'une des 

écritures dramatiques les plus audacieuses de ce siècle, 

m'immerger dans la lucidité de cet homme qui a tout 

sacrifié à son écriture, poursuivre un corps à corps avec 

des questions qui me terrifient depuis toujours, reconnaître 

dans ce labyrinthe poétique les raisons de continuer à 

exister et à travailler. 

Et du coup, celles-ci également : Comment résoudre scéniq 

u e m e n t l'ensemble de ces paramètres? Comment faire en 

sorte que la terrible lucidité de cette pièce soit transmise 

et entendue ? Comment partager avec les spectateurs les 

fruits de cette rencontre ?… 

Entamer l'ascension d'un Annapurna théâtral comme Fin 

de partie reste toujours d'actualité, que l'on ait “derrière 

soi" une, dix, trente mises en scène. Si l'on part à l'assaut 

d'un sommet sans l'angoisse du vide, sans la peur d'y 

laisser sa peau, autant prendre l'hélicoptère, faire du 

tourisme culturel. Si je n'avais pas conscience de cela, 

j'arrêterais immédiatement. Toute mise en scène doit 

s'aborder comme l'ascension de l'Annapurna. Avec volonté, 

audace et humilité. 

On a, concernant l'univers de l'auteur d'En attendant Godot 

et de Oh les beaux jours, des images fortes, presque des 

icônes.Comment allez-vous traiter visuellement ce monde à 

l'abandon peuplé de clochards célestes et de fantômes ? 

Le courage de ma mère de George Tabori 

La vie, fragile 

comme l’espoir ténu 


Pour moi, Fin de partie n'est pas la fin de la partie, mais 

la fin d'une partie. Demain, le même rituel se répètera 

apparemment à l'identique. En apparence seulement, car 

chaque jour le récit de Hamm s'approche de la fin. Je 

m'imagine l'endroit où vivent les quatre personnages 

comme un cul-de-sac perdu dans un monde déserté, dans 

lequel se déverserait de manière menaçante la poussière, 

le sable qui les entoure tel un envahissement à petit feu. 

Condamnés, par décret de Hamm, ces quatre individus sont 

en demeure de jouer leur existence comme des comédiens 

leur personnage pour combler le vide de la journée. Affublés 

de vêtements de scène passablement patinés, ils interprètent 

leur rôle avec plus ou moins de conviction, selon l'état 

d'âme du moment et les injonctions du maître des lieux. 

Laurence Huby, Gilles Ronsin, Gilles Blaise, Yann Josso… 

vous travaillez ici en complicité avec des acteurs nantais. 

Quelle est la part du collectif dans l'aventure? Comment 

percevez-vous chaque personnage? et leurs relations ? 

Il y a quelques années, j'entendais Georges Lavaudant 

expliquer qu'une fois sa distribution déterminée, il avait 

réalisé 50 % de son travail. Je suis assez de cet avis, mais 

j'y ajouterai également le scénographe. Le travail du 

metteur en scène, en amont des répétitions, est un travail 

de solitude, de réflexion, de gestation. C'est le temps de 

l'élaboration du parti pris. Puis viennent les répétitions. 

J'aime me nourrir de ce que les comédiens offrent de 

sensibilités, de “réactivité". Il ne s'agit pas pour moi, 

dans Beckett notamment, de corseter le comédien dans les 

habits d'un prétendu personnage. Il s'agit tout au contraire 

de faire se superposer les deux, l'un convoquant l'autre 

en permanence. Chaque soir, on doit revivre cette naissance. 

C'est pourquoi un spectacle existe pleinement au bout 

d'un nombre certain de représentations, il ne prend pas 

la pose définitive le soir de la première, il s'éduque avec 

le temps. ■ 

d’une partie de rami à finir 

Budapest, un beau matin de l’été 1944, Madame Tabori 

est arrêtée alors qu’elle se rend chez sa sœur pour une 

partie de rami. Elle est emmenée à la gare où elle se 

retrouve entassée dans un convoi avec 4030 compagnons 

d’infortune. Direction : Auschwitz. Pourtant à la frontière 

polonaise, l’officier allemand qui recense les prisonniers fera 

semblant de croire au passeport de la Croix Rouge qu’elle 

prétend avoir oublié, la ramènera chez elle en première classe, 

et arrivé à destination, lui suggèrera de profiter de son absence 

aux toilettes pour s’enfuir. Seule survivante de ce convoi, 

Madame Tabori arrivera en retard à sa partie de rami. 

George Tabori a perdu à Auschwitz son père ainsi qu’une 

grande partie de sa famille; sa mère par un miracle improbable, 

est revenue des portes de la mort. Dans Le courage de 

ma mère il raconte avec elle, pour elle, cette histoire. Il l’aide 

à la remémorer, à l’accoucher presque, beaucoup plus tard. 

Il le fait hors de tout pathos, avec la distance du temps, et 

un certain sourire tendre. ■


Musique 

Intégrale de l’œuvre pour piano seul de Frédéric Chopin 

Le bonheur 

d’une intégrale musicale 

Découvrir celui qui fut le symbole de l’Europe naissante 

et révolutionnaire du siècle dernier. Cet homme à la 

mélancolie frondeuse, proche de Victor Hugo, B e r l i o z, 

George Sand. 

Ecouter la musique de cet étudiant au Conservatoire de 

Varsovie qui jouait devant le tzar. 

Suivre cet exilé qui a voyagé à Berlin, à Vienne et Paris. 

Sentir la fièvre qui palpite à chaque note tandis que la 

maladie le saisit. 

Vivre la musique de cet éternel romantique né en Pologne 

en 1810, mort à Paris en octobre 1848. 

Aimer des heures durant l’œuvre de celui pour qui le piano 

fut le confident le plus intime. 

Retrouver Chopin dont le compositeur allemand Fernand 

H i l l e r d i s a i t: « Il se livrait rarement mais au piano il le faisait 

plus complètement que je ne l’ai entendu chez aucun artiste 

musicien. Il se donnait dans un état de concentration tel que 

toute pensée étrangère disparaissait. » 

C’est un événement hors normes que l’on pourra vivre à 

Nantes à la mi-mars sur une idée originale de René Martin 

et du Créa. Avec seize concerts donnés en six jours, du jeudi 

14 mars au mardi 19 mars, le pianiste virtuose Abdel Rahman 

el Bacha invite à la traversée musicale d’une vie. 

Polonaises, mazurkas, rondos, variations, écossaises, valses, 

contredanse, marches funèbres, nocturnes, sonates, souvenir 

de Paganini, grande polonaise brillante, grande valse 

brillante, scherzo, études, ballades, allegro de concert, variations 

brillantes, boléros, presto con leggerezza, fantaisieimpromptu, 

études, tarentelle, préludes… L’intégrale de l’œuvre 

pour piano seul de Chopin est un monde musical intime que 

vous pourrez partager en différents lieux : au Centre d’arts de 

la Rairie, chez des particuliers… 

C’est à l’Espace 44 que sera donné le premier concert de ce 

moment musical exceptionnel. ■ 

Abdel Rahman el Bacha 

Né à Beyrouth en octobre 1958 dans une famille de musiciens, 

neveu d'un grand peintre, Abdel Rahman el Bacha commence 

ses études de piano en 1967 avec Zvart Sarkissian, une élève 

de Marguerite Long et de Jacques Février. A 10 ans, il donne 

son premier concert avec orchestre. 

En 1973, Claudio Arrau lui prédit une grande carrière et en 

1974, la France, l'Angleterre et l’Union Soviétique lui offrent 

une bourse d'études. Il choisit la France par affinités culturelles 

et entre au Conservatoire National de Musique de Paris, dans 

la classe de Pierre Sancan. Il en sort avec quatre premiers prix : 

piano, musique de chambre, harmonie et contrepoint, et 

remporte en juin 1978 le Concours Reine Elisabeth de Belgique 

à l'unanimité, ainsi que le Prix du Public. 

Après ce Grand Prix qui le propulse sur la scène internationale, il 

décide de prendre du recul, afin d’accroître et d'approfondir son 

répertoire. Dès cette époque, la presse musicale le compare aux 

plus grands et souligne la souveraineté, la limpidité, la virtuosité 

et la sérénité d'un jeu qui va au cœur même de l'émotion. 

Du Mozarteum de Salzbourg au Théâtre des Champs Elysées, de 

la Philharmonie de Berlin au Concertgebouw d'Amsterdam, il se 

produit aujourd'hui dans l'Europe entière, au Japon, au Moyen 

Orient et aux Etats-Unis. 

Son vaste répertoire, qui comprend entre autres plus de 

cinquante concertos, est principalement axé sur des œuvres 

de B a c h, M o z a r t, B e e t h o v e n, S c h u b e r t, C h o p i n, S c h u m a n n, 

R a c h m a n i n o v, R a v e l et P r o k o f i e v. 

Il joue sous la baguette des plus grands chefs, avec les orchestres 

les plus prestigieux. En 1983, son premier disque, consacré aux 

premières œuvres de Prokofiev, obtient le Grand Prix de l'Académie 

Charles Cros. Il le reçoit des mains de M a d a m e Serge Prokofiev. 

Chez Forlane, il a aussi gravé trois concertos de Bach, les deux 

concertos de R a v e l, des œuvres de S c h u m a n n, R a v e l e t 

S c h u b e r t. Son intégrale des 32 sonates de Beethoven lui vaut 

un très grand succès, (le deuxième CD de cette intégrale, 

comme son récital R a v e l, ont obtenu le Grand Prix de la 

Nouvelle Académie du Disque Français). Il vient de terminer 

l'enregistrement de l’œuvre complète chronologique pour 

piano seul de Chopin. 

Abdel Rahman el Bacha est également compositeur. Depuis 

1981, il possède la double nationalité franco-libanaise. ■ 


Ils ont dit 

« Un poète qui révèle 

l'intériorité des œuvres. » 

Jacques Lonchampt 

– Le Monde 

« Une phénoménale 

maîtrise de la partition. 

Une souveraineté absolue. » 

André König 

– Düsseldorfer Nachrichten 

« El Bacha, virtuose qui 

peut être impérial quand il 

le veut, favorise la simplicité 

de l'éloquence, la limpidité 

et la fluidité de la musique. 

Coloriste subtil, détaillant 

chaque atmosphère avec 

une irréprochable justesse 

de ton. Mais plus que tout 

peut-être, il est un véritable 

humaniste du clavier. » 

Michel Debrocq 

– Le Soir 

« Abdel Rahman el Bacha 

appartient depuis des années 

à l'élite des pianistes dans 

le monde… Il comprend 

l'âme de Chopin de façon 

si magistrale que nous 

avons le sentiment qu'il 

s'identifie au créateur. » 

Rhein Zeitung 

Un programme détaillé 

sera à votre disposition 

à la Maison de la Culture 

à partir du 20 janvier 

ESPACE 44 

et autres lieux 

COMPOSITEUR 

Frédéric Chopin 

IDÉE ORIGINALE 

CRÉA 

PIANO 

Abdel Rahman el Bacha 

Du jeudi 14 mars 

au mardi 19 mars 


20 h 30 sauf les mardis à 20 h 


ABONNEMENT MUSIQUE 

ET HORS ABONNEMENT 

TARIFS: 22 / 19 / 9 




AUTEUR 

Jean-Luc Lagarce 


Joël Jouanneau 

SCÉNOGRAPHIE 

Jacques Gabel 

COSTUMES 

Dominique Chauvin 

LUMIÈRES 

Franck Thévenon 

AVEC 

Marc Duret 

Laurent Sauvage 

Pénélope Pierson 

Michèle Simmonet 

Christine Vouilloz 

COPRODUCTION 

Théâtre Vidy / Lausanne E.T. E . 

L’Eldorado / Théâtre de Sartrouville 

Du mardi 26 mars 

au vendredi 29 mars 


débutent à 20 h30 

ABONNEMENTCOMPLICE 

TARIFS : 12 / 9 / 6 

FORUM 

Du 18 janvier 

au 17 février 

au Forum 

passage Pommeraye 

du lundi au vendredi 

de 11h à 19 h 

le samedi 

de 11 h à 13 h 

et de 14 h à 19 h 

Théâtre 

Juste la fin du monde 

Ce n’est pas un fils prodigue, 

c’est un enfant qui va mourir 

Avec cette pièce qui raconte l’histoire d’un fils de 

retour dans sa famille pour l’informer de sa mort 

prochaine, Joël Jouanneau invite à retrouver la force 

et la pudeur de l’écriture de Jean-Luc Lagarce, un auteur 

contemporain majeur, trop tôt disparu. Et se souvient : 

«Ce n’est qu’en 1998 que je reçus de François Berreur, assistant 

de Jean-Luc Lagarce durant quinze ans et éditeur aujourd’hui 

de son œuvre, Juste la fin du monde, écrite peu après q u ’ o n 

lui ait annoncé sa mort prochaine, restée inédite depuis. La 

lecture de ce texte me bouleversa. 

Dans son prologue, Louis, le personnage principal, s’adresse 

en ces termes au lecteur : 

Exposition 

Seul le dessin 

Cette exposition, organisée conjointement par le Centre 

d’arts contemporains de la Rairie et la Maison de la 

Culture, réunit en trois lieux une soixantaine d’œuvres 

de tous formats pour la plupart inédites, signées de six artistes 

majeurs et qui, tous, accordent au dessin une place éminente 

dans leurs travaux : Fernando Canovas, Philippe Cognée, 

Eric Fonteneau, William Kentridge, David Ryan, Vladimir 

Velickovic. 

En accompagnement de cette exposition, les éditions Joca 

Seria publient un recueil dans lequel des textes de J e a n 

L e s c u r e, Pierre Michon et Jean-Claude Pinson c ô t o i e r o n t 

la reproduction d’un certain nombre de dessins de chaque 

a r t i s t e . ■ 


Plus tard, l’année d’après 

J’allais mourir à mon tour 

J’ai près de trente-quatre ans maintenant 

et c’est à cet âge que je mourrai… 

Je décidai de retourner les voir, revenir sur mes pas, 

aller sur mes traces et faire le voyage, 

Pour annoncer, 

Dire, 

Seulement dire, 

Ma mort prochaine et irrémédiable, 

L’annoncer moi-même, en être l’unique messager. 

C’est ce cri et sa retenue que nous avons cherché à entendre. » ■


Shake 

C’est en se souvenant des vacances avec son père, dans 

une caravane brinquebalante au bord de la mer, de 

cinq cabines de bains comme des chapitaux minuscules 

et fragiles que le metteur en scène Dan Jammett a 

revisité La nuit des rois de Shakespeare. 

Dans un pays de rêve et de souvenirs transfigurés, il secoue 

(en anglais “to shake") l’œuvre du dramaturge. Mais il respecte 

aussi, avec cette version pour cinq comédiens, et le chaos et 

l’intrigue de cette pièce majeure. 

Au final cela donne une pièce toute en rupture, toute 

en comique et en charme, sans beaucoup de violence. Une 

histoire où la tendresse et l’humour demeurent essentiels. 

Un moment de magie où, quand ils sont amoureux, les 

personnages parlent en poètes. 

Ce spectacle est co-réalisé par la Maison de la Culture de Loire- 

Atlantique et le Fanal, scène nationale de Saint-Nazaire. ■ 

Mort 

accidentelle 

d’un anarchiste 

Milan 1969. Suite à un attentat extrêmement sanglant, 

la police s’acharne sur un cheminot anarchiste et, 

sous la pression d’un climat politique fébrile, 

dérape en bavure. L’innocent meurt défenestré. 

A partir de faits réels, Dario Fo (prix Nobel de littérature 

en 1997) a construit une pièce qui joue le grotesque pour 

réveiller les consciences citoyennes. Il réinstruit l’histoire en 

mettant la folie en jeu pour dire l’imbrication des pouvoirs 

politique, policier et judiciaire. 

Créée en 2000 au festival d’Avignon, la pièce mise en scène 

par Monique Hervouët est un morceau de bravoure auquel 

les comédiens de la Crac Compagnie donnent avec talent et 

verve une grande force comique et politique. 

Ce spectacle est aussi présenté dans le cadre de Collège au 

théâtre. ■ 

La casquette 

du dimanche 

Patrick Cosnet repart sur les routes du département 

avec La casquette du dimanche, une évocation tendre 

et savoureuse du monde rural, mais aussi un témoignage 

plein d’humanité sur ses contemporains, ses proches, 

sur la vie des paysans, sur un monde en train de disparaître. 

Un cri de révolte aussi face à l’injustice. 

Pétri d’humanité, Patrick Cosnet est un homme qu’il faut 

rencontrer. Il sera également cette saison dans le département 

avec Comme la vie d’un jardin… mis en scène par 

Claude Aufaure. ■ 

Co-réalisation 

Décentralisation 


D’APRÈS “LA NUIT DES ROIS” 

de Shakespeare 

TRADUCTION & ADAPTATION 

Marie-Paule Ramo 


Dan Jemmett 

COPRODUCTION 

Théâtre Vidy / Lausanne E.T. E . 

Théâtre de la Ville / Pa r i s 


S A R L Sur Un Plateau 

Mardi 12et 

mercredi 13 mars 

au Fanal/ Scène nationale 

de Saint-Nazaire 


TARIFS: 12 / 9 / 6 

AUTEUR 

Dario Fo 


Valeria Tasca 


Monique Hervouët 

Samedi 2mars 

à Machecoul 

Samedi 9 m a r s 

à St-Mars-la-Jaille 

Mercredi 20 m a r s 

à Nort-s/Erdre 

Samedi 23mars 

à Vallet 

Samedi 30 m a r s 

à La Grigonnais 

PRODUCTION 

Crac Compagnie 

Avec le soutien du Ministère de la Culture 

et de la Communication, du Conseil régional 

des Pays de la Loire, du Conseil général de 

Loire-Atlantique et de la Ville de Nantes 

Spectacle créé en résidence 

au Théâtre Universitaire de Nantes 


débutent à 20 h 30 


TARIFS: 12 / 9 / 6 

ÉCRITURE & INTERPRÉTATION 

Patrick Cosnet 


Jean-Luc Placé 

MUSIQUE 

Jacques Montembault 

RÉGIE 

Yannick Brousse 

Vendredi 15mars à Plessé 

Samedi 23mars à Gétigné 

Samedi 30 mars à Nort-s/Erdre 


débutent à 20h30 


TARIFS: 12 / 9 / 6 



Gerhard Oppitz 

TARIFS : 24 / 18 / 9 

Le tarif réduit est accordé 

aux abonnés de la MCLA 

Pour plus de 

convivialité 

Le bar vous 

accueille avant 

et après chaque 

représentation 

Boissons chaudes 

et froides 

Restauration 

rapide 

Restaurant 

l’Avant-Scène 

Ouvert au public du 

lundi au vendredi 

de 12 h à 14 h et 

les soirs de spectacle 

à partir de 18 h30 

(18 h pour les 

spectacles de 20 h) 

Restauration 

traditionnelle 

Réservation 

i n d i s p e n s a b l e 

02 40 37 09 54 

Le restaurant l’A v a n t - 

Scène vous accueille 

désormais tous les 

midis de 12h à 14h 

Musique 

Orchestre national des Pays de la Loire 

ONPL première ! 

La Maison de la Culture aime la musique et la musique 

aime la Maison de la Culture. Ce n’est pas un aphorism 

e à quat’sous, mais une réalité dont témoignent les 

différents rendez-vous à chaque saison et le travail de concert 

mené cette année avec le Créa et Abdel Rahman el Bacha 

(lire page 9). 

Depuis longtemps déjà, l’Orchestre national des Pays de la 

Loire et la MCLA souhaitaient nouer des relations plus 

étroites. C’est chose faite. Mardi 5 février 2002 la MCLA 

accueille à l’Espace 44 un concert exceptionnel Beethoven - 

Pratique 

Cinq temps forts… à suivre 

Le malade imaginaire 

Bien plus qu’une nouvelle version du classique de Molière ! Bruno Netter, les comédiens du 3e œil et 

le metteur en scène Philippe Adrien signent ici une œuvre forte qui a triomphé cet été au Grenier à sel 

lors du festival d’Avignon. Le 3 avril. 

La cour des grands 

Le grand retour de Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff et de la troupe des Deschiens. Cette fois, 

ils s’attaquent aux gagnants. Un grand moment d’humour qui rit là où ça fait mal ! Du 22 avril au 5 mai. 

Comme la vie d’un jardin 

qu’on respecte derrière sa clôture 

Après Souvenirs d’un garçon, Claude Aufaure et Patrick Cosnet invitent à une balade dans l’œuvre de 

“trois pauvres aux yeux fixes". Un émouvant propos sur les mots et l’attachement à la terre. Du 23 avril au 11 m a i . 

Alain Souchon 

Avec La vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie, il vient de signer un nouveau “tube", émouvant, entêtant, 

magnifique. Un tour de chant à ne manquer sous aucun prétexte. Du 4 au 17 juin. 

La longue nuit du court 3 e ! 

Le rendez-vous incontournable de tous ceux qui aiment le court-métrage. 

Une nuit festive et conviviale à vivre jusqu’au petit matin en compagnie de nombreux invités. Le 14 juin. 

MAISON DE LA CULTURE DE LOIRE-AT L A N T I Q U E 

10 passage Pommeraye BP 30111 – 44001 Nantes cedex 1 

Tél. 02 51 88 25 20 – Fax 02 40 47 92 04 

w w w. m c l a . a s s o . f r 

E S PACE 44 

84 rue du Général Buat – 44000 Nantes 

Tél.02 51 88 25 20 – Fax 02 40 93 38 66 


Stravinski qui complète 

la saison classique de 

l’orchestre. 

Marc Piollet 

Au programme : 

Le concerto n°4 pour 

piano et orchestre de Beethoven et Le sacre du printemps 

de Stravinski, avec Gerhard Oppitz au piano et Marc Piollet 

au pupitre. Un moment concertant et une promesse musicale 

printanière à ne pas manquer… en prélude à d’autres rendezvous 

avec l’ONPL. ■ 

La Maison de la Culture de Loire-Atlantique est subve n t i o n n é e 

par le Conseil Général de Loire-Atlantique, avec le concours 

du Minis t è re de la Culture – Direction Régionale des Affaire s 

C u l t u relles des Pa ys de la Loire et la participation de la 

Ville de Nantes et du Conseil Régional des Pa ys de la Loire . 

Journal de la Maison de la Culture de Loire-Atlantique : 10 passage 

Pommeraye 44000 Nantes • Directeur de publication : Philippe Coutant 

• Rédacteur en chef : Valérie Contet • Conception graphique : Le Kwalé 

• Fabrication : Coiffard Edition • Documentation : Maryvonne Cornet 

• Crédits photographiques : Pénélope Chauvelot -Thierry Mézérette - 

Laurent Philippe - STC Patrice Nin - Matthias Olmeta - Brice Toul - 

Phil Journé – Frédéric Joyeux - Denis Tisseraud - CYR Emmeric Bidard 

• I S S N : N°1 2 4 3 - 9 4 8 7 .

La lettre n°8 - Le Grand T

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