pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

27.06.2013 Views

56 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. tence à une divergence des papilles de part et d'autre de leur fond. La base de la fourchette est constituée par les extrémités renflées de ses branches, sortes de bulbes arrondis, flexibles, élastiques, connus sous le nom de glomes Les glomes se continuent par-dessus l'angle d'inflexion Fig. 34, d'après le colonel Duhousset. Coupe antéro-postérieure du sabot g, gouttière cutigérale. — IJ, kéraphylle. de la paroi avec le périople, qui pourrait être décrit comme une dépendance de la fourchette. La pointe de celle-ci dépasse un peu, en avant, le niveau de la crête semi-lunaire et de l'insertion du perforant ; elle se loge dans l'angle des deux barres réunies. Toutefois la distinction des barres au dedu kéraphylle plantaire n'étant possible que sur des pieds vierges, beaucoup de personnes conduisent la sole jusqu'au contact de la fourchette. L'épaisseur de la fourchette est à son maximum sur les parties les plus saillantes du corps et des branches ; elle diminue beaucoup sur les parties latérales, au niveau de la lacune médiane, ainsi que sur les glomes, où la corne fait transition à l'épiderme cutané. Dans les points où elle est le plus grande, elle ne dépasse guère celle de la sole. « La couleur de la fourchette est toujours plus foncée que celle des autres parties du sabot. Dans les ongles

ANATOMIE. 57 noirs, elle est d'un noir d'ébène ; sa teinte tire plus ou moins sur le gris ou sur le blanc jaunâtre dans les sabots dont la corne est blanche. » (IL Bouley.) La corne furcale est remarquable par sa mollesse, sa souplesse et son élasticité, égales à celles du caoutchouc. Elle s'exfolie superficiellement en fines écailles imbriquées ou en filandres, lorsque l'usure fait défaut. Sa structure est notablement différente de celle de la paroi et de la sole ; elle est la même que celle du périople ou de la châtaigne, procédant comme eux d'un stratum granulosum éléidinique où s'arrêtent les papilles, et présentant de simples tubes au lieu de véritables fibres. Ces tubes sont dirigés obliquement d'arrière en avant, ainsi que les fibres de la sole ; ils sont plus nombreux que celles-ci dans l'unité de surface et sont légèrement fiexueux dans leur longeur ; leurs ondulations paraissent se former sous l'influence des pressions de l'appui. On voit de distance en distance les canaux excréteurs des glandes sudoripares du coussinet plantaire (fig. 18). § 9. — DESCRIPTION DES PRINCIPALES COUPES DU PIED Après avoir étudié une à une les parties constituantes du pied, il n'est pas sans utilité de les envisager dans l'ensemble sur diverses coupes de l'organe normal et d'aplomb. I. — Coupe longitudinale et médiane (fig. 3'i). — On voit : 1° que la troisième phalange se place dans l'axe des deux précédentes, axe qui aboutit assez exactement à la pointe de la fourchette ; 2° qu'une verticale descendant du centre de l'articulation tombe au centre de la face plantaire ; '•'" que la partie inférieure de la phalangette est enclavée comme un coin entre la paroi et la sole ; 4° que

ANATOMIE. 57<br />

noirs, elle est d'un noir d'ébène ; sa teinte tire plus ou<br />

moins sur le gris ou sur le blanc jaunâtre dans les sabots<br />

dont la corne est blanche. » (IL Bouley.)<br />

La corne furcale est remarquable par sa mollesse, sa<br />

souplesse et son élasticité, égales à celles <strong>du</strong> caoutchouc.<br />

Elle s'exfolie superficiellement en fines écailles imbriquées<br />

ou en filandres, lorsque l'usure fait défaut.<br />

Sa structure est notablement différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> la<br />

paroi et <strong>de</strong> la sole ; elle est la même que celle <strong>du</strong> périople<br />

ou <strong>de</strong> la châtaigne, procédant comme eux d'un stratum<br />

granulosum éléidinique où s'arrêtent les papilles, et<br />

présentant <strong>de</strong> simples tubes au lieu <strong>de</strong> véritables fibres.<br />

Ces tubes sont dirigés obliquement d'arrière en avant,<br />

ainsi que les fibres <strong>de</strong> la sole ; ils sont plus nombreux que<br />

celles-ci dans l'unité <strong>de</strong> surface et sont légèrement fiexueux<br />

dans leur longeur ; leurs on<strong>du</strong>lations paraissent se former<br />

sous l'influence <strong>de</strong>s pressions <strong>de</strong> l'appui. On voit <strong>de</strong><br />

distance en distance les canaux excréteurs <strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s<br />

sudoripares <strong>du</strong> coussinet plantaire (fig. 18).<br />

§ 9. — DESCRIPTION DES PRINCIPALES COUPES<br />

DU PIED<br />

Après avoir étudié une à une les parties constituantes<br />

<strong>du</strong> <strong>pied</strong>, il n'est pas sans utilité <strong>de</strong> les envisager dans<br />

l'ensemble sur diverses coupes <strong>de</strong> l'organe normal et<br />

d'aplomb.<br />

I. — Coupe longitudinale et médiane (fig. 3'i). — On<br />

voit : 1° que la troisième phalange se place dans l'axe <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux précé<strong>de</strong>ntes, axe qui aboutit assez exactement à la<br />

pointe <strong>de</strong> la fourchette ; 2° qu'une verticale <strong>de</strong>scendant<br />

<strong>du</strong> centre <strong>de</strong> l'articulation tombe au centre <strong>de</strong> la face<br />

plantaire ; '•'" que la partie inférieure <strong>de</strong> la phalangette est<br />

enclavée comme un coin entre la paroi et la sole ; 4° que

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!