pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

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452 PRECIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. sèment delà corne au pourtour de la fourchette. On n en laisse, dit-il, qu'une pellicule, sans provoquer la rosée et en ne touchant aux talons que pour les établir au même niveau. Le pied étant paré, on applique le fer. Celui-ci, totalement dépourvu d'ajusture, ce qui permet aux branches de s'écarter dans un même plan, doit porter régulièrement sur tout le pourtour du pied, à moins que le resserrement ne soit exclusif aux talons ; dans ce cas, on laisse un très léger jour entre le talon et l'éponge, parce que la portion postérieure de la muraille s'allonge en se redressant, et, si l'espace faisait défaut, il y aurait pression et boiterie. En appliquant le fer, il faut que les deux pinçons des éponges viennent appuyer Fig. 296. — Étau contraire de Defays (l'orme primitive). contre la face interne des quartiers, sans exercer aucune pression. Le fer est fixé à l'aide de clous anglais, puis on prend au compas la distance d'une éponge à l'autre et on la marque sur une planchette en y imprimant les pointes du compas. Ces préliminaires terminés, on procède à la dilatation. A cet effet, on emploie un instrument inventé par Defays et qu'il a appelé étau contraire (fig. 296) : « Cet instrument représente au volume près, un étau dont on aurait retourné les mâchoires, il fonctionne d'après le même mécanisme,

FERRURE PATHOLOGIQUE. 453 avec cette différence que, quand on le met en jeu, sa vis, au lieu de produire le rapprochement des mâchoires, en détermine l'écartement avec la puissance qui lui est propre. Cet étau est formé >< de trois pièces principales : une vis et deux mâchoires. La vis DE, a une longueur de 15 centimètres et un diamètre de 2 centimètres; elle se termine d'un côté par une tète D, qui reçoit un levier mobile, LO, de l'autre par un étranglement destiné à tourner dans un mors près duquel il est maintenu à l'aide d'une rondelle rivée à son extrémité. Les mors, M, N, sont deux pièces identiques dans la partie rapprochée de lavis; mais à une certaine distance, elles diffèrent par quelques modifications qui, sans être bien importantes, sont néanmoins utiles, car elles empêchent les mâchoires de dévier irrégulièrement pendant la dilatation. « La première de ces pièces, N, est une espèce de gros écrou non taraudé, portant à un de se* bords une saillie S de 2 centimètres, qui s'applique contre la rive interne de l'une des éponges. Dans le point opposé une tige GF, carrée, de 12 centimètres de longueur sur un centimètre de côté, est recourbée à l'angle droit dans la direction de la vis et destinée à s introduire dans une mortaise que présente un prolongement de l'autre mâchoire M. Celle-ci, taraudée dans «a portion principale, peut parcourir la vis; elle porte également une espèce de menton, S. pour s'appliquer contre l'éponge opposée, ainsi qu'un prolongement I, K, arrondi, de 4 décimètres de longueur, et qui, au lieu d'être recourbé à angle droit, se dirige dans le même plan, verticalement à la vis, pour revenir ensuite parallèlement «ur lui-même livrer passage à la tige transversale. Cette di.-poxilïon a pour but de maintenir les mors dans le même plan lors de leur écartement. » (Defays fils, lor. cil.) Les deux mors de cet étau étant introduils enlrc les éponges du fer. on tourne la vi* lentement, jusqu'à ce que les branches se soient écartées de 8 à 9 millimètres; puis on donne quelques coup- secs de brochoir jusqu'à ce que l'étau tombe sans desserrer lavis. L'élargissement obtenu, mesuré par le compas, est marqué sur la phnielielle qui indique la distance initiale des éponges. Au bout de trois à quatre jours, on dilate rie nouveau; l'écartement est porté à i ou •"> millimètres. Il faul qu'il soit inférieur au premier, parce quau début le contact, moins parfait entre les reliefs des éponges el. la muraille, a permis

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avec cette différence que, quand on le met en jeu, sa vis, au lieu<br />

<strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire le rapprochement <strong>de</strong>s mâchoires, en détermine l'écartement<br />

avec la puissance qui lui est propre. Cet étau est formé >< <strong>de</strong><br />

trois pièces principales : une vis et <strong>de</strong>ux mâchoires. La vis DE, a<br />

une longueur <strong>de</strong> 15 centimètres et un diamètre <strong>de</strong> 2 centimètres;<br />

elle se termine d'un côté par une tète D, qui reçoit un levier<br />

mobile, LO, <strong>de</strong> l'autre par un étranglement <strong>de</strong>stiné à tourner dans<br />

un mors près <strong>du</strong>quel il est maintenu à l'ai<strong>de</strong> d'une ron<strong>de</strong>lle rivée à<br />

son extrémité. Les mors, M, N, sont <strong>de</strong>ux pièces i<strong>de</strong>ntiques dans la<br />

partie rapprochée <strong>de</strong> lavis; mais à une certaine distance, elles<br />

diffèrent par quelques modifications qui, sans être bien importantes,<br />

sont néanmoins utiles, car elles empêchent les mâchoires <strong>de</strong> dévier<br />

irrégulièrement pendant la dilatation.<br />

« La première <strong>de</strong> ces pièces, N, est une espèce <strong>de</strong> gros écrou non<br />

taraudé, portant à un <strong>de</strong> se* bords une saillie S <strong>de</strong> 2 centimètres, qui<br />

s'applique contre la rive interne <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s éponges. Dans le point<br />

opposé une tige GF, carrée, <strong>de</strong> 12 centimètres <strong>de</strong> longueur sur un<br />

centimètre <strong>de</strong> côté, est recourbée à l'angle droit dans la direction<br />

<strong>de</strong> la vis et <strong>de</strong>stinée à s intro<strong>du</strong>ire dans une mortaise que présente<br />

un prolongement <strong>de</strong> l'autre mâchoire M. Celle-ci, taraudée dans<br />

«a portion principale, peut parcourir la vis; elle porte également<br />

une espèce <strong>de</strong> menton, S. pour s'appliquer contre l'éponge<br />

opposée, ainsi qu'un prolongement I, K, arrondi, <strong>de</strong> 4 décimètres <strong>de</strong><br />

longueur, et qui, au lieu d'être recourbé à angle droit, se dirige<br />

dans le même plan, verticalement à la vis, pour revenir ensuite<br />

parallèlement «ur lui-même livrer passage à la tige transversale.<br />

Cette di.-poxilïon a pour but <strong>de</strong> maintenir les mors dans le même<br />

plan lors <strong>de</strong> leur écartement. » (Defays fils, lor. cil.)<br />

Les <strong>de</strong>ux mors <strong>de</strong> cet étau étant intro<strong>du</strong>ils enlrc les<br />

éponges <strong>du</strong> fer. on tourne la vi* lentement, jusqu'à ce que<br />

les branches se soient écartées <strong>de</strong> 8 à 9 millimètres; puis<br />

on donne quelques coup- secs <strong>de</strong> brochoir jusqu'à ce que<br />

l'étau tombe sans <strong>de</strong>sserrer lavis. L'élargissement obtenu,<br />

mesuré par le compas, est marqué sur la phnielielle qui<br />

indique la distance initiale <strong>de</strong>s éponges.<br />

Au bout <strong>de</strong> trois à quatre jours, on dilate rie nouveau;<br />

l'écartement est porté à i ou •"> millimètres. Il faul qu'il soit<br />

inférieur au premier, parce quau début le contact, moins<br />

parfait entre les reliefs <strong>de</strong>s éponges el. la muraille, a permis

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