pied du cheval - Biblioteca Digital de Obras Raras e Especiais - USP

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436 PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE. de la compression des arcs-boutants par le bord supérieur du talon. La concavité de la sole, l'élévation des talons, l'amincissement de la face plantaire, sont autant de raisons qui s'opposent au contact. Lorsque la dilatation a commencé, que le quartier vient à occuper le bord inférieur du plan incliné, et que la rive interne est rentrée en dedans, par suite du débordement du pied en dehors, il faut enlever le fer, écarter ses branches et lui restituer sa position première. Immédiatement après l'application du fer, et sans le poser, on voit se déplacer en dehors la muraille des quartiers ; en passant le doigt entre la sole et la fourchette, on constate un élargissement de la lacune médiane. L'hu­ Fig. 285. — Fer à demi-pantoufle de Belleville. midité et le travail favorisent l'action de la ferrure; ces deuxauxiliaires sont d'une telle importance qu'ils constituent une condition indispensable de la guérison (1). » b. Ferrure de Belleville. — Elle repose sur le même principe que celle de la Brouë ; toutefois, le glacis des branches du fer, au lieu d'être obtenu par une plus grande épaisseur à la rive interne, résulte d'un certain degré de torsion de dedans en dehors, au niveau environ de la première étampure, de telle façon que la rive interne soit sur un niveau plus élevé que l'externe, et que la face (1) II. Bouley et Reyna!, Dictionnaire dedecine et de chirurgie vétérinaires, t. V, art. ENCASTELIUE, p. C33.

FERRURE PATHOLOGIQUE. •l:i- supérieure représente dans toute l'étendue de la torsion un plan incliné en dehors. C'est à cette variété de fer que Solleysel a donné le nom de demi-pantoufle (fig. 28;»). — Bourgelat condamnait l'emploi de ce fer, mais Defays pensait que si l'on a le soin de parer le sabot, comme cela a été indiqué précédemment pour l'application du fer à pantoufle, on peut en obtenir de bons résultats, ainsi qu'il s'en est assuiv par l'expérience. c. Ferrure de Lm/uérinière. — Cet hippiatre a décrit un fer dilatateur, composé de trois pièces : une médiane correspondant à la pince, et deux latérales, en rapport avec les quartiers : ces dernières, articulées respectivement à la première, portent chacune deux étampures. Lorsque ce fer était fixé sur le sabot, on dilatait celui-ci au moyen d'un étai qui maintenait écartées les branches du fer. En augmentant graduellement la longueurde cet étui. | on obtenait peu à peu l'écartement des talons d. Ferrure de Gaspard Saunier. — Elle consiste dans l'emploi du fer à étrésillon (fi_f. 28b,. Ce fer est, commecelui rie Laguérinière, articub-r-n trois pièe le bord interne de chaque branche affecte la disposition d'une crémaillère, depuis la dernière élampure jusqu aux éponges. On obtient la dilatation des talons en engageant un étrésillon de fer entre les deux branches et on b- poussant graduellement en arrière, de cran en cran, jusqua cequon soit arrivé au degré de dilatation convenable. Toutefois, ce n'est que progressivement qu'il fiMlt (,,ar £ ir I-'iî.'. 28C. — Fer à utrusillon. mais

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PRÉCIS DU PIED DU CHEVAL ET DE SA FERRURE.<br />

<strong>de</strong> la compression <strong>de</strong>s arcs-boutants par le bord supérieur<br />

<strong>du</strong> talon. La concavité <strong>de</strong> la sole, l'élévation <strong>de</strong>s talons,<br />

l'amincissement <strong>de</strong> la face plantaire, sont autant <strong>de</strong> raisons<br />

qui s'opposent au contact. Lorsque la dilatation a<br />

commencé, que le quartier vient à occuper le bord inférieur<br />

<strong>du</strong> plan incliné, et que la rive interne est rentrée en<br />

<strong>de</strong>dans, par suite <strong>du</strong> débor<strong>de</strong>ment <strong>du</strong> <strong>pied</strong> en <strong>de</strong>hors, il<br />

faut enlever le fer, écarter<br />

ses branches et lui<br />

restituer sa position première.<br />

Immédiatement<br />

après l'application <strong>du</strong><br />

fer, et sans le poser, on<br />

voit se déplacer en <strong>de</strong>hors<br />

la muraille <strong>de</strong>s<br />

quartiers ; en passant le<br />

doigt entre la sole et la<br />

fourchette, on constate<br />

un élargissement <strong>de</strong> la<br />

lacune médiane. L'hu­<br />

Fig. 285. — Fer à <strong>de</strong>mi-pantoufle<br />

<strong>de</strong> Belleville.<br />

midité et le travail favorisent<br />

l'action <strong>de</strong> la ferrure;<br />

ces <strong>de</strong>uxauxiliaires<br />

sont d'une telle importance qu'ils constituent une condition<br />

indispensable <strong>de</strong> la guérison (1). »<br />

b. Ferrure <strong>de</strong> Belleville. — Elle repose sur le même<br />

principe que celle <strong>de</strong> la Brouë ; toutefois, le glacis <strong>de</strong>s<br />

branches <strong>du</strong> fer, au lieu d'être obtenu par une plus gran<strong>de</strong><br />

épaisseur à la rive interne, résulte d'un certain <strong>de</strong>gré <strong>de</strong><br />

torsion <strong>de</strong> <strong>de</strong>dans en <strong>de</strong>hors, au niveau environ <strong>de</strong> la<br />

première étampure, <strong>de</strong> telle façon que la rive interne soit<br />

sur un niveau plus élevé que l'externe, et que la face<br />

(1) II. Bouley et Reyna!, Dictionnaire <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> chirurgie vétérinaires,<br />

t. V, art. ENCASTELIUE, p. C33.

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