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pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

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PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE.<br />

sur le diamètre transverse par suite d'un soulèvement qu'il a<br />

éprouvé dans ses parties antérieures.<br />

Sur la paroi, on remarque ries reliefs circulaires, auxquels on<br />

donne le nom <strong>de</strong> cercles, échelonnés les uns au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s autres el<br />

prolongés d'un talon à l'autre, en se<br />

rétrécissant en pince (Iig. 304).<br />

L'avalure <strong>de</strong>s talons est en effet plus<br />

rapi<strong>de</strong> que celle <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière région.<br />

Si l'on considère maintenant le sabot<br />

Fig. 304. — Sabot fourbu, vu <strong>de</strong> profil. Il<br />

présente en quartier un pli rentrant résultant<br />

d'une déviation <strong>de</strong> la paroi <strong>de</strong><br />

ce côté (Voy. fig. 305).<br />

Fig. 305. — Face plantaire <strong>du</strong><br />

sabot précé<strong>de</strong>nt. La sole est<br />

comble et est séparée <strong>de</strong> la<br />

paroi, antérieurement, par<br />

un coin épais <strong>de</strong> corne podopbyllienne<br />

en voie <strong>de</strong> désagrégation.<br />

<strong>du</strong> côté <strong>de</strong> sa face plantaire (fig. 305), on voit d'abord que son contour<br />

est fortement ovalaire par suite <strong>de</strong> l'allongement <strong>de</strong> la pince;<br />

la sole, au lieu d'être concave, est au contraire convexe, surtout en<br />

avant <strong>de</strong> la pointe <strong>de</strong> la fourchette. Là, on voit une sorte <strong>de</strong> bombement<br />

qui dépasse parfois le niveau <strong>de</strong> la paroi et qui constitue le<br />

<strong>pied</strong> comble. L'usure <strong>de</strong> cette saillie <strong>de</strong> corne finit par laisser apparaître<br />

le bord <strong>de</strong> la phalangette, ce qui donne lieu à ce qu'on appelle<br />

le croissant.<br />

Il est un caractère constant <strong>de</strong> la fourbure chronique, qui a été<br />

signalé par H. Bouley notamment, c est le défaut <strong>de</strong> parallélisme<br />

entre le bord circulaire <strong>de</strong> la sole à son point d'union avec la paroi<br />

et le bord plantaire <strong>de</strong> celle-ci (fig. 306). On sait que la ligne <strong>de</strong> jonction<br />

<strong>de</strong> ces parties est indiquée par une zone un peu jaunâtre, sur<br />

laquelle il est facile <strong>de</strong> reconnaître la trace <strong>de</strong> la disposition feuilletée<br />

particulière à l'appareil kéraphylleux, et que la distance mesurée<br />

entre la ligne excentrique <strong>de</strong> cette zone ri la surface externe <strong>de</strong> la<br />

paroi donne l'épaisseur <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière, épaisseur qui présente<br />

quelques différences dans tous les pierls, suivant les régions. Eli bien,<br />

lorsque le <strong>pied</strong> est anciennement fourbu, on constate toujours retle

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